(#)Sujet: Re: be careful mexico... here we come ! (arisaac) | Jeu 6 Oct - 23:13
Et si c'était ça le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l'instant.
Alors que je pensais que la porter sur mes épaules ne lui faisait prendre aucun risque, j'avais oublié combien la puissance des vagues pouvait être élevée, par conséquent, nous nous étions fait taper de plein fouet par une vague qui nous avait tout deux ramener vers le bord. Seul hic, c'était les contusions et le bras d'Arielle. En effet, sous l'eau, c'est comme si je m'étais retrouvé dans une machine à laver, donc j'imaginais qu'il devait en être de même pour ma meilleure amie, c'est pourquoi, en remontant à la surface, ma première réaction fut de lui demander si elle ne s'était pas fait mal quelque part. Je pense qu'elle avait déjà assez donné ces derniers temps. Par chance, elle me rassurait, juste quelques douleurs aux côtes. Alors instinctivement, j'avais glisse mes mains sur ses côtes pour lui masser doucement, en espérant qu'elle n'ait rien de bien méchant. Enfin, une côte, c'est quand même douloureux, donc si elle s'était vraiment fait mal, elle ne serait sans doute pas dans cet état actuel. Je sentis les frissons sous mes doigts, ce qui me fis particulièrement sourire. Quand je jugeais avoir suffisamment masser ses petites côtes, je repassais mes bras autour d'elle pour la serrer contre moi. C'est alors qu'elle me rappelait cette fameuse soirée où j'avais fini dans un état lamentable, et où j'avais eu la brillante idée de me rendre au poste de police, dans ma tenue d'Adam, aux côtés de mon meilleur ami, et d'y rentrer en mode beau gosse sur la chanson de Justin Timberlake. Heureusement, Arielle était venue nous chercher, mais du coup, elle se souvenait trait pour trait de mon état et ne manquait pas de me rappeler combien j'étais drôle. Bon ceci dit, c'était sans doute la première fois qu'elle me voyait dans cet état, j'étais plutôt du genre self-control. Je ne supportais pas boire à en perdre la raison, et à en faire n'importe quoi. J'aimais bien avoir le contrôle sur moi-même. Bon ce soir là, j'avais un peu exagéré, et fort heureusement, je n'avais pas non plus fait de conneries qui aurait pu porter tord à quiconque, non, mon meilleur ami et moi avions juste fini derrière les barreaux, mais franchement rien que d'y penser, je me mis à rire. N'importe quoi, c'est surtout que ce n'est pas dans mes habitudes, et tu le sais pertinemment, je sais pas ce qu'il m'a prit ce soir là, bon ceci dit, j'étais bien, mais bon, ça se reproduira pas tous les jours quoi, répondis-je en riant légèrement. Soudain, un groupe de filles passait et l'une d'entre elles s'attardait sur moi. Personnellement, je trouvais cela valorisant, mais clairement, je n'en avais strictement rien à faire, contrairement à ma meilleure amie qui lançait un regard noir à cette dernière. Si elle avait eu deux flingues à la place des yeux, je pense qu'elle aurait bien été capable de l'achever d'un coup d'un seul. Rien que cette idée m'amusais particulièrement. Seulement, lorsque je taquinais Arielle, cette dernière me dit de me la fermer. Eh tu vas te détendre Bennett ! m'exclamais-je en la bousculant légèrement tout en la gardant dans mes bras. Après tout, je trouvais ça plutôt mignon comme réaction, fin, ça ne me choquais pas dans la mesure où nous étions l'un comme l'autre plutôt possessif. Disons que nous avions une relation assez privilégiée, et particulière, sans doute un peu trop particulière puisque parfois on nous considérait comme être plus que des meilleurs amis. Mais nous, on se prenait pas la tête, on vivait notre petite vie, on faisait ce qui nous chantait, et on se fichait pas mal du regard des autres, que l'on nous prenne pour des amis, des meilleurs amis, ou un couple, cela ne changeait rien au fait que nous restions les mêmes. Bon je me demandais tout de même comment on serait le jour où on aurait respectivement quelqu'un dans notre vie. Personnellement, je crois que j'aurai beaucoup de mal à lâcher Arielle, sachant que nous sommes toujours ensembles, que ce soit la semaine ou le week-end, que nous nous parlons pratiquement h24 quand nous sommes pas ensembles, et je pense que ça me ferais vraiment bizarre si du jour au lendemain tout devait changer. "Célibataire toute ma vie ? C'est pas grave, les filles ne savent pas ce qu'elles ratent," rétorquais-je en bombant un peu mon torse genre beau gosse vous voyez. Elle me taquinait ensuite sur le fait que puisque nous étions un faux couple pour la semaine, je me devrais d'être galant avec elle. Rien que pour l'embêter, j'entrais dans la confrontation en lui demandant ce qu'elle ferait si je ne l'étais pas, c'est alors qu'elle répondit qu'elle comptait rompre. Ce qui me fis rire bien entendu. Ah ouais ? T'es vraiment une piètre petite amie alors si tu rompt pour si peu, lançais-je d'un air amusé tandis qu'elle commençait à avoir froid. On sortait alors de l'eau, regagnant nos serviettes. Je ne tardais pas à me retrouver en étoile de mer sur ma serviette à prendre le soleil. C'est alors qu'un premier mexicain nous sortait de notre petite détente pour nous offrir un cocktail, jusque là, c'était plutôt agréable, toutefois un autre arrivait pour nous donner un petit flyer nous informant d'une petite soirée à thème dans l'hôtel où on séjournait. Et bien sûr, il ne tardait pas à draguer la jeune fille qui se trouvait à ma droite. En même temps, je le comprenais une si jolie fille, mais quand même, j'étais là. C'était un peu comme si la situation c'était inversée. Toute à l'heure c'était une fille pour moi, maintenant un homme pour elle, exaequo. Arielle ne manquait pas de me faire une remarque que je prenais au premier degré. Je plaisantais, mais j'essayais d'être au maximum sérieux pour paraître crédible. A tel point que je finis par me mettre à plat ventre, les bras croisés devant, et la tête calée dessus, les yeux clos, en mode boudeur, je vous l'accord, mais en même temps, elle m'avait cherché. Puis quand bien même elle aurait envie de le rejoindre, je ne pouvais pas l'en empêcher. Elle se penchait sur moi pour me demander si je boudais, mais je ne répondis rien, essayant de jouer au mieux le mec hyper susceptible alors qu'en réalité, c'était juste pour la faire râler un peu. Je sentis son souffle se rapprocher de mon visage, et celle-ci vint me déposer quelques baisers sur la joue, ce qui me fis discrètement sourire. Pffff c'est ça, rattrapes toi comme tu peux, rétorquais-je quand cette dernière prétendait savoir que j'étais bien meilleur danseur. Je fini par légèrement rire, puis tout comme ma meilleure amie, je finis par tomber dans les bras de Morphée. Arielle fut la première réveillée, et sans doute parce que je l'avais senti, je me réveillais à mon tour, et voyant l'heure, on décidait de remballer nos affaires pour regagner l'hôtel afin de se préparer et d'aller à la soirée. En toute objectivité, cette petite sieste m'avait fait le plus grand bien, et il en était de même pour Arielle, cela faisait un peu plus de 24h que nous n'avions pas dormi, car la petite sieste dans l'avion ne comptait pas vraiment étant donné qu'elle n'avait pas duré bien longtemps. Arrivé à l'hôtel, je laissais Arielle se rendre à la douche la première, quant à moi, j'avais ouvert la baie vitrée pour me poser sur la petite terrasse qui donnait vue sur la ville. C'était vraiment beau. J'en avais profité pour regarder les dernières sur les réseaux sociaux, puisque nous avions accès à la wifi de l'hôtel, quand ma meilleure amie sortie de la douche. Je vais passer pour une grosse bouffe, mais bon, j'ai faim, dis-je en rigolant. Bah quoi, l'air marin ça creuse, ajoutais-je en plaisantant. Toute façon on peut se préparer et se rendre à la soirée, il doit sans doute y avoir un buffet, puis au pire, si vraiment y'a pas, on peut toujours aller manger au restaurant de l'hôtel, et après on ira à la soirée, suggérais-je à ma meilleure amie qui semblait approuver mes dires. Je quittais ensuite la chambre pour regagner la salle de bain où j'avais tout pris pour me préparer à l'intérieur. Une bonne douche faisait tellement du bien, cette dernière permettait d'enlever cette petite pellicule de sel qui se formait lorsque nous étions dans l'eau. En sortant de la douche, je me sentais nettement mieux, nettement plus propre. Par moment j'étais pire qu'une nana. J'aimais me sentir bien dans ma peau, me sentir propre. J'enfilais alors une tenue plus habillée, avec un tee-shirt qui avait tendance à coller à la peau, avec le col en V. Je me coiffais, en mettant une noisette de gel dans la paume de ma main pour ensuite l'étaler dans mes cheveux et les rendre un peu moins sauvage, puis quelques pshit de parfum, ainsi que du déo et le tour était joué. J'ouvrais alors la porte de la salle de bain pour rejoindre Arielle qui était allongée sur le lit. C'est bon, je suis prêt ! m'exclamais-je alors que cette dernière râlait parce que selon elle je mettais trop de temps. Elle m'attrapait le bras me traînant vers la sortie. Tu vois, au lieu de râler pour que je me dépêche, je me faisais tout beau pour toi, rétorquais-je en riant légèrement avant d'ouvrir la porte pour la laisser sortir la première. Je prenais soin de fermer la porte à clé, pour ensuite prendre l'ascenseur & descendre au rez de chaussé pour rejoindre la terrasse extérieure, là où se déroulait la soirée. Il était presque 19h30, et la soirée commençait à 19h00 donc nous n'étions pas très en retard. La déco était vraiment agréable, les musiques aussi, c'était vraiment entraînant. Un serveur qui se baladait avec un plateau rempli de cocktails passait à nos côtés et nous en proposait un. Evidemment, nous acceptions puis j'en prenais un que je tendais à Arielle, avant d'en prendre un second et de le remercier. A la fin du séjour, on aura goûté à tout leur cocktail, rétorquais-je en rigolant avant de trinquer avec elle pour la troisième fois de la journée, et boire mon verre. Je me plaçais ensuite derrière elle, et glissais ma tête tout près de son oreille. Eh t'as vu, y'a ton futur petit copain là-bas, lâchais-je dans le but de la taquiner avant de jeter un oeil vers elle, et de lui offrir un sourire taquin. Je bus une nouvelle gorgée de ma boisson, et attrapais des petits lunchs que je lui proposais. Tiens, dis-je en lui en présentant un devant sa bouche pour qu'elle puisse le prendre et qu'ensuite j'en goûte un à mon tour.
