Nice to meet you.. I'm the mother of your nephew

feat. Prunille && Alysse

Recevoir un message de la sœur de Charlie avait été clairement... flippant. Je ne m'y attendais clairement pas et je ne sais même pas encore quoi en penser. En vérité je ne savais même pas que Charlie avait une sœur. Je ne sais pas grand chose de lui en vérité. Qui le connaît parfaitement ? Je ne sais pas... Je ne sais pas si je dois prendre en considération le fait qu'apparemment lui et moi ne nous connaissons pas.. mais en même temps, on n'est ensemble que depuis peu de temps. Est-ce qu'elle sait pour Eliott ? Je ne sais pas et cette idée me donne les mains moites. Pourquoi j'angoisse ? Elle ne va pas m'agresser après tout, elle veut me rencontrer pour simplement sympathiser avec la petite amie de son frère non ? Petit frère ou grand frère d'ailleurs..

Bordel je me sens dans le vague total et je rame dans le vide.. Je ne sais pas comment va se passer cette rencontre et ça me stress totalement.. depuis mon retour à Miami Charlie et moi ne faisons que parler en texto car nous sommes tous les deux occupés.. et surtout je lui en demande le moins possible en faisant croire que je m'en sors comme une chef alors que clairement ce n'ai pas le cas du tout. Eliott est un petit bébé qui pleurs énormément et qui ne fais clairement pas ses nuits. Il semble tout le temps malheureux je ne sais pas quoi faire. Je songe appeler ou chercher une babysitter je ne sais pas comment faire. J'ai mit mon projet de défilé de côté et ma collection automne/hiver patientera encore un peu.. tant pis.

Amylia est comme toujours surexcitée à l'idée d'aller au parc et, en sortant de l'école, elle gambade toujours un peu devant la poussette en sautillant. Mon regard descend sur Eliott qui dors pour le moment. Mais sûrement pas pour longtemps. Nous arrivons au parc sans drame, comme toujours. Amy court jusqu'à la grande toile d'araignée pour rejoindre ses amis. Majoritairement, elle ne joue qu'avec des garçons. C'est assez amusant, de voir comme elle les mène à la baguette. Brave fille tu as raison ! Je l'a regarde s'amuser avec un sourire attendrit et m’assois sur un banc seule. Je regarde ensuite rapidement les couples avec leurs enfants mais je préfère ne pas broyer du noir.. je regarde Eliott endormis et soupire en le berçant, une main sur la poussette. Je ne sais même pas à quoi elle ressemble. Quand je sens une présence juste à ma gauche, je relève mon regard et vois une jeune femme.. je souris un peu timide, pourquoi on sais pas et dit :

« Prunille, je suppose ?... »

