(#)Sujet: We can forgive, but forget, it is impossible | Lun 5 Sep - 22:10
Bellamy & Hannah - suite
Les contes de fées sa n'existaient clairement pas. Les histoires qu'on vous raconte petite et qui dit qu'on trouvera tous notre prince charmant et qu'on vivra dans un grand château avec plein d'enfants et qu'on sera heureux tout le temps , c'était des mensonges. Ma mère me racontait souvent ce genre d'histoire, je me souviens lui avoir demandé un jour si le prince charmant existait réellement elle me répondait à chaque fois " Hannah un jour tu rencontreras un homme qui te bouleversera tellement que tu remettras ton monde en question ce jour la tu auras trouvé cet homme comme moi j'ai su que le bon était ton père ". Avec un certain recul chaque homme que j'ai rencontré avant Bellamy ne m'avait jamais donné envie de remettre mon monde en question de leur donner tout de moi sans restriction. Bellamy était celui dont ma mère me parlait souvent, celui qui avait fait de moi la fille stupide et gourde que je détestais. Je détestais ne pas avoir le contrôle total de ma vie et de mes sentiments, devoir toujours me demander si je suis la fille qui lui correspond celle qui lui fallait a ses côtés. Bel était un homme très compliqué, beaucoup plus compliquer que n'importe quelle personne que j'ai rencontrée dans ma vie. La vie ne lui avait malheureusement pas fait de cadeau et ce lourd passer était entre nous en permanence. Il se débrouillait seul depuis son enfance et le fait qu'une personne puisse lui tendre la main le dérangeais , il ne voulait ne rien devoir à personne. Pour lui la vie était une merde continuelle dans lequel il vivait jour après jour. Le bonheur, la joie c'était des sentiments totalement inconnu pour lui, quoi que je pouvais faire rien ne serait à la hauteur.Notre relation était une multitude de disputes à répétition. On les accumulait, accompagner cela aux mensonges et à la tromperie de ma part et c'était cela notre relation. Pourtant je l'aimais sincèrement, j'en étais folle amoureuse et mon amour pour lui grandissais de jour en jour. Je comprenais qu'il puisse autant m'en vouloir , je lui répétais que je l'aimais et je le trompais pour la deuxième fois. Son pardon ne serait pas facile à obtenir, il souffrait accompagnée d'une culpabilité qui le rongeait a cause de cette balle que je m'étais prise qui lui étais destiné. Moi je lui en voulais pas, je devais trouver les mots pour le rassurer sur ce point-là. On devait mettre cela de coté pour pouvoir se concentrer sur notre couple et savoir si c'était possible de sauver notre histoire.
Il était en colère et se braquait à chacune de mes paroles. En temps normal , je me serais comporté de la même façon mais on n'allait pas avancer. J'avais pris une décision, je refusais de renoncer à notre histoire. L'amour était trop présent entre nous pour abandonner. Il doutait de tout, il ne pensait pas pouvoir continuer à se battre car il en avait déjà fait trop. Ses paroles me brisaient le cœur mais je lui montrais pas, je restais forte et sûre de moi.J'admettais mais tord, j'avais une grande part de responsabilité. Ce soir la je lui avais promis de me battre et j'avais fui de peur d'affronter son regard. Il refusait d'entendre que je l'aimais " NON " dis je en le regardant " Tu penses que je te blâme pour tout ? tu penses que je ne suis pas aussi coupable que toi .. " dis je en soutenant son regard " Je suis amoureuse de toi tu doute de cela je le comprend je pourrais pas t'en vouloir j'ai embrasser un autre homme .. deux fois .. et j'en serais devenu malade si tu m'avais fait ce genre de chose car la tromperie est une chose que je supporte pas et pourtant tu te trouves devant moi et tu prends la peine de m'écouter alors tu vas le faire totalement et si tu n'approuves pas tout cela je te laisserais partir " dis je en tirant sur mes perfusions et m'extirpais doucement du lit pour le rejoindre et attrapait sa main et l'obligeais à me regarder "Je t'aime Bel si fort que parfois j'ai l'impression de pas pouvoir aimer comme cela et qu'un jour cet amour finira par me détruire mais je m'en fiche je n'ai jamais rencontré un