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(#)Sujet: Re: be careful mexico... here we come ! (arisaac) | Lun 10 Oct - 20:18
be careful mexico... here we come
isaac fitzgerald & arielle bennett
Avec Isaac on était complètement crevé et ça se refléta sur la fin de notre après-midi qu'on passa à .... Dormir. Eh oui, même au Mexique on pouvait faire nos paresseux. De toute façon, ça nous aiderait à durer la soirée qui s'en venait. Parce que je ne sais pas pour Isaac, mais moi j'avais un énorme besoin et une grande envie de décompresser et de me laisser aller beaucoup plus qu'à l'habitude. La sieste dura donc quelques heures et au réveil, j'étais complètement à l'ouest. J'avais presque oublié que je me trouvais sur une plage bien loin de chez moi. Je pris un petit instant pour émerger et avec mon meilleur ami, on regagna notre chambre. Ce qui était chouette avec notre hôtel, c'était qu'on avait le wi-fi. Isaac pu en profiter lors de ma douche et je fis de même après. Je demanda d'ailleurs à mon meilleur ami s'il avait déjà faim ou s'il préférait se rendre à la soirée. De toute façon, je pense que la soirée prenait place un peu partout. Il y aurait le buffet pour manger puis le hall qui s'était transformé en genre de dance club où on pouvait s'amuser un peu plus. J'avais vu les préparatifs en me rendant à la chambre tout à l'heure. « T'façon je sais pas pourquoi je demande, t'as toujours faim. » lui dis-je en riant. Un vrai gourmand ce Isaac. « Cool on fait comme ça. » lui dis-je en approuvant. Je lui donna une petite poussée en pointant la salle de bain pour qu'il s'y mette aussi. Pendant ce temps, j'entrepris de me préparer. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais envie d'y mettre de l'effort. On était au Mexique, c'était notre première soirée, j'avais envie de marquer ça. En plus, Isaac était toujours beau et tout, fallait bien que je l'égalise un peu. Je laissa mes cheveux lâchés, un peu bouclés au naturel et choisit des vêtements assez casual. Je ne voulais pas trop en faire quand même. Un t-shirt noir écourté sous la poitrine et une jupe assortie. Étant déjà prête et pas Isaac, je m'installa sur le lit et zieuta mon téléphone, postant une photo sur Instagram de la vue de l'avion. Après plusieurs minutes, mon meilleur ami sorti de la salle de bain, beau comme tout. Je le taquina tout de même sur le temps que ça avait prit.
On sorti de la chambre de l'hôtel, prêts à célébrer. « Beau pour moi? Wow j'apprécie. » lui dis-je avec un clin d'oeil. De toute façon, ce n'est pas comme s'il pouvait ramener qui que ce soit à la chambre, j'étais là quand même et dans le même lit que lui en plus! Une fois sur la terrasse extérieure, on pouvait admirer le travail qu'il y avait eu là, c'était vraiment beau et ça ne faisait pas du tout ''soirée à 10$'' Ça s'annonçait génial. On se fit offrir des cocktails et Isaac nous en prit chacun un, cette fois, ils étaient alcoolisés. « On ne s'en plaint pas, au moins ils sont bons. » dis-je en prenant une gorgée. Ils étaient faits avec de la purée de fruits exotiques, ça changeait des vodka orange de Miami. Isaac mit son visage près du mien pour me montrer mon futur petit-ami au loin. Je roula des yeux en riant. « Tu sais quoi? Je vais être sympa. Je ne t'abandonnerai pas pour lui. Tu te rends compte de mon sacrifice là? » dis-je. Isaac attrapa des amuses bouches - sans surprise - mais il décida de partager. J'ouvris la bouche et alla chercher ma bouchée directement dans sa main. C'était plutôt bon en fait, même si j'avais aucune idée de ce que je venais de manger. J'en repris un autre et finalement, j'alla me reprendre un autre cocktail et en amena un à Isaac. « Le barman m'a dit que c'était LE meilleur. » dis-je en fronçant des sourcils. Il avait une couleur un peu douteuse, je pris une gorgée et fit des gros yeux. « Je ne comprend pas ce que ça goûte, mais c'est super bon. » dis-je en riant. C'était peut être un genre de fruit inconnu, je ne sais pas trop.
On continua de manger les petites bouchées comme deux espèces d'affamés et de boire des cocktails, assis à une table. On parlait de tout et de rien, on s'amusait bien. L'endroit approprié pour danser s'était vite remplit de gens. Une fille s'approcha de notre table par après, sans vraiment me calculer, comme d'hab quoi. Elle prit le bras d'Isaac et le tira pour danser. J'imagine qu'il ne savait pas trop quoi faire et il y alla en riant. J'étais un peu stupéfaite de voir à quel point personne ne semblait me considéré lorsqu'il venait le temps de draguer Isaac. Comme si on savait d'emblée qu'il n'était pas mon petit ami. Je me leva rapidement, souhaitant aller me chercher un autre verre, mais je me rendis compte que ceux que j'avais déjà bu avait fait un petit effet sur moi et ça me donna une idée. Je fis un regard malicieux et fonça vers Isaac et l'autre avec qui il dansait. Je tira son bras d'une traite pour qu'il vienne vers moi, je posa une main sur sa joue et l'autre sur la nuque et l'attira vers moi pour déposer mes lèvres sur les siennes. Je ne sais absolument pas où j'avais trouvé l'assurance de faire ça ni même ce qui m'avait prit, mais ça avait été absolument incroyable. Je me recula un peu et ouvrit les yeux. Je laissa échapper un petit rire. « Quoi? Je croyais qu'on faisait genre d'être un couple ? » lui dis-je tout simplement.
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(#)Sujet: Re: be careful mexico... here we come ! (arisaac) | Jeu 13 Oct - 1:02
Et si c'était ça le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l'instant.
Alors que l'excitation nous avait tenu en éveil jusque là, je devais avouer que lorsque je m'étais laissé tombé sur ma serviette de bain, c'est comme si toute la fatigue que j'avais accumulé ces vingt quatre dernières heures me tombaient dessus, d'un coup d'un seul, sans que je ne m'y attende. C'est pourquoi, très vite, après m'être chamaillé avec Arielle tel un gamin, je sombrais dans les bras de Morphée à une vitesse folle. Il faut dire que j'étais vraiment crevé, et cette petite enfin plutôt longue sieste avait été vraiment régénératrice. Dès mon réveil, je me sentais nettement plus en forme, prêt à attaquer la soirée qui nous attendait. D'ailleurs, à ce propos, on se levait, pliait bagages et on rentrait rapidement jusqu'à l'hôtel pour chacun à notre tour prendre nos douches. D'abord, je laissais Arielle y aller la première pis lorsque se fut à mon tour, alors que l'eau tiède coulait le long de mon corps, j'entendais la petite voix de ma meilleure amie me demandait si j'avais faim. Evidemment que j'avais faim, en même temps, je crois que j'étais réellement un ventre sur pattes, j'avais toujours faim. N'importe où, et à n'importe quel moment de la journée. Je pouvais prendre mon petit déjeuner, et prendre un gâteau deux heures plus tard, enfin, je mangeais tout le temps, clairement. Je devais avouer être gourmand, mais malgré tout, je faisais attention à moi en faisant du sport, puis je faisais également attention à ce que je pouvais manger. Il faut dire que par moment, j'étais pire qu'une fille avec mon corps, je faisais vraiment attention à moi. Sa remarque me fis alors rire, parce qu'elle me connaissait, et elle savait pertinemment que je mangeais à n'importe quelle heure de la journée. Je riais d'ailleurs sous la douche sans pour autant qu'elle m'entende. Bah ouais, franchement Arielle, quelle question bête ! m'exclamais-je en haussant le ton de sorte qu'elle puisse m'entendre malgré le bruit de la douche. Je poursuivais ensuite ma douche et quand je sortais enfin de la salle de bain, ma meilleure amie ne put se retenir plus longtemps de me faire une remarque quant au fait que j'avais pris mon temps dans la pièce, mais en même temps, quand je disais que j'étais parfois pire qu'une fille, c'était bel et bien vrai. En même temps, j'aimais paraître propre et renvoyer une bonne image de moi. Je répondais alors du tac au tac que si j'avais pris autant de temps, c'était dans l'unique but de me faire beau pour elle. En même temps, elle avait enfilé une très jolie tenue, elle était vraiment belle comme ça, et je ne voulais pas avoir l'air d'un tocard à côté d'elle, donc il fallait que je sois à la hauteur. Finalement ça va, on était plutôt bien assorti. Très vite, nous nous retrouvions sur cette terrasse où les mexicains étaient chauds comme la braise. Il y avait une très bonne ambiance, le cadre était vraiment sympathique, tout portait à croire que nous allions passer une très bonne soirée. Il faut dire que toutes les conditions étaient réunies pour que cela se passe ainsi. Au passage, j'attrapais deux cocktails pour en proposer un à ma meilleure amie, et trinquer avec elle. A ce rythme là, nous avions déjà fait trois cocktails différents dans la journée, alors j'étais entrain de me dire qu'à la fin du séjour, nous aurions sans doute goûté tous les cocktails que pouvaient nous proposer les bars et boites de nuit du coin. Ah mais je ne me plains pas, rétorquais-je en riant légèrement, avant de boire de nouveaux quelques gorgées. C'est alors qu'au loin, mon regard se posait sur ce petit mexicain qui me semblais vraiment familier. J'essayais de me souvenir où et-ce que je l'avais vu, quand soudain, illumination, mais oui, je l'avais vu plus tôt dans la journée, sur cette plage, munie de sa petite enceinte et de ses flyers à faire de la pub pour la soirée, c'était justement ce même garçon qui s'était empressé de draguer la jeune fille qui se trouvait juste à mes côtés, sans gênes. Etant plus grand qu'Arielle, je me plaçais derrière elle, le regard rivé sur cet homme qui se déhanchait de part et d'autre de la terrasse, et lui glissais quelques mots au creux de son oreille. Un sourire se hissait sur mes lèvres, tandis que je venais ensuite prendre place à ses côtés, scrutant du coin de l'oeil sa réaction. Oh