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 never let you go, never let me down. + arisaac

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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Mar 23 Aoû - 5:24
never let you go, never let me down.
+ arielle & isaac

Je marchai de façon beaucoup trop joyeuse dans le parc d'attraction, j'aimais tellement venir ici. C'était IMPOSSIBLE d'être triste dans ce genre d'endroit. Tout t'amenais à rire ou bien à avoir du plaisir. Par exemple, le manège que je pointais à Isaac semblait légèrement effrayant, mais sinon il promettait bien des fous rires. Pour rajouter un peu à la journée je déclara des règles à suivre dans les manèges. C'était des règles toutes simples, mais quand on y pensait bien, souvent un de ces points était plus difficile à suivre. J'avoue que je faisais toujours exprès avec Sam pour perdre, ça le rendait heureux de gagner. Là, je n'aurais pas de pitié avec Isaac quand même. J'étais plutôt compétitive, tout comme lui, c'est pour ça que je mis une barbe à papa en jeu. « Bah ouais, tu croyais quoi? T'as pas affaire à une débutante là. » lui dis-je en riant. Les pros savaient qu'il fallait miser quelque chose. La nourriture, c'était toujours la meilleure des idées. On alla donc faire la queue et en peu de temps, on se retrouvait au premier rang du manège. Je le surveillais bien mon meilleur ami, fallait pas qu'il triche. « Mouais, c'est une bonne excuse disons. » lui dis-je sceptique. J'allais lui accorder, l'attraction n'était toujours pas commencée. Cependant, en une fraction de seconde on se retrouvait entrain de grimper la pente. J'étira mon bras et fit un pouce près du visage d'Isaac pour qu'il comprenne que tout allait bien et que non, je ne flippais pas du tout.

Quelques secondes plus tard, l'attraction était déjà terminée et Isaac et moi avions l'air d'avoir été pris dans une tempête tellement nos cheveux étaient en bataille. Monsieur se moquait de ma tête alors qu'il n'était pas mieux. Je décida donc d'attacher mes cheveux en une queue de cheval, comme ça ils m'embêteraient plus. On discuta des règles à savoir si on les avait respecter. Isaac m'avoua que non, pas totalement. « Je savais que c'était toi la mauviette. » lui dis-je avec un petit rire. Il me relança en mentionnant que j'avais crié à un moment. « Je ne criais pas de terreur!! Ouais bo... Deal. » me défendis-je, puis finis-je par céder. Je lui accorda tout de même que ça avait pu peut être ressembler à ça. On s'entendit donc, un peu à contrecoeur, qu'il n'y avait pas de gagnant finalement. On reprit notre chemin pour poursuivre notre journée. Il y avait de moins en moins de monde donc ce ne fut pas un problème de faire pratiquement toutes les attractions du parc. Les files d'attentes étaient courtes, presque inexistante en fait. Après la dernière, qui m'avait vraiment fait flipper, on se contenta de marcher tranquillement pour décompresser de toute cette adrénaline. Je me tournai subitement vers lui, étant perdu dans mes pensées juste avant, et leva mon petit doigt pour un pinky swear. « J'ai rien fait! » m'écriai-je sur la défensive. Enfin, rien que je pouvais lui dire. Il attrapa mon doigt et me fit promettre la même. « Je te le promet, Isaac. » lui dis-je en serrant son petit doigt contre le mien. Je lui souris et il rompit ce moment en m'attrapant par le cou. Isaac, il aimait pas quand ça devenait sérieux. Je pense que ça le stressait ou je sais pas quoi, c'était bizarre. Il était toujours prêt à déconner, mais avoir des discussions sérieuses, c'était moins son truc. Je respectais ça et lui évitait le plus possible.

On se dirigea ensuite vers un kiosque de barbe à papa, c'était LE moment de manger!!! « Hum.... J'vais prendre..... Eumm.... » pensai-je très hésitante. C'était comme le choix d'une vie. « Euh..... Banane!! » choisis-je finalement. Isaac se moquait de moi, comme d'habitude et je lui mis une petite tape sur le ventre, comme d'habitude. Isaac spécifia qu'il voulait des grosses et régla la facture. Je le regarda en fronçant des sourcils. « Hey! C'était on en paie chacun une!! » lui dis-je. Je détestais quand il payait pour moi. Il n'était pas forcément au courant de mes problèmes financiers, mais parfois j'avais l'impression que si et je n'aimais pas trop ça. Son commentaire me fit quand même rire. « Mouais bon, d'accord. Merci en tout cas. » lui dis-je en roulant des yeux et en tendant le bras pour reprendre mon précieux. Après quelques bouchées, mes mains étaient tellement collante et toute jaune. Isaac me tendit la sienne pour que je goûte. « C'est bizarre. Ça goûte un peu la menthe. » dis-je en plissant des yeux. J'avais jamais bu un mojito, mais ça ne m'attirait pas trop trop en goûtant ça. Je lui tendit la mienne pour qu'il goûte à son tour et alors que j'allais prendre ma bouchée, il me colla un bout sur le nez. Ça me stoppa net et je fis une petite moue. « J'vais être dégueulasse à la fin de ce weekend. » lui dis-je en riant. Je pris un gros bout de ma barbe à papa, comme un petit nuage et l'englouti en entier. J'aimais tellement ce truc que 1 minute plus tard, y'en avait plus. Je fis un petit sourire coupable à Isaac du genre, j'ai rien fait, et j'éclata de rire. Je remarqua au loin un petit photomathon du genre tu mets quelques dollars et ça te sort une série de 4 photos. Je lui pris la main pour le tirer avec un grand sourire. « Steplaaaaait steplait steplait!!!» lui demandai-je toute enjouée. C'était moins le truc des mecs ce genre de choses, mais en bon meilleur ami, Isaac me suivit. On entra donc dans la cabine, c'était minuscule. Il prit place sur le petit banc et moi je pris place sur sa cuisse. J'essayais tout de même ne de pas trop l'écraser. Je m'installa et fit un grand sourire, attendant que le flash sorte. Rien ne se passa... Je fronça des sourcils et me tourna vers Isaac avec un gros point d'interrogation sur le visage. Puis... Je compris. « Oh. Faut mettre l'argent. » dis-je doucement en riant. Je pense que la fatigue du weekend se faisait ressentir.



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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Mar 23 Aoû - 17:18