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Je ne sais pas pourquoi j'avais fais ça. Je paniquais complètement maintenant. Charlie ne m'avait rien dit et pourtant Hannah m'avait informé de l'existence de cette petite-amie. Que pouvait-il bien me cacher encore? J'étais sûre que je n'étais pas au bout de mes surprises. J'étais profondément blessée. Je pensais qu'après tout ce qu'on avait vécu, après tous les moments où l'on s'était retrouvé Charlie et moi, on aurait plus rien à se cacher lui et moi. Pourtant, il fallait bien que je fasse l'évidence, il ne m'avait pas parlé de cette petite-amie, il avait encore de quoi se cacher de moi. Il m'avait parlé de Joana pourtant, à l'époque. Je l'avais même rencontré, une fille adorable. Je pensais vraiment que plus rien ne pourrait nous séparer à présent. Je tombais de très haut. Mais cette jeune femme n'y pouvait rien. Elle n'avait pas choisi de tomber sur un mec qui avait une famille aussi compliquée. Pourtant, même s'il m'avait caché son existence j'avais envie de la rencontrer, de la connaître, de faire parti de sa vie à ses dépends. Il m'en voudrait sûrement, pensais-je, car s'il ne me l'avait pas dit, peut-être avait-il une raison. Je paniquais vraiment, mais il était trop tard. La jeune femme avait fixé un rendez-vous et je ne pouvais pas faire machine arrière. Et puis, je n'étais pas le genre à me défiler. Non, il fallait que j'y aille, que je la rencontre. Elle m'avait dit avoir une fille.. Une fille? Quel âge pouvait-elle bien avoir? Enfin Prunille, tu as 27 ans tu n'as pas d'enfants ni personne d'ailleurs ça ne veut pas dire que les autres n'ont pas le droit d'en avoir.. J'avais les pires pensées. Je me frottais la tête, marchant vers le parc. Qu'allait-elle penser? La grande soeur de son petit ami qu'elle ne connait même pas sur ses hauts talons, dans sa robe haute couture, son manteau super classe, ses cheveux en tresse décoiffée parfaite et le maquillage au top? C'était n'importe quoi.. Mais c'était moi. Je suis cette personne. J'avançais et je vis une jeune femme assise sur un banc, une petite fille pas loin qui courait. Je me disais que ça pouvait être elle. Pourtant, j'hésitais. C'était quoi cette poussette? J'avalais fortement mais je relevais mon regard vers la jeune femme qui me demandait si c'était bien moi. Je fis oui de la tête avant de me rendre compte que c'était complètement stupide et.. faible. Je n'étais pas faible, loin de là. Reprends toi, Prune. J'affichais alors mon grand sourire habituel que je jouais tellement bien. « Oui c'est bien moi, enchanté. » dis-je tout à coup comme si de rien était m'asseyant alors à côté d'elle. Je pointais du doigt la petite fille rapidement pour dire : « C'est cet adorable petite fille dont tu me parlais? Elle a quel âge? » demandais-je alors. Faire genre, c'était mon truc, et aussi mettre à l'aise, même si je me pissais dessus à l'approche de la conversation de la poussette ci-présente. Je secouais la tête, riant légèrement. « Enfin pardon avant tout parle-moi de toi.. puisque ce n'est pas mon petit frère qui en est capable apparemment. » J'étais peut-être si à l'aise parce que je la trouvais vraiment jolie, elle inspirait confiance, je ne sais pas. Je la sentais bien, globalement. Je restais tout de même complètement ignorante de l'enfant dans la poussette, me doutant que c'était l'autre truc dont mon frère ne m'avait pas parlé dont je me doutais. J'étais complètement terrifiée de ce sujet-là.

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Ha. Elle bug.. je sais pas pourquoi ça ne m'étonne même pas. Cela me fait même un peu sourire de la voir ainsi bloquer. J'ai bien vu son regard sur Amy et particulièrement sur la poussette devant moi.. elle ignore. C'est sûr. Pourquoi est-ce dans un sens.. ça me blesse. Nan mais c'est vrai ? Pourquoi Charlie aurait-il parler de moi à sa famille après tout, cela ne fait que.. deux mois environ. Mais.. les circonstances auraient dû le pousser à en parler non ? Il est père maintenant.. contre son gré certes, mais cela ne devrait-il pas être lui qui parle d'Eliott à sa famille. Je ne sais pas... en faite j'aurais peut-être dû décliner l'invitation, et envoyer un message à Charlie. Il aurait parler de toute cette histoire lui-même à sa sœur. Surtout... maintenant avec ce que je sais, tout est devenu si compliqué.. Non ! Non Alysse. Tu t'es fait une promesse. Tu ne deviendrais plus faible..tu ne pleurerais plus et tu te battras pour tes enfants ! Oui ! C'est la mentalité que je me dois d'avoir dorénavant. Je ne suis plus qu'une simple jeune femme de 26 ans. Non, je suis avant tout une femme et une mère aujourd'hui, et je dois tenir mon rôle avec brio, si je veux que ma famille soit heureuse et se porte bien. N'est-ce pas ce qui compte le plus après tout ? Pourquoi est-ce que je passe mon temps à courir après ce que, probablement, je n'ai pas besoin. Même si Charlie est, je le sais, plein de bonnes attentions.. j'ignore encore ce que va donner notre relation. Son silence me fait un peu mal, je le reconnais et.. je crains qu'il ne fuit. Comme les hommes savent si bien le faire. Mais me lamenter sur moi-même et mon sors n'arrangeront rien à la situation. Je dois avancer.. Charlie a sûrement besoin de temps pour assimiler toutes ces informations. Il faut bien qu'un de nous soit plus adulte que l'autre non ?