mais vas-y, je t'en pris, je ne te retiens pas, je ne voudrais pas te faire manquer l'amour de ta vie, rétorquais-je du tac au tac avec un petit sourire en coin. Evidemment, je ne pensais pas un mot de ce que je lui disais, je préférais que cette dernière reste avec moi plutôt qu'elle ne rejoigne cet homme. En plus, il était pas si beau que ça, et je ne le voyais pas avec un mec comme ça. Et puis en même temps, avec qui pouvais-je bien voir cette dernière? Disons que j'avais du mal à imaginer qu'un jour quelqu'un puisse se mettre entre nous, en fait, je n'avais même pas envie d'y penser, clairement. J'étais peut-être un peu trop possessif, mais dans le fond, Arielle l'était tout autant à mon égard, et elle avait plus tendance à me le montrer que l'inverse. Disons que moi, quand elle me parlait d'un homme, j'avais plus tendance à la pousser vers ce dernier, en faisant comme si je m'en fichais complètement, alors qu'intérieurement, je ne pouvais pas concevoir ce genre de chose. En revanche, quand elle ça ne lui plaisait pas, elle ne se cachait pas pour me le faire savoir, même si quand je lui faisais remarquer, elle s'amusait à faire comme si de rien était, dans le fond, je savais qu'elle était tout aussi possessive que je ne pouvais l'être à son égard. Quoi qu'il en soit, je passais au dessus, et attrapais un petit four pour le lui faire goûter. J'en prenais un ensuite, et constatais qu'il était vraiment bon, légèrement relevé, mais ça, c'était typique de la nourriture mexicaine. Arielle finit par s'éclipser, j'en profite pour la suivre du regard, sait-on jamais qu'elle m'ait vraiment prit au mot, puis elle revint les mains pleines. Je souriais grandement, puis attrapais le verre avant de finir l'autre que j'avais d'une main d'une traite pour le poser sur une table, et commencer l'autre. Bon je devais avouer qu'avoir bu la fin de l'autre d'une traite n'était pas une si bonne idée. C'était un peu l'équivalence d'un shooter. Mais bon, au moins, là, je me sentais encore mieux. La tête un temps soit peut qui tourne, mais ce n'était qu'un détail. Ce début de soirée était vraiment parfait, c'était le mot. Arielle et moi passions un super moment. On se goinfrait tant qu'on pouvait tant les petits fours étaient vraiment bons, et on s'enquillait les cocktails en s'amusant à en tester des nouveaux. Autant vous dire qu'au bout d'un moment, l'alcool commençait un peu à nous monter à la tête. Mais c'était drôle. Seulement voilà, alors que je m'apprêtais à manger un énième petit four, je sentis quelqu'un attraper mon bras pour m'entraîner sur la piste et commencer à danser coller/serrer avec moi. Autant dire que sa façon de m'attirer vers elle m'avait fait tourner la tête. Je devais être ridicule, je rigolais comme un abruti, regardant Arielle en mode c'est pas ma faute j'y suis pour rien. Cette dernière devait croire que je m'éclatais, mais en réalité, je crois que c'est l'alcool qui voulait ça. Elle me lançait un regard qui me fis lui lancer un sourire en retour. Puis mon regard posait dans le sien, je la voyais s'approcher d'un pas décidé vers nous, j'étais beaucoup plus préoccupé par Arielle plutôt que par la mexicaine qui se trémoussait contre moi, en réalité, je m'en fichais royalement de cette fille. Soudain, Arielle attrapait mon bras m'attirant fortement vers elle, puis elle posait l'une de ses mains sur ma joue, et l'autre derrière ma nuque et vint m'embrasser. Sur le coup, je devais avouer que j'étais attrapé par ce geste, mais je ne sais pour quelles raisons, je glissas l'une de mes mains derrière sa nuque également, et prolongeais son baiser, sans réfléchir. A ce moment-même, je n'avais pas envie de me poser de questions. Elle finit toutefois par rompre ce baiser en s'éloignant légèrement. La fille qui dansait avec moi, lançait un regard noir à Arielle. Oh là, doucement tu veux, dis-je à la jeune fille avant de lui faire signe avec mes mains de partir voir ailleurs si j'y étais. Je me retournais vers Arielle qui me dit qu'elle pensait qu'il était convenu qu'on se fasse passer pour un couple. Effectivement, on s'était dit qu'on était ensembles pour la semaine, alors... autant en profiter, non ? lâchais-je malicieusement, avant d'attraper sa main pour l'attirer contre moi, et danser avec elle. Entre nous, je préférais largement danser avec Arielle plutôt qu'avec l'autre fille qui n'était encore une fois pas du tout mon style. En même temps, je crois bien que la seule fille qui me convenais ici, c'était bel et bien Arielle. Disons que, je me fichais pas mal des autres filles, elles avaient beau me regarder, je ne les calculais même pas finalement. Tout en dansant, j'approchais alors mes lèvres près de son oreille. T'as bien fais de venir, j'en avais rien à faire de cette fille, lâchais-je au creux de son oreille. Et c'était bien vrai. Je pense que l'alcool me faisait parler un peu trop, mais en même temps, j'étais pas venu au Mexique pour batifoler à droite à gauche, mais bel et bien profiter de ce séjour avec la blondinette qui se trouvait tout près de moi. On peut dire que les vacances commencent plutôt bien, repris-je d'un air amusé avec que la musique ne cesse, et que je l'entraîne avec moi hors de la piste. Comme il y avait pas mal de monde, nous prenions chacun un cocktail, puis on sortait un petit moment devant l'hôtel, c'est alors que mon regard se posait sur un moto où les clés se trouvait sur cette dernière. Je jetais un oeil en direction de ma meilleure amie, par chance, il y avait deux casques également. Cette dernière semblait réfuter mon idée, mais moi, j'étais plutôt déterminé. Me regardes pas comme ça, dis-je en lui faisant les yeux doux. J'attrapais alors les casques pour lui en tendre un, puis je mettais l'autre sur la tête, et montais sur la place conducteur de cette dernière. Je relevais la visière du casque, plongeant mon regard dans celui d'Arielle. Alors, tu me suis ? la questionnais-je avec un petit sourire malicieux, attendant patiemment le feu vert de cette dernière.
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(#)Sujet: Re: be careful mexico... here we come ! (arisaac) | Jeu 13 Oct - 5:39
be careful mexico... here we come
isaac fitzgerald & arielle bennett
Après une journée très reposante, c'était le moment de faire la fête. Avec Isaac, on avait mit du temps à se préparer parce qu'on voulait quand même avoir l'air présentable, pis j'imagine qu'on voulait aussi plaire un peu à l'autre, mais ça on ne le dirait pas. Lorsqu'on avait quitté la chambre d'hôtel, on s'était immédiatement dirigé vers l'endroit où la fête se donnait, mais c'était surtout pour se goinfrer dans le buffet avant. Il y avait déjà un peu de monde, mais ça se rajoutait de plus en plus assez rapidement en fait. Isaac avait déjà vu le petit mexicain dragueur de cet après-midi et on blagua un peu à son sujet. En fait, c'était n'importe quoi, comme si j'allais vraiment apprécier la compagnie de quelqu'un d'autre qu'Isaac. C'était imbattable. « Non non, j'insiste. De toute façon... » commençai-je en me penchant vers son oreille.. « T'es plus mignon que lui. » dis-je en chuchotai. Je me recula et mit un doigt sur mes lèvres. « Mais chut, c'est un secret. » lui dis-je en faisant un clin d'oeil et en riant. J'alla nous chercher des cocktails et on peut dire que la soirée était bien lancée.
On continua à grignoter et à s'enfiler des cocktails, même que ceux-ci faisaient plutôt leurs effets. C'était bizarre d'être dans cet état, surtout avec Isaac. On était toujours très proche, très tactile, ça me donnait envie de l'être encore plus. On parlait, on rigolait de tout et de rien. Puis, une fille décida de casser un peu tout ça en s'emparant du bras de mon meilleur ami et de le coller contre elle. Je fronça un peu des sourcils, c'était un peu insultant quand même qu'elle ne me calcule pas. Isaac levait les bras, comme s'il ne pouvait rien y faire. Il me faisait rire. Clairement, l'alcool l'affectait aussi et il semblait un peu trop apprécier son moment. C'est donc en me levant que me vint l'idée de foncer vers eux. Je pouvais le voir qu'il me regardai arriver, mais il n'avait aucune idée pourquoi. Je ne me posa pas de questions et me contenta d'agir. Je l'attira vers moi et l'embrassa comme si j'avais toujours fait ça avec lui. Il paru surprit, mais ne tarda pas à me rendre mon baiser. C'était la première fois qu'on rompait cette barrière qui scellait notre amitié et sans que je ne sache pourquoi, ça me plaisait bien. Oui, c'était un peu sur la rigolade, je mis ça sur le fait qu'on jouait à être un couple, mais en même temps... J'avais voulu éloigner cette fille, j'avais voulu lui montrer qu'Isaac, il n'était pas libre. Même si en fait, il l'était. Je rompis le baiser après plusieurs secondes et justement, j'étais certaine que la fille allait me sauter à la gorge. Je me contenta de lui faire un beau sourire et elle s'éloigna sur les paroles d'Isaac. « Mmh mmh, autant en profiter. » lui dis-je avec un sourire en coin. Il m'attira contre lui pour continuer à danser sur la chanson. Je pense que pour Isaac aussi, une barrière était tombée. C'était bizarre un peu.. Étais-ce à cause de l'alcool? Ou juste parce qu'au fond, on voulait vraiment être aussi proche? Je ne sais pas, je ne voulais pas me poser de questions en fait, juste vivre le moment. Isaac approcha ses lèvres de mon oreille et juste ce contact suffisait à me faire frissonner. Sa phrase me fit rire légèrement. « C'est pour ça que j'suis intervenue. Tu semblais en grand moment de détresse. » lui dis-je avec un clin d'oeil. La musique s'arrêta alors que j'étais très près du visage d'Isaac et celui-ci déclara que les vacances commençaient plutôt bien. « J'imagine qu'on a encore rien vu. » dis-je en me détachant de lui. Si ça c'était la première soirée, je n'imaginais même pas comment les autres allaient être chouette.
