Y a deux jours, Shayling avait décréter qu'elle et moi c'était finit, pour de bon. J'avais entendu ses mots là un bon millier de fois au paravent, elle et moi c'était jamais vraiment finit. Elle avait découvert une de mes coucherie lors d'une soirée où j'avais finit raide mort et m'avait exiger le nom de la, je cite, "pute" que j'avais baiser. Le fait est qu'en réalité, je n'avais moi-même aucune idée de qui était la nana en question. C'est un peu difficile quand tu tiens à peine debout de te rappeler de qui tu a sauter. C'est pour dire à quel point je me préoccupait de ses nanas là, je me souvenait même plus de leur prénom le lendemain. Bon ok, ça va. J'assume le fait de faire que de la merde, que Shay ne mérite pas ça et que je ne suis qu'un putain de gros con égoïste. Le truc, c'est que je peux pas m'en empêcher. Pourtant, je l'aime Shay ! Je l'aime d'un amour infini ce petit bout de femme putain ! Je pourrait pas vivre sans elle, je pourrait pas. C'est elle qui me fait garder les pieds sur terre, qui est toujours là pour moi, elle sans que je serait déjà parti en live. J'aurais quitter l'université je passerait mes journées défoncé et je finirait sdf déshériter de mes parents. Mes parents, parlons en ! Mes parents aimaient Shay encore plus que moi, parfois du moins c'était l'impression que j'avais. Ma mère la voyait déjà porter la bague de fiançailles de ma grand-mère et elle prévoyait le mariage le plus en vogue de l'année depuis notre sortie du lycée. C'était une véritable déception pour elle que je ne me sente pas prêt à demander sa main à ma petite amie. Je savais bien que je la méritait pas, ma Shay, qu'elle méritait beaucoup mieux. Pourtant j'avais merder une fois de plus et une fois de plus elle me pardonnerait. Parce qu'elle peut pas faire autrement, on est faits l'un pour l'autre. Comme dis, cela faisait deux jours qu'elle ne répondait à aucun de mes appels ni mes sms, qu'elle m'ignorait totalement. Ca lui ressemblait bien, ça finissait toujours par lui passer. Je lui offrait ses chocolats préférés, un cadeau hors de prix ou je lui préparait un week end en amoureux dans un endroit paradisiaque et je me faisait pardonner sur l'oreiller. Sauf que cette fois, alors qu'il était tard et que je tentais une énième fois de lui téléphoner, les billets d'avion que je venais de réserver dans ma main libre, je tombait des nus. C'est une voix masculine qui répondit, m'informant que Shay n'était pas disponible. Je faillit péter un plomb, rien que le fait qu'un homme décroche son téléphone me mettait hors de moi. A peine avait-il dit un mot de plus que j'avais déjà raccrocher, fourrer mon téléphone ainsi que les billets d'avion pour notre week end en amoureux dans la poche de mon blouson et sauter dans ma caisse direction chez elle. Elle ne s'y trouvait pas, mais mon meilleur pote avec qui elle partageait l'appart lui oui, il m'informait qu'elle était encore au boulot. C'est sans taper la discute' que je pris la direction de son job. Je me garait sur la première place venue et serrait les poings d'une force surhumaine. Je pouvait jurer à l'instant que si je débarquait et qu'elle était avec ce pauvre naze, j'allais finir en taule pour meurtre. Je contrôlait pas ma colère, mes pulsions dans ses moments là j'étais hors de moi. L'assistante de Shay me laissait entrer et je déboulait dans son bureau avec la rage en moi. « C'est qui cet enfoiré de fils de pute, hein ?! C'est qui le petit bâtard qui répond à ton putain de téléphone et fait le malin avec moi ?! » M'exclamais-je en m'approchant d'elle, j'attrapais son menton d'une main et la fusillait du regard. « Tu me prends pour un bouffon ou quoi ? C'est quoi ça, tu m'ignore et maintenant tu te fait des nouveaux copains ? Je te jure Shay, dis moi que c'est une erreur ou je te promet que je bousille tout sur place. » Lâchais-je un peu plus calmement, mais étrangement plus effrayant sans la quitter des yeux. Rage folle quand on touchais à elle, elle était à moi et aucun petit salopard ne poserait ses mains sur elle de mon vivant.

