L'alcool qui coule à flots, un joint dans une main, un shot de vodka dans l'autre. Doucement et douloureusement, je me rappelait les souvenirs de la veille.. Damn, que ce fut une putain de bonne soirée ! Nous étions dimanche matin et je ne ressemblait qu'à une épave échoué sur le sofa du salon. Je soulevait mes paupières avec souffrance, grimaçant à cause du soleil éclatant qui se faufilait entre les plis du store. Mes mains se plaquaient sur mon visage endoloris et dans un grognement de fatigue je me frottait doucement les yeux. Bon, en inspectant rapidement les allants tours je fut rassuré, au moins je me trouvait dans un environnement connu : chez moi. Je puisait dans le peu de force qu'il me restait pour me mettre en position assise, découvrant alors que je ne portait rien d'autre que mon boxer. Dans une hâte certaine, je devait être rentrer je ne sais comment et avoir fait arrêt dans le salon sans pouvoir regagner ma chambre. J'étais déchiré, la net impression qu'un putain de concert de Metallica se déroulait dans ma cervelle ! J'avais la bouche pâteuse, cruellement besoin d'hydratation je tentais de porter ma carcasse fatiguée à la cuisine. Le soucis, c'est que dans le peu de vision qu'il me restait de bon matin, je n'avait pas remarquer avoir laisser mon jean à mes chevilles. Le premier pas que je tentais de faire se terminait avec moi, face contre terre à grimacer de plus belles. « Putain !! » M'exclamais-je. Je libérait rapidement mes pieds de là et jetait mon jean dans un coin sans me préoccuper le moins du monde d'où il finit sa course. Puis enfin, je me dirige à la cuisine là où durant le trajet j'entend du remue-ménage. Les yeux plissés, je fit un premier pas dans la pièce et pose alors mon regard sur la jolie petite blonde qui se trémousse autour du plan de travail. Particulièrement bien gaulée, j'admire le spectacle avec désormais un large sourire sur le visage alors que je m'approche d'elle pour attraper un verre dans le placard au dessus de sa tête. « C'est gentil de ta part de me préparer le p'tit déj', fallait pas. » Souriais-je de toutes mes dents avant de venir plaquer un baiser sur sa joue, puis remplir mon verre d'eau fraîche du frigo. Je m'adosse à ce dernier tout en massant mon crâne de ma main libre. « Eh, tu sait pas où il reste de l'aspirine ? J'ai un mal de crâne atroce. » Je soupire, avalant une grande gorgée et remerciant le seigneur d'avoir inventé l'eau. Rien de tel. Puis je fronce les sourcils, je vivait dans cet appart' depuis des mois avec Emma et c'est bien une des rares fois où je remarque la petite blonde aux fourneaux de si bonne heure. Au fait, qu'elle heure il est ? Je jette un rapide coup d'oeil à l'horloge clouée au mur, 13:36. Et bah ce fut une grasse mat' ! Je me traîne jusqu'un tabouret haut du plan de travail et y pose mes fesses, puis je tente de piquer un bout de ce qu'elle prépare. « T'aurait quand même pu m'aider à rejoindre mon lit... Ou le tien. Faut travailler sur ton rôle de colocataire modèle, mademoiselle Wood. » Lançais-je, la bouche mi-pleine.

Ouais bon, ça avait pas été un samedi bien palpitant pour moi. J’avais bossé, principalement. Bien que mon boulot consistait à aller voir des groupes de musiques dans différents bars de la ville : j’avais trouvé rien de bien intéressant. Au lieu de rentrer chez moi à minuit, j’avais décidé de me pointer à une fête question de boire quelques bières mais déjà, à peine étais-je arrivé que tout le monde était ultra saouls et/ou défoncés. Ne voulant pas jouer les nounous ou être la personne responsable si les flics décidaient de débarquer, je piquai à quelques personnes trop saouls pour le remarquer un peu de stock, je devais avoir quelques grammes de mari, un peu de coke et deux-trois pilules d’ecsta’ bref, ça valait une petite fortune ça et ça me consolait de pas m’être déplacé pour rien. En rentrant chez moi, je m’étais mise aussitôt au lit devant un bon netflix et c’est à peine quelques heures plus tard que je fus tiré de mon confort par mon cher gros con de coloc’ qui avait du mal à faire un pas devant lui, mais ça… nous en reparlons plus tard.

Bref, c’était un des premiers dimanches où je me levais pas avec une putain de gueule de bois. Ça faisait changement mais c’était pas désagréable pour autant. J’en profitai pour ramasser un peu l’appart, question de pas avoir l’impression de vivre dans une porcherie. Parce que bon, je savais bien que si j’attendais que Brady fasse quoi que ce soit, ne serait-ce que passer le balais… j’allais attendre longtemps et on allait avoir des bestioles ici. Parfois je me demandais pourquoi je continuais à le supporter lui, il avait de la chance d’être sexy que j’en avais pas encore marre de mater ses fesses dans ses boxers tout ajustés. En parlant de lui… c’est des pas ÉNORMÉMENT LOURDS COMME DEUX ÉLÉPHANTS qui me fit relever la tête du petit repas que j’étais en train de me confectionner. « Tiens, la belle au bois dormant est debout! » déclarais-je en le voyant, tellement pas frais comme une pêche. Ça avait été pénible cette nuit. Il me plaqua un baiser tout baveux sur la joue en me remerciant faussement du petit dej qui n’était pas sien.  « Rêve, tu vas crever de faim avant que je te donne ne serait-ce qu’un bout de pain. » Brady était en train de boire son verre d’eau comme s’il n’avait pas bu depuis deux ans et demi. Je connaissais le feeling, et à le voir aller, j’étais bien heureuse de ne pas être dans cet état.

