Je m’attendais pas à recevoir ce genre d’appel. En tout cas pas là, pas maintenant au beau milieu de mon congé de maternité, et même pas au milieu en plus! Il faut dire que lorsque ce genre d’opportunité s’offre à nous, on ne refuse pas une seule seconde. Je ne pensais jamais que mes études allaient me donner la possibilité de me rendre à ce niveau. J’en avais parlé à quelques reprises à Nathaniel, je visais beaucoup le milieu carcéral depuis un moment et je continuais à renchérir cette idée après mon congé de maternité mais là… j’avais reçu un appel de mon ancien patron de stage, qui se trouvait à être celui de Nate aussi et il demandait à mon rencontrer car il avait quelque chose à me demander, un poste à me proposer pour la fin de mon congé. Je n’avais pas pu dire non et donc, j’avais décidé de laisser tomber mon vieux t-shirt qui sentait le lait en poudre et mes vieilles pantoufles de laine pour retrouver cette bonne vieille Alexie professionnelle que j’étais, le temps d’un après-midi. J’avais simplement informé Nathaniel que j’avais un rendez-vous chez le dentiste mais ce dernier ne pouvait pas au même moment, à ses dires, il avait un après-midi avec ses potes de planifié depuis un moment. Je savais que dernièrement, il avait boulot laissé de côté ses amis, avec ses complications et puis ma grossesse, il avait de besoin des retrouvé donc je ne faisais pas de commentaire, et quelque part, je savais aussi à quel point c’était important d’entretenir des amitiés. J’avais donc fait appel à mes propres amis, Dani et Glenn pour leur demander s’ils étaient disponibles pour passer un peu de temps avec mon bébé, et naturellement, la réponse fut positive. Ah… et oui… le rendez-vous chez le dentiste… eh bien disons simplement que je ne voulais pas trop m’avancer sur le sujet en ne sachant pas encore de quoi il s’agissait. Et puis, j’avais envie de prendre la décision par moi-même sur de quoi il allait s’agir. Monsieur avait le don d’être protecteur à mon égard quand il jugeait que ça pouvait être trop dangereux pour moi : fallait juste entendre le discour qu’il me répétait sans cesse avec la direction des prisons. Mais pendant ce temps là lui… il était toujours à risque de se faire tuer par le premier malade qui passait par là. Logique? Aucune et non, il n'était pas question que je dise que ça me plaisait pas… OH QUE NON.

Je m’étais donc rendu au poste de police où je n’y avais pas mit les pieds depuis longtemps. Mon rendez-vous était à 14h et tout se passa très bien. Le poste était intéressant et j’avais accepté. Vite comme ça, oui… je n’avais pas pris la peine de réfléchir car il n’avait pas de quoi réfléchir non plus. Dès mon retour de vacances, j’allais commencer dans l’équipe d’enquêteurs où j’allais suivre une formation intensives pendant plusieurs semaines. À quelques reprises, le chef m’avait entendu parler de mon intérêt à ce genre de poste. Il s’était renseigné, mes notes d’universités étant largement en haut de la moyenne et ma forte capacité à raisonner rapidement à travers plusieurs problèmes dont nous avions fait face antérieurement m’avait ouvert une porte, sans que je m’en rendre compte, vers cette opportunité. C’est donc bien heureuse que je quittai le bureau du chef mais à peine avais-je fermé la porte derrière moi pour faire quelque pas que je fis face à face avec Nathaniel dans la grande splendeur de son uniforme!

« MAIS JE RÊVE!!!! » lâchais-je sortir, malgré moi.

Naturellement, je vis son visage changer pour laisser place à l’expression de : “Oh merde, je viens de me faire pogner moi”. Je m’étais approchée en le questionnant du regard, de toute façon, c’était plus un secret pour personne ici notre relation.

« Vous pouvez bien vous sauver, oui! » dis-je à mes anciens collègues qui avaient prit la poudre d'escampette, laissant Nathaniel soudainement tout seul devant la petite femme bien contrariée que j’étais soudainement. Vive la solidarité masculine, c’est moi qui vous le dis! « Qu’est-ce que tu fais ici ?!?!?! »

Il était en congé de paternité pour encore 2 semaines et demi aux dernières nouvelles… et disons que les nouvelles, j’étais pas mal à jour là-dessus, surtout quand il était question du père de mon fils et de mon copain?

