elizabeth et edward

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Bon, c’était un peu étrange de parler de Lysianna avec Edward mais quelque part, j’étais heureuse qu’il ait plus un peu s’expliquer avec elle. C’était bien qu’elle ne voit pas ce dernier comme une mauvaise personne parce que je savais très bien et que jamais il ne voudrait faire du mal à quelqu’un volontairement - du moins, excepté Léo et Jordan probablement. Notre conversation assez sérieuse se termina pour laisser place à une proposition alléchante. Après avoir mit le popcorn au micro-onde, Edward revint vers moi pour m’offrir un peu d’affection qui me faisait bien plaisir. Je lui rendis ses câlins et ses baisers avant qu’une odeur de brûlée me vint au nez. Oh oh… le petit moment d’égarement venait de faire rater le sac à mon petit-ami. Mais ce n’était pas bien grave, j’avais prévu faire quelques courses de toute façon. On décida de marcher jusqu’à l’épicerie pas très loin de notre appartement. Séparé l’un de l’autre, je fus la première à terminer mes courses avant de retrouver mon petit-ami devant la section des préservatifs… Oh lala.

« Tu peux… prendre ce qu’il y a de plus normal…  »

Pas besoin de se casser la tête avec ça non plus. On allait pouvoir essayer autre chose plus tard non? Si on aimait pas ça… bon, c’était tellement gênant que j’avais juste envie de prendre l'initiative de mettre la première boite que je voyais dans le panier mais je laissai Edward le faire, pas très longtemps après que j’eus cette réflexion d’ailleurs. OUF. Ma petite gêne perdura pendant que je passai à la caisse mais bon, la caissière avait l’air de s’en foutre pas mal. Je n’avais toutefois pas remarqué à quel point c'était cher une boite de 30. Mais bon, je me disais qu’avec ça… on allait en avoir longtemps non? Va savoir! Edward s’occupa des sacs pendant qu’on revenait à l’appartement. Le jeune homme me proposa une prise deux pour le popcorn en me montrant toutefois la boîte de préservatif. Je n’avais pas pu m’empêcher de lâcher un petit rire gêné.

« Tant que tu mets le bon truc dans le micro-onde, oui. »

Parce que bon, qui sait ce que ça pouvait faire l’autre boite dans le micro-onde hein? Bref, on resta prêt pendant que ça cuisait et magie, ce fut une réussite! On s’installa devant la télévision afin de regarder la télévision. Il y avait un documentaire de détective privé et bon, le beau brun à mes côtés était dans son domaine. Je le trouvais mignon à triper autant que je ne pouvais que le regarder à quelques reprises en souriant. La soirée avança puis je laissai Ed’ aller sous la douche car je décidai de prendre un bain question de me relaxer un peu. J’avais beau vouloir penser à autre chose, l’image de mon père revenait toujours dans ma tête. Demain allait être une grande journée. En revenant dans la chambre, je trouvai mon amoureux couché sur le dos en train de faire des gros câlins à notre beau Charlot.

« Je peux m'immiscer dans ce petit moment père/fils? »

Edward avait le chat au bout des mains et le faisait ‘’voler’’ un peu. c’était bien drôle. Je me glissai sur le lit pour donner un bisou au chat qui tenta finalement de se sauver. Un peu trop d’attention et d’affection pour monsieur visiblement.

« Bon, pas le choix de te faire des bisous à toi alors. »  Je me penchai vers Edward pour poser mes lèvres sur les siennes. Il sentait bon son gel douche, j’adorais ça. « T'as pas le droit de te sauver par contre. » dis-je en lui souriant, venant frotter mon nez contre le sien pour mettre un peu plus de passion dans notre baiser en me collant tout contre lui.  

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Choisir le bon préservatif, je dirais que c'était plutôt difficile vu que je n'en avais jamais mis ou essayé. Je pris au hasard parce que je ne voulais pas rester une demie heure devant non plus et me faire regarder étrangement. Je prenais ça ce soir, mais ça ne voulait pas dire qu'Elizabeth et moi allions réessayer pour faire l'amour. C'était un peu compliqué et je me trouvais plutôt nul à ce niveau là donc j'avais un peu peur de tout faire rater. On avait vite rentré chez nous pour nous faire à manger... Cette fois-ci j'allais veiller à ne pas faire brûler le pop-corn. Petit fait comique, j'avais levé la boite de préservatifs au lieu du sac de pop-corn pour le montrer à Eli. Mes joues s'étaient un peu empourprés bien que nous éclatâmes de rire. On s'installa devant un documentaire policier, c'était toujours passionnant à regarder! Ensuite, je pris une douche et j'allai attendre Eli qu'elle prenne son bain. Je décidai donc de jouer avec Charlot qui avait bien grandit depuis que je l'avais sorti de la rue. J'étais en train de le faire ronronner comme jamais quand ma petite amie se pointa. Le chat nous laissa tous les deux et j'eus droit aux câlins et baisers qu'elle aurait pu donner à Charlot. Je n'allais pas m'en plaindre.

- Nonn... moi je n'ai pas l'intention de me sauver... jamais!

Ton son corps était contre le mien, c'était des baisers authentiques et savoureux que j'avais droit. C'était un pur bonheur à chaque fois! Je la serrai contre moi le plus que je pu.

- Toi non plus pas le droit de partir!

