J’avais prévu aujourd’hui, me rendre chez Noah pour visiter Geane… Je sais, je courais de gros risques, mais je ne voulais pas créer de problème pour une fois bien que l’envie ne manquait pas. Je n’aimais pas me rendre là où j’allais. Mais si je le faisais c’était bien pour revoir Geane et pour voir Riley également. Je n’avais pas avertie Geane de ma venue parce qu’elle aurait sans doute refusé, mais je me devais d’être insistant avec elle sinon, ça serait vraiment la fin. On aura beau dire qu’on se hait, ce n’était pas vrai du tout. J’étais loin de la détester c’était juste difficile de lui montrer ce qu’elle était pour moi. J’avais beaucoup de problèmes que je ne voulais pas régler et c’était sans doute pour cela que c’était plus difficile, mais je n’y pouvais rien, j’étais toujours attirer vers elle… et puis la journée chez moi avait beau avoir été une catastrophe, j’avais aimé être avec Riley. Antoine me conduisit jusqu’à la demeure qui ressemblait plutôt à un taudis de Noah. J’allais sans doute rager jusqu’au bout tout en prenant soin d’analyser l’endroit. Je soupirai un instant avant de saisir le bouquet de fleurs qui attendait patiemment sur la banquette. Geane n’allait sans doute pas aimer les fleurs, mais tant pis. Tout ce que j’espérais en ce moment c’est de ne pas voir la face de rat de Noah dans les parages. Je savais très bien que l’envie de lui en coller une était trop grande pour résister. Je me dirigeai alors vers la porte et je frappai tout en mettant une main dans ma poche de mon pantalon à millier de dollars. On vint m’ouvrir après quelques secondes, ce n’était pas Geane ni Noah, mais une dame dans la quarantaine qui ressemblait étonnement à sa fille. Je restai un peu surpris, mais en même temps, j’étais bien content de la rencontrer.

- Oui?

- Bonsoir Madame McCallister, je suis Sebastian, je suis venu voir votre fille et Riley.

Bien entendu Madame McCallister avait Riley dans les bras ce qui me fit prendre un sourire niaiseux pour le saluer et ensuite montrer à la mère de Geane les jolies fleurs que j’avais pour sa fille.

- Elle m’avait pas dit combien vous aviez l’air jeune et que je vous étiez jolie. Vous ressemblez beaucoup à votre fille! Même que je pourrais dire qu’elle pourrait être votre sœur.

Celle-ci se toucha la joue et fut touché par le compliment que je venais de lui faire. J’étais comme ça, charmeur avec les femmes, mais je dirais que ça m’amusait un brin de plus de le faire avec la maman de Geane. Je savais très bien que j’allais me faire crucifier par la jeune femme si elle m’avait entendu. Je me pinçai les lèvres pour éviter d’en dire plus et je suivis Mme McCallister vers une chambre où était sans doute sa fille. Je l’aperçu alors dans un fauteuil roulant, c’était mieux que la dernière fois, elle faisait des progrès.

- Geane, y’a ce beau jeune homme pour toi, il t’apporte de jolies fleurs… tu es bien chanceuse! Tu ne m’as jamais parlé d’un Sebastian je crois?

- Jamais? Hoo  je suis triste de l’apprendre, vous savez Geane parle de vous très souvent et en bien. Maintenant, je la comprends en vous voyant aujourd'hui!

- Bon les enfants, je vous laisse, je vais donner des céréales au petit pendant ce temps, ne soyez pas presser de partir Sebastian… Si vous voulez rester à dîner on serait ravis de vous avoir avec nous.

J’émis mon plus gros et faux sourire pour la saluer une dernière fois alors qu’elle referma la porte.

- Sympa ta mère… et quelle beauté!

Je ris avant de lui tendre le bouquet de ses fleurs préférées. Je regardai autour et vit que le lit à côté d’elle avait l’air plutôt inconfortable, mais je m’y jetai dessus pour m’étendre de tout mon long. Une main vint se poser sous ma tête.. Je dirais que l’odeur de la place n’était pas très… disons acueillante. On aurait dit que je me trouvais à Tijuana dans un petit hotel miteux.

- Tu viens me rejoindre?

Je tapotai le côté du lit pour qu’elle le fasse bien que ma manière de l’inviter avait été quelque peu arrogante. Je n’étais pas là pour me quereller, mais je dirais que j’étais un peu mal partie. À vrai dire pour le moment, j’ignorais ce que Geane allait dire ou allait faire, mais de toute façon, il y a une chose qui jouait en ma faveur en ce moment, c’était bien le fait que sa mère soit dans la pièce voisine avec notre fils.

Sebastian & Geane

Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre..

Je venais tout juste de rentrer de ma séance de kiné. Noah étant absent, ma mère qui m’avais rejoint à Miami il  y a quelques jours, avait décidé de m’accompagner, emmenant donc Riley avec nous. Ce n’était pas ma première séance mais disons que c’était certainement la plus douloureuse. Réapprendre à marcher était plutôt compliqué surtout avec une vis dans le bassin. D’autant que mon accident avait provoqué une jolie fracture au niveau de ma cheville et il fallait là aussi que je réapprenne à m’en servir.

Debout entre deux rampes, sur lesquelles je m’appuyais à l’aide de mes bras, j’avançais péniblement en positionnant mes pieds comme me l’indiquai le kiné. Marcher normalement me faisait un mal de chien mais voir mon fils me sourire à l’autre bout du parcours me fit du bien et me donna confiance en moi. Il fallait que je le fasse pour lui. Il me fallu peut-être dix ou quinze minutes pour terminer ma course mais j’y parvins.. non sans mal. Plus les jours passaient et plus les parcours devenaient longs et parsemés d’obstacles.
Le médecin me laissa me reposer quelques instants avant de m’aider à m’installer sur la table pour me manipuler. Il étira chacun de mes muscles, me tordis dans tous les sens tandis que je m’accrochais fermement à la table pour faire passer la douleur, jusqu’à ce que je lui demande d’arrêter afin de dire à ma mère de quitter la salle. J’avais les larmes aux yeux et lorsque celle-ci s’en alla, je me mis à sangloter silencieusement. Je perdais espoir quant au fait de pouvoir remarcher un jour et j’avais réellement mal. A vrai dire, je n’avais jamais autant souffert depuis mon opération.
Ce n’est qu’à la fin de la séance et une longue conversation en tête à tête avec le kiné que ce dernier appela le médecin pour augmenter la dose de mes antidouleurs, j’étais prête à tout pour ne plus souffrir.

