(#)Sujet: tu partages avec moi? (a) | Sam 22 Juil - 4:27
elisha & william
Oh, but anyway, Toto, we're home. Home! And this is my room, and you're here. And I'm not gonna leave here ever, ever again, because i'm happy here, and there's no place like home!
J’avais pris la décision de ne pas renouveler pour une autre année mon appartement. J’étais dans une phase de ma vie où j’avais besoin d’un renouveau complet. J’avais trop de mauvais souvenir ici. Je l’avais depuis plusieurs années et c’était cet appart que je m’étais pris lorsque mes parents avaient décidés que je sortais trop, que j’étais irresponsable et qu’ils ne me voulaient pas au domicile familial. C’était là que j’avais pensé trop de beaux moments avec Leyla, c’était aussi là que j’avais été saoul mort à boire ma misérable existence. Même s’il n’y avait plus une goutte d’alcool ici, mes souvenirs restaient et c’était le temps pour moi de passer par-dessus. Je m’étais donc mis en recherche active sur internet. C’était l’été donc les gens commençaient à mettre des annonces. Au début, je voulu être seul pis… j’avais changé d’idée. J’avais opté pour une coloc. Parce que bon, à part travailler, je ne faisais pas grand chose et je me disais que ça serait bien pour mon moral d’avoir quelqu’un à qui parler en sortant de l’hôpital, à la place de me sentir bien seul dans mon chez-moi. J’avais donc regardé beaucoup d’appartement mais un attira mon attention. Il était au sud de la ville, tout près de chez mon meilleur-ami en plus. Ça, c’était chouette. J’avais regardé les photos, c’était joliment décoré, ça semblait grand, bien situé et la chambre était d’une grandeur parfaite. En trouvant les coordonnés de la jeune femme, j’éclatai de rire.
Comment est-ce que c’était possible que je tombe sur Elisha Parker? La seule même de Leyla avec qui j’avais eu… une courte histoire, disons-le ainsi. Disons qu’Eli et moi, ça avait toujours été ambiguë mais j’adorais cette fille, on s’entendait bien malgré tout et j’avais un grand respect à son égard. Elle fut d’ailleurs tout aussi surprise que moi de recevoir un appel de ma part. Au début, elle pensait que je rigolais concernant l’appartement mais non, j’étais bien sérieux. On s’était donc dit… pourquoi pas se voir. Elle allait me faire visiter et on allait parler un peu des pour et des contres… et des ententes qu’il fallait faire si on voulait éventuellement vivre ensemble. On était sur le peut-être pour l’instant.
Le lendemain matin, comme entendu, je m’étais dirigé chez elle en début d’après-midi. C’était un beau quartier, ça semblait tranquille et c’était tout près de la plage. J’allais pouvoir surfer à chaque jour si je le voulais, ça… c’était top. Je stationnai ma voiture devant l’immeuble pour me diriger droit vers la porte de l’appartement et sonner. Quelques secondes plus tard, la belle Elisha apparut devant moi, me faisant immédiatement sourire. « Pourquoi j’ai l’impression que c’est une terrible idée mais que ça m’amuse en même temps? » dis-je, toujours accoté dans le cadre de la porte en riant avant de m’avancer vers elle pour lui faire gentiment la bise. Elle sentait toujours aussi bon, son parfum était dans le genre, assez inoubliable. « Comment ça va depuis le temps Parker? » demandais-je en entrant dans le fameux appartement. J’espérais qu’elle ne me parle pas de notre dernière rencontre, disons que j’en avais bien honte, j’avais été saoul comme pas possible. .
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(#)Sujet: Re: tu partages avec moi? (a) | Lun 24 Juil - 22:58
elisha & william
Oh, but anyway, Toto, we're home. Home! And this is my room, and you're here. And I'm not gonna leave here ever, ever again, because i'm happy here, and there's no place like home!
Alors ca pour une surprise! J'avais eu cette étrange sensation lorsque j'avais vu le numéro de William s'afficher sur mon téléphone, pas que c'était interdit de m'appeler, mais on ne peut pas dire qu'on parvenait à garder le contact lui et moi, je pense un peu malgré nous. Alors forcément, la curiosité l'avait emporté, j'avais hâte de savoir ce qui m'attendait. Et j'étais bien loin d'imaginer qu'il m'appeler pour la fameuse cohabitation de mon appartement. J'avais emménagé dans cet appartement à mon arrivée ici, il était trop grand, trop cher, mais il n'y avait rien d'autre sur le marché à l'époque, et puis, ca devait être provisoire. Le confort qu'il m'apportait, cet espace le rendait maintenant bien plus appréciable à mes yeux, et je n'avais jamais eu le courage d'en changer. Alors oui, il y avait cette pièce qui était resté vide depuis le départ de mon seul et unique coloc' de l'époque, et elle avait pris le rôle d'atelier et rangement de fringues, sans vraiment trouver de réel fonction. Oui il était bien trop cher au vu de mes revenus, mais surtout de mes projets, mais impossible de faire autrement. J'avais une fois de plus déposé l'annonce pour chercher un camarade de compagnie, mais je ne misais pas grand espoir là dessus. La moitié du prix du loyer était suffisant pour avoir son propre appart', alors pourquoi devoir le partager avec une nana super canon? William n'était pas de cet avis, et me voilà à rire, mi-amusé, mi-nerveusement à travers le combiné. Difficile d'avoir un réel échange à travers un portable, nous avions aussi besoin d'y réfléchir de notre côté, peser le pour et le contre. Et croyez moi que ce fût le grand foutoir dans ma tête. Il ne faut pas oublier que s'il occupe le statut "d'ami" à l'heure actuelle, ca n'a pas toujours été le cas. Il s'est passé tout de même des choses entre nous, il a été le premier homme avec lequel j'avais songé à me mettre en couple sérieusement, mais le destin en avait décidé autrement... il était finalement retourné vers ma soeur, et moi j'avais décidé de me laisser tenter par un triangle amoureux dont il ne faisait pas parti. Je pense que nous n'avions pas voulu nous laisser de chance à l'époque parce qu'il y avait cette femme divinement parfaite à laquelle on tenait tous les deux et qu'on ne voulait pas blesser, Leyla. C'était sûrement plus facile pour tout le monde. Mais nous avions passé au dessus de tout ça,nous avions été bien plus longtemps amis qu'en