« HEY! T’arranges pas pour que je te coupe un doigt et que je te le fasse bouffer!» dis-je en tapant sa petite main fouineuse. J’étais pas sa bitch et encore moins sa mère, s’il voulait manger qu’il lève son gros cul de larve pour se faire un truc, non mais!!!! Bon, c’était trop tard, il avait prit un petit morceau de fromage et il mâchait déjà le tout en me parlant la bouche pleine. Un homme très charmant ce Brady, je vous le dit mesdemoiselles! Ce dernier m’accusait de ne pas lui avoir été en aide. J’écarquillai immédiatement les yeux « Tu t'fous de ma gueule là? Tu t’es pointé trois fois dans ma chambre en faisant l'hélico avec ta bite en me suppliant de pouvoir la mettre dans ma bouche. La galanterie ça me dit peut-être pas mais y’a des limites aussi à vouloir baiser un pauvre débile » Il semblait assez surpris par mes révélation, je haussai alors les sourcils, déposant mon couteau. « Attend, tu te souviens de rien? » demandais-je avant de lâcher un petit rire. « Mais t’as pris quoi pour être à l’ouest comme ça bordel? T’étais pire que la fois où je t’ai surpris à pisser dans l’évier de la cuisine! T’es un putain de malade Andrews!» ajoutais-je en poussant un peu mon assiette vers lui pour qu’il prenne quelques bouchées de ce que je m’étais préparée, j’en avais un peu trop de toute façon.
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Pourquoi me prendre la tête à partager un appart' au centre alors que je pourrait facilement demander à papa-maman de ma payer une villa avec vue sur la plage, vous me direz.... Et bien en fait, j'avais sauter sur la première occasion venue d'éviter les chambres universitaires et/ou la maison familial. J'avais besoin d'indépendance et qui plus ait d'amusement... Dans ma chance, je partageais ce fameux appart' avec nul autre qu'Emma Wood ! J'avoue, la première fois que je l'ai vue je me suis tout de suite dit que j'allais me donner un malin plaisir à m'envoyer ce joli petit lot. Le truc, c'est que contrairement aux stéréotypes de la blonde naïve et un peu beaucoup conne, Emma échappait à la règle. Cette nana là avait du répondant comme j'en avait rarement vu, elle était petite mais n'avait peur de rien ni de personne. Elle avait ce feu en elle qui me donnait terriblement chaud. J'avais tenter et tenter de la convaincre d'économiser un lit en pieutant dans le même, mais elle c'était toujours refuser à mes avances. En temps normal, ça m'aurait vite saouler et j'aurait abandonner le dossier. Mais Emma avait ce petit truc qui m'amusait follement, elle me plaisait bien. Elle était comme un pote avec lequel on peut déconner, le bonus étant qu'elle ressemblait à une véritable poupée barbie, mh. Et quelle poupée. La preuve, j'étais encore à la limite du coma mais mes yeux prenaient tout de même le temps d'admirer les jolies courbes de son corps et malgré moi, je me pinçait la lèvre inférieur entre les dents. Quel joli spectacle de bon matin. « Rêve, tu vas crever de faim avant que je te donne ne serait-ce qu’un bout de pain. » Sa phrase, toujours aussi agréable me sortait de mes pensées, mais avant même qu'elle ne la termine j'avais déjà piquer dans son plat. « HEY! T’arranges pas pour que je te coupe un doigt et que je te le fasse bouffer! » Je laissait échapper un rire amusé, puis mimait un "aie" face à sa tape sur ma main. Sauvage, cette nana là. Puis, alors que je lui fit remarquer qu'elle aurait des choses à revoir avant de passer le diplôme de colocataire idéale, elle m'apprit que je lui avait rendue une petite visite nocturne. Mh. Jouer avec mon joujou et réclamer une gâterie, ça me ressemblait bien. J'était d'ailleurs surpris qu'elle ne m'ait pas jeter dehors, parce que connaissant la demoiselle ça n'aurait rien eu d'étonnant. Je fronçait tout de même les sourcils en tentant, en vain de me rappeler la veille. Nope. Rien. Aucun souvenir, si ce n'est que des brides de flashback tous plus enfumés les uns que les autres. « Attend, tu te souviens de rien? » Et elle riait, me demandant à quoi j'avait tourner pour ne plus avoir aucun souvenir de cette défonce pourtant mémorable. Je haussait les épaules lourdement, piquant volontiers quelques morceaux de son repas que j'avalait presque aussi rapidement que je m'était servit. « Je crois bien que je supporte pas la coke à excès. Ou bien alors les litres de vodka. Ou bien les deux. » Je me grattait un peu l'arrière de la tête, sans quitter Emma des yeux. « Un jour, tu cédera à mes avances soit en sûre. » Lui lançais-je en pointant un doigt vers elle, alors que je me levait pour attraper mon téléphone que j'avait remarquer traîner sur un des meubles de la cuisine. « Et ce jour là tu fera de moi l'homme le plus heureux au monde ! » Continuais-je avec désormais un large sourire sur le visage, alors que je déverrouillait l'écran de mon Iphone. Des dizaines de sms et d'appels, quelques uns de mes parents que j'ignorerait probablement.... Puis le reste de ma petite-amie. Je lâchait un soupire avant même d'avoir ouvert le premier. Elle m'envoyait des captures d'écran de post Instagram ou Facebook où j'étais complètement défoncer et en charmante compagnie. J'allais passer un sale quart d'heure, je devrait m'habituer à l'entendre gueuler durant des heures après ma personne, mais les lendemain de cuite comme celles-ci sont toujours difficiles. Je n'avais vraiment pas la tête à ça. « Si ma nana appel, tu laisse sonner. » Décrétais-je en reposant mon téléphone où il se trouvait. « Et si elle débarque.... Dis lui que j'ai été kidnapper par une horde de singes de l'espace et emmener de force dans une galaxy inconnue. Mais que je l'aime.» Je m'approchais ensuite de nouveau de ma charmante colocataire pour piquer un dernier morceau de son repas, mais cette fois je me servit carrément à la source c'est à dire à ce qu'elle tenait entre ses mains et en mordait rapidement un morceau avant de filer dans le couloir menant à la salle de bain. « Tu me rejoint sous la douche ?! » Criais-je avec un sourire amusé, attendant sa réponse sanglante qui ne serait tarder.