Je continuai les bisous parce que c'était envoûtant de ressentir tout cet amour! C'était impossible de ressentir tout ça pour elle et pourtant... j'étais bien vivant, en train de lui donner de l'affection. Je ne pouvais pas non plus ne pas être excité face à ses caresses et les frissons qu'elle me faisait ressentir. Ouf! C'était difficile de cacher que dans mon pantalon j'étais plus étroit, elle n'était pas dupe, elle devait bien le savoir... J'étais un peu gêné de ça à chaque fois parce que je me disais qu'elle n'aimait pas ça. Je la fis donc basculer sur le lit pour l'embrasser tout doucement.

- T'es parfaite! T'es parfaite pour moi! Tu peux pas savoir comment tu me rends heureux! Tu es mon âme soeur! J'aimerais te montrer à quel point c'est fort!

C'était difficile à montrer, mais je pense que c'était possible.

- Je peux?

Elizabeth me regarda comme si ce que je disais était insensé. Elle émit un petit rire comme si j'étais en train de plaisanter. Non, moi j'étais très sérieux. On avait jamais vraiment parlé de mon don de médium, même si je lui avais fait le cadeau de parler avec sa mère, mais là, je me devais de faire ça. Je fermai les yeux un instant pour me concentrer à réunir toute l'énergie dont j'avais besoin. Il ne suffisait pas qu'avoir du sexe pour ne faire qu'un. Je ne sais pas à quoi s'apparentait ce qu'elle allait voir ou vivre, mais c'était agréable, c'était tout ce que je pouvais dire. Je lui touchai alors le visage pour lui envoyer ce que je vivais en ce moment. C'était une explosion d'amour! Elizabeth ferma yeux et je pouvais déjà voir la béatitude sur son visage. Cela pris plusieurs secondes avant qu'elle n'ouvre les yeux pour me sourire.

- Alors, tu comprends mon être entier te veux!

C'était pas dit avec des mots, mais avec du ressenti, on ne pouvait jamais mentir avec cela.

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« Alors on reste tous les deux. »

Il voulait pas partir et moi non plus, ni là, ni demain, ni jamais. Je voulais rester avec lui parce que jamais auparavant je n’avais été aussi heureuse que présentement. Tout ça, c’était grâce à lui et j’avais l’impression que mon amour était tellement fort que de simplement lui dire, ce n’était pas assez fort. C’était inexplicable comme sensation et quand j’y pensais, j’avais le coeur qui battait tellement fort. On s’échangea des baisers alors que j’étais à moitié par-dessus lui, en fait, je me tenais sur mon coude et ma jambe s’était glissée entre les siennes. Je pouvais très bien sentir l’effet que cet échange avait sur lui et même s’il ne pouvait pas le sentir pour moi, c’était la même chose de mon côté. Ed me fit basculer afin que mon dos touche le matelas et qu’il se retrouve tout au dessus de moi pour s’embrasser encore jusqu’à ce que ses lèvres ne se décollent des miennes pour me dire des belles choses qui me rendit bien émotive. J’avais toujours dit qu’il était mon âme soeur et de l’entendre me dire la même chose, c’était le plus beau des sentiments du monde.

« Me montrer? » répétais-je en lâchant un petit rire.

Je ne comprenais pas où il voulait en venir jusqu’à ce qu’il vienne me toucher doucement le visage. Son don, j’en étais au courant car on avait déjà parlé avec ma mère. C’était d’ailleurs un moment que je n’allais jamais oublier. Je fermai les yeux, me laissant aller aux pensées de mon copain. En fait, c’était assez inexplicable et tellement fort à la fois. Je revoyais des images, des moments qu’on avait passé ensemble, comme des flashs… et c’était tout une gamme d’émotion qu’il me transmettait. C’était la plus belle chose au monde et ça me prit un petit moment, même lorsque sa main se posa sur ma joue, avant d’ouvrir les yeux et le regarder de nouveau. Je lui fis d’abord un sourire avant de sentir les larmes me monter aux yeux que j’essuyai aussitôt. Le visage de mon petit-ami changea, je le rassurai aussitôt.

« Je pleure pas parce que je suis triste, je pleure parce que c’est juste trop beau. » Je lui souris de nouveau, j’avais l’air limite bipolaire là! « Je le dis depuis que je t’ai rencontré la première fois que tu es mon âme sœur. Ce que tu ressens, je le ressens aussi. »

C’était un peu comme si je ne savais pas comment gérer mes émotions et donc, je pleurais. J’étais émue par cette dose d’amour si pure, si réelle et tout ça… c’était pour moi. J’avais l’impression que c’était irréel et quelque part, c’était magique parce que ce n’était tellement pas tout le monde qui avait le droit à une déclaration d’amour de la sorte. J’enroulai mes bras autour de son corps pour le serrer fort, tellement fort comme si à travers notre proximité je pouvais lui donner tout l’amour que j’avais pour lui mais c’était impossible.

« Je peux pas te montrer la même chose mais je peux te promettre que je vais te prouver chaque jour et pour toujours que je t’aime tout autant et aussi fort. » lui murmurais-je doucement à l’oreille.

Edward releva la tête pour croiser mon regard, j’apportai ma main à sa joue pour lui caresser doucement avant qu’il ne se penche vers mes lèvres afin qu’on échange le plus beau baiser du monde entier. Ce fut d’abord doux avant de prendre plus d’ardeur. Mes mains se glissèrent à l’intérieur de son chandail, lui retirant doucement avant d’inverser les positions et me retrouver par-dessus lui. Mes lèvres se perdirent à son cou puis sur son torse avant de replonger vers son visage que j’aimais tant pour l’embrasser de nouveau en laissant ses mains caresser doucement mon corps également. Je ne pensais pas à ce qu’on était en train de faire, à ce qui se passait. En fait c’était même plus une question de sexe, c’était à mes yeux, un beau moment passionné où je voulais juste montrer mon amour à mon petit-ami, lui donner de l’affection et profiter du moment, tout simplement.
 

