La fin d'année avait été plutôt difficile avec toutes cette paperasse pour débuter la nouvelle année, mais une chose est sûre, j'étais prêt pour la rentrée en septembre. Pour se faire, je profitais de mes vacances comme il se devait. Rien que pouvoir dormir le matin. C'était la belle vie ça. Mais aujourd'hui, se ne fut pas le réveil qui m'ôtais de mes songes, mais plutôt mes potes qui comme il faisait un soleil éclatant voulaient organiser une petite session surf. Les coefficients étaient tel que les vagues seraient au rendez-vous. De plus, nous connaissions un petit endroit où les vagues étaient vraiment top et où on savait qu'à chaque fois que nous nous y rendions, nous passerions une session de malade. Par contre voilà, il fallait réserver car c'était le côté upper de la plage. Le genre d'endroit aménagé de transat principalement pour les filles afin de se dorer la pilule au soleil, mais également des parasols, un bar climatisé, et j'en passe. Le genre d'endroit paradisiaque, on pourrait parfois l'assimiler à un bout d'île, tant l'espace était vraiment bien aménagé pour rendre l'endroit encore plus chaleureux. Mais c'était surtout l'endroit où les gens blindés d'argent s'y rendaient. Je me chargeais de passer le coup de fil pour réserver car c'était tout de même limité. Par chance, c'était bon. Après nous réservions surtout une parcelle de l'eau, loin du bord, et des enfants. Car on sait tous que les enfants se baignent toujours au bord, et puis de toutes les façons, s'il on veut surfer, il n'y a pas d'autres moyens que de s'aventurer dans le fin fond de l'océan. La réservation faite, je daignais me lever pour aller prendre le petit déjeuner sur la terrasse de mon loft. Je pouvais voir au loin la plage qui m'appelais déjà. C'était tellement agréable de pouvoir prendre son petit déjeuner à l'extérieur avec une vue pareille. Je n'avais vraiment à me plaindre de la vue que m'offrait mon loft qui était juste splendide tant de jour comme de nuit. Je pouvais remercier ces grandes baies vitrées. L'architecte avait plutôt pas mal assuré, encore une fois, je pouvais remercier papa pour ça. Je me pris ensuite une petite douche puis j'enfilais mon short de bain, mais comme je n'aimais pas juste mon short de bain, j'avais enfilé un boxer en dessous. Maintenant prêt, je pris ma planche de surf sous le bras et hop, je sautais dans ma jeep.
Je ne tardais pas à arriver. Mes potes m'attendaient sur le parking car ayant réservé à mon nom, ils ne pouvaient pas rentrer sans moi. Je donnais mon nom, et hop, planche sous le bras, nous pénétrions de l'autre côté des barrières, et à nous les vagues. Pour ma part, je posais ma serviette sur un transat de libre, avec mon téléphone portable caché dessous, puis nous voilà à l'eau. C'est fou comme l'eau était bonne. Ok, un peu fraîche, mais vu la chaleur qu'il faisait ça faisait du bien. Nous passions une session de rêve, toutes les conditions étaient réunies pour que ce soit parfait. Mais après avoir longuement surfé, ce n'est pas que, mais cela fatiguait. Nous décidions de sortir, enfin, le tiers de mes potes restaient à l'eau. Deux autres sortaient avec moi, car ils devaient rejoindre leur copine. De mon côté, je passais au bar pour me prendre une petite bière puis je finis par aller me poser sur un transat, là où j'enfilais mes lunettes de soleil, et attrapais mon téléphone. Sur le chemin, mon regard c'était posé sur cette fille là. Oh, cette blonde, je l'aurai reconnu entre mille. Je m'en étais pincé les lèvres lorsque mes yeux s'étaient posés sur son corps, me rappelant cette récente fois où mes mains ont caressé chaque parcelles de son corps, et où nous n'avons fait qu'un. C'était Charisma. Cette dernière ayant les yeux clos ne m'avait sans doute pas vu passer. Et étant non loin d'elle, j'attrapais mon téléphone pour lui envoyer un message. Ce corps me rappelle bien des choses. J'appuyais sur envoyé, puis zieutais de temps à autre en sa direction pour voir sa réaction. Je me redressais légèrement pour boire quelques gorgées de ma bière puis reposais cette dernière sous mon transat à l'abri du soleil. Encore une fois, je ne pouvais me retenir de m'amuser avec elle. Je savais qu'elle était du genre à rentrer dans mon jeu, c'est pour cette raison qu'elle me poussait à agir ainsi avec elle. On aurait dit que nous étions deux chiens & chats, à se chercher ainsi. Mais j'aimais ça, c'était ainsi que notre relation avait débuté, et j'adorais qu'elle soit comme moi.  