« Tu crois bien? J’ai ta confirmation moi bonhomme! » dis-je en lâchant un petit sourire, secouant la tête. Bon, j’allais pas le juger, pour ça, je devais être la pire aussi. Mais ce matin ça allait, avec surprise j’avais été très calme. Bon, c’était bien parce que tout le monde avait déjà été trop défoncé à cette soirée où je m’étais rendue car ce matin, j’aurais probablement été dans le même état que mon coloc’ qui malgré sa gueule de bois, jugeait bon d’essayer encore de me convaincre de coucher avec lui. Il disait qu’un jour j’allais finir par succomber. « Ouais bah pour ça, tu vas devoir trouver comment t’y prendre avec moi! » dis-je en riant. Parce qu’il était sexy, je disais pas le contraire mais bordel qu’il était con! Il faisait exprès, ça le faisait rire, et ce petit jeu aussi me plaisait mais parfois je me disais qu’il pourrait peut-être un bon coup… puis ensuite je l’entendais péter sur le canapé et en rire ou faire l’hélico dans ma chambre et je me disais que finalement, j’allais m’occuper de moi-même dans ma chambre en solo. Je le laissai assumer ce qu’il y avait sur son téléphone comme un grand pendant que je me versais à boire. Je l’avais à l’oeil, il était mieux de plus me piquer quoi que ce soit dans mon assiette. Mais non, il était trop occupé, les yeux rivés sur son téléphone pour remarquer que la voie était libre. Lorsque je revins vers lui, il se mit à me parler de sa nana… oh oui, elle.. je l’oubliais des fois. « T’inquiètes pas, j’ai pas envie de lui taper la convers’ » J’apportai mon verre à mes lèvres pendant qu’il racontait n’importe quoi. « Je lui dirai rien, encore moins que tu l’aimes, je suis allergique à tout ça, tu le sais bien. » J’en grimaçai… je le disais pas moi-même, j’allais encore moins le faire pour les autres!

Puis, ce fut le temps pour monsieur de prendre sa bouche. Avant de me laisser enfin seule, il en profita pour me prendre une bonne bouchée dans mon sandwich que je tenais dans mes mains. Je lui pillai immédiatement sur le pied. « File sinon j’appelle ta copine et je lui demande de venir te chercher! » Eh oui, les grandes menaces! Mais ça fonctionnait, il quitta bien rapidement vers la salle de bain, me lançant un petit commentaire de venir le rejoindre, comme il savait si bien le faire. « J’ai assez vu pour ta bite pour au moins, les deux prochains années. » criais-je à mon tour en direction de la salle de bain avant de lever les yeux au ciel, tout un phénomène ce Brady. Je continuai à manger, étant souvent énervé par le téléphone que j’avais devant moi. Il ne pouvait pas l’amener avec lui, non? J’avais l’air de quoi… une foutue secrétaire? Heureusement, au bout de 10 minutes, monsieur revint à la cuisine, une simple serviette autour de la taille, me dévoilant son corps pas trop moche du tout. Je relevai la tête un peu, la douche lui avait fait du bien. « Tiens, t’as l’air un peu moins décédé. » déclarais-je en posant ma fourchette pour lui pointer son foutu iphone.« Ton téléphone a sonné trois fois. Elle appelait encore et je le balançais dehors. » dis-je en donnant un petit coup du bout des doigts pour que son téléphone glisse un peu vers lui. Qu’il s’en occupe, qu’il coupe la sonnerie ou qu’il le balancer lui-même parce que j’avais une patience très limité. « J’suis probablement la pire niveau relation amoureuse mais je comprends encore moins la vôtre. Elle se fait baiser aussi de son côté ou bien tu te fais des filles dans son dos? » Je mâchais pas mes mots, je disais les choses comme c’était. S’il se fâchait à cause de ça… c’était son problème au final car il savait encore mieux que moi qu’il n’était pas un ange à ce niveau.

