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Tout ce que nous faisions était mal. Je le savais pertinemment. Elle n'aurait jamais dû faire ça, elle n'aurait jamais dû prendre le risque de poser ses lèvres sur les miennes, connaissant notre passé. Notre relation, avait été la plus belle de toute ma vie. Je n'avais jamais rien oublié de chaque moment passé à ses côtés. On s'était aimé de tout notre être et de tout notre âme. Et je pense, enfin, je suis même sûr que je serai incapable d'aimer de nouveau comme je l'ai aimé elle. Elle représentait tout pour moi. Elle était mon pilier, ma force, mon monde. Ce que nous avions vécu, ça avait été plus fort que tout. On aurait été capable de n'importe quoi tous les deux, tant nous nous aimions, tant ce que nous éprouvions l'un pour l'autre était indescriptible. Et je reste persuadé que si son père ne s'était jamais mit entre nous, on aurait été capable de lui montrer que l'amour était plus fort que tout, et je restais persuadé qu'à l'heure actuelle, on serait toujours ensembles, encore plus fou et amoureux l'un de l'autre. On aurait construit notre petit nid d'amour, comme nous le voulions. Mais aujourd'hui, tout était bel et bien différent, et même si j'essayais d'écouter ma raison qui me poussait à tout stopper. Non pas parce que je n'avais pas envie, mais parce que j'avais des choses à régler avant de pouvoir être totalement libre avec Cody. Peut-être que dans le fond, j'aurai dû en parler à Chloé quand j'en ai eu l'occasion. Finalement, je le savais que vivre avec Cody c'était prendre le risque de me brûler les ailes, mais je n'avais pu aller contre mes envies. Peut-être qu'en fait, j'avais juste besoin de voir si je l'avais vraiment oublié ou non. Peut-être que si j'avais accepté de vivre avec elle, c'était pour me prouver certaines choses. Mais ce que je voulais me prouver avait échoué. Ou alors ... Non, ça m'avait conforté dans l'idée que je n'ai jamais pu l'oublier. Le problème, c'est que j'avais du mal à écouter ma raison, j'étais tellement submergé par mes émotions que je laissais mes envies prendre le dessus sur ma raison. En l'embrassant à mon tour, plaquant cette dernière contre le mur. Sa remarque me faisait prendre conscience qu'elle n'avait jamais rien oublié elle non plus. Je me pinçais alors les lèvres, tandis que mes mains entouraient ses hanches avant de se glisser sous son tee-shirt pour pouvoir caresser sa douce peau. Elle m'avouait ne m'avoir jamais oublié, et qu'elle ne le ferait jamais. L'avais-je autant marqué qu'elle n'avait pu me marquer ? Elle m'avait marqué au point que même en étant avec Chloé, tout me ramenais à elle. Une chanson pouvait passer à la radio, je pensais à elle. Quand j'entendais des news sur l'Angleterre, je pensais à elle, parce que c'est là où tout avait commencé. Une expression, un mot, un film, une série, c'était un fait exprès, mais je pensais à elle. Et parfois, j'avais tendance à me dire que la vie ne voulait pas que je l'oublie, puisqu'il y avait toujours quelque chose pour me rappeler Cody. J'en voulais vraiment à croire que la fameuse citation "on n'oublie jamais vraiment son premier amour" était bien vrai. Chloé m'a toujours dit qu'elle voulait visiter ma ville natale, mais en deux ans de relation, je n'ai jamais été capable de l'emmener là bas. Pourquoi ? Parce que je ne voulais pas prendre le risque de croiser Cody, ou alors aller dans les endroits où j'avais pu vivre des choses magiques avec elle. Parce que je savais pertinemment, que je serais ailleurs, et je ne pouvais pas me le permettre alors que Chloé essayait tant bien que mal d'obtenir mon coeur. Mais tous les baisers de Cody me faisait subitement tout oublier, Chloé. Miles. On s'en fiche. Des flashbacks me revinrent. Comme cette fois où nous avions manqué de faire sa première fois. Mais elle me sortie de mes