Cette petite session de surf avait été topissime. Je ne regrettais finalement pas de m'être fait réveillé par mes potes ce matin. La chaleur appelle la soif, et la soif appelle la bière, c'est pour cette raison qu'après avoir posé ma planche de surf à l'emplacement prévu pour ces dernières, je me dirigeais vers le bar, prenant soin de passer ma main dans mes cheveux pour arranger ma tignasse vers l'arrière, puis me commandait un petit monaco bien rafraîchissant. Je quittais ensuite cet endroit pour aller me poser sur un transat à sécher un peu. Seulement voilà, alors que je me faufilais entre la ribambelle de transat, on regard fut comme attiré par ce corps parfaitement bien dessiné qui n'était autre que celui de Charisma. C'était comme si c'était un signe du destin. Lors de notre dernier échange par message, je lui avais fais sous entendre que je ne savais pas si je souhaitais la recontacter ou pas. Evidemment, ça serait mentir de dire que je n'avais pas envie de la revoir. Il y avait cette attraction si forte entre nous, qui me poussait à vouloir la voir une nouvelle fois. Mais, nous ne nous étions pas reparlés depuis. Et comment dire qu'aujourd'hui, le hasard avait décidé de bien faire les choses en la mettant sur mon chemin. Un petit sourire subtile se glissait sur mes lèvres, tandis que je poursuivais ma marche, me souvenant de ce petit débordement que nous avions eu dans mon bureau, ou plutôt dans ma salle de classe. En y repensant, un sourire amusé se glissait sur mes lèvres. Réalisé que j'avais couché avec cette fille dans ma salle de classe m'amusais plus qu'autre chose. C'était quelque chose que je n'avais jamais encore fait, et au vue de l'acte, et du plaisir que j'avais éprouvé à ne faire qu'un avec cette femme, autant vous dire que je me souviendrais de ce lieu insolite toute ma vie. Bref, je m'éloignais légèrement d'elle, de sorte qu'elle ne me voit pas tout de suite, puis bu une gorge de mon monaco avant de le poser sous mon transat à l'ombre. Je m'emparais de mon téléphone qui se trouvait sous ma serviette, installais ma serviette sur le transat, puis m'allongeais sur cette dernière. Lunettes sur les yeux, car la luminosité du soleil m'empêchais de garder les yeux ouverts, j'allais dans mes messages, cliquant sur ma conversation avec Charisma, puis lui envoyait un message. Aussitôt lu, elle ne tardait pas à me répondre. Je tournais alors le visage en sa direction pour la regarder. Je m'en pinçais les lèvres d'avance. Sa réponse à mon message me fit particulièrement rire intérieurement. Je savais pertinemment qu'elle m'avait dit ça dans le but de pousser le vice un peu plus loin, il ne fallait pas sortir de St Cyre pour en comprendre le sens subtile et caché.

Isaac a écrit:

Comme c'est dommage, on va être obligé de recommencer.