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Je ressentais tellement de choses avec Elizabeth que partager ce que je vivais intérieurement me vint naturellement. Ainsi, elle allait comprendre que mon amour pour elle était infini. Il y avait toujours des choses qui se passaient en moi que je ne pouvais pas expliquer ou bien que je ne pouvais pas en parler, mais je savais qu'avec Elizabeth je pouvais tout lui montrer, tout lui dire et qu'elle me comprendrait. Comment tout ça fonctionnait? Je ne pouvais pas le décrire, c'était juste naturel, je pouvais jouer avec l'énergie des gens tout simplement. Le visage d'Eli passa de la stupéfaction, au plaisir jusqu'à être ému. Elle était en train de pleurer, mais je le voyais bien que ce n'était pas de tristesse mais de bonheur. Heureusement, qu'elle mentionna qu'elle ressentait tout cela pour moi... mais il suffisait de la toucher pour le ressentir. Je souris à sa remarque sur être des âmes soeurs.

- Je le crois aussi et puis... quand tu me touches, la sensation est décuplé, j'ai dû mal à... me retenir, me contenir parce que tu me fascine, tu es belle, sexy et j'aimerais te donner du plaisir... mais je sais que ce n'est pas si simple, je comprends totalement que tu aies peur ou bien que tu ne te sentes pas capable d'y arriver. De toute façon, moi ce qui me rend heureux c'est être avec toi tout simplement.

On était pas obligé de se déshabiller pour être un couple heureux. Le respect régnait avant tout. Je l'embrassai de nouveau avant qu'elle me dise qu'elle était prête à me montrer elle aussi qu'elle m'aimait. Ses mots avaient été dits à mon oreille et je dois bien l'avouer, c'était très sensuel. Nous nous embrassâmes d'abord doucement, mais rapidement on se laissa emporter pour le faire plus vigoureusement. Ce que ça pouvait être bon de partager ça avec quelqu'un. Je sentis les mains d'Eli se glisser sous mon chandail, je savais alors que nous allions en terre inconnue. Elle le souleva et on le retira rapidement et elle me fit tomber sur le lit pour se retrouver sur moi. Je dirais que la pièce se réchauffait vraiment beaucoup. Ouf.. Je fermai les yeux le temps qu'elle embrasse mon corps pour me ressaisir un instant. Ce que je pouvais dire c'est que j'aimais sa chaleur, c'est pourquoi je me permis de lui enlever également son haut de pyjama pour que nous pouvions sentir notre peau l'une contre l'autre. Elle ne portait pas de soutien-gorge ce qui me permis de voir sa poitrine. Mon dieu que c'était excitant.

- J'aime tout de toi, t'es tellement belle, tu...... tu veux qu'on essaye encore? ... mais je te préviens, je ne sais pas si je vais échouer parce que... je ne sais vraiment pas me contrôler... comme je t'ai dis... quand tu me touches c'est affreux comme c'est bon. Je... tu vois je me contrôle pas du tout!

Je savais que le sexe c'était bon, mais pas à ce point et je n'avais jamais fait l'amour encore. Ça allait être quoi maintenant? Mes mains caressèrent son dos pour se glisser vers sa poitrine qui n'était pas du tout petite! Mon coeur battait très fort encore une fois... Disons que ce n'était pas comme la dernière fois, on était à jeun tous les deux, c'était intimidant la possibilité de se voir tout nus.

- Tu veux aller sous les couvertures? On peut continuer là...

Je ne voulais pas lui dire que j'étais gêné quand même... J'avais vraiment un blocage pour montrer mon corps... Je crois que je m'assumais vraiment pas... Puis, j'avais peur de rater mon coup comme la dernière fois et je dois bien le dire j'étais en train de stresser ce qui n'était pas bon pour mon sexe qui faiblissait à vue d'oeil. On se dirigea sous les couvertures pour continuer nos mamours, j'étais beaucoup plus à l'aise et rapidement Elizabeth fit gonfler mon membre viril.

- Attend, j'ai une question.... Tu... je sais que tu as dit quand on a commencé à sortir avec moi que tu ne pourrais jamais... le faire. Je veux savoir si je ne peux pas faire quelque chose qui te plairait à la place si tu vois ce que je veux dire... Tu sais on a pas besoin de faire l'amour comme deux personnes normales... heu... bon je ne sais pas comment le dire... je veux dire tu sais.... Je croisai mes doigts ensemble pour signifier l'acte sexuelle mais ce n'était pas gagné d'avance. Je me tapai le front, j'étais en train de tout faire foirrer. La dernière fois tu as aimé, on peut refaire ça, si tu veux?

Sauf que c'est clair que je n'allais pas pouvoir me contrôler en la voyant avoir du plaisir et en l'entendant gémir comme elle l'avait fait la dernière fois.