Il y a des routes qui sont belles, peu importe où elles mènent.
L'avantage avec Arielle, c'est qu'elle était comme moi, elle n'avait peur de rien, donc une chose est sûre, en venant ici, j'étais sûr de pouvoir faire tout un tas d'attractions sans avoir à lui demander si elle avait peur ou non. D'ailleurs, comme c'était elle la fille, je lui proposais de choisir en première, et elle ne commençait pas par quelque chose de doux puisqu'elle choisissait les montagnes russes, le genre d'attraction qui nous met la têe à l'endroit, à l'envers, nous fait faire des loopings de malade, des descentes à quasiment 90°. Le genre d'attraction où il ne faut pas être cardiaque. Par contre, elle m'imposait quelques règles, avec pour finalité, un but, celui ou celle qui transgresserait les règles n'auraient d'autre choix que de payer une barbe à papa à l'autre. Autant vous dire que de base, j'étas plutôt un compétiteur dans l'âme, les défis, j'adorais ça, et elle le savait, mais en plus, s'il y avait un but en rapport avec le sucre, ou même la bouffe en général, alors là, vous pouviez être sûr que je ferais tout pour gagner. Seulement voilà, à la sortie du manège, cette dernière me demandait si j'avais tenu les règles. Je roulais les yeux vers le ciel avant de lui avouer qu'à certains moments, je n'avais pu faire autrement que de fermer les yeux l'espace de quelques secondes, il faut dire que quand on faisait une descente à presque 90° avec le vent en plein visage, ce n'était pas évident. Mais, je ne manquais pas de lui faire remarquer qu'elle s'était permise de crier alors que dans ses règles, elle avait bien stipulé qu'il ne fallait pas crier. Au début, elle ne semblait pas d'accord avec moi, prétextant que ce n'était pas un cri de terreur, je levais les yeux au ciel, avant de reposer mon regard sur elle, un petit sourire affichait sur le coin des lèvres.  Ah bah ça, fallait le dire plus tôt, rétorquais-je amusé tandis qu'elle faisait la moue ne voulait pas admettre qu'elle avait tord. En même temps, nous étions têtus, et nous donnerions tout pour ne pas perdre donc sa réaction n'était loin de m'étonner, mais bon elle finit quand même par capituler. Nous décidions alors que puisque nous n'avions pas tenu le deal comme nous l'aurions dû, chacun paierait une barbe à papa à l'autre. Pour qu'elle arrête de faire sa moue, je passais mon bras autour de son cou pour l'entraîner avec moi vers d'autres attractions. A la fin de la journée, on ne les avait pas toutes fait, mais presque. Il ne nous en restait que trois ou quatres, mais personnellement, entre la balade au lac hier, la montée de la montagne pour aller voir le feu d'artifice, la soirée à danser autour du feu de camp, puis l'après-midi en canoë, j'étais plutôt fracassé, et par chance, la blondinette à mes côtés aussi. Raison de plus pour aller chercher une barbe à papa histoire de récupérer un peu. .
Nous marchions alors dans les allées pour finalement tomber sur le marchant de barbe à papa que j'adorais. Je n'avais encore jamais été déçu par l'une de leur barbe à papa, et puis, il faut dire qu'ils avaient un choix inconsidérablement en terme de goût, et en plus, ils renouvellaient souvent ces derniers. N'ayant jamais goûté celle au mojito, je tentai le truc, ça devait être particulier, mais à mon sens ça devait être bon, en même temps, je n'étais pas trop difficile non plus. Arielle choisissait celle à la banane. Non mais y'avait énormément de parfum et au lieu de prendre un parfum qui sorte de l'ordinaire, Arielle choisissait un banal, je ne pus me retenir de la taquiner un peu, mais très vite, elle me lançait un coup dans le bide. Tu m'énerves Bennett ! m'exclamais-je en rigolant avant de donner un billet à la jeune dame pour régler les deux barbe à papa. Comme de bien entendu, la blondinette ne put se retenir de broncher, en même temps, j'aurai trouvé ça étonnant du contraire. Comme elle râlait, je la faisais patienter avant de finir par lui donner.  T'es pas une fille pour rien tiens! lui fis-je remarquer d'un air amusé avant de commencer ma barbe à papa. Tout naturellement je lui proposais de goûter, mais au vue de sa grimace, je doutais qu'elle ait apprécié le goût qui j'avoue était plutôt particulier, disons que le goût de menthe était pas mal prononcé, mais ce n'était pas mauvais du tout. Je goûtais à mon tour la sienne, mais je n'étais pas plus fan que ça, il faut dire que je n'aimais pas vraiment la banane. Disons que, je te la laisse, riais-je avant de chopper un morceau de barbe à papa pour lui coller sur le bout du nez. Je n'arrêtais pas les conneries. Mais je pense que cela devait être dû au contact de la jeune fille, je ne voyais que ça. Elle m'incitait rien que par sa présence à la taquiner à longueur de temps. Ca va, une bonne douche et c'est reparti ! riais-je de bon coeur, avant de manger tranquillement ma sucrerie en marchant. C'est le cas de le dire tant c'était bourré de sucre ce truc, Arielle finit plus rapidement que moi. Mais il faut dire que je ne supportais pas d'avoir les doigts collants, alors j'essayais de tout faire, trouver des tactiques pour ne pas qu'ils collent mais c'était peine perdue. C'était le seul désavantage de la barbe à papa. Alors que je restais concentré sur la fin, cette dernière attrapait ma main libre pour m'entraîner avec elle, et très vite je compris par ses supplices qu'elle voulait que l'on prenne des photos. Tu veux pas me supplier encore une fois pour voir ? riais-je tandis qu'en passant à côté d'une poubelle j'y faisais tomber le bâton de ma barbe à papa, par chance, non loin d'ici demeurait une petite fontaine que je ne tardai pas à rejoindre pour me laver les mains et ainsi enlever tout le sucre de ces dernières. C'est bon, on peut y aller maintenant,lâchais-je en me sentant mieux. Arrivé au kiosque, je tirais le rideau pour entrer à l'intérieur, puis pris place sur le petit banc tandis qu'Arielle prenait place sur l'une de mes cuisses. Tandis que je lisais les instructions pour savoir comment ça marchait, et le prix, je trouvais Arielle un peu trop silencieuse à mon goût, et quand je jetais un oeil en sa direction, je ne pus retenir de me prendre un fou rire face à sa tête mais également sa remarque. Ah non mais clairement, j'aurai dû la prendre en photo ou la filmer tant la scène était drôle. Mais que je disais que t'étais blonde, c'était pas pour rien, déclarais-je avant de gigoter légèrement pour plonger ma main dans ma poche et en dénicher les quelques dollars qui nous serviraient à prendre les photos. Une fois les quelques dollars mit dans la machine, cette dernière nous lançait les instructions, puis on prit la fameuse série de quatre photos où on avait fait l'imbécile sur chacune d'elle, comme si on pouvait rester sérieux une seule seconde. On sortait alors de l'intérieur pour attendre que ces dernières sortent de la machine et pour les voir. Oh non j'adore ta tête là ! Tu crois qu'un jour on arrivera à être sérieux ? lui demandais-je avant de pouffer de rire. Ca te tentes une autre série plus sérieuse ? Elle acceptait puis on décidait de faire des têtes plus normales, d'essayer d'être beaux quoi, et on était plutôt pas mal finalement. On en avait également fait deux l'une où elle me faisait un bisou sur la joue, puis inversement. Ah, celles-ci sont jolies aussi! Quand on veut, on peut être sérieux... Je riais face à si peu de conviction puis nous sortions de là tant il faisait chaud dans cette petite cabine à deux. La journée touchait à sa fin, il approchait presque 20h30. Nous marchions tranquillement tandis qu'il y avait de moins en moins de monde ici. Qu'est-ce que tu préfères qu'on mange un bout ici, ou qu'on se prenne un truc sur la route genre macdo, pizza, et qu'on mange ça chez moi ? On a des billets pour le Mexique à réserver je te rappelle ! m'exclamais-je à l'attention de cette dernière avant de m'arrêter en m'adossant contre un poteau près d'une attraction afin de se décider sur la finalité de notre soirée.  
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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Jeu 25 Aoû - 5:35
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Comme à notre habitude, même se prendre une simple barbe à papa n'était pas simple. Je critiquais sa sorte, il critiquait la mienne. C'était toujours la même histoire. En même temps, c'était drôle, c'était nous. Même que Isaac, il en profita pour me salir davantage. Un peu de guimauve dans le visage hier, là c'était de la barbe à papa sur le visage. De quoi me rendre bien collante et rendre la douche très agréable aussi. « Ouais bon, en attendant je dois endurer ça pendant quelques heures encore. » lui dis-je en tirant la langue. Parce qu'on était loin d'être partis d'ici et en même temps, c'était tant mieux. J'avais pas trop envie que ce weekend se termine. Faut dire, retourner à la dure réalité du lundi matin devait être franchement pire pour Isaac. Davantage que pour moi étant donné que ça ne changeait pas grand chose. Je décidais de mon horaire, mais ça, il ne le savait pas. Sur cette bonne barbe à papa, je trimballa mon meilleur ami avec moi afin d'aller prendre des petites photo dans le photomathon. « S'il te plait? » rajoutai-je une dernière fois en souriant. Je savais déjà qu'il allait dire oui, mais il se sentait toujours mieux après que je l'ai supplié. Ah les garçons! Celui-ci se nettoya les mains d'abord, puis entra dans la petite cabine. Faut dire, c'était minuscule là dedans. Bon, je le reconnais, je fis une erreur de débutante. J'avais oublié qu'on devait mettre de l'argent. J'étais donc toute prête pour la première photo moi. Naturellement, Isaac se foutait de ma gueule suite à ça. Son commentaire me fit faire une petite tête faussement vexée. « Moi? Blonde? » demandai-je toute outrée. J'avoue que sur ce coup, je l'avais été un peu, mais j'allais pas lui dire, ça non!