Je souriais légèrement puis appuyais sur envoyer. J'attendais quelques minutes et finis par me lever. Comme elle était allongée sur le ventre de sorte à faire bronzer le dos, je m'approchais pas à pas d'elle. Je pouvais constater qu'elle attendait ma venue puisque je pouvais trouver à ses côtés l'huile solaire, et surtout voir qu'elle avait prit soin de défaire le noeud de son maillot de bain pour que je puisse lui appliquer la crème en toute tranquillité. Je posais alors mon fessier sur le sien, en faisant attention à ne pas y mettre tout mon poids, puis mes jambes se retrouvaient de part et d'autre de son corps. Je me penchais légèrement sur elle, collant mon torse contre son dos pour attraper l'huile solaire. Désolé, elle était un peu loin, susurrais-je au creux de son oreille, d'une voix malicieuse avant d'ôter le bouchon de la crème et de m'en mettre dans la paume de la main. Je posais cette dernière à mes côtés et me frottais les deux mains pour avoir de la crème sur ces dernières pour les posais ensuite sur le milieu de son dos, de chaque côté de sa colonne vertébrale. Je commençais alors à la masser remontant mes mains le long de ses omoplates avant de les faire glisser sur ses épaules, puis sur ses bras. Je ramenais ensuite ces dernières de nouveau sur son dos, avant de la surprendre en les glissant sur ses côtes pour ensuite venir masser le creux de ses reins. Je laissais mes mains s'amusaient à masser tout son dos, par moment ces dernière s'avéraient être taquines, et venaient se loger juste à la commissure de sa poitrine que je ne me cachais pas pour toucher légèrement. Je me baissais légèrement pour porter mes lèvres au creux de son oreille. J'espère que cela vous convient mademoiselle, dis-je avant de lui glisser un baiser dans la nuque et de me relever. Maintenant que sa crème était mise, je me relevais pour lui en passer une couche également sur les jambes, autant la protéger jusqu'au bout, puis quand j'eus enfin terminé, je reposais l'huile solaire à ses côtés, et m'éloignais d'elle pour regagner ma place initiale, à savoir mon transat, où je m'allongeais puis fermais les yeux pour me reposer.

C'est comme si c'était un signe du destin. Comme si on était fait pour se retrouver de manière hasardeuse. J'étais agréablement surpris de la voir ici. Non pas que ce ne soit pas un endroit qu'elle fréquente, car selon moi elle devait avoir les finances pour venir ici, mais tout simplement parce que je ne m'attendais pas à la revoir aussi rapidement. Depuis notre dernier échange par message, aucun de nous n'était revenu vers l'autre. Comme si on avait décidé de laisser faire les choses. Et finalement le temps avait décidé de bien faire les choses puisqu'une fois de me plus, il avait mit Charisma sur mon chemin. Je ne saurais expliquer ce phénomène qui s'éveillait en moi lorsque je ne la sentais qu'à quelques mètres de moi. J'étais comme attiré par cette fille. Mais c'était une attirance qui dépassait tout ce que je pouvais penser. Je pense que nous avions entretenu cette attirance avec ce côté mystérieux qui planait sur nos têtes lorsque nous nous échangions ces articles sans vraiment se connaître. C'était plutôt excitant la façon dont nous nous étions rencontrés. Et encore plus lorsque les masques étaient tombés dans mon bureau. Quand je revoyais son corps, je me rappelais de ce moment passé avec elle. Ce moment aussi bestial qu'intense. C'est pour cette raison qu'après avoir échangé quelques messages avec elle, je me décidais à me lever pour la rejoindre. Il faut dire qu'elle m'avait tendu la perche. Arrivé à ses côtés, je m'étais posé sur ses jolies petites fesses, et m'étais amusé à lui appliquer la crème sur tout le haut de son corps. Son maillot de bain étant détaché, je regardais autour de nous, et ne voyant personne, je vins glisser mes mains jusqu'au niveau de sa poitrine, et m'amusais, le sourire perché aux lèvres à appliquer de la crème à cet endroit, comme si elle pouvait attraper un quelconque coup de soleil ici. Quoi qu'il en soit, je prenais un malin plaisir à la torturer de la sorte, puisque cela l'avait fait légèrement sursauter, puis je me relevais pour ensuite lui en appliquer sur l'arrière des jambes. Ses jambes étaient d'une douceur, et elles étaient aussi bien fermes, signe qu'elles étaient surtout bien musclées. J'en profitais pour ne rater aucunes parcelles de corps, puis quand la crème fut totalement appliquée et ce sur l'ensembles du corps, je me penchais légèrement pour lui lâcher quelques mots au creux de son oreille. J'en profitais pour lui déposer un baiser au creux de sa nuque, puis me relevais tout naturellement pour m'éloigner d'elle. Sa remarque m'étirais un sourire, puis je retournais m'allonger sur mon transat en faisant comme si de rien était. Mon portable se mit alors à sonner. Je compris rapidement que ce n'était autre que Charisma. Une fois de plus, je me mis à sourire face à ce message. Retournement de situation. Seulement je ne la voyais pas dans mon champ de vision. Je lui répondis que je plaidais coupable, puis je reposais mon téléphone portable m'attendant une minute à l'autre à la voir débarquer.
