(#)Sujet: Re: be careful mexico... here we come ! (arisaac) | Mer 26 Oct - 21:51
Et si c'était ça le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l'instant.
Et voilà qu'une nouvelle fois, on se retrouvait plus proche que jamais. Je l'avais entraîné dans ma chute, et de ce fait, elle s'était retrouvée sur moi. Mon regard se perdait dans le sien, et subitement l'envie de l'embrasser se fit ressentir. C'était tellement étrange d'avoir envie d'embrasser ma meilleure amie. Pourtant, la façon de se comporter l'un envers l'autre était loin d'être celle de deux meilleurs amis. On avait toujours été plus ou moins proches, parfois possessif aussi, mais pour nous, ça nous semblait tellement normal, mais aux yeux des autres, c'était loin de l'être. On s'était souvent prit des remarques de la part de notre entourage quant à notre façon d'agir l'un envers l'autre, mais cela ne nous avait pas fait réfléchir pour autant. Parfois, je me demandais clairement comment on agirait si nous avions respectivement quelqu'un, et comment ce quelqu'un ferait pour gérer notre relation. Dans mon fond intérieur, et cela pouvait sembler égoïste, je l'admets, mais j'espérais qu'elle ne rencontre pas quelqu'un tout de suite, des flirts, ça passait car moi-même, il m'arrivait de flirter avec des filles le temps d'une soirée, mais de là à avoir quelqu'un je pense que moi-même, je n'étais pas prêt à ce qu'elle ait quelqu'un. A ce qu'elle m'accorde moins de temps. A ce que nous nous voyions moins. Il fallait l'admettre, on était collé par messages h24, et sept jours sur sept, et il n'y avait pas une semaine où on ne se voyait pas au minimum une fois. Habituellement, on s'octroyait toujours une soirée ensembles, et très souvent, elle finissait par dormir chez moi, parce qu'elle me faisait les yeux doux et qu'elle savait pertinemment que j'étais incapable de lui dire non. Elle savait bien trop comment s'y prendre avec moi, tout comme je savais y faire aussi, la preuve en est qu'elle m'avait suivi jusqu'ici les yeux fermés. Pensant qu'elle était trop encombrante, je me permis de la reprendre en lui répondant que de mon côté, je ne l'avais jamais trouvé encombrante, et c'est vrai, bien au contraire, je préférais l'avoir toujours avec moi. D'ailleurs, prit d'un élan de spontanéité, je finis par sceller mes lèvres aux siennes dans un tendre baiser comme j'en avais tant envie. Au diable les questionnements. Si elle l'avait fait précédemment, c'est parce qu'elle en avait eu envie, et elle n'avait pas eu peur de le faire, donc maintenant c'était à moi de me jeter à l'eau. J'avais juste envie de faire ce dont j'avais envie de faire, sans me soucier de quoi que ce soit. Et finalement, le sentiment que je pouvais éprouver en l'embrassant était tellement agréable que je n'avais plus envie de me séparer d'elle, mais bon, il le fallait bien pour au moins pouvoir reprendre notre respiration. Après ce baiser, nous nous mettions à marcher tout naturellement, comme si finalement s'embrasser était presque devenu... Normal pour chacun de nous. Soudain, alors que nous marchions tranquillement, main dans la main, je voyais quelque chose au loin s'agitait. C'était tout sauf un être humain, ça m'avait l'air d'être un animal, mais lequel ? Je n'en avais strictement aucune idée. Tout ce que je pouvais dire, c'est que c'était plutôt grand et gros. Et voilà que lorsque l'on s'approchait, on découvrait un dauphin échoué sur la plage. Evidemment, étant hors de l'eau, il semblait paniqué. Et le fait de nous sentir à ses côtés ne le rassurait guère. Cependant, je lâchais la main d'Arielle pour m'approcher doucement de lui, tout en lui parlant pour le rassurer, et lui expliquer ce que j'allais faire. Je m'accroupis à ses côtés, et posais l'une de mes mains sur lui, à ce moment là, sentant qu'il s'agitait beaucoup moins, je fis signe à la blondinette de me rejoindre afin qu'elle puisse le toucher à son tour. Sa peau avait une drôle de texture, c'était à la fois lisse et très frais, puis légèrement humide, grâce à cela, je compris que cela ne faisait pas longtemps qu'il s'était échoué sur la plage. C'était plutôt rassurant. Evidemment que c'est faisable, faut-il vraiment que je te rappelle qui on est ? plaisantais-je avant que l'on se positionne à chaque extrémité de ce dernier, et que l'on se mette à le porter. J'avais fait en sorte de donner l'extrémité la moins difficile à porter dû à son bras plâtré. Le tout, c'était qu'elle tire suffisamment l'animal pour que de mon côté, je le mène jusqu'à l'eau. Une fois chose faite, ce dernier partait à la course, et nous offrait un spectacle vraiment magique. Ce dernier s'amusait à sauter hors de