a little more time alone

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Cette semaine fut loin d'être évidente. Déjà, parce que niveau travail, j'étais overbooké, mais en plus, j'avais enfin pris mon courage à deux mains pour appeler ma petite amie, qui était désormais devenue mon ex-petite amie, seulement voilà, je ne pensais pas qu'elle réagirait ainsi. Je l'avais pourtant prévenu dès le début, afin qu'elle sache dans quoi elle s'embarquait. Mais voilà, elle avait très mal prit le fait que je sois honnête avec elle, et que je décide de rompre plutôt que de continuer alors que cela ne nous mènerait à rien puisque de mon côté, j'avais retrouvé Cody. Même si rien n'était fixé, bien que nous ayons tout deux envie de se retrouver, je ne pouvais pas continuer cette relation. C'était malsain. Elle ne me manquait ici. Je n'avais pas besoin d'elle comme j'aurai pu l'imaginer, à quoi cela servait qu'elle abandonne tout à New-York pour me rejoindre ici alors que nous n'avions aucun avenir ensembles ? Cela n'avait aucun sens, et cela aurait été égoïste de ma part de lui faire tout quitter, son travail, ses amis, sa famille pour... Rien au final. C'est pour cette raison que j'avais préféré tout arrêter avant le drame. Mon père m'avait élevé avec des principes et des valeurs, il est vrai que j'avais rompu ces principes en trompant Chloé avec Cody. Nous n'avions peut-être pas couché ensembles, mais il n'empêche que nous avions passé toute une soirée l'un dans les bras de l'autre à s'embrasser comme auparavant, à se comporter comme tel, comme si nous étions ensembles, comme si nous ne nous étions jamais quittés. Mais bon c'était comme ça, je n'avais pu aller contre mes envies, cette principale envie que de retrouver Cody comme avant. D'ailleurs, en repensant à tout ça, la belle blonde m'envoyait un message pour me dire de préparer un sac car nous quittions la ville le temps d'un week-end. En même temps, je pense que cela nous ferait le plus grand bien sachant que Miles avait tout comprit et s'était empressé d'aller ouvrir sa bouche auprès de la famille James pour leur apprendre que Cody et moi nous étions retrouvés, alors autant vous dire que son père était d'une colère monstrueuse. Vous n'imaginez même pas à quel point il pouvait me détester. Une nouvelle fois, tout le monde essayait encore de nous séparer comme si j'étais la bête noire qu'il ne fallait pas approcher. Mais heureusement, cette fois-ci, Cody se fichait définitivement de tout ce que ces cons pouvaient bien dire. D'ailleurs, comme tout le monde nous prenait la tête, la principale condition avant de partir était de laisser nos téléphones à l'appartement, histoire que personne ne puisse briser ce week-end en amoureux. J'étais totalement pour, et avais donc laissé mon tel sur ma table de chevet, éteins. En revanche, le plus contraignant, c'était que je devais faire le voyage les yeux bandés. Autant vous dire que ça, ce n'était pas de la tarte, mais bon, qu'est-ce que je ne ferai pas pour Cody. J'avais donc accepté, mais ce n'était pas évident de faire un voyage de quelques heures, dans un bus visiblement, les yeux bandés, c'était frustrant et perturbant de ne pas savoir où est-ce que nous nous rendions, mais c'était aussi excitant, donc je ne bronchais pas, demandant tel un gamin de temps à autre quand est-ce que nous arrivions.
Lorsque le bus s'arrêtait, j'en déduisais que nous étions arrivés à destination. Seulement Cody faisait durer le suspens en me faisant descendre du bus toujours les yeux bandés. Bon c'était encore moins évident pour descendre les marches, mais vu qu'elle m'avait guidé, nous avions évité la catastrophe. Elle finit par m'ôter ce bandeau des yeux pour que je puisse prendre connaissance de l'endroit où nous allions passé notre petit week-end d'Halloween en amoureux. C'était une grande maison, luxueuse, ça me faisait bizarre car je n'avais pas l'habitude du luxe mais avec Cody, je prendrais sans doute très vite l'habitude puisque c'est ainsi qu'elle vivait. Comme si j'allais refuser de passer un week-end comme celui-ci avec toi, lâchais-je en souriant face au baiser qu'elle me déposait dans le cou et qui me faisais littéralement frissonner de tout mon corps. On a la maison rien que pour toi et moi ? demandais-je malicieusement, avant de lui voler un baiser, et de récupérer nos sacs dans le porte bagages du bus, puis ce dernier s'en allait nous laissant rien qu'elle et moi. Nous nous dirigeâmes vers l'intérieur, et c'était carrément splendide, c'était même décoré sur le thème de Halloween, c'était vraiment sympa. Waaah, c'est grand ! Comment ça se fait que ça soit décoré à l'intérieur ? T'as demandé à quelqu'un de le faire pour toi ? demandais-je à cette dernière, sachant pertinemment qu'Halloween faisait parti de ses fêtes préférées. Tu m'as réservé quoi pour ce petit week-end alors ? demandais-je impatient de connaître le programme de cette dernière, qui semblait avoir tout prévu. Je prenais le temps de regarder tout autour de moi, et de prendre connaissance des lieux. C'était vraiment superbe, même si nous rations la fameuse fête organisée par la ville, j'étais sûr que nous passerions un superbe Halloween ici, connaissant Cody.