pensées en me demandant de ne plus la quitter. Je fermais les yeux face à ses paroles. Car si ça n'avait été que de moi, je ne l'aurais jamais quitté. Je ré-ouvrais les yeux pour croiser son regard et remonter l'une de mes mains sur sa joue. Je n'en n'ai pas l'intention. C'est alors que la réalité me frappait en plein visage, et c'est comme si ma raison venait de me mettre une claque en pleine face. J'avais beau essayé de me détacher d'elle, je n'y arrivais pas. Ses lèvres repnaient possession des miennes, tandis que Cody passait ses mains sous mon tee-shirt, et je la laissais me l'enlever, le laissant tomber sur le sol. Je la serrais contre moi, en l'embrassant tantôt passionnément, tantôt fougueusement. Oui, l'envie montait en moi. L'envie d'elle. C'est alors qu'elle m'entraînait dans sa chambre. Mon coeur s'emballait. Ses paroles me stoppait dans mon élan. Elle venait clairement de me dire qu'elle avait envie de moi. Tout comme j'avais envie d'elle. Seulement. Je sentais qu'elle voulait se donner à moi maintenant, mais je ne voulais pas que cela se passe ainsi, pas comme ça, pas aussi rapidement. L'avait-elle déjà fait ? Quoi qu'il en soit, j'attrapais ses mains pour l'arrêter dans son élan. Je serrais la mâchoire, tandis qu'elle me regardait avec un air d'incompréhension totale. Ce... Ce n'est pas que je n'ai pas envie de toi Cody. On peut pas faire ça, comme ça, là. Je veux dire, j'ai des choses à régler de mon côté... Ce que j'entendais par là, c'était qu'il fallait que je parle à Chloé de tout ça, je ne pouvais pas continuer de vivre dans cette situation, à lui mentir à chaque message, à chaque appel, ce n'était pas mon genre, je n'étais pas comme ça, j'étais réglo. J'ai terriblement envie de toi aussi Cody, mais je peux pas faire ça comme ça, même pour toi, je veux juste... faire les choses bien. J'ignorais comment elle le prendrait. Soit elle le prendrait pour elle, soit elle comprendrait, j'espérais qu'elle le comprenne. S'il n'y avait pas eu Chloé, j'aurai sans doute craqué, et puis... Etait-elle toujours vierge ? Ou avait-elle craqué avec Miles ? Elle s'était toujours dit qu'elle se donnerait à moi, mais il s'est passé des années avec tout ça, et étant avec Miles, son premier petit ami, elle avait surement déjà couché avec lui.

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D'ordinaire, j'étais quelqu'un de sérieux, mais surtout de fidèle. C'était des principes et des valeurs que m'avais inculqué mon père, et jamais je dis bien, jamais je n'avais été à l'encontre de mes principes. Je n'avais jamais trompé une fille jusqu'à ce soir. Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais. Ce soir, je me retrouvais dans cet appartement, aux côtés de Cody, à se ressasser le passé avant que nos lèvres se redécouvrent pour la première fois, après bien des années. Cette fille me faisais littéralement perdre la tête. J'avais été tout simplement incapable de la repousser. Dès lors où ses lèvres avaient prit possession des miennes, c'est comme si cette bulle que nous avions construit lorsque nous étions en Angleterre venait nous entourer de nouveau nous coupant ainsi du monde extérieur. Il n'y avait plus qu'elle et moi. Même si ma bonne conscience me criait d'arrêter, que j'étais entrain de déconner, lorsqu'elle rompait le baiser, je ne tardais pas à l'embrasser de nouveau, comme si c'était un besoin, une nécessité. Cody m'entraînais dans sa chambre avec elle. Je me laissais faire, tout simplement parce que je n'arrivais plus à me détacher d'elle. Bien trop heureux de la retrouver, même si c'était que le temps de quelques minutes. J'avais toujours espéré secrètement un jour la retrouver. Et le destin avait décidé de bien faire les choses, comme si nous étions vraiment voués à finir notre vie ensembles. A mes yeux, elle était clairement la fille avec qui je voulais