Isaac mit des pièces dans la machine et dès que le premier flash apparu, on fit une grimace. Puis encore sur les deuxième, troisième et quatrième photos. Incapable d'être sérieux nous deux. On sorti afin de voir les résultats et je ne pu m'empêcher de rigoler. « Oh wow, on est tellement laids. » dis-je en riant. On était clairement pas à notre avantage sur ces photos, quoi que Isaac avait un charme quand même. Je pointa la troisième photo. « Ça te va bien de loucher des yeux. » lui dis-je en me foutant de sa gueule un peu. Isaac proposa de refaire une série plus sérieuse, plus jolie quoi. J'acceptai avec plaisir et on retourna dans la petite cabine. Cette fois, je mis de la monnaie et on s'installa tout sourire devant l'écran. Je lui fis un bisou sur la joue, puis il m'en fit un ensuite et pour la dernière, je collai ma joue contre la sienne et on fit un autre beau sourire. Et voilà, là c'était des photos présentables. On les retira de la petite imprimerie et on les admira. « Oui bon, on est beaux là faut dire. Qui nous en aurait cru capable? » dis-je en riant. Même nos petits selfies ou nos snaps étaient toujours très cocasses. Faut dire, c'était toujours bien d'avoir quelqu'un avec qui on pouvait être soi même de la sorte. Il commençait à faire vachement chaud là dedans, donc on sorti rapidement.

Isaac regarda sa montre et m'indiqua l'heure. J'avoue que la fatigue commençait peser. Et puis, c'était toujours lorsqu'on se levait plus tard qu'on voulait dormir plus tôt. « Je pense qu'on devrait se prendre un truc en route.. Et puis, ça va être moins cher. » proposai-je. Dans les parcs d'attractions du genre, ils en profitaient toujours pour gonfler les prix comme c'était pas possible. On décida donc de repartir, bien satisfait de notre soirée ici. On prit place dans la voiture et on s'arrêta au premier Mcdo qu'on avait vu sur la route. On décida de manger sur place parce que manger et conduire, c'était jamais top. Une fois notre petit repas très santé terminé, on reprit la route et à un moment, j'appuya ma tête contre la portière et m'endormi. C'est Isaac qui me réveilla une fois arrivé chez lui. « Déjà? » marmonnai-je. Je me frottai les yeux pour bien me réveiller et sortie de la voiture, fallait sortir plein de trucs, le reste, je viendrais le chercher demain pendant qu'Isaac serait au boulot. On ramassa donc le tout et on entra à l'intérieur. Immédiatement, je me servis un verre de lait, vola son ordinateur portable et m'installa sur son lit, toute prête pour réserver notre voyage. « Alors, on fait ça pour de vrai? » lui demandai-je en souriant. Ma première fois hors du pays. J'ouvris l'ordi, mais le passa bien rapidement à Isaac pour qu'il mette son mot de passe. Je me leva et alla ouvrir son tiroir pour lui voler un t-shirt. Je retira vite fait le mien et l'enfila ensuite, je me sentais bien plus confortable. Je défis mes cheveux et retourna sur le lit afin de m'étendre un peu. « Je peux dormir ici? S'teplaaaait je dérangerai pas, tu vas être en forme pour demain et tout. » lui demandai-je ensuite. Je n'avais pas envie de déjà retourner à ma réalité chez moi, là où l'électricité devait encore être coupé.


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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Jeu 25 Aoû - 11:55