Les yeux clos, je sentis un petit corps venir s'asseoir en califourchon sur moi, nul doute pour que ce soit-elle. Rien que son parfum, le même que la fois où nous nous étions vus la trahissait. Son accent russe ne passa pas inapercu, et je ne pus retenir quelques éclats de rire s'échapper de mes lèvres. C'est qu'en plus la demoiselle avait de l'humour. C'était visiblement à mon tour de me faire bichonner un peu, et je comptais bien profiter de ce massage, même si je n'étais pas du genre à mettre de l'huile solaire puisque je ne prenais pas de coups de soleil, je n'étais pas contre un bon massage avec cette dernière. Et si en plus j'avais la chance de l'avoir par Charisma, alors là, c'était encore mieux. Je relevais mes lunettes pour pouvoir croiser son regard azur. C'est alors qu'elle débutait son massage, et autant vous dire que c'était loin d'être un massage purement professionnel, là c'était plutôt un massage que je qualifierais de sensuel. Elle avait une façon si particulièrement d'appliquer la crème qui ne me laissait pas de marbre. Un sourire se glissait sur le coin de mes lèvres, tandis qu'elle prenait son temps pour tapisser mon torse d'huile solaire.  Du sport de chambre, au minimu une fois par jour, il faut bien s'entretenir pour avoir un corps pareil, lâchais-je en soutenant son regard. Evidemment c'était complètement faux. En réalité, je faisais de la musculation. J'étais plutôt quelqu'un qui aimait prendre soin de lui, et je pense que de nos jours, c'est quelque chose qui plaisait aux filles de voir qu'un homme pouvait prendre soin de lui. Ce n'est jamais vraiment très agréable d'être avec une personne qui se laisse complètement allée. Moi cela ne faisait pas parti de mes moeurs. Je fais de la musculation, au moins cinq fois par semaine, repris-je plus sérieusement pour répondre vraiment à sa question. Mais comme elle avait employé le mot "pervers" c'est qu'elle sous-entendait quelque chose de coquin. Alors qu'au final, si j'étais aussi bien sculpté, je devais bien ça à mes nombreuses séances de musculation, mais quelque part, j'étais fier de voir qu'elle en voyait le résultat. Elle s'attaquait ensuite à mes jambes, seulement, elle s'amusait à glisser une main sous mon short ce qui, je devais l'avouer m'avait légèrement surpris au point de sursauter, il faut dire qu'elle était venue toucher mon sexe qui n'était pas indifférent face à ses caresses. Elle sortait sa main pour la poser sur l'autre cuisse et reproduire la même chose. Eivdemment, ses caresses là ne me laissait pas de marbre, et elle avait bien senti que mon sexe s'était durci face à son geste. C'est qu'elle en jouait en plus. Vous êtes très fourbe mademoiselle Bartolozzi, rétorquais-je avec un sourire malicieux. Ses murmures au creux de mon oreille me firent sourire de plus belle. C'est qu'elle avait de la répartie l'italienne, et pas des moindres. Je ne m'inquiète pas, je sais être discret, répondis-je d'un air amusé. Elle me fit comprendre que maintenant que l'avant était tartiné, nous pouvions passer à l'arrière. J'exécutais et me mis à plat ventre pour qu'elle vienne m'étaler l'huile solaire sur le dos. Son massage était divin. Cette fille était tout simplement surprenante. Elle savait faire tant de choses. Et elle savait comment s'y prendre pour faire plaisir à son partenaire. Je crois que personne ne m'avait encore offert un tel massage. J'étais complètement détendu, si j'avais pu m'endormir je l'aurais fais, mais elle vint me déposer un baiser sur l'épaule, avant de me glisser quelques mots. A très vite Charisma, répondis-je avec un soupçon de malice avant de la suivre discrètement du regard. Je crois que son massage m'avait littéralement achevé, mais ça m'avait fait un bien fou. C'est comme si toutes les courbatures dû au stress de la fin d'année s'étaient échappées.