Je dois bien l'avouer, je trouvais les journées bien longues chez nous depuis la naissance de Liam, on devait vivre en fonction du petit bonhomme. Je comprenais que c'était important, mais je dirais que mon travail me manquait ou plutôt la vie extérieure tout simplement. Je n'avais pas osé le dire à Alexie, mais j'avais accepté de temps à autre de remplacer des collègues, ça me permettait de faire de l'argent de plus pour acheter mon Hummer que j'avais l'intention de prendre dès la fin du congé de paternité. Aujourd'hui j'avais mentionné à Alexie que je ne serai pas là pendant un bout de temps parce que je vais aller voir des potes... Heureusement qu'elle décida de faire garder Liam par Glenn et Dani pour son rendez-vous chez le dentiste parce que je n'aurais pas voulu annuler le boulot. Tout se passa bien, je saluai Alexie et mon fils avant de quitter pour me rendre au poste de police. Je partais en patrouille aujourd'hui avec Jake vu que Cassandra semblait ne pas être bien en forme. Tout se passa rapidement, malheureusement, on est pas tombé sur une journée palpitante, mais au moins, ça m'a fait plaisir de jaser avec lui. On rentra tôt au poste pour aller déposer des gens et c'est à ce moment là que je croisai Alexie... MERDE! J'essayai de voir une issue pour me sauver, mais trop tard, elle m'avait bien vu. Puis, qu'est-ce qu'elle faisait là? Elle m'avait suivi?

- Je.. heu.. Je et toi?

Bien entendu, elle voulait que je lui sorte en premier ce que je faisais ici. Je levai les yeux au plafond, puis baissai la tête pour lui avouer ce que je faisais vraiment ici.

- Bon.. Je viens de remplacer Cassandra aujourd'hui, c'est tout, c'était pour dépanner...

Bien entendu, je lui avais quand même menti sur le fait que j'étais supposé être chez William en train de faire la fiesta. C'était un peu trop difficile à expliquer, mais quand même, je crois que je lui devais cette explication...

- Soit pas fâchée ok? Je t'ai dis que j'allais chez Will juste pour pas que tu me fasses ses yeux là et que tu m'empêches de le faire... Je suis bien avec toi et Liam, mais j'ai aussi envie de sortir et ça me fait du bien de travailler... Et toi? Je veux dire, t'étais sensée aller chez le dentiste? Tu m'as suivi ou quoi?

Je dois dire que si c'était le cas, je n'appréciais pas vraiment! Je sais bien que je lui avais menti, mais c'était pas comme si je la trompais ou que c'était un énorme mensonge non plus. Bon, je me sentais mal quand même et je savais qu'elle allait me passer un savon, mais là je ne serai pas content si elle avait décidé de me faire suivre, ça prouverait qu'elle ne me fait pas confiance.

Si j’étais ici, c’était pour apprendre une grande nouvelle. Jamais je n’aurais pensé un jour devenir enquêtrice mais maintenant qu’on me le proposait, je ne pouvais qu’accepter. D’autant plus que j’allais suivre une formation pendant plusieurs semaines pour m’apprendre plein de nouvelles choses! J’étais vraiment heureuse et j’avais juste hâte de sortir du bureau pour appeler Nathaniel et lui faire part de la nouvelle. Parce que non, il ne savait pas pour cette rencontre. Je n’eus toutefois pas à l’appeler car à peine avais-je fermé la porte de notre supérieur derrière moi, que je fis face à face avec lui…. alors que techniquement, il devait être avec ses amis… et en congé de paternité. Ce qui voulait dire : pas au boulot. Ma surprise se fit bien vite entendre et la sienne, se fit bien vite voir! Ses yeux devinrent gros comme des balles de ping-pong et je vis bien qu’il essayait de se sauver mais il était trop tard, je voulais immédiatement des explications. Monsieur m’expliqua qu’il avait accepté un remplacement car ça lui manquait de travailler et blablabla.

« Parce que je t’empêche de sortir, moi? » dis-je en écarquillant les yeux. « Je te rappelle que chaque fois, chaque fucking fois que tu me demandes si ça me dérange, je te laisse aller chez tes amis car je sais que c’est important pour toi… Enfin, si c’est vrai que tu vas réellement chez Will et Justin car maintenant, je te crois plus… »

Ça faisait combien de fois qu’il venait au boulot à la place de rester à la maison pour m’aider avec Liam ou même juste être là pendant que je pouvais me reposer un peu? Il prenait des médicaments pour dormir la nuit, c’était donc moi qui devait toujours se réveiller quand le petit pleurait ou avait soif. Liam avait 1 mois! Ça en faisait du sommeil à rattraper! Ça me dérangeait pas, ça faisait partie de mon rôle de maman et j’assumais mais je ne dirais pas non à ce qu’il préfère me permettre de reprendre du sommeil au lieu de penser à sa petite personne un peu. Je pouvais comprendre que 5 semaines sans travaillet c'étsit long pour lui....Il pouvait pas comprendre que c'était pas plus facile de mon bord aussi!?

« Moi ce qui me ferait du bien, c’est des siestes l’après-midi parce que je dors pas la nuit, on peut pas tout avoir! »

Et puis pour ajouter encore plus,  il voulait savoir ce que je faisais ici… et même si c’était louche en effet, il osa quand même me demander je le suivais. Je le regardai sans rien dire pendant quelques secondes. Un silence s’était installé pour qu’il comprenne réellement à quel point je le trouvais raisin de me poser cette question là.