Une fois chez Noah, je pris directement la direction de ma chambre, laissant ma mère seule avec Riley. Il me fallait quelques minutes pour me remettre de mes émotions. Je soufflai un bon coup puis roulai jusqu’à ma petite commode pour prendre mes médicaments lorsque j’entendis une vois familière dans le salon. Elle m’avait pas dit combien vous aviez l’air jeune et que je vous étiez jolie. Vous ressemblez beaucoup à votre fille! Même que je pourrais dire qu’elle pourrait être votre sœur. Je tendis une oreille, sûre qu’il ne s’agissait pas de Noah quand ma mère frappa à ma porte avant d’entrer directement sans attendre ma réponse. Geane, y’a ce beau jeune homme pour toi, il t’apporte de jolies fleurs… tu es bien chanceuse! Tu ne m’as jamais parlé d’un Sebastian je crois? J’avais plissé les yeux en voyant le beau brun prendre place aux côtés de ma mère sans aucune gêne. Il se l’était mis dans la poche ce petit con. Je t’assure, tu ne loupais pas grand-chose ! Lui avais-je répondu tandis que le jeune homme charmait toujours ma mère. De toute évidence, ma chère maman n’était au courant de rien quant à notre relation, et elle n’avait pas besoin de savoir. J’éprouvais toujours de la rancœur envers lui suite à notre dernière conversation. Ma mère nous quitta pour nourrir Riley invitant dans un même temps Seb à manger avec nous. Mais ça, il en était juste hors de question. Dès qu’elle ferma la porte, ce dernier me tendit un bouquet de fleur que je pris sans prendre le temps de sentir ou d’admirer la composition florale qui prit directement la direction de mon bureau. Merci ! Répondis-je aussi bien pour les fleurs que pour le compliment concernant ma mère. Je n’eu rien le temps de dire ou de faire quoi que ce soit que ce dernier se laissa tomber lourdement sur mon lit en me demandant de le rejoindre. Je ne lui répondis pas, bien trop agacée par son comportement. Est-ce que je t’ai appelé ou.. Envoyé un message peut-être ? Lui demandai-je en roulant jusqu’au pied du lit pour récupérer ma bouteille d’eau. Non ! Donc cela veut dire que tu n’es pas le bienvenue ici, que je ne suis pas de meilleure humeur que la fois où tu m’as envoyé chier et que je n’ai pas envie de te voir. Surtout que je sais que tu fais ça exprès pour emmerder Noah. Maintenant si tu veux quand même en profiter pour passer du temps avec ton fils, tu peux toujours l’amener au parc mais tu ne peux pas rester ici. Avais-je conclu en faisant tomber une certaine quantité de comprimés dans ma main pour les avaler. Peu importait la dose, je voulais seulement que ça fasse effet rapidement.
Evidement tout cela s’était dit dans le plus grande des calmes, je ne tenais pas à subir un interrogatoire de la part de ma mère.

Qui aurait cru qu'un jour je me retrouverai chez Noah? Hé bien je dois dire que juste de mettre les pieds là m'énervait, mais en voyant la mère de Geane, c'était une toute autre histoire. Je savais bien que je devais faire bonne impression et j'étais doué pour jouer cela. C'était souvent la carte que je jouais également quand je draguais. C'était facile de se montrer agréable, mais que pour jouer la comédie. Je n'étais pas comme ça, je faisais ce qui me plaisait quitte à détruire des vies... Certains diraient que j'étais sans coeur alors peut-être ont-ils raison? Si je me présentais aujourd'hui chez Noah c'était pour voir mon fils, mais aussi m'assurer que Geane ne manquait de rien. En rentrant dans la chambre de Geane, j'ignorai son commentaire désobligeant qui disait en gros que ça ne valait pas la peine de me connaître. Je savais bien que ce n'était pas vraiment réfléchi de sa part, je pense qu'elle m'en voulait toujours pour ce qui était arrivé chez moi à la journée d'anniversaire de Riley. Elle avait l'air mieux, elle était à présent assise dans un fauteuil roulant, c'était bon signe. La mère de Geane nous laissa tous les deux en prenant soin de fermer la porte, alors je sautai sur le lit pour m'y installé confortablement. L'invité était ce que je pouvais faire pour la narguer un peu, mais mon geste ne lui plu vraiment pas du tout.  Est-ce que je t’ai appelé ou.. Envoyé un message peut-être ? Non ! Donc cela veut dire que tu n’es pas le bienvenue ici, que je ne suis pas de meilleure humeur que la fois où tu m’as envoyé chier et que je n’ai pas envie de te voir. Surtout que je sais que tu fais ça exprès pour emmerder Noah. Maintenant si tu veux quand même en profiter pour passer du temps avec ton fils, tu peux toujours l’amener au parc mais tu ne peux pas rester ici. Je l'avais regardé quelques secondes pour voir vraiment si elle était sérieuse. Humm...à voir les traits de son visage, j'étais mal barré. Ça n'allait pas être facile de retrouver la Geane que je connais. J'avais pas mal gâché le tout même si j'avais dit la vérité à propos de son humeur de merde.

- Bon alors on se calme, si j'avais voulu faire chier Noah, je serai venu pendant qu'il est là et puis tu ne me réponds plus alors j'ai décidé de venir te faire une visite surprise. Fais pas encore cette tête, tu vas beaucoup mieux et je ne suis pas ici pour te faire chier non plus. Riley mangera et après on ira au parc si c'est ce que tu veux vraiment.