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Comment lui refuser une telle demande, surtout avec le sourire qu'elle arborait sur son visage. Clairement, j'en étais incapable, et puis, je serai stupide de refuser de passer un week-end loin de tout aux côtés de Cody, afin que nous puissions enfin nous retrouver juste elle et moi. Je pense même que c'était la meilleure idée qui soit. Ca nous ferait du bien tant à l'un comme à l'autre. Nos séparations respectives avec nos amants, et nos retrouvailles avaient semé la panade à Londres. Evidemment, Miles avait réussi à nous surprendre ensembles et à s'empresser d'aller jacter auprès du père de Cody qu'il nous avait vu ensembles, et comment vous dire que le padré n'avait pas du tout apprécié apprendre ce genre de choses, et c'était reparti pour semer la zizanie dans notre couple... Sauf que maintenant, il ne parviendrait plus à nous séparer, pour la simple et bonne raison que Cody savait désormais que son père était un menteur et un manipulateur, et qu'il était capable de tout pour nous séparer. Cependant, ce qu'elle savait aussi, c'est que j'étais sincère avec elle, que je l'avais toujours été, et que je n'étais pas tel que cette ordure avait pu me décrire à propos du chèque qu'il m'avait proposé pour m'éloigner de Cody et que j'avais déchiré.
Pendant tout le long du chemin, ma petite amie avait tenu à ce que je fasse le voyage les yeux bandés, ce n'était pas l'idée du siècle, car je détestais ne pas voir où est-ce que je pouvais aller, mais je pouvais bien faire cela pour elle tant sa surprise avait l'air de lui tenir à coeur. Mais le jeu en valait la chandelle puisque lorsqu'elle parvint à m'enlever ce bandeau qu'elle m'avait mit sur les yeux quelques heures auparavant, je me retrouvais face à une maison immense. Une propriété que je n'avais pas pour habitude de côtoyer. Je n'en revenais pas, était-ce un rêve ? Non je ne pense pas. Je ne pouvais alors décrocher ce sourire qui pendait sur mes lèvres depuis le moment où j'avais posé les yeux sur cet endroit. J'avais tellement hâte de découvrir l'intérieur. Comme la maison avait l'air gigantesque, je demandais toutefois à Cody si nous étions les seuls à y vivre durant tout le week-end, et son hochement de tête me fit sourire d'avantage. On avait cette maison rien que pour elle et moi. Si ce n'était pas ça le bonheur, je ne sais pas ce que c'était alors. Cody quant à elle trépignait sur place, on aurait dit une enfant toute excitée à l'idée de découvrir l'intérieur de la maison. Je devais avouer que même si je ne sautais pas sur place, intérieurement, j'en avais tout autant envie qu'elle. Je suis sûr que les choses seront parfaites, rétorquais-je en lui offrant un sourire, avant de lui voler un baiser du bout des lèvres, et de la suivre, main dans la main pour pousser cette grande porte qui nous conduisait directement dans cet immense salon. La maison était décorée au thème d'Halloween. Visiblement, elle avait de super contacts la blondinette, puisque c'était eux qui s'étaient occupés de tout ce qu'elle leur avait demandé. Je restais persuadé que nous allions passer un très bon week-end, il commençait d'ailleurs très bien. On se lâchait la main, pour se répartir dans le salon, et découvrir ce dernier, il y avait une grande cheminée allumée, et lorsque l'on s'approchait de cette dernière, on pouvait sentir une vague de chaleur nous réchauffer le corps. Par ce temps, cela faisait du bien cette chaleur. Les décorations étaient vraiment chouettes. Il y avait également un écran géant fixé au mur. J'avais l'impression que tout était grand ici. Ca me faisait bizarre, je n'avais pas l'impression de me sentir dans mon élément, pour la simple et bonne raison que je n'avais jamais été habitué à ce grand luxe. Disons que je n'étais pas très fortuné, quoi que, je l'étais plus maintenant, et encore, j'étais mannequin depuis pas si longtemps, donc je ne touchais pas encore un salaire énorme, mais lorsque l'on a connu le manque, la peine, ça change la done. J'avais toujours eu du mal à me faire au monde de Cody, ce monde luxueux, parfois, j'avais l'impression de profiter de son argent, alors certes, je n'avais rien demandé, mais généralement, c'est plutôt à l'homme de faire ce genre de choses pour la femme, et non inversement. Mais au fond de moi, je savais pertinemment qu'un jour, je réussirais à la surprendre comme elle savait le faire avec moi. Elle