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 never let you go, never let me down. + arisaac

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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Jeu 1 Sep - 2:27
never let you go, never let me down.
+ arielle & isaac

J'avais probablement un petit problème avec ma fierté. J'avais l'impression que vu la vie que je menais, vu ce que je devais faire, je ne pouvais pas me permettre de passer pour une faible dans quoi que ce soit. Je ne sais pas, c'était peut être la façon dont j'avais été élevé. C'était comme admettre mes erreurs, c'était très difficile pour moi. C'était probablement mon trait de caractère qui énervait le plus les autres - y compris moi-même en fait- mais c'était aussi celui sur lequel il était le plus difficile de m'améliorer. J'avais de la chance d'avoir Isaac pour ça parce qu'il ne s'en faisait pas trop avec ce défaut. Au contraire, ça l'amusait parfois. Il me connaissait depuis le temps aussi faut dire. Il savait très bien que la petite Arielle ne voulait jamais avoir tord et voulait toujours paraître très forte. Tout de même, il savait que pour l'instant j'étais terrifiée et il se contenta de rire lorsque je le suivis en bas. On se prit chacun un truc à boire et Isaac me déclara qu'il n'avait aucune envie de dormir même s'il se faisait tard. « J'te prêterai mon mascara aussi, t'auras l'air d'une petite merveille. » lui dis-je en me moquant de lui. Isaac avec du maquillage. Simplement de me l'imaginer je rigolais. On termina nos verres vite fait et on remonta à sa chambre. Je fis le tout plutôt rapidement parce qu'Isaac fermait les lumières au fur et à mesure et ça me fichait la trouille.

Une fois arrivés en haut, je sauta à nouveau sur le lit, puis me coucha la tête sur le ventre d'Isaac, toute prête à parler. Je fis une grimace face à sa question. « Sam? J'suis chanceuse qu'il nettoie sa chambre déjà. » dis-je en riant. Là, j'en riais, mais je me disputais souvent avec lui à ce sujet. Il ne travaillait pas? D'accord, mais il devait m'aider à la maison parce que franchement, j'étais pas une bonne. Je continua ensuite sur ma journée de demain en lui dévoilant que j'allais luncher avec un mec et tout. Bien sur, je parlais de lui. On avait planifié ça tout à l'heure en plus, mais il ne semblait pas capter au départ. Puis, après si. « Bah oui, il a intérêt à profiter de ce moment. » ajoutai-je avec un clin d'oeil. Je défis ensuite mes cheveux et lui demanda de me flatter les cheveux. Parfois, lorsqu'on regardait la télé ensemble, mon frère m'en faisait. C'était bien les seuls moments où on agissait comme si c'était lui le grand frère. J'imagine que ça lui rappelait notre mère à lui aussi. J'avais toujours adoré ça, Isaac le savait, je lui demandais souvent. Il acceptait donc et ça me fit sourire son commentaire d'ensuite. « Ah! Tu m'aimes bien alors. » lui dis-je en jouant des sourcils. Bien sûr qu'il m'aimait bien, ce n'était simplement pas le genre de trucs qu'on se répétait à longueur de journée. On avait d'autres façons de se dire qu'on s'appréciait, entre autre en se disant à quel point on pouvait s'énerver. Eh oui, c'était affectif tout ça. Je pense aussi qu'on se le démontrait davantage de façon physique. On se faisait souvent des câlins ou des chatouilles même. J'sais pas, c'était juste comme ça entre nous. Ça l'avait toujours été. Il flatta donc mes cheveux et moi, je ferma mes yeux. Son commentaire me fit sourire une nouvelle fois en disant que mes cheveux étaient doux. « Tu t'attendais à quoi? De la paille? » lui dis-je en riant. J'en prenais grand soin de mes cheveux.