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« Chut...je suis bien avec toi. »

Je voulais pas qu’il commence à dire que j’avais peur car justement, quand j’était avec lui, je ne pensais pas à tout ça et je ne voulais pas non plus y penser. Il me permettait de ne plus penser à ces années de ma vie. Jamais je n’avais été aussi bien avec moi-même de toute ma vie. J’avais encore beaucoup à faire mais déjà là… j’étais fière d’où j’étais rendu. Je voulais lui montrer que je l’aimais et je voulais juste qu’on continue dans cette belle bulle d’amour qu’on s’était créée ensemble. Le moment était parfait et je voulais continuer ainsi. On s’embrassa encore et encore, le t-shirt d’Edward quitta son corps et peu de temps ensuite, ce fut le temps du mien. C’était pas la première fois qu’il me voyait ainsi mais même encore, ça me rendait un peu timide tout ça. J’étais pas habituée de me dévoiler ainsi. Ses paroles me firent sourire parce que oui, je voulais essayer de nouveau et il pouvait bien le comprendre. Je ne répondis donc rien, préférant l’embrasser de nouveau en sentant ses mains glisser de mon dos jusqu’à ma poitrine. J’avais des papillons plein le ventre et des frissons plein le corps. Je ressentais des choses que jamais auparavant je n’avais ressentis et j’aimais ça.

« Allons-y. » chuchotais-je contre ses lèvres alors qu’il me demandait d’aller sous les couvertures.

En fait, ça m'allait plutôt bien car d’être au-dessus de lui comme ça… dans cette position eh bien je dirais que je trouvais ça assez intense. Je m’enlevai de sur lui, question de pousser les couvertures et de s’y glisser avant de me recoller tout contre lui et de retrouver ses lèvres que j’aimais tant. C’est lorsqu’il reprit parole que je l’écoutai attentivement en caressant doucement ton torse du bout de mes doigts. Geste que je m’arrêtai d’un coup lorsque je compris où il voulait en venir avec ses gestes de doigts et tout.

« Mais pourquoi? » Je le questionnai sérieusement du regard, pourquoi est-ce qu’on pouvait pas faire les choses comme tout le monde, pour une fois dans notre vie? « Pourquoi est-ce qu’on peut pas être normales pour une fois? »

J’étais un peu blessée mais en même temps, je me demandais tellement pourquoi est-ce qu’il me disait ça. Ne voulant plus me retrouver dans cette position, je poussai un peu son bras pour me glisser sur le côté et me décoller de lui. Pas que j’étais en colère, mais ça venait de ralentir bien les choses. Je me plaçai à ses côtés en le regardant.

« J’ai aussi longtemps pensé que jamais je ne serais capable d’avoir un contact physique avec qui que ce soit. Toi aussi d’ailleurs tu pensais ça sinon on se serait jamais rencontré à ce groupe de soutien. Je suis bien avec toi Ed... et j’ai envie de tout ça parce que je te trouve beau et je t’aime à la folie! Je le sais que tu me forces pas et je t’ai dis la dernière fois que j’étais à l’aise. Ça fait 8 mois qu’on est ensemble… j’ai cheminé beaucoup dans ma tête concernant tout ça… J’ai jamais été aussi bien avec moi-même que depuis que je suis en couple avec toi. Mais là… je suis en train de me dire que c’est toi qui ne veut peut-être pas! Dis-le moi Edward si c’est ça… je vais comprendre aussi et je ne serai pas fâchée. Ça me fait juste douter à chaque fois… et je ne sais plus quoi penser…  »

J’essayai de me calmer en dedans mais c’était pas facile parce que j’avais le goût de pleurer. Sa main se posa à ma joue, je fermai les yeux à son contact quelques instants avant de le regarder de nouveau en laissant une petite larme muette glisser le long de ma joue.

« Tu venais de me montrer et me dire des choses tellement belles! J’aurais juste aimé que ça soit facile pour une fois. Mais c’est pas grave. »

Parce qu’il y avait visiblement jamais rien de facile pour nous deux, même dans les plus beaux moments. C’était pas juste.

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En voyant le visage d'Elizabeth, je compris vite que je venais de faire une gaffe... Elle voulait qu'on soit normaux, qu'on agisse comme deux adultes qui se laisse aller pour avoir du plaisir ensemble. Quand elle se tourna sur le côté, je dirais que je venais à moi tout seul de tout gâcher. Ma main avait rejoint mon visage parce que je ne savais plus trop quoi ajouter au risque d'empirer la situation.

- Je suis un idiot excuse moi! Je veux tellement que ça soit facile, alors que je trouve ça compliqué parce que ma tête n'arrête jamais....

J'étais hyperactif, les pensées se bousculaient une après l'autre dans ma tête et j'avais du mal à me faire confiance sur un tas de trucs, mais surtout lorsqu'on parlait d'intimité. Je regardai alors le plafond tout en lui disant des paroles réfléchies.

- Tu sais, je veux pas que tu le prennes mal, je me soucie constamment de toi et ne pense pas que je n'en ai pas envie, c'est tout le contraire... Je suis pas bon... Je le sais, ça me déprime et je veux juste que tu aies du plaisir....

C'était vrai, je n'étais pas bon du tout et je savais très bien que ma performance allait être un gros zéro. Je ne connaissais pas du tout mon corps en présence d'une autre personne et ça me déstabilisait pas mal. Je me tournai ensuite pour me coller à ma petite ami pour la serrer.

- Je m'excuse...