homme comme toi alors oui te difficile très difficile j'ai parfois beaucoup de mal à te comprendre mais avec le temps j'ai réussi à me faire à cela " dis je en lui tenant fermement la main, rester debout n'était pas facile mais j'avais besoin qu'il m'écoute " Carter et mon fils et son bonheur pour moi et la chose la plus importante je voudrais pouvoir lui donner tout ce que j'ai eu la chance d'avoir dans ma vie et je ferais tout mon possible pour le lui donner et je comprends que tu es du mal à accepter cela mais moi aussi j'ai du mal parfois à savoir que Charlotte a une maman qui un jour reviendra et voudra tout faire pour l'avoir dans sa vie car malgré tout je suis tombé amoureuse de cette petite fille merveilleuse et pourquoi ? parce que j'aime son papa avec ses qualités et ses défauts je te demanderais jamais de choisir entre elle et moi ou ta vie et ta liberté j'aime ma vie comme cela la seule chose qui manque et bien j'aimerais m'endormir de temps en temps a côté de l'homme que j'aime car sa tendresse me manque et sortir en amoureux aussi .. " dis-je la voix enrouée, ce n'était pas facile de lui ouvrir mon cœur né cette façon " Mon bonheur c'est toi, Carter, Charlotte c'est vous tous et je suis stupide de pas l'avoir compris avant " dis-je à bout de souffle. La balle était dans son camp, je pouvais plus faire grand-chose.
claude gueuse
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(#)Sujet: Re: We can forgive, but forget, it is impossible | Sam 17 Sep - 23:29
Bellamy & Hannah - suite
Voir Hannah, comme si, souffrant dans son lit d’hôpital était une vision insupportable. Je ne pouvais la voir ainsi, c’était trop dur. Malgré tout ce qui avait pu se passer entre nous, je l’aimais terriblement, et me dire qu’elle était ici à cause de mes conneries… Il n’y avait pas de mots pour dire à quel point je me sentais coupable. Tout cela était de ma faute. J’avais merdé, je l’avais entraîné là-dedans… Et pourtant, ça n’était pas faute de l’avoir prévenue. Combien de fois lui avais-je dit, avant que l’on ne se mette ensemble, que je n’étais pas quelqu’un de bien, qu’il allait lui arriver des problèmes ! Mais Hannah n’avait jamais rien voulu savoir, elle avait voulu s’impliquer dans ma vie, savoir quels étaient mes soucis, elle voulait simplement que je puisse compter sur elle. Et ce soir-là, c’était ce que j’avais fait. J’avais baissé ma garde, je lui avais tout dit, je nous pensais bêtement en sécurité. J’aurais dû fuir, prendre mes affaires et partir, partir au bout de la terre, et là, personne n’aurait été embêté… Ou peut-être que si, peut-être que ces types savaient qu’Hannah était ma copine et que c’était en même temps mon point faible ? Je pensais souvent à cela, la nuit, et je ne parvenais plus à trouver le sommeil. Je l’avais mêlée à tout cela, à tous mes problèmes qui me poursuivent où que j’aille, ce sale monde dans lequel je traînais et dont je n’arriverais plus à me défaire… Je craignais qu’Hannah soit poursuivi, que mes assaillants décident de s’en prendre à elle pour m’atteindre… Je ne savais plus quoi faire. Devais-je la protéger, ou devais-je la fuir ? Comment faire pour qu’elle soit en sécurité ? Et puis, merde, il y avait toute cette histoire de tromperie. J’avais presque oublié cela, après l’accident, car je n’avais qu’une idée en tête : qu’Hannah se remette. Et maintenant qu’elle était hors de danger, la réalité m’était revenue en plein dans la figure. C’était insupportable. Comment j’étais supposé la mettre en sécurité alors que je ne pouvais même plus la regarder sans que mon coeur se serre ? J’aurais tout donné pour elle, même si je ne le montrais pas assez. J’aurais tout fait, absolument tout, et pourtant rien ne marchait entre nous. Il ne se passait pas un mois sans qu’une merde nous tombe dessus, et c’était fatiguant. La question se posait dorénavant : est-ce que c’était bien la peine que l’on continue ? Je n’étais pas fait pour les relations sérieuses, ce n’était une nouvelle pour personne. Et pourtant, je ne pouvais me défaire d’Hannah. Elle m’avait redonné l’espoir que j’avais perdu, et maintenant, je ne pouvais plus m’en défaire.