« Parce que tu penses que j’ai juste ça à faire, te suivre partout? T’es tu sérieux? J’suis pas une maudite folle Nathaniel!! » Je soupirai en secouant la tête. « J’ai...j’ai même pas envie de te le dire. »

Je lui lançai même pas un dernier regard que je le contournai par la droite pour longer le corridor jusqu’à la sortie du poste. J’allais tout de même pas continuer à m’obstiner avec lui dans les bureaux. Les autres n’avaient pas besoin d’entendre nos problèmes parce que oui, c’était un sacré problème de sa part ce qu’il faisait et j’étais fâchée, même s’il ne voulait pas que je le sois. J’entendis mon petit-ami dire mon prénom à quelques reprises en me suivant jusqu’à l’extérieur, à peine avais-je passé la porte que je me tournai vers lui.

« QUOI? Fuck Nate! Tu recommençais dans une petite semaine à travailler… c’était vraiment trop te demander? Je suis déjà en train de paniquer à l'idée que tu ne sois plus là avec moi bientôt... fais-moi pas ça maintenant!»

C’était quoi là? J’allais devoir recommencer à ne plus lui faire confiance?

Et voilà, je venais de me faire prendre au boulot! Tout ce que je faisais ici c'était travailler pour sortir et faire autre chose que de bercer Liam. Je n'avais pas voulu froisser Alexie et j'avais préféré monter un mensonge plutôt que de lui dire la vérité. Si je lui avais dit, je suis bien certain qu'elle m'aurait pas laissé faire ou bien elle m'aurait fait sentir coupable.

- Mais tu peux avoir des siestes l'après-midi Lexie! C'est pas comme si je partais tout le temps au boulot aussi! Et tu sais bien que ça me fait plaisir de rester pour t'aider.... Et je voudrais faire plus aussi!

Je ne me sauvais pas parce que je ne voulais pas aider, loin de là, c'est juste que c'était bon de sortir de temps en temps et faire autre chose. Maintenant qu'on avait fait le tour de la question pour moi, maintenant je voulais savoir si elle m'avait suivi jusqu'ici ou bien qu'elle avait une autre raison parce qu'elle m'avait dit qu'elle allait chez le dentiste. Tout de suite, elle ne voulait pas me le dire alors ça me mis un peu en colère qu'elle n'avoue pas à son tour ce qu'elle fichait ici. Je ne l'avais pas traité de folle, j'avais juste voulu savoir si elle m'avait suivi. Elle se sauva rapidement d'un pas déterminé, mais aussi rempli de colère. Je levai les yeux en l'air et je me suis mis à la suivre.

- Lexie... Lexie! Arrête bon sang!

Elle se retournai et me mentionnai sa peur de rester à la maison avec Liam! Bon sang, je me sentais assez cheap merci! Je mis ma main au visage pendant un instant avant de me dépêcher de lui dire ce que je pensais vraiment de tout ça. Elle pouvait quand même compter sur moi!

- Wohhh je serai là demain, après-demain ou peu importe, je vais rentrer tous les soirs de travailler, je vais pouvoir t'aider et si tu n'y arrive pas, on va trouver une solution! Là, calme toi veux-tu? Je n'ai pas d'autres soirée ou journée de travail en vue...

On alla s'asseoir sur le banc à l'extérieur du poste, je pouvais pas partir maintenant, il fallait que j'aille remplir ma paperasse avant de quitter. Heureusement pour moi elle me suivit mais resta debout un moment.

- Calme toi okay, je vais rentrer et on va en discuter, là ce que je peux te dire c'est que je m'excuse de ne pas te l'avoir dit, mais je savais que tu ne serais pas contente. Et puis, je sais que jt'aide pas la nuit parce que je prends ses foutues pilules, mais si tu veux que je dormes sur le canapé sans médicament tu n'as qu'à me le dire et je vais le faire.

Maintenant qu'elle s'était un peu calmée, je pouvais revenir sur ce qu'elle faisait ici. Si elle m'avait pas suivi, alors il devait y avoir une autre raison qu'elle ne m'avait pas dite.

- Tu es passée pour voir quelqu'un ou tu voulais des infos sur ton prochain stage? Et le dentiste lui?

Je n’étais pas en train de dire que Nathaniel était un mauvais père, que je faisais la job toute seule car c’était pas du tout le cas. Il était bon, il me surprenait chaque jour et je ne comptais chanceuse de partager ça avec lui. On avait la chance de l’avoir, Liam et moi et il était un bon père de famille. Cependant, il venait de beaucoup de me décevoir en apprenant qu’il venait travailler en cachette. Je ne comprenais pas c’était quoi sa motivation derrière ça. En colère, j’avais quitté le poste car je ne voulais pas continuer à avoir cette conversation là, avec lui alors que n’importe qui pouvait nous entendre. Encore moins le boss qui venait de m’offrir une job. Je savais que ça pouvait être ambiguë d’avoir deux employés dans une relation, surtout dans ce domaine. Nathaniel me suivit toutefois à l’extérieur en me demandant de me calmer, comment est-ce qu’il voulait que je fasse ça? Je lui confiais que j’avais peur quand il allait retourner à travailler 5 jours par semaine donc que j’aimais pas qu’il commence déjà à m’abandonner comme ça. Il lui restait uniquement 7 jours à patienter… et nous endurer. Il semblait au moins comprendre mon point de vue… un peu en retard car c’était fait.