Dire que j'étais furieux était un euphémisme, un GROS euphémisme. J'étais fou de rage, j'aurait été capable de grosses conneries dans cet état là. Je suis un putain de macho égoïste, oui. Mais pour moi il était inconcevable qu'elle laisse un autre s'approcher un peu trop près d'elle. Shayling, je l'avait dans la peau, elle était bien plus qu'une copine ou qu'un premier amour elle était absolument tout pour moi. Elle représentait tout. J'aurais été capable de choses pas possibles pour elle, j'aurais tout fait pour la garder près de moi et avoir le sentiment de la sentir me glisser entre les doigts me faisait perdre pieds. Elle retirait rapidement ma main de son visage et s'éloignait de moi pour faire claquer la porte, je la suivait dans ses mouvements puis écoutait avec attention ses paroles. Son patron ? Mais qu'est-ce que j'en avait à foutre moi de son enfoiré de patron ?! « Je m'en tape de ton fils de pute de patron, Shayling ! Mais toi non, visiblement ! C'est lui que tu te fait hein ? Putain, je te jure que j'vais l'tuer dans les coups ! » Ajoutais-je en m'approchant de nouveau. J'avais envie de me mordre si fort la lèvre quand je l'entendis débiter ses conneries par la suite. On est plus ensemble, qu'elle pouvait embrasser et baiser qui elle voulait, qu'elle n'avait plus aucun compte à me rendre ?! J'avais envie de lui hurler de la fermer, parce que ça me rendait encore plus fou d'entendre ses paroles là sortir de sa bouche. Je ramenais mon poing droit serrer contre ma bouche et me retenais de toutes mes forces de ne pas éclater le premier mur venu. Je tentais de me calmer, parce que je savait très bien qu'en ce genre de moment j'étais capable de commettre des choses par la suite irréparables. Je pris une grande inspiration et rompait les quelques pas qui nous séparaient l'un de l'autre, je déposait mes mains sur ses épaules comme pour m'aider à me détendre puis pris quelques secondes avant d'ouvrir la bouche, mon regard plonger dans le sien. « Shay, bébé. Arrête de dire des conneries tu veut, tu sait très bien que toi et moi c'est pas finit et ça le sera jamais. » Je remontais l'une de mes mains le long de la courbe de son cou, jusque sa nuque que je tenais fermement mais avec douceur et posait mon front contre le sien un instant. Je fermait les yeux, comme si sa simple présence, son simple toucher contribuait à me calmer petit à petit. Il n'y avait qu'elle capable d'avoir un tel effet sur moi, voilà pourquoi j'avais besoin d'elle à mes côtés. « Je refuse qu'un autre homme pose ses lèvres sur toi, t'entends ça ? Je refuse. » Lâchais-je presque à mi-mot, les yeux clos. Finalement, je soulevait mes paupières et détachait mon front du sien pour la regarder de nouveau. « Je nous ai organiser un week-end tout les deux à la maison du lac, je sais que c'est ta préférée. Rien que toi et moi, pour se retrouver. » Mes parents possédaient des tonnes de baraques plus luxueuses les unes que les autres aux quatre coin du pays. Depuis mes seize ans j'étais en mesure d'en disposer à ma guise, alors j'avait organiser d'énormes fiesta dans la plupart de ses maisons, des trucs mémorables ! Mais la maison du lac, située au beau milieu d'une forêt déserte, couper du monde, un véritable petit paradis de luxe au calme de la nature avait toujours été ma maison préférée. Et quand pour l'un de nos anniversaire j'y avais emmener Shay, ça avait également été son coup de coeur. C'était toujours là-bas qu'on se rendait pour les grands événements, c'était tellement devenu notre endroit que ma mère prévoyait déjà d'y organiser un jour notre mariage. Je caressait la joue de mon premier amour avec tendresse sans la quitter du regard. « Tu sait bien que je m'en fou pas mal de cette nana, qui a que toi qui compte bébé. »  Et ça sonnait clicher, mais c'était pourtant vrai.

