La jeune femme hoche la tête comme elle comprend parfaitement ce que son professeur veut dire. La rousse comprend qu’il a peur des stupidité que des étudiants, des personnes, mal intentionnée pourraient comprendre et colporter, leur attirant des ennuis. Et naturellement elle ne veut pas causer de tord à son interlocuteur. Elle ne veut pas le rendre responsable aux yeux de tous d’une erreur qu’il n’a pas commise. Même si d’un coup, elle songe qu’elle aimerait bien qu’il commette cette fameuse erreur. Ce ne serait cependant pas raisonnable, elle le sait.

«- Peut-être. Je sais que Gabriel voulait fonder une famille et mes études l’ont freiné, parce qu’il savait que je ne pouvais pas à la fois être maman et étudiante. C’est en cela que je voulais dire que nous n’avons parfois pas les mêmes attentes de la vie malheureusement.» explique la jeune femme à son interlocuteur, en lui adressant un sourire. «Mais je comprends votre point de vu et il me semble être juste. Peut-être que ça ne dépend pas totalement de l’âge, qu’il y a d’autres facteurs qui doivent effectivement être pris en compte, je ne sais pas.»

Elle soupire en souhaitant changer de sujet et lève un sourcil comme son interlocuteur dit être en possession de l’un de ses effets. La jeune femme ne voit pas de quoi il veut parler, loin de se douter de la mission qui lui avait été donné pendant leurs retrouvailles au camping. Elle le regarde alors curieuse, sans savoir à quoi s’attendre, comme elle ne peut pas imaginer un instant son professeur en train de lui voler des dessous.

«- Je ne vois pas bien de quoi vous voulez parler professeur.» fait-elle alors remarquer en posant son regard sur lui, le détaillant comme si elle espérait que le regard de son professeur parlerait pour ce dernier.

"- Oh oui naturellement je souhaite avoir des enfants. Mais plus tard, pas pendant mes études, je pense qu'il est plus sage d'attendre d'avoir finis, d'avoir une situation avant de faire un bébé vous voyez ? Parce qu'un bébé a besoin d'une maman présente, qui puisse s'occuper de lui, pas une maman débordée par ses examens, ses livres... Je ne veux pas être ce genre de maman absente, ce ne serait pas correct tout simplement, à mon sens." répond la jeune femme avec un léger sourire.

Des enfants elle en veut, bien sûr. C'est l'un de ses principaux objectifs dans la vie pour être tout à fait honnête. Mais elle tient à ce que les choses soient bien faites et cela ne peut pas être le cas à son gout en étant encore une étudiante surbooké par ses études, tout simplement.

"- Nous avions déjà dit que nous en ferions, au début de notre relation. Puis nous n'en avons plus reparlé puisque ce n'était pas le moment. Et puis... je pense que Gabriel... enfin, j'ai demandé à rester pure jusqu'au mariage. Mais je sais que certains hommes... enfin c'est difficile d'attendre je le conçois. D'un côté je me demande si ce n'est pas juste un moyen pour lui de me reprocher cela, ses besoins, tout ça." répond la jeune femme en soupirant. "Mais c'est important pour moi de n'appartenir qu'à l'homme de ma vie."

Elle hoche la tête et adresse un sourire à son professeur comme ce dernier fait remarquer qu'elle semble plutôt aller bien et ce n'est pas faux. Ce n'est pas faux, simplement parce qu'elle le voit et passe du temps avec lui. Se mordant la lèvre, l'étudiante lui adresse un léger sourire. Et elle a l'idée de le draguer, un instant, avant de se morigéner de cette mauvaise pensée. Elle ne peut pas faire ça tout simplement.

Elle le regarde surprise comme il fait son mea culpa, sans savoir ce qu'il peut bien lui avoir prit, avant qu'elle se souvienne de ces dessous qu'elle n'avait pas retrouvé dans sa valise. Elle avait pensé avoir oublier de prendre ce modèle, avant de simplement l'oublier. Elle avait beaucoup d'ensemble, aimant la lingerie. Et ses joues se colorent de rouge d'un coup en imaginant qu'il a chez lui ce genre de vêtements. Qu'il détient un de ses ensembles et sait, alors, qu'elle porte ce genre de choses. Parce que ses dessous en général, bien qu'ils ne soient finalement que pour elle en raison de son vœux, sont légèrement sexy.

"- Je... c'était un défi stupide." répond la jeune femme. "Mais puisque j'ai fais comme vous, en acceptant le défis de vous forcer à dormir dehors, je ne vous ferais pas plus de reproches. C'est seulement gênant d'imaginer que vous avez... ceci chez vous. Et que vous savez que cela m'appartient... que vous sachiez ce que je porte, je veux dire..."