Je ne pense pas que Geane me laisserait partir avec Riley tout seul de toute façon et disons que ça m'arrangeait aussi qu'elle me suive parce que je n'ai pas le mode d'emploi pour les enfants de son âge.

- Détends toi! Tu sais que le sexe ça aide à se détendre, je pense que tu serais pas mal de meilleure humeur. Viens... allez... bonn si tu ne veux pas de sexe, dis-moi ce que le médecin t'a dit, tes progrès et ta vie ici c'est la misère ou bien tu as tout ce qu'il te faut?

Je tapotai le lit à nouveau pour qu'elle vienne encore plus prêt et qu'elle se décide de venir me rejoindre sur son lit, elle n'allait pas mourir de venir à côté de moi quand même? En fait, je pense que nos rapprochements me manquaient énormément, je n'étais pas capable de combler ce vide, il fallait que je touche à Geane, que je sente son parfum, que je la vois... j'avais besoin d'elle! Je ne sais pas trop si elle allait garder ses distances, mais au moins la voir comme ça était un bon début. Je suis sûr qu'elle avait fait beaucoup de progrès et que bientôt, elle sera sur pieds comme si de rien n'était. Je fis mon petit regard charmeur pour qu'elle cède, si elle ne cède pas après ça, c'est qu'il va falloir que je change de stratégie.

Sebastian & Geane

Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre..

Je n’avais pas aimé voir Sebastian s’invité ici. Je n’avais pas aimé le fait qu’il charme ma mère comme ça. Je n’avais pas aimé sa manière de me parler après ce qu’il s’était passé alors que moi j’étais juste incapable d’oublier. J’étais blessée, physiquement, mentalement. J’avais l’impression de sentir mon cœur tombé en morceau un peu plus chaque jour. Mais ce que j’avais le moins aimé dans tous ça, c’est que j’étais quand même contente de le voir malgré mon humeur de chien. Je n’avais pas réussis à être tendre lorsqu’il m’avait adressé la parole en entrant dans ma chambre. Je n’arrivais pas à rester calme en sa présence. Je ne sais pas, j’avais toujours besoin de m’en prendre à lui bien qu’il n’y soit pour rien dans tout ça. Peut-être que je me disais qu’il serait assez fort et assez solide pour encaisser toutes mes critiques et mes coups de gueules. Qu’il serait toujours possible de revenir en arrière pour me faire pardonner. C’était un peu mon pilier dans ma vie en ce moment. Il n’était pas sûr puisqu’il était capable de se casser à tout moment mais il fallait le travailler au corps pour qu’il cède et  je n’avais pas encore atteint ce point là puisqu’il était encore présent aujourd’hui ; cependant il était assez solide pour que je m’appuie dessus. Hors, je doutais assez ces derniers temps et j’avais refusé de répondre à ses messages pour notre bien à tous les deux.
Bon alors on se calme, si j'avais voulu faire chier Noah, je serai venu pendant qu'il est là et puis tu ne me réponds plus alors j'ai décidé de venir te faire une visite surprise. Fais pas encore cette tête, tu vas beaucoup mieux et je ne suis pas ici pour te faire chier non plus. Riley mangera et après on ira au parc si c'est ce que tu veux vraiment. Avait-il déclaré sans pour autant bouger. Pendant ce temps j’avais pris mes comprimés et je m’étais contenté de le regardé de l’autre bout de la pièce. Dire que j’allais beaucoup mieux était un euphémisme. Je me dopais aux antidouleurs qui, selon moi, ne servaient à rien, et je passais mon temps dans mon fauteuil malgré les conseils de mes médecins me préconisant d’éviter les positions assises prolongés. J’avais des doutes quant à la possibilité de pouvoir remarché un jour et je passais mon temps à souffrir à chaque séance de kiné qui se faisait de plus en plus régulière. Si je ne t’ai pas répondu, ce n’était pas pour rien.. J’suis une vraie garce en ce moment et je m’en prends qu’à toi. Tu me mets hors de moi, c’est trop facile de se disputer avec toi. J’avais soupiré en buvant la fin de ma bouteille d’eau cul-sec. Le morceau de plastique prit la direction de la poubelle quand le jeune homme reprit la parole. Détends toi! Tu sais que le sexe ça aide à se détendre, je pense que tu serais pas mal de meilleure humeur. Viens... allez... bonn si tu ne veux pas de sexe, dis-moi ce que le médecin t'a dit, tes progrès et ta vie ici c'est la misère ou bien tu as tout ce qu'il te faut? Me demanda-t-il en tapotant le lit pour que je le rejoigne. J’avais souris légèrement à sa remarque, j’esperai que le début de sa phrase était de l’humour parce que je n’avais pas vraiment la tête à coucher avec lui, en plus de ça ma mère était dans la pièce juste à côté. Ok, je n’avais plus de plâtre mais j’avais toujours une orthèse spécifique que je pouvais retirer pour me laver (plus ou moins) seule. Je fis rouler mon fauteuil et positionna mon engin perpendiculairement au lit pour pouvoir prendre tout l’appuie sur mes bras. Les lèvres pincées, il me fallut plusieurs secondes pour arriver à mon but. Se débrouiller seule était toujours plus compliqué et douloureux mais il fallait que je retrouve mon indépendance si je voulais rentrer chez moi rapidement. Je m’allongeai donc sur le dos et répondis à sa question sans pour autant être tout à fait honnête. J’ai une belle vie ici, Noah m’aide beaucoup, ma mère aussi depuis qu’elle est arrivée. Je ne manque de rien, j’ai revendu mon club il y a quelques jours et je vais bien. Voilà, c’était court mais suffisant. Sebastian ne voulait pas m’entendre me plaindre et bien je ne me plaignais plus. Je pris sa main quelques instants avant de finalement faire preuve d’un effort surhumain pour me retourné sur le ventre afin de me mettre en travers du lit pour pouvoir poser ma tête sur le torse du jeune homme. Ma position n’était pas des plus confortables mais j’y étais bien, parce que j’étais avec lui.