Au bout d'une bonne trentaine de minutes, je finis par me réveiller. La soif m'appelait, alors je retournais au bar, et remarquais sur le chemin que Charisma était sans doute partie. Je pris un thé bien frais, et une fois que j'eus terminé ce dernier, je décidais d'aller me balader, je n'avais jamais pris le temps de me balader sur cette plage, c'était donc la bonne occasion pour la découvrir. Tout en marchant sur le sable chaud, je remarquais au loin des petites grottes. Curieusement, je m'avançais vers ces dernières. Il n'y avait pas un chat de ce côté là. C'était vraiment sympa. Je me lançais et entrais à l'intérieur, puis sortais d'un autre côté, c'est alors que je me rentrais dans quelqu'un sans vraiment m'en rendre compte. Quand mon regard croisait le sien, automatiquement, un sourire malicieux se glissait sur mes lèvres. Tiens, comme on se retrouve Madame la journaliste, lançais-je à l'égard de cette dernière, d'un air amusé. Non mais c'était dingue quand même. Il fallait que nos chemins ne cessent de se croiser, c'était plus fort que nous. Et le pire dans tout ça, c'est que rien était prémédité. Qui m'avait dit qu'il y avait des grottes par ici ? Et surtout qui m'aurait dit que je retrouverais Charisma dans cet endroit qui se voyait être en retrait de la plage principale.

Le jeu de séduction qui s'était installé entre Charisma et moi ne cessait de perdurer. C'est de cette manière là que notre relation s'était construite. A cet instant même la citation suis moi je te fuis, fuis moi je te suis prenait tout son sens.  En effet, j'étais venu lui appliquer la crème solaire, avant de repartir me reposer sur mon transat, et alors que je l'avais fuis en quelque sorte, c'était elle qui m'avait suivi pour venir à son tour m'appliquer la crème solaire, et tout comme moi, elle ne se cachait pas pour rendre ce massage plus sensuel qu'autre chose. Alors que de mon côté je m'étais amusant à simplement venir caresser sa poitrine, cette dernière ne se cachait pas pour glisser ses mains un peu partout sur mon corps, me faisant remarquer combien je pouvais avoir le torse dessiné. Il faut dire que j'étais quelqu'un qui prenait beaucoup soin de lui, je ne comprenais même pas comment un homme ou une femme pouvaient se laisser aller. On avait beau dire que l'on ne choisissait pas une personne à partir de son physique, mais je pense que pour moi, malgré tout le physique comptait beaucoup. On ne va pas se mentir, c'est pour cette raison que je faisais attention à moi. Comme de bien entendu, je m'amusais à la taquiner en lui disant que si j'étais comme ça, c'était grâce au sport de chambre, mais c'était totalement faux, je représentais peut être le dragueur par excellence, mais dans le fond, je n'étais pas le genre d'homme à coucher à droite à gauche, disons que c'était plus une image qu'autre chose. Cependant, j'aimais laisser le bénéfice du doute à Charisma, bien que je lui avoue finalement que c'était la musculation qui m'avait permi d'être aussi bien dessiné. Sa première remarque m'avait plutôt amusé, me qualifier de serial baiseur, on ne me l'avait encore jamais faite celle là. En revanche, elle semblait étonnée que je fasse autant de sport en salle. Je varie les exercices, parfois je fais des séances seulement d'étirements, et d'autre fois, je fais des séances plus dures, je ne fais pas des altères 5 fois par semaine si c'est ce dont tu penses, riais-je légèrement, tandis qu'elle me fit me retourner pour s'amuser à balader ses mains dans mon short de bain. Autant vous dire que ses caresses ne me laissaient pas indifférent, mais je me devais de me tenir, je ne pouvais pas faire quoi que ce soit sur un lieu public, j'avais une certaine retenue malgré tout. Bien que je devais avouer qu'elle savait parfaitement comment s'y prendre avec moi, et qu'elle savait où toucher pour procurer du plaisir. Je ne pus toutefois me retenir de lui faire remarquer qu'elle était plutôt fourbe de faire ça. C'est vrai, j'avais l'impression qu'elle testait encore nos limites. Mais cela m'amusais ceci dit, j'aimais ce côté là qu'elle pouvait laisser paraître à mes côtés. Mais j'attends de voir ça, lâchais-je subtilement, tout en appréciant chaque caresse de sa part. Elle avait vraiment le truc pour les massages. Je me sentais