Il y a des routes qui sont belles, peu importe où elles mènent.
Maintenant que nous jugeions avoir fait suffisamment d'attractions, mon estomac me rappelait combien j'avais envie d'une barbe à papa, c'est pourquoi j'entraînais la miss avec moi jusqu'à mon kiosque préférait pour nous prendre une barbe à papa chacun. Comme j'aimais goûter à tout, j'en prenais avec un parfum assez atypique, tandis qu'Arielle restait dans la normalité. Sucrerie en main, nous reprenions notre marche, se baladant de part et d'autre de la fête forraine. Evidemment, c'était beaucoup trop calme à mon goût entre ma meilleure amie et moi, c'est pourquoi, je m'amusais à lui mettre un bout de barbe à papa sur le visage. La pauvre, en terme de nourriture, elle avait prit cher ce week-end avec moi, mais bon, je restais persuadé qu'elle ne pourrait pas m'en vouloir pour si peu, puisque je me souvins qu'hier, elle ne s'était pas gênée pour à son tour m'écraser un chamallow sur le front, donc bon. Fort heureusement pour moi qu'elle avait le même humour sinon, si j'avais à faire face à une fille qui prenait tout au premier degrès, je ne pourrais pas être moi-même, et finalement, c'est ce que j'aimais avec Arielle, c'est qu'à ses côtés, je pouvais être moi-même, je pense que j'étais même le meilleur de moi-même quand j'étais avec elle. Puisque c'est là où je m'ouvrais vraiment, où faire des conneries ne me faisait pas peur, car je savais pertinemment qu'elle me suivrait, où je pouvais dire n'importe quoi, elle ne porterait aucun jugement sur ma personne. Et ça marchait aussi dans l'autre sens bien entendu. Non mais vas-y, si ça te saoules de rester avec moi, je te retiens pas, la taquinais-je alors tout en continuant de déguster ma barbe à papa. D'ailleurs, quand j'arrivais pratiquement à la fin, je fus entraîner par cette dernière vers un photomaton. C'est vrai qu'on avait jamais fait ce genre de chose, et c'était le moment de le faire. Bon, je devais avouer que je n'étais pas très photos, mais je pouvais bien faire un effort pour elle. Cependant, avant d'aller faire des photos, je tombais sur un petit robinet, et donc, après avoir jeté mon bâton, je prenais le temps de me laver les mains car ça collait et je détestais ça. Désormais prêt, nous prenions place sur le petit banc à l'intérieur du photomaton, quant à la jolie blondinette, cette dernière s'asseyait sur moi, c'était plutôt sympa pour prendre des photos que d'être côte-à-côte. [color=#0066ffArrêtes t'es juste jalouse de mon charisme quand je louche, tu penses qu'un jour je pourrais essayer de draguer en louchant ?[/color] plaisantais-je, car au vue de ma tête, je ne m'aventurerais jamais à faire ce genre de choses, c'était le râteau assuré là.Ah c'est dingue comme je ne pouvais rien lui refuser à cette-ci. Et elle savait comment s'y prendre avec moi, en m'offrant ses petits sourires craquant là. Par contre, elle manquait pas de faire sa blonde avant même d'avoir mit un quelconques dollars dans la machine. J'en peux plus de toi, mais j'en peux plus, soupirais-je d'un air amusé. Il faut dire que finalement, ce genre de remarque ne m'étonnais même pas venant d'elle, c'était tellement son style que j'en devenais presque habitué, bien qu'à chaque fois je ne pouvais m'empêcher de me moquer d'elle, par simple principe en fait. Je mis alors quelques pièces pour pouvoir faire une première série de photos. En sortant du photomaton pour les regarder, nous réalisions combien nous n'étions pas capables de rester sérieux une seconde. En fait, c'était clairement impossible, quand c'était pas l'un qui faisait une bêtise, c'était l'autre, et évidemment on s'entrâinait dans nos conneries, c'était un cercle vicieux. Je ne manquais pas de lui faire remarquer que le sérieux et nous ça faisait quarante douze, à savoir, ce n'était pas possible. C'est vrai, sur quatre photos, il n'y en avait pas une de normale, où on souriait simplement, non non, soit on louchait, soit on faisait des sales grimaces, soit on tirait la langue pour toucher le bout de notre nez, bref, une belle série de conneries mais ces photos seraient un souvenir de notre folle jeunesse. Oui, j'avais beau avoir 25 ans, je me prenais encore pour un adolescent, parfois on me comparait à Peter Pan, tant je n'avais pas envie de grandir, et finalement Arielle, c'était Clochette, en plus elles étaient blondes toutes les deux. Puis, Clochette, elle passe tout son temps avec Peter Pan, et bien Arielle & moi nous étions un peu pareil qu'eux, sauf que l'on faisait bien plus de conneries que ces derniers. Je riais puis proposais ensuite à Arielle d'essayait de faire une série plus sérieuse, mais aussi plus jolie, l'autre avait son charme, elle refletait un peu cette complicité que nous avions, mais une belle série n'était pas de tout refus non plus. On se mit alors à faire nos plus beaux sourires, à se faire des bisous, elle s'amusait même à coller sa joue contre la mienne, mais dans le fond, cette série là était tout aussi belle et dégageait autre chose. C'est vrai, j'aurai jamais pensé réussir à rester sérieux, mais faut avouer qu'on est vraiment très beaux dessus, lâchais-je en toute objectivité bien sûr. Je souriais puis on sentait que c'était l'heure du repas à la fête puisque cette dernière s'était considérablement vidée pour se re-remplir sur les coups de vingt-deux heure. Nous en revanche, nous ne comptions pas rester sur place. De plus, comme je travaillais le lendemain je préférais rentrer.
Nous montions dans la voiture, et nous décidions de passer au Macdo pour manger un morceau. Au moins, ce genre de chose était simple, rapide et efficace, et cela nous éviter de nous mettre derrière les fourneaux aux alentours de vingt heure trente. Finalement, nous choisissions de manger sur place pour être tranquille en rentrant à la maison. Personnellement ça m'allait parfaitement puisque j'embauchais tôt le lendemain matin. Nous prenions notre temps pour manger puis nous reprenions ensuite la route. Sur le chemin, je me concentrais sur la respiration d'Arielle pour réaliser qu'elle s'était endormie. Un petit sourire se glissait sur mes lèvres, signe qu'elle avait passé un bon week-end pour être claquée de la sorte. En arrivant devant chez moi, je me garais devant mon garage pour pouvoir la ramener après, je ne comptais pas la laisser rentrer à pied, puis la réveiller en douceur. Elle fut surprit. Et oui déjà la belle au bois dormant, souriais-je avant de sortir de la voiture, et qu'elle en fasse de même après avoir émergé. Je sortais uniquement mon sac et laissais le reste à l'intérieur, puis hop, nous voilà à la maison. Arielle faisait comme chez elle, tandis que je virais les affaires de mon sac pour les mettre au sale. J'en profitais pour me changer, et enfiler un short et un marcel, puis rejoignais Arielle qui était déjà installée sur mon lit, verre de lait en main, et ordinateur sur ses genoux. Elle n'avait pas perdu de temps et elle semblait désormais bien réveillée. Je me posais à ses côtés, me calant contre mon coussin. Bien sûr qu'on fait ça pour de vrai, tu pensais que je rigolais ? lâchais-je de manière réthorique avant de prendre mon ordinateur pour l'allumer, insérer mon code et aller directement sur internet afin de prendre connaissance des vols, des tarifs, des escales et de trouver un chouette hôtel où loger. Tandis que je faisais mes recherches, ma meilleure amie se changeait pour me piquer un tee-shirt, qui lui allait dix fois trop grand, mais c'était rigolo. Quand elle se reposait à mes côtés, elle me suppliait de dormir chez moi tel un enfant. Cela me fit vraiment rire. Elle était vraiment trop mignonne à faire l'enfant comme ça. Comment refuser après ça sérieusement ? Bien sûr que tu peux dormir ici, je me lève tôt demain parce qu'il faut que je sois à l'école à 8h30 mais tu peux toujours rester à la maison, au pire tu me ramèneras les clés à l'école si tu veux, répondis-je en souriant. Je ne comptais pas la réveiller à 7h00 pour la ramener chez elle d'aussi bonne heure, étant donné qu'on avait passé un week-end chargé, je préférais la laisser se reposer, puis ce n'est pas comme si elle n'avait pas déjà dormi à la maison, elle connaissait tout ici, c'était surement un peu comme sa deuxième maison donc bon. Si tu viens à ma pause déjeuner, on pourrait même manger ensembles si tu veux, lui proposais-je alors. Je me concentrais en même temps sur l'hôtel pour regarder les vols, finalement je parvins à trouver un vol direct, et par chance, nous avions des promos alors autant en profiter. Regardes, on a choisi le bon jour, y'a des réductions, ça te tentes, bon c'est pas une grande compagnie d'avion mais au pire, on s'en fiche, du moment qu'on arrive à bon port ? Et puis c'est un vol direct, pas d'escale... A moins que tu préfères qu'il y ait des escales ? Je ne comptais pas faire en fonction de moi, je préférais voir avec elle, de plus, je savais que niveau finances, de son côté c'était pas la gloire, c'est pourquoi je m'adaptais à son budget, parce que je savais pertinemment que si je m'engageais à régler la totalité de la somme, elle ne le voudrait pas, donc je respectais ses choix de A à Z.
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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Ven 26 Aoû - 19:34
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Au final, même si on était complètement crevé, on avait passé le plus beau des weekends du 4 juillet. On avait fini la journée avec une barbe à papa puis le photomathon et après, on prit la décision de rentrer.  Faut dire, il commençait à se faire tard et le temps de revenir, il ne serait pas loin de 22h. Isaac devait travailler le lendemain et une bonne nuit de sommeil ne lui ferait pas de tord. On avait donc décider de s'arrêter manger au chemin pour que ce soit plus rapide et moins cher aussi. Lorsqu'on se remit en route, je ne pu m'empêcher de tomber endormi, complètement claqué de ma journée. Mine de rien, avec la chaleur et le soleil qui tapait, ça fatiguait. C'est Isaac qui me réveilla lorsqu'on entra dans sa cours. Je ne dormais pas trop trop profondément donc de me réveiller fut une tâche plutôt simple. Son petit commentaire me fit rire et j'en profitai pour m'étirer avant de sortir. Je pense que la fatigue et la paresse nous gagna parce qu'on laissa tout dans la voiture, sauf le sac à dos d'Isaac. Une fois à l'intérieur, je fis comme chez moi. Après tout, je venais ici très souvent. Je m'y sentais comme chez moi, pareil que chez Antey, ma meilleure amie. Faut dire je préférais être ici ou chez plutôt que chez moi. L'ambiance était moins lourde, je me sentais plus libre aussi. Ce n'était pas pour rien qu'Isaac n'était jamais venu chez moi. En même temps, il était au courant de ma situation familiale qu'à moitié. J'avais épargné les détails.

Bref, je m'installa sur le lit d'Isaac avec son ordi et lui passa pour qu'il ouvre la session.  « Bah, on sait jamais avec toi. » lui répondis-je. Il pouvait être sérieux oui, mais c'était plutôt rare. Je le laissa à lui même avec son ordi pendant quelques secondes afin d'aller lui piquer un t-shirt. Comme j'avais dit, j'étais plutôt à l'aise ici, tout comme j'étais très à l'aise avec Isaac. Son t-shirt était tellement grand qu'il me faisait presque une robe, je me débarrassa donc de mes vêtements afin d'être bien confortable. Je me reposa à ses côtés et lui demanda, enfin, supplia de dormir chez lui. J'aimais beaucoup dormir ici, son lit était hyper confortable et puis, je sais pas je trouvais ça toujours très rassurant de dormir avec Isaac. « Merrciiiiii. Et pas de problèmes pour les clés. » lui dis-je en l'enlaçant. Je savais bien que je le gênais pas en même temps. J'étais certaine qu'il aimait bien m'avoir ici. Sa proposition d'ensuite me plaisait bien et je lui répondis tout sourire : « Bien sûr! » Ça aussi c'était bien entre nous, même après avoir passé un weekend complet ensemble, on en avait même pas marre de voir la tête de l'autre. J'aurais pu vivre ici avec lui que ça ne nous dérangerait même pas. Quoi que si on faisait ça, il se douterait probablement de mes activités donc valait mieux pas.