Bien entendu pour faire changement Geane était fâchée contre moi, justement si je me trouvais là, c'était un peu pour arranger les choses... mais bon, peut-être que ma façon de faire était très mauvaise ou bien Geane ne me supportait plus tout simplement. Il était très difficile à la déchiffrer, bien que je crois que j'étais capable de bien saisir sa personnalité parce que sinon je n'arriverai pas à la mettre hors d'elle à chaque fois.  Si je ne t’ai pas répondu, ce n’était pas pour rien.. J’suis une vraie garce en ce moment et je m’en prends qu’à toi. Tu me mets hors de moi, c’est trop facile de se disputer avec toi. Je souris légèrement à ce qu'elle venait de me dire après avoir avaler ses cachets. Mon oeil de lynx c'était attardé sur ses cachets que je connaissais très bien. Il fallait faire attention avec ça, on pouvait facilement devenir dépendant.

- En fait, je pense que j'aime bien la garce en toi, je trouve que je ne me dispute plus assez avec ma soeur ces temps-ci, alors je prends ma dose avec toi. Dis-toi que j'ai vu pire.

Je sortis la langue pour la taquiner. J'espère au moins que cela allait la faire sourire. Tia était la reine de la crise, alors je pouvais en prendre plus qu'elle ne le pensait. Si je me trouvais ici c'était bien pour la voir et pour ce qui est de la dose, je ne mentais pas, il me la fallait. Je fus étonné de la voir sourire à ma demande de sexe, elle n'avait pas hésité à venir jusqu'à moi pour se coucher sur le dos. Ça n'avait pas été une tâche facile, mais elle l'avait fait. Je dois l'avouer, je fus étonné qu'elle m'écoute pour une fois. Alors qu'elle était à mes côtés, je me rapprochai d'elle pour me coller... Mon visage n'était qu'à quelques centimètres du sien et ma main jouait maintenant dans ses cheveux. Juste son parfum, c'était incroyablement excitant. Je pris donc de ses nouvelles vu qu'elle était maintenant calme. J’ai une belle vie ici, Noah m’aide beaucoup, ma mère aussi depuis qu’elle est arrivée. Je ne manque de rien, j’ai revendu mon club il y a quelques jours et je vais bien. Le fait qu'elle me dise pour son club m'étonna quelque peu quand même. Je savais bien que son club n'était pas vraiment à la hauteur du mien, mais je crois qu'elle y tenait très fortement.

- Alors tant mieux si tu ne manques de rien! Et puis, tu es millionnaire je pense maintenant! T'as plus besoin de personne... ou presque!

Elle se retourna pour mettre mes épaules sur le lit et elle coucha sa tête sur mon épaule. C'était un peu inattendu, mais en même temps c'est ce que j'avais envie et même plus.  Le fait qu'elle soit autant indépendante financièrement venait me mettre des bâtons dans les roues. Je ne pouvais plus avoir aucun contrôle sur elle côté monétaire bien qu'elle ait toujours aimé la simplicité.

- Tu sais, même si t'es une éclopée, tout fonctionne super bien... C'est certain que si tu abuses des anti-douleurs, ça ne t'aidera pas du tout pour le sexe!

Ma blague cachait un peu la vérité parce que prendre trop d'anti-douleurs enlevait des sensations. Bon, bien entendu elle ne voudrait pas avoir de sexe ici maintenant alors que sa mère était à côté, mais quand même, l'idée était lancée! Il n'y avait pas grand chose à mon épreuve. Bien entendu, si mon père avait été là, je ne pense même pas qu'on aurait été dans cette position. Puis, à la porte ça cogna et elle s'ouvrit immédiatement nous surprenant tous les deux dans cette position sur le lit. La mère de Geane fut un peu surprise avant de demander à sa fille si j'allai rester. C'est en même temps que nous répondîmes une réponse différente: elle disait non et moi je disais oui.

- Avec plaisir, rajoutai-je! Et ne vous en faites pas, je ne fais rien de déplacer avec votre fille, même si elle aimerait ça!

Je souris grandement et elle referma la porte en me rendant mon sourire. Quand elle fut partie, je me suis mis à rire. Elle me fouta une claque sur le ventre! Ce que je pouvais mettre les gens dans une drôle de position.

Sebastian & Geane

Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre..