l'eau, et le spectacle était d'autant plus magnifique avec ce clair de lune. Je regardais Arielle, et j'avais l'impression que mes yeux pétillaient tellement j'étais ébahi par ce spectacle que venait de nous offrir ce dernier. Je t'avais dis qu'on y arriverait, rétorquais-je avec le sourire, tandis qu'elle finit par approuver qu'elle avait eu toutes les raisons de me suivre jusqu'ici même si je devais admettre lui avoir menti quant au fait que je n'ai jamais conduis ce genre de deux roues. Aller viens, rétorquais-je lorsqu'elle me demandait si on rentrait. Je passais mon bras autour de son cou, et nous retournions jusqu'à la moto. Arielle montait sur cette dernière comme si elle allait conduire, comme si j'allais vraiment la laisser conduire, surtout avec un bras plâtré. Mais bon, elle avait toujours le droit de rêver un peu. Je m'approchais d'elle pour poser mes mains sur ses hanches, et la soulever légèrement pour l'asseoir à sa place, un air amusé perché aux lèvres. Si, mais pas quand tu as un bras en moins, dis-je en riant légèrement. Je lui mis par la suite son casque en prenant soin de bien lui attaché, et en fis de même avec le mien, et prenais place sur la moto pour reprendre la route. Arrivé à l'hôtel, je garais la moto à l'endroit même où je l'avais trouvé, et essayais de faire en sorte de la laisser tel que je l'avais trouvé pour que personne ne remarque son absence. Comme il y avait plutôt pas mal de monde devant l'hôtel, nous faisions profil bas et nous rentrions rapidement à l'intérieur avant d'aller se fondre dans la masse afin de se faire oublier. Tandis qu'Arielle avançait à reculons, je la gérais de sorte à ce qu'elle ne se percute pas dans un nombre incalculable de gens, et très vite, on se retrouvait là où nous étions précédemment, à savoir sur la terrasse, où il y avait une ambiance de folie. Le DJ était au top, les gens étaient vraiment dans la soirée, les mexicains n'en parlons pas, on entendait qu'eux. Arielle s'exclamait que toute cette musique lui donnait envie de danser, alors ayant ses mains dans les miennes, je l'attirais contre moi pour danser avec elle. Je m'amusais par moment à l'éloigner de moi, la faire tourner sur elle-même, pour l'attirer de nouveau vers moi, collant mon torse contre sa poitrine. Toi qui voulais une soirée de dingue pour débuter nos vacances, je pense que, on va s'en rappeler de cette soirée, lui glissais-je au creux de son oreille afin qu'elle m'entende vu le volume sonore de l'espace, on ne s'entendait quasiment plus. Il était vrai que cette première soirée ici, on s'en souviendrait, entre tous ces bons cocktails que nous nous étions enquillés, puis cette petite escapade en moto, ce sauvetage de dauphin, et maintenant cette ambiance de folie ici, je pense que tout était fait pour faire de cette soirée une soirée unique en son genre, et j'espérais très sincèrement que le reste des vacances le soit tout autant, mais je n'en doutais pas. On avait toutefois fort bien débuté ce début de vacances. Tandis que nous dansions tranquillement, le mexicain que nous avions rencontré sur la plage dans l'après midi s'emparait de la main d'Arielle pour attirer cette dernière vers lui, et danser avec elle. Mmh, je pense que clairement, il avait pas très bien compris avec qui elle était. Je les observais l'espace de quelques secondes, et au lieu d'attirer Arielle vers moi, j'attrapais le bras du mexicain pour lui faire face. Par contre, ça te déranges pas trop de... Danser avec ma petite amie sous mes yeux ? A ce moment-même, ce dernier semblait quelque peu gêner. Tu vas quand même pas me dire que tu pensais qu'on était frangin pour danser comme on le faisait, lâchais-je, en laissant échapper un léger rire moqueur. Ce dernier finit par s'excuser, et tout en dansant, je me retrouvais face à Arielle qui me regardait avec ce petit sourire sur les lèvres. Quoi ? lâchais-je en riant légèrement. C'est vrai quoi, c'est pas possible qu'on vienne nous faire chier comme ça, c'est dingue ça quand même ! m'exclamais-je en riant de plus belle. Il faut dire que les gens ne se gênaient pas quoi, et encore, le mexicain avait eu de la chance de tomber sur un mec comme moi, plutôt pacifiste dans le sens où je n'étais pas monté en pression, je lui avais juste dis qu'il n'avait pas à faire ça. Je n'avais pas haussé le ton envers ce dernier car dans le fond, je n'avais pas à le faire, Arielle avait le droit de danser avec qui elle voulait, mais je devais avouer que ça ne me plaisais pas forcément, encore moins devant mon nez. En revanche, il aurait pu tomber sur bien plus con que moi, le genre de mec jaloux qui lui serait rentré dedans en un rien de temps.