couple, alors ca ne devrait pas poser de problème pas vrai? Emménager avec son ex ne signifie pas se risquer à la tentation? Sachant que nous avions eu notre chance, et que nous avions déjà franchi l'étape cruciale, la tentation de l'inconnu n'existerait pas. Et puis, j'ai eu écho de ces déboires, je ne me verrais pas lui refuser alors qu'il cherche simplement de la compagnie pour lui faire oublier une mauvaise période de sa vie. Quand à moi, ca me permettrait d’accélérer un peu mes projets pour la galerie... William n'avait pas du avoir du mal à trouver le lieu de rencontre, puisqu'il était venu m'y chercher lors de notre premier rencard . La sonnette se fit d'ailleurs entendre, m'arrêtant dans la lecture de mon magazine, je me dirige vers la porte pour lui ouvrir, et sans qu eje ne le contrôle, je ne peux m'empêcher de sourire face à cette situation et face à ce regard qu'il m'adresse. « Pourquoi j’ai l’impression que c’est une terrible idée mais que ça m’amuse en même temps? » Je fais mine de réfléchir. "Parce que tu es un pervers et que toutes les occasions sont bonnes pour me voir me balader en serviette". Je ne peux retenir un rire, bien évidemment que je plaisantais, bien que je ne doutais pas que ca ferait plaisir à ses petits yeux Il vient m'embrasser amicalement, me soutirant un sourire au passage. « Comment ça va depuis le temps Parker? » Je hoche de la tête en laissant le champ libre pour qu'il puisse entrer. " Ca va et toi?" Dis-je en glissant les mains dans les poches arrière de mon jean. Je lui parlerai bien de notre dernière rencontre, mais je garde ça pour plus tard, préférant me concentrer sur le sujet principal sans plus attendre alors que je le vois déjà analyser les lieux. "C'est un peu féminin, mais je te laisserai mettre une touche de testostérone si tu veux." Je mets ma bouche en coin, brisant ce silence qui va me faire perdre la tête. On peut être franc après autant de temps à se connaître non? "C'est une idée complètement dingue, et stupide, n'est ce pas? Je veux dire... il y a combien de chance pour que ca fonctionne?" Oui, j'avais besoin d'entendre ses arguments à lui pour le coup, que ca fasse définitivement pencher la balance en sa faveur .
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(#)Sujet: Re: tu partages avec moi? (a) | Ven 28 Juil - 6:49
elisha & william
Oh, but anyway, Toto, we're home. Home! And this is my room, and you're here. And I'm not gonna leave here ever, ever again, because i'm happy here, and there's no place like home!
C’était une idée vraiment stupide qu’on avait de se donner possiblement une chance de vivre ensemble, Elisha et moi. Disons qu’on avait eu une relation bien compliquée autrefois. On s’était fréquenté un bon moment, avant que je n’apprenne qu’elle était la soeur de Leyla et puis entre temps, mon ex était revenu dans ma vie. Un vrai foutoir parce que même si au final, ça n’avait pas fonctionné Elisha et moi, elle était une femme que je respectais énormément et pour qui, j’avais déjà eu des sentiments qui disons-le, allaient au delà de la simple amitié. Maintenant, les choses n’étaient plus ce qu’elles étaient. Madame était en couple, du moins, la dernière fois que je l’avais vu c’était le cas… et avec monsieur-pot-de-colle-trop-in-love en plus de ça! C’était assez surprenant comme choix de partenaire de vie mais je me disais que quelque part, c’était probablement ce dont elle avait de besoin. Surtout avec le passé qu’elle avait. Et pour ma part, eh bien, le célibat m’allait bien pour le moment. Avec le départ de Leyla, disons que je n’avais pas trop le coeur à faire de nouvelles rencontres. Du moins, pas dans le but de construire quelque chose de sérieux.
Je m’étais donc rendu chez Elisha pour qu’on se parle un peu de la possibilité à ce qu’on deviennent de très heureux colocataires. Ça faisait étrange de venir chez elle pour cette raison, mais ça me faisait bien rire. Aussitôt la porte ouverte, je ne pu faire autrement que d’en faire justement le commentaire. Sa réponse me fit hausser les épaules parce que l’imaginer en serviette n’était pas désagréable du tout - parce qu'il faut se dire qu'elle était foutrement sexy complètement nue! « Pas faux! » ajoutais-je, comme pour lui donner faussement raison avant de rire avec elle. Et hop, j’étais dans l’appartement en question, mon peut-être futur chez-moi. Ça sentait bon, c’était propre et c’était joliment décoré. « Comme ci comme ça, je fais de mon mieux! » Parce que bon, niveau moral, j’avais mes hauts et mes bas! Je balayai du regard le salon devant moi en me disant que je m’imaginais bien vivre ici, tiens. Naturellement, mon zieutage attira l’attention de la jolie brunette qui me passa un commentaire sur la décoration. « Tu dis ça comme si j’étais un gros macho qui voulait absolument avoir un calendrier de cheerleaders dans le salon et des affiches d’équipe de foot dans la cuisine! » déclarais-je en riant. « Non ça m'plait bien, t’as de bons goûts! » J’allais ajouter, comme avec les hommes pour vanter un peu mes fesses… et pourquoi mais celles de mon meilleur pote aussi puisque je savais qu’il avait déjà passé une soirée avec elle aussi, mais je le fis pas… disons que j’analysais un peu la situation voir si ce genre de blagues étaient toujours permises avec mademoiselle. Je voulais être irréprochable pour gagner le titre de coloc’ après tout. « Probablement pas beaucoup mais on ne saura pas tant et aussi longtemps qu’on ne tente pas! » dis-je en levant les sourcils, un petit sourire sur le coin de mes lèvres. Parce que quelque part, ça me plaisait bien l'éventualité de partager un toit avec elle, va savoir pourquoi. « Alors, ça te vient d’où cette idée de commencer toute bonnement une colocation? Et puis… ça te disait pas d’emménager avec ton petit-ami ou t'es pas encore prête à plonger? » Parce que bon, c’était pas tout le monde qui plongeait aussi rapidement et c’était pas plus mal que ça. J’avais été longtemps avec Leyla sans qu’on ne vivent ensemble et ça faisait pas d'un couple plus malheureux. Bref, j’étais curieux parce que de ce que je me souvenais d’Elisha, elle était une femme assez independante et elle avait vécu seule jusqu’à maintenant, non?