me sortait de mes pensées en m'entraînant dans la cuisine avec elle, où cela sentait vraiment bon, et où la table était déjà dressée, comme si on nous attendait. D'ailleurs, un petit mot était déposé sur le comptoir nous informant que le repas était prêt, et que nous n'aurions plus qu'à le faire réchauffer. La blondinette s'approchait de moi, passant ses bras autour de mon cou. Les miens vinrent entourer sa taille pour la rapprocher de moi. Il semblerait que tu ai vraiment tout prévu dis moi, dis-je alors à propos du repas déjà prêt. Cette dernière prit à son tour la parole pour me dire que si éventuellement je n'avais pas faim dans l'immédiat, on pouvait toujours aller visiter l'étage où se trouvait un jacuzzi. Un jacuzzi, carrément ? Ca me semble être intéressant tout ça, rétorquais-je avec malice. De toutes les façons, le repas était prêt, nous n'aurions plus qu'à le faire réchauffer, alors rien ne nous empêcher de profiter un peu de l'endroit qui nous était réservé pour l'intégralité du week-end. De plus, on était pas là pour se tourner les pouces au contraire, puis cette maison regorgeait d'endroit et de choses à faire inhabituelles, alors autant en profiter tant que nous le pouvions. Je la gardais encore un instant dans mes bras, juste par simple envie. J'avais l'impression de revivre. Avoir quitté Chloé était un véritable soulagement, je pouvais désormais être vraiment moi-même avec Cody, sans me dire que si je scelle mes lèvres aux siennes, ou que je dors avec cette dernière dans mes bras, je trompe Chloé. Et ce qui me rendais vraiment heureux, c'était d'avoir retrouvé la fille dont j'étais fou amoureux. D'ailleurs, cette dernière vint poser ses lèvres contre les miennes, et je remontais l'un de mes mains jusque sur sa joue pour prolonger avec autant d'amour et de tendresse le baiser qu'elle venait de m'offrir. Sa remarque suite à son baiser me fit rire. Pourquoi, tu as peur que Scream, Jason ou Freddy ne pénètrent notre antre pour venir nous tuer ? demandais-je avec malice, avant d'approcher mes lèvres de son oreille et de prendre la voix d'un psychopathe. Cody, quel est ton film d'horreur préféré ? A ces mots, je l'attrapais par les hanches comme pour la surprendre, riant légèrement puisque l'effet recherché avait été obtenu. Pas de souci, je m'occupe d'aller fermer la porte, et je te rejoins après. Je souriais face à son baiser, puis la regardais monter les escaliers, toujours ce même sourire pendu aux lèvres. Quand elle disparaissait de mon champ de vision, je regagnais la porte d'entrée pour la fermer à clé, sait-on jamais, avec l'évènement d'aujourd'hui, on était pas à l'abri d'un petit canular, alors, afin d'éviter une telle supercherie, j'avais pris soin de la fermer correction. Je repassais dans la cuisine, et choppais au passage un morceau de pain qui m'appelait. Oui, j'avais un petit creux, et le pain faisait parti de mes péchés mignons, j'adorais ça. Je bus rapidement un verre d'eau par la suite, et montais les marches de l'escalier, encore une fois énorme avant de regagner l'étage. Le couloir était long, et se trouvait des portes de part et d'autre. J'ignorais laquelle porte je devrais ouvrir pour retrouver Cody. Bébé, t'es où ? criais-je assez fort de sorte qu'elle m'entende. C'est alors qu'une porte s'ouvrait et que sa petite tête passait entre cette dernière pour se manifester. Je la rejoignais alors, et lorsque j'ouvrais la porte, je me retrouvais directement sur la terrasse. C'était carrément le truc improbable. Je m'attendais à entrer dans une pièce, notre chambre, la salle de bain, ou que sais-je encore, mais non, je me retrouvais sur cette terrasse, où je retrouvais Cody, vêtue d'un ensemble qui lui allait à merveille, mettant en valeur ses jolies formes. Encore une fois, le cadre était vraiment parfait. Il y avait des bougies, car la nuit était tombée, il y avait également une bouteille de champagne dans un petit seau surement rempli de glaçons avec deux coupes, et ce fameux jacuzzi qui faisait des remous. Je m'approchais d'elle le sourire aux lèvres. C'est toi qui a fait tout ça ? la questionnais-je tandis qu'elle hochait positivement la tête pour affirmer que tout ceci venait bien d'elle. Tu as vraiment tout fait pour que ce week-end soit réussi, dis-je en attrapant l'une de ses mains pour l'attirer contre moi, et lui déposer un doux baiser contre ses lèvres. Merci pour tout, susurrais-je contre ses