Sebastian se demandait pourquoi je n’avais pas répondu à ses texto, et je lui avais donc expliqué le pourquoi du comment. Je n’avais plus envie de me disputer avec lui, je voulais passer du temps avec lui sans prise de tête. J’avais besoin du réconfort que seul lui pouvait m’apporter. En fait, je pense que j'aime bien la garce en toi, je trouve que je ne me dispute plus assez avec ma sœur ces temps-ci, alors je prends ma dose avec toi. Dis-toi que j'ai vu pire. M’avait répondu le jeune homme avant de tirer la langue. Je m’étais contenté de sourire légèrement face à sa remarque, je me sentais vraiment chanceuse de l’avoir dans ma vie bien qu’il ne m’apporte quasiment que des emmerdes. Au fait, comment vont ta sœur et son petit garçon ? Le questionnai-je simplement. Je suis persuadé que sa maternité à fait d’elle une toute autre femme, c’est sûrement pour ça qu’elle est plus patiente avec toi. J’émis un léger rire et grimpa sur le lit pour le rejoindre. J’avais envie de sentir sa chaleur contre moi. Son contact me manquait. Dès que je fus installé, ce dernier se rapprocha de moi et fit glisser sa main dans mes cheveux tout en me regardant. Bon dieu, que ça devenait trop intense pour mon petit corps en manque. J’émis un léger soupire d’aise et le repoussa sur le dos afin de m’allonger sur lui et m’éloigner légèrement. Après lui avoir dit que j’allais mieux, celui-ci acquiesça. Alors tant mieux si tu ne manques de rien! Et puis, tu es millionnaire je pense maintenant! T'as plus besoin de personne... ou presque! Evidemment, il ne savait pas que j’avais rendu tous l’argent dont j’avais hérité d’Hayden à sa meilleure amie et il ne savait pas non plus que j’avais revendu mon club une bouché de pain à mon associé. Tout ce qu'il me restait était l’argent des assurances lorsque j’avais eu mon accident. Cependant, je ne relevai pas et serra sa chemise dans ma main sans pour autant relever la tête. Arrête Seb, tu sais très bien que j’aurai toujours besoin de toi. Ma main relâcha sa prise pour venir caresser son torse d’un mouvement lent et agréable. Ca me faisait du bien d’être avec lui, de passer du temps ensemble sans se disputer se faisait rare ces derniers temps. Après quelques secondes de silence, le beau brun reprit la parole. Tu sais, même si t'es une éclopée, tout fonctionne super bien... C'est certain que si tu abuses des anti-douleurs, ça ne t'aidera pas du tout pour le sexe!  Décidément, il avait vraiment la fâcheuse manie de tout gâcher. J’allais me redresser pour lui passer une soufflante quand ma mère fit son entrée dans la chambre et nous surpris dans cette position. C’était assez gênant, sachant qu’elle n’avait jamais entendu parler de lui. Elle avait sourit quelques instants avant de nous demander si le brun comptait manger avec nous. NON ! Lançai-je afin de couvrir la réponse positive du jeune homme. Avec plaisir, et ne vous en faites pas, je ne fais rien de déplacer avec votre fille, même si elle aimerait ça! J’avais fais les gros yeux à Seb avant de me tourner vers ma mère qui devint rouge comme une tomate. Non, c’est pas vrai ! Lançai-je à ma chère maman comme si j’étais une enfant. A croire que j’avais toujours besoin de me justifier. Cette derrière balaya cela de la main et ferma la porte en souriant, me laissant de nouveau seule avec Sebastian. Je lui claquai le ventre avant de rouler sur le lit, à l’ opposer de lui. Alors de un, je crois que tu es mal placé pour me dire ce que je dois faire concernant mes médicaments, tu ne crois pas ? Et puis, si t’as vraiment besoin de sexe, je t’en prie, pars. La porte est grande ouverte, vas retrouver tes putes mais moi je suis désolée, j’suis pas capable de satisfaire tes désirs maintenant. Je fis en sorte de rejoindre mon fauteuil, afin de m’y asseoir délicatement. Et de deux, ne t’incruste pas dans ma famille comme ça, ma mère à l’air de t’apprécier, mais il suffit qu’elle apprenne que tu es le père de Riley pour qu’elle te vire de chez Noah à coup de pompe au cul ! Elle a détesté me voir comme ça et peu importe que tu ne sois au courant de rien à ce moment-là, tu étais à l’origine de tout ce qui s’est passé autant que moi.  Je me dirigeai vers la porte avant de reprendre la parole. Je lui dirai rien tu sais, mais on est chez Noah là. Il te déteste, tu le déteste et  s’il rentre alors que t’es encore là, il sera bien capable de faire une remarque concernant ton lien avec Riley juste pour te faire chier. J’ouvris ensuite la porte et quitta la chambre pour rejoindre le salon où mon fils jouait tranquillement avec ses petites voitures dont celle que lui avait laissé son père et qu’il ne quittait plus. Ca va mon bébé ? Tu t’amuses ? Demandai-je en me penchant légèrement alors qu’il s’était approché de moi pour faire rouler ses jouets sur mes jambes.

J'avais réussi à amadouer Geane, la faire venir sur le lit avec moi le temps d'un instant. Je savais bien que je pouvais être chiant, mais je savais également le pouvoir que je pouvais avoir sur elle, il fallait que je l'utilise pour remonter quelque peu dans son estime. Je ne sais pas trop d'où me venait mon attitude destructrice, mais j'avais quelques hypothèses là-dessus. Peu importe, j'avais un côté sombre bien prononcé et si en ce moment il n'était pas présent, il allait sans doute se pointer bientôt la figure. Geane pensait être désagréable, oui elle l'était, mais si elle connaissait ce que Tia avait pu me faire subir, elle aurait comprit qu'elle ne pourrait pas la battre. Au fait, comment vont ta sœur et son petit garçon ?  Je suis persuadé que sa maternité à fait d’elle une toute autre femme, c’est sûrement pour ça qu’elle est plus patiente avec toi. Ça remarque me fit rire un instant... Je ne pouvais pas croire que Tia prenait tout ça au sérieux en bout de ligne.

- Hum... et bien je ne sais pas trop pour la patience, mais elle est moins emmerdante c'est certain. Ils vont bien! Mon père s'est fait une joie de leur offrir le grand luxe! Avais-je dis amèrement. Mon père avait toujours préféré ma soeur et je détestais ça! Par contre, je suis certain qu'elle deviendra vite chiante comme elle l'était c'est dans elle depuis toujours.

J'en profitai pour jouer dans les cheveux de Geane, je compris très vite qu'elle appréciait le tout et il suffisait que je continue ce genre d'affection pour la faire chavirer complètement. Disons que ce n'était pas l'envie qui manquait de la déshabiller pour que nos deux corps se retrouvent! Cependant, il fallait être réaliste, elle n'était pas au top de sa forme et je crois qu'elle est craintive. Tout ce que je voulais en venant ici c'Est de voir qu'elle était bien... qu'elle ne manquait de rien et effectivement c'était le cas. Je lui fis alors la remarque qu'elle n'avait plus besoin de moi. Arrête Seb, tu sais très bien que j’aurai toujours besoin de toi. Je ne dis rien à cette phrase, je dirais qu'elle sonnait plutôt bien à mes oreilles. Je continuai à caresser ses cheveux avant de lui prendre doucement la main. Puis, sa mère rentra dans la chambre à nouveau sans avertir, nous prenant en flagrant délit de rien du tout. Je fis une bonne blague avant de voir rougir Madame McCallister et une fois la porte refermée, Geane s'énerva sur le champ.