passer le reste de mes jours, avec qui je voulais découvrir le monde, avec qui je voulais profiter des plaisirs simples de la vie comme aller se balader sur la plage main dans la main, ou encore manger une glace en déambulant dans la rue principale du centre-ville, dormir à la belle étoile en pointant du doigt une étoile filante, faire un voeux à la simple vue d'un arc-en-ciel. Ce n'est pas avec Chloé que je voulais faire tout ça. J'avais longtemps essayé de me convaincre du contraire. Elle m'aimait c'était une certitude, surement pas aussi fort, et de la même manière que Cody, mais elle m'aimait, elle savait que j'étais sorti d'une forte relation dont j'avais eu beaucoup de mal à me remettre, et elle avait su se montrer patiente, et malgré ses efforts, ses nombreux efforts même que j'avais pu remarquer, non. Je n'étais malheureusement pas, et je ne serais malheureusement jamais amoureux de cette fille. Ah oui, elle était belle. C'était une belle fille. Elle était gentille, douce. Mais à côté de Cody, elle ne valait rien. Nulles n'étaient parvenues à détrôner cette fille qui m'avait tant fait vibrer, qui m'avait apprit à aimer et être aimé en retour. Nulles filles n'avaient réussi à me déclencher ce feu d'artifice au creux de mon ventre, ces frissons que seule Cody savait déclencher en un baiser, une caresse, un mot, un battement de cil, un mouvement de tête, un sourire. Non, je n'étais jamais parvenu à oublier cette fille, et même encore aujourd'hui, j'en étais amoureux. Ce baiser qu'elle m'avait donné avait raviver cette flamme, ces sentiments que j'avais enfoui au plus profond de moi suite à notre rupture. Mais ils étaient seulement enfouis, je n'avais pu m'en défaire.
Seulement voilà, c'est justement parce que je l'aimais et que je la respectais beaucoup trop que je la stoppais lorsqu'elle entreprenait de déboutonner mon pantalon. Non pas que je n'avais pas envie d'elle, dire le contraire serait mentir, mais nous étions tout deux engagés, elle encore plus officiellement que moi. Et, tout ce que je voulais moi, c'était que les choses soient bien faites entre nous. Même si la stopper dans son élan et la repousser étaient une véritable torture pour moi. J'avais comme un pincement au coeur, et sa réaction ne me laissais pas de marbre. Je voyais bien qu'elle était blessée par mon attitude, et je pouvais le comprendre, elle ne s'était jamais donnée à moi, et la seule fois où elle avait voulu le faire, qu'elle était prête, son père s'était encore mit entre nous, et aujourd'hui qu'elle voulait se donner à moi, c'était moi qui cassait tout. J'en avais conscience. C'est alors qu'elle me rappelait son infidélité pour moi. Il est vrai qu'elle avait déjà trompé Miles avec moi. Et elle l'avait fait encore ce soir. Comme quoi, nous deux, c'était bien plus qu'une évidence. Elle reprit la parole pour prétendre que je la repoussais pour une fille que je connaissais à peine. Elle s'était alors éloignée de moi. Et moi, je me retrouvais là comme un con, à ne pas bouger & l'écouter. Ne parvenant à sortir aucun mot. Ce qu'elle me claquait en plein visage ensuite était... Totalement vrai. Elle avait raison, c'est pour cette raison que je restais silencieux, parce qu'elle venait de taper dans le mille. C'est alors qu'elle me posait cette question fatidique, où je connaissais la réponse, mais je savais que si je disais oui, tout serait encore plus compliqué entre nous. Malheureusement, mon absence de réponse lui faisait songer que ce n'était plus le cas, que je ne l'aimais plus, si elle savait que je n'avais jamais cessé de l'aimer, elle serait surement surprise. Cody, attends, finis-je par lâcher lorsque je réalisais qu'elle tentait de fuir la discussion. C'est alors que je la suivais parce que je ne voulais pas qu'elle puisse penser que j'ai pu l'oublier ou que je ne ressente plus ce que je pouvais