« Dis pas que t'es là pour m'aider....t'es pas là pour m'aider parce que cet enfant-là on l'a fait à deux donc c'est pas une question d'aide mais de travail d'équipe. Et ce que je comprends pas c'est... si tu savais que ça allait me contrarier que tu le fasses, pourquoi tu continuais à me cacher ça? C’est pire maintenant car si j’étais pas passé ici, tu me l’aurais caché pour toujours et ça c'est difficile sur une confiance! Ça fait combien de fois que tu viens ici? »

Je décidai de suivre le père de mon fils jusqu’au un banc près du poste mais je restais debout, j’avais pas envie de m’asseoir. Pour la deuxième fois, il me demandait de me calmer mais de me faire dire de me calmer me fâchait encore plus, ça faisait l’effet inverse, ouais! Au moins, il s’excusa en proposant l’idée stupide de dormir sur le canapé.

« Mais non franchement, on va pas se rendre là non plus, on est pas un vieux couple nul! »

J’aimais m’endormir dans ses bras le soir et même si j’étais fâchée présentement, j’allais pas le faire dormir sur le canapé pour autant. C’était mon amour à moi, il allait pas geler dans le salon, surtout avec ses gros bras, il allait pas avoir beaucoup de place! Nate pensa probablement que c’était le sujet était clos puisqu’il me questionna une fois de plus sur la raison de ma venue ici.

« Mon prochain stage? J’ai gradué Nate… je suis plus étudiante. »

Mais est-ce qu’il s’intéressait à ma vie bon sang? J’avais eu ma graduation et tout et j’avais chialé car j’étais enceinte sous ma toge et j’avais l’air obèse! Bref, visiblement, il s’en souvenait même plus.

« Ce matin, j’ai reçu un appel du chef Portman , il m’a demandé de passer au poste car il avait une opportunité que je ne pouvais pas refuser. Il sait que je vise plus haut que rester simplement dans la paperasse, que je veux faire une différence. Il a regardé mes résultats académiques pour finalement me proposer un poste d'inspectrice ici. Je commencerais ma formation dès la fin de mon congé de maternité. Je sais que je parlais beaucoup de carcéral… mais ça m’intéresse! »

Je le regardais, comme pour surveiller sa réaction, je ne savais vraiment pas comment il allait prendre cette nouvelle. C’était vraiment pas avec l’envie de lui donner une claque dans la face que j’aurais aimé lui annoncer ça d’ailleurs, même que j’avais annoncer le tout sans grand entrain, les bras toujours croisés contre mon ventre.

Je sais que je n'aurais sans doute pas dû mentir, mais je l'avais fait pour travailler, disons que ce n'était pas palpitant que de rester à la maison. Je voyais bien que ça n'enchantait pas Alexie, mais si je l'avais fait ce n'était pas contre elle, c'était seulement que ça me manquait.

- Bon... fâche toi pas... je suis venu 3 fois travailler c'est tout! J'ai seulement remplacé! Je pense que tu ne m'aurais pas laissé y aller si je te l'avais dit... donc ça aussi... Là, pour les derniers jours, je te jure que j'y retourne pas!

Maintenant il était question de sa venue ici, je m'étais fait prendre, mais j'ignorais la raison du pourquoi. Bien entendu, elle ne voulu pas m'en parler tout de suite puisqu'elle était fâchée, mais j'avais bien le droit de le savoir aussi. Je demandai si elle avait demandé pour un autre stage, mais bien sûr j'avais oublié qu'elle avait gradué et qu'elle avait eu son diplôme. La vie va tellement vite des fois! Elle m'avoua tout au sujet d'un travail loin du carcéral mais plutôt être inspectrice. Je fus d'abord étonné parce que si c'était le cas, elle allait travailler sur les gros cas. Je mis mes mains sur les hanches parce que ça voudrait aussi dire qu'elle serait plus haute dans la hiérarchie policière. Je ne m'attendais pas à ça... Mais je crois que j'aimais mieux ça que la vie carcérale.

- Ha oui? Il t'a vraiment bien aimé dis donc! Bien... Félicitations? Tu es contente? Ça va être peut-être prenant, mais je suis sûr que tu réussiras très bien.

C'était une persévérante et je savais que ça devait lui faire bien plaisir de faire ça. Si j'avais pu aller à l'université moi aussi, je crois que c'est un boulot qui m'aurait bien tenté, j'étais un peu jaloux en fait. Elle en avait de la chance. J'ouvris mes bras pour l'accueillir et dans l'espoir qu'elle ne soit plus fâchée contre moi pendant un bon moment.