- Hooo allons c'était pour rire, ne monte pas sur tes grands...

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase qu'elle avait roulé sur le côté pour me regarder d'un oeil noir. Ouf... ça n'allait pas être du gâteau aujourd'hui, il suffisait que je parle à sa mère pour qu'elle démarre au quart de tour. Alors de un, je crois que tu es mal placé pour me dire ce que je dois faire concernant mes médicaments, tu ne crois pas ? Et puis, si t’as vraiment besoin de sexe, je t’en prie, pars. La porte est grande ouverte, vas retrouver tes putes mais moi je suis désolée, j’suis pas capable de satisfaire tes désirs maintenant. Je me laissai retomber sur le lit parce qu'elle était en train de dire n'importe quoi.

- Je suis pas allée voir les putes, je suis venu te voir!!! Arrête là tu t'emballes pour rien!

Elle n'avait pas fini parce qu'elle continua son speech à mon égard. J'allais passé un sale quart d'heure pour une niaiserie dite à sa mère. Elle était une grande fille pourquoi elle se cachait comme ça? Je pense que j'étais en train de comprendre quelque chose. Sa mère n'était pas vraiment au courant de qui elle était vraiment à mon avis.

Et de deux, ne t’incruste pas dans ma famille comme ça, ma mère à l’air de t’apprécier, mais il suffit qu’elle apprenne que tu es le père de Riley pour qu’elle te vire de chez Noah à coup de pompe au cul ! Elle a détesté me voir comme ça et peu importe que tu ne sois au courant de rien à ce moment-là, tu étais à l’origine de tout ce qui s’est passé autant que moi. Ok, là je dirais que j'étais un peu secoué par sa révélation, elle n'allait quand même pas dire ça à sa mère? Pas ici et maintenant? Il me semble que ma venue ici ce n'était pas pour semer la zizanie mais plutôt sortir le drapeau blanc? Il fallait que je me comporte en gentleman maintenant? Je lui dirai rien tu sais, mais on est chez Noah là. Il te déteste, tu le déteste et  s’il rentre alors que t’es encore là, il sera bien capable de faire une remarque concernant ton lien avec Riley juste pour te faire chier. Je pris une énorme respiration parce que décidemment elle était en train de me faire chier et que Noah s'en mêle c'était encore pire! Elle avait rejoint son fauteuil roulant et maintenant elle quitta la chambre, me laissant seul comme une merde. Je jurai en tapant dans le lit, je me demandais vraiment ce que je foutais ici au final. Je me levai alors pour me regarder un instant dans la glace et passer une main dans mes cheveux. Je me dirigeai vers la voix de Geane qui était au salon avec Riley. Il était en train de jouer avec des voitures. Je décidai de baisser la voix pour éviter que sa mère n'entende notre conversation.

- Est-ce que tu peux te calmer? Je suis venu ici pour te, vous voir, ce n'est pas ma faute si tu as choisi ce taudis comme résidence. Tu savais très bien notre relation entre lui et moi avant de venir ici, à croire que tu fais exprès!

Totalement, je savais qu'elle avait même eu une aventure avec lui et j'étais en train de soupçonner une amourette derrière tout ça, ce qui était très inquiétant je dirais même que ça avait envie de me mettre furax. Pour ce qui était de la mère de Geane, j'avais seulement voulu blaguer, elle le savait très bien quand même!

- Est-ce qu'on peut aller ailleurs alors si tu ne veux pas que je sois ici?

Sa conscience allait être sans doute soulagée bien que ça ne me plaisait pas du tout quitter cet endroit parce qu'elle se souciait un peu trop de Noah.

Sebastian & Geane

Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre..