lèvres, tout en caressant doucement son avant bras dénudé du bout des doigts. Je me reculais ensuite légèrement pour me déshabiller à mon tour, faisant tombr mes affaires non loin du jacuzzi, afin de me retrouver en boxer. Et si on allait profiter de ce jacuzzi ? lâchais-je en attrapant sa main pour l'emmener avec moi, et je la laissais passer la première avant de monter les petits escaliers pour ensuite plonger les pieds l'un après l'autre ce dernier où l'eau était parfaitement bonne. La température était idéale. Tandis qu'il faisait plus frais à l'extérieur, l'eau quant à elle était suffisamment chaude. Ce qu'on est bien là, lâchais-je avant d'attraper la bouteille de champagne, et d'ouvrir cette dernière en m'amusant à faire partir le bouchon en l'air. Malheureusement, ce dernier retombait... Dans le jacuzzi, je regardais alors Cody, l'air innocent. Oops... dis-je en riant légèrement, avant de servir une première coupe que je tendis à ma petite amie, pour ensuite m'en servir une, et reposer la bouteille dans le seau afin de la conserver au frais. A notre petit week-end qui s'annonce une fois de plus parfait, lâchais-je tout sourire avant de venir cogner ma coupe contre la sienne, et de boire une gorgée de ce dernier. Mmh, délicieux, repris-je à propos du champagne, donc je m'amusais à faire bouger dans mon verre avant d'en reprendre une seconde gorgée. Je ne te l'ai pas encore dis, mais cet ensemble te vas à ravir, dis-je à cette dernière à propos de l'ensemble qu'elle portait sans doute pour marquer l'occasion. De toutes les façons, j'avais l'impression que quoi que Cody porte, tout lui allait à la perfection. Tout était fait pour elle. Et il est vrai que cet ensemble lui allait vraiment bien. Je devais avouer que cela me donnait certaines envies, mais je ne voulais rien précipiter, je voulais juste prendre le temps avec elle, et je ne voulais surtout pas qu'elle pense que je n'attendais que ça, coucher avec elle, bien au contraire, j'avais toujours attendu lorsqu'elle était vierge, d'ailleurs j'ignorais si Miles avait réussi à lui prendre sa virginité ou autre, mais quoi qu'il en soit, je n'étais pas venu ici dans l'optique de coucher avec elle, je voulais juste passer un agréable week-end en sa compagnie, et si cela devait se faire, alors la nature ferait les choses d'elle-même.

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Ce petit week-end était vraiment mérité. Loin de tout, loin de toutes ces emmerdes, on était bien là, rien qu'elle et moi, dans cette grande maison, qui nous était réservé pour le week-end. Tout semblait être réfléchi, le repas était même déjà prêt à ma plus grande surprise. Il faut dire qu'il était déjà presque dix neuf heures, et que tout portait à croire qu'il était l'heure du repas, sauf que pour dire vrai, je n'avais pas tellement faim pour le moment, j'étais tout simplement impatient de découvrir ce qui se trouvait à l'étage. Seulement voilà, Cody ne semblait pas de cet avis, et me proposait de la rejoindre quelques minutes plus tard, me confiant qu'il était préférable de fermer la porte à clé. Un soir d'Halloween, la belle ne semblait guère rassurée. Subtilement et discrètement, je m'approchais d'elle, pour lui glisser l'une des phrases emblématiques de son film d'horreur préféré. A mes mots, elle se mit à sursauter, puis à joindre son rire au mien. Dieu ce qu'elle avait un joli rire. J'aimais tellement la voir ainsi, elle était encore plus belle qu'habituellement dans ses éclats de rires, et avec ce sourire si radieux sur le visage. Elle me mit alors en garde que les ricains étaient beaucoup plus fous que nous anglais quant il s'agissait de la fête d'Halloween. Cela faisait désormais quelques années que j'avais quitté les terres anglaises pour rejoindre le continent, et il est vrai que les américains ne manquaient pas une fête, et ne faisaient pas les choses à moitié. Mais c'était vraiment plaisant de voir à quel point ils apportaient autant d'importance à chaque fête tel qu'Halloween, Noël, Thanks Giving. Ils faisaient tout pour rendre les fêtes vivantes, et c'était vraiment appréciables. Du moins, de mon côté, c'était un aspect des américains que j'aimais beaucoup. Je ris légèrement, puis lui déposais un baiser sur la joue avant de la laisser gravir les escaliers, pour ensuite aller fermer la porte à clé comme elle me l'avait demandé. A côté de la porte d'entrée, il y avait un petit boitier, idéal