ressentir auparavant pour elle. Malheureusement, elle avait trouvé refuge dans sa chambre, la porte close. Je frappais contre cette dernière, posant mon poing contre l'encadrement de la porte, et calant ma tête contre ce dernier. S'il te plaît ouvres moi. C'était en vain, elle ne répondait même pas, mais je savais pertinemment qu'elle était derrière la porte. Je sais que t'es blessée, que tu comprends surement pas pourquoi j'ai réagi comme ça. Mais je veux juste mettre les choses au clair avec Chloé, dis-je dans un premier temps. Et si j'ai pas répondu tout à l'heure, c'est parce que dans le fond, tu as raison Cody, tu as raison sur toute la ligne, t'as tapé dans le mille. T'as raison, je ne l'aime pas elle, et je ne l'aimerais jamais. Et je n'aimerais d'ailleurs jamais quelqu'un d'autre comme je peux t'aimer toi, lâchais-je telle une bombe, mais c'était sorti, elle avait besoin de le savoir. Je suis sûr que t'es entrain de te monter la tête, de te faire des idées. J'ai eu personne d'autre après toi si c'est ce que tu penses, et je pensais parvenir à me reconstruire, être prêt, mais y'a qu'avec toi que je serai prêt à faire tout ça, conclus-je alors, mais voyant qu'elle ne daignait pas ouvrir la porte, je n'insistais pas, je pense que j'en avais assez fait pour ce soir. Je n'allais pas la forcer à m'ouvrir si elle ne se sentait pas de le faire. Je tournais les talons, puis regagnais ma chambre m'allongeant sur le lit, & attrapant mon téléphone. Il était bien trop tard pour en finir avec tout ça. Mais je ne pourrais pas garder cela bien longtemps. Le plus rapide serait le mieux, c'est pourquoi je songeais à appeler Chloé pour lui parler de nous, de ce qu'il en était, que ce n'était pas possible de continuer comme ça. Et puis, je ne voulais pas qu'elle me rejoigne ici, qu'elle quitte son poste actuel pour moi, alors que je vivais actuellement avec la fille dont j'étais fou, et avec qui j'étais prêt à me remettre si elle me soumettait l'idée. Fin, je donnerais tout pour retrouver ce que nous avions Cody et moi, c'est pour cette raison que je ne pouvais tout simplement pas la faire tout quitter pour venir ici alors que nous deux, c'était voué à l'échec.

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Con, voilà ce que j'étais. Qu'un pauvre con. Au lieu de lui dire qu'elle avait raison sur toute la ligne, que je l'aimais de tout mon coeur, aucun mot n'était sorti de ma bouche lorsqu'elle me l'avait demandé. Et ce silence, Cody l'avait mal interprété. Elle considérait que si je ne lui avais pas répondu du tac au tac, c'est que je ne l'aimais pas, mais c'était tellement stupidement, elle n'avait cas me regarder droit dans les yeux pour comprendre que j'étais littéralement fou amoureux d'elle. Encore et toujours. C'était sans doute quelque chose qu'on ne pourrait jamais m'enlever, l'amour que je pouvais ressentir pour cette fille. Elle avait tourné les talons pour regagner sa chambre. Malheureusement, j'étais arrivé trop tard, et la porte était fermée. J'aurai très bien pu rentrer, mais si elle l'avait fermé, c'est parce qu'elle ne voulait tout simplement pas me voir, et ne souhaitant pas la forcer, j'avais frappé, lui demandant de m'ouvrir. Seulement voilà, elle ne me répondit pas, j'étais persuadé qu'elle m'avait entendu, mais elle était têtu, et je restais persuadé qu'elle était entrain de se faire des films dans sa tête. A s'imaginer que je ne l'aimais plus, mais que j'étais fou amoureux de Chloé. Alors qu'en réalité, ce n'était pas ça, c'est tout simplement que j'avais des principes et des valeurs, et que je voulais tout simplement bien faire les choses. Tout ce que je voulais c'est qu'elle me laisse le temps d'appeler Chloé pour lui expliquer les choses. Bon, je n'irai pas jusqu'à lui dire que je vis actuellement avec Cody, et qu'il y a de fortes chances pour que l'on