(#)Sujet: Re: i wasn't trying to avoid you, i promise. (elizabeth) | Mer 28 Juin - 16:31
i wasn't trying to avoid you, i promise.
Elizabeth & Erwan
Quand Elizabeth lui demanda ce qui était arrivé, il osa en parler, parce qu'il avait confiance en elle, et qu'avec sa présence apaisante il avait l'impression de pouvoir tout dire. Il n'avait pas envie de se taire avec elle, et si le sujet l'intéressait, si elle posait la question, alors il n'avait pas non plus l'impression d'imposer un récit inintéressant. C'était son problème en général : il ne jugeait pas ses problèmes assez monstrueux pour avoir à en parler. Il n'estimait pas que ceux-ciméritent de faire gaspiller du temps aux autres. Mais elle posait la question alors autant répondre. Il expliqua les choses comme elles s'étaient passées. Son producteur, le coma éthylique d'Orel, le chantage et l'ultimatum... puis la discussion avec son ex-fiancé, qui avait mis fin à leur relation. Il ne réalisa pas de suite que son amie réagissait fortement à son histoire, trop plongé dans le récit qu'il lui faisait. Mais quand elle prit la parole... « Erwan je... » fit-elle avant de se lever. Oh, elle avait l'air d'aller mal, et il se sentait coupable. L'espace d'un instant il crut que ça n'avait rien à voir, qu'elle faisait un malaise ou quelque chose du genre. Elle était pâle, et essayait de contrôler quelque chose... sa respiration peut-être. Il se tenait prêt à l'aider mais se rendit compte qu'elle n'était pas en panique, qu'elle ne cherchait pas à recevoir de l'aide, et peut-être alors qu'elle avait juste besoin de quelques secondes avec elle-même. Il ne voulait pas interrompre. Il garda son regard un peu inquiet sur elle, et voilà qu'Elizabeth se tournait vers lui pour reprendre la parole, visiblement plus calme. « Excuse-moi, c’est que… c’est que je suis sensible à ce genre de chose et je me reconnais un peu à travers tout ça. » Il ne savait pas exactement de quel "tout ça" elle parlait, si c'était vraiment tout, et de quelle façon, mais ça lui brisait un peu le coeur aussi... parce qu'Elizabeth était une belle personne et qu'elle ne méritait pas ce genre de tiraillements. Erwan savait qu'il avait fait trop d'erreurs, qu'il n'était pas capable et que les emmerdes qu'il avait, il les avait cherchées. Mais Elizabeth n'avait pas le droit d'être malheureuse ou de souffrir. Il nota dans un coin de son coeur et de sa tête qu'il ferait de son mieux pour qu'elle ne soit plus jamais triste. « Je peux pas croire que y'a des gens qui... que... des gens horribles comme ça, qui foutre en l'air la vie de d'autres... qui se permettent de le faire en sachant très bien les impacts! C'est monstrueux. » ajouta-t-elle alors que lui restait silencieux, sans trop savoir quoi lui dire tellement les choses se bousculaient dans ses pensées. Elle avait raison, les gens qui lui avaient fait du mal, ils méritaient la pire des punitions, ils méritaient... Erwan ne savait pas quoi exactement, mais ceux qui avaient blessé Elizabeth méritaient d'être malheureux. Quant aux ombres de sa propre vie, il n'y pensait pas. Il se sentait coupable de les blâmer, parce qu'il savait bien qu'il n'était pas innocent. C'était déchirant, de vouloir souhaiter le pire à Leo et aux autres... mais de savoir que c'était de sa propre faute, au final. Il hocha simplement la tête, parce qu'il ne savait pas quoi lui dire, n'avait pas la moindre idée de comment exprimer ce qu'il ressentait vraiment. Il ne savait pas comment dire à son amie qu'il avait été faible et que c'était normal que d'autres en aient profité, que si ça avait pu les rendre heureux, qui était-il pour protester ? Pour les blâmer d'avoir voulu le bonheur. Elle sécha ses larmes, et attrapa les mains d'Erwan. C'était le contact physique le plus doux et honnête qu'il ait connu depuis des semaines, celui qui avait le plus de sens, comme si c'était leurs deux coeurs qui s'étreignaient. « Je suis tellement désolée Erwan… tellement! J’aimerais vraiment faire quelque chose pour toi. Est-ce que je peux? N’importe quoi pour t’aider! Où est-ce que tu vis présentement? Est-ce que tout va bien? Parce que si t’as besoin de quoi que ce soit… je veux pas que tu hésites! Tu t sens peut-être seul présentement et j'imagine que je ne peux pas égaler le manque mais je veux que tu saches que je suis là pour toi, toujours! » Les mots d'Elizabeth avaient presque fait tomber les fondations sur lesquelles il survivait, les murs qu'il avait bâtis pour avancer sans craquer et tomber en mille morceaux. Il était paumé, clairement. Et Eggsy, malgré qu'il soit son frère, n'avait pas réussi à le faire faiblir. Les mains d'Elizabeth autour des siennes lui donnaient une force pourtant, l'impression même de pouvoir lui parler de tout. Ca lui donnait du courage malgré le fait que ce lien était à deux doigts de le faire craquer. Il ne voulait pas la lâcher, mais ce soir pourtant, il serait forcé de revenir à la réalité de sa vie. Réalité qu'il avait partiellement choisie, qui plus est. « J'habite