totalement décontracté, comme si tous mes muscles avaient fini par se relâcher. Pas besoin d'aller voir un kiné, si désormais j'avais besoin d'un massage, je savais à qui m'adresser. Disons que j'essais tant bien que mal,lâchais-je malicieusement lorsqu'elle me demandait si j'étais vraiment sûr de moi lorsque j'affirmais être discret. Je ne pouvais pas me permettre de me dévoiler sur cette plage alors qu'en plus d'être remplie, il y avait également des enfants. Bon, je devais avouer que si elle me cherchait encore un peu, j'aurai peut être eu du mal à rester discret, heureusement qu'il n'y avait personne autour de nous, en même temps, je ne pense pas qu'elle se serait permise de faire ce genre de choses si nous étions entourés. Disons qu'elle profitait de cet avantage pour me chercher, et bien sûr, rien de ce qu'elle me faisait me laissait insensible. En même temps, si je restais insensible face à ses caresses, cela voudrait dire que soit je ne serait pas un homme, soit je serais gay, et aucune de ces deux hypothèses ne me correspondaient, donc voilà. Quand elle eut terminée son massage, elle me lâchait une phrase au creux de l'oreille que je gardais dans un petit coin de ma mémoire. Puis je la laissais s'en aller, ne la retenant pas plus, et étant tellement détendu, je finis par tomber dans les bras de Morphée pendant une bonne quarantaine de minutes.
Se fut la soif et le soleil qui me tapait sur la peau qui me sortait de mes songes. La première chose que je fis, fus de regarder si Charisma était encore là, mais je constatais rapidement qu'elle s'était éclipsée. Je me levais tranquillement, puis après avoir été boire quelque chose de bien frais, je décidais d'aller me promener un peu sur la plage, je n'avais pas pour habitude de venir ici, donc bon, une petite balade ne me ferais pas de mal. Mais voilà, alors que j'entrais dans une petite grotte, dont j'ignorais totalement l'existence, je me retrouvais face à Charisma, d'abord un sourire malicieux se glissait sur mes lèvres, avant que je ne l'interroge du regard sur sa venue ici. Elle semblait chercher quelque chose.  C'est alors qu'elle me demandait à qui elle avait à faire, et lorsqu'elle énumérait trois personnages, je ne pus me retenir de rire, j'avais clairement l'impression d'être schizophrène en fait. Isaac Fitzgerald, enchanté, nous n'avons pas encore fait connaissance, lançais-je alors, une quatrième personnalité se dévoilait. Celle pour une fois d'un homme plutôt sérieux, bien que j'avais du mal à l'être à ses côtés. Ayant sans cesse ce besoin de jouer au chat et à la souris avec elle. Seulement, là, elle avait l'air plutôt sérieuse puisqu'elle me demandait si je connaissais cette fameuse étudiante dont le portrait était placardé dans toute la ville. Visiblement, j'avais à faire à madame la journaliste. J'en ai entendu parlé parce que j'ai suivi les informations, et que j'ai vu son portrait placardé dans la ville oui, répondis-je dans un premier temps. Difficile de ne pas être au courant puisque depuis sa disparition on parlait beaucoup d'elle aux informations, et malgré les nombreux mois passés, personne ne savait encore e qui lui était arrivé. Tu penses qu'elle est... morte ? la questionnais-je, cette question était singlante, mais, de ce qu'elle laissait paraître, il semblerait qu'elle pense à cette théorie. Je trouvais ça grave de s'en prendre à quelqu'un, je ne comprenais même pas comment s'était possible de kidnapper quelqu'un, ou encore de tuer quelqu'un, il fallait être inhumain pour pouvoir faire une chose pareille. Elle avait quel âge ? Enfin... excuses-moi de te poser autant de questions, me repris-je rapidement, car finalement elle était peut être entrain de travailler, et moi... Je me retrouvais là à la questionner et sans doute la retarder dans ses recherches. Peut être que je devrais te laisser enquêter finalement, lâchais-je à l'attention de cette dernière, je n'avais pas envie qu'un indice lui échappe par ma simple présence, comme quoi, il m'arrivais aussi de pouvoir être sérieux à certains moments, même si je devais avouer que sa présence même en tant que journaliste était plaisante, disons que je découvrais une autre facette de sa personnalité, le côté journaliste sérieuse, prenant son travail très à coeur.