Isaac me prit la main et m'entraîna hors de cette piste de danse et on se retrouva à l'extérieur. On se prit un cocktail et Isaac eut l'idée de sortir un peu de l'espace réservé à la fête. Il n'y avait personne à l'extérieur, puisque tout le monde dansait ou presque. Je vis vite venir mon meilleur ami et ses idées complètement folles lorsqu'il se dirigea vers la moto garée juste devant les escaliers. « Non, non, non. Isaac. On a bu et tout. » lui dis-je en secouant la tête. Semblait-il qu'il s'en fichait de l'alcool dans nos corps. Je croisa les bras et lui fit un semblant de regard dur, mais lui, il me fit un regard de chien battu. « TOI me regarde pas comme ça! » lui lançai-je en roulant des yeux. Il me tendit un casque et me demanda si je le suivais. Je ne pouvais quaaand même pas le laisser y aller seul. « Tu m'énerves, Fitz. Tu as intérêt à ne pas me faire tuer. » lui dis-je en soupirant et en prenant le casque. Je l'enfila et monta derrière lui. Mon bras libre entoura le corps d'Isaac, faisant une petite pression au niveau de son ventre, comme une petite caresse. J'appréciais vraiment son contact et je n'avais pas envie que cette soirée se termine. Il démarra et lorsqu'il donna un petit coup sec pour avancer, un petit cri s'échappa de ma bouche. J'éclata de rire et on fila dans les rues du Mexique. Je ne savais absolument pas où on allait et c'était évident qu'Isaac non plus. Je m'accrochais vraiment fort à lui de mon bras valide tandis que je laissais mon autre flotter un peu dans le vent. On s'arrêta au bout de la rue principale, c'était un coin plus tranquille qui donnait une belle vue sur l'océan avec la lune. Je débarqua un peu maladroitement de la moto, perdant un peu mon équilibre et j'éclata de rire. Je donna une mini poussée sur le torse d'Isaac en le regard. « T'es complètement fou de conduire ça. J'sais même pas comment tu fais. » lâchai-je en m'approchant de lui et en mettant mes bras autour de lui.
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(#)Sujet: Re: be careful mexico... here we come ! (arisaac) | Jeu 13 Oct - 15:21
Et si c'était ça le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l'instant.
Tout en discutant avec ma meilleure amie, mon regard c'était posé sur cet homme. En effet, je me souvins rapidement que c'était cette personne qui ne s'était pas gênée pour draguer ouvertement Arielle alors que j'étais là. Je m'étais alors penché vers ma meilleure amie pour lui faire remarquer la présence de son chevalier servant qui avait insisté sur le fait qu'il espérait qu'elle viendrait. C'est qu'elle lui avait tapé dans l'oeil pour qu'il espère sa venue ici ce soir. Par chance, il ne l'avait pas vu, donc ça allait, mais s'il venait à croiser son regard, à mon avis, c'était fini pour moi. Heureusement, la demoiselle préférait passer la soirée à mes côtés, toutefois, je n'avais pu m'empêcher de lui faire la remarque que si vraiment elle voulait le rejoindre, elle pouvait encore le faire, je ne voulais pas l'en empêcher. Quoi qu'en fait si, intérieurement, je n'avais pas envie qu'elle y aille, mais vous comprendrez que j'avais bien trop de fierté pour l'admettre, alors au lieu de la retenir, j'étais plutôt du genre à la pousser à faire des choses dont je n'avais pas forcément envie. Mais par chance, cette dernière insistait pour rester avec moi. Alors un sourire se glissait sur mes lèvres, puis je sentis son visage s'approchait de moi, je lui lançais un regard en arquant un sourcil interrogateur du genre "qu'est-ce que tu me veux", et c'est là qu'elle me dit que j'étais bien plus mignon que ce mexicain, mais que c'était un secret. D'un air amusé, j'apportais mon index sur mes lèvres pour clore ces dernières. Chut, murmurais-je alors avant de légèrement rire pour ensuite terminer mon cocktail d'une traite. Arielle n'ayant pas perdu de temps m'avait apporté un nouveau cocktail dans les tons bleutés cette fois-ci, qui donnait vraiment envie. Je n'arrivais pas vraiment à définir tout le contenant de ce dernier, loin de ressemble au blue lagoon, mais tout aussi bon que ce dernier. Je commençais à sentir les effets du premier cocktail que je m'étais terminé cul sec, et je devais avouer que je tanguais un peu, mais j'essayais de faire comme si de rien était en mangeant des petits fours histoire d'absorber un peu l'alcool que j'avais pu boire. Je ne comptais pas être saoule comme j'avais pu l'être le soir où Arielle était venue me chercher, non, ce n'était pas vraiment moi, mais je devais avouer que les cocktails étaient tellement bons, et tellement fruités qu'on sentait difficilement l'alcool, c'est ce qui était encore plus traître finalement. Parce que du coup, on avait tendance à plus en boire et finalement, c'est comme ça que a nous montait vite à la tête. D'ailleurs, lorsque je buvais une nouvelle gorgée, une jeune fille m'attrapait le bras pour m'entraîner sur la piste avec elle. Au passage, j'avais malgré tout réussi à poser mon verre. En réalité, je ne comprenais pas trop ce qui m'arrivais dans la mesure où je ne connaissais absolument pas cette fille, et puis cela aurait été la fille de la plage toute à l'heure, j'aurai compris, mais là, on ne se connaissait ni d'adam ni d'eve, et elle ne s'était pas gênée pour m'entraînais avec elle. Elle était cependant vraiment gaufrée car elle nous avait coupé Arielle et moi dans notre petit moment à tous les deux. Cependant, au lieu de me préoccuper de cette fille qui se dandinait contre moi, j'étais plutôt préoccupé par la blondinette qui me regardait au loin, ou qui me fusillait du regard, je ne sais pas trop. Mais quoi qu'il en soit, elle semblait abasourdie par l'attitude de la mexicaine. C'est qu'ils étaient chaud les mexicains ici, ils se fichaient pas mal que l'on soit en couple ou non, s'ils avaient envie de draguer ou danser avec une personne, ils le faisaient. Je veux bien comprendre que ce soient les vacances mais quand même un minimum de retenu enfin. J'essayais de lui faire comprendre que je n'y étais pour rien, et elle décidait de venir à ma rescousse d'un pas décidé. Je pensais seulement lorsqu'elle attrapait mon bras qu'elle comptait juste me tirer de là, mais pas que, elle me surprit à poser ses lèvres contre les miennes. Wah, c'était bel et bien la première fois que l'on franchissait cette barrière. Cela ne nous était encore jamais arrivé et pourtant... Dieu seul sait combien nous étions proches, combien nous étions tactiles, c'était devenu une habitude, et parfois même un besoin. On avait besoin d'avoir un certain contact physique avec l'autre, cela pouvait passer du simple baiser sur la joue, au baiser sur le front, ou encore un câlin, dormir ensembles. Enfin par moment on était loin de se comporter comme deux meilleurs amis, mais ça nous convenait ainsi. D'ailleurs, je fus surpris de moi-même à poursuivre ce baiser avec la même intensité qu'elle. Lorsqu'elle détachait ses lèvres des miennes, et que nos regards se croisaient, je réalisais combien ce baiser avait été... Wahou. Je ne saurai même pas le décrire. Mais je crois que si j'avais la possibilité de recommencer, je le referais sans hésiter. Ceci dit, alors que je me voyais penser à ça, j'en venais à me demander ce qui nous arrivait à tous les deux. Etait-ce dû à l'alcool que l'on avait avalé autant l'un que l'autre, et pourtant, comparé à la dernière fois, ce que j'avais bu, c'était rien, puis je ne me sentais même pas saoule. J'avais vacillé toute à l'heure car je m'étais enquillé un cul sec, mais là, je me sentais bien. Ou alors était-ce quelque chose que chacun de nous refoulions et que l'alcool nous permettait d'évacuer ? Quoi qu'il en soit, je n'avais pas envie de me pencher plus sur la question, c'est pour cette raison que je la gardais contre moi pour danser avec elle. Je ne m'étais pas gêné pour chasser la jeune fille qui prenait plaisir à danser contre moi. Arielle était bien mieux que cette fille, il n'y avait aucun doute là dessus. Tu m'as sauvé la vie Arielle, sans toi, je ne sais pas ce que j'aurai pu faire, rétorquais-je d'un ton sérieux, avant de me mettre à rire. Il est vrai qu'elle m'avait bien sauvé la mise mais de là dire sauver la vie, c'était un peu exagérer. Mais elle savait bien que je plaisantais. Le meilleur reste à venir j'oserai même dire, répondis-je du tac au tac à cette dernière le sourire aux lèvres. La musique touchait à sa fin, et je n'avais pas forcément envie de rester là. C'est pourquoi, j'attrapais la main d'Arielle dans la mienne pour que nous sortions d'ici. Ce n'est pas que mais ça sentait l'encens, la nourriture qu'ils faisaient réchauffer dans une poêle géante, et même la cigarette, et personnellement, je ne supportais pas cette