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(#)Sujet: Re: tu partages avec moi? (a) | Mer 9 Aoû - 21:58
elisha & william
Oh, but anyway, Toto, we're home. Home! And this is my room, and you're here. And I'm not gonna leave here ever, ever again, because i'm happy here, and there's no place like home!
Je tentais de peser les pour et les contre dans cette histoire, j'imaginais que techniquement deux ans n'avaient rien a faire dans un même appartement, mais comme je suis pas vraiment du genre à suivre de logique, l'idée parvenait à se faire un petit chemin dans mon esprit. C'est plutôt les conséquences qui risquaient de venir compliquer les choses. La première est bien évidemment James. Mon nouveau statut de couple pourrait clairement devenir passager s'il venait à mal le prendre, ce qui serait compréhensif. Si pour ma part il n'y a aucune arrière pensé, les faits sont là, William a partagé un peu plus qu'un baggle avec moi, et même si ça remonte à quelques années, il va de soi qu'il reste quelqu'un qui est parvenu a réellement me charmer. Mais je suis une grande fille, et aux dernières nouvelles, je ne suis pas une femme infidèle. A moi donc de calmer le jeu auprès de James et te plaider la cause de ce pauvre médecin que je recueille pour des raisons financières et par pure hospitalité L'autre raison nous concerne bien évidemment ce dernier et moi. Comment pourrait t-on réellement s'entendre en tant que coloc'? Partager un appartement, des affaires communes, prendre le risque de tomber sur l'un et l'autre nu ou encore accompagné d'une tierce personne, c'est assez étrange non?.. complètement fou! Mais je vais avoir l'occasion de partager mes craintes avec la personne concerné puisqu'il se trouve devant ma porte.
Sans même avoir sorti un seul mot, un sourire complice naît sur mon visage, comme si lui seul pouvait le comprendre. Et l'échange amusant ne met guerre plus de temps à se mettre en place.« Pas faux! » Je laisse échapper un rire, sachant qu'il plaisante, bien qu'une part de vérité réside sûrement dans ses dires. Je le pousse pour tenter de lui rafraichir les idées, devinant qu'une parfaite image de moi doit se former dans son esprit là tout de suite Il entre dans l’appartement alors que je sonde son moral d'une façon générale .« Comme ci comme ça, je fais de mon mieux! » Je mets la bouche en coin, imaginant qu'effectivement il a du vivre des jours meilleurs, entre sa cure et le départ de ma soeur, ca ne devait pas être la meilleure partie de sa vie. La décoration est alors évoqué. Si cette dernière m'a toujours plu, il va de soir que ca reste clairement un intérieur de nana, bien qu'il est de la chance qu'aucun des murs soit rose et que j'ai opté pour des couleurs plutôt neutre sur les murs. « Tu dis ça comme si j’étais un gros macho qui voulait absolument avoir un calendrier de cheerleaders dans le salon et des affiches d’équipe de foot dans la cuisine! » Je grimace en croisant les bras. "Wow...Rassure moi c'est pas le cas?" Demandais-je en souriant timidement.« Non ça m'plait bien, t’as de bons goûts! » Je hoche de la tête en observant l'endroit. "Bien merci!" Ca fait toujours plaisir à entendre. "T'es bien placé pour le savoir" Beh oui, il m'avait quand même tapé dans l’œil lors de notre rencontre, donc ca parait évidement. Je tente donc d'avoir son opinion sur cette possibilité de faire de lui mon coloc'. « Probablement pas beaucoup mais on ne saura pas tant et aussi longtemps qu’on ne tente pas! » J'arque un sourcil. Il marquait un point. "C'est pas faux!". Mais le sujet vient à être détourné. « Alors, ça te vient d’où cette idée de commencer toute bonnement une colocation? Et puis… ça te disait pas d’emménager avec ton petit-ami ou t'es pas encore prête à plonger? » Je souris en hochant négativement de la tête. "Cette chambre a été loué il fût un temps, je n'ai jamais retrouvé personne depuis.....Et il s’appelle James. Disons qu'on vient à peine de se retrouver et que les choses sont plus compliquées que ce qu'il n'y paraît." Bah oui, sauf si William avait eu le temps d'engrosser une femme, en restant ici j'avais moins de risque de me faire réveiller par les cris d'un enfant. "Okay. Admettons que je dise oui. Il va falloir clairement qu'on instaure des règles Armstrong." Oui c'était primordiale, surtout pour les deux en que nous sommes!
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(#)Sujet: Re: tu partages avec moi? (a) | Ven 18 Aoû - 21:33
elisha & william
Oh, but anyway, Toto, we're home. Home! And this is my room, and you're here. And I'm not gonna leave here ever, ever again, because i'm happy here, and there's no place like home!