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« Ouais bah pour ça, tu vas devoir trouver comment t’y prendre avec moi! » Je sourit simplement, j'aimais me vanter mais je serait un menteur si je dirait que je n'avait jamais reçu de râteaux. Ils étaient peu nombreux mais ils avaient eu lieu quelques fois. Bien évidemment je ne le faisait pas remarquer, mais j'avais découvert à mes dépends que sur certaines femmes, ma gueule d'ange et mon compte en banque n'était pas forcément.. Attirant. Ces femmes là devaient certainement être lesbiennes ou folles alliées si vous voulez mon avis. Quant à Emma, même si elle se refusait les plaisirs de la vie en ma compagnie, j'espérait qu'un jour elle finirait par céder et me laisser goûter à son corps de rêve. Le truc qui m'inquiétait un peu cependant, c'est qu'elle semblait être le genre de nana difficile à oublier. Vous voyez ce que je veut dire ? Y a ses filles (la majorité) avec qui on couche et dont on ne se souvient pas le nom ou le visage le lendemain. C'est simple de nexter des nanas pareilles puisqu'elles n'ont pas marquer votre esprit. Mais Emma... Ouais, j'avais l'horrible impression que les garçons qui avaient partager son intimité devaient encore fantasmer sur son souvenir. Elle avait ce petit truc en plus qui faisait qu'on ne l'oubliais pas facilement à mon avis. Voilà pourquoi l'idée de coucher avec elle me faisait autant fantasmer que peur. Les filles avec qui je trompais ma nana généralement ne me plaisent que physiquement, mais rien dans leur caractère ou leur façon d'agir avec moi ne me donne envie de plus. Et si le jour où je m'envoyait la petite Wood elle me donnait envie de m'attacher.....? EURK ! Sort toi cette idée de la cervelle espèce de demeuré ! Ouais, j'ai toujours pas finit de planer moi. Je lui demandait ensuite d'ignorer les futurs appels de ma copine, et de la baratiner si cette dernière ramenait ses petites fesses énervées à l'appart car oui, elle en était fort capable. Sa réponse me fit esquisser un sourire amusé, j'avais eu le bonheur de remarquer qu'Emma n'appréciait pas ma petite amie ni même que je parle d'elle. Ca me faisait plaisir, parce que je m'imaginais une once de jalousie ce qui voulait dire que contrairement à ce qu'elle prônait je ne lui était pas totalement indifférent. « T'es mignonne quand tu fait la grimace. » Lui fis-je remarquer. Une fille allergique aux sentiments, ça aussi ça changeais des habitudes et ça aussi ça me plaisait. Puis, après que mademoiselle m'ait volontairement écraser le pied parce que j'avais eu le malheur de piquer un mini croc dans son sandwich, je filait sous la douche parce que j'avais besoin de sortir de ce pseudo coma post cuite. C'est en rigolant à sa rétorque que je filait en petites foulées jusque la salle de bain.

Une bonne douche tiède pour relaxer mes muscles qui avaient soufferts sur le sofa, je laissait couler l'eau sur mon corps fatigué durant quelques minutes, enfin je me lavait correctement. Puis, je me rinçait finalement à l'eau froide afin de me réveiller un minimum ! Je sortait ensuite de la cabine de douche et secouait mes cheveux, y passant une main rapide sans vraiment faire d'efforts pour les coiffer. Ils feront le job eux-même, puis je me lavait les dents, parce que la bouche pâteuse c'est pas trop mon truc. Une fois tout beau tout propre, je repartis à la cuisine sans prendre le temps de m'habiller parce que de un ; j'avais la flemme. Et de deux ; j'avais trop chaud pour porter autre chose que ma serviette accrocher à la taille. « Tiens, t’as l’air un peu moins décédé. » « Et en plus de ça, j'sent bon le sucre ! J'ai utiliser un de tes gels douche aux bonbons ou j'sais pas trop quoi... » Emma me fit remarquer que mon téléphone n'avait cesser de sonner et c'est en lâchant un énième soupir que j'attrapait ce dernier qu'elle me fit glisser. Je ne pris pas le temps d'y répondre et me contentait de l'éteindre pour le reste de la journée. J'aurais plus de force à affronter les reproches et inventer des mensonges demain. « J’suis probablement la pire niveau relation amoureuse mais je comprends encore moins la vôtre. Elle se fait baiser aussi de son côté ou bien tu te fais des filles dans son dos? » Je fronçait les sourcils face à sa question, c'était toujours délicat pour moi de répondre à ce genre de choses car j'avais toujours eu le sentiment que personne ne pouvait comprendre notre relation mis à part nous-mêmes. Oui, j'étais un connard. Oui ma nana était plus cocue que la moyenne, mais pour compenser hors mis mes écarts de conduites avec la gente féminine j'étais tout le reste du temps un super petit copain. J'avais au fil des années appris comment me faire pardonner et plus le temps passait plus je m'améliorait d'avantages. « J'en sais rien si elle se fait baiser, je suis pas devin. Par contre si un jour je l'apprend j'encastre ce fils de pute dans un mur. » Répondis-je simplement. Ouais, je supporterait pas qu'on pose ses mains sur ce qui m'appartient. J'étais super possessif en général, mais encore plus avec elle puisque je savait très bien au fond que je ne la méritait pas. Une fille qui reste avec tout ce que je lui fait endurer, qui m'aime quand même, c'est rare. Elle était probablement la seule chose qui me faisait garder les pieds sur terre, sans elle mes soirées seraient encore plus trash et je me défoncerait encore plus. Je partirait carrément en vrille. Elle était la seule chose seine de ma vie, pourtant j'arrivait pas à l'apprécier sans la détruire. J'haussait les épaules. « J'sais pas. Je peux pas m'imaginer sans elle, mais je peux pas non plus arrêter mes conneries. Ca fait parti de moi, je suis Brady quoi ! Les conneries c'est ma marque de fabrique. » Tentais-je de me convaincre avec un léger sourire en coin.