On resta un moment comme ça, sans parler, à juste apprécier le moment. Enfin, surtout moi. Ça faisait du bien. Isaac coupa court à ce moment en disant qu'il avait un truc à me dire. Je me releva à moitié en me demandant bien de quoi il pouvait parler. J'éclata de rire suite à sa phrase suivante. C'est vrai que j'avais déjà tenter de teindre mes cheveux une fois. Au final, le blond m'allait bien. Enfin je pense. Du moins, c'est ce qu'il tentait de me dire. «Bah oui, je m'attendais à un truc hyper sérieux et tout. » lui dis-je en rigolant. Il continua ce qu'il faisait, tout en m'embêtant dans la visage. J'attrapa sa main pour qu'il arrête et fit mine de mordre son doigt. Je me tourna ensuite subitement sur le ventre et tapota sur le sien. « Attend attend... » dis-je en fronçant les sourcils. « C'était ta façon de me dire que tu me trouves jolie? » lui demandai-je en faisant un grand sourire idiot. Je vis à sa tête que c'était peut être ça, mais il ne disait rien. « C'est bon hein, tu peux me le dire, promis je prendrai pas la grosse tête. » dis-je en faisant balayer mes cheveux de mon épaule d'un coup de la main pour blaguer. J'étais loin d'être quelqu'un de prétentieuse et d'hyper confiante, surtout par rapport à ce genre de chose, donc dès que je faisais un truc du genre, c'était évidemment en blaguant. Je me mis à genou face à lui. « Non mais c'est bon, si ça peut te rassurer, moi aussi je te trouve beau. » lui dis-je en riant et en lui faisant un petit bisou sur le nez. Il était clairement évident que je le trouvais beau, je lui avais déjà dit et puis, il devait le savoir, mais c'était juste au cas quand même. J'alla me mettre à côté de lui et glissa mes jambes sous la couverture. « On devrait essayer de dormir, tu ne crois pas? » lui demandai-je avec un mince sourire. Il se faisait vraiment tard quand même. Je me glissa au complet sous la couverture et me tourna dos à Isaac pour qu'il m'entoure de ses bras. Il ferma la lumière et je serra fort ses bras autour de moi. « Steplait, dit que tu me protégeras durant la nuit si un esprit tente de me tuer. » chuchotai-je à la blague. Je me tourna vers lui afin de me sentir davantage rassurée dans ses bras, aussi afin de voir vaguement son visage dans le noir. « Bonne nuit. » chuchotai-je à nouveau en appuyant mon front sur le sien et en fermant les yeux.



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(#)Sujet: Re: never let you go, never let me down. + arisaac   |   Jeu 1 Sep - 10:40