Avant que je m’y rendre, je trouvais l’idée complètement stupide. J’veux dire...j’avais fréquenté cette fille, j’avais couché avec elle et elle était la soeur de mon ex petite-amie. Tout pour rendre la situation vraiment bizarre mais même encore, je m’y étais rendu. Comme s’il avait une petite partie de moi qui me disait que c’était peut-être pas si débile de faire ça comme ça. Et comme de fait, lorsqu’elle ouvrit la porte, je vis son petit sourire, que je me retrouvai face à cette énergie qu’elle dégageait que j’appréciais énormément je me disais que c’était peut-être justement de ça que j’avais de besoin. De changer d’air, de vivre quelque chose de différent pour pouvoir complètement tourner la page. Je n’arrivais pas avec de mauvaises intentions, contrairement à ce que je laissai sous entendre lorsqu’elle me fit la blague que j’étais probablement qu’un pervers qui voulait la mater en serviette. Aussi beau que son corps était, j’avais un plus grand respect que ça pour les femmes, quand même. Elisha ne se gêne pas pour me pousser un peu à ma réponse, nous faisant rire tous les deux. Je pénétrai dans l’appartement, ça sentait bon ici, c’était chaleureux et très bien décoré. Puis, comme si la jeune femme avait lu dans mes pensées elle me passa un commentaire à cet effet. Ma réponse fut bien sarcastique en parlant d’affiches de pompoms-girls et tout. « Mais non, c’est pas le cas. » dis-je en prenant un air faussement choqué. Je la complimentai d’ailleurs pour la décoration comme quoi elle avait bon goût et elle n’avait pa tord pour dire que j’étais bien placé pour le savoir. « Encore une fois, pas faux Parker! » dis-je en riant. J’étais ici depuis quelques minutes, et déjà, je riais plus que je ne l’avais fait dans la semaine au complet. Ça me plaisait beaucoup.
La jeune femme me fit visiter un peu les lieux, me présentant la pièce qui serait peut-être ma future chambre. Ça c’est si on se donnait la chance de voir ce que ça pourrait donner tous les deux ensemble. On avait déjà une belle complicité, du moins, je pensais bien donc je me disais que c’était déjà un bon départ. J’étais toutefois curieux de savoir pourquoi elle se cherchait quelqu’un à la place de tout simplement pas vivre avec son petit-ami. « Attend, t’as été célibataire pendant un moment et tu m’as même pas passé un coup de fil? Outch! » dis-je à la blague en posant ma main sur mon coeur. Elisha ne semblait toutefois pas être prête à se lancer dans la cohabitation avec son amoureux, je pouvais comprendre… ça devait être très différent comme ambiance et parfois, ça pouvait ruiner un couple. « Aaaaaaaaaaaaah l’amour hein! jamais facile! » dis-je dans un clin d’oeil. Bon, je disais ça sur un ton un peu, humoristique mais il en restait pas que ce l’était : difficile. J’en étais d’ailleurs un peu déprimé à trop y penser mais je ne voulais pas entrer dans ce sujet, je voulais pas qu’elle me voit comme un pauvre type en peine. Leyla ne m’aimais tout simplement plus, je l’avais perdu pour toujours et elle était partie hors de la ville, pour toujours peut-être, qui sait! Heureusement, la jeune femme reprit la conversation sur un tout autre sujet, celui qui m’amenait ici aujourd’hui, d’ailleurs. Le fait qu’elle me dise qu’il fallait avoir des règles si elle acceptait de m’avoir ici me fait éclater de rire. Je croisai les bras contre mon torse en haussant les sourcils. « J’imagine oui… et je suppose que la toute première règle serait de ne pas te tenter avec mon corps de rêve à me promener à moitié nu dans l’appartement. » dis-je à la blague avant de reprendre un peu mon sérieux. « Non sérieusement, tu pensais à quel genre de règles exactement? » Parce que bon, quitte à n’en faire, je pouvais très bien en dire moi aussi je crois bien.
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(#)Sujet: Re: tu partages avec moi? (a) | Sam 2 Sep - 14:14
elisha & william
Oh, but anyway, Toto, we're home. Home! And this is my room, and you're here. And I'm not gonna leave here ever, ever again, because i'm happy here, and there's no place like home!
Je ne suis pas torp du genre à réfléchir. J'estime être quelqu'un de raisonnable - la plupart du temps-, mais effectivement cette idée de collocation demande réflexion, pas parce que l'entente n'est pas entre nous, bien au contraire, je pense que nous sommes plutôt léger lorsque nous sommes en compagnie de l'autre, ce qui dédramatise d'ailleurs notre passé ensemble, rappelons quand même que nous avons vécu un début d'histoire lui et moi, et que ca semblait assez important pour que nous soyons prêt à sacrifier le lien que nous avons tous les deux avec cet être commun, ma soeur, Leyla. Ou peut être pas. Puisque cette relation n'a pas eu de suite, peut être avions eu un moment de lucidité pour comprendre que ça pourrait blesser cette femme formidable. Quoiqu'il en soit, même si nous ne pouvons pas prétendre être de réels amis, puisque nous n'avons jamais vraiment cherché à entretenir cette amitié qui pourrait paraître déplacé pour deux ex, j'ai toujours apprécié sa présence, son humour. William est clairement unique dans son genre, et c'est ce qui fait que j'aime beaucoup sa compagnie. Ce moment n'en est pas dispensé, l’échange se passe dans la plaisanterie et la bonne humeur. Pourtant, le sujet de discussion qui suivre mérite un peu de sérieux, surtout quand on pense aux conséquences que cette habitation commune pourrait susciter. Je suis rassurée de voir que le départ de Leyla ne l'aura pas poussé à devenir un mec retranché dans ses habitudes, un peu frustré sur les bords. Il me félicite pour ma décoration intérieure, déclarant que j'ai bon goût, ce qui est plutôt vrai, bien que je suis loin d'être objective sur ce point « Encore une fois, pas faux