- Tu vas être comme ma patronne alors? Tu vas me donner des ordres?

J'émis un petit sourire narquois parce que ça m'amusait un peu quand même. C'était juste pour la taquiner parce que je savais qu'elle prendrait son boulot au sérieux. Je regardai ma montre, il fallait que j'y retourne si je voulais finir.

- On peut en reparler chez nous ce soir? Je dois finir de remplir deux rapports et après j'ai terminé... Je te ferai oublier tout ça, tu verras!

J'émis cette fois, un petit sourire gêné parce que j'imagine qu'elle était toujours à cran concernant mon travail. J'espérais que le petit plus allait la faire changer d'humeur. Ce n'était plus la même routine depuis que Liam était parmi nous et c'était bien normal, mais il était important de se retrouver aussi tous les deux.

J’étais tannée qu’il me dise de ne pas me calmer ou de ne pas être fâchée : j’allais être frustrée si je le voulais et j’avais toutes les raisons pour l’être également! Il était rentré trois fois travailler, il m’avait joué dans le dos et si je l’avais pas découvert, il n’aurait jamais prit conscience par lui-même et c’était bien ça qui me faisait chier dans tout ça. Je ne l'aurais jamais su!!!! Il pensait pas que je trouvais le temps long aussi à la maison? C’était pas plus facile de mon côté et lui, dans une semaine, il allait recommencer le boulot, pas moi! Je l’aimais plus que tout mon fils, c’était mon petit trésor, mon petit amour mais c’était épuisant et cette histoire me faisait royalement chier. Je n’ajoutai rien car ça ne servait à rien. Je décidai de lui informer de mon prochain travail, car je devais tout de même lui expliquer que j'étais pas une folle qui l'espionnais mais qu'on m'avait convoqué. Il semblait surpris mais il me félicita en me disant de belles choses mais en même temps, il était pas en position de me dire qu’il n’acceptait pas. Lorsqu’il ouvrit ses bras comme pour me coller, je le poussai de deux mains sur le torse.

« Ouais et t’es mieux de bien te tenir! Je vais t’utiliser pour défoncer des portes sur mon chemin. Mon bulldozer personnel. » Je fis signe comme si je défonçai une porte en fonçant sur lui pour qu’on se donne finalement un vrai câlin.

Ça serait quand même spécial d’être sur les mêmes cas à bien y penser. Je ne savais pas comment on allait pouvoir gérer ça… travailler ensemble, au beau milieu du stress et tout! En même temps, on avait travaillé au même poste pendant un moment et ça s’était bien passé. À l’exception de la bonne fois où il avait traîné Glenn ici parce qu’il était un gros jaloux incapable de passer par-dessus quoique ce soit. Eh bien si c’était ainsi, il allait bien comprendre que moi aussi je n'oubliais pas, j’accumulais.

« J’oublierai pas… mais il se pourrait que je sois quand même intéressée à voir comment tu t’y prendrais. » dis-je en levant les yeux au ciel.

Disons qu’on ne s’était pas retrouvé de manière intime depuis de très longues semaines maintenant et ça me faisait bien envie. J’étais souvent fatiguée et disons qu’avec un petit bébé, on avait plus autant de temps ensemble mais il était temps de reprendre notre vie de couple comme il se doit, il fallait pas perdre ça, j’y tenais vraiment.

« T’as jamais été doué pour remplir des rapports, Glenn et Dani gardent Liam pour encore plusieurs heures, je vais t’aider si tu veux. Tant qu’à le faire, aussi bien le faire comme du monde. »

Il semblait d’accord et j’étais frustrée encore un peu mais quitte à être déjà là, aussi bien l’aider pour repartir le plus rapidement possible à la maison. On rentra donc ensemble au poste jusqu’à son bureau où les dossiers reposaient. Nate prit place à sa chaise et pour ma part, je m’assis sur le dessus de son bureau, les jambes pendantes en le regardant ouvrir ses documents. Je lui dis quelques remarques sur comment faire correctement mais monsieur semblait d’humeur pas trop serieuse car sa main se glissait tout doucement de ma cuisse jusqu’à l’intérieur de ma jupe. Je haussai les sourcils en le regardant.

« Hey! tu penses que tu fais quoi là? T’as voulu venir travailler alors reste professionnel agent Wilson! »

Bon, c’était pas évident de le repousser ainsi car j’avais vraiment envie qu’il me touche finalement. J’étais vraiment en manque de lui.

