(#)Sujet: I will never move without you | Lun 20 Mar - 20:10
Clydannah
I will never move without you.
L'un des aspects les plus étranges de la vie est qu'elle continue à tracer sa route, sans se soucier que votre monde à vous subisse des transformations, des déformations, voire qu'il est entrain d'exploser. Un jour, vous avez des repères, une voie. Le lendemain, vous êtes perdu. C'est dur d'essayer de paraître forte alors qu'au fond, on n'est rien, on n'a qu'un petit cœur en cendres et rien de plus. Je n'ai pas voulu tout ça, parti loin de lui est la chose la plus difficile que j'ai eu à faire dans ma vie. Je pars pour quelque temps et portant je sais que si je monte dans cet avion tout sera surement fini entre nous ... du moins c'est ce qu'il pense. Comment lui faire comprendre qu'où je sois je serais toujours et éperdument amoureuse de lui. Je ne fuis pas, je n'ai pas le choix de partir mais ça il a du mal à le comprendre. Après notre dispute d'hier, il n'était pas rentré, je ne sais même pas où il est et avec qui il l'est. Je posais sur le lit la boîte qu'il avait refusait et une lettre en lui expliquant à quel point je l'aime et qu'à mon retour j'espère qu'il sera toujours là puis je pris ma valise et quittait la chambre sans me retourner. Je sentais mal j'avais l'impression que moi aussi je l'abandonnais alors que je lui avais promis de ne jamais le faire. J'aurais pu lui proposer de venir avec moi mais je ne voulais pas qu'il me voit dans l'état que j'allais être. Mon taxi était enfin là, je fermais la porte derrière moi en laissant la clé sous le tapis comme j'avais l'habitude de faire. Je montais dans le taxi le cœur lourd en retenant mes larmes. Sauf que je ne suis jamais arrivais à destination. Le trou noir complet, lorsque j'avais ouvert les yeux j'étais dans une pièce sombre. Une douleur atroce à l'abdomen et au visage. J'avais les mains et les cheville d'attachais. Je regardais autour de moi mais rien, il n'avait rien du tout.Je n'arrivais même pas à criais avec le manque de force que j'avais. Mes yeux se fermaient tout seul, je ne savais même pas depuis combien de temps j'étais là.Un homme arrivait en me posant plein de questions, une fois devant moi je le regardais mais il ne me disait rien du tout. Je ne comprenais même pas ce qu'il pouvait me raconter, en voyant que je ne répondais pas il s'acharnait sur moi avec des coups. À un certain moment il s'arrêtait pour repartir je ne sais où. Avec tout ça je perdis connaissance. En ouvrant les yeux, je ne sentais plus mon corps, j'étais allongé dans un lit d’hôpital. "Bonjour, je suis l’infirmière Newman comment vous vous appelez ? "me demandait-elle. « SAV... Savannah Lancaster. Dis-je faiblement. " Très bien vous avez était emmenais à l'hôpital après une agression il y a deux jours." dit-elle en me regardant. Deux jours ? ma seule pensée était que Clyde n'avait pas eu de nouvelle pendant deux jours, que va-t-il pensait ? que je l'ai vraiment abandonné. Subitement j’asseyais de me relever mais une douleur atroce me fis grimacer." Ne bougez pas vous avez plusieurs hématomes au corps et au visage laisser votre corps récupère avant de pouvoir sortir de ce lit." annonçait-elle avant de sortir de la chambre. À bout de forces je refermais les yeux pour replongeaient dans un sommeil. Un bruit me fils ouvrir les yeux immédiatement. Il était là devant moi, je levais légèrement la main pour lui faire un signe de venir.« Approche. dis-je doucement, mais aucune réaction cela ne m'étonnais pas du tout. Mh malheureusement je ne peux pas me déplacer pour le moment, répliquais-je avec une pointe d'humour sauf que lui ne le voyait pas comme cela. Nous restions un instant silencieux puis je repris. Quelle idiote, je suis tombée des escaliers, j'ai rater la marche et je me suis pris les pieds dans ma valise, je ne me suis pas loupé. »ajoutais-je. Bien sûr il savait que je mentais mais je ne voulais pas qu'il pense que si je suis là c'est à cause de lui.