J'imagine que maintenant il était trop tard pour continuer quoi que ce soit. Je venais de gâcher un super moment et je ne sais pas pourquoi j'avais fait ça. On aurait dit qu'il y avait une malédiction qui était au dessus de ma tête. Comme si Sacha m'avait maudit à mon tour en ayant travailler avec lui. Juste d'y penser ça me fit peur un peu... mais non, je pouvais toucher Elizabeth sans déclencher de catastrophe. Je déposai un baiser sur la joue d'Eli avant d'éteindre la lumière. Je me collai de nouveau à elle en espérant qu'elle ne m'en veule pas trop. Je l'embrassai à nouveau sur la joue, mais je tentai la bouche par la suite et même si on venait de vivre une petite déception, j'avais bon espoir qu'Eli soit réceptive à mon affection. J'allais me taire comme ça, je ne ferai pas de gaffe... enfin j'espère.

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Wow, c’était assez drastique comment les choses venaient de tourner en quelques secondes seulement. Ça venait de tout refroidir et maintenant, Edward se traitait d’idiot et j’aurais aimé le consoler mais j’avais cette grosse boule dans la gorge qui m’empêchait de parler. J’étais déçu et vexée à la fois. J’avais du mal à comprendre pourquoi est-ce qu’il fallait que ça soit toujours compliqué. L’espace d’un instant, dans une petite pensée au fond de ma tête : oui, j’avais espéré que ça soit là, après la belle déclaration d’amour qu’il venait de me faire qu’on allait plonger tous les deux. Toujours sur le côté. j’avais ramené mes bras croisés vers mon corps pour cacher ma nudité, mon regard était bien bas en fait, je fixais les draps sans vraiment m’en rendre compte car mes pensées étaient bien ailleurs. Il se traitait de pas bon et il se dégradait car au final, il voulait que mon bien mais ce n’était pas en faisant tout ça que ça allait régler les choses. Je ne bougeai pas lorsqu’il vint déposer un baiser sur ma joue avant de fermer la lumière de la chambre. Je compris alors que tout était terminé. Pourtant, ce dernier revint vers moi, déposant de nouveau un baiser sur ma joue avant d’enrouler ses bras autour de moi, me serrant tout contre lui. Cette proximité me fit du bien au final, j’avais redressé la tête, les yeux remplies de larmes qui coulèrent contre mes joues lorsque je fermai ces derniers pour lui rendre son baiser. Je ne pouvais pas faire autrement parce que je l’aimais et son affection était la meilleure consolation qui soit.

« Ne t’excuses pas, tu avais besoin de t’exprimer… je comprends. Je veux pas que tu gardes ça en dedans non plus. »

J’ouvris mes bras pour qu’il se colle encore plus contre moi. Je pouvais sentir sa main caresser doucement le bas de mon dos toujours nu pendant qu’un petit silence régnait dans la chambre, silence que je décidai de briser parce que tant qu’à parler, j’allais le faire aussi et on allait se vider le coeur concernant tout ça.

« On est que toi et moi, il faut arrêter de se mettre de la pression. Je suis terrifiée aussi mais c’est normal parce que si c’était pas le cas, c’est parce que ça ne serait pas important pour nous. Et tu l’es Edward, tu es tellement important pour moi! Tu sais… c’est comme n’importe quoi, il y a une première fois à tout, il faut juste commencer quelque part et ça ne peut qu’aller en s’améliorant ensuite. Je veux juste pas que tu regrettes quoi que ce soit. Je veux pas que tu le fasse juste pour moi mais pour toi aussi. »

Peu importe combien de temps ça prendra, peu importe quand il sera prêt. Je voulais pas brusquer les choses et je me disais que peut-être à travers son inquiétude pour moi, il avait de l’inquiétude pour lui aussi. Le besoin de bien performer, mais ça, il ne devait pas se mettre trop de pression. Notre premier gâteau n’était jamais une réussite après tout non? Mais on continue à n’en faire et à n’en manger parce qu’on aime ça et plus on fait la recette, plus on excelle. Bon, c’était un peu bizarre de comparer ça à de la cuisine mais au final, c’était du pareil au même. Je caressai ses cheveux à l’arrière de sa nuque en le regardant toujours dans ses yeux. Il avait son petit regard amoureux que j’aimais tant. Je ne pouvais qu’avoir le coeur qui battait tellement vite.

« Je veux pas vivre ça avec personne d’autre que toi. C’est pas du tout une question de le faire… tu sais. C’est un désir que j’ai pour toi et pour personne d’autre. Je m’attends pas à ce que ça soit la meilleure fois de toute notre vie mais peu importe ce qui se passe, ça sera magique parce qu’on s’aime et de pouvoir vivre ça ensemble… je sais que ça veut en dire beaucoup autant pour moi que pour toi.  »

Mais ça, il le savait parce que j’avais tellement pensé longtemps que jamais je ne pourrais être capable de quoi que ce soit. J’avais pas un passé facile et que je ne veuille bien plonger dans tout ça avec lui, c’était bien la plus grande preuve de confiance et d’amour que je pouvais lui faire. Et puis, ça sera déjà la meilleure fois de toute ma vie, surtout si on se fit à ce que j’ai vécu auparavant. J’approchai mon visage du sien pour venir déposer un baiser sur sa bouche, puis un deuxième plus long avant de murmurer contre ses lèvres :

« Il n’y a absolument rien que tu peux faire ce soir qui va faire en sorte que je t’aime moins demain, bien au contraire. »

Et ça, il pouvait le prendre comme le voulait. Peu importe comment ça allait se terminer ce soir, il était l’amour de ma vie.