J'avais un petit, non un gros soucis avec le refus. Particulièrement s'il venait de Shay, parce qu'elle m'avait habitué à toujours me pardonner et cette fois, je pouvait clairement sentir que ce serait plus difficile de gagner son pardon. Je soupirait à sa tirade, je comprenait. Du moins, je pouvait comprendre ce qu'elle pouvait bien ressentir, mais ça me faisait clairement chier que ce soir elle ait décider de me faire une crise de ce genre vu mon état. J'avais envie de lui dire babe, tu supporte depuis l'âge de quinze ans, pourquoi c'est maintenant que tu tape une crise pareille ? Ouais, je sais, je devrait garder cette remarquer déplacée pour moi. Je savais très bien que peu de filles auraient supporter tout ce que je lui ait fait, moi-même je l'aurait laisser tomber dans la seconde si elle m'avait fait un truc pareil. Je l'aimais de fou, mais j'avais également un égo plus gros que la moyenne. « Mais tu sait parfaitement que c'est juste du sexe, elles sont bonnes qu'à ça. Toi et moi c'est bien différent, quand on couche ensemble c'est de l'amour. Avec ses filles là ça n'a aucune signification. » Tentais-je de lui expliquer, parce que dans ma tête c'était évident ! Mais encore une fois, peut être que c'était moi qui était à côté de la plaque et voyait les choses trop différemment du reste du monde. Je m'étais ensuite approcher d'elle et je tentais de la convaincre en lui parlant du week-end que je nous avait organiser en amoureux dans notre endroit. Je voyait bien qu'elle galérait à refuser, mais son "non" fit tout de même remonter un peu la rage en moi et je serrait la mâchoire. Certes mais, je ne te suffis pas Brady c'est pour ça que j'arrête de jouer, tu es libre de sauter qui tu veux ça me regarde plus. Je me retenais de soupirer, mais je pouvait sentir ma cervelle bouillonnait en moi. Quand elle me lâchait ce genre de stupidité, comme quoi elle ne me suffisait pas ça me donnait une nouvelle fois envie de tout casser. C'était complètement idiot, bien sûr qu'elle me suffisait. L'amour que je lui portait n'enlevait pas au fait qu'au pieu, Shayling était géniale et l'avait toujours été. Je ne m'ennuyais jamais avec elle, ce n'était pas la raison pour laquelle je couchais avec d'autres nanas. Pourquoi je le faisait, alors ? Et bien.... J'en sais trop rien. Ca me permettait de me détendre, d'oublier tout le reste. C'était plus fort que moi, fallait que je fasse le contraire de ce que j'étais censé faire. Comme si une force obscure me portait du mauvais côté, les femmes, la drogue, l'alcool. J'avais été élevé par les Carmichael, mais il ne fallait pas oublier que dans mes veines coulait le sang des Andrews; Un couple de junkie de base voué à l'échec. Sans que je ne m'en rende vraiment compte, j'avais toujours tenter de rester sur la ligne droite, comme si c'était la chose la plus difficile au monde pour moi. Comme si il serait si facile pour ma petite personne de tomber dans le cercle vicieux de l'auto-destruction. Je bousille toujours tout, c'est ce que je suis c'est comme ça. Mais Shay elle m'aidait à me calmer, elle m'aidait à rester un minimum droit, sans elle j'étais bon pour la descente aux enfers. Je plaquais mes deux mains sur ses joues et rapprochait mon visage du sien. « Tu peux pas arrêter de jouer, mon coeur. Il est à vie ce jeu là, c'est pour toujours toi et moi tu peux pas abandonner comme ça. » Lui lançais-je, à peine mes paroles prononcer que je plaquait mes lèvres sur les siennes dans un mélange d'amour, de tendresse, mais aussi d'envie. Parce que je n'avait pas goûter à ses douce lèvres depuis plus de 48h et ça devenait une torture.