odeur. Ce n'est pas pour rien que je ne fumais pas. D'ailleurs, je ne trouvais pas cela très normal que les gens puissent fumer ici alors que nous étions malgré tout dans l'enceinte de l'hôtel, et puis c'était par simple respect des gens. Il y avait des enfants, des personnes âgées qui n'avaient pas nécessairement besoin de respirer ce genre de choses, donc je voulais aller prendre un peu l'air pur. C'est alors qu'en nous retrouvant sur le devant de l'hôtel, mon regard ce posait sur ce bel engin muni des clés dessus. C'était une moto, elle était carrément ouf. Je n'avais jamais conduis ce genre de véhicule, je m'étais arrêté aux petits motos 125 là. Mais celle-là, elle était carrément canon. Mon regard se posait alors immédiatement sur Arielle, le sourire aux lèvres, lui faisant comprendre mes intentions. C'est alors qu'elle comprit où je voulais en venir et refusais puisque nous avions bu. Si je le fais, c'est que je sais que je peux le faire, je ne mettrais jamais ta vie en danger, Arielle, lâchais-je alors d'un ton rassurant, toujours ce même sourire aux lèvres. Je riais lorsqu'elle reprenait mes mots en insistant sur le "toi" me concernant, de ne pas la regarder ainsi. Il faut dire que je lui faisais le regard du chien battu pour qu'elle daigne accepter. Je lui tendais le casque qu'elle finit par prendre, et enfilais le mien avant de monter sur la moto et de relever la visière pour croiser son regard. Promis! m'exclamais-je en levant la main droite. De toutes les façons, je ne comptais pas rouler comme un dingue, mon but n'était pas de lui faire peur, et de nous mettre en danger, mais plutôt de profiter de nos vacances, de faire des trucs totalement dingue, et puis là, il fallait avouer que c'était cadeau, la moto nous tendait les bras. Et puis au pire, dans tous les cas, après notre petite balade, on la ramènerait ici, ni vu ni connu. Elle finit alors par monter derrière moi. Une fois qu'elle me tenait bien, j'allumais la moto et prenais la route. A vrai dire, je découvrais la ville en même temps qu'Arielle, et je ne savais pas vraiment où j'allais, si je serai capable de revenir à l'hôtel, mais ce n'était pas important, le tout, c'était de vivre le moment présent. On voulait que nos vacances soient mémorables, personnellement, je comptais tout faire pour qu'elle s'en rappelle toujours, que ça la marque, et qu'elle en garde un bon souvenir. On finit par trouver un petit coin fort sympathique, avec une jolie vue, la lune était pleine et se reflétait dans l'eau, c'était vraiment magnifique. Je garais alors la moto sur le trottoir, et laissais descendre Arielle avant d'en faire de même. Je t'ai vu, lâchais-je quant au fait qu'elle avait légèrement vacillé en descendant de la moto. A coup sûr elle avait dû stresser et du coup, elle s'était toute contractée de partout, d'où sa perte d'équilibre en descendant de cette dernière. Elle ne manquait pas par la suite, tout en m'enlevant mon casque, de me mettre un petit coup dans le ventre. En sortant complètement mon casque, je me mis à légèrement rire face à sa remarque. Si tu veux tout savoir, je t'ai rien dis, mais c'est la première fois que je conduisais une moto aussi grosse, et franchement, c'était easy, bon, j'irai pas rouler comme un dingue non plus, mais je m'attendais à pire, lâchais-je en souriant. Quoi, me regardes pas comme ça, si je te l'avais dis, tu serais jamais montée, donc bon. Attends elle était là, elle n'attendait plus que nous, c'était l'occasion à saisir, puis avoues que c'est quand même mieux que le petit scooter que tu voulais louer, ajoutais-je en riant légèrement tandis qu'elle vint se blottir dans mes bras. J'enroulais les miens autour d'elle, et déposais un baiser sur son front. Ca va, tu n'as pas trop eu peur malgré tout ? demandais-je en la regardant, car bon, cela pouvait être impressionnant, mais j'avais fais en sorte de rouler calmement et convenablement pour ne pas lui faire plus peur, car je savais combien elle n'était pas sûre lorsqu'elle avait accepté de monter sur cette moto. Je devais avouer que c'était inconscient dans le sens où j'avais un peu bu et que si on se faisait contrôler, j'étais foutu, en revanche, je n'étais pas du tout saoule, et j'étais encore bien réactif, avec de bon réflexe, et je savais ce que je faisais, dans le cas contraire, je ne me serai jamais permis de faire quelque chose qui aurait pu mettre en danger la vie de la jeune fille, je n'étais pas fou à ce point.
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(#)Sujet: Re: be careful mexico... here we come ! (arisaac) | Lun 17 Oct - 3:32
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On profitait de la soirée bien tranquillement et sans que je comprenne comment nous en étions venu là, mes lèvres étaient sur celles d'Isaac. Je ne sais pas si c'était parce que j'en avais vraiment eu envie ou si j'avais juste voulu jouer le jeu qu'on était un couple et faire partir cette fille. Après tout, c'était un fait qu'Isaac et moi ayons toujours été super proche, très tactile l'un envers l'autre. Ce n'était pas les contacts physiques qui manquaient et j'avais parfois eu des moments d'attirances envers lui. C'était totalement confus dans ma tête et pourtant, j'avais assez envie de recommencer. Je décidai de ne plus y penser et de mettre tout ça dans un petit coin de ma tête. D'ailleurs, Isaac me fit bien plaisir en me disant que je lui avais sauvé la vie. Je lui lança un clin d'oeil et on en parla pas plus que ça et on se contenta de danser ensemble. Je n'arrivais pas à lâcher son regard et je n'arrivais pas à arrêter de sourire. Je ne sais pas, tout était habituellement génial quand on était ensemble et là, ça semblait être plus.
On ne resta pas à danser bien bien plus longtemps après ça, monsieur Isaac voulait aller dehors. Il tomba sur une moto et à son regard, je devina qu'il avait une idée en tête.. Et cette idée ne me plaisait pas forcément. Chose que je lui fis vite savoir en paniquant légèrement. « J'espère bien. Je te fais confiance tu sais. » lui dis-je en le regardant. Il me tendit finalement le casque et je m'en empara un peu à contrecoeur. « Tu m'énerves tellement avec ton air lààà que je ne peux rien te refuser. » dis-je en soupirant. Je le laissa s'installer et monta à l'arrière de la moto en m'agrippant à sa taille. J'observais la ville défiler devant nos yeux et j'étais ébahie. C'est ce que j'aimais avec Isaac, il me faisait toujours faire des choses, dont j'étais incertaine, mais qui au final rendait nos moments mémorables. Il était le côté imprudent dont j'avais besoin et en même temps, c'est exactement pour ça qu'on se complétait si bien depuis des années. Une fois arrêté, je perdis un peu l'équilibre parce que mine de rien, je m'étais agrippée tellement fort dû au stress. « Roh c'est bon monsieur j'ai peur de rien. » lui dis-je en grimaçant. Je m'approcha pour lui retirer son casque et je lui mis un petit coup au ventre en même temps. Isaac y alla ensuite d'une petite déclaration et ma bouche s'ouvrit de stupéfaction face à sa remarque. « Quoi???? » demandai-je. Je pris ma tête entre mes mains et paniqua un peu. « Ok, mais t'imagines si ça n'avait pas été easy??? Si t'avais eu du mal à la contrôler, si on était tombé?? » lui demandai-je, stressée. Je lui en voulais, mais pas vraiment en fait et c'est pour ça que j'allai chercher mon réconfort... Dans ses bras. J'enfouis ma tête contre son corps tout en marmonnant : « T'es con, con, con!!!! » lui dis-je en poussant un peu avec ma tête dans son torse.
Je me recula de ses bras et alla sur le bord de la route. Il y avait une barrière, je me pencha en avant pour regarder, ça donnait sur une petite pente rocheuse qu'on pouvait descendre pour aller sur un bout de plage. C'était un peu abrupt, mais faisable. Isaac était encore un peu loin et il pouvait voir difficilement. Je lui lança donc un regard et enjamba la barrière. « Ben alors.. Tu viens? » lui demandai-je, un peu joueuse. Je retira mes sandales et descendit les roches avec précaution. Bien entendu, Isaac me suivit et me devança même. Il arriva en bas, dans le sable et il me restait trois grosses roches à descendre. « Hey, Isaac? » demandai-je pour qu'il me regarde. « Est-ce que tu m'attrapes? » lui demandai-je en riant. Ce n'était pas trop haut, juste un peu à pic. Je pourrais bien sauter au sol, mais je n'atterrirais certainement pas sur mes deux jambes. Je plissa un peu mes yeux, plia mes genoux et sauta doucement vers lui.
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(#)Sujet: Re: be careful mexico... here we come ! (arisaac) | Mar 18 Oct - 23:49
Et si c'était ça le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l'instant.