Ce cher Brady, toujours là, quelque part pour me faire gentiment râler, pour me faire des propositions déplacés et me faire questionner sur ses capacités à bien fonctionner en société. J’me disais parfois que c’était probablement à cause qu’il était un vrai petit con que je l’appréciais autant… bon ça, et qu’il avait un foutu beau sourire, mais ça… c’était une autre histoire, une histoire que j’allais terrer bien loin. C’était facile, surtout quand il me donnait envie de le frapper et tout… ce qui représentait habituellement 90% du temps que je passais avec lui. Aujourd’hui, c’était son obsession excessive envers mon sandwich qu’il ne semblait pas vouloir lâcher une seule seconde. Auto-défense obligé, je lui avais écrasé le pieds en lui sortant la langue. Eh voilà qu’il disait que j’étais mignonne… tiens, on me la sortait pas souvent celle-là! Disons que j’avais pas trop les critères typiques de ce qu’on peut juger de mignon. D’ailleurs, je répliquai : « Et toi tu serais mignon avec mes mains autour de ton cou. » Voilà, il allait arrêter de me voir comme une petit chose qu’on avait envie de serrer fort dans ses bras ou j’sais pas quoi!

Heureusement, ou malheureusement, je fus débarrassé de sa présence le temps d’une douche. Une douche qu’il aurait bien aimé qu’on partage ensemble. J’avais refusé sa proposition, pas trop gentiment non plus, mais ça, il allait s’en remettre. Depuis le temps qu’il essayait que je refusais continuellement. J’aimais bien ce petit jeu, ça me plaisait. Par contre, Brady avait décidé de me laisser en charge son bordel de téléphone qui faisait que sonner continuellement, me faisant perdre la tête peu à peu. C’était sa copine, sa copine que je n’avais jamais encore rencontré mais que je savais bien qu’elle existait par les nombreux SMS et appels qu’elle lui laissait par JOUR. Elle n’avait toujours pas compris que son copain était un salaud ou bien elle était une pauvre conne? Bref, ça me regardait pas cette histoire, mais ça avait le don de me fasciner qu’il soit capable de mener sa petite vie sans remords comme ça. Habituellement, les gens en couple que je connaissais, se souciait un peu plus de la fidélité. Ce dernier revint à moi, il avait l’air un peu mieux que plus tôt et il ne se cachait pas pour m’avouer avoir utiliser mon savon. « Super! En plus d’avoir une pauvre pilosité, tu sens l’usine de Willy Wonka ou le clip de Katy Perry, tout pour te rendre encore plus viril. » J’allais pas non plus lui faire une crise parce qu’il avait décidé qu’il voulait sentir le bonbon aujourd’hui, c’était que du savon et s’il était capable et prêt à assumer cette petite odeur sucrée, tant mieux pour lui… c’était déjà mieux que sentir le fond de bouteille de bière.

Brady debout devant moi dans une simple serviette, je ne fis pas de remarque à cet égard, mais bien vis à vis son bordel de téléphone qui n’avait pas arrêté de sonner une fois pendant mon déjeuner. Je jugeai d’ailleurs que c’était le meilleur moment pour le questionner à propos de sa relation pas très commune. Je trouvais un peu ses réponses machos, c’était énervant… juste pour ça, j’avais envie de le pendre à la corde à linge par les couilles « Naturellement, donc j’imagine que tu lui donne indirectement le droit de te castrer si elle apprend que tu trempes ton pinceau un peu partout ou bien elle le sait? » Parce que bon, ce qui était bon pour elle, était bon pour lui non? J’essayais de comprendre un peu sa façon de penser mais avec mes question, j’avoue que j’essayais un peu de lui faire réaliser à quel point sa façon de penser était stupide. Du moins, c’était bien ce que je pensais et lui-même ne semblait pas trop savoir ce qu’il foutait lui-même avec cette relation. Mais il l’aimait… ça je l’avais compris, bah… entendu parce que moi comprendre l’envie de quelqu’un de se caser… euh non, c’était pas trop dans mes capacités. « Ça doit être chiant d’avoir quelqu’un en responsabilité comme ça… et encore plus de se faire harceler. On dirait que je vois juste pas l’intérêt d’être en couple si c’est pour aller voir ailleurs. Mais bon, je vois juste pas l’intérêt d’être en couple du tout. Ça rend débile… t’en est une bonne preuve. » Je lui fis un petit clin d’oeil avant de me lever de la chaise pour aller porter mon assiette dans l’évier. « Quoique j’ai l’impression que t’as besoin d’une fille pour l’être. » ajoutais-je en souriant. « Alors, tu prévois t’éhiber toute la journée ou bien t’as des plans? » Parce que moi pas… donc j’allais me greffer aux siens, voilà tout.