Je la reconnaissait pas, ma Shay. Les paroles qui sortaient de sa bouche, sa façon de me rejeter. Certes elle avait déjà fait des crises de ce genre, mais jamais aussi violentes. Elle ne c'était jamais montrer aussi déterminée et ça me foutais une frousse pas possible de me dire que cette fois, c'était peut être la bonne. Je plissait les yeux et la fixait avec attention, ne prenant pas la peine de répondre à son attaque complètement gratuite. Je décidait finalement avoir trop parler, je m'étais beaucoup trop expliquer et même si la perdre m'étais inimaginable il était totalement hors de question que je me traîne d'avantages à ses pieds. Je pouvait pas vivre sans cette nana, j'avais besoin d'elle comme mon corps avait besoin d'oxygène, mais si au final elle pensait plus judicieux de rompre une bonne fois pour toute, ce serait peut être pas plus mal. N'étais-ce pas ce que je cherchais inconsciemment en la blessant de la sorte depuis tant d'années...? Conneries, Brady, conneries. Je m'étais jeté sur elle et avait emprisonner ses lèvres avec toute l'envie et le manque en moi. Elle me rendit ce baiser et j'avais enfin l'impression de pouvoir respirer. Puis, tout aussi douloureusement elle se détachais et je la regardait me fuir, une expression contrariée sur le visage. Je lâchais un soupir quand elle me demandait de ne pas faire "ça". Je me passait rapidement les mains sur le visage puis reniflait, j'avais un super mal de crâne et je tuerais pour une ligne de coke afin de me détendre là. Je me sentais tendue, anxieux et j'avais horreur de ça. Je savais plus quoi ajouter, quoi faire pour lui faire changer d'avis. Un peu fatigué, je m'approchais de nouveau d'elle et pris son menton entre mon index et mon pouce avec douceur, je plongeais mon regard dans le sien et parlait à voix basse :

« Je vais tenter pour la dernière fois. Pour la toute dernière fois de ma vie, Shayling. Si tu me repousse... » J'haussait les épaules, sans la quitter du regard. « Je te laisse tranquille, on passe à autre chose pour de bon. » Bien sûr que j'espérait qu'elle ne me repousse pas et ne tire pas une croix définitive sur notre histoire. Parce que putain je l'aimais à en crever cette nana et sans elle j'allais déconner grave. Pourtant, elle n'avait pas tord. Agir de la sorte avec elle la blessait et je ne voulait plus la blesser, alors je ne la retiendrait plus prisonnière. Je me penchais doucement en avant, visant ses lèvres avec lenteur à l'affût d'un quelconque refus de sa part.

Et alors que je tentais un plongeon qui déciderait le futur de notre relation, à ma surprise elle attrapait ma nuque et continuait le baiser. Mieux encore, elle l'approfondit et ce dernier devient plus intense que doux. Mes mains à moi c'étaient placer avec le plus grand des naturels sur ses hanches, l'une d'elle avait d'ailleurs dévier sur ses fesses alors que nos langues c'étaient mises à danser ensemble comme elles en avaient l'habitude. Shay tire sur mon jean pour venir coller mon bassin au sien, là je reconnaissait ma Shay. Je m'apprêtait à glisser ma main sous sa petit robe courte lorsqu'elle rompit le baiser et me laissait sur ma faim. " D'accord pour ce week end mais, on fait chambre à part. Vois ça comme du sursis. J'ai pas envie que t'ailles voir ailleurs dans trois jours. C'est à prendre ou à laisser." Je sourit de toutes mes dents, comme un gamin à qui on vient d'accorder une faveur. Bon, elle tenait à faire chambre à part, mais je savait très bien qu'une fois là-bas elle ne résisterait pas. Elle a toujours eu du mal à dormir seule, mon beau petit bébé. J'hochais positivement la tête en me mordillant la lèvre. « Tout ce que tu voudra, mon amour. » Je repris possession de ses lèvres avec un peu plus de désire et d'envie, mes mains remontant sur ses cuisses en froissant le tissu de sa robe. Mes lèvres se baladaient quelques instants sur la douce peau de son cou parfumé, bon dieu qu'elle sentais bon ma poupée. J'éloignais avec douleur mon visage de son cou pour la regarder dans les yeux, mon front contre le sien je replaçait une de ses mèches rebelles en arrière. Je la trouvait toujours magnifique, mais je la préférait particulièrement comme ça. Les joues rosées par la chaleur, les lèvres meurtries par nos baisers fougueux, son corps qui commençait doucement à se réchauffer. « Dis moi que tu a finit de bosser et que je peux te ramener à la maison. » Je jetais un regard à son corps en me pinçant les lèvres. Je connaissait le moindre détail de son anatomie de déesse depuis des années, et pourtant je ne m'en laçait jamais. Toutes les femmes avaient pratiquement le même corps, mais celui de Shay était spécial, il était parfait. Et surtout, il était miens.