Il y a des routes qui sont belles, peu importe où elles mènent.
Avec tout ça, nous n'avions pas vraiment vu l'heure passée, cependant, je réalisais à quel point le réveil serait dur, mais étrangement, je n'avais aucunement envie d'aller dormir. Il faut dire que le film avait été tellement prenant que cela m'avait réveillé. Nous étions descendus toutefois pour aller boire un verre de jus de fruits, et je lançais une remarque à ma meilleure amie à propos de son maquillage. Il est vrai qu'à mon avis, je risquais de ressembler à un zombie en me réveillant demain matin, alors je lui avais demandé de me prêter du fond de teint, histoire de camoufler un peu les cernes. Cette dernière surenchérit qu'une touche de mascara serait encore mieux. Evidemment, je me mis à rire. Je m'imaginais tien demain matin, la tête dans le derrière à me maquiller comme une nana. Je suis sûr que je vais faire fureur avec ton mascara, plaisantais-je, avant de joindre mon rire au sien et de terminer mon verre puis de remonter dans ma chambre. Malgré tout, il fallait au moins que je me repose, alors j'avais mis mon téléphone en mode avion, histoire de ne pas être dérangé, et nous n'avions pas reprit le pc de sorte à ne pas être tenté de se mettre un second film. Je m'étais donc gentiment allongé sur le lit, et Arielle en avait fait de même, se mettant à l'horizontal afin de poser sa tête sur mon ventre. Nous parlions de ce qu'elle allait faire demain, par chance, elle me disait qu'elle était de repos, tien, j'aurai bien aimé l'être moi aussi, mais bon, nous n'avions pas tous cette chance. Elle ajoutait qu'elle allait rentrer chez elle, et qu'à coup sûr elle aurait du ménage à faire, c'est alors que je lui demandais si son frère l'aidait un peu malgré tout. Je connaissais très peu sa situation, elle n'était franchement pas du genre à parler d'elle, et je savais que parler de sa famille était un sujet plutôt sensible, c'est pourquoi, je ne m'étais jamais risqué à en parler avec elle au risque qu'elle se braque, je jugeais que si elle se sentait prête à m'en parler, ou si elle en ressentait le besoin, elle le ferait d'elle-même. Elle savait pertinemment que j'étais là pour elle quand elle en avait besoin. Fort heureusement, il s'occupait de sa chambre visiblement, c'était déjà ça, mais bon, à mon sens, il pouvait bien l'aider à faire plus, ils devraient se répartir les tâches pour que ce soit égal et non pas qu'Arielle se tape toute la maison à elle seule. Ensuite, elle continuait le programme de sa journée, et je compris très rapidement que le rendez-vous en question, c'était moi. Un sourire s'était hissé sur mes lèvres, tandis que je rétorquais que cet homme était chanceux. Je pense que s'il n'est pas trop, bête il en profitera,  lançais-je d'un air amusé, tandis qu'elle défaisait sa queue de cheval, lâchant sa chevelure blonde.  C'était dingue, mais lorsqu'elle les détachait, c'est là où on voyait combien ils étaient longs, et surtout blond. Elle reposait sa tête sur moi me demandant de lui faire des papouilles. Ce n'est pas comme si je n'avais pas l'habitude qu'elle me le demande. Je lui fis alors une petite remarque amusée et plongeais l'une de mes mains dans ses cheveux pour les lui caresser. Seulement, ma remarque n'était ps tombée dans l'oreille d'un sourd comme on dit, c'est alors qu'elle reprit le fait que je l'aimais bien. Ah bon, j'ai dis ça moi ? lâchais-je d'un air innocent. En réalité, nous n'avions pas forcément l'habitude de marquer notre attachement l'un pour l'autre avec des mots. Disons que c'était plutôt nos actes et nos gestes qui parlaient d'eux-même. On passait plus de temps à se chamailler et se taquiner qu'à se faire des tirades. Mais dans le fond, nous n'avions pas vraiment besoin de se dire combien on tenait l'un à l'autre, parce qu'on le savait, c'était comme ça. Je savais qu'elle m'appréciait autant que je l'appréciais. On le sentait, dans notre façon d'agir l'un envers l'autre. Et puis comme on dit, qui aime bien châtie bien, et vu que l'on passe le plus clair de notre temps à se taquiner mutuellement, j'oserais dire que nous nous aimions beaucoup. Mais ça, ni l'un ni l'autre ne l'admettrait. C'était dans notre nature, c'était comme ça entre nous, et personnellement, cela me convenais. Bah.. Peut-être bien ouais, et encore, je m'attendais à pire que de la paille, lâchais-je en levant les yeux au ciel, avant de rire. Encore une fois voilà, je m'étais permis de la taquiner, mais il est vrai qu'elle avait les cheveux vraiment doux, et pourtant, nous avions été au lac à deux reprises ce week-end, et je n'avais pas de shampoing pour fille chez moi, donc j'en déduisais que c'était ses cheveux qui voulaient ça. Elle pouvait être satisfaite de sa tignasse.