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« Super! En plus d’avoir une pauvre pilosité, tu sens l’usine de Willy Wonka ou le clip de Katy Perry, tout pour te rendre encore plus viril. » Je roulait des yeux, mimant ses paroles tel un enfant de sept ans. Je crois bien que depuis notre rencontre, je n'avais jamais eu le droit à un compliment de sa part. Je m'y était habituer, mais je me demanderait toujours comment elle était capable de trouver autant de répartie, même moi parfois elle parvenait à me faire taire, c'est pour dire. Elle me questionnait ensuite sur ma relation avec Shayling et je ne savais absolument pas quoi lui raconter, moi. Dans ma tête, c'était logique. Shay et moi on s'aimait, mais pour le reste du monde il y avait un tas de petits détails qu'ils avaient du mal à assimiler. Comme le fait qu'à part notre amour l'un pour l'autre y avait pleins de trucs qui faisait qu'on aurait du rompre depuis longtemps. Le fait que je ne soit absolument pas fidèle en était une majeur partie. « Naturellement, donc j’imagine que tu lui donne indirectement le droit de te castrer si elle apprend que tu trempes ton pinceau un peu partout ou bien elle le sait? » Je grimaçait, puis hochait la tête de gauche à droite assez rapidement. « Pourquoi privé le monde du bonheur infini que peut lui procurer mon "pinceau". » Souriais-je, assez fièrement. Shayling était bel et bien au courant de mes penchants infidèles, mais elle finissait toujours par me pardonner car elle savait comme moi que nous étions mieux ensemble que séparés. Emma continuais de me donner son avis sur mon couple en m'expliquant qu'elle ne comprenait pas quel était l'intérêt d'être en couple. Je rit alors doucement, car j'étais bien au courant de la position d'Emma sur le couple ou sur l'amour d'ailleurs. Ca me faisait toujours un peu rire, cela dit. Parce que je n'était pas habituer à côtoyer des filles qui étaient aussi apeurer par les sentiments. Habituellement, elles les cherchaient et ne les fuyaient pas. Elle déposait son assiette dans l'évier en me lançait une dernière fois que je n'avait pas besoin d'une fille pour être débile selon elle, je sourit en coin. « Comme tu n'a besoin de personne pour être une véritable sorcière. » Lui rétorquais-je. J'étais débile, mais elle était de mauvais caractère alors l'un complétait l'autre. « Alors, tu prévois t’éhiber toute la journée ou bien t’as des plans? » Je venait de poser mes fesses de nouveau sur un tabouret du plan de travail et je lui jetais un oeil, les sourcils un peu froncé puisque je comprenait dans sa question qu'elle comptait s'incruster dans "mes plans". « Ah parce que tu compte gâcher ta journée avec un débile ? » Je souriait toujours autant amusé, je plaçait mes coudes sur le plan de travail derrière moi et me penchait ainsi un peu en arrière. « Et bien je n'avais pas de plan précis, si ce n'est porter le minimum de vêtements possible et passer la journée à glander. » Je la reluquait de nouveau de haut en bas avec attention. « Tu veut participer ? On pourrait s'ennuyer ensemble, ce serait beaucoup plus amusant. » Je me levait, ma serviette s'étant détacher je ne pris pas le temps de la replacer et me contentait de me balader à poil jusqu'au salon. Là, je bougeais le bordel sur le sofa et le foutait par-terre à la recherche de la télécommande que je trouvait quelques secondes plus tard sur le fauteuil du coin. J'allumais alors la télé et me laissait tomber dans le canapé d'une telle force, je me mis à zapper les chaînes. « Emma, faudrait vraiment penser à engager une femme de ménage. C'est le bordel ici, on trouve plus rien. » Et il était hors de question que je fasse mon propre ménage, je ne l'avait jamais fait et je ne le ferait jamais. J'avais les moyens de payer quelqu'un pour le faire à ma place. « Et si tu a des propositions pour les plans de notre journée, je suis preneur ! » Lançais-je un peu plus fort que prévu, puisqu'en relevant les yeux je la trouvait devant moi.

J’avais déjà du mal à comprendre pourquoi des gens se mettaient en couple. À quoi bon se dévouer à une seule personne si on pouvait en essayer plusieurs? Disons que j’avais une mentalité purement libertine et ça ne m’intéressait nullement de dépendre d’une personne… et encore moins qu’une personne dépende de moi aussi. Disons que je ne voyais jamais les gens avec qui je couchais plus que deux trois fois… maximum! Je fuillais l’attachement comme la peste. Oui, ça partait d’un coeur brisé mais c’était beaucoup plus que ça… on m’avait brisé le coeur et puis, pleins de choses en avait découlés et je n’allais probablement jamais un guerir. Quoi qu’il en soit, Brady et sa copine, je comprenais encore moins. Il faisait le gros jaloux possessif alors que de son côté, il hésitait pas une seconde à baiser des tonnes de filles. « Arrête d’essayer de me le vendre…. tu vas placer mes attentes tellement hautes que si je me résigne à m’abaisser à coucher avec toi, j’vais clairement avoir la déception de ma vie! » dis-je en levant les yeux au ciel. Comme le narguer était mon passe temps préféré et quelque part, je savais trop bien que c’était le sien aussi. Je jugeai bon quand même de lui dire à quel point je le trouvais débile de s’enfoncer dans ce genre de relation. Il était clairement pas fait pour tout ça, bordel. Il devrait juste quitter sa copine et continuer à baiser avec elle sans engagement. Ça éviterait bien des problèmes à mon avis. Mais il était trop débile pour ça visiblement….ou amoureux… bref, ça restait un synonyme donc bon. « Mhm, moi sorcière? Pas faux! Attention j’vais peut-être décider de jouer avec ta baguette magique! J’peux t’envouter en si peu! »  Bon, elle était facile, ouais mais il trouvait ça drôle, autant que moi.