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(#)Sujet: Re: be careful mexico... here we come ! (arisaac) | Mer 2 Nov - 4:16
be careful mexico... here we come
isaac fitzgerald & arielle bennett
Au final, cette première soirée avait tout eu pour qu'on s'en rappelle. Que ce soit la fête, la promenade en moto, le petit coin secret qu'on avait découvert et surtout, ce moment avec le dauphin. Notre voyage s'annonçait parfait et nous n'aurions pas voulu que ça se passe autrement je pense. J'étais tout de même curieuse pour la suite, maintenant que la glace de l'intimité était brisée entre nous. Était-ce juste l'histoire d'un soir ? Allait-on recommencer demain? Comment allions-nous agir ensemble? C'était tout un tas de questions que j'évitais habituellement, mais là que je me posais. Je ne savais pas ce qu'il y avait entre Isaac et moi. Définitivement plus que de l'amitié, mais de là à le définir? Je ne savais tout simplement pas. En tout cas, une chose était certaine, les deux baisers qu'on avait échangé ce soir avait été géniaux et je n'avais désormais plus envie de m'en priver. Le reste serait à voir. Pour l'instant, nous avions un dauphin à sauver et ce n'était pas une tâche facile. « J'avoue on est genre des super-humains. » dis-je en riant, un peu ironiquement, à Isaac. Plutôt que des super-héros, nous c'était des super-humains. On était forts, donc on réussi à remettre le dauphin dans l'océan et on se sourit bien fiers de nous. Faut avouer aussi, le spectacle fut très beau à voir. On retourna à notre moyen de transport et j'en profitai pour faire une petite blague à Isaac, comme si j'allais conduire. « Pfff je pourrais faire ça les yeux fermés, même sans bras du tout! » lançai-je en rigolant. Clairement c'était faux, mais il le savait bien. Il me recula donc à ma place et on reprit le chemin du retour. Ça faisait même moins peur.
Une fois de retour à l'hôtel, on remit le tout comme on l'avait trouvé et on s'éclipsa sur la piste de danse ensemble. Je trouvais ça chouette qu'Isaac soit toujours partant pour tout. Que ce soit pour danser, pour s'évader, pour découvrir de nouveaux endroits, on se suivait peu importe quoi et j'adorais ça. C'était probablement pour ça que j'aimais autant notre relation aussi. C'était spécial, différent d'avec n'importe qui. C'est ce qui faisait qu'on était nous et qu'on était aussi proche en même temps. Isaac me faisait tournoyer un peu sur moi-même, mais me ramenait toujours très près de lui et son contact me faisait franchement du bien. Chaque fois que je regardais son beau visage, il n'y avait qu'une seule chose qui me venait en tête et c'était de l'embrasser, mais je me contenais, tout de même. « Je pense aussi qu'on va s'en rappeler. C'est parfait. » lui dis-je en souriant. Je sentis ensuite une main m'attraper le bras et me tira et dans le temps de le dire, je me retrouvai face à ce mexicain que j'avais vu plus tôt sur la plage. Je lançai un petit regard paniqué à Isaac. Je n'avais pas envie de me retrouver à danser avec lui. En plus, les mexicains aimaient les blondes, c'était bien connu. Je ne voulais pas qu'il s'imagine quoi que ce soit ni qu'il croit qu'il pouvait me ramener je ne sais où. Je remarquai qu'Isaac nous observait sans rien dire, puis il attrapa le bras du mexicain. Ouf, quel soulagement. Sa façon d'interagir avec lui me fit sourire. Avait-il dit que j'étais sa petite-amie? Bon, oui c'était un peu le deal qu'on avait conclu ici, de se faire passer pour un couple, mais ça faisait bizarre de l'entendre dire ça. En fait, c'était plutôt agréable. L'homme s'excusa bêtement et retourna d'où il était venu, et moi je rejoignis Isaac, comme on était juste avant. Je m'approchai doucement de lui en souriant. « Oh mais rien, cher petit-ami. » lui dis-je en riant. Je m'approchai encore plus de lui, pour être juste nez à nez alors qu'il disait que ce n'était pas possible qu'on nous fasse chier de la sorte. « J'sais pas, j'imagine qu'on a pas l'air d'un couple pour eux. » ajoutai-je doucement. Encore une fois, je ne sais pas pourquoi, mais la petite Arielle du Mexique avait juste une envie et c'était de flirter avec Isaac. De flirter, de l'embrasser, de le toucher, comme si quelque chose c'était déclencher un moi depuis ce premier baiser, quelques heures plus tôt. Ma main libre agrippa sa nuque et scella ses lèvres aux miennes comme j'en dépendais. Je n'avais absolument pas envie de quitter ses lèvres et je pense qu'Isaac ressentait la même chose vu sa façon de me rendre mon baiser.