Elle finit enfin par prendre la parole : « Oui c'est bien moi, enchanté » Je lui offre une sourire serein , ne montrant en aucun cas mon inquiétude et mon stress tandis qu'elle s'asseois à mes côtés. Son regard se porte rapidement sur ma fille, qu'elle montre du doigt. Elle me demande si c'est elle dont je parlais et son âge : « Enfin pardon avant tout parle-moi de toi.. puisque ce n'est pas mon petit frère qui en est capable apparemment. » Je regarde la petite qui cours en riant avec ses amis et souris tendrement en la voyant ainsi prendre du plaisir en jouant : «Elle s'appelle Amylia. Elle aura 8 ans en Décembre » Je capte l'attention de cette dernière et lui fait signe d'approcher pour qu'elle dise bonjour. La petite arrive en gambadant, son regard bleu croisant le regard de Prunille. Je me penche vers elle et replace un peu ses cheveux avant de lui dire d'une voix maternelle : « Amy, voici Prunille, une amie. Tu dis bonjour ? » je souris et la petite hoche simplement la tête. Elle se place devant Prunille et la toise un court instant. Ma fille est très observatrice, parfois.. c'est assez destabilisant quand on ne s'y attend pas. Après plusieurs secondes, elle sourit à la jeune femme élégante et dit de sa voix enfantine : « Bonjour, je suis Amy. Vous êtes très belle ! » Elle sourit alors que ses copains l'appellent et me regarde enfin avec un regard demandeur. J'acquiesce d'un signe de tête et la regarde s'éloigner. Enfin, j'observe Prunille. Elle est belle, élégante.. à côté de moi. Elle serait parfaite pour porter des vêtements de ma collection. Je ne porte qu'un jean simple avec une paire de bottines beige et un top, accompagner d'un long châle couleur taupe. Classique mais élégant dans la limite qu'une maman peut s'accorder. On peut deviner que je suis styliste en cet instant. J'ai d'abord esquiver le sujet de Charlie, mais je relève mon regard vers elle en souriant : « Il n'est pas doué pour faire les présentations oui, on dirait bien » je me doute qu'elle évite le sujet d'Eliott, mais autant crever l'abcet maintenant : « Voici Eliott.. Il a deux mois. » je regarde mon fils qui dors encore – quel miracle – et me retourne enfin vers Prunille.

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Je ne sais pas ce qui m'avais pris à envoyer ce sms à la petite amie de mon frère. S'il ne m'en avait pas parlé, c'était pour une raison bien précise, non? Pourquoi m'étais-je entraîné là dedans? J'étais vraiment pas croyable, toujours à me faire souffrir gratuitement. j'aurais dû attendre qu'il m'en parle. Peut-être n'aurais-je pas été invitée à son mariage, peut-être mais au moins, je n'étais pas allé dans son dos. Là, je me sentais un peu en mode traitresse qui fait des choses dans son dos, je n'aimais pas ça du tout. De plus, j'avais peur qu'il ne me cache autre chose, cet idiot-là. j'aurais du me douter que j'aurais raison. Quand j'arrivais, je devinais rapidement quelle jeune femme était la bonne. Elle avait une petite fille, comme elle l'avait dit dans le sms. Sauf qu'elle avait une poussette. rapidement, je décidais de ne pas parler de cette partie-ci. Je passais complètement outre et après m'être présentée à elle, je parlais de sa fille. C'était une manière bien pratique d'éviter le sujet de l'enfant dans la poussette, que je me doutais être l'autre chose qu'il me cachait. La petite approchait, alors qu'Alysse lui demandait de me dire bonjour. Tout d'abord, elle me toisa, m'analysa, m'identifia. Cette première phase de la rencontre avec un enfant avait toujours le don de me faire sourire, d'ailleurs c'était naturellement que je souriais à cet instant même. Ils décident dès le premier regard s'ils aimeront ou pas la personne qu'ils rencontrent, c'est très amusant. Apparemment, elle décidait de m'apprécier. Je ris légèrement à son compliment. « c'est toi qui est jolie petite puce » dis-je avant que ses petits amis l'appelaient et qu'elle courait vers eux, après approbation de sa maman. « Elle est adorable. » dis-je alors. C'est vrai qu'elle était vraiment très mignonne, polie, drôle, tout ce qu'il faut pour qu'une petite fille fasse craquer n'importe qui. Je ne sais pas ce que faisait Alysse dans la vie mais, elle s'habillait correctement et j'étais heureuse de le remarquer. Je lui demandais ensuite de me parler d'elle, puisque mon frère n'avait pas su le faire lui-même. J'évitais encore le sujet de l'enfant mais, après une remarque sur Charlie, elle tournait la poussette et me parla de.. Elliott. J'avalais fortement, regardant l'enfant endormi, ne souriant plus du tout, le visage vide de tout. Qu'est-ce que j'étais censée faire? Je n'allais pas demandé si c'était mon neveu, car je m'en doutais que trop bien, il était le mélange parfait de Charlie et de cette jeune femme. Là, des tas de pensées me traversèrent : mon frère, père? Et moi qui m'exaspère à avoir une famille, lui en avait une. J'étais un peu envieuse, oui, mais aussi en colère de ne pas le savoir. J'étais tatie et nada? rien? depuis deux mois? J'avalais encore fortement en retenant mes larmes, mais mes yeux s’embaumèrent je devais cligner des tas de fois pour faire passer le tout. Je reculais du banc sans même m'en apercevoir, pour fuir cette réalité. je me levais même. Je regardais autour de moi, je n'avais plus les mots. Je m'apercevais de ma posture. « oh » lâchais-je. Je me râclais la gorge, retenant encore mes larmes. « Je suis désolé je.. je peux pas. » dis-je alors à Alysse, étant tout à fait vulnérable à cet instant précis. « J'avais déjà du mal à accepter qu'il t'ait caché à moi alors.. enfin je pensais.. je ne savais pas que.. » Je passais une main dans mes cheveux, me tournant un peu pour évacuer les larmes. « C'est plus dur que ce que je ne pensais. » soufflais-je alors dans la même position. Je soufflais un bon coup. Je me retournais vers elle, vers Elliott. « Tu n'y peux rien, je le sais, je suis désolé. Lui non plus, d'ailleurs. Je pensais juste mérité d'être une tatie normale.. du coup.. mais ce n'est pas ce que Charlie pense, n'est-ce pas? Tu ne savais même pas que j'existais.. On a jamais été proche du tout avec Charlie avant quelques temps, je pensais que maintenant tout irait bien, qu'on aurait une relation normale et.. enfin tu es la preuve que non.. » lui expliquais-je alors, malgré ma tristesse profonde.