Je m’étais énervé et braqué, comme à mon habitude. Je ne gérais plus rien. Moi qui avait eu l’habitude de réprimer et de refouler toute émotion pendant ces dernières années, là, les vannes étaient ouvertes. C’en était trop. J’étais peut-être trop franc, et peut-être que j’aurais dû ménager Hannah, considérer qu’elle était toujours alitée et que comme moi, la situation devait la faire souffrir. Hannah décida de me parler franc aussi, et en quelque sorte, elle eut raison. Nous devions dialoguer, j’en étais bien conscient. Là, actuellement, j’en étais juste incapable. Je ne pouvais que me braquer et crier. Heureusement, Hannah le comprit, et il décida d’être ferme avec moi. Elle m’expliqua qu’elle se sentait réellement coupable d’avoir embrassé Chad, et difficilement se leva de son lit. Je m’approchai d’elle. « Hannah, reste couchée » dis-je d’un ton froid, mais Hannah ne m’écouta pas.; Elle se rapprocha de moi et prit ma main. Je faillis la retirer, mais elle parla, ne me laissant le temps de rien faire. Je n’avais qu’une chose à faire, écouter ce qu’elle avait à me dire même si c’était toujours aussi douloureux de l’entendre me dire qu’elle m’aimait, alors que le souvenir de cette tromperie était gravé en moi comme au fer rouge. Sa phrase finale m’acheva. « Mon bonheur c’est toi, Carter, Charlotte c’est vous et je suis stupide de pas l’avoir compris avant ». Moi aussi, elle et Carter était mon bonheur. Le problème c’est que contrairement à ses dires, j’étais leur malheur. Je soupirai. Ses paroles, malgré tout, m’avaient quelque peu calmé. « Mais Hannah… Comment veux-tu que j’oublie que Carter a failli perdre sa mère, cette nuit-là, et tout ça à cause de moi ? J’ai pas arrêté d’y penser. Maintenant, les gens qui m’en veulent savent que tu es… mon point faible, et ils vont en jouer. Ils vont t’utiliser pour m’atteindre, pour tenter de me faire fuir, pour faire pression sur moi… ». J’étais beaucoup plus calme qu’avant. J’avais compris qu’il fallait que je reste calme si je voulais qu’on s’explique. « Je sais pas quoi faire, Hannah… D’un côté, tu dis que tu m’aimes mais derrière moi tu embrasses je sais pas quel mec… Et tu dis que tu es prête à faire face à ces types qui me veulent du mal, mais moi j’ai peur pour toi, vraiment… Si il venait à t’arriver quelque chose… » Je m’arrêtai, n’osant imaginer cela. « Tu fais partie de ma vie, Hannah, tu m’es indispensable mais je vais être honnête, il me faudra du temps pour me remettre de… de tout ça, de la tromperie et de l’accident. Si on peut appeler ça un accident. Je pourrais jamais te promettre que je serais l’homme parfait, je continuerais de faire des conneries, c’est dans mon ADN… Et je sais que c’est beaucoup te demander, parce que je suis loin d’être le copain exemplaire, mais si au moins… si au moins je savais que je pouvais te faire confiance… parce que te tromper, c’est probablement la dernière chose que je pourrais faire. Je crois qu’on devrait tout rebâtir, Hannah. On a passé l’année à se disputer et à se réconcilier, en se disant qu’on laissait le passé derrière nous… Mais je crois qu’on l’a jamais réellement fait. On peut le faire, maintenant. Repartir de zéro, oublier toutes les merdes, tout recommencer ». Je restai silencieux, me demandant ce qu’elle penserait de cette proposition.