dans une petite maison, avec d'autres gens comme moi, et des personnes qui s'occupent de nous. Ca va, je... je suis pas à plaindre... je fais ce que je sais faire le mieux. C'est facile. » il expliqua, sincèrement, sans trop réfléchir. Elizabeth ne comprendrait peut-être pas, ne saisirait pas la subtilité de tout ça et la réalité de sa situation. « J'avais besoin de ça. J'ai toujours mon appartement, celui que j'ai acheté en arrivant à Miami... Mais j'avais besoin de retrouver ça, ce que je connais. J'me sens à ma place » expliqua-t-il encore. C'était la première fois qu'il en parlait, et en disant tout ça il réalisait encore un peu plus que c'était la meilleure chose à faire, la bonne décision. De toute façon il n'avait aucun diplôme, aucune expérience en quoique ce soit d'autre. Rien ne lui faisait envie non plus. Travailler dans un café ou un bar ? Ca ne l'aurait pas rendu plus heureux que sa situation actuelle. Au moins là, sa vie semblait avoir un sens. Tout ça n'était pas arrivé pour rien au moins. « Je... » il commença sans poursuivre, il ne savait pas comment demander ça. « On peut se faire un câlin ? » il dit. Le contact physique, surtout dans ce genre, c'était très intime, perturbant parfois. Avoir un corps serré contre le sien, c'était une chose particulière qu'il connaissait bien mais sous des circonstances diverses et variées. Cependant, les mains d'Elizabeth autour des siennes lui avaient tellement donné envie d'une vraie étreinte, de quelque chose qui lui donnerait du courage pour la suite. Des bras compréhensifs et solides, remplis d'amour sincère.
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(#)Sujet: Re: i wasn't trying to avoid you, i promise. (elizabeth) | Jeu 29 Juin - 2:26
i wasn't trying to avoid you, i promise.
Elizabeth & Erwan
Les confessions d’Erwan me firent énormément de peine et me touchaient plus que je ne l’aurais voulu, du moins, devant lui. J’étais son amie, je devais être forte mais je n’y pouvais rien, c’était plus fort moi, je me sentais tellement interpellée par tout ça. Indirectement, je lui fis également part de mes démons, du moins, très largement sans entrer dans les détails mais il savait toutefois que j’avais souffert de sensiblement la même chose. C’était encore plus important pour moi de savoir s’il allait bien, je voulais m’assurer car non seulement il souffrait, mais il était aussi en peine d’avoir perdu l’amour de sa vie à cause d’un monstre qui l’avait forcé à faire des trucs pas corrects. Il me répondit qu’il allait bien, qu’il ne vivait pas seul, il vivait avec des gens comme lui et des gens qui s’occupaient de lui. Ça me semblait bien comme endroit, du moins, à ses dires. Je lui donnais le bénéfice du tout… je me disais que s’il me disait qu’il allait bien, c’était le cas non? Aaah… je ne savais tellement pas. J’avais simplement hocher la tête en lui répondant : « Si tu me dis que ça va alors, je te crois! » Après tout, j’étais pas là pour remettre en doute ses paroles non plus. Si ça se trouve, il était dans un centre pour aller mieux, comme moi avec les groupes de soutien mais un peu différent? Je ne savais pas trop mais puisqu’il avait été très large sur le sujet, je me disais qu’il préférait peut-être ne pas trop s’aventurer sur le sujet et je respectais amplement ça.
J’avais agrémenté le tout d’un petit sourire, comme pour le rassurer, pour soutenir mes paroles également. Je tenais toujours ses mains dans la mienne, je me disais que ça pouvait avoir un certain réconfort? Puis… contre toute attente, mon ami me demandait si c’était possible de se faire un câlin. J’avais haussé les sourcils, émue par sa demande. « Ou.. oui! » Je n’avais pas l’habitude d’une telle proximité avec quelqu’un d’autre qu’Edward mais je sentais que mon ami en avant de besoin et quelque part, j’avais envie aussi de lui donner cette affection. Si je pouvais lui montrer à quel point il comptait pour moi, et à quel point je voulais être là pour lui à travers cette étreinte, eh bien je serais bien heureuse. C’était important pour moi et je sentais que ce l’était aussi pour lui. « Je t’aime Erwan et je suis là, je serai toujours là, à n’importe quelle heure et pour n’importe quoi! » Je me décollai de lui pour qu’il voit la sincérité dans mes yeux. Le soleil commençait tranquillement à se coucher et même si j’avais envie de rester encore longtemps avec lui, je devais rentrer et… lui aussi d’ailleurs. On se leva donc du banc en même temps. « J’ai été heureuse de te voir… et s’il te plaît, donne-moi de tes nouvelles ok? Je veux pas trop m’inquiéter! » Mais c’était plus fort que moi, à peine nos chemins séparés, je m’inquiétais déjà.
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(#)Sujet: Re: i wasn't trying to avoid you, i promise. (elizabeth) | Jeu 29 Juin - 2:29
SUJET CLOS! ON SE VOIT À MON ENTERREMENT
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(#)Sujet: Re: i wasn't trying to avoid you, i promise. (elizabeth) |
i wasn't trying to avoid you, i promise. (elizabeth)