Après quelques bonnes minutes de calme, à caresser ses cheveux, je finis par reprendre la parole. J'avais envie de lui faire peur un peu, alors j'y marquais une once de suspens. Arielle me regardait optant un air interrogateur. Elle devait bien se demander ce que j'allais bien pouvoir lui dire, et elle avait toutes les raisons de le faire, sauf que c'était tout, sauf the révélation. En fait, c'était juste pour lui dire que je la trouvais très bien en blonde. Car il est vrai qu'elle avait testé d'autre couleur, mais je la préférais en blonde. Après, il faut dire que mon regard n'était pas vraiment objectif dans la mesure où j'étais quelqu'un qui avait un faible pour les blondes, donc il était évident que je préfére ma meilleure amie ainsi. C'était un peu le but ouais ! riais-je tandis que je vins m'amuser à l'embêter un peu en passant ma main sur son visage pour lui cacher les yeux, lui pincer le nez, et l'empêcher de parler. Seulement, cette sauvage attrapait ma main et tentait de me mordre un doigt. Cependant, elle se retournait subitement, pour se retrouvait à plat ventre et me regardais. J'arquais un sourcil interrogateur en mode qu'est-ce qui t'arrives. Et c'est alors qu'elle me lançait qu'elle pensait avoir comprit que par ce que je venais de lui dire, j'entendais qu'elle était jolie. Evidemment que je la trouvais jolie, et encore je trouvais le terme un peu faible. On allait pas se mentir, ma meilleure amie était carrément un belle fille. Elle avait tout pour elle. La taille parfaite. Un joli visage, un beau regard, une façon d'être qui la rendait encore plus jolie. Intérieurement, c'était une personne adorable, qui était prête à beaucoup pour ses proches, toujours présente, toujours souriante, toujours le mot pour rire. Mais bon, je fis mine de n'avoir une fois de plus rien dit. Mais ce qu'elle ajoutait me faisait rire. Justement, j'ai bien peur que si tu prends la grosse tête tu sois moins jolie, alors je vais me contenter de ne rien dire, rétorquais-je d'un air amusé, passant ma main machinalement dans mes cheveux pour les ramener vers l'arrière. Elle déclarait alors me trouver beau à son tour. En même temps ça m'étonne pas, quand je dis que j'aurai dû faire carrière dans le mannequinat, qu'est-ce que je fais professeur des écoles franchement, c'est un coup à ce que toutes les mères quittent leurs maris pour moi en plus, lançais-je en éclatant de rire face à ce que je venais de dire. Et le pire dans tout ça, c'est que j'étais loin d'être le mec le plus sûr de lui. Mais je devais avouer apprécier que ma meilleure amie me perçoive de la sorte, allez savoir pourquoi. D'ailleurs, je n'avais pu me retenir de laisser échapper un sourire lorsqu'elle m'avait fait un bisou sur le bout du nez. Elle finit par se redresser pour venir se glisser sous la couverture. Je relevais cette dernière pour en faire de même, puis c'est alors qu'elle me suggérait que l'on devrait essayer de dormir. Vu l'heure, je ne pus me retenir d'approuver sa décision. C'était plutôt une sage décision même. Ouais, parce qu'à mon avis demain, je vais avoir besoin d'une bonne dose de caféine pour tenir, dis-je en riant légèrement. Arielle s'installait confortablement, tandis que je me retournais vite fait pour éteindre la lumière. Elle se trouvait dos à moi, alors, je passais mes bras autour d'elle pour la serrer contre moi. Je pensais que tu n'avais peur de rien, lâchais-je dans un premier temps. Mais bien sûr, ne t'inquiètes pas, ajoutais-je en riant légèrement, puis elle se mit à bouger, pour se tourner et se retrouver face à moi. Je n'avais cependant pas retiré mes bras d'autour d'elle. Je la gardais toujours contre moi. Bonne nuit, à demain... Si on peut dire ça, dis-je en souriant légèrement, sentant son front venir se coller au mien. Je lui déposais à mon tour un petit bisou sur le bout du nez, puis fermer les yeux tentant de m'endormir, et finalement, aussi surprenant que cela puisse paraître, je finis par m'endormir plus vite que prévu, surement que la fatigue était enfin tombée du fait que nous ne faisions plus rien et du coup, j'avais rapidement rejoins les bras de Morphée.

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