Isaac se concentra sur la recherche d'hôtel et de vol, puis il en trouva un bien. On était chanceux parce qu'il y avait des rabais, chose qui me plaisait bien ayant un plus petit budget qu'Isaac. Le connaissant, ça ne le dérangerait pas de payer pour moi, mais il savait bien que s'il faisait ça, je n'irais pas. J'étais plutôt orgueilleuse dans la vie, surtout lorsqu'il s'agissait d'argent. Je jeta un coup d'oeil à l'écran et examina le tout. Il s'agissait d'un hôtel tout inclus à Cancun avec un vol direct. Ça semblait très bien et les prix étaient raisonnables. Après tout, nous étions dans la basse saison. « Ouais non celui là semble bien. » dis-je en pointant l'écran. « Franchement, tant qu'on atterrit en vie, c'est tout ce qu'il me faut. » lui dis-je en riant. Je n'étais pas du genre fille qui avait besoin du luxe et tout, je n'en avais jamais eu et ça m'allait comme ça. « Regarde en plus ça dit qu'il y a 3 piscines, 4 restaurants, 4 bars et c'est directement sur la plage. » dis-je en souriant. C'était parfait! « On réserveeeee!!!! » dis-je en levant les bras. Ça allait être ma première fois hors des États-Unis et j'avais très hâte. « On part quand? » lui demandai-je. Moi je pouvais n'importe quand, lui ça dépendant de ses vacances et tout. On regarda son petit calendrier et on trouva une semaine qui nous convenait tout les deux. En un rien de temps, on avait réservé. Je m'exclamai joyeusement et me précipita sur Isaac pour l'enlacer et le fit tomber sur son dos, sur le lit en même temps, en riant. « J'ai trop hâte. » dis-je ensuite en me relevant. Je me leva du lit et me dirigea vers la salle de bain. « Bon, c'est le moment d'enlever toute la merde que tu m'as mise dessus durant le weekend. » lançai-je en Isaac en rigolant. Je pris environ une quinzaine de minutes pour prendre ma douche et lorsque je sortis, Isaac somnolait un peu encore tout habillé sur son lit. Je pris mon élan et sauta sur le lit, atterrissant à deux centimètres de lui.


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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Dim 28 Aoû - 16:41

Il y a des routes qui sont belles, peu importe où elles mènent.
Rentrer chez moi me déprimer un peu, pour la simple et bonne raison que cela signifiait la fin de ce week-end, mais encore une fois, je m'en souviendrais. J'avais passé un excellent week-end avec ma meilleure amie. Nous ne nous étions pas ennuyés du week-end tant nous avions eu des choses à faire. J'en gardais une nouvelle fois un très bon souvenir. Je crois qu'il n'y avait pas un moment vécu avec elle qui n'était pas un bon souvenir, même quand il nous arrivait des conneries, et bien... Cela faisait parti de mes meilleurs souvenirs, comme lorsque nous étions partis en week-end, et que nous étions tombés en panne sur la nationale, alors qu'il faisait un temps de chien, des trombes d'eau nous tombaient dessus, et nous avions dû dormir dans la voiture parce qu'aucune dépanneuse n'était disponible avant le lendemain matin. Mais même ça, quand j'y repensais, j'en riais, il est vrai que sur le coup, nous n'avions pas ri, mais maintenant, si, c'était drôle de dormir dans la voiture, bon merci les courbatures du lendemain matin quoi. Toujours est-il qu'en arrivant chez moi, je troquais mes affaires humides pour des affaires plus sèches, et autant dire que je me sentais déjà mieux parce qu'il n'y a rien de plus désagréable selon moi que de rester dans des vêtements encore humides. Par la suite, je rejoignais ma meilleure amie sur le lit, déjà prête à aller réserver nos billets d'avion ainsi que l'hôtel pour notre petit séjour au Mexique. Elle ne semblait pas vraiment croire que j'étais sérieux, il faut dire que j'étais si peu souvent sérieux que ça pouvait porter à confusion, mais pourtant, je l'étais vraiment. Partir en vacances dans un autre pays avec ma meilleure amie me tentais vraiment beaucoup. Nous n'avions jamais quitté les terres américaines, et pourtant, Dieu seul sait qu'on était souvent parti en vacances elle et moi, mais l'idée de quitter nos terres ne nous avait jamais vraiment effleuré l'esprit puisque les Etats-Unis sont grands et qu'il y a plein de choses à voir, pleins d'états à visiter. Mais je devais avouer que j'étais plutôt impatient de partir, il me restait encore quinze jours de boulot et après, à moi les vacances. Alors que je composais le code de ma session, Arielle me demandait si elle pouvait dormir à la maison. Elle savait pertinemment que je ne lui refusais rien, c'est pourquoi, j'acceptais automatiquement sa demande, et vu le week-end que nous avions passé, je lui confiais qu'elle pouvait rester se reposer à la maison le temps que j'aille travailler, lui proposant par la même occasion de me ramener les clés le midi et de manger ensembles, ce à quoi elle répondit qu'elle était totalement pour. Parfait, je suis en pause vers midi et demi, souriais-je. Et étant le directeur de l'école, je m'octroyais une heure et demi voir deux heures de pause, parce qu'en plus j'enchaînais les rendez-vous, plus le temps passé sur l'ordinateur, autant vous dire qu'il y avait de quoi avoir mal aux yeux et à la tête, donc une longue petite pause n'était pas de tout refus, tant que mon travail était fait c'était l'essentiel. De plus, passer ma pause avec ma meilleure amie, s'était bien plus agréable que de la passer tout seul dans mon bureau, là nous pourrions sortir manger dans un petit restaurant tranquillou.
Je me reconcentrais ensuite sur l'écran de mon ordinateur où dans un premier temps, je cherchais un vol, de préférence direct, ça nous permettrait d'arriver plus vite au Mexique. De plus, il y avait des promos et le vol ne nous revenait pas si cher, connaissant la situation de ma meilleure amie, je restais presque sûr que cela lui conviendrait, cependant je regardais sur d'autre site, ce qu'ils nous proposaient, mais il n'y avait rien de vraiment bien, c'était plus cher qu'autre chose, et en plus il y avait plusieurs escales, autant dire que le vol allait durer plus longtemps. Cependant, avant de faire quoi que ce soit, je m'arrêtais un moment pour regarder ma meilleure amie, et lui proposais le vol direct qui ne nous revenait pas bien cher, je préférais tout de même avoir son avis car je sais que parfois, les gens ne sont pas forcément confiant quant au low-coast. Mais elle, de son côté n'avait pas l'air de refusé. A ses yeux, tout ce qui l'importait c'était d'arriver en vie. Au pire... On mourra ensembles, plaisantais-je, cependant, Arielle n'avait pas l'air de rire. Ca va, je plaisante, tu sais que t'as plus de risque de mourir en voiture qu'en avion, donc pas de panique, on arrivera en vie, ajoutais-je pour la rassurer. En parallèle, j'avais ouvert un onglet pour se trouver un petit hôtel fort sympathique. Arielle avait prit possession du pad de mon ordinateur pour faire les recherches, c'est alors qu'elle tombait sur un petit hôtel fort sympathique, dans lequel il y avait tout dedans, nous regardions alors les prix, et c'était plutôt abordable. Arielle s'exclamait de réserver cet hôtel. Je riais légèrement parce qu'elle s'était exprimée avec une telle spontanéité qu'elle m'avait surprit. Les mexicains n'ont qu'à bien se tenir! m'exclamais-je en riant légèrement avant qu'elle ne me demande quand est-ce que nous partions. Etant donné que je terminais le boulot l'avant dernière semaine de juillet, je regardais mon petit agenda, et le mieux me semblait être début août. Comme je finis dans quinze jours, je dirais début août qu'est-ce que tu en penses ? Ca me laisse un peu le temps de me poser pour préparer mes valises et tout. Je souriais puis on finit par tout réserver, vol + hôtel. Honnêtement, lorsque je reçu le mail de confirmation pour tout ça, un large sourire s'afficher sur mes lèvres, avant de regarder ma meilleure amie. Ca y est tout est réservé, à nous le Mexique! m'exclamais-je avec ce même sourire avant de me lever pour aller déposer mon ordinateur sur mon petit bureau, maintenant que les réservations étaient faites, nous n'avions plus besoin de mon ordinateur. Alors que je me retournais pour rejoindre ma meilleure amie, cette dernière me sautait dans les bras telle une enfant. Evidemment, elle ne manquait pas de me faire perdre l'équilibre et de me faire tomber sur le lit. Comme je l'avais dans les bras je l'entraînais dans ma chute, et la voilà qui se retrouvait sur moi. Une nouvelle fois, on aurait dit deux bambins. Ne t'inquiètes pas, ça va arriver plus vite que prévu, souriais-je, puis elle se levait affirmant qu'il était temps qu'elle aille se doucher, je riais légèrement. Ouais parce que là ça va plus du tout, tu colles de partout, plaisantais-je en levant les yeux au ciel, avant de rire. J'attrapais de mon côté mon téléphone, histoire de m'occuper un peu le temps qu'elle aille prendre sa douche. Je devais avouer que je m'étais légèrement assoupi durant son absence, mais elle me sortait de mes songes en sautant sur le lit, se retrouvant tout près de moi. Mmh, c'est que tu sens meilleur maintenant, la taquinais-je avant de me redresser. Bon, à mon tour maintenant, lâchais-je avant de me lever pour aller prendre une douche à mon tour. Ce que ça faisait du bien, je me dépêchais pour ne pas trop laisser ma meilleure amie toute seule. J'enfilais simplement un boxer, puis retournais dans la chambre, m'allongeant à plat ventre à côtés de ma meilleure amie en posant mon menton sur l'une de ses cuisses. T'es fatiguée ou bien tu veux faire quelque chose, comme regarder un film, une série, boire un truc ? lui demandais-je tout en à la regardant en attendant qu'elle me dise ce qu'elle voulait faire, car vu l'heure à mon avis, nous n'étions plus capables de rien.
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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Lun 29 Aoû - 5:00
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La soirée était clairement loin d'être terminée même si nous étions revenu à la réalité de Miami, chez Isaac. On avait encore un voyage à réservé et c'était la première chose sur laquelle on s'enligna lorsqu'on entre chez lui. Même si je pris possession de son ordinateur en premier, je lui remis plutôt rapidement parce que non, je ne connaissais pas son mot de passe. Ça permit également à Isaac de prendre la réservation en charge et il commença à faire ses recherches. J'observais un peu autour de moi, les cadres, les meubles, tout ici me faisait sentir bien. C'était aussi pour ça que je voulais toujours venir ici et non l'inverse. Je m'y sentais bien, en sécurité, confortable. Isaac, il avait de la chance quand même. Disons qu'on abordait très rarement ce genre de sujet, l'argent. C'était un sujet sensible pour moi, il le savait bien. Mais il avait de la chance, mais en même temps.. C'était tellement une personne fantastique qu'il méritait vraiment de bien vivre et de ne pas s'en faire avec ce genre de trucs. J'étais contente qu'il soit bien. J'étais aussi contente de pouvoir venir ici parfois et d'avoir un refuge. Isaac me tira de mes pensées en me proposant un vol. Je déclarai que ça m'allait bien après avoir lu les spécifications, puis le commentaire de mon ami ne me fit pas trop rire. « Dit pas ce genre de trucs. » lui dis-je en fronçant des sourcils. Je n'avais pas envie de mourir tout de suite et en parler, ça portait malheur. Sa deuxième phrase ne me rassura pas trop trop non plus. « Mais arrête, parle pas de mort. Tu vas nous attirer de la malchance là. Faut chasser ça. » dis-je en faisant des mouvements de bras dans les airs. Je faisais un peu n'importe quoi, mais j'étais plutôt superstitieuse moi dans la vie.