Nous avions finis par parler de sa sœur qui était devenue bien patiente grâce à la naissance de son fils, cependant Sebastian n’en croyait pas un traître mot. Par contre, je suis certain qu'elle deviendra vite chiante comme elle l'était c'est dans elle depuis toujours. Avait-il déclaré après avoir parlé de son père. J’avais souris amusé avant de lui répondre. Il est clair qu’elle va finir par péter un câble, ce n’est pas très facile d’avoir un bébé en bas âge seule. Elle va bien finir par te crier dessus rien que pour se défouler, je crois que tu as la tête de l’emploi. Je m’étais contenté de sourire et ce dernier en avait profité pour me caresser les cheveux avant de finalement prendre ma main dans la sienne sans pour autant arrêter ses papouilles. Que c’était agréable. Je passais un bon moment quand ma mère pénétra dans ma chambre sans nous avertir. Déjà pas mal gênée, cette dernière devint rouge quand Sebastian lui fit une remarque nous concernant. Je n’avais pas vraiment apprécié et je m’étais alors pousser pour ne plus être près de lui. Il ne cessait de faire allusion au sexe et ça me faisait assez de peine de ne pas pouvoir en profiter ni même de pouvoir le satisfaire. Mais là tout de suite, je ne me sentais pas assez à l’aise dans mon corps pour accepter ce genre de truc. Je lui avais alors dis de partir pour qu’il aille voir ses putes, comme il avait certainement l’habitude de le faire. Je suis pas allée voir les putes, je suis venu te voir!!! Arrête là tu t'emballes pour rien! S’écria-t-il pour me calmer bien que ça eu l’effet inverse. Je lui expliquai la réaction de ma mère si elle apprenait qu’il était le père de Riley, qu’évidemment je ne dirais rien mais que Noah le ferait certainement s’il le croisait ici. Je n’avais pas attendu sa réponse et j’étais partie dans le salon pour retrouver mon fils qui jouait.
Je jouais quelque peu avec lui quand Sebastian nous rejoignit et s’installa près de moi pour me murmurer quelques choses à mon oreille. Il était resté maître de sa colère et il tentait de rester calme pour ne pas attirer l’attention sur nous. Est-ce que tu peux te calmer? Je suis venu ici pour te, vous voir, ce n'est pas ma faute si tu as choisi ce taudis comme résidence. Tu savais très bien notre relation entre lui et moi avant de venir ici, à croire que tu fais exprès!  Lança-t-il à voix basse. J’avais tourné le visage vers lui après avoir vérifier que ma mère était toujours occupée à la cuisine. Je le fais exprès ? Arrête. Noah est mon ami, je l’apprécie beaucoup, on s’entend bien. C’est toi qui fais exprès de venir ici alors que tu sais pertinemment qu’il ne t’aime pas. J’sais pas pourquoi tu persistes à vouloir me voir alors qu’on ne fait que se disputer, j’ai l’impression que ça m’éloigne de toi.. Soufflai-je en regardant Riley. Peut-être qu’en réalité, ça nous rapprochait plus qu’on l’aurait voulu au final. Est-ce qu'on peut aller ailleurs alors si tu ne veux pas que je sois ici? Me demanda-t-il par la suite. Je l’avais regardé un instant avec d’hocher la tête. Je peux te laisser mettre le blouson à Riley, je vais chercher les notre dans ma chambre ? Je n’attendis pas sa réponse et lança le manteau du petit par-dessus le canapé avant de prendre la direction de ma chambre. J’enfilais d’abord mon manteau puis attrapa celui de Sebastian posé sur le lit. Je ne pu m’empêcher de glisser ma main dans sa poche où se trouvait un joli sachet bien rempli. Je ne pris pas le temps de réfléchir et le cacha dans l’un de mes tiroirs avant de faire mon retour au salon tout sourire. Avec un peu de chance, il ne s’en apercevrait même pas. Ca y est mon ange, tu es tout prêt. On va se promener ? Lui demandai-je en le faisant grimper sur mes genoux. C’est à cet instant que ma mère pénétra dans le salon pour me rappeler à l’ordre. Pas trop longtemps ma chérie, le médecin à dit que tu devais te reposer. Je levais les yeux en l’air comme lorsque j’étais adolescente et donna son blouson à Seb losrqu’il s’approcha de moi. Oui oui.. Répondis-je en roulant vers la porte d’entrée suivit de près par le beau brun. Où veux-tu aller ? Le questionnai-je une fois la porte passée.

- Ouais j'ai une tête à me faire crier dessus il faut croire... ou bouder dans ton cas.

Parce que Geane me boudait souvent parce que je ne disais jamais ce qu'il fallait ou bien je ne faisais pas non plus ce qu'il fallait. Je n'avais pas dit ça pour qu'elle me boude encore, j'essayais juste de montrer que j'étais celui qui était le plus réceptif d'entre nous deux. Peut-être le fait que je faisais ce qui me plaisait quand je le voulais lui déplaisait, je ne sais pas, elle ne disait pas grand chose de mes activités. Ce qui dérapa c'était plutôt l'allusion sexuelle que j'avais fait à sa mère qui venait de nous surprendre sur le lit. J'avais dis ça pour me marrer, mais visiblement Geane trouva le tout très déplacé parce qu'elle se sauva de moi pour aller rejoindre Riley dans la pièce voisine. Ça m'avait fait bien soupirer, je ne savais plus quoi dire, quoi faire pour qu'elle se calme les nerfs. Ma patience avait ses limites et pourtant elle le savait très bien. Elle m'avait mit sous le nez qu'il suffisait que sa mère sache pour Riley et mon lien de parenté. Disons que ça ne me ravit pas du tout, ça sonnait clairement comme une menace. Quand on me menaçait j'avais tendance à me rebeller encore plus. Noah ne faisait que rajouter aux complications de la situation. Je fis donc un effort surhumain pour aller la rejoindre dans le salon et parler à voix basse, j'avais Mme McCallister dans mon camp, j'allais pas tout détruire d'un coup. Je le fais exprès ? Arrête. Noah est mon ami, je l’apprécie beaucoup, on s’entend bien. C’est toi qui fais exprès de venir ici alors que tu sais pertinemment qu’il ne t’aime pas. J’sais pas pourquoi tu persistes à vouloir me voir alors qu’on ne fait que se disputer, j’ai l’impression que ça m’éloigne de toi.. J'avais regardé Geane un instant avant de lui proposer d'aller ailleurs! Cette conversation allait se finir ailleurs. Geane me confia le blouson de Riley pour que je l'enfile... Je n'avais jamais fait ça, mais je devrais sans doute réussir. Geane alla chercher les nôtres.

- Je la ramènerai rapidement!

Geane me demanda où nous pourrons aller... difficile la plage avec une chaise roulante... valait mieux opter pour un endroit comme un parc.

- Il y a un parc pas loin j'espère? J'ai pas l'habitude de faire de longues marches.

Geane assis Riley sur ses genoux pendant que j'allais m'occuper de la faire rouler. Elle m'indiqua le parc le plus près et après plusieurs minutes nous fûmes arriver. Je pense que Riley allait pouvoir bien s'amuser dans les jeux bien qu'il était un peu petit. Je le pris dans mes bras pour le mettre dans une balançoire. Je lui donnai une petite poussée et je me tournai vers Geane qui regardait son fils sourire.

- Alors!? Pourquoi avoir vendu ton bar?

Ça avait dû lui rapporter gros quand même. Madison pouvait toujours s'en occuper, je ne savait pas trop ce qu'elle ferait, mais elle avait toujours eu de l'ambition. Je ne me rappelle plus trop ce qu'elle faisait comme travail quand je l'ai rencontré pour la première fois.

- Tu veux un boulot de serveuse au mien ou bien tu vas profiter de ta richesse autrement? Tu sais que ça descend vite quand on a pas de revenu. Non mais ne me regarde pas comme ça, tu vas pas rester toute ta vie dans ce fauteuil ou avec des cannes.