se remette ensembles, mais tout simplement que cet éloignement m'avait fait prendre conscience que je n'étais pas autant attaché à elle qu'elle ne l'était de moi, et que je ne voulais pas qu'elle décide de tout lâcher à New-York pour venir ici alors que finalement, je n'y arrivais pas, elle avait beau être adorable, je ne pouvais pas continuer à me voiler la face. Je n'avais jamais réussi à oublier Cody, et s'il y avait une seule personne avec qui je pourrais réellement me construire, c'était bien Cody, et seulement Cody. Malgré cette porte qui nous séparait, j'essayais de faire comprendre à cette dernière que je ne pourrais jamais aimer personne comme je peux l'aimer elle, j'avais employé le présent, tout simplement parce que je l'aimais encore, et je n'avais jamais cessé de l'aimer. J'avais réussi à enfouir mes sentiments au plus profond de moi, mais je n'aurai jamais été capable de dire que je n'étais plus amoureux d'elle. Un jour, Chloé m'avait demandé si j'étais encore amoureux d'elle, et je n'avais jamais été capable de répondre à cette question, car oui, je l'étais toujours amoureux de Cody, même avec Chloé. Et j'aurai tout simplement dû arrêter les choses à ce moment là, mais je voulais lui donner sa chance, après tout, Cody & moi, c'était censé être voué à l'échec, j'avais moi aussi le droit d'être heureux mais sans elle dans ma vie, je ne l'étais tout simplement pas pleinement, il manquait une parti de moi, et c'était elle qui la détenait. Voyant toutefois qu'elle ne réagissait pas face à ce que je pouvais lui dire, je baissais les bras. Peut-être en avait-elle eu assez pour ce soir. La connaissant, elle avait sans doute du mal à accepter que j'ai agis ainsi. Mais ce n'était pas contre elle, mais comment le lui faire comprendre ? Comment lui prouver ? J'espérais qu'elle finisse simplement par comprendre. Me faisant une raison, je retournais dans ma chambre, et m'installais sur mon lit, j'en oubliais de fermer complètement la porte. Je m'emparais de mon téléphone portable pour allait dans les messages de Chloé, mais très vite, je réalisais l'heure qu'il était et me rétractais, je ne pouvais pas lui dire cela maintenant, je devrais attendre demain pour faire ça, afin de pouvoir l'appeler, et lui dire de vive voix. Je n'étais pas un lâche, quitte à faire une conversation skype. Mais j'avais besoin d'être honnête avec elle. Elle avait besoin de savoir que ce n'était plus possible entre nous. Soudain, j'entendis le grincement de la porte de la chambre de Cody, pour laisser place à Cody. Je pensais qu'elle allait venir me parler vis à vis de ce que j'avais pu lui dire quelques minutes auparavant, mais finalement, elle me claquait en plein visage que Miles, et donc par conséquent son fiancé, allait prendre l'avion d'ici peu pour la rejoindre. Je me redressais, et cette nouvelle eut comme l'effet d'une bombe. Pas de souci, je vais rentrer chez mon père, je vous laisse l'appartement, dis-je alors tout simplement. En réalité, j'étais tellement dégoûté, que je m'en étais crée une boule au creux de l'estomac. Mais je savais bien que c'était nerveux tout ça. Je me levais alors du lit pour faire un sac afin de quitter l'appartement d'ici peu, et revenir lorsque son fiancé retournerait en Angleterre. Alors qu'on venait mutuellement de se faire comprendre qu'on voulait recommencer cette histoire, il fallait que son abruti de fiancé pointe le bout de son nez ici, il manquerait plus que Chloé m'annonce qu'elle arrivait et là c'était le pompom. Je pense que finalement, j'avais beaucoup trop d'espoir pour qu'un jour on puisse se retrouver. Quand ce n'était pas son père c'était Miles, à croire que tout deux s'étaient donnés le mot pour nous séparer. Tu m'enverras un message lorsqu'il sera parti pour que je puisse revenir, ajoutais-je simplement en fourrant quelques fringues dans un sac.