Finalement, on réserva le tout et j'étais vraiment toute excitée de partir en voyage avec lui. Je me tâchais bien de lui faire remarquer en plus. Je pense que mon enthousiasme le faisait bien rire. « J'espère!!! Je partirais demain. » lui dis-je en souriant. Je me releva ensuite de sur lui et déclarai que je devais aller prendre ma douche. « La faute à qui, hein? » lui dis-je en roulant des yeux suite à son commentaire. Je me dirigea donc vers la salle de bain. Je laissais toujours des effets personnels chez lui justement en cas de moment comme celui-ci. Pour les vêtements et bien, j'avais toujours ses grands t-shirts confortables alors c'était parfait. C'est d'ailleurs ce que je remis à ma sortie de la salle de bain. Le voyant légèrement endormi, je me permis de le réveiller dune façon un peu brutale. Ça ne semblait même pas le déranger, tant mieux j'aurais pas voulu qu'il soit tout grognon quand même. Je ferma mes yeux et fit mine de respirer ma bonne odeur de savon. « Mmmmmh je sens tellement meilleure que toi. » dis-je en riant et en tendant mon bras sous le nez d'Isaac. Il comprit le message et alla à son tour sous la douche. J'en profitai pour faire la même chose que lui et prit mon téléphone afin de zieuter un peu mes messages et mes réseaux sociaux. Disons que je ne les entretenais pas trop trop ces derniers.

La douche d'Isaac prit deux fois moins de temps que la mienne et il revint à mes côtés plutôt rapidement. Les deux étions claqués et ça paraissait, mais en même temps se coucher voulait dire mettre un terme à cette journée et ainsi donc à notre weekend et... Je ne pense pas que nous étions prêts à ça encore. « On peut mettre un film? Au pire tu t'endormiras dessus comme un p'tit faible. » lui dis-je en tirant la langue. Je me moquais de lui, encore. Ça ne changeait pas. Je pris le Ipad d'Isaac et ouvrit Netflix afin de choisir un petit film à se mettre. Il le savait, j'adorais les films d'horreur donc c'est vers cette catégorie que je me dirigea. « J'espère que tu ne feras pas trop de cauchemar. » dis-je en tapotant l'épaule d'Isaac de ma main. « Sinon, tu sais je serai là pour toi si ça peut te rassurer. » lui dis-je avec un clin d'oeil. Je sélectionna la conjuration et la télévision le mis en charge toute seule. Je le rangea de côté et me cala sur l'oreiller, glissant mes jambes sous la couverture. Isaac fit de même et il ferma la petite lampe afin de bien se mettre dans l'ambiance. Je ne nierai pas le fait que parfois, les films me faisaient un peu peur ou bien, je me mettais vraiment dedans et le suspense me tuait carrément, mais j'adorais ce petit boost d'adrénaline. Surtout La Conjuration, c'était un film de malade, il semblait hyper réel, donc ce n'était pas trop difficile de se plonger dedans. À un moment du film j'attrapa le bras d'Isaac et le serra vraiment fort. Je fis un petit mouvement de côté pour me retrouver davantage collé à lui, il me rassurait disons. Je le sentais bien que lui aussi n'était pas indifférent au film. Son stress se sentait. « P'tête que de choisir ce film en particulier n'était pas une idée géniale. » dis-je doucement en tournant ma tête vers lui.


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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Lun 29 Aoû - 17:35