Parker! » Je souris, sachant très bien que ca insinuait également qu'il n'était pas une erreur dans les choix que j'avais pu faire. Je lui montre donc la pièce qu'il pourrait occuper si nous parvenions à nous mettre d'accord, et un sujet vient à être évoqué. James. Je ne m'étais encore jamais posé la question d'un éventuel emménagement avec lui pour dire vrai. Nous venions de nous remettre ensemble, et la présence de Logan ne me poussait pas toujours à débarquer chez lui comme j'aimerai le faire. Et puis, le sujet n'avait jamais été évoqué, je ne suis pas sûr de savoir si nous étions arrivé à ce stade là. « Attend, t’as été célibataire pendant un moment et tu m’as même pas passé un coup de fil? Outch! » Je arque un sourcil, amusé par sa réaction. "Peut être simplement parce que toi tu ne l'étais pas". Je ne savais pas trop où il en était avec Leyla à l'époque, on ne peut pas dire que je cherchais à en savoir plus sur leur couple. " Et puis on peut pas dire qu'on se soit beaucoup vu dernièrement, la seule et unique fois, tu étais ivre, et nu sur le comptoir de mon bar" rappelais en souriant, croisant les bras devant ma poitrine. "Je n'ai pas pour habitude de profiter des hommes fragiles dans ces moments là" dis-je ironiquement. Du moins, il me semble qu'à l'époque, j'étais en plein bordel dans ma vie amoureuse. James venait d'apprendre que j'avais couché avec Jake, c'était le chaos de partout.« Aaaaaaaaaaaaah l’amour hein! jamais facile! » Je hausse les sourcils, souriante. "A qui le dis-tu". Heureusement, les choses avaient changé pour moi dernièrement, et je profitais des moments heureux avant que les problèmes ne refassent leur apparition. Voilà que le débat est de mise. Et je choisis d'ailleurs de parler d'une histoire de règle, ce qui le fait rire sans plus attendre, alors que je suis pourtant sérieuse dans mes propos. Ca fait toujours peur les règles pour les hommes, ahah. « J’imagine oui… et je suppose que la toute première règle serait de ne pas te tenter avec mon corps de rêve à me promener à moitié nu dans l’appartement. » Je le pointe du doigt. "Exactement! Et pour ma part j’éviterai de laisser traîner des sous-vêtements" Je ne peux retenir un rire. « Non sérieusement, tu pensais à quel genre de règles exactement? » Je lève les yeux pour m'accorder un temps de réflexion. " On a le droit d'inviter qui bon nous semble ici, par contre pitié que je ne te retrouve pas à faire avec une fee...femme sur ce fauteuil" Je plisse les yeux, grimaçant, comme si cette simple remarque avait fait naître une image plutôt réelle de la scène. Une autre idée me vient en tête alors que je lui en fais part aussi tôt." Interdiction de passer la porte de chambre de l'autre. "Oui, même si une chambre, c'est un lieu de repos, c'est souvent un lieu où deux personnes dérapent, hors de question que ca en vienne là. "T'en vois d'autres toi?" demandais-je, un fin sourire sur lèvres. "Je me permets de préciser qu’évidemment, chacun est libre de faire ce qu'il veut ici, t'es tout autant chez toi, donc pas besoin de me demander quoique ce soit. Et ne compte pas sur moi pour faire tes lessives et ton repassage, je suis pas ta mère." dis-je un brin provocante.
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(#)Sujet: Re: tu partages avec moi? (a) | Dim 10 Sep - 5:13
elisha & william
Oh, but anyway, Toto, we're home. Home! And this is my room, and you're here. And I'm not gonna leave here ever, ever again, because i'm happy here, and there's no place like home!
Bien rapidement, la conversation au sujet que je voulais repousser le plus possible : celui où je me trouvais sans t-shirt sur le bar où Elisha travaillait. Bien qu’elle semblait trouver ça drôle, je soupirai en me grattant un peu la nuque. « Et t’as bien fait, j’étais sérieusement pas dans une bonne période! » Je savais qu’elle disait ça pour rire, en même temps, comment pouvait-elle savoir qu’à ce moment, j’avais de problème d’alcool? Elle avait simplement que ça avait été une soirée où j’avais particulièrement abusé et puis basta mais non… ça avait été un semblant de mon quotidien pendant - trop - longtemps. « D’ailleurs, désolé pour ça! Ça aurait pu t’attirer des problèmes! » Heureusement, elle avait su gérer la situation, bien que j’aurais mérité me faire embarquer par les flics. On se mit ensuite à parler un peu de relation et je ne pouvais que me reconnaître en disant que c’était difficile les relations amoureuses. C’était beau ouais… mais c’était de la foutaise dès que ça fonctionnait plus et ça te rendait comme une merde, comme j’étais présentement en gros! Naturellement, je tentais que ça ne se laisse pas trop voir avec Elisha. Je voulais pas non plus lui donner l’impression d’emménager possiblement avec un déprimé de la vie. Ça allait malgré tout, la plupart du temps, du moins. Quoi qu’il en soit, la chambre était sympa… il faut dire que j’étais pas trop difficile là-dessus, tant que j’avais assez de place pour mettre mes trucs, ça allait! On regagna la salle à manger où la jeune femme me fit part que ça serait bien d’inclure certaines règles. Je ne pu faire autrement que de rigoler à ce sujet, en mentionnant mon corps en serviette à travers l’appartement, chose à laquelle elle ajouta que pour sa part, elle éviterait de laisser ses sous-vêtements un peu partout. « Ça serait bien parce que ça pourrait me donner envie de les essayer à mon tour et je suis certain tu veux pas arriver un bon soir en me prendre sur le fait, ça créerait une situation beaucoup trop étrange! » dis-je en prenant un ton très sérieux avant d’éclater de rire avec elle. C’était chouette avec Elisha, je pouvais toujours dit n’importe quoi et elle le savait que j’étais pas sérieux, on avait pas mal le même genre d’humour.