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Allongé sur mon lit, pensif, je me remémorais tout ce qu'il s'était passé ce soir. Je réalisais réellement que j'avais seulement essayé d'oublier Cody, mais je n'y étais jamais arrivé. Tout ce que j'avais pu éprouver pour elle, j'avais seulement réussi à enfouir tout ça au plus profond de moi. Mais aujourd'hui, lorsque ses lèvres s'étaient collées contre les miennes, tout ce que j'avais pu enfouir à l'intérieur était ressorti. D'un coup d'un seul. Sans que je ne m'y attende. Je pensais désormais à Chloé, à ce que je pourrais lui dire, il fallait que je sois honnête avec elle. Elle ne pouvait pas venir ici, elle ne pouvait pas tout abandonner, abandonner sa vie à New-York, sa famille, ses amis, son travail pour un homme qui ne serait jamais capable de l'aimer comme elle aurait aimé l'être. Je ne pouvais pas lui infligé ça, j'étais incapable d'aimer une autre fille comme j'avais pu aimer Cody de tout mon être et de toute mon âme. Seulement voilà, alors que je regardais mon téléphone, à rédiger puis effacer ce fameux message que je lui enverrais demain, Cody fit son apparition dans ma chambre. Au début, je pensais qu'elle avait réfléchi sur ce que j'avais pu lui dire. Mais finalement, elle lâchait la bombe, et honnêtement, j'aurai préféré ne pas avoir à le savoir. Son fiancé prenait l'avion ce soir pour la rejoindre. Ni une ni deux, je me levais du lit, calmement et simplement, et commençais à faire mon sac. Il était hors de question que je reste ici, et puis, la situation serait tellement étrange, se retrouver des années plus tard, dans la mienne pièce, avec les mêmes personnes, dans similairement la même situation. De plus, c'était son appartement avant d'être une partie du mien, donc, je préférais lui laisser, qu'elle règle ses affaires de son côté. Puis je n'ose imaginer l'état de Miles s'il me retrouvait là. Il serait le mieux à contacter le père de Cody et sa serait un retour en arrière, tout ce dont je n'avais pas envie. Tout en faisant mon sac, la jeune fille posait sa main sur mon avant-bras, comme pour me stopper dans mon élan, puis c'est alors qu'elle me demandait de rester. Mais c'était totalement incensé de me demander une chose pareil. Comme si je pouvais rester ici. Sentant qu'elle voulait dire autre chose, je ne la coupais pas dans son élan, et c'est là qu'elle me dit qu'elle avait besoin de parler avec lui, que toute cette histoire d'engagement ne pouvait plus durer. Et visiblement, j'étais la cause de ce déclic. Quelque part, ça me touchais, parce que ça voulait dire qu'elle non plus n'avait jamais tiré un trait sur notre relation.  C'est mieux que je m'en aille Cody, le temps que tu règles les choses de ton côté avec lui. Rester ne ferait qu'empirer les choses, et je ne le veux pas, répondis-je tout simplement en la regardant dans les yeux. A mon sens, je préférais qu'elle règle les choses de son côté, de mon côté, j'avais également des choses à régler, il fallait que je parle avec Chloé. Et peut-être qu'une fois que nous aurions tout réglé l'un et l'autre, alors nous pourrions nous redonner une chance de se retrouver. De mon côté, je donnerais tout pour retrouver cette fille qui m'a rendu tellement heureux lorsque j'étais plus jeune. Elle m'a apporté tellement. Même si parfois elle pensait le contraire. Elle était ce rayon de soleil qui rendait mes journées plus belles, ce sourire qui réchauffait mon coeur, ses mots qui me rassuraient lorsque j'étais en plein doute. Elle était mon pilier, mon tout, mon monde tournait autour d'elle. Elle était ma force, parce que lorsqu'elle m'a rencontré, j'étais loin d'être le jeune homme que je suis devenu aujourd'hui, et c'est en parti grâce à elle tout ça. Elle a su être cette main qui m'a tiré de toute cette merde. Donc le mieux était que je m'en aille histoire que nous réglions nos problèmes chacun de nos côtés. C'est alors qu'elle reprit la parole, pour m'informais qu'aussi vite il aurait posé les pieds ici, aussi vite elle aurait retrouvé sa liberté. Et quelque part, je l'espérais, pas seulement pour moi, mais principalement pour elle, elle méritait mieux que ce crétin qui n'avait sans doute pas dû changer. Il était réputé pour être le plus grand coureur de jupon de notre quartier, je ne comprenais