Il y a des routes qui sont belles, peu importe où elles mènent.
La journée qui m'attendais demain était loin d'être amusante, c'est pour cette raison que je repoussais au maximum le moment de me coucher, parce que cela signifierait la fin de ce superbe week-end passé aux côtés de ma meilleure amie. Je grimaçais rien qu'à l'idée d'y penser. Mais bon, le côté positif de la chose, c'est que d'ici quinze jours j'étais en vacances, et le must dans tout ça, c'est que nous venions de réserver nos vols ainsi que l'hôtel pour partir au Mexique la première semaine d'août. En y pensant, je ressentais cette petite excitation en moi, il me tardait vraiment d'être en vacances, et de faire ce petit voyage aux côtés d'Arielle. J'avais beaucoup voyagé durant mon enfance mais je n'avais encore jamais visité le Mexique, et du côté de ma meilleure amie, il semblait que ce soit pareil, de plus, nous n'étions jamais partis aussi loin en vacances, du coup c'était encore plus excitant. La seule chose qui inquiétait un peu la blondinette qui se trouvait à mes côtés, c'était d'arriver indemne au Mexique. Mon côté taquin prit le dessus, mais comme je voyais que ça ne l'amusais pas, j'essayais de la rassurer, mais bon, elle s'était principalement focalisée sur ce que j'avais dis avant, soit que l'on mourrait ensembles. Son côté supersticieuse me fit rire, car je ne la pensais pas comme ça, elle se mit alors à chasser les mauvaises ondes d'un mouvement de bras, ce auquel je ne pus me retenir de rire. T'es vraiment pas bien! la taquinais-je en lui secouant légèrement sa tignasse dorée. Les réservations étant faites, nous n'avions plus besoin de mon ordinateur c'est pourquoi je le déposais sur mon bureau, quand soudain ma meilleure amie me sautait dessus. Je pouvais voir toute l'excitation qu'elle éprouvait sur son visage. Ce large sourire, ces yeux qui pétillaient, sa façon de me sauter dans les bras. On aurait dû  une enfant. Bon, une grande enfant ceci dit. Mais elle était vraiment mignonne. Je souriais puis elle finit, à force de gesticuler dans mes bras, à me faire tomber sur mon lit. Je vous jure, qu'elle délicatesse celle-ci quand elle s'y met. Soudain, elle se rappelait combien elle avait subi durant le week-end par ma faute, et prit la décision d'aller se doucher, quant à moi, je restais allongé sur mon lit, à regarder les nouveautés sur les réseaux sociaux, seulement voilà, la fatigue prit le dessus et je me mis à somnoler, mais peu de temps après, ma meilleure amie, ou devrais-je dire la douceur incarnée se mit à sauter sur le lit me faisant sursauter. C'est parce que je n'ai pas encore prit ma douche que tu dis ça. Je lui fis un clin d'oeil puis en un rien de temps je me retrouvais dans la salle de bain. Je devais avouer qu'une bonne douche bien chaude me faisait un bien fou. De plus, nous nous étions baignés dans divers lacs donc ce n'était pas de trop cette douche. En sortant, vu que j'avais chaud, j'enfilé simplement un boxer puis rejoignais Arielle dans ma chambre.
Par chance, elle ne dormait pas encore. Mais bon, je pouvais bien voir qu'elle était aussi claquée que moi. Je me jetais sur le lit, à plat ventre, posant ma tête sur l'une de ses jambes, lui demandant ce qu'elle voulait faire. Je lui avais proposé plusieurs choses, elle avait le choix. Elle optait pour mater un petit film, ce auquel elle ne manquait pas de me dire que dans le pire des cas, je m'endormirais comme un petit faible. Je me mis à faire un petit grognement de mécontentement. Je vais finir par croire que tu as un complexe d'infériorité en ma présence.. soupirais-je d'un air amusé. Comme dans la forêt hier, quand t'as flippé, que tu pressais le pas en prétendant que j'avais peur alors que moi j'étais tranquille, riais-je. Puis elle ne tardait pas à prendre possession de ma tablette pour y mettre Netflix, au moins on était sûre qu'avec ça, on se trouverait bien quelque chose à se regarder, que ce soit un film ou une série. Très vite, nous nous retrouvions dans la catégorie films d'horreur, évidemment un sourire amusé se glissait sur mes lèvres dans la mesure où elle savait pertinemment que j'aimais ce genre de films, tout autant qu'elle. "Ca va tu dors avec moi, si j'ai trop peur, je me blottirais dans tes bras" lâchais-je d'une voix féminine en imitant la gente féminine justement. C'était tellement le genre de discours que nous sortait les filles quand on regardait un film d'horreur avec elle. Elle choisit alors le film sur les dossiers Warrens. Je ne l'avais encore jamais vu. Tranquillement, on se posait sur les coussins, et on se mit à regarder ce dernier. Je devais avouer que malgré tout, il était particulièrement stressant, en même temps, c'était le but de ce genre de films aux phénomènes paranormaux, mais j'adorais cette petite montée d'adrénaline. C'est pour cette raison que j'adorais ces films. A un moment donné, alors que ça commençait a faire plutôt peur, je sentis Arielle se jetait sur moi, m'agrippant le bras par la même occasion. J'émis un petit rire, puis elle me regardait, j'en fis de même. Elle déclarait alors qu'elle n'aurait peut être pas dû choisir ce film là à une heure pareille. Tu vas voir que c'est toi qui va faire des cauchemars cette nuit, lançais-je à cette dernière, en rigolant. On peut toujours arrêter si tu veux, repris-je, mais cette dernière secouait la tête négativement. On se remit alors à regarder le film, elle ne manquait pas de sursauter à certain moment. J'avais alors passé mon bras qu'elle agrippait autour d'elle pour la garder contre moi, et ainsi éventuellement la rassurer, peut être qu'elle se sentirait plus en sécurité comme ça. Quand le film se terminait, Arielle semblait soulagée, je la regardais d'un air amusé. Voilà qu'elle va pas réussir à dormir maintenant, la taquinais-je dans un premier temps. Bon c'est pas tout, mais ça m'a donné soif tout ça ! m'exclamais-je en riant légèrement. Tu veux boire quelque chose ? Quoi que tu vas pas vouloir rester toute seule dans ma chambre alors viens avec moi, dis-je en riant légèrement, puis nous descendions pour rejoindre la cuisine, où j'ouvrais le frigo pour en sortir un jus de fruits et du soda. On se servait ce que nous voulions. Putain j'ai pas envie de dormir, ça va pas du tout ça, je vais être crevé demain, dis-je en riant légèrement avant de m'adosser contre le bar et de continuer à boire ma boisson. Quand nous eûmes terminés, nous remontions pour se reposer sur le lit. Maintenant que nous avions vu un film, j'étais à cours d'idée. Tu vas faire quoi demain du coup ? la questionnais-je en regardant le plafond.
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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Mar 30 Aoû - 4:59
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Après nos douches respectives, on opta pour regarder un film sur Netflix. Après tout, la soirée était bien entamée, mais ni lui ni moi semblions avoir envie de dormir. J'opta pour un film d'horreur parce que nous en regardions souvent ensemble et je savais qu'Isaac aimait bien ça. D'ailleurs, il était l'une des seules personnes avec qui je pouvais en regarder, c'était rare maintenant ceux qui aimait bien ce type de films. On s'installa donc sur son lit avec la tonne de coussins pour être confortables et une petite couverture. Je garda une distance raisonnable entre Isaac et moi parce que j'étais amplement capable de regarder un film d'horreur sans devoir me coller à lui pour me rassurer. D'ailleurs, je ne manqua pas de le taquiner s'il préférait dormir pendant le film. « Ohhh arrête. J'te taquine tu sais bien. » lui dis-je en riant. Bon, je n'assumais pas trop mon côté trouillarde en fait, c'était plutôt ça le problème. En même temps, je voulais qu'Isaac me trouve brave et tout. C'était plutôt cliché les filles qui avaient peur même de leur ombre donc, si je pouvais démentir tout ça un peu, ça allait être déjà bien. En même temps, remettre la faute sur lui comme s'il était trouillard, c'était mon genre d'humour. Heureusement, il le comprenait et me trouvait même assez rigolote. Enfin, je pense. Il riait la plupart du temps. P'tête qu'il se forçait? Tant pis, c'était son problème ça.

Je choisis finalement le film et j'opta pour La Conjuration. J'avais déjà entendu dire que si les esprits existaient et tout, c'était ce film qui se rapprochait le plus de la réalité. C'était plutôt flippant quand même. On ferma la lumière et hop, le film était lancé. Je tentai tout de même de rassurer Isaac en disant que je serais là pour le rassurer et sa réponse me fit vraiment rire. C'était du Isaac tout craché ça. En vrai, je savais qu'il serait terrifié. Le film commençait donc et me faisait déjà sursauter. Après une trentaine de minutes, je commençais à regretter mon choix. Il était pire que ce qu'on disait dans les commentaires. Clairement l'un des plus effrayants que j'avais vu. J'en fis part à Isaac et celui-ci en profita pour se moquer un peu. Cependant, il se reprit de façon plus sérieuse en proposant d'arrêter le film. Je refusa, j'avais ma fierté et tout quand même. Je me blottis tout de même dans ses bras lorsqu'il mit celui-ci autour de mes épaules. C'était déjà plus rassurant comme ça. Lorsqu'il se termina, le bras d'Isaac avait des marques rouges parce que je l'avais serré un peu durant le visionnement et je n'avais plus du tout envie de dormir. « Mais non, ça va aller. » dis-je à mon ami en tentant d'avoir l'air détendue. Je n'allais certainement pas lui avouer que j'étais terrifiée. Il proposa d'aller boire un truc et je pris un air complètement détaché suite à sa remarque. « Pfffft je viens, mais juste parce que j'ai soif aussi. » lui dis-je en roulant des yeux. Je me précipita tout de même à sa suite pour descendre.