Lorsque je me recula doucement, j'osais maintenant penser que plus personne ne douterait du fait qu'on était venu ensemble et qu'il n'y avait pas de place pour personne d'autres. Je jetai un coup d'oeil à l'heure affichée plus loin et remarqua qu'on était désormais dans les petites heures du matin. Si l'ambiance était au maximum lorsqu'on était revenu, la plupart des touristes quittait peu à peu la fête, laissant seulement les mexicains danser. Je fis un signe de la tête à Isaac voulant dire d'aller à la chambre et il approuva avec un signe de la tête. On marcha quelques pas hors de là, retournant au lobby et je me stoppa net, levant mes bras comme une gamine. Ça voulait dire que j'avais envie qu'Isaac me porte, eh oui comme une enfant. « S'teplaaaait. » lui dis-je en souriant. Il ne pouvait absolument pas me résister. Il me prit comme si j'étais une petite princesse et moi, je déposai ma tête dans son cou, tout en entourant celui-ci de mon bras pour avoir un minimum d'appui. « T'es le meilleur, tu le sais ça? » lui chuchotai-je doucement dans l'oreille. Je déposai un petit baiser dans son cou, juste sous sa mâchoire et repris appuie pour ma tête. Lorsqu'on arriva à la porte de notre chambre, Isaac la débarra et me déposa sur le lit afin que je m'y étale de tout mon long. J'en profitai pour tirer son bras au passage afin qu'il s'y étale avec moi. Enfin, un peu par dessus moi en fait. Je plongea mon regard dans le sien, tout en caressant sa joue d'une main. « Je t'ai déjà dit que t'étais beau? » lui dis-je en souriant.
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(#)Sujet: Re: be careful mexico... here we come ! (arisaac) | Mer 2 Nov - 23:15
Et si c'était ça le bonheur, pas même un rêve, pas même une promesse, juste l'instant.
Tout portait à croire que cette soirée se voulait être inoubliable. D'abord, il y avait eu ce baiser échangé, baiser spontané, loin d'être calculé, imprévu, le genre de chose à laquelle j'étais loin de m'imaginer. Et pourtant, qui m'avait fait un bien fou, comme si ce baiser m'avait fait renaître, revivre. Je ne saurais vraiment décrire ce que j'avais pu ressentir à cet instant même, mais tout ce que je savais désormais, c'est que j'avais envie de retrouver la douceur de ses lèvres contre les miennes. Aujourd'hui, nous avions brisé une barrière, une barrière à laquelle nous ne nous étions encore jamais aventuré, barrière que nous n'imaginions jamais brisé, et pourtant, aujourd'hui, Arielle l'avait fait. Et si dans le fond, c'est ce qu'on voulait depuis un moment, mais de part nos principes et nos valeurs nous n'avions jamais vraiment osé. C'est vrai, je m'étais toujours dis qu'elle était ma meilleure amie, et que ce genre de choses ne pouvaient pas arriver. Et puis, on savait tout deux que se jeter à l'eau, c'était bien trop risqué, de mon côté, je pense que si Arielle n'avait pas essayé, je crois bien que je ne l'aurais jamais fait, de peur de briser notre amitié, que cela ne soit plus pareil. Mais j'étais soulagé que finalement elle se soit jetée à l'eau, je pense qu'elle aussi devait sans doute avoir peur des répercussions, mais je ne pourrais jamais lui en vouloir d'avoir fait ça, bien au contraire, j'avais presque envie de la remercier, car désormais je savais que c'était possible de recommencer, qu'elle ne serait surement pas contre. Tout ce que je ne voulais pas, c'est qu'elle l'ait fait sous l'emprise de l'alcool et qu'elle regrette son geste demain. Quoi qu'il en soit, de mon côté, je profitais pleinement de chaque instant passé aux côtés de la belle blondinette, et si demain, elle venait à regretter cela, alors soit, je ne dirais rien, et approuverais ses choix comme je l'ai toujours fait. Puis ensuite, il y avait eu cette petite escapade en moto, où je devais avouer que je n'avais pas totalement géré car c'était risqué n'ayant jamais conduit un engin comme celui-ci, mais je n'avais pas été vite, et