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feat. Prunille && Alysse

Prunille a l'air d'être une femme gentille et douce. Peut-être un peu fragile ? Je ne sais pas si j'ai bien fait de lui présenter Eliott ainsi, de but en blanc mais.. après les événements passés ces derniers temps.. je n'ai plus envie de rien cacher au monde. J'assume qui je suis et j'assume mes enfants à cent pour cent. Ce sont les miens et je les aime. Même si je sais que tout ne sera pas rose et que cela sera sûrement une longue et dur épreuve je me dois de me battre et de rester forte. C'est pourquoi, alors qu'elle aurait pu trouver une mère au cheveux en pagaille et dépassé, la jeune femme découvre une jeune maman avec le dos droit, apprêtée et sourire aux lèvres. Rien à voir avec la chao qui peut régner dans ma tête actuellement.. Je regarde Prunille, qui a le regard vide et qui ne sourit plus du tout. Je suis désolée de voir qu'elle est ainsi si le choc mais que puis-je faire d'autre ? Faire comme si Eliott n'était pas là ? Et bien, il est là donc autant abattre les cartes. Amylia m'aide beaucoup dans ce genre d'instant.. elle ne serait jamais aussi bavarde avec une personne qu'elle ne juge pas agréable et sympathique. En toisant Prunille tout à l'heure, elle a du voir de ses yeux d'enfants ce que nous les adultes ne pouvons déceler. Je fais toujours confiance à ma fille là-dessus et je sais que plus tard elle saura s'entourer des bonnes personnes... même si je ne suis pas impatiente que ce jour arrive pour dire vrai. J'aime ma fille et je veux profiter de chaque instant avec elle.