Tout c'était passé très vite, et en un rien de temps, Arielle se retrouvait là, à m'embrasser au beau milieu de cette piste de danse. Malgré ma surprise, je n'avais pu m'empêcher de répondre à ce baiser avec tout autant d'intensité qu'elle, comme si je refoulais depuis un moment cette envie, et que je me laissais aller. Étonnement la douceur de ses lèvres me donnait un goût de reviens-y, mais je me retenais parce que j'ignorais pour quelle raison elle venait de faire ça. Etait-ce pour me sauver de l'emprise de cette mexicaine qui se voulait être entreprenante, ou bien m'avait-elle embrassé uniquement parce qu'elle en avait tout autant envie que moi ? Quoi qu'il en soit, je n'avais pas envie de me torturer les méninges avec ce baiser, c'est pourquoi nous ne nous éternisions pas sur le sujet. En même temps, il n'y avait pas grand chose à dire, après tout, c'était peut-être tout simplement un baiser comme ça. Et puis entre nous, ça avait toujours été comme ça, on agissait avec une telle spontanéité l'un envers l'autre. Bon il est vrai que franchir cette étape ne nous était pas encore arrivé. Peut-être était-ce même tout simplement dû à l'alcool, je sais combien Arielle ne supporte pas l'alcool, et il faut dire qu'aujourd'hui niveau cocktails alcoolisés, elle s'était un peu laissée aller, donc ça pourrait être tout à fait possible. Quoi qu'il en soit, nous ne cherchions pas plus loin, et nous continuions de danser comme si de rien était. Par moment, on se comportait vraiment comme un couple, il fallait l'admettre. Quoi, j'ai dis ça ? A moins que ce soit l'alcool qui me fasse penser ce genre de chose. Je secouais alors négativement la tête pour chasser toutes ces pensées de ma tête, et entraînais la belle blondinette à l'extérieur de l'hôtel. Ici, il y avait bien trop de monde, et j'avais envie de sortir un peu prendre l'air -bien que nous soyons dehors actuelle- loin de tout ce brouhaha. Devant l'hôtel, il y avait un groupe de jeunes qui étaient sans doute sortis pour fumer une cigarette. Arielle et moi nous éloignions un peu d'eux, histoire de se retrouver tous les deux, quand soudain, mon regard fut absorbé par cette moto qui se retrouvait garée sur ce trottoir, avec les clés sur cette dernière, ainsi que deux casques. Comme si cette moto était faite pour nous. Evidemment, je lançais très rapidement un sourire complice à ma meilleure amie qui quand elle comprit ce que j'avais en tête fronçait immédiatement les sourcils. C'est pour cette raison que je lui lâchais volontairement de ne pas me regarder de la sorte. Je lâchais ça sur le ton de la plaisanterie bien entendu. Bon elle n'était visiblement pas d'humeur à plaisanter, mais bon, j'avais rapidement réussi à la dérider et faire en sorte qu'elle accepte de m'accompagner, enfin de surtout me faire confiance. Bien entendu, je ne mettrais jamais sa vie en danger, je savais ce que je faisais malgré tout. Par chance, elle finit par céder face au regard attendrissant que je pouvais lui lancer. Il faut dire que l'on se connaissait tellement que nous sachions mutuellement ce qu'il fallait faire pour que l'autre craque et accepte. Elle s'emparait alors du casque que je lui présentais depuis bien trois minutes, il lui en avait fallu du temps avant de craquer. C'est pour toutes ces fois où tu as tout fait pour que je craque, chacun son tour ! m'exclamais-je en riant légèrement, avant de lui offrir un sourire de satisfaction. J'attendais ensuite qu'elle prenne place derrière moi, puis une fois qu'elle fut enfin assise et agrippée à moi j'allumais le moteur et c'est parti pour une virée de folie. J'aimais ce goût du danger. J'avais sans cesse ce besoin de repousser mes limites, de faire des choses improbables. Et quand bien même on se ferait prendre, après tout, la moto était à notre disposition, c'était clairement de la tentation, je ne voyais pas autre chose. Et j'aimais savoir qu'on prenait un risque. J'aimais le goût du risque, il n'y avait rien de plus palpitant. Je faisais toutefois attention sur la route, mais prenais malgré tout plaisir à conduire cet engin que j'avais entre les jambes. C'était clairement la première fois que je conduisais une moto aussi grosse. Bon, ça, je ne m'en étais pas venté auprès d'Arielle car je sais pertinemment que si je lui avais dis, jamais elle ne m'aurait suivi la connaissant. Elle n'était pas comme moi, elle n'aimait pas forcément le goût du risque, comme si elle se complaisait dans son confort. Sauf que j'étais tout son opposé. Et je comptais bien lui faire profiter de ma folie. Elle me connaissait maintenant, elle savait comment je fonctionnait. Après m'être amusé pendant un bon petit moment, je jugeais qu'une petite pause s'imposait, et c'est ainsi qu'on faisait une petite escale sur une petite plage où il n'y avait visiblement personne. Arielle descendait la première, et sa perte d'équilibre me fit rire, je ne manquais pas de lui faire comprendre que je l'avais cramé, et ce qu'elle me répondit me fis rire de plus belle. Excuses-moi la froussarde, lâchais-je d'un air amusé tandis que je coupais le moteur, et Arielle vint me retirer mon casque. Instinctivement, je passais ma main dans mes cheveux pour les replacer en arrière. Je sortais les clés de la moto et descendais prenant soin de glisser le trousseau dans ma poche arrière de pantalon, afin d'éviter de faire comme la personne qui a eu la brillante idée de laisser ainsi sa moto. Comme nous étions arrivés intact ici, je m'étais décidé à être honnête avec la jeune fille qui se trouvait face à moi et lui confier que j'avais omis de lui dire qu'en réalité, je n'avais jamais conduis une moto de ce genre, et que ça avait été la première fois là, ce soir. C'est alors qu'elle écarquillait ses yeux comme si je venais de lui annoncer que j'avais tué quelqu'un puis elle prit sa tête entre ses mains, et se mit à paniquer comme si je venais de lui faire l'annonce du siècle. Cette réaction me surprenais car je n'en attendais pas tant, et je ne pus retenir cet éclat de rire qui s'échappait d'entre mes lèvres. Alors que je pensais qu'elle allait me mettre un coup dans le torse comme à son habitude, elle vint se réfugier contre moi. Hey tranquille, je sais encore ce que je fais, tu penses vraiment que j'aurai été capable de mettre ta vie en danger ? Tu fais erreur sur la personne, lâchais-je à l'attention de cette dernière, tandis qu'elle lâchait que j'étais con. A plusieurs reprises même. Attends, tu veux pas le dire une nouvelle fois, je crois que j'ai pas compris, la taquinais-je tout en reculant au rythme de l'avancée de cette dernière. Elle finit cependant par se détacher de moi pour aller sur le bord de la route. Je fronçais les sourcils ne jugeant pas cela très judicieux, sait-on jamais qu'une voiture ne déboule de nul part. Voyant que je restais assez sceptique quant à ce qu'ele était entrain de faire, elle me criait de la rejoindre. Alors que je la vis enjamber quelque chose, je réalisais que finalement, elle ne risquait rien. Pour cette raison, je la rejoignais sans broncher. Même si j'avais manqué de lui faire une remarque quant au fait que c'était un peu dangereux ce qu'elle faisait. Tandis que moi, je me permettais de faire n'importe quoi, dans le fond, je n'avais pas vraiment mon mot à dire envers Arielle, mais bon, c'était plus fort que moi d'être aussi protecteur envers cette blondinette qui partageait ma vie depuis bien des années maintenant, et dieu seul sait que j'avais toujours été comme ça avec elle. J'enjambais à mon tour la barrière pour atteindre les rochers qui donnaient sur la plage. Wah, c'est sympa ici dis moi, on a bien fait de s'arrêter ! m'exclamais-je, tandis que je descendais les rochers plus rapidement qu'Arielle, pourtant, j'aurai juré qu'elle suivait le rythme, et pourtant pas puisque je me retrouvais le premier sur le sable désormais frais, tandis que cet après-midi il était d'une chaleur incontestable. Alors que je la regardais, cette dernière m'interpellais. Je l'interrogeais du regard, c'est alors que d'une fois enfantine, elle me demandait si je la rattrapais. Evidemment que je te rattrape, dis-je en tendant mes bras vers elle, puis elle se mit en position et se jetait dans mes bras doucement. Je rattrapais alors cette dernière seulement elle comme moi n'avions pas vu la petite pierre qu'il y avait quelques mètres derrière moi, et en reculant je me pris les pieds dans cette dernière, et très vite je me retrouvais le cul dans le sable tandis qu'Arielle se retrouvait au dessus de moi les cheveux en bataille. Oops, je l'avais pas vu venir celle là ! m'exclamais-je avant de rire face à la situation qui était plus cocasse qu'on ne pourrait l'imaginer. Je dégageais délicatement les cheveux qu'elle avait devant les yeux. Et dieu ce qu'elle était belle. Je me pinçais les lèvres pour éviter de penser à l'idée de l'embrasser comme j'étais entrain de le faire. Voilà c'est ta faute tout ça ! T'as voulu me sauter dans les bras, c'était tout calculé en fait, t'avais prévu que tu me ferais tomber ! m'exclamais-je en riant légèrement. Ceci dit le sable est plutôt confortable, ajoutais-je en riant de plus belles, avant de me redresser en me posant sur mes coudes. T'as prévu de dormir sur moi ou ça se passe comment ? ajoutais-je d'un air amusé.
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(#)Sujet: Re: be careful mexico... here we come ! (arisaac) | Jeu 20 Oct - 4:25
be careful mexico... here we come
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Je ne supportais définitivement pas l'alcool. Quelques cocktails comme là et j'avais envie de rire constamment. De plus, je n'avais plus un plein contrôle sur moi-même. La preuve? J'avais embrassé Isaac un peu plus tôt. Même si je ne voulais pas me casser la tête avec ça, j'y repensais encore et encore alors que j'étais derrière lui sur la moto. En fait, j'essayais surtout de ne pas avoir peur et donc, je m'agrippais bien fort mais... Tout ça faisait en sorte que j'y repensais. Pourquoi l'avais-je fait réellement? Parce que j'en avais eu envie voilà. Je ne nierai pas avoir toujours ressenti une attirance pour lui, c'était évident disons. Bon, sûrement pas évident pour lui parce que même si nous étions hyper proche, jamais nous n'avions franchi cette barrière. Donc bref, lorsque Isaac se gara après avoir exploité la moto retrouvée devant l'hôtel, je chassai toute ces pensées bien loin de ma tête. De toute façon, j'étais un peu terrifiée de cette balade. Même si ce n'était pas très rapide, ce l'était suffisamment. Je ne faisais pas de moto régulièrement donc c'était toujours un thrill d'y monter. J'en descendis et comme je trébucha un peu, Isaac ne manqua pas de me le faire remarquer en me qualifiant de froussarde. Je préférai ne pas répondre à ça et me contenta de grimacer.
Ensuite, Isaac y alla d'une révélation hyper choquante. Enfin, pour moi. J'avais l'impression que ma petite sécurité avait été mise en jeu là. Comment avait-il pu me cacher ça? Bon probablement que l'alcool me faisait avoir une plus grande réaction, drama queen et tout, mais quand même, j'avais eu peur et avec raison! Tout de même, je me réfugia dans ses bras parce que c'était le meilleur endroit du monde quand j'avais peur. « T'es pas invincible Isaac, t'aurais du me le direee. » ajoutai-je ensuite en le traitant de con, mais gentiment promis. « Pourquoi pas, c'est gratuit : t'es con. » lui dis-je en tapant doucement mon nez contre le sien. Je me tournai ensuite et remarqua le bord de la route, là où il semblait y avoir autre chose. Je décidai donc de m'y diriger, en ne disant rien à Isaac sur le coup. Celui-ci semblait se poser bien des questions, mais il semblait bien rassurer lorsqu'il me vit enjamber la barrière. Je le trouvais plutôt mignon à être protecteur de la sorte avec moi. Il n'en parlait pas trop, mais je le connaissais suffisamment pour savoir lorsqu'il était inquiet, surtout pour moi. Là, ça avait été le cas. Il me suivit finalement et semblait plutôt épaté de la vue qu'on avait.