pour voir qui était la personne qui oserait sonner en ce trente et un octobre. J'attendais un petit peu en bas, en regardant ce que l'on avait bien pu nous faire à manger, et c'était tout ce que nous aimions elle et moi, pleine de bonnes choses qui donnaient l'eau à la bouche. Mais là, tout ce que j'avais envie, c'était de rejoindre ma petite amie à l'étage, chose que je ne tardais plus à faire, sans doute qu'elle avait fini de faire ce qu'elle avait à faire. Je gravis alors les étages deux à deux pour arriver plus rapidement au premier, puis crier son prénom dans le couloir tant ce dernier était grand et où il y avait plusieurs portes. Lorsque j'ouvris la porte où se trouvait Cody, je me retrouvais sur une terrasse, où se trouvait le fameux jacuzzi. Ma petite amie quant à elle se retrouvait dans une tenue plutôt sexy qui lui allait divinement bien. J'avais toutefois été surprit de me retrouver sur cette terrasse, moi qui m'attendais à ouvrir et me retrouver dans une pièce, c'était en quelque sorte la porte surprise. Je m'approchais de ma petite amie, émerveillé tel un gamin le matin de Noël se retrouvant face à une montagne de cadeaux que le père Noël avait pu lui apporter. Visiblement, Cody avait tout organisé. Tout était vraiment parfait. J'étais vraiment touché qu'elle ait fait tout ça pour moi. Que je ne pus me retenir de la remercier pour ça. Je finis alors par me déshabiller rapidement, me retrouvant simplement en boxer puis nous regagnions rapidement l'intérieur du jacuzzi. C'était la première fois que j'allais dans un jacuzzi, et c'était tellement agréable, l'eau était tellement chaude, et les petits remous faisaient drôlement de bien, c'était reposant. Je laissais ma tête venir se poser contre le rebord de ce dernier, fermant les yeux un court instant, pour apprécier ce moment avant de me redresser afin de m'emparer de la bouteille de champagne et de nous servir une coupe à chacun. Bien entendu, ma maladresse ne m'épargna pas, et fis tomber le bouchon de la bouteille dans l'eau. Je regardais Cody avec un air innocent, alors que cette dernière se mit à légèrement rire, j'en fis de même. Il est vrai que mon air innocent était tout sauf crédible. Quand nous fûmes servis, je me permis de tremper les lèvres dans ma coupe pour goûter ce bon petit champagne, qui n'était pas trop amer, et avait ce petit goût fruité qui était très agréable. C'était étrange, je n'avais pas l'habitude à toutes ces choses là. Du coup, cela me faisait bizarre, mais je trouvais ça appréciable également. Je n'allais pas le nier. Je finis par faire remarquer à ma petite amie, que j'avais bien vu ce nouvel ensembles qui lui allait à merveille. Il faut dire qu'elle était très bien faite, et que par conséquent, tout lui allait merveilleusement bien. Elle me remerciait avant de venir se mettre en califourchon sur moi, pour capturer mes lèvres. Un sourire se glissait sur les siennes, et je prolongeais avec tendresse son baiser, tandis que l'une de mes mains libre se posait sur sa hanche. Sa remarque me fit sourire en coin. Ah oui ? Ca veut dire que je pourrais éventuellement participer au retrait de cet ensembles ? la questionnais-je de manière amusée, plongeant mon regard dans le sien. Visiblement, Cody était vraiment décidée à s'offrir à moi, à ce que nous passions enfin ce CAP que nous n'avions encore jamais passé elle et moi. Et oui, bien que nous soyons restés un bon bout de temps ensembles, nous n'avions jamais franchi cette barrière, nous n'avions jamais réellement fait un, nos corps n'ont encore jamais eu cette chance, mais à l'en écouter, ce soir, elle était décidée. De mon côté, je n'avais plus aucune raison de refuser cela alors que d'une part, j'en avais réellement envie, et ce depuis bien longtemps, je voulais qu'elle soit mienne, et ce dans tous les sens du terme, et puis désormais nous n'avions plus aucune contraintes, Miles et Chloé faisaient partis de notre passé, maintenant nous avions rendu notre amour officiel, se fichant royalement de ce que pouvait penser sa famille. Ses lèvres capturaient de plus belle les miennes avec une telle passion que cela m'en coupait le souffle. Je posais ma coupe sur le bord de du jacuzzi, et entourais sa taille de mes bras pour la serrer contre moi, c'est alors qu'elle me murmurait quelques mots qui me fis m'arrêter net. Tu es sûre de toi ? lui demandais-je par précaution. Je ne voulais pas qu'elle fasse