Charisma semblait intriguée par le fait que je sois aussi bien musclé. Il faut dire que je prenais énormément soin de mon corps. Je faisais attention à ce que je mangeais, j'essayais de faire en sorte de manger équilibrer, pas trop gras, et je faisais beaucoup de sport pour entretenir tout ça. Selon elle, j'en faisais un peu trop, et mon corps n'avait pas suffisamment le temps de se reposer, elle n'avait peut être pas tord, mais faire du sport, c'était devenu comme de la drogue pour moi. Et je préférais être accroc au sport, plutôt qu'être accroc à ces substances qui  nous détruisait plus qu'autre chose. De plus, je m'étais établi un planning, je ne faisais pas de la musculation tous les jours, disons que j'alternais avec divers exercices, tantôt pour les abdos, tantôt pour les biceps, tantôt pour les muscules des jambes, tantôt pour le cardio, j'essayais de faire en sorte de tout travailler sur la semaine, et je m'en sortais plutôt pas mal. Enfin bref, l'huile solaire de cette dernière servait plus d'huile de massage que de protection pour le soleil. Mais ce n'était pas pour me déranger bien au contraire puisque Charisma était vraiment douée dans ce domaine, c'était une fille remplie de surprise, et j'adorais ça, qu'elle me surprenne de la sorte. D'ailleurs, lorsque je lui avais fais la remarque qu'elle était fourbe, cette dernière s'était amusée du terme pour me faire remarquer que je n'avais encore rien vu. Evidemment, elle  laissait planer le mystère et de mon côté, elle éveillait ma curiosité et me donnais envie d'en savoir plus, là, tout de suite, maintenant. Seulement voilà, le massage était fini et elle se levait pour s'éloigner de moi. Mais très vite, nous nous retrouvions dans des grottes à l'écart de la plage principale. C'était vraiment un chouette endroit, je n'y étais encore jamais venu, je venais tout juste de le découvrir, c'est dingue car je n'aurais jamais imaginé qu'il puisse y avoir des petites grottes ici-même. La blondinette me demandait à qui elle avait affaire, et là, j'avais l'impression d'être un schizophrène. Pourquoi ? Parce qu'elle énumérait plusieurs personnes que j'avais joué soit : le pervers, le psychopathe, ou encore le directeur, mais là, j'avais décidé de me présenter comme Isaac Fitzgerald. Elle se présentait alors comme Charisma Grimaldi. J'arquais un sourcil interrogateur, car je la connaissais sous le nom de Bartolozzi. C'est alors que je ne pus me retenir de lui demander : Grimaldi ? Je pensais que c'était Bartolozzi. Serais-tu... Mariée ? C'était peut être un peu gros mais si elle avait deux noms c'est peut être qu'elle avait son nom de jeune fille et son nom de femme mariée, et peut être qu'elle avait ses raisons de se présenter sous Grimaldi, et d'autre fois sous Bartolozzi. Si elle était mariée, je m'étais clairement mis dans une merde jusqu'au cou. Enfin, cela signifiait que j'étais l'amant de cette dernière, et qu'elle avait trompé son mari avec moi. Alors que je lui demandais ce qu'elle pouvait bien faire là, elle m'expliquait alors qu'elle était ici à la recherche de piste qui pourrait expliquer la disparition de la fameuse Courtney qui avait disparu depuis maintenant des mois, mais n'ayant rien retrouvé qui puisse présumé qu'elle soit décédée, la police, et les journalistes étaient encore à la recherche de cette dernière. Je me mettais à la place des parents et imaginais dans quel état ils pouvaient être