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Malgré tout, Elizabeth était toujours gentille avec moi et patiente. Je savais que je venais de gâcher un beau moment et je m'en voulais énormément. Je savais également que ça l'avais rendue triste que je lui pose toujours des questions. J'avais l'intention de me la fermer et d'agir. Je savais qu'elle avait voulu être gentille en me disant de ne pas me taire mais d'exprimer tout ça, juste pour pas que je m'en fasse. Je me sentais comme un petit garçon qui apprenait les choses de la vie. Je pense à Elizabeth dans tout ça et chaque fois ça me hante, je ne savais pas comment elle avait fait pour réussir à traverser tout ça... Je sentais que je devais prendre soin d'elle et de vérifier que tout se passe comme elle le désire. Je ne veux pas lui faire mal et encore moins la forcer à faire quelque chose qu'elle ne veut pas... Mais je pense que le problème est justement ça, je m'en fais trop, elle est prête à essayer et moi je la fais douter. Je ne voulais pas qu'elle doute, alors il va falloir que je me ressaisisse.

- Je veux que tu sois bien, c'est tout ce que je souhaite!

Je me collai encore plus à elle dans le but pour lui laisser de petits baisers ici et là. Elle avait le haut du corps dénudé, alors je ne pouvais pas passer à côté de lui donner quelques frissons en couvrant son dos de petits baisers tendres. Elizabeth se retourna ensuite pour me parler, elle était plus calme et confiante je dirais.

- Je t'aime et j'espère que tu le sais avec ce que je t'ai montré toute à l'heure! J'aime ce que tu me dis, je pense que je réfléchis trop et que je devrais peut-être juste nous laisser aller de toute façon, tu vas me le dire si tu n'aimes pas han? Je me soucie beaucoup de toi c'est pour ça que je vérifie constamment avec toi, mais je vois que ça nous nuit, alors je vais arrêter... tourne toi, je vais te faire des dessins dans ton dos.

Elle me sourit avant de se tourner et je commençai doucement avec mon index à lui faire des dessins dans le dos. Elle pouvait facilement deviner parce que c'était des dessins très simplistes. Je continuai à lui offrir des baisers au travers de mes dessins qui la faisait sourire (j'imagine) elle resta muette pendant que je lui faisais tout ça... Tout doucement ma main se glissa vers l'avant de son bras pour aller retrouver sa poitrine. C'était moelleux, mais je dirais que c'était une partie de l'anatomie de la femme que j'aimais beaucoup et plus particulièrement celle de ma petite amie. Je voulais qu'on efface tout ce qui s'était passé avant pour qu'on parte vers autre chose. Si Eli voulait dormir ou voulait que j'arrête, elle allait me le faire savoir... Je décidai donc de me laisser diriger par mes hormones bien présentes... Elles étaient toujours au rendez-vous au bon moment je dirais. Je retournai Eli sur le dos pour l'embrasser et je me permis d'aller sur elle pour mieux profiter de son corps ainsi. Il faisait déjà très chaud sous les draps, c'est pourquoi je m'en débarrassai, de toute façon, on était dans le noir comme ça mon corps serait caché. Ma bouche alla couvrir sa poitrine et je m'arrêtai un instant à ses mamelons pour les mettre dans ma bouche et les suçoter, j'aimais vraiment ça faire ça! L'excitation grandissait de plus en plus, je pense que je pouvais réussir à me contrôler... Ma bouche descendit vers son nombril et une fois rendu à son pantalon de pyjama, je me risquai à l'enlever en tirant dessus... c'était pas si simple à enlever... pas comme dans les films. J'étais un peu timide d'aller jouer sous la culotte d'Eli, je l'avais déjà fait une fois, mais c'était différent, je n'avais pas bu d'alcool. J'étais pour lui demander si je pouvais, mais je me tus... pas question d'ouvrir la bouche pour tout gâcher. Je revins à sa bouche pour l'embrasser et faire comme si de rien n'était pour aller sournoisement vers sa culotte. Par dessus, je fis des mouvement circulaire sur celle-ci dans l'espoir que ça l'exciterait au moins un peu. Je dois bien l'avouer, je ne savais vraiment pas ce que je faisais en ce moment même, mais ça avait un effet foudroyant dans mon pantalon...

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J’avais décidé de parler avec mon coeur à Edward. Je voulais lui faire comprendre que ça allait et que je ne faisais pas ça pour lui, mais pour moi aussi. Que j’étais rendu là et que j’avais envie de lui. Je le désirais comme jamais et je tenais à ce qu’on partage ce beau moment ensemble. Je savais très bien que ça ne partait pas d’une mauvaise intention, il s’en faisait pour moi et quelque part, j’en étais bien touché mais il devait comprendre aussi que j’allais bien.. j’allais tellement bien, mieux que jamais auparavant même!

« T’inquiètes pas… je te le dirai mais je te fais confiance et tout va bien aller. »