Bon, je prenais un peu plus mon temps qu'Isaac afin de descendre les roches, la prudence avant tout, je ne voulais pas trébucher. Une fois sur le sable, il semblait bien surpris que je ne l'ai pas suivi aussi vite. La raison est simple, je faisais un peu ma paresseuse et je voulais qu'il m'attrape. D'ailleurs, lorsqu'il accepta, un grand sourire apparu sur mon visage. « Okay 1...2...3... J'y vaaaaais. » m'écriai-je en sautant vers lui. Il m'attrapa au niveau des hanches, mais on trébucha au sol à cause d'une petite coquine de roche qui était dans nos pattes. Je m'écrasai donc sur lui en riant bêtement. Je releva doucement ma tête et mon buste pour ne pas trop écrasé Isaac et celui-ci dégagea quelques mèches de cheveux de mon visage. Un bon trente secondes s'écoula alors qu'on faisait juste se fixer. Seigneur qu'il était beau ce Isaac. « Noooon c'est faux!!!! » dis-je en rigolant. « J'ai rien prévu, promis. » dis-je. Je me redressa un peu pour m'asseoir à califourchon sur Isaac, je ne sais pas pourquoi mais c'était bien confortable comme position. Isaac se redressa un peu, il semblait confortable aussi. « Ah ben excuse moi, je croyais qu'on était bien là, qu'on vivait un beau moment et tout. » lui dis-je en roulant des yeux. « C'est bon. Je me lève. » déclarai-je en me relevant doucement. Je pris la main d'Isaac pour l'aider - sans vraiment l'aider- à se relever. Je donna un grand coup et il se releva rapidement, tout près de moi. Je fis un petit pas afin de me retrouver encore plus près de son visage, nez à nez presque. « T'es mieux comme ça? Je ne t'encombre plus trop? » demandai-je très doucement. Mes lèvres frôlèrent doucement les siennes, un peu par accident, un peu volontairement... Je me recula doucement avec un petit sourire en coin. Je ne sais pas exactement ce qui c'était passé pour que je passe en mode flirt avec Isaac, mais c'était exactement ce dont j'avais envie en ce moment.
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(#)Sujet: Re: be careful mexico... here we come ! (arisaac) | Jeu 20 Oct - 22:35
Et si c'était ça le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l'instant.
L'interdit m'avait toujours attiré. Comme je savais qu'il ne fallait pas le faire, je le faisais quand même. Ca provoquait en moi une certaine adrénaline. Et ce soir, je m'étais jeté dans la fosse aux lions en embarquant ma meilleure amie en virée au Mexique sur cette moto qui appartenait à quelqu'un. Mais en même temps, c'était de la pure tentation. Elle se retrouvait là, garée sur ce trottoir, à quelques mètres de nous, la clé au compteur, et deux casques soigneusement accrochés à la roue avant de cette dernière. Comme si cette moto avait été spécialement garée ici pour nous. Ca aurait été bête de ne pas saisir l'occasion. Bon toutefois, Arielle ne semblait pas approuver cette idée, mais la connaissant par coeur, je savais comment agir pour qu'elle accepte, et le regard que je lui lançais en disait long, à tel point qu'elle finit par craquer. En même temps, quand elle me faisait ce genre de regard, j'étais moi aussi obligé de craquer. On se connaissait tellement, que l'on connaissait mutuellement nos forces, et nos faiblesses, et nous sachions les utiliser à bon escient. Bon parfois, nous n'étions pas très juste, mais bon c'était la seule solution pour faire craquer l'autre, et puis, même si elle réfutait mon idée, j'étais persuadée que cela lui plairait. Elle était plutôt le contraire de moi, calme, posée, n'étant pas trop du genre à se sortir de sa zone de confort, tandis que moi, j'étais plutôt du genre aventurier, qui adore repousser et tester ses limites. Parfois, Arielle n'était pas toujours en accord avec mes envies, mais quoi qu'il arrive, elle me suivait malgré tout, parce qu'au fond d'elle, elle savait que je saurai faire de ce moment, un moment inoubliable. Comme ce soir. Elle n'oublierait jamais cette balade. Et encore moins lorsque je lui annonçais n'avoir jamais conduit un tel engin. Là, j'aurai peut-être mieux fait de me taire, mais parfois l'alcool me rendait un peu trop honnête, et parfois, j'aimerai réussir à pouvoir tenir ma langue, mais là, je n'y étais pas parvenu, c'était sorti d'un coup d'un seul, sans que je n'ai le temps de dire ouf. Il est vrai que mon acte semblait irréfléchi d'un point de vu extérieur, mais si je ne m'en étais pas senti capable, je ne l'aurai jamais fais. Mettre la vie d'Arielle en danger ? Ce n'était même pas concevable. Je ne pourrais jamais m'y risquer. Puis si vraiment j'avais fais trois cent mètres et que je n'avais pas réussi à contrôler la bête, je ne me serai jamais embarqué dans cette balade nocturne. Finalement, c'était pas bien compliqué à conduire, certes c'était plus lourd, mais j'avais pris un réel plaisir à conduire cette dernière, même si Arielle semblait finalement tétanisée, et inquiète par ce que je lui avais annoncé. Je ne suis peut-être pas invincible, mais je n'aurai jamais pris le risque de mettre ta vie en danger Arielle, sincèrement, dis-je en resserrant un peu plus l'étreinte entre nous. Inconscient vous avez dit ? Clairement oui, mais le plus important finalement c'était que nous soyons arrivés intact ici. Je te remercie, plaisantais-je lorsqu'elle ajoutait une nouvelle fois que j'étais con. En même temps, elle avait toutes les raisons de le dire, donc je n'allais surement pas la contredire sur ça. Puis sa façon de me le dire, d'un air enfantin, m'avait clairement fait rire, il n'y avait qu'elle pour agir de la sorte. Je finis par déposer un baiser sur le bout de son nez qui était venu se frotter au mien, puis elle se détachait de moi pour se rapprochait du bord de la route. Evidemment, mon instinct protecteur avait envie de lui dire d'arrêter ses bêtises, et de revenir près de moi, mais en même temps, je ne pouvais pas sans cesse être sur son dos, alors je la laissais faire, guettant tout de même cette dernière du regard sait-on jamais. Une jambe pour l'autre passaient par dessus cette petite barrière. Mais où avait-elle atterri ? Tandis qu'elle me demandait de la rejoindre je ne bronchais pas, et marchais d'un pas décidé vers elle pour voir qu'en réalité, derrière cette petite barrière, il y avait des rochers qui menaient tout droit sur la plage. Il y avait sans doute un endroit plus simple pour s'y rendre, avec moins de rochers, mais c'est là où Arielle avait décidé de passer, et n'ayant pas envie de la contredire, j'enjambais à mon tour la barrière pour me retrouver sur les rochers. Je posais mes mains sur mes hanches pour observer la vue qui s'offrait à nous. Par chance, c'était la pleine lune et cette dernière se reflétait dans l'eau ce qui donnait encore un plus joli spectacle. De plus, on pouvait entendre le bruit des vagues nous bercer. C'était à la fois agréable et reposant. Visiblement, il n'y avait pas un chat de ce côté là de la plage. Il faut dire que nous nous étions pas mal éloignés de la plage principale et par conséquent, ce côté ne devait être que très peu fréquenté. Je finis par descendre les rochers plus rapidement qu'elle et du dernier rocher, je sautais dans le sable. Je me retournais pour prendre connaissance de l'avancée d'Arielle qui visiblement prenait son temps pour ne pas chuter. Je me mis alors à sourire en la voyant faire, tant elle était mignonne à faire attention à ne pas tomber, ni même se blesser, car il fallait faire attention par moment les rochers étaient légèrement coupant, alors il fallait regarder où l'on mettait les pieds pour ne pas s'écorcher le dessous du pied. C'est alors qu'arriver presque à la fin, elle me demandait si je pouvais la rattraper. Et comment. J'acceptais, puis elle se mit alors à compter à voix haute tandis que mes bras étaient tendus vers elle pour qu'elle puisse se jeter dans ces derniers. A trois, elle sautait et très vite se retrouvait dans mes bras. Je me mis alors à reculer de quelques mètres, mais voilà qu'il y avait cette petite pierre qui me fis chavirer vers l'arrière, me retrouvant dos au sol, Arielle littéralement allongée sur moi. Je ne pus alors me retenir de rire face à une telle situation, il n'y avait bien qu'à nous que cela pouvait arriver tien. Je dégageais le visage de la demoiselle pour croiser son regard, ce même sourire perché aux lèvres. Intérieurement, je sentais cette envie de l'embrasser me brûler les lèvres. Allez savoir pourquoi, évidemment qu'Arielle avait toujours eu ce petit plus que les autres n'avaient pas, cette façon d'être qui la démarquait de toutes les autres, sa façon d'agir avec moi, mais jusque là, je ne m'étais encore jamais posé de questions, je ne m'étais jamais aventuré à l'embrasser, mais ce soir, elle avait franchi le cap, elle avait osé, et maintenant, je ressentais cette envie à mon tour de le faire. Comme si je l'avais refoulé depuis tant d'année, et que finalement, ce baiser avait été un déclic en moi. J'essayais alors de chasser ses pensées de ma tête en trouvant l'excuse que finalement tout était de sa faute. C'était surtout un moyen de rompre ce silence qui s'était installé en nous. C'est ce qu'on dit ouais ! m'exclamais-je à mon tour en rigolant, tandis qu'elle se mit en position assise sur moi. De mon côté, je m'étais redressé en mettant mes coudes vers l'arrière pour me soutenir sur ces derniers. Ah mais tu peux toujours essayer, mais je te garantis pas d'être hyper confortable, rétorquais-je en riant légèrement, lorsque je lui avais demandé si elle comptait dormir sur moi. C'était une façon pour moi de la taquiner. Elle finit alors par se relever, et me tendait ses mains pour m'aider à me relever. Je la regardais puis glissais mes mains dans les siennes. Elle