Une fois en bas, Isaac me servit un verre de jus de fruits et il s'appuya contre le bar tandis que je pris place sur un tabouret, face à lui. « De toute façon, vu l'heure qu'il est, que tu dormes maintenant ou non, tu vas être crevé. » lui fis-je remarquer. Faut dire, j'avais vraiment pas envie de dormir maintenant et ça m'aurait déçue qu'Isaac oui, donc ça m'allait bien là. On termina nos verres et on remonta en haut. Isaac s'installa le dos contre la tête de lit et moi, je me couche la tête sur ses cuisses, de façon horizontale au lit. « Mmmmh je ne sais pas. Je bosse pas donc, probablement qu'il va y avoir beaucoup de ménage à faire chez moi. » dis-je en réfléchissant. En fait, Isaac croyait que je bossais dans un restaurant, je faisais donc mon possible pour garder cette couverture, inventant que je bossais alors que lui aussi. Pour l'instant, il ne s'était jamais douté de rien et c'était tant mieux. « Ah et j'ai rendez-vous avec un mec. Ouais ouais, c'est hyper spécial et tout, on va luncher ensemble. » lui dis-je avec un petit clin d'oeil. Bien sûr, je parlais de lui. On ria tous les deux face à mon commentaire et un petit silence s'installa. Je défis ma queue de cheval et étala mes cheveux sous ma tête, sur lui. « Flatte mes cheveux, s'il te plaaaait. » lui demandai-je gentiment. C'était la meilleure chose du monde. Enfin, ça et un massage, mais je n'allais pas lui demander ça.

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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Mar 30 Aoû - 17:02

Il y a des routes qui sont belles, peu importe où elles mènent.
Dans le fond, je le savais bien que ma meilleure amie était une petite trouillarde, mais ce qui me faisait le plus rire, c'est quand elle essayait de faire genre, en prétendant que c'était moi qui avait peur de tout, disons qu'elle échangeait nos rôles. Elle essayait de me montrer qu'elle n'avait peur de rien, qu'elle était brave et courageuse, je n'en doutais pas une seule seconde, mais dans le fond, elle savait pertinemment que je la connaissais, et je ne pouvais donc me retenir de la taquiner à ce sujet, histoire de lui ramener les pieds sur Terre. C'était toujours des petites remarques amusantes, auxquelles elle ne manquait pas de répondre du tac au tac. Et puis quelque part, bien sûr qu'elle était toutes ces qualités réunies, cela dépendait seulement des circonstances. Elle était courageuse de regarder un film d'horreur, c'est vrai, mais malgré tout, cela ne l'empêchait pas de ressentir cette petite appréhension que l'on pouvait tous avoir en regardant ce genre de film. D'autant plus quand il s'agissait de Conjuring. Il faut dire qu'il envoyait du lourd en terme de surprise. A plusieurs reprises je nous avais vu sursauter l'un et l'autre. En même temps, je trouvais les films en rapport avec les esprits toujours plus effrayants que les films d'horreur de type gore. Nous avions même pensé à éteindre la lumière, autant dire que cette ambiance obscure nenous laissait pas de marbre, appréhende chaque nous scène. Je devais avouer que moi-même ça me faisait sursauter. Sentant ma meilleure amie s'agripper à mon bras gauche, je passais tout naturellement mon bras droit autour de ses épaules pour la garder contre moi, et ainsi la rassurer tant bien que mal, bien qu'elle ne semblait pas être rassurée du tout. Je pouvais le sentir à la pression qu'elle exerçait sur mon avant bras. Elle serrait fort, mais pas assez pour me faire mal, sinon je me serais vu obliger de lui faire signe de se détendre un peu sur ma peau. Les scènes les plus hard étaient à venir, et je sentais qu'Arielle n'était pas forcément au mieux de sa force, et d'avantage quand elle me fit comprendre qu'elle regrettait son choix. Personellement, malgré l'heure et l'obscurité, je me sentais de finir le film, en revanche, n'étant pas sûr qu'il en soit de même pour la blondinette, je lui proposais d'arrêter, même si j'avais envie de voir la fin, au quel cas, on pourrait le terminer plus tard, et dans le jour de préférence. Mais elle refusait que l'on arrête ce dernier. Puisqu'elle le disait, c'est qu'elle se sentait capable de le terminer, je remis play pour terminer ce dernier. Quand le générique de fin s'affichait, j'allumais la petite lampe de chevet, et regardais mon bras, effectivement, elle s'était acharnée sur ce dernier, on pouvait le remarquer aux traces rouges qui se trouvaient sur ce dernier. Peut-être que toi ça va, mais je suis pas sûr que mon bras en dise autant, déclarais-je en rigolant légèrement. Le verre aurait très bien pu venir à toi, mais bon, je t'en pris viens, la taquinais-je de plus belle. Elle était pas croyable, elle avait ce besoin de me contredire sans cesse, et n'aimait pas passer pour la faible. A mon sens, elle était loin d'être faible en avouant qu'elle avait eu peur, mais bon, à croire que les filles ont autant de fierté que les mecs finalement, du moins, ma meilleure amie avait sans doute la même fierté que moi, en espérant que cela ne nous porte jamais tord, car avoir une certaine fierté c'est bien, mais ça dépend dans quelles circonstances encore.
Arrivé en bas, je nous servis un verre de jus de fruits, et me posais contre le bar, Arielle elle s'asseyait sur le tabouret qui se trouvait non loin de moi. C'est alors que mon regard se posait sur l'heure qu'affichait le micro-ondes, et malgré l'heure aussi tardive, je n'avais aucune envie de dormir, et ne m'en cachait pas pour le faire remarquer à ma meilleure amie. La remarque de cette dernière était loin d'être encourageante. Je grimaçais et terminais mon verre. Je suis foutu, tu me prêteras un peu de maquillage pour camoufler mes cernes, lançais-je en rigolant avant qu'elle ne termine son verre à son tour. Je posais ces derniers dans le lave-vaisselles, puis nous remontions jusque dans ma chambre. Je me laissais une nouvelle fois tomber sur le lit, espérant trouver le sommeil, mais visiblement ce soir, le marchand de sable m'avait oublié. Arielle se couchait à l'horizontal, posant sa tête sur mes jambes. Je lui demandais alors ce qu'elle comptait faire demain, outre manger avec moi. Peut être qu'elle était de soir elle donc par conséquent qu'elle allait travailler. Finalement elle m'apprit qu'elle était de repos, mais qu'en revanche, elle allait avoir du ménage chez elle. Ton frère t'aides un peu de ce côté là ? la questionnais-je histoire de la soulager un peu. Elle ajoutait qu'elle avait aussi rendez-vous avec un mec, au début j'arquais un sourcil interrogateur, peut-être qu'elle avait omi de me parler d'une quelconque conquête, puis très vite, je réalisais que c'est de mon dont elle parlait. C'est qu'il est chanceux ce mec, on a pas tous la chance de pouvoir bruncher avec Mlle Bennett, lançais-je d'un air amusé avant de joindre mon rire au sien. Elle se redressait légèrement, je la regardais pensant qu'elle comptait se lever pour faire je ne sais quoi, mais finalement, elle retirait sa queue de cheval libérant sa longue chevelure dorée. Je ne sais pourquoi, un sourire se glissait sur mes lèvres, et cette dernière me demandait de lui faire des papouilles dans les cheveux. C'est bien parce que je t'aime bien tiens! m'exclamais-je en riant légèrement avant de passer l'une de mes mains dans ses cheveux, et de lui caresser ces derniers. Je m'amusais aussi par moment à entortiller l'une de ses mèches autour de mon index. Elle avait les cheveux tout doux. C'est que t'es toute douce, lançais-je en la taquinant légèrement. "Par contre, j'ai quelque chose à t'avouer," repris-je en employant un ton des plus sérieux qui soit. Elle levait les yeux en ma direction, et c'est comme si ses pupilles avaient été remplacées par des points d'interrogations. Tu sais que je t'aime beaucoup, mais par pitié, ne touche jamais à tes cheveux, t'es très bien en blonde, lâchais-je alors à cette dernière. Elle devait s'être inquiétée pour rien, mais je n'avais pu me retenir de paraître sérieux uniquement pour lui faire un peu peur, et ça avait marché, elle avait dû s'attendre à un truc de fou, alors qu'en fait, c'était ridicule. Mais il est vrai que je ne sais pourquoi, mais je faisais une fixette sur les blondes. Elle avait déjà touché ses cheveux, elle s'était déjà retrouvée brune une fois, mais je devais avouer que je la préférais blonde. Le brun renforçait les traits de son visage, alors que le blond la rendait plus douce. Avoues t'as eu peur, tu t'attendais à the révélation ! m'exclamais-je en rigolant, tout en continuant de lui faire des papouilles, même si par moment je venais l'embêter sur son visage, à lui cacher les yeux, lui pincer le nez, l'empêcher de parler.
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