Je ne savais pas trop si c'était bien qu'Alexie bosse plus haut que moi, mais je dirais que c,était bien pour elle, elle semblait bien contente. Je préférais vraiment ça au travail carcéral. Ici, je savais qu'elle serait bien traitée et je pourrais toujours la voir s'il y avait quelque chose. De toute façon, je ne pense pas que j'avais mon mot à dire, elle semblait bien décidée puisqu'elle avait filé en douce au poste de police pour accepter. En fait, ce n'était pas très clair qu'elle avait accepté, mais elle n’avait pas dit le contraire quand je l'avais félicité.  Enfin, je suis sûr qu'on allait en reparler bientôt... Je devais la laisser se calmer parce que je n'allais pas m'en sortir. Je savais quand même me faire pardonner et j'avais espérer qu'Alexie soit bien d'accord... elle poussa un soupir avant de me dire qu'elle serait intéressée de voir ce que je pourrais faire... Un demi sourire arriva enfin pour moi ce qui me laissait une bonne chance de me reprendre. Elle se proposa même pour m'aider à finir de remplir mes rapports ce qui était excellent pour moi. Je lui ouvris donc la porte du poste de police pour qu'elle entre la première. Je pris soin de verrouiller la porte puisque j'avais quelque chose d'autre en tête que de travailler. Les dossiers étaient déjà ouverts sur mon bureau, je pris place derrière et Alexie posa ses fesses sur mon bureau. Disons que c'était assez invitant de la voir comme ça sur mon bureau en petite jupe. Il fallait se le dire, je savais faire mon job et entendre Alexie me dire comment les remplir, ça non, je pouvais seulement espérer qu'elle accepte mes avances. Elle me repoussa malheureusement alors je remis mes yeux dans mon dossier, mais la concentration n'était pas au rendez-vous... Je me levai alors pour écarter les cuisses d'Alexie et l'embrasser tout doucement pour me faire plus insistant. Le boulot elle devait bien s'en moquer non? Je savais qu'elle avait quand même envie de moi, on avait du mal à trouver du temps, là on en avait.

- Vraiment, tu veux m'aider à remplir les dossiers?  Moi, j'aimerais ça que tu m'aides pour autre chose!

Je pris sa main pour la poser sur ma cuisse pour lui faire sentir mon érection. Si je ne l'avais pas convaincue jusqu'ici, je pense que ça lui fit changer d'avis. Je continuai à l'embrasser tendis qu'elle commença à défaire la boucle de ma ceinture. Ça me donna le feu vert pour attraper sa culotte et la descendre. Disons que tout ce que j'avais en tête c'est le désir que j'avais pour Alexie. Une bonne petite baise comme autrefois. Depuis l'accouchement, je savais que ça prendrait du temps, mais je pense qu'on était bien prêts tous les deux. Je n'avais pas envie d'être doux, mais en même temps, je ne voulais pas être trop brutal non plus. Je voulais capter les signaux d'alertes aussi et ne pas faire de bêtise. Ma bouche glissa le long de son cou ce qui lui fit automatiquement fermer les yeux, elle était joyeusement ouverte à tout ça. Ma main se faufila sous sa jupe pour jouer avec son intimité. Chaud et humide, je sentis Alexie bouger son bassin pour me dire qu'elle en voulait plus. Sa main sur mon sexe pour me caresser me faisait bien plaisir, je crois que j'attendais ce moment depuis un temps. J'en voulais plus et elle aussi c'est pourquoi mon sexe s'inséra en elle déclenchant un soulagement, mais aussi une course pour obtenir le plus de plaisir possible.

On était rentrés dans le bureau de Nate lorsque j’avais proposé à ce dernier de l’aider à finaliser ses rapports. Le but étant de rentrer ainsi plus vite à la maison. Je compris bien rapidement que ce n’était pas réellement ce que monsieur avait derrière la tête lorsqu’il se mit à me caresser tout doucement les jambes. Je tentai de le remettre à sa place, jetant un coup d’oeil à sa petite moue alors qu’il reposait ses yeux sur le dossier devant lui. Mais ce ne fut que quelques secondes puisque rapidement, il s’était levé pour se positionner entre mes jambes et attraper ma tête d’une main pour m’embrasser. Je pouvais bien dire ce que je voulais : c’était FRANCHEMENT HOT. Mes mains se glissèrent jusqu’à son dos pendant qu’il me parlait qu’il avait envie que je l’aide avec autre chose, sa main vint prendre l’une des miennes pour la poser directement contre son érection. Je haussai les sourcils en souriant.