J'ignorais l'ampleur de la richesse d'Hayden, mais ça devait être gros... bien sûr elle devait se remettre sur pieds avant de penser à travailler. Je pense qu'elle m'avait regardé drôlement c'était plutôt à cause que je lui offrais un emploi à mon bar que de sa situation actuelle à ne pas travailler. Je traitais bien mes employés même si elle en doutait. Je redonnai une poussée à Riley avant de constater que mon téléphone sonnait dans ma poche. Je regardai qui m'appelait c'était Daniel... je pouvais toujours répondre plus tard, mais en reposant mon téléphone je constatai alors que mon sachet de poudre n'était plus là... Je regardai rapidement vers Geane en plissant des yeux, je n'osai pas croire qu'elle me l'avait pris... je l'avais sans doute pris hier.

Sebastian & Geane

Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre..

Sebastian m’avait fait remarqué que j’étais plus du genre à bouder qu’à crier, et je n’avais pas relevé puisqu’au final, il avait raison. Quoi que ce n’était pas spécialement du boudage en soit mais plutôt de l’ignorance. Je n’avais plus envie de déblatérer pendant des heures, de m’égosiller pour rien.
Après la remarque qu’il avait faite à ma mère, j’avais quitté la chambre assez énervée. Je n’approuvais ce genre de chose en présence de ma chère maman. Après quelques minutes seule avec Riley dans le salon, le beau brun nous avait rejoint pour me demander de me calmer et d’aller faire un tour à l’extérieur pour terminer notre discussion. J’avais accepté et je lui avais demandé d’habiller notre fils le temps que j’aille chercher nos affaires dans ma chambre. Après lui avoir pris son sachet de poudre dans sa poche l’air de rien, je fis mon retour dans le salon et nous quittâmes l’appartement pour aller faire un tour. Il y a un parc pas loin j'espère? J'ai pas l'habitude de faire de longues marches. Me demanda-t-il en commençant à pousser mon fauteuil sur le trottoir. Pourtant, ça ne te ferait pas de mal, je t’assure ! Avais-je répondu sans vraiment le penser, j’avais juste envie de le provoquer. J’avais finis par rire légèrement tout en encerclant le ventre de mon fils qui regardait attentivement autour de lui. L’avantage avec une maman en fauteuil, c’est qu’il n’y avait pas besoin de poussette.

Arrivés sur place, Sebastian me positionna face à la balançoire et me prit Riley des bras pour aller l'installer dans la balançoire. Il le poussa plusieurs fois, chose qui fit rire le petit bonhomme. Il était tellement adorable. Je le regardais attentivement en affichant un sourire quand le jeune homme me sortie de mes pensées. Alors!? Pourquoi avoir vendu ton bar? Me questionna-t-il tout en restant aux côtés de Riley. Parce que je ne vais plus être capable de gérer un club comme celui-ci, tout simplement. Parce que pour moi, ça me paraissait logique. Je ne pourrais plus être aussi active qu’avant, c’était certains. Les mains sur les cuisses, j’observais les deux hommes face à moi, je ne pouvais m’empêcher de les comparer. Ils avaient quelques traits de ressemblance et j’avais bien peur que d’ici quelques mois, tout cela soit bien plus accentué. Malheureusement (ou heureusement) pour moi, il ressemblera beaucoup à son père. Tu veux un boulot de serveuse au mien ou bien tu vas profiter de ta richesse autrement? Tu sais que ça descend vite quand on a pas de revenu. Non mais ne me regarde pas comme ça, tu vas pas rester toute ta vie dans ce fauteuil ou avec des cannes. Avait-il reprit pour la seconde fois. Je n’avais pas envie de parler argent avec lui, c’était encore l’un des sujets à éviter, un sujet qui fâche comme on dit, car il ne pouvait s’abstenir de me cracher à la gueule son luxe et sa richesse, chose qui m’horripilait. Je l’avais regardé du coin de l’œil, chose qui ne prévoyait rien de bon en général. Je n’ai aucune envie de travailler avec toi Seb. Commençai-je sans le quitter des yeux. Pour la simple et bonne raison que je ne supporterai que peu de temps le fait qu’il drague trois nanas dans la même soirée sous mes yeux, et puis si c’était pour faire ce genre de boulot, j’aurais très bien pu garder ma place à mon travail. Et ne t’inquiète pas pour mes revenus, je vais faire en sorte de retravailler rapidement, quand bien même tu devrais t’en faire, tu serais le premier au courant si j’avais besoin de quoi que ce soit pour Riley (ou pas). J’avais regardé la petite tête brune qui me faisait coucou depuis son siège, je lui fis signe également et concluais. J’espère ne pas rester éternellement en fauteuil mais d’après ce que dit le médecin, je ne vais pas pouvoir remarcher tout de suite. Je manque de force pour réussir à tenir debout seule. M’enfin, peu importe.. Soufflais-je en voyant le jeune homme raccrocher son téléphone et chercher activement dans ma poche. Je fis mine de rien, je n’avais pas envie qu’il se doute de quoi que ce soit me concernant. Tu peux répondre.. Me contentai-je de dire en me tordant les doigts. J’avais détourné le regard en repensant à la dernière fois que je lui avais dis ça, je ne l’avais plus revue pendant plusieurs mois par la suite. Je me mis à me tortiller sur mon fauteuil afin de trouver une position confortable, j’étais tellement impatiente de retrouver mon lit cependant, je n’avais pas envie de mettre fin à ce moment non plus. Il te ressemble de plus en plus. Lançai-je tandis qu’il poussait à nouveau Riley. J’ai de la chance que son père soit plus ou moins beau sinon j’aurai honte de le sortir. Plaisantai-je avant d’émettre un léger rire. Je vais bientôt rentrer chez moi.. avec ma mère évidemment, mais je vais rentrer. Déclarai-je naturellement. C’était peut-être la seule chose capable de le faire sourire aujourd’hui et j’avais envie de voir son visage s’illuminer parce que ça, je savais que ça allait lui plaire.