j'avais vraiment fait attention ne souhaitant pas mettre la vie en danger de la fille la plus importante à mes yeux. Et désormais, nous nous retrouvions face à ce spectacle tout bonnement époustouflant de ce dauphin que nous venions tout deux de sauver. Cela n'avait pas été évidemment car l'animal était lourd, mais nous y étions parvenus, grâce à notre bonne volonté. Maintenant, il était désormais temps de regagner l'hôtel pour profiter de la fête à laquelle nous avions assisté avant de prendre la poudre d'escampette. Mais oui, j'allais te le dire aussi, lâchais-je en riant à la demoiselle qui prétendait vouloir conduire, et surtout pouvoir conduire sans les bras, et les yeux fermés. Je posais mes mains sur ses hanches, la soulevant légèrement pour la faire reculer de quelques centimètres avant qu'elle ne retrouve sa place initiale. Je lui enfilais son casque ainsi que le mien ,et très vite, nous retournions à notre hôtel, garant la moto à l'endroit exact où nous l'avions trouvé. Afin d'éviter de se faire prendre, nous étions rapidement retournés à l'intérieur pour regagner la terrasse où il y avait encore plus de monde que lorsque nous étions partis, et où la musique battait son plein et l'alcool coulait à flot. Il y avait pas mal de gens saoulent, notamment le fameux petit mexicain qui avait fait du charme à Arielle sur la plage, qui alors que nous dansions ensembles, ne s'était absolument pas gêné pour attirer celle-ci contre lui et danser avec elle, sans se soucier de qui je pouvais bien être. Etant observateur, j'analysais dans un premier temps la situation, car dans l'hypothèse où cela plairait à Arielle, je ne tenterais pas de m’immiscer entre eux, et les laisseraient danser autant qu'ils le voudraient, en revanche, le regard de la demoiselle me suppliait d'intervenir. Alors, chose que je me permis d'intervenir, faisant clairement comprendre au jeune homme que la fille avec qui il dansait n'était autre que ma petite amie, si cela lui suffisait à la lâcher, alors je n'hésitais pas à le stipuler afin qu'il le sache. Il semblait alors à la fois gêné et surprit, et s'excusait à plusieurs reprises avant de s'éclipser, et c'est alors qu'Arielle revint rapidement près de moi. J'entourais mes bras autour d'elle pour la garder contre moi. A mon "quoi". Arielle me répondit quelque chose qui me fit particulièrement sourire. Allez savoir pourquoi, je l'ignorais moi-même. Ouais, bah va peut-être falloir qu'ils finissent par l'ancrer dans leur petite tête, parce que ça serait bien que l'on puisse passer notre séjour sans que quiconque ne vienne s'immiscer entre nous, lâchais-je avec un fin sourire, tandis que je sentis la petite main d'Arielle venir se poser derrière ma nuque, attirant ainsi mon visage près du sien de sorte à ce que nos lèvres se scellent une nouvelle fois dans un doux baiser. Je la serrais naturellement contre moi, prolongeant ce baiser que je n'avais pas envie de rompre. Peut-être que maintenant, ils l'auront comprit, lâchais-je contre ses lèvres, avant de légèrement rire, et de me détacher d'elle à contre coeur. Lorsque je regardais autour de nous, je constatais que la foule se faisait rare et que la plupart des gens étaient rentrés à l'intérieur, et avaient sans doute regagner leur chambre. Quand mon regard croisait celui d'Arielle, cette dernière me fit comprendre qu'elle aussi avait envie de rentrer. On s'éloignait alors de la terrasse pour se rendre à l'entrée de l'hôtel, c'est alors que la demoiselle s'arrêtait dans sa marche. Je m'arrêtais également pour la regarder, et lorsque je m'apprêtais à lui demander quel était son problème, cette dernière levait les bras en l'air me faisant comprendre qu'elle voulait que je la porte, me suppliant de le faire. Elle était tellement cruelle avec moi. Sa bouille d'amour, son regard, et son sourire littéralement craquante me faisait craquer à mon tour, et je cédais à la demoiselle en la portant