La jeune femme semble à côté de la plaque, clignant rapidement pour voir clair. Je vois bien son regard humide et je suis désolée de voir sa réaction.. mais ai-je le choix ? Je ne réagis pas, ne voulant pas aggraver les choses et attend qu'elle dise quelque chose.. n'importe quoi. Elle recule, finissant par se lever. Non.. mais elle ne va tout de même pas s'en aller. Je fronce des sourcils, inquiète et soucieuse. Je ne veux pas qu'elle s'en aille. Elle doit tout savoir.. mais.. est-ce vraiment à moi de le faire. Bien sûr que non.. mais... quand Charlie comptait-il lui parler de son fils.. de nous ? : « Ho » sort-elle enfin d'un air complètement bouleversé : « Je suis désolée je.. je peux pas » ma main bouge vers elle, comme si je voulais la réconforter ou lui prendre la main.. mais je ne la connaît pas.. peut-être ne réagirait-elle pas comme je l'entendrais : « J'avais du mal à accepter qu'il t'ait caché à moi alors... enfin je pensais... je ne savais pas que... » elle me tourne le dos et je suis tellement désolée de la voir ainsi.. cela m'attriste et mon regard se tourne vers Amy en espérant qu'elle ne fasse pas attention à cette scène : « Tu n'y peux rien, je le sais, je suis désolée. Lui non plus d'ailleurs. Je pensais juste mérité d'être une tatie normale.. du coup..mais ce n'est pas ce que Charlie pense n'est-ce pas ? Tu ne savais même pas que j'existais.. On a jamais été proche du tout avec Charlie avant quelques temps... je pensais que maintenant tout irait bien, qu'on aurait ue relation normale.. et.. enfin tu es la preuve que non.. » mon cœur se serre et j'enclanche le frein de la poussette. Je me lève alors et sans crier garde, je l'a prend dans mes bras d'un air maternelle pour la réconforter : « Voyons, rien n'est ta faute. Rien du tout... » je caresse le dos de ma... belle sœur(?) et lui fais de nouveau face en prenant ses mains, un sourire rassurant aux lèvres : « Charlie aurait sûrement voulu t'en parler, sois-en sûre.. mais.. je pense que si tu connais l'histoire.. tu comprendras. » je l'invite donc à s'asseoir à mes côtés de nouveau et croise mes jambes en attendant qu'elle soit prête.

Je prend alors une profonde inspiration, espérant avoir assez d'aisance pour tout raconter... je ne l'ai encore jamais fais : « Tout commença au nouvel an.. oui oui. Je venais de vivre un choc, mon cœur a été brisé par l'homme dont j'étais tombé folle amoureuse.. j'ai donc décidé d'aller passer le réveillon dans un chalet en compagnie de ton frère et de ma meilleure amie » je souris en repensant à cette soirée, le regard un peu dans le vague, des images agréables s'imposant à moi : « La fin de la soirée était proche.. Aloysia étant enceinte, elle est allé se couché tôt. Mais Charlie et moi sommes restés à boire du vin et rire à en avoir mal au ventre. Je me sentais détendu et mieux que je ne m'étais sentis depuis ces dernières semaines.. » je soupire : « Minuit est arrivée et nous sommes allés dehors, sur la terrasse, pour regarder le feu d'artifice. La neige.. la nouvelle année et le vin. Le feu de cheminée enfin.. tout donnait à cet instant une allure magique. » je regarde alors Prunille, avec un sourire presque timide : « On s'est embrassé. Mais on a rien compris en faite » je me met à rire et continue alors : « Plus tard en Janvier, on a voulu s'expliquer car.. ayant peur de détruire une amitié si forte, on ne voulait pas se contacté sauf que... nous avons céder à quelque chose de plus forte que ça..je ne saurais pas l'expliquer mais.. après cela.. plus rien. Pendant des mois plus rien.. je n'avais plus de nouvelles de ton frère rien. Et nous nous sommes recroisés chez mon meilleur ami et lui alors que je gardais ma filleule et... j'étais hors de moi si tu savais. Mais.. tu sais comme Charlie fonctionne bizarrement. Enfin bref, ce soir là.. nous avons décidé de nous laissez une chance. C'était en aout.. » je prend une inspiration : « Jusque là tout allait bien, et on voulait même passer une week end à New York pour.. profiter un peu de cette relation si neuve mais... quelque chose arrive par surprise.. enfin plutôt.. quelqu'un » mon regard se pose alors sur le landeau et je souris en voyant mon fils remuer.. il va se réveiller d'un instant à l'autre : « J'ai fais un déni de grossesse.... C'est pour cela que nous n'en avons parler à personne.. Charlie et moi sommes resté un mois à New York pour ma santé, ma rééducation physique et pour.. nous faire à l'idée que en revenant à Miami plus rien ne serais comme avant.. » je souris alors à Prunille : « Voilà.. tu sais tout.. du moins je crois bien. Tout cela est tout nouveau pour nous et encore plus effrayant Charlie... donc... »