Je l’écoutai attentivement par la suite me faire part d’autres règles que je trouvais bien logique. Lorsqu’elle pointa un certain fauteuil en me disant qu’elle ne voulait pas me voir avec une femme dessus, j’éclatai de rire. « Bien entendu madame, pas ce fauteuil… donc la table de la salle à manger c’est pas un problème ça? » demandais-je en croisant mes bras contre mon torse en riant toujours. Puis, il était également interdit de franchir la porte de la chambre de l’autre. « Merde, je vais oublier tout de suite mon idée de t’attendre complètement nu sur ton lit! T’es pas drôle! » Encore et encore du gros n’importe quoi! Je continuai à l’écouter, elle ne voulait pas avoir à faire de discipline et je pouvais comprendre, il n’y avait rien de plus chiant qu’avoir l’impression de faire le parent. « J’espère que t’es pas ma mère, ça nous placerait dans une situation plus qu’infortable Parker! » Sachant qu’on avait déjà… hahaha. « T’inquiètes pas, je suis un grand garçon, je cherche juste à pas me retrouver trop souvent tout seul, c’est tout! » lui avouais-je, parce que bon, c’était pas facile pour moi dernièrement et à la place de retomber dans des choses mauvaises pour moi, je prenais l’initiative de bien m’entourer. J'hésitais d’ailleurs à lui faire part de ce détail. « Pour ma part, je vois pas trop ce que je pourrais rajouter à tes règles, ça me semble bien! J’aime quand tout est propre et bien rangé. J’ai pas envie de voir des assiettes remplies de bouffe sur le comptoir pendant des jours mais je me doute que c’est pas ton genre! » ajoutais-je, avec le sourire. « Et puis, si t’es sympa, j’te partagerai peut-être même de temps en temps mes succulents repas. Tu peux quand même pas passer à côté de cette opportunité hein! » Je lui fis mon petit sourire charmeur qu’elle connaissait tant. héhé.
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(#)Sujet: Re: tu partages avec moi? (a) | Mer 20 Sep - 22:11
elisha & william
Oh, but anyway, Toto, we're home. Home! And this is my room, and you're here. And I'm not gonna leave here ever, ever again, because i'm happy here, and there's no place like home!
Je ne pouvais faire autrement que de parler de cette fameuse soirée. Si sur le coup, j'ai pris plutôt ça de façon responsable et sérieuse - oui parce qu'il faut rappeler qu'à l'époque j'étais tout de même tourmenté d'un point de vue affectif et que j'avais foutu un sacré bordel dans ma vie- j'en garde pour autant un souvenir mémorable. Il faut dire que voir un médecin se déhancher sur le comptoir de mon bar, il y a tout de même pire, surtout quand ce dernier est très, très séduisant! Si notre rencontre avait laissé présager une relation plutôt sérieuse au départ, je n'avais pas imaginé qu'il y aura une telle alchimie entre nous, je veux dire, d'un point de vue complicité. William ne se prend pas réellement au sérieux (surtout pour un doc'), du moins, pas quand il est avec moi. Et je pense que c'est un point que nous avons en commun, et c'est certainement ce qui fait que nous pouvons effectivement envisager cette colocation. Parce que nous sommes des amis désormais, et que cette humour que nous employons quotidiennement ensemble m'apporte un sentiment de bien être. Il est clairement le genre de personne dont il faut savoir s'entourer, je le savais, je l'ai certainement toujours su, disons juste que certains éléments me poussaient tout de même à m'effacer pour le laisser vivre sa vie loin de moi. « Et t’as bien fait, j’étais sérieusement pas dans une bonne période! » Je hoche de la tête doucement, parvenant à imaginer ce sentiment de détresse qu'il avait du éprouver certaines fois. "Je sais." lâchais-je accompagné d'un bref souffle qui pourrait rappeler une sorte de rire pour faire bonne figure. Je ne veux clairement pas lui rappeler ça alors qu'il semble reprendre sa vie en main. « D’ailleurs, désolé pour ça! Ça aurait pu t’attirer des problèmes! » Je arque un sourcil. "Comme me faire menotter parce que je tente de planquer un fauteur de trouble?" demandais-je, ironique mais surtout amusée . Je doute qu'on m'aurait mis derrière les barreaux pour si peu, mais y penser me fait sourire tout de même. Je n'en étais plus à mon coup d'essai, je lui aurais fait visiter les lieux, et nous en aurions profité pour boire un petit café avec Nate . « Ça serait bien parce que ça pourrait me donner envie de les essayer à mon tour et je suis certain tu veux pas arriver un bon soir en me prendre sur le fait, ça créerait une situation beaucoup trop étrange! » Les bras croisés contre ma poitrine, j'ai cette image qui s'impose à moi comme une évidence, et je parviendrais presque à garder mon sérieux avant d'éclater littéralement de rire avec lui. "Je sais pas pour qui ça le serait le plus d'ailleurs!" C'est drôle, nous n'avons pas encore pris de réelle décision que j'ai déjà l'impression qu'il fait parti de cet appartement, comme si ça paraissait évident. Je poursuis la liste des règles qu'il nous faudra respecter, alors que lui en profite pour se moquer. « Bien entendu madame, pas ce fauteuil… donc la table de la salle à manger c’est pas un problème ça? » Mes mains se lèvent pour se figer alors que je grimace sans plus attendre. "Ca je ne veux pas savoir!"dis-je en souriant largement. Je ne vais pas non plus le forcer à se contenter de la chambre pour se faire plaisir, le fait est que je n'avais tout simplement pas envie de le voir batifoler avec une autre, ca ne s'expliquait pas. Et il y avait une certaine gêne chez moi rien qu'à penser à ça. « Merde, je vais oublier tout de suite mon idée de t’attendre complètement nu sur ton lit! T’es pas drôle! » Je laisse échapper un rire en me tapant la main doucement sur le front. Il ne pouvait pas être sérieux plus de quelques secondes, et j'étais son public, réceptive, comme toujours. "C'est ça, oublie!" Je lui fais également savoir que je ne tiendrais pas le rôle de pseudo "femme au foyer", hors de question qu'il ait le droit à un traitement de faveur. « J’espère que t’es pas ma mère, ça nous placerait dans une situation plus qu’inconfortable Parker! » je le pointe du doigt. "Chut! J'avais mentionné aussi pas de blague douteuse dans les règles que j'ai précédemment cité?" Je fais mine de réfléchir. Je sais très bien que cette règle risque d'être enfreinte à de nombreuse reprise, mais ca prouvait qu'il n'y avait pas de malaise entre nous sur ce sujet.« T’inquiètes pas, je suis un grand garçon, je cherche juste à pas me retrouver trop souvent tout seul, c’est tout! » Ma tête se penche par dessus mon épaule alors que je lui souris tendrement. "Compte sur moi pour te tenir compagnie." répondis-je doucement. Je le pensais, bien sûr il ne fallait pas que ce soit de façon régulière, sinon ca risquerait de poser problème Il me fait part à son tour de ses volontés, qui restent plutôt basique et censé pour une femme comme moi. Nous semblons sur la bonne longueur d'onde, et je ne peux que me réjouir à l'idée qu'il vienne à cuisiner et me préparer quelques petits plats. "J'avoue que c'est argument de taille là..." Je souris, prenant ça sur un ton léger, mais bien évidement que c'était appréciable. Je m'avance et lui tend finalement la main, comme pour conclure ce débat." Dans ce cas, bienvenue chez toi!" Dis-je en souriant largement ET fièrement, alors que sa main vient à serrer la mienne.