La cuisine rangée. je jetai un regard à mon cher coloc’, lui demandant au passage ses plans pour la journée parce que bon, je m’emmerdais pas mal. « J’ai pas dis ça, je m’informe c’tout. » Non mais hey j’allais quand même pas lui donner la satisfaction de lui dire que je voulais passer délibérément du temps en sa compagnie. Il me proposait de rien foutre en sa compagnie… et à poil en plus de ça. Puis, monsieur se leva pour retirer sa serviette et se foutre nu devant moi. J’éclatai de rire. « Ce que t’es con Andrews, merde! » Je vis ses petites fesses se diriger vers le salon pendant qu’il se plaignait du ménage. Ouais bah, il était pas le seul à en avoir marre et je faisais la grève de tout ça car j’en avais marre d’être la seule à faire des efforts. « C’est quoi? Tu veux une ménagère pour les bonnes raisons ou pour assouvir ton fantasme d’en baiser une? » demandais-je en me dirigeant également vers le salon où il était confortablement assis en tenu d’Adam. « Oh bah, si t’as rien à faire alors… j’te propose de faire un peu de ménage puisque t’en fais littéralement jamais. Et ensuite, je prendrais bien un massage… de dos ou de pieds, j’vais avoir le temps d’y penser pendant que tu vas frotter. » dis-je en croisant les bras contre mon ventre avant de jeter un coup d’oeil à son entrejambe et m’approcher pour lui lancer un coussin dessus. « Cache-moi ça… les petites choses ont le don de m’effrayer. Non mais sérieusement, tu dois bien avoir des qualités que j’ai pas encore trouvé pour commencer ça… surtout pour que ta meuf soit accro à toi comme ça. » dis-je, bien moqueuse avant de retirer mon chandail et détacher aussitôt mon pantalon sous le regard surprit de mon coloc' « Quoi? C'était pas dans les plans que tu disais? » 



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"M'abaisser à coucher avec toi", je partis d'un rire franc et amusé. Cette nana là était au même niveau que moi question de se prendre pour je ne sais quoi. J'étais d'une arrogance pas croyable, mais depuis que j'avais fait la connaissance d'Emma j'avais remarquer avoir trouver mon égal de ce côté là. Et puis, soyons en certain je ne me vantais pas mais ne pensait pas faire défaut à ma réputation. Elle fit ensuite une allusion sexuelle sur le fait de jouer avec ma baguette... Je sourit alors en coin, lui faisant un clin d'oeil tout ce qu'il y a de plus cliché et lançait : « Je suis déjà totalement sous le charme, mon coeur.  » Elle niait ensuite son envie irrésistible de passer la journée avec moi et ça m'amusait d'autant plus. J'étais pourtant parti au salon sous ses rires et en tendue d'Adam en lui informant que je ne comptais rien faire de particulier si ce n'est...Glander comme à mon habitude après une cuite mémorable. « C’est quoi? Tu veux une ménagère pour les bonnes raisons ou pour assouvir ton fantasme d’en baiser une? » Je pris quelques secondes pour réfléchir à cette question des plus sérieuses... Puis, c'est avec un large sourire béa, le regard perdu dans le vide que je donnait finalement ma réponse : « Les deux ! D'ailleurs j'en connais une pas mal, elle a bosser chez mes parents pendant que j'étais au lycée. C'était quoi son nom déjà... Un truc latino.. M'enfin, je doute qu'elle accepte de bosser ici vu le scandal que ma maman à piquer en apprenant qu'elle me la suçait entre deux tâches ménagères...  » Je grimaçais un peu, puis haussait les épaules comme si ce que je venait de dire était d'une banalité monstre. Il était obligatoire qu'un jeune en pleine puberté s'envoie la nouvelle petite domestique si elle faisait aussi honneur à ses courbes mexicaines qu'elle. Emma m'extirpa de mes rêveries en me proposant de faire le ménage et c'est avec un hochement de tête négatif que je lui répondit. « Cache-moi ça… les petites choses ont le don de m’effrayer. Non mais sérieusement, tu dois bien avoir des qualités que j’ai pas encore trouvé pour commencer ça… surtout pour que ta meuf soit accro à toi comme ça. » Je m'étais reçu un coussin sur l'entre jambe et l'avait rattraper d'une main, je posait mon attention sur ma colocataire et l'écoutait attentivement avant de lui lancer un large sourire. « Premièrement je suis le meilleur petit copain au monde. Deuxièmement... Je suis moi. Et troisièmement, ma "petite"chose fait des merveilles et ma langue me sert aussi bien pour te répondre que pour faire jouir n'importe qu'elle demoiselle en un temps record.  » Enumérais-je sans cesser de sourire. Et puis, sorti de nul part mademoiselle se mit à se dénuder à son tour. Chandail puis pantalon et elle se trouvait rapidement en sous vêtements sous mon regard surpris. Je m'étais légèrement redresser et contemplait ses courbes sans absolument aucune gêne. Elle avait une sacré poitrine, pas à dire. Et puis un de ses fessiers... Bordel. Je lui boufferais son petit cul n'importe quand. Je fronçait un peu les sourcils, s'en était presque douloureux d'avoir ça sous les yeux et de ne pas pouvoir y goûter. Mais ça avait le don de m'exciter d'avantages. Fort heureusement, je n'avait plus 15 ans et mon soldat ne montait pas au garde à vous sous la simple vue d'une Emma Wood en dentelle. « Quoi? C'était pas dans les plans que tu disais? » Je relevait difficilement les yeux pour regarder les siens et me mis rapidement assis. « J'aime bien quand tu t'abandonne à mes plans.  » Affirmais-je d'un large sourire. Mes mains se levaient en direction de ses seins, mais je me stoppait avant, sachant parfaitement quelle serait sa réaction et me laissait retomber allonger en zappant la télé. « Tu veut bien arrêter de torturer un homme en souffrance ? A quoi ça sert de me mettre un festin pareil sous le nez si c'est pour me garder à la diet ? » Soupirais-je avant de stopper mon choix de chaîne sur un film d'horreur, de bon matin, génial.