telle une princesse. Elle calait sa tête contre mon épaule avant de venir me murmurer au creux de l'oreille que j'étais le meilleur. Ces murmures me firent discrètement sourire. Ouais je sais, je sais, mais j'aime bien quand tu me le rappelles, rétorquais-je en prenant la grosse tête, avant de légèrement rire, tout en appuyant sur le petit bouton de l'ascenseur pour appeler ce dernier. Rapidement il ouvrait ses portes pour nous laisser entrer, et en un rien de temps nous nous retrouvions dans notre chambre que je peinais à ouvrir avec la demoiselle dans mes bras. Quelque part, cette situation m'amusais, et je finis par poser Arielle sur le lit, mais la demoiselle décidait de ne pas me lâcher et m'entraînais avec elle sur le lit, afin que je me retrouve à ses côtés, enfin légèrement au dessus d'elle, mon buste principalement. Je faisais tout de même attention à ne pas trop l'écraser car je n'étais pas tout léger. Et elle finit par caresser ma joue, en me demandant si elle m'avait déjà dit que j'étais beau. Je fis alors mine de réfléchir en levant les yeux au ciel. Mmh, non je crois pas, pourquoi ? lui demandais-je à mon tour d'un air amusé, parce qu'il est vrai qu'elle me l'avait déjà dit, mais l'entendre sortir de sa bouche à elle, s'était toujours plaisant. Je m'amusais alors à venir déposer des petits baisers successifs sur son menton, avant de glisser l'une de mes mains dans sa chevelure pour le lui caresser doucement ses cheveux tout doux. C'est dingue comme j'avais l'impression que le baiser que nous avions échangé, le tout premier avait éveillé en moi toute sorte de chose encore inconnue au bataillon, et nouvelles aussi. Alors que j'étais plutôt de nature à dragouiller à droite à gauche, et à aimer plaire, ce soir, c'est comme si je m'étais enfermé dans une bulle avec Arielle, et seule Arielle. Toutes les autres semblaient tellement insignifiantes à ses côtés. Ce soir, je n'avais clairement d'yeux que pour elle, et ça devait se voir comme le nez au milieu de la figure. Surtout face à ma réaction lorsque le mexicain avait attiré Arielle vers lui, je devais avouer que je n'avais clairement pas apprécié cela. C'était comme si il m'enlevait ma petite amie, clairement, étais-je entrain de véritablement me prendre à ce jeu là ? Au jeu que nous nous étions lancés avant de partir ? Mais si je n'avais pas envie que ce soit un jeu, et si finalement c'était plus. Plus je la regardais, et plus je me rendais compte de ça. Ca faisait peur, et c'était étrange de ressentir ce genre de chose pour cette fille qui avait aujourd'hui avait toujours été ma meilleure amie. Mais ce soir, j'avais l'impression qu'elle était plus que ça. Et que j'avais tout simplement mit du temps avant de l'admettre, parce que ça semblait tellement improbable. Tu veux que je te confie quelque chose ? demandais-je dans un premier temps. Je crois que... J'ai pas vraiment apprécié que cet abruti de mexicain vienne se mettre entre nous. On avait toujours été honnête l'un envers l'autre, c'est pourquoi je l'étais ce soir, puis dans le fond, vu sa réaction vis à vis de la mexicaine qui m'avait attiré vers elle pour danser, elle aussi n'avait surement pas apprécié, donc dans le fond, tu avais l'impression que vous ressentiez mutuellement la même chose. Tandis que l'une de mes mains s'amusait à caresser la chevelure dorée de cette dernière, ma main libre allait attraper sa main libre pour lier nos doigts ensembles, caressant la paume de sa main avec l'aide de mon pouce. Façon, t'es à moi pour toute la semaine, c'était ça le deal, donc je compte bien faire en sorte que ça se sache, conclus-je fièrement, avant de venir ramener nos mains liées vers mes lèvres pour déposer un baiser sur le dos de sa main. C'est fou comme ce soir, j'étais bourré d'attentions avec elle. Comme j'avais ce besoin d'être proche d'elle comme nous l'étions là.
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