Je savais que jamais il n’allait me faire du mal ni même faire quelque chose qui n’allait pas me plaire. Sa proposition de me faire des dessins dans le dos m’arracha un sourire. Je me tournai donc pour qu’il commence à faire un petit artiste de lui-même. Ses dessins étaient assez facile : une fleur, un soleil, un coeur, une étoile, une maison… je devinai assez facilement. Puis, sa main quitta mon dos pour se frayer un chemin jusqu’à ma poitrine qu’il caressa doucement. Je le laissai bien naturellement faire et les choses prirent rapidement de l’ampleur. Je n’allais pas m’en plaindre. Par-dessus moi, les baisers que mon petit-ami m’offraient étaient de plus en plus intenses pendant que mes mains caressaient son dos. Puis, Edward entreprit de descendre ses baisers jusqu’à ma poitrine qu’il prit bien en bouche. Sur le coup, je fus assez surprise par c’était bien la première fois qu’il faisait ça mais pour la peine, je le laissai faire et en retira beaucoup de plaisir à ma plus grande surprise. Je ne pensais pas que cette partie de mon corps était aussi sensible. Ma respiration avait considérablement augmentée parce que je dirais que de le voir aussi entreprenant me faisait énormément plaisir et ça avait quelque chose de vraiment excitant aussi. Je redressai mes fesses pour l’aider à retirer mon bas de pyjama. Nous n’étions pas en terrain inconnu mais disons que la dernière fois, les quelques verres de vin avaient beaucoup jouer sur mon courage. Je me souvenais bien toutefois le plaisir que j’en avais retiré et comme de fait, je le retrouvai bien rapidement en sentant ses doigts venir me faire du bien de nouveau. D’une main, je décidai de retirer complètement ma petite culotte car au final, elle était plus encombrante qu’autre chose et je n’allais plus en avoir de besoin. Edward réussit à me fait gémir et me donner énormément de plaisir. Ma main avait d’ailleurs commencé à le caresser aussi doucement à travers son pyjama. C'était fou à quel point dans ce genre de situation, nous avons la capacité de complètement se déconnecter et se faire guider par la passion et le désir! Un peu à contre coeur, je décidai de tout arrêter ce qu’on faisait d’un coup, ne voulant pas continuer ainsi car je savais très bien où ça allait nous mener.

« OK hum… je reviens. »

Je me levai du lit, me demandant pendant un moment si j’allais vraiment devoir marcher nue jusqu’à la salle à manger comme ça car c’était là que les préservatifs se trouvaient. Pas très pratique. J’en vins à la conclusion que… eh bien oui. Parce que bon, j’allais pas non plus me rhabiller pour rien. Je me mis donc à courir à travers l’appartement, c’était assez drôle à bien y penser. J’attrapai rapidement la boite avant de revenir à la chambre et fermer la porte derrière moi. On allait pas se faire déranger par Charlot non plus hein! Je m'empresserai de revenir dans le lit. Heureusement, il faisait relativement noir donc c’était un peu moins gênant. Entre temps, mon petit-ami s’était débarrassé de son pantalon de pyjama ainsi que son boxer car les deux pendaient un peu au bout du lit. Je revins à la charge avec des bisous en lui donnant ensuite la boite parce que après tout… c’était à lui de s’en charger non? Je m’enlevai de sur lui pour le laisser faire parce que je ne savais pas du tout comment entreprendre la chose. Bon, j’avais eu des cours de sexualité comme tout le monde au lycée mais disons que je ne savais pas trop s’il voulait que je l’aide… c’est pourquoi je le laissai tout le loisir de s’en charger, déposant la boite maintenant ouverte sur la table de nuit avant d’entreprendre des petits baisers ici et là… entre son cou et son épaule. C’est au bout d’un petit moment, voyant que ça ne fonctionnait peut-être pas comme il le pensait que je décidai de me risquer à lui demander s’il avait besoin d’aide.

« Ça va... tu veux qu’on voit ensemble?! »

Mais non, il me répondit que ça s’en venait et comme de fait, ce fut le cas. Je pris une grande respiration lorsqu’il se plaça au dessus de moi. On dirait que c’était vraiment là que je réalisai ce qui était en train de se passer. On avait jamais été aussi proche de le faire… J’avais le coeur qui me débattait comme jamais mais je m’abandonnai complètement à ses baisers. Je ne pensais pas que c’était possible de désirer quelqu’un à ce point, je ne pensais jamais pouvoir vivre quelque chose comme ça une fois dans ma vie mais c’était bien réel, tout ça… c’était la réalité et c’était MA réalité… et elle dépassait largement toutes les rêves que j’avais pu en faire. C’était vrai, c’était de l’amour et j’étais heureuse comme jamais. Nos baisers étaient passionnés et de plus en plus, le désir grimpa car j’avais ouvert un peu plus mes jambes, faisant en sorte que son corps se colle entièrement contre le mien. Je pouvais parfaitement sentir sa virilité se frotter contre mon intimité, un peu comme la dernière fois mais là… c’était différent et je le sentais. Ses lèvres quittèrent les miennes au bout d’un petit instant, croisant mon regard et on n’eut même pas besoin de dire quoi que ce soit pour se comprendre. J’avais les mains qui tremblaient et d’appréhension probablement, j’avais arrêté de respirer et j’avais fermé mes yeux. Je compris bien rapidement que ce n’était pas la bonne chose à faire car de me déconnecter ainsi me faisait un peu paniquer et du coup, j’étais tellement figé que ça rendait le tout un peu plus compliqué. Pour dire les vraies choses : Edward était juste incapable de se fondre en moi. Le corps humain était un phénomène assez inexpliqué quand il s’agissait de stress. La tête penchée, il semblait essayer de nouveau avant que je ne glisse ma main sous son menton pour qu’il me regarde de nouveau.