même pas comment le père de Cody pouvait vouloir la marier à un homme pareil. J'étais loin d'être l'homme parfait à l'époque, et je ne le suis toujours pas, mais mon père m'avait élevé tel que j'avais des principes et des valeurs, que je ne trahirais jamais, car ça serait comme trahir mon père, et je ne le voulais pas. Et l'infidélité faisait parti des choses que je ne tolérais pas. Si Miles avait tant besoin de plaire, de draguer, et d'aller se vider les couilles dans toutes les pimbêches du quartier, alors autant qu'il rende à Cody sa liberté. Elle méritait juste un homme qui l'aime comme je peux l'aimer, même si je donnerais tout pour être cet homme, on ne parlait pas de moi, mais bien d'elle. Fais le, fais le vraiment cette fois. Arrêtes avec cet homme. Il ne te rendra jamais heureuse. Pour une fois dans ta vie arrêtes d'écouter ton père Cody, essaies de faire ce qui te semble le plus juste, et surtout ce qui te permettra d'être heureuse. J'étais honnête et sincère avec elle. Elle méritait d'être heureuse et ne pouvait plus laisser son paternel dirigeait sa vie comme bon lui semblait. C'était triste à dire mais quand il serait mort, il ne serait plus là pour diriger sa vie, alors autant qu'elle le lui fasse comprendre dès maintenant. Je pense qu'il est vraiment préférable que je m'en aille Cody, juste le temps que tu arranges les choses de ton côté. Du mien, j'ai des choses à arranger, je dois parler à Chloé. Tout ça ne peut plus durer. Je peux pas continuer de faire semblant, alors que tu es là, avouais-je à cette dernière dans les yeux. Il doit arriver à quelle heure ? la questionnais-je alors pour savoir si je devais me dépêcher à partir au risque qu'il ne débarque d'une minute à l'autre, ou si j'avais le temps de prendre tout ce dont j'ai besoin pour retourner chez mon père. Evidemment, l'idée de retourner à la maison ne m'emballais pas plus que ça, mais bon, je n'avais pas d'autre choix.

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Cette situation était loin d'être évidente. Je n'avais pas nécessairement envie de partir, mais en même temps, je ne me voyais pas rester là au risque de me retrouver nez à nez avec Miles. Je voulais bien faire beaucoup de chose, mais ça, ce n'était clairement pas possible. Ce mec je pouvais pas le sentir, il était faux, chaque mot qui sortait de sa bouche sonnait faux. Je ne comprenais même pas ce que le père de Cody pouvait lui trouver si ce n'est le contenu de son porte monnaie. Comment pouvait-il vouloir un garçon aussi arrogant, et coureur de jupon que lui. Je reste persuadé qu'il serait même capable de reluquer une fille ou même de la draguer sous les yeux de Cody, tant c'était un enfoiré de base. De son côté, la blondinette était plus déterminée que jamais à quitter son fiancé dès lors où il poserait les pieds dans cet appartement. Au plus profond de moi, j'espérais vraiment qu'elle ait le courage de le quitter. Elle ne méritait pas un homme comme ça. Je ne disais pas ça pour moi, même si tout ce que je voulais, c'était être cette personne qui pourrait la rendre heureuse comme j'ai su le faire auparavant, mais surtout parce qu'elle mériterait juste d'être avec quelqu'un qui l'aime vraiment et sincèrement, et qui prendrait soin d'elle, qui serait prêt à tout pour elle, comme j'ai pu l'être finalement lorsque nous étions ensembles. Égoïstement, je n'avais pas envie qu'elle trouve quelqu'un d'autre, mais ma fierté m'en empêchait, c'est pourquoi je lui répondis simplement qu'elle devait le faire pour elle, qu'elle méritait d'être heureuse. Et puis, de quel droit son père se permettait de diriger sa vie. Elle était désormais majeure & vaccinée et donc par conséquent libre de faire ce qu'elle voulait. Seulement voilà, suite à ces mots, elle se rapprochait de moi rompant ainsi la distance qui nous séparait pour venir poser son front contre le mien. Je serrais la mâchoire tant la situation était plus compliquée qu'autre chose, et Cody ne facilitait en rien cette dernière en agissant ainsi avec moi. Ses murmures me donnaient tout simplement envie de lui dire que je voulais être celui qui pourrait la rendre heureuse, mais à côté de ça, je me retenais encore. Je voulais tout simplement qu'elle clarifie enfin les choses avec Miles, qu'elle soit sûre d'elle, qu'elle