cela pour me faire plaisir, je voulais simplement qu'elle soit sûre d'elle, qu'elle en ait tout autant envie que moi, car si elle n'était pas totalement prête, je pourrais attendre, encore et encore. Je n'étais pas uniquement avec elle pour passer à l'acte. C'était un plus, si j'étais avec elle, c'est parce que je l'aimais sincèrement. Alors oui, j'avais envie d'elle, j'avais envie que nos corps ne fassent plus qu'un, je mentirais si je disais le contraire, mais je voulais tout simplement être sûr que c'est ce qu'elle voulait elle aussi. Je remontais l'une de mes mains jusque derrière sa nuque pour approcher son visage du mien, et m'emparer de ses lèvres dans un baiser fougueux. Tout ce que je voulais c'est que les choses soient bien faites, seulement là, je n'avais pas ce qu'il fallait, en revanche, j'avais ça dans mon sac de rechanges, que j'avais pensé à monter à l'étage mais que j'avais toutefois laissé traîné dans le couloir. Tandis que j'intensifiais notre baiser, mes mains se voulaient être baladeuses, redécouvrant de nouveau chaque parcelles de son corps.

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J'avais l'impression de vivre un rêve éveillé. J'avais l'impression que tout ceci n'était qu'un leurre. J'avais attendu ce moment depuis tellement longtemps qu'à cet instant même, j'avais peur qu'on me l'arrache une nouvelle fois. Alors je profitais de chaque moment passé avec elle, pour être sûr que cela ne s'arrêterait pas. Ce qu'elle était belle là, assise sur moi, ce sourire resplendissant sur son visage, vêtue de ces nouveaux sous-vêtements qu'elle avait visiblement acheté pour l'occasion. Elle avait voulu mettre le paquet et elle y était arrivée. Tout semblait être parfait, bien trop parfait pour être vrai. Nos lèvres étaient une nouvelle fois scellées dans un baiser tendre qui devenait rapidement passionné. J'y mettais toute l'intensité que je pouvais et elle aussi, nos langues ne faisant désormais plus qu'une. Mais le souffle se faisait manquant, alors nous étions obligés de rompre ce baiser, mais je sentais que mes lèvres réclamaient de nouveau les siennes avec un tel supplice. Mes mains quant à elles entouraient la taille de Cody afin de la rapprocher d'avantage de moi, n'ayant qu'une seule envie, celle de sentir sa peau contre la mienne. Ses paroles me stoppèrent. A l'en écouter, elle avait envie de passer à l'étape supérieur. Comme la fois où nous nous étions retrouvés chez elle, qu'elle avait prit les devants, mais que je m'étais forcé à stopper car ce n'était pas dans ces conditions là que je voulais que nous ayons notre première fois à nous. Non, je voulais que ce soit spécial. Je voulais qu'elle n'ait plus de contraintes de son côté, et moi non plus. Je voulais que l'on soit ensembles. Comme avant. Comme nous l'étions auparavant. Que nous reformions ce couple que nous étions en Angleterre. Avant de m'avancer à ne faire quoi que ce soit, je me permis de lui demander si elle était sûre d'elle. Je n'avais aucunement envie qu'elle se force, ou qu'elle veuille faire ça pour que je reste avec elle, car clairement, elle devait savoir que si j'étais avec elle, c'est parce que j'étais sincèrement amoureux d'elle, et tout ce que je voulais c'était la retrouver. Elle m'avouait alors être sûre d'elle, aussi sûre d'elle qu'elle ne l'avait jamais été auparavant. Un sourire se glissait sur mes lèvres face à ces mots, puis c'est alors qu'elle se détachait de moi, je me demandais bien ce qu'elle allait faire, l'interrogeant du regard, à la moindre recherches d'une quelconque réponse. Ses bras vinrent se glisser à l'arrière de son dos, et elle détachait son soutient gorge dévoilant sa poitrine qu'elle cachait de ses mains, comme si elle avait honte, ou qu'elle était timide de se dévoiler nue face à moi. Il est vrai que nous n'en étions jamais arrivés là encore. La seule fois où on avait failli passer à l'acte, son père nous en avait empêché en nous retrouvant par je ne sais quel moyen. Mais ce soir, nous étions loin de tout, et personne ne pourrait se mettre entre nous. Je la regardais, l'observant l'admirant je dirai même. Elle était d'une telle beauté. Encore plus belle qu'auparavant. Elle semblait tellement gênée que je trouvais ça mignon. Je me pinçais les lèvres alors qu'elle finit par enlever ses mains, dévoilant complètement son haut du corps. J'avais envie de laisser mes mains se balader sur le haut de son corps, venir