Ce soir j’avais traîné un peu plus que prévu au garage, il y avait pas mal de boulot et j’ai décidé de laisser partir les mécaniciens plus tôt que d’habitude, ils ont fait assez d’heures supplémentaires durant le temps où j’étais arrêté. De toute façon j’aimais mon métier donc y passait des heures en plus ne me dérangeait pas vraiment et je crois qu’Antey a du boulot aussi ce soir, donc seul ici ou à la maison peu importe. Je finis enfin par rentrer chez moi aux alentours de 23 heures, je me garais dans l’allée devant la maison et fermait le portail derrière moi. J’entrais ensuite, posait mes affaires sur le meuble dans l’entrée. Rincon ne bougea pas du fauteuil où il passait ses journées dernièrement. Je montais ensuite à l’étage pour aller prendre une douche, je passais d’abord par ma chambre et en entrant je pris un coup dans les tibias et ensuite le dos. – Merde ! C’est quoi c’bordel ! Lâchais-je alors en me retournant, souffrant légèrement du coup dans le dos. Je fus surpris de voir Sebastian avec un crow bar dans les mains. « Alorsss ! Comme ça on aime ça sortir et se mêler des affaires des autres ? Tu te souviens de moi j’espère parce que moi ta foutue tête de merde, j’ai juste envie de la bousiller sur place ! » me lance-t-il. – Mais de quoi tu parles putain ? Dis-je alors en le regardant. Je dois avouer que là pour le coup je ne voyais pas où il voulait en venir. « Maintenant, tu vas m’écouter petite merde et tu vas faire ce que je veux parce que sinon tu peux être sûr que ta belle gueule de con va y passer. N’essaye pas de jouer les malins non plus parce que ça va empirer ton cas. » Lâche-t-il croyant me faire peur. Il a juste une chance phénoménale que mon flingue ne soit pas à ma portée. « Déshabille toi et vite ! Après je te dirai ce que je veux ! » Dit-il comme un taré. – Euh désolé mais t’es pas mon genre. Lâchais-je alors en me redressant pour me retrouver à sa hauteur. – Si tu me disais plutôt c’que tu veux maintenant qu’on règle ça et que j’aille me pieuter. Ajoutais-je ensuite en le regardant.

En rentrant du boulot, je m’attendais à aller prendre une douche et me coucher ou mater la télé, mais je ne m’attendais surtout pas à me prendre des coups en entrant dans ma chambre. Je tombais sur l’ex à Geane et visiblement il était plutôt content de lui et il commençait à se prendre vraiment pour le boss, mais je ne sais pas s’il est au courant qu’il en faut plus que ça pour me faire peur. Lorsqu’il m’ordonna de me foutre à poil, je riais légèrement en lui lançant qu’il n’était pas mon genre, puis lui demandait de me dire plutôt ce qu’il voulait qu’on puisse régler ça et que j’aille me coucher. Il me foutait d’un autre coup sur le torse que j’essayais d’amortir comme je pouvais. « PTIT CON ! Tu vas te déshabiller sur le champ, sinon tu peux dire adieu à ta descendance !!! » dit-il en pointant mon entre jambe. Alors je décidais de m’exécuter, ça lui laisse penser qu’il a l’avantage et je l’achèverais quand il s’y attendra le moins. « Bon… Je vais t’apprendre de quoi mec ! D’abord t’attaquer à moi dans la rue a été la plus grosse bêtise que tu as pu faire ! » me dit-il en me donnant un autre coup, cette fois mon nez saignais. – Owww t’es encore là-dessus… Ecoute pour ce soir-là j’étais complètement défoncé, j’aurais pu m’en prendre à n’importe qui… Dis-je alors en le regardant. « Ensuite… Geane… oui ! T’approche pas d’elle et de mon fils ! Est-ce que tu m’entends grosse merde ? » dit-il sauf que je n’eus pas le temps de répondre qu’il m’attaquait de façon à m’étouffer entre son crow bar et son bras, alors j’essayais de me débattre, puis décidais de lui foutre un coup de tête comme je pouvais et une fois dégagé, j’attrapais la batte de baseball qui se trouvait à côté de la commode. – Alors là tu peux rêver ! Geane est ma meilleure amie, j’risque pas d’la laisser tomber et encore moins si un connard en costard me demande de le faire. Lançais-je alors en le regardant.

Cet abruti commençait vraiment à me faire chier. Il venait me casser les couilles, mais littéralement là pour le coup et ça fait un mal de chien. Il me parlait de la nuit où je l’avais agressé dans la rue, je me rappelais vaguement de cet épisode, alors je lui dis ce que je me rappelais et qu’il était juste au mauvais endroit, que ça aurait pu être n’importe qui. « Très bien… le hasard alors ! Et bien tu sais ce qu’il te dit le hasard ? » me dit-il avant de me flanquer un autre coup de bar dans la tête. Lorsqu’il tenta ensuite de m’étouffer, je lui mis un coup de tête avant de finalement réussir à attraper la batte de baseball qui se trouvait près de la commode, heureusement pour il ne l’avait pas vu, je lui collais un coup dans les côtes, mais il ne lâchait pas sa foutue barre. Il me lançait ensuite de rester loin de Geane et de Riley, ce qui n’était clairement pas possible. Geane est ma meilleure amie, autant dire la seule personne qui arrive à me garder à peu près dans le droit chemin, donc je ne risque pas de la laisser tomber et encore moins parce qu’un gros bouffon me le demande. « Ce que tu veux c’est la baiser !!! Je connais ça moi… inutile de me sortir ta carte de l’amitié. T’approche plus d’eux, sinon je vais revenir et ça sera pas seulement avec ça dans les mains ! » dit-il comme un taré. – Mais putain sort un peu de ta paranoïa McKay ! On est pas tous comme toi à sauter tout ce qui bouge !!! Lâchais-je alors en le regardant. Ce mec me tapait clairement sur le système et je pense que s’il s’amuse à me menacer encore, je lui explose la tête. Il me flanqua un coup dans les couilles et je me pliais de douleur, parce que merde ça fait mal. « Tiens… tu iras baiser maintenant ! Bonne chance ! » dit-il en quittant la chambre pour s’en aller. Valait mieux pour lui que je le laisse partir, pis de toute façon j’avais trop mal pour me lever pour l’instant. - Va te faire foutre McKay ! Criais-je alors avant qu'il ne claque la porte.