m'appelle et qu'elle me dise que ça y est, elle avait rompu alors là, je pourrais peut être enfin lui dire certaines choses, car là, je restais beaucoup sur la retenue. Je lui demandais toutefois à quelle heure comptait arriver son fiancé, pour éviter de le croiser, et par chance, il n'arrivait que le lendemain matin à neuf heure, donc par conséquent, cela me laissais un peu plus de temps pour pouvoir faire mon sac, et ne rien oublier. Très bien, ça me laisse un peu de temps, répondis-je simplement tandis qu'elle s'éloignait de moi, je la regardais faire quand soudain, elle s'arrêtait au pas de ma porte pour me regarder une nouvelle fois. Je voyais bien qu'elle m'appelait dans son regard, qu'elle me suppliait d'agir, de dire quelque chose. Elle reprit en me demandant de rester là ce soir, de dormir avec elle. Je... commençais-je tandis que. Oui, j'en avais envie, mais si Miles arrivait plus tôt que prévu, et s'il nous choppait dans le lit de l'un ou l'autre, dans les bras l'un de l'autre ? Ca serait sans doute la fin pour chacun de nous, adieu chère tranquillité. Je partirais à l'aube, sur les coups de 7h, répondis-je alors à cette dernière. Façon, j'avais un shooting vers 11h donc au pire j'irai prendre mon petit déjeuner au Starbucks puis je me rendrais ensuite au studio où je me reposerais et me préparerais au shooting. C'était loin d'être raisonnable, mais en même temps, je n'avais aucune envie de partir, et encore moins lorsqu'elle me disait ce genre de chose. De plus, ce n'est pas ce soir, ou du moins cette nuit que je pourrais appeler Chloé pour avoir une discussion sérieuse avec elle, et puis on dit que la nuit porte conseille, donc peut-être qu'elle m'aidera à trouver les mots pour être honnête, tout en évitant d'être maladroitement blessant. Ca me ressemblais tellement ça, c'est pour ça que je devrais réfléchir à comment aborder les choses avant de l'appeler. Cody me sortait de mes pensées quand elle reprit pour me dire que j'avais raison, notre première fois devait être merveilleuse, qu'on ne pouvait pas faire ça sur un coup de tête, et encore moins maintenant, surtout dans la situation dans laquelle nous étions. Elle me demandait alors de rester ce soir, encore une fois, pour la prendre dans mes bras, et la rassurer. C'est alors qu'elle prononçait ces mots qu'on s'était souvent dit plus jeune, quand son père essayait de nous séparait, on se disait que quoi qu'il arrive, on finirait par se retrouver parce que ce qu'on ressentait... c'était bien plus fort que tout, et qu'on était persuadé qu'on finirait par se retrouver, quoi qu'il puisse advenir. C'est alors qu'elle me suppliait de lui dire. J'attrapais sa main qu'elle avait précédemment levé en ma direction pour l'attirer vers moi, collant sa poitrine contre mon torse, tandis que son visage, malgré sa taille, se trouvait tout près du mien. Ma main libre venait se poser sur sa joue glissant cette mèche derrière son oreille, délicatement. Je prenais le temps de la regarder, de plonger mon regard dans le sien, de me perdre dans ce bleu océan. Comme j'avais l'habitude de le faire quand j'étais plus jeune. Ce regard qui me faisait remonter bien des souvenirs. J'espère qu'on y arrivera un jour, lâchais-je doucement à cette dernière. Je donnerais tout pour te retrouver comme avant Cody, murmurais-je alors avec une telle sincérité avant de venir poser mes lèvres sur son front pour y exercer une pression, fermant les yeux le temps de ce baiser. Je laissais mes bras venir l'entourer pour la serrer d'avantage contre moi, et reculais doucement jusqu'à ce que je me laisse tomber sur mon lit, entraînant Cody dans ma chute. Pris d'une pulsion, je remontais l'une de mes mains derrière sa nuque et approchais doucement son visage du mien pour lui déposer un doux baiser sur les lèvres. Ce moment me rappelais toutes ces fois quand nous étions chez elle en Angleterre, quand je grimpais au mur pour regagner sa chambre et venir passer un moment avec elle. On savait combien c'était risqué, mais on le faisait quand même juste pour se retrouver. Et parce que si elle sortait, son père lui poserait mille et une questions, que là, au moindre bruit, je n'avais qu'à bondir du lit et passer par la fenêtre et regagner la terre ferme en deux deux, sans se faire chopper.