« Ça l’don d’être clair ça! »

On avait rien fait tous les deux depuis la naissance de Liam et comme lui, j’en avais envie. Je ne pensais pas qu’on allait s’y remettre au poste de police, sur son bureau mais quand l’envie était aussi présent, il n’y avait rien d’autre à faire. Je lui rendis ses baisers en détachant la boucle de son pantalon en vitesse pendant que lui, faisant glisser ma petite culotte plus loin. Juste de penser qu’on allait le faire, j’en étais totalement excité mais en plus ici, ça rajoutait un petit quelque chose. Les lèvres de Nate se glissèrent contre mon cou pendant que je glissai son pantalon puis son boxer plus bas, me laissant accès à son membre déjà bien prêt à passer à la vitesse supérieure. Il n’avait pas idée à quel point je le désirais présentement!!!  C’est d’ailleurs après quelques caresses qu’on s’y plongea, faisant ressurgir des sensations qui m’avait beaucoup trop manqué tout en faisant tomber quelques objets de son bureau… pas grave! Nathaniel fut doux et méfiant au départ, avant de se laisser aller dans des coups de bassin beaucoup plus secs et et rapides lorsque je lui fis signe de ne pas me ménager, faisant ainsi monter le plaisir entre nous deux. J’aggripais fermement ses fesses en essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas se faire entendre. C’est au bout de quelques minutes à peine, lorsque je sentis qu’on atteignait rapidement le point du non-retour que je lui lançai :

« Tu dois t’enlever avant... »

Parce qu’on avait plus du tout de contraception depuis mon accouchement et il faut dire que la pilule, je lui faisais plus trop confiance. J’allais opter pour un stérilet mais mon rendez-vous était la semaine d’après. Quoi qu’il en soit, il ne suffit que quelques autres vas-et-viens en moi avant de sentir le plaisir parcourir mon corps comme un choc électrique, me faisant gémir un peu trop fort, obligeant Nate à venir plaquer sa main sur ma bouche où j’en profitai pour lui mordre les doigts avant qu’il ne se retire d’un coup pour se laisser aller contre mon ventre. Juste à temps, un vrai champion! J’avais le coeur qui me débattait dans ma poitrine, je respirais tellement fort mais mon dieu que ça faisait du bien! Nate essuya ses traces sur mon ventre et je me redressai un peu vers l’avant.

« Gosh, ça m’avait manqué!» soufflais-je, le front accoté sur son torse alors qu’il embrassait le dessus de ma tête. Je relevai la tête en plissant mon nez. « Ça veut pas dire que je suis plus fâchée, je pense encore que t’as été un abrutit. »

Sur ces mots, je me levai, attrapant ma petite culotte plus loin au sol pour l’enfiler, ni vu ni connu. Et pourtant, je le regardai dans son uniforme et après ce bon moment de sexe, je ne pouvais qu’en vouloir de nouveau. J’étais comme une junkie qui venait de reprendre contact avec sa drogue : j’avais plus envie d’arrêter là. Et le corps de mon homme : c’était une addiction assez prenante.  Nate s’était installé de nouveau à son bureau, je me plaçai derrière sa chaise, glissant mes mains de ses épaules jusqu’à son torse en apportant mes lèvres jusqu’à sa joue puis jusqu’à son oreille :

« Je t’attends à la maison et ce soir, j'ai encore envie que tu essaies tout nu, de te faire pardonner.»

Parce que j’avais des plans pour nous. Je l’embrassai sur la joue puis, sa tête se tourna pour m’embrasser sur les lèvres. Je quittai le poste pour me charger d’aller chercher Liam chez Glenn et Dani et nous arrivâmes pas mal au même moment à la maison. Nate avait prit la peine d’aller chercher une bouteille de vin pour accompagner notre délicieux repas. Il savait comment s’y prendre avec moi, à force d’être ensemble et de se frustrer l’un l’autre! Il était bon le petit maudit! Une fois notre fils bien propre, ce fut à mon tour de filer sous la douche. En y sortant, j’enfilai simplement un petite culotte et un peignoir pour me rendre au salon où Nate écoutait la télé avec Liam qui dormait sur son ventre. Il faisait toujours ça et j’imagine que le petit aimait ça, car c’était instantané, il tombait endormi. Ça devait être dû à la chaleur que Nate dégageait et aux petites caresses qu’il lui faisait dans le dos. J’arrivai devant mon petit-ami le peignoir ouvert, bien déterminée à lui faire part de quelque chose en me palpant un peu les seins.

«  Je pense que...j’ai décidé que j’allais me faire refaire les seins. » Bon… ça sortait de nul part mais j’y pensais depuis un certain temps déjà. Je me devais de justifier la chose quand même « Je veux pas avoir l’impression d’avoir deux grosses bouées de sauvetage gonflées devant moi mais avec la grossesse, l’accouchement ça perd en fermeté et en grosseur. Je veux juste que ça tienne bien en place! Pas maintenant mais... éventuellement! T’en penses quoi? »

Je devais attendre plus longtemps après l'accouchement et je tenais à faire de très bonnes recherches pour cerner ce que je voulais vraiment. Son avis était toutefois important.