découvrir cette parcelle de son corps que je ne connaissais pas encore, mais elle se penchait légèrement venant murmurer quelques mots aux creux de mon oreille. C'est alors que j'appris qu'en réalité, elle n'avait encore jamais eu de relation sexuelle, et qu'elle s'était tout simplement promise à moi. Je n'en revenais pas. Moi qui pensais qu'elle avait passé le cap avec Miles, je m'étais trompé sur toute la ligne. Elle voulait que sa première fois se fasse avec moi. J'étais tellement touché au fond qu'elle m'ait attendu, qu'elle ait voulu que ça se passe avec moi. J'avais envie d'être le premier, et j'étais fier de l'être, j'espérais seulement être à la hauteur de ses espérances. J'espère ne pas te décevoir alors, murmurais-je en fermant les yeux, appréciant la chaleur de ses lèvres contre ma peau. Je t'aime Cody, murmurais-je à mon tour après qu'elle m'est susurré ces mots au creux de l'oreille. Ces mots que j'aimais tant entendre. Ces mots qui signifiaient tant à mes yeux, qui voulaient dire beaucoup. Viens, lâchais-je doucement, avant que nous nous levions tout deux du jacuzzi. J'étais le premier à sortir et l'aidais à sortir à son tour, l'attirant tout contre moi, une fois les deux pieds sur la terrasse pour l'embrasser avec une telle tendresse, puis je la portais dans mes bras, telle une princesse, et Ô diable nos affaires, on les récupèrerait plus tard. Nous regagnions le couloir, où je poussais plusieurs portes, la première fut un échec, c'était la salle de bain. Oops... riais-je légèrement, avant de faire une seconde tentative, mais toujours pas, et enfin, au bout de la quatrième tentative, on finit enfin par mettre les pieds dans la chambre, j'avais fais en sorte d'entraîner mon sac avec moi, car hors de question de passer à l'acte sans protection, même si je savais que je n'avais rien, je voulais faire les choses dans les règles. Si elle voulait tenter sans préservatifs plus tard, alors je ferais des prises de sang pour qu'elle soit sûre que je n'ai rien du tout. Je l'allongeais sur le lit avant de me retrouver au dessus d'elle, en califourchon, et poser mes deux mains de part et d'autre de sa tête pour l'observer un instant, avant de lui déposer un baiser chaste, puis mes lèvres glissèrent progressivement le long de son cou, avant de venir se glisser sur sa clavicule pour ensuite s'éterniser un peu plus sur sa poitrine, que j'embrassais doucement dans un premier temps histoire de ne pas trop la brusquer, mais de lui faire ressentir certaines choses malgré tout, la rendre folle, doucement mais surement. Je collais mon sexe contre le sien, afin qu'elle sente l'effet qu'elle pouvait me faire ressentir, tandis que l'une de mes mains parcourait le long de ses côtes puis venait s'amuser avec le contour de son petit dessous.

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C'était une surprise pour moi d'apprendre que Cody n'avait pas encore perdu sa virginité. Elle m'avait avoué s'être promit que sa première fois se ferait avec moi. Je devais avouer que cet avoeux me touchait. Comment pouvait-elle être certaine qu'un jour nous nous retrouverions ? Personnellement, je l'avais toujours souhaité, mais plus les années passaient, et moins j'y croyais, et pourtant, le destin nous avait reconduit l'un vers l'autre, telle deux âmes soeurs. Cependant, je ne voulais pas faire ça sur un coup de tête, je voulais bien faire les choses, et le jacuzzi n'était peut-être pas forcément une bonne idée pour une première fois, c'est pour cette raison que je l'entraînais avec moi à l'intérieur, bien que notre chemin jusqu'à la chambre fut semer d'embûches puisque je ne connaissais absolument pas cette maison qui regorgeait de portes de part et d'autre du couloir. Je m'étais retrouvé dans la salle de bain, puis dans la salle de cinéma, puis dans un immense dressing, pour enfin finir par arriver dans la fameuse chambre. J'en avais profité pour entraîner avec nous mon sac de voyage dans lequel j'avais refourgué toutes mes affaires, mais pas seulement, et oui, j'étais un homme, et j'avais toujours des préservatifs sur moi, non pas que j'avais prévu que ce week-end nous passerions à l'acte, mais tout simplement en préventif. Finalement, j'avais bien fais, la preuve, car je ne me serai pas risqué à coucher avec elle si je n'avais pas ce moyen de prévention, j'ignorais si elle prenait la pilule étant donné qu'elle était encore vierge, et qu'elle n'avait