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(#)Sujet: Re: tu partages avec moi? (a) | Dim 24 Sep - 6:30
elisha & william
Oh, but anyway, Toto, we're home. Home! And this is my room, and you're here. And I'm not gonna leave here ever, ever again, because i'm happy here, and there's no place like home!
La dernière fois qu’Elisha m’avait vu, non seulement j’étais pas dans un état mais j’étais vraiment pas bien avec moi-même. Il s’était passé des trucs dans ma vie qui avait non seulement fait arrêter ma carrière, qui avait fait revenir une addiction que j’avais autrefois et qui m’avait fait finalement perdre l’amour de ma vie. Pleins d’éléments qui avait secoué ma vie plus que jamais et dont j’essayais encore et toujours de réparer les pots cassés. Je pouvais dire que ça allait mieux, physiquement, mentalement… mais émotionnellement? Pas vraiment. Je me sentais seul, j’avais l’impression que bien que j’avais une carrière qui allait très bien, c’était pas mal la seule chose qui allait dans ma vie J’avais donc besoin de me changer les idées, de passer du temps avec des gens et cette colocation avec Elisha, aussi étrange pouvait-elle sembler, s’annonçait comme étant très positive pour moi. Du moins, si cette dernière acceptait de partager son appartement avec moi. On se mit à parler de certaines conditions et même si c’était sérieux, je ne pouvais que faire quelques blagues et commentaire à propos de certains sujets. Ça ne voulait toutefois pas dire que je ne respectait pas les restrictions, même que je trouvais ça assez bien. La demoiselle m’interdisait de faire des trucs louches sur un fauteuil en particulier, je m’amusai donc à pointer d’autres éléments que j’avais sous les yeux pour la narguer un peu et sa réaction me fit rire. « D’accord, ça sera mes petits secrets alors! » ajoutais-je alors en riant. On me fit comprendre ensuite que j’allais pouvoir oublier la - fausse - idée que j’avais de me tenir nu dans son lit et l’attendre. Disons que ça ne serait pas très sain comme colocation si je tentais par tous les moyens de recoucher avec elle et puis, j’étais pas un détraqué sexuel ou un truc dans le genre hein! Elle pouvait dormir tranquillement sans avoir peur que j’arrive au bout de son lit en lui demandant de cajoler mon kiki.
Elisha se mit ensuite à m’interdir les blagues douteuses. Je la regardai alors, choqué « Quoi? Mais je deviens quoi moi sans mes blagues douteuses? T’as pas le droit de me faire ça Parker! Tout… mais pas ça! » répondis-je, avec un peu trop d’émotion dans la voix comme si elle venait de m’enlever ce que j’avais de plus précieux au monde. En fait, j’étais heureux car on s’entendait bien sur tout. Je voulais de la compagnie, elle allait y être et puis, j’allais même lui faire à manger si elle était gentille! Ce fut d’ailleurs un argument de taille puisque cette dernière me souhaita la bienvenue chez moi. Elle me tendit sa main que j’attrapai en la gardant dans la mienne, j’arrivais comme pas à le croire sur le coup. « VRAIMENT? » dis-je en écarquillant les yeux avant de sourire à pleine dent pour la prendre dans mes bras et la soulever en tournant sur moi-même. J’avais l’air d’un petit gamin qui venait de recevoir sa console de jeux vidéo préféré pour Noël mais là, ça faisait vraiment mon bonheur tout ça! « C’est super! Merci! Tu le regretteras pas, promis! Je compte bien être le meilleur coloc’ de tous les temps! » dis-je en la reposant au sol en souriant toujours. Bon, j’avais jamais été en colocation mais j'imaginais que j’étais trop mal à endurer. Bon, j’avais vécu quelques temps ailleurs mais jamais officiellement. C’est encore tout heureux que je croisai mes bras contre mon ventre. « Alors, je peux m’installer quand? » Peut-être qu’elle était occupée présentement et qu’elle avait une date bien en tête, ça me dérangeait pas non plus d’attendre un peu avant de bouger mes trucs. « Tu rajoutes encore plus à mon bonheur de cette semaine là! Je suis officiellement parrain en plus! Regarde ça! » Je lui sortis mon téléphone pour lui montrer une photo de moi et le petit Liam qui était mignon comme tout. « La copine de Nate a accouché il y a deux jours et je suis heureux comme si c’était le mien! » ajoutais-je en riant. Je n’avais plus grand chose dans ma vie donc tout ça, c’était vraiment gros pour moi, c’était triste quelque part mais bon… C’était avec des petits bonheurs comme ça qu’arrivait ensuite les grands, non? « Et toi alors, tu vas l’ouvrir finalement cette galerie dont tu m’as tant parlé? » Tant qu’à être là, aussi bien prendre ses nouvelles complètement, non?