donnait un coup pour m'attirer vers elle, mais bon, je m'étais levé de moi-même pour éviter de lui faire mal quelque part. J'étais quand même beaucoup plus costaud qu'elle et je ne voulais pas qu'en m'aidant à me relever elle se fasse mal. C'est alors qu'une nouvelle fois, elle se rapprochait de moi. Comme si elle ressentait ce besoin de briser cette distance entre nous. Dieu ce que j'avais du mal à chasser ces idées de ma tête, à croire qu'elle le faisait exprès puisque son nez venait se retrouver contre le mien une nouvelle fois. Je pouvais sentir ce souffle chaud se répandre sur mon visage. Je n'ai jamais dis que je te trouvais trop encombrante, dis-je dans un premier temps, arborant un sourire sur mes lèvres, tandis que je sentis ses lèvres frôler les miennes. Là, s'en était trop. J'entourais mes bras autour d'elle, puis remontais l'une de mes mains derrière sa nuque pour attirer son visage contre les miens de sorte que nos lèvres se retrouvent une nouvelle fois, lui offrant un tendre baiser, comme j'en mourrais d'envie depuis un petit moment maintenant. Il faut dire qu'elle m'avait cherché en venant frôler ses lèvres contre les miennes. C'était comme pour me faire comprendre que je pouvais enfreindre cette barrière. Finalement, j'aime bien quand t'es un peu trop encombrante, soufflais-je contre ses lèvres d'un air amusé. J'ignorais ce qu'il nous prenait, mais selon moi, il fallait arrêter de tout mettre sur le compte de l'alcool. Il est vrai que nous avions un peu bu, et qu'Arielle n'avait pas forcément l'habitude de boire, mais si vraiment aucun de nous n'avions jamais eu envie de s'embrasser, nous ne l'aurions jamais fait. Et puis entre nous, c'était tellement spontané. Je finis par rompre doucement ce baiser, avant de m'éloigner d'elle. J'attrapais sa main dans la mienne, entremêlant nos doigts ensembles et l'entraînais avec moi sur la plage afin de débuter une marche. C'est alors qu'au loin, je voyais quelque chose d'assez gros sur le bord de l'eau. Hey regardes le truc là bas, on dirait que ça bouge ! m'exclamais-je assez intrigué par cette chose qui se trouvait sur le sable. Cela ne ressemblait pas à un humain, puis que c'était plutôt grand, et gros, lorsque l'on s'approchait de plus près, on constatait que c'était un dauphin qui avait sans doute dû s'échouer sur cette plage. Il bougeait, signe qu'il était vivant. Waaaah, regardes ça, un dauphin. J'étais carrément subjugué par cette découverte. C'était la première fois que je voyais un mammifère comme celui-ci d'aussi prêt. Arielle et moi avions prévu de nager avec les dauphins donc évidemment, j'aurai fini par me retrouver proche d'un tel animal, mais finalement cette rencontre s'était passée plus tôt que prévu. Je m'accroupis à côté de ce dernier qui semblait légèrement paniqué, voulant sans doute retrouver l'océan. Je posais ma main sur sa peau qui était toute lisse et toute froide. Il était encore un pue humide, signe que cela ne faisait pas longtemps qu'il était ici. J'essayais de glisser ma main un peu partout sur lui pour voir s'il était blessé mais il n'avait pas l'air de l'être. Viens approches toi, lâchais-je à ma meilleure amie, tandis que le dauphin semblait se calmer, et canaliser son stress. On devrait peut-être essayer de le remettre à l'eau, tu veux bien m'aider ? lâchais-je à ma meilleure amie. Par chance, l'eau n'était pas trop loin et nous parviendrons rapidement à le remettre à l'eau. A deux, on se mettait l'un à la tête, l'autre à la queue, pour pouvoir essayer de le soulever légèrement. J'avais pris le côté le plus lourd, puis on se rendait doucement à l'eau, jusqu'à ce qu'il y en ait suffisamment pour que ce dernier puisse retrouver son élément. Il se mit alors à faire son petit cri, comme s'il nous remerciait, puis il s'éloignait de nous, avant de nous offrir un joli spectacle, au cours duquel il se mit à sortir de l'eau pour replonger par la suite. Tu vois qu'on a bien fait de piquer cette moto, sans cette escale ici, on aurait jamais pu faire une telle rencontre, lâchais-je tout sourire, en adressant un regard complice à la blondinette qui se trouvait tout près de moi. Je reposais ensuite mon regard ébahi en direction de l'océan. Si un jour on m'avait dit que je viendrais à sauver un dauphin, je n'y aurai jamais cru et pourtant, cela n'arrive pas qu'aux autres.
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(#)Sujet: Re: be careful mexico... here we come ! (arisaac) | Mar 25 Oct - 5:58
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Bon. Disons le, l'alcool ne fait pas tout. Ça m'avait rendu un peu aventureuse, ça oui, mais également un peu plus affectueuse. Enfin, je pense. Dans tous les cas, je ne pouvais mettre ma forte attirance pour Isaac sur le dos de l'alcool. Elle était bien présente et clairement avant que ces cocktails ne fassent leurs arrivées dans mon corps. J'imagine qu'elle était juste un peu refoulé, genre enfoui dans les secrets. Après tout, on avait jamais franchit aucune barrière, pourquoi l'aurait-on fait? On avait jamais vraiment eu cette occasion non plus. Là, on était au Mexique, complètement seuls et en plus, tout le monde pensait déjà qu'on était ensemble. J'imagine que je me laissais emporter. Mais en même temps, je ne savais absolument pas ce qu'Isaac en pensait. Il n'était pas du genre trop trop démonstratif à propos de ce genre de chose et ce n'était absolument pas notre genre d'en parler ouvertement. Bon, moi j'étais une fille avec milles questions, mais pas avec Isaac. Je n'en posais pas parce que je nous préférais spontané. Et là, je ne sais pas, j'étais juste spontanée dans ma façon d'être. J'avais envie de flirter un peu avec lui, de tester son envie. Je voulais voir comment il réagirait à une Arielle un peu plus aventureuse avec lui p'tête. Je l'avais donc aider à se relever et en avait profité pour m'approcher un peu, capter son regard, mes lèvres près des siennes. « J'imagine que c'est une bonne chose. » soufflai-je doucement au fait qu'il ne me trouvait pas trop encombrante. J'imagine que tout ça eut l'effet escompté puisqu'il s'empara de ma nuque pour venir m'embrasser. Ça m'avait tout l'air d'un baiser qu'il avait retenu depuis un petit bout. Mes mains vinrent automatiquement se placer sur sa joue et dans son dos afin de le garder tout près de moi et de lui rendre ce baiser avec autant d'intensité qu'il en mettait. Comme si celui de tout à l'heure n'avait pas suffit. Comme si on avait attendu ce moment depuis toujours. C'était spontané, naturel, parfait. Je le sentis s'éloigné doucement et le laissa faire, mais il garda ma main dans la sienne. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres avant de le suivre vers l'eau.
Isaac rapporta qu'il voyait un truc un peu plus loin qui semblait bouger. « Oh wow, faites que ce ne soit pas un cadavre s'il vous plait. » demandai-je un peu à la blague, mais en étant très sérieuse. Isaac déclarait qu'il s'agissait d'un dauphin. « Un dauphin?? » demandai-je en me précipitant vers lui. J'aimais tellement ces petites créatures et ça me rendait triste d'en voir une hors de l'eau comme ça, un peu en détresse. Isaac s'approchait davantage de lui que moi, ça me rendait un peu nerveuse, je n'avais pas envie de voir une blessure. J'avoue que mon meilleur ami m'impressionnait. Il prenait tellement bien les choses en main en l'examinant et tout. Je m'approchai lorsqu'il me fit signe. « Il va bien? C'est faisable tu penses? » lui demandai-je alors qu'il voulait qu'on le remettre à l'eau. Il semblait plutôt lourd. Optimiste comme toujours, Isaac agrippa son côté et je fis de même. À deux, on parvint à le faire avec un peu de difficulté, mais pas trop. On réussit donc à sauver le petit dauphin et c'était comme être dans un film cute pendant un instant. Je lançais un sourire telle une enfant à Isaac. « On l'a sauvé!!! » m'exclamai-je en tapant dans les mains d'Isaac. J'étais vraiment contente d'avoir vécu ce moment, c'était d'une rareté. « Oui oui, j'avoue c'était une idée extraordinaire, Isaac. » lui dis-je avec un clin d'oeil en exagérant un peu ma phrase. C'était vrai que ça avait été une bonne idée tout compte fait.
« On retourne à l'hôtel? » demandai-je à Isaac en souriant. Ça avait été chouette cette escapade, ça c'était certain, mais on ratait toute une fête là-bas aussi. On retourna escalader un peu les roches. Il y avait effectivement un chemin plus simple, mais c'était plus chouette par là. Une fois de retour sur le bord de la route, j'allai vite retrouver la moto, en faisant genre de m'asseoir à l'avant. Comme si j'étais apte à conduire à une main, bah voyons! Je m'accrochai à une main à poignée pour faire comme si je ne bougeais pas. Isaac dû me prendre par les hanches pour me reculer et s'asseoir. « T'es même pas drôle. Tu ne me ferais pas confiance pour conduire? » lui dis-je en riant. Je tendis mon visage vers lui pour qu'il attache mon casque, une fois chose faite, on prit place et je me raccrochai à lui. On reprit sensiblement le même chemin, se perdant dans deux-trois rues au détour, mais on retrouva quand même l'hôtel facilement. Je fis signe à Isaac de se garer à la même place et on laissa les clés là où on les avait trouvés, s'éloignant subtilement pour ne pas se faire prendre. Je pris la main d'Isaac, reculant dos à la foule pour le ramener là où se passait la fête et là où tout le monde dansait et l'attirait contre moi. « Maintenant, j'ai envie de danser. » lui dis-je avec un grand sourire. En plus, y'avait vraiment beaucoup de gens qui s'étaient ajoutés à la fête et l'ambiance était complètement géniale.
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