Il n’est pas toujours facile de vivre en cohabitation avec la maladie, mais je n’ai pas pour habitude de me plaindre malgré tout, je vis avec même si y a des moments ou c’est beaucoup moins facile cas d’autre… Je dois toujours faire attention à ce que je fais, réfléchir aux conséquences que cela aura sur les jours à venir, sur la douleur, la fatigue… Et parfois, j’ai beau faire attention, me sentir bien et bien la maladie décide malgré tout de prendre le reçu. Ce n’est donc réellement pas facile de vivre toujours avec elle.

À mon arrivée, il a bien fallu que je m’inscrive à l’université, mais il a bien fallu aussi mettre en place tout le nécessaire pour que je puisse suivre un cursus un peu près normalement malgré mes problèmes. Chose pas toujours évidente non plus, l’administration n’est pas toujours ouverte à tout ça, car cela peut couté un peu. J’ai la chance de ne pas avoir besoin de beaucoup d’aménagement malgré tout. Juste la possibilité de louper les cours quand j’en ai besoin, et donc pouvoir avoir les cours malgré tout. Je n’ai souhaité pas d’autre aménagement, car le plus par du temps mes amies sont toujours là pour me donner un coup de main quand j’en ai besoin.

Ça fait maintenant une semaine que je ne suis pas allé en cours. Mon corps à lâcher prise le week-end dernier, je n’ai pourtant rien fait d’exceptionnel, je ne suis même pas sortie avec mes potes. J’appréhende une nouvelle poussée de la maladie… Mes amis m’ont apporté les cours toute la semaine, mais j’ai bien eu du mal à faire autre chose que dormir quand la douleur me foutre la paix, j’avais demandé au kiné de venir plusieurs fois, c’est souvent douloureux, mais cela me soulage aussi. C’est donc sans surprise que j’ai eu un coup de fil de la fac, enfin plutôt de Malowne. Enfin, c’est elle qui a suivi mon dossier, et au fil de nos rendez-vous on apprit un peu se connaitre, et maintenant on s’entend très bien. Elle connait plus bien maladie, elle sait que la douleur est quelque chose de quotidien, mais que si je n’arrive plus a sortir de mon lit c’est qu’elle est réellement intense, mais que pour autant je me plains rarement.

Au téléphone, je lui ai simplement dit que je suis pas forcement dans une bonne période, ce qu’elle se doute forcement, mais je compte pas lui donné plus de détaille. Du coup forcement elle souhaite passé, je lui est donné mon accord et lui et dit qu’un foie devant la porte pas la peine de toquer, qu’elle entre directement je limite tout effort.

Je suis fatigué en ce moment, je chercher constamment le sommeil quand la douleur est moins forte, car oui en ce moment je peux dire seulement quand la douleur est moindre, car elle ne me fou réellement pas la paix. Heureusement que ma sœur est là pour m’aider, il est vrai que j’ai se besoin d’indépendance, mais dans ces moments-là, je suis bien content de ne peux pas être seul malgré tout. Bon je vivrais seul, je sais que je peux compter sur mes amies, oui mes amies sont généralement des filles, mes potes mecs sont cool, mais c’est des potes quoi, je ne vais pas forcement compté sur eux pour m’emmener les cours, à par quelques exceptions bien évidemment, pareilles, je ne leurs demanderais pas de venir m’aider pour la cuisine ou un truc du style quoi ! Mais oui quoi qu’il arrive je ne peux pas le nier je suis bien entouré et c’est rassurant.

Quand je ne dors pas, je bosse un peu, cela m’occupe l’esprit et me permet de penser un peu moins à la douleur. Et puis en dehors de ça j’ai la visite du kiné qui bien me soulager un peu, j’ai vu le médecin aussi histoires de vérifier que rien de grave ne se cache derrière cette poussée de douleur. Rien d’urgent apparemment, mais bien évidement je vais devoir passer quelques examens radiologiques principalement pour vérifier si je n’ai pas de nouvelle déformation. Mais pour l’instant faut juste attendre… Aujourd’hui Malowne doit passé me rendre visite, étant donné qu’elle a eu connaissance de mon absence qui dure maintenant depuis une semaine. Je suis en train de bosser l’un de mes cours, quand j’entends la porte s’ouvrir, j’attends de savoir qui est rentré, ma sœur, un pote, une amie… Et c’est la voix de Malowne qui s’élève. Je souris.

« Je suis dans la chambre. »

Dans mon lit plus précisément, c’est clair que c’est pas glamour, ce n’est pas très viril de se présenter tel une loque dans sont lit, mais j’ai fini par l’accepter, je n’ai pas le choix, sinon je paye le prix de l’effort. Je range un peu mon lit qui ressemble carrément à un bureau.

« Est-ce que tu peux chopper une bouteille d’eau dans la cuisine s’te plait ? »

Cela m’évitera une de bouger et deux de lui faire faire un aller-retour, j’attends qu’elle apparaisse dans la chambre, en attendant je me redresse au mieux, caler dans un tas d’oreillers.