AVENGEDINCHAINS
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(#)Sujet: Re: I will never move without you | Mer 29 Mar - 21:50
I will never move without you
Dans la vie, on ne peut pas avoir la certitude absolue, mais s'il y a une chose dont on peut être sûre, c'est que rien ne dure. ▬ Savannah & Clyde
La maison, tu l'évites, t'as aucunement envie d'y passer du temps. En plus, ça fait vide. Heureusement que ton fidèle compagnon est toujours là. Au moins, le seul être à ne pas te décevoir, c'est bien ton chien. Lui, il t'apporte tout l'amour que t'as besoin, puis il t'est fidèle. Un chien n'a qu'un seul maître. Et ça, Django le sait. Django, c'est le premier. Ton premier animal de compagnie. Il te suit partout, même quand t'es sur ta planche de skate, il est derrière toi, à courir gaiment. Une chance de l'avoir dans ta vie. Un véritable petit rayon de soleil. Il te fait rire. Même quand t'as pas envie, il sait toujours quoi faire pour obtenir un sourire sur ton visage. Comme s'il sentait quand ça n'allait pas pour faire le pitre, ou bien venir se blottir dans tes jambes comme pour te réconforter. Il est vrai que vous avez une relation assez fusionnel ton chien et toi. D'ailleurs, dans les débuts où tu as emménagé chez Savannah, il avait du mal avec Savannah. Une certaine jalousie dirions-nous. C'est étrange de dire ça pour un chien, et pourtant, ça l'était. Il te boudait, passait son temps la tête sous le lit, de ton côté bien sûr, et quand tu l'appelais, inutile de dire qu'il te faisait bien comprendre qu'il n'avait pas envie de te voir. C'était drôle, mais bon, il avait réussi à s'habituer à Savannah, et les derniers temps ça allait mieux. Maintenant, il doit être content, il t'a de nouveau pour lui tout seul. Mais toi, ça te fais bizarre l'appartement sans Savannah. Le pire dans tout ça, c'est que tu n'as aucunes nouvelles, et qu'elle a prit son avion suite à votre grosse dispute. Tu n'as pas envie d'imaginer le pire. Puis tu t'essais de te convaincre que si vraiment Savannah avait été victime d'un crash d'avion, cela serait passé aux informations, comme d'habitude. Alors, tu te dis seulement qu'elle a vraiment besoin de s'éoigner de toi, prendre du recul. Et tu peux le comprendre, c'est pour ça qu'au début tu lui as envoyé deux-trois messages, histoire qu'elle ne pense pas que tu l'ai oublié malgré la distance, mais très vite, constatant qu'aucune réponse ne t'étais revenu, tu as fini par abandonner et lâcher prise. Si vraiment elle veut te parler, elle sait comment te joindre, toi de ton côté, tu as cessé toutes tentatives. D'autant plus que d'ordinaire, tu n'es pas le genre de mec à faire le premier pas. Mais là, tu savais que t'étais quelque peu en tord, même si quant à la demande indirecte en mariage, tu restes formel. En ce qui concerne ton attitude suite à ton agression, c'est différent. Ainsi, pour combler le vide et l'absence, tu sors, tu découches même. Parce que tu n'as pas forcément envie de te retrouver seul, à ruminer. Surtout quand on sait qu'elle n'est plus là. Et puis, t'as recommencé. Les démons du passé, ils t'ont rattrapé. Ca faisait des mois que t'y avais pas touché. Puis t'as craqué. C'était trop dur. Tu savais que c'était la seule chose qui t'aiderais à oublier tout ça, à te transporter ailleurs pendant quelques heures, le temps que les substances psychoactives fassent leur effet. Puis ça te faisais du bien. Aujourd'hui encore, t'es sur cette putain de planche de skate. Ca te fais du bien. Tu te sens revivre depuis que physiquement tu vas mieux. C'est pas le top du top. Tu fais de la kiné pour t'en sortir. Mais malgré tout, y'a du progrès. Bon, c'est pas demain la veille que tu pourras t'amuser à refaire des bêtes de figures comme tu faisais avant, mais avec le temps ça viendra. Faut juste savoir être