Visiblement, ça s’annonçait être une petite journée tranquille. Du moins, pour le moment. J’attendais toujours qu’on me propose des plans mais je compris que ça n’allait pas venir de mon très cher coloc’ à la gueule de bois. J’allais donc attendre une invitation par SMS, habituellement, ça arrivait toujours en fin de journée, quand tout le monde s’était remis de leur nuit de débauche la veille. Alors que j’étais en train de ramasser un peu mes trucs, Brady fit un commentaire comme quoi ça serait bien d’engager une ménagère parce que monsieur était un gros porc incapable de se ramasser tout seul. Je levai les yeux en l’air en lui lançant un truc comme quoi il en voulait une que pour la baiser et sa réponse me fit rire. C’était donc chose faite. « On se ressemble plus que je pensais. Mais moi, c’était avec la jardinier de mes parents. Dans la petite cabane au fond de la cours entre la tonte du gazon et l’entretiens des fleurs. Les latinos sont des pervers! » dis-je en riant toujours. Je devais avoir 15-17 ans à l’époque et lui au moins 25-26 ans. Je faisais juste penser à la manière dont il me penchait sur le tracteur, qu’il baissait ma petite culotte et qu’il me prenait par derrière  et j’en mouillais encore!  

Bref, décidément, ma proposition de faire le ménage ne sembla pas plaire à Brady qui se contenta de se foutre à poil pour se rendre au salon. Je lui fis un commentaire sur sa queue car je ne pouvais faire autrement. Sa réponse me fit hausser les sourcils. « Mhm… t’as l’air d’un grand parleur. Moi j’me contente de croire que ce que je vois… ou je vis! » dis-je en haussant ensuite les épaules pour me déshabiller à mon tour, sous le regard surpris du jeune homme. En tout innocence, je lui répondis que c’était ses plans et monsieur était bien heureux que je m’y joigne… NATURELLEMENT. Il levait même ses mains vers mes seins pendant que je m’approchai, sans pour autant oser les toucher. « Fantasme Andrews, fantasme! » Ce dernier retomba un peu sur le canapé, comme s’il vivait la plus grosse des souffrances. « Oh, arrête de faire ta victime, veux-tu. C’est ta proposition je te rappelle et personne a parlé d’être à la diète. » dis-je en prenant place sur le canapé à ses côtés en ne le regardant pas suite à mon dernier constat. Ça m’amusait bien comme situation, je devais bien l’avouer. Je me concentrai à la place sur la télévision car je ne voulais semer la confusion chez lui. Étais-je sérieuse dans mes propos ou pas? Mystère mystère! Je vis bien qu’il avait sélectionné un film d’horreur comme s’il prévoyait le visionner. « Un film d’horreur hein? C’est quoi? Un plan pour que j’ai tellement la trouille que je décide de venir me réfugier dans tes bras protecteurs, c’est ça? » lâchais-je en riant. « J’adore ce genre de film, je mets d’ailleurs 10$ que c’est toi qui va me supplier ce soir de regarder s’il y a des monstres sous ton lit. » dis-je en lui donnant un petit coup d’épaule pour le narguer. Puis, son téléphone sonna de nouveau. Je soupirai. « Tu vas l’éteindre oui? Parce que je vais le lancer par la fenêtre ou le foutre dans la toilette. » Puis, je me penchai pour le prendre et regarder Brady. « Ou je pourrais répondre à ta petite-amie et commencer à faire des bruits de gémissements et crier ton nom comme si on était en train de vivre la meilleure baise de notre vie! Tiens... ce plan me plaît bien! » 



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