les pauvres. Ne pas savoir où était leur fille, ni même si elle était vivante ou non, ça devait être l'enfer pour eux. Elle me demandait si j'avais pu la rencontrer un jour, je grimaçais légèrement. Tu sais aussi bien que moi que la ville est grande, alors je suis désolé de te répondre que non, je ne l'ai jamais vu, répondis-je en toute honnêteté. Finalement j'aurai aimé l'avoir vu au moins une fois pour pouvoir a guider un peu, mais là je devais avouer que je ne pouvais pas l'aider. Toutefois, cette histoire m'intriguais et n'ayant entendu que des morceaux de cette disparition à la télévision ainsi qu'à la radio, je me permis de lui demander plus ample détails, afin d'en savoir plus. Je ne pensais pas qu'elle me répondrait, et pourtant elle m'expliquait qu'elle ne savait pas mais qu'elle se mettait à la place des parents et qu'elle ferait tout pour en savoir plus. Elle ajoutait que la jeune fille avait une vingtaine d'année. Si jeune, j'imagine l'état dans lequel doivent être les parents, ne pas savoir où est leur enfant, ce qui lui ait arrivé, je pense que ça doit être la chose la plus affreuse à vivre lorsque l'on est parent. En tout cas, tu m'as l'air vraiment très impliquée dans cette histoire, alors j'espère que tu finiras par trouver quelque chose qui puisse t'aider, dis-je à l'attention de la jeune fille. Il est vrai qu'elle avait l'air de tout donner pour réussir à trouver ne serait-ce qu'un indice à propos de cette disparition. Toutefois, elle était entrain de travailler, et n'ayant pas envie de la perturber car c'était sérieux, je la laissais. A plus tard Charisma, lâchais-je tout simplement avant de m'éloigner d'elle pour regagner la plage principale, seulement voilà, mon portable se mit à sonner. Je plongeais ma main dans la poche de mon short de bain pour en dénicher ce dernier et constatais que le message venait de Charisma. Lorsque je l'ouvrais, cette dernière m'avouais avoir changé d'avis et me demandais de la rejoindre. Je tournais les talons pour rebrousser chemin et la rejoindre. Malheureusement, elle ne se trouvait pas dans la petite grotte où je l'avais laissé précédemment, alors je cherchais un peu partout, et fini par crier son prénom : Charisma ? J'entendis sa voix venir d'un peu plus loin, je me faufilais dans les trous de cette dernière pour arriver dans un petit repère légèrement sombre. Qu'est-ce que c'était glauque. Je pouvais lire sur les parois Autumn & Courtney. J'arquais un sourcil interrogateur puis regardais Charisma qui semblait un peu perdue dans ses pensées. Je m'approchais alors d'elle pour y voir des photos. Celle de la jeune fille qui était placardée dans toutes les rues de la ville. Qu'est-ce qui a ? Tu as trouvé quelque chose ? la questionnais-je. C'est la petite Courtney sur ces photos non ? la demandais-je en restant fixé sur ces photos. On aurait dit qu'elles avaient été prises dans un studio, mais pourquoi avaient-elles fini ici ? Cet endroit m'a quand même l'air bien aménagé, et si elle avait fait une fugue pour venir se loger ici, peut être qu'elle vit ici non ? Tu sais si les relations avec ses parents étaient bonnes ou pas ?C'était surement loin d'être la réalité, mais c'était un repère d'ado, et on pouvait y voir des dates de gravées sur les murs, ainsi que des prénoms, peut être qu'elle s'était tout simplement réfugiée ici, dans le refuge où elle avait vécu des choses avec ses amis durant son adolescence.