patient. Bon ça encore, c'était pas vraiment dans tes cordes mais bon, t'as pas le choix, si tu veux pouvoir rapidement retrouver ta mobilité d'avant, tu sais ce qui te restes à faire. Suivre le protocole que t'as donné ton kiné. Certes, il est vrai que lorsque tu te retrouves au skate park, entouré de tes potes, t'as qu'une seule envie, c'est de les suivre et faire comme eux, mais les douleurs te rappellent à l'ordre. Alors, tu restes à-même le sol, inutile de dire que même la rampe tu peux l'oublier. Seulement voilà, alors que t'es entrain de skater tranquillement, ton portable sonne une fois... Puis deux. Trouvant cela particulièrement étrange, comme si la personne en question cherchait réellement à te joindre, tu finis par rappeler le numéro pour tomber sur une infirmière. Tu t'arrêtes net, te présentant, et l'informant de l'appel que tu avais reçu de sa part visiblement, quelques minutes auparavant. C'est alors qu'elle t'informe que Savannah est à l'hôpital. Elle ne t'en dit pas plus, préférant que tu te déplaces. T'es un peu sous le choc. Tu réalises pas trop. Tout ce que tu sais, c'est que si tu veux vraiment savoir comment va Savannah et ce qu'il lui est arrivé, tu n'as plus qu'à te rendre à l'hôpital. Chose que tu fais. Quittant le skate park, tu choppes un bus qui te dépose à quelques mètres de l'hôpital. Django est là lui aussi. T'as pas vraiment eu le temps de passer chez toi. Alors, arrivé devant l'immense bâtiment que tu détestes, tu poses ta planche contre l'entrée, et tu t'adresses à ton chien, lui expliquant qu'il faut qu'il reste là, et que tu fais au plus vite. Quand il te voit rentrer dans l'hôpital, son premier réflexe, c'est d'avancer faisant s'ouvrir les portes automatiques. Alors tu te retournes vers lui. Couché. Il baisse les oreilles, et recule vers la planche. Je reviens gros. Puis tu t'avances vers l'accueil où tu demandes la chambre de Savannah, et quand tu as le numéro tu ne tardes pas à t'y rendre. Devant la porte, t'angoisses un peu. Tu sais pas dans quel état tu vas la retrouver. T'espères qu'elle est consciente, surtout. En même temps, tu t'auto-rassures en te disant que si ce n'était pas le cas, les infirmières te l'aurais surement dit. Alors, tu finis par soupirer, et tu poses ta main sur la poignet pour la baisser, et pousser cette porte. Elle est là, allongée sur ce lit. La peau blafarde. La petite mine. Elle a des bleus. Tu réalises très vite qu'elle a surement dû se faire agresser. Putain, c'est la première fois que tu la vois comme ça. T'es mal, mal pour elle. Mais du coup, tu sais pas vraiment comment réagir. T'es impassible. Tu ne laisses rien paraître. Elle te dit de t'avancer. Elle parle. Plutôt bien. Elle n'a pas l'air si émotionné que ça par ce qu'il lui est arrivé. C'est plutôt rassurant. Tu le savais qu'elle avait un bon mental, elle ne cesse de te le confirmer. T'as pas vraiment le temps de lui demander ce qu'il lui est arrivé, qu'elle reprend la parole. Mais toi, t'y crois pas un mot de ce qu'elle te dit. Elle a la voix tremblante, soudainement. Puis elle parle vite. Comme si elle voulait vite se débarrasser du sujet. Comme si tu allais laisser passer ça. Tu la regardes. Soutenant son regard. Savannah, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tu fronces les sourcils, pour lui faire comprendre que tu as très bien cerné son mensonge, et que tu n'apprécies pas cela. Toi aussi ça t'es arrivé de mentir, mais elle ne s'en était pas vraiment rendue compte, ou bien elle essayait de te croire. Toi en revanche, t'as grand mal à croire qu'elle se soit fait mal de la sorte. Et tu veux la véritable explication. Quoi qu'il en soit, si elle ne te le dit pas, tu prendras les devants pour aller questionner son médecin et l'infirmière qui la suit, donc bon, tu finiras par savoir la vérité.