C'était bon d'avoir du sexe enfin et je dois dire qu'Alexie me fit savoir très vite qu'elle en voulait et ce, assez rudement. Je savais que j'étais sur mon lieu de travail, mais les besoins primaux avaient vite pris le dessus sur la raison. Nos deux corps se voulaient et nous avions déjà très chaud. Quel sensation ce fut quand je la pénétrai, c'était incroyablement plaisant. Je savais que je n'allais pas tenir bien longtemps, mais vu qu'on était en plein heure de boulot, je pense que c'était l'idéal. Alexie mentionna qu'il fallait que je me retire, je savais que la tâche n'allait pas être facile! Mais en même temps, on avait pas de condom ici, donc fallait prendre le moyen qui semblait le plus sensé. Notre plaisir grimpa rapidement et quand j'entendis Alexie gémir, je m'empressai de lui mettre la main sur sa bouche pour éviter tout soupçon des gens autour du bureau. Je sentis ses dents rentrer dans mes doigts... Bordel, je devais tellement me concentrer pour ne pas venir!!! Je plissai de la face pour éviter le tout.  Aussitôt détendue la demoiselle, je sortis mon sexe pour finir ça comme un grand garçon en aspergeant le ventre d'Alexie.. Bon sang que c'était bon ça!

- Oh my god! Je veux ça tous les jours!

Je pensais que ça allait calmer le jeu pour le fait que j'étais venu travailler pendant mon congé de paternité, mais non... c'était Alexie tout crachée, une vraie tête de mule. Je remontai mon boxer et mon pantalon pour ensuite rattacher ma ceinture. Je ramassai deux mouchoirs derrière pour essuyer ce que j'avais semer sur ma petite amie. C'était une bonne façon de marquer son territoire je dirais, pensai-je en montrant un léger sourire en coin. Alexie se rhabilla tandis que je repris ma place au bureau, je devais vraiment remplir des rapports même si ça ne me disait pas du tout. Alexie revint vers moi derrière pour m'embrasser, mais aussi me murmurer à l'oreille que j'avais intérêt à suivre le pas ce soir. Je savais que c'était plutôt une excuse pour que je lui redonne un orgasme dans le fond. Ça m'allait très bien. Je pense que nous avions beaucoup de temps à rattraper.

- Oui chef! Tu vois, j'apprends vite!

Je faisais allusion au fait qu'elle allait vite monter en grade. Je souris à Alexie et je l'embrassai une dernière fois avant qu'elle ne se décide de quitter mon bureau. Puis, je me souvint que d'abord elle était venue pour m'aider... elle en avait bien profiter la petite! Elle qui disait que je devais rester professionnel, pff. Je terminai rapidement et je décidai de m'arrêter en chemin pour acheter une bouteille de vin. Ça faisait longtemps qu'on avait pas pris le temps d'en boire. Suffisait de coucher Liam et on pourrait savourer un repas tous les deux et être de nouveau coquins. Je retournai à la maison pour retrouver Alexie qui venait de rentrer avec Liam. J'étais bien content de le voir. Pendant qu'Alexie prenait sa douche, je décidai de me coucher sur le canapé, Liam sur moi, il allait vite s'endormir vu la chaleur qu'on dégageait tous les deux. Quand Alexie revint vers moi elle ouvrit son peignoir, elle ne portait pas de soutien-gorge seulement une petite culotte... Ohhh c'était osé! Elle venait vraiment de me parler qu'elle voulait qu'elle se refasse les seins. Je me suis mis à parler tout bas pour éviter de réveiller notre fils.

- Wowo... tes seins sont très beaux comme ça Lexie, à ta place je ne complexerais pas, ils sont superbe, je les aimes !

Je ne comprenais pas trop pourquoi elle était en train de complexer, ils étaient d'une bonne grosseur et ils ne me semblaient pas mous. Je me redressai tout doucement pour éviter de réveiller notre petit bonhomme. J'en profitai pour me lever et faire signe à Alexie que je revenais. Je déposai le petit dans son lit et je filai en douce pour retrouver ma petite amie qui avait l'idée de se refaire les seins.

- Je veux pas que tu penses qu'ils ne me plaisent plus, ils sont parfaits ok! Viens là, il parait que tu as commandé un homme nu prêt à satisfaire tous tes besoins.

Je regardai l'horloge pour savoir combien de temps nous avions devant nous. Ce n'était pas évident de trouver de l'intimité avec Liam qui se réveillait bien souvent. Il ne pouvait pas se passer de ses parents bien longtemps le petit et c'était normal!

- On a une bonne heure devant nous avant qu'il ne se réveille! GO!

Je pris Alexie pour la passer sur mon épaule et je l'amenai dans notre chambre sans plus attendre, elle riait! C'était peut-être précipité, mais elle avait ouvert l'appétit en ne portant presque rien sous son peignoir. Je baissai mon pantalon et mon boxer pour commencer à l'embrasser et lui enlevai son peignoir.

- C'est quand tu as parlé que tu aurais ton stérilet là parce que... je sens qu'on joue avec le feu!

C'était bien beau s'enlever à temps, mais ce n'était pas une méthode infaillible. Surtout que je devais avoir des super petits nageurs en forme. J'avais beaucoup envie d'elle, mais je savais aussi que j'aurais du mal à m'enlever à temps à chaque fois parce que je n'étais pas du genre à me retenir.