« Regarde-moi, s’il te plaît… j’en ai de besoin. »

J’avais besoin de le voir et qu’il me regarde, je voulais pas qu’il lâche ça… je voulais voir son regard et sentir encore une fois la chaleur de ses lèvres contre le mienne. Je pris son visage à deux mains, caressant ses deux joues de mes pouces doucement tout en l’embrassant bien amoureusement pendant un petit moment encore. Puis, c’est tout naturellement que mon bassin se souleva un peu, permettant à Edward de tenter de nouveau et cette fois-ci, je le sentis se glisser tout doucement en moi. Je lâchai un petit soupir, ça pinçait...c’était pas très plaisant mais c’était normal. Je ne voulais pas réagir trop intensément, je ne voulais pas qu’il ait peur et qu’il arrête. Je m’étais donc contentée de me pincer les lèvres en le sentant me remplir entièrement. Edward releva la tête pour me regarder et je me disais que je ne l’avais jamais vu aussi beau de toute ma vie. Ses yeux brillaient dans la pénombre et un petit sourire s’afficha tout doucement sur ses lèvres, un sourire que je partageai aussitôt avant de hocher positivement la tête comme pour lui montrer que ça allait et l’inciter à continuer. Ses vas-et-vient reprirent donc, rendant éventuellement le glissement beaucoup plus facile. Il était tellement doux avec moi, c’était juste pas croyable! Je ne pouvais que me dire :  Oh mon dieu… vraiment? C’était vraiment ce qui était en train de se passer? Oh mon dieu!!!

elizabeth et edward

home is where the heart is

Plus on se touchait plus le désir grimpa de nouveau. J'avais une seconde chance, je ne devais pas la gâcher cette fois-ci. Mes gestes eurent l'effet escompté, Elizabeth semblait prendre du plaisir. Je sentis la main d'Eli me caresser par dessus mon pantalon, juste ça me fit durcir en quelques secondes. Puis, sans prévenir, Eli me dit qu'elle allait revenir, elle le fit avec la boîte de préservatifs entre les mains. Pendant ce temps, j'en avait profiter pour enlever tout le bas pour me retrouver nu. D'ailleurs, belle sensation d'être nu sous les draps, mais je me sentais un peu petit. Elle me tendit la boîte et je la pris timidement en l'ouvrant et en sortant un sachet.

- Hum... je devrais y arriver.....

J'étais nerveux parce que je sentais la pression.. Je me voulais être parfait. Je déchirai l'enveloppe et je sortis le préservatif qui était un peu collant... Là, il fallait que je l'enfile. Est-ce qu'il y avait un côté qui était mieux que l'autre? Je commençai à vouloir l'installer en dessous des draps, mais là, il fallait vraiment voir ce que je faisais. J'ouvris le drap, le préservatif vola un instant pour atterrir sur ma poitrine. Oups, je le repris pour l'enfiler le long de mon sexe qui était en train de ramolir.... Je me cachai en dessous des draps pour me toucher un instant afin que ça soit plus dur et voilà, maintenant je pouvais mettre le préservatif.

- C'est bon!

Je me glissai ensuite au dessus d'Eli pour l'embrasser de nouveau. Mon coeur battait fort dans ma poitrine, mon corps tremblait légèrement face à ce moment incroyable. Je voulais bien faire, je voulais réussir. Mon sexe frotta contre le sien, ma partenaire venait d'ouvrir les jambes, quand je dirigeai mon sexe vers le bon endroit, je sentis Eli se raidir et même si je voulais y entrer, je n'en était pas capable. Est-ce que c'était normal? Eli me pria de la regarder dans les yeux, c'est pourquoi je lâchai mon sexe pour retrouver son visage et l'embrasser de plus belle pour lui offrir mon affection. Son corps se relaxa et elle m'invita à nouveau à essayer. J'étais hésitant, mais je pense que c'est ce qu'elle voulait. Je pris mon sexe pour le faire rentrer le plus doucement possible. Je me concentrais sur ce que je devais faire.. Je réussis à me glisser et je reviens en arrière pour mieux revenir m'enfoncer plus loin. La sensation était incroyable! Je sentais mon sexe bien entouré, profitant du trou étroit à chaque va et vient. Nos respirations étaient fortes, les mains d'Eli s'étaient poser sur mes épaules le temps que je continue. L'excitation monta en flèche comme jamais et en peu de temps je ne pus me retenir plus longtemps pour m'échapper. J'avais pas sû comment me contrôler une fois à l'intérieur, c'était terrible! Je lâchai un léger grognement parce que c'était bon! Puis mes yeux s'écarquillèrent en regardant Eli...

- Hooo pardon....... pardon... je... tu as aimé ça?

Ça n'avait pas fait comme la dernière fois lorsque je l'avais touché avec mes doigts, je ne comprenais pas trop... Est-ce que j'avais été trop court.. je pense que oui, mais c'était un bon début non!

- OH MY GOD! Je ne suis plus puceau!!! Pour vrai là!

Est-ce que je pouvais être plus content que ce moment là? Non pas du tout, ma joie avait prit le dessus peut-être un peu trop faisant rire Eli un instant, mais bon, elle n'avait visiblement pas pu avoir de plaisir! Je jetai le préservatif pour ensuite revenir vers elle et me coller.

- Je sais que c'était peut-être pas comme tu pensais, mais je peux peut-être t'aider à avoir du plaisir!

J'avais sortis ma main pour faire bouger mes doigts... Mon intention était surtout de ne pas la laisser sur sa faim parce que je n'avais pas été à la hauteur. Je me demandais comment je réussirai à y arriver jusqu'au bout les autres fois, mais peu importe, ma main s'était déjà faufiler dans son intimité, je pense que j'avais bien saisi la dernière fois que titiller là où il faut c'était gagnant. Je vis ma petite amie recommencer à respirer plus fort, ça m'incitait à continuer. Je continuai à m'exercer puis, sans prévenir tout le corps d'Eli se raidit avant de se relâcher en gémissant grandement me procurant déjà une autre érection... OKAY wow le corps humain était surprenant!