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(#)Sujet: Re: tu partages avec moi? (a) | Mar 3 Oct - 18:42
elisha & william
Oh, but anyway, Toto, we're home. Home! And this is my room, and you're here. And I'm not gonna leave here ever, ever again, because i'm happy here, and there's no place like home!
C'est étrange, nous nous voyons régulièrement, enfin, du moins il nous arrive parfois de nous croiser, mais que savons nous réellement de la vie de l'autre finalement? Je pense qu'il n'a pas idée de ce qu'il a pu se passer dans ma vie amoureuse, qui a été clairement chaotique pendant un moment, et puis il y a toujours ce détraqué à mes trousses, c'est d'ailleurs l'un des points positifs de cette colocation, je suppose que j'aurai moins peur de me retrouver seule dans cet appart'. La présence de William va me rassurer, parce que même si Jake répond toujours présent à mes appels, il ne peut pas être toujours derrière mes basques, d'autant que parfois mes peurs ne sont pas justifiées, je pense que je me monte juste la tête. Nous allons donc certainement en apprendre d'avantage l'un sur l'autre, et j'avoue que ce n'est pas pour me déplaire. La compagnie de William a toujours été très agréable, et je me doute bien que derrière ce blagueur invétéré se trouve quelqu'un de plus touchant que ce qu'on imagine. Je n'avais pas réellement pu m'en apercevoir par mes propres yeux lorsque nous sommes sortis ensemble, mais sa relation avec Leyla m'avait donné un bref aperçu. Les blagues fusent dans tous les sens, bien que je tente de garder le fil conducteur de cette conversation, le but étant de savoir si effectivement son aménagement ici pourrait être une bonne idée. J'impose mes conditions, ca peut paraître complètement puéril, mais pour deux personnes comme nous, c'est d'autant plus essentiel, sinon ca deviendrait du n'importe quoi. N'oublions pas que même si nous sommes pas réellement sorti ensemble, il y a quand même eu une réelle attirance qui fait qu'à plusieurs reprises il y a eu des rapprochements. Donc pas besoin de tenter de se brûler avec des risques inutiles. Il faut garder une limite, et je la délimite en lui imposant une certaine rigueur dans nos flirts respectifs. Je ne suis pas prêt à le voir fricoter avec une nana sous mes yeux, s'il veut le faire, il a sa chambre, ou alors, qu'il s'arrange pour que je ne sois pas là, et j'en ferai de même si je viens à venir ici avec James.« D’accord, ça sera mes petits secrets alors! » Je souris en hochant négativement de la tête. Voilà, il y a des choses qu'il vaut mieux ne pas savoir, l'ignorance c'est mieux. « Quoi? Mais je deviens quoi moi sans mes blagues douteuses? T’as pas le droit de me faire ça Parker! Tout… mais pas ça! » J’éclate de rire à sa remarque. "Tu sais que tu passes clairement pour le gros lourd pervers en disant ça?" Il en faisant pas tant, et ca ne me gênait pas tant que ça, mais ca risquait de poser problème si James venait à en être témoin, ca donnerait matière à créer une sorte de jalousie alors que tout ca n'est que plaisanterie, et clairement ca mettrait aussi un sacré bordel dans mon couple Il accepte, et contre toute attente, je lui donne donc ma réponse. Si bien évidemment il est toujours enthousiaste, cette appartement sera le sien. « VRAIMENT? » Je souris alors que sa joie de la prendre me touche réellement. Je suis heureuse de le voir dans cet état, vraiment et je me retrouve bientôt les pieds à quelques centimètres, lâchant un cri de surprise face à ce porté improvisé.« C’est super! Merci! Tu le regretteras pas, promis! Je compte bien être le meilleur coloc’ de tous les temps! » Je ne peux m'empêcher de rire alors qu'il me laisse finalement reposer les pieds sur le sol. "j'en doute pas!" dis-je accompagnant ce sourire d'un clin d’œil. « Alors, je peux m’installer quand? » Je me penche pour attraper la clé de l'appart' que j'avais bien évidement préparé et la lui lance. "Dès maintenant. Je débarrasse les affaires qui sont dans ta chambre dans la journée." annonçais-je.« Tu rajoutes encore plus à mon bonheur de cette semaine là! Je suis officiellement parrain en plus! Regarde ça! » Je fronce les sourcils en m'approchant de lui, et me glisse à ses côtés pour voir cette photo qu'il veut me montrer depuis son téléphone. Si voir un bébé me laisse complètement insensible, la réaction de William face à ce dernier est touchante, on dirait presque qu'il s'agit du sien. "Vous êtes mignon!" Effectivement, on peut dire que ça lui allait clairement bien d'avoir un enfant dans les bras.« La copine de Nate a accouché il y a deux jours et je suis heureux comme si c’était le mien! » Je fronce les sourcils et relève le regard pour croiser le sien. "On parle bien du même Nate?Celui qui ne veut que s'amuser?" Cet homme qui ne veut pas d'engagement? C'était assez surprenant, j'avais rencontré cet homme à mon arrivée ici, et il semblait fuir l'engagement tout comme moi. Comme quoi tout le monde change, moi aussi d'ailleurs. Même si je refuse toujours de me projeter dans le futur, ma relation de couple avec James m'a définitivement fait avancer sur un plan affectif, et je ne le regrette pas. " Tu lui diras félicitations de ma part alors, je suis contente pour lui, enfin pour eux en l’occurrence." Dis-je simplement avant d'ajouter. "N'empêche que ça te va à merveille ces petites choses là." Un tendre sourire s'empare de mes lèvres, c'est effectivement pas le meilleur terme pour parler d'un bébé, mais bon, je suis clairement maladroite pour parler d'enfant. « Et toi alors, tu vas l’ouvrir finalement cette galerie dont tu m’as tant parlé? » Je hoche de la tête en m’installant sur l'accoudoir du canapé. "C'est en cours oui, j'ai acheté un local que je viens de finir de rénover, il me reste quelques trucs à faire, et je pourrais me lancer dans l'ouverture" annonçais-je fièrement.