visiblement pas prévu de se donner à Miles, et puis, comme j'avais déjà eu des relations, bien que je sache que je n'avais aucun souci de santé, je ne voulais pas la mettre plus en difficulté en l'inquiétant avec ce genre de choses. Je la déposais alors délicatement sur le lit, la contemplant un instant avant de laisser mes lèvres découvrir son corps une nouvelle fois, m'éternisant finalement sur sa poitrine que j'embrassais délicatement, avec une touche de sensualité. Je voulais que l'on prenne notre temps, je voulais la rendre folle de moi avant de passer à l'acte. Je voulais tout simplement bien préparer tout ça, qu'elle sache à quoi s'attendre, et surtout, je voulais qu'elle soit détendue, si elle parvenait à se détendre, alors, tout se passerait pour le mieux, car là, je sentais clairement qu'elle était crispée, qu'elle avait peur. Je pouvais très bien le comprendre, la première fois d'une fille est toujours plus différente que celle d'un homme. Il y a des risques pour qu'elle ait mal, bien que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour rendre l'acte doux mais intense, afin qu'elle parvienne à passer outre la douleur pour pouvoir apprécier ce moment qui était notre. J'avais envie qu'elle se souvienne de sa première fois comme d'un moment tout simplement merveilleux, au court duquel elle l'aurait fait avec un homme qui l'aime sincèrement, et qui aurait tout fait pour que tout se passe bien. Cependant, alors que je parsemais sa poitrine de baisers, je sentis ses mains venir se plaquer contre mes épaules pour me repousser d'un coup assez brusque. Comme si elle voulait que je me détache d'elle. Je ne bronchais pas et me reculais comme elle le souhaitait, la regardant, l'interrogeant du regard. C'est alors qu'elle se mit à bégayer. Je pouvais ressentir tout le stress qu'elle ressentait dans sa façon de parler. Elle me demandait alors combien j'avais pu avoir de filles, et voilà que maintenant, elle m'imaginait embrasser une autre fille, toucher une autre fille pendant que je faisais tout ça avec elle. Je secouais négativement la tête. Qu'elle stress je pouvais le comprendre, mais qu'elle pense à tout ça, c'était tout bonnement stupide. Et pour dire vrai, je n'ai pas eu trente six milles conquêtes comme elle pourrait l'imaginer. Eh... Doucement... Je sais que tout ceci t'inquiètes Cody, c'est l'inconnu, c'est normal que tu ai peur, mais cesses de te poser toutes ces questions... murmurais-je dans un premier temps, en plongeant mon regard dans le sien. Tu sais, je n'ai pas couché avec tant de filles que tu peux l'imaginer, je ne suis pas comme ça, et la véritable différence, c'est que c'est aussi ma première fois, la première fois que je vais faire l'amour avec une fille que j'aime vraiment, et sincèrement, que le terme faire l'amour va prendre tout son sens. Alors cesses de te poser des questions mon coeur. Tu es incomparable, tu es au dessus de toutes ces filles. Et tu sais pourquoi ? Parce que je t'aime, tout simplement.J'espérais être parvenu à la rassurer. Pour se faire, je ne fis rien de plus, attendant une réaction de sa part, une quelconque réponse de sa part. Si elle voulait arrêter, alors nous nous arrêterions, je voulais juste qu'elle soit en confiance, qu'elle réalise combien j'étais sincère avec elle. Et c'est vrai, ce soir, si nous venions à coucher ensembles, ça serait la première fois pour moi que je coucherais avec une fille dont je suis réellement amoureux. Ma première fois n'a pas été glorieuse, et Chloé, oui, nous avions couché ensembles, mais pas tant que ça finalement, et puis, je n'étais ni amoureux de ma première fois, et encore moins de Chloé. En revanche, Cody, oui, j'étais réellement amoureux d'elle, alors je savais que tout serait différent, que cet acte, que cet instant serait magique, et à jamais marqué dans ma mémoire. Cet acte signifierait tellement plus. Je me contentais alors de venir caresser sa joue, pour la rassurer, et lui prouver que j'étais réellement sincère avec elle. Si tu n'es pas prête, ou que tu préfères que l'on essaie une prochaine fois, je t'en voudrais pas tu sais, déclarais-je pour finir, afin qu'elle sache que je n'étais pas avec elle uniquement pour ça. Je comprenais parfaitement ses doutes et ses craintes, c'est pour cette raison que je ne pouvais pas lui en vouloir, mais je ne voulais pas qu'elle doute de moi, de mes sentiments, ou encore de ma sincérité à son égard.