La jeune femme adresse un sourire compatissant à son professeur comme ce dernier dit espérer pouvoir fonder une famille mais que jusqu'à présent cela a été, heureusement, un échec cuisant. D'une certaine façon, elle est d'accord sur ce point : pas d'enfant cela veut dire pas d'attache. Et donc que l'homme est disponible pour elle, si elle souhaite le draguer, même si elle ne devrait pas le faire, même si ce n'est pas raisonnable. La jeune femme cependant se gardera bien de lui révéler cette pensée, d'autant plus qu'elle craint qu'il ne se méprenne, alors, et pense qu'elle est simplement méchante à ne pas vouloir qu'il ai d'enfant ou se réjouir de son "malheur". En revanche, des enfants, elle veut bien lui en faire. Et chasse cette pensée aussi vite qu'elle lui vient en tête.

"- Oui je vois, cela n'aurait rien de sain comme cadre de vie, en effet alors il vaux peut-être mieux que les choses ne se soient en effet pas passé autrement. Je comprend ce que vous voulez dire même si ce n'est pas très agréable tout ce que vous avez vécut." répond la jeune femme.

La jeune femme sourit, elle ne se sent pas particulièrement gênée d'avouer qu'elle est tout ce qu'il y a de plus pure. La demoiselle est tout simplement en accord avec elle-même, et elle assume totalement le fait d'être chaste, de ne pas nourrir ce genre de pensées. Elle assume ses choix, ce n'est pas un problème pour elle, pourquoi être gênée de l'annoncer ? Ce n'est pas dérangeant.

"- Je vous remercie, je vous souhaite la même chose dans ce cas." répond la jeune femme avec un large sourire.

Mais en soit, elle n'a pas tellement envie qu'il trouve quelqu'un, elle voudrait qu'il la trouve elle, en fait. Pour être tout à fait honnête mais elle ne le dira pas. Oui c'est un désir physique parce qu'elle ne le connait tout de même pas très bien. Ils se connaissent comme ça, en passant, rien de plus en somme. Mais elle ne demande qu'à le découvrir d'avantage car elle aime sa psychologie, elle aime ce qu'elle en voit. La rousse aime bien sa manière de penser.

"- Merci." répond la jeune femme avant de sourire. "Désolé. S'il avait plut peut-être vous aurais-je cependant laissé rentrer, j'aurais eut je crois trop mauvaise conscience." répond la demoiselle.

La demoiselle a un léger rougissement comme il parle de ses magnifiques dessous et une envie furieuse de se cacher se fait sentir, mais elle reste là, sans fuir, inconsciente de la gêne ressentie par son interlocuteur. Elle se contente de sourire encore, un brin gênée.

"- Je vois. Vous vous y connaissez à ce point en sous-vêtements ? Pardon, ce n'est peut-être pas très correct comme conversation..."



Codage plus tard ^^

La jeune femme hoche la tête et ne semble pas être très surprise par les propos de son interlocuteur. Pourtant la notion de mariage de raison la scandalise dans la mesure où elle a l’impression qu’il en a vécut un. Hors justement, elle songe que ce sont désormais des choses relativement rare, surtout entre familles riches, à la tête de gros empires commerciaux. Rien de plus. Du coup elle est étonnée de voir que cela peut peut-être se faire encore, à plus petite échelle. Elle ne s’était pas attendu à cela.

«- Oh je ne doute pas que vous ayez raison mais je dois vous avouer que… je ne pensais pas que cela était encore possible pour les gens comme vous et moi ! J’imaginais simplement que… enfin que ça se faisait encore peut-être dans quelques familles d’extra riches mais… Jamais je n’aurais pensé… ne le prenez pas mal, évidemment, que cela puisse toucher des personnes comme vous et moi...» répond la rouquine en lui faisant part de son étonnement.

La demoiselle hoche la tête pour lui répondre, mais n’en dis pas plus. Qui vivra verra oui, elle ne cherche pas à s’éterniser spécialement sur le sujet alors qu’elle a l’esprit plein de pensées diverses. La jeune femme est un peu perdue, c’est vrai, elle sait plus ou moins ce qu’elle veut sans pour autant le savoir vraiment, sans savoir si c’est une bonne idée, sans savoir si elle a le droit de prétendre à cela, avec tout les risques que cela importe. Et puis dans un même temps, elle est bien jeune et n’intéresse probablement pas son professeur. Elle ne se souvient pas qu’il l’ait trouvé jolie une seule fois. Bien qu’il n’aurait pas put le dire à cause de sa condition, mais elle occulte cette pensée.

«- Hé bien je vous… remercie.» répond une Aline amusée et un peu gênée comme l’homme admet qu’il trouve ses dessous jolis.

Elle ne s’attendait pas à ça du tout. Apprendre que son professeur détenait certains de ses dessous n’avait rien de bien normal et elle se demandait comment il avait put faire cela, même avec ce texto. Elle en rougit un peu, ne comprend pas trop. Pourtant elle ne s’énerve pas, elle ne prend pas la mouche, elle reste face à lui à discuter. Elle aime discuter avec lui, pour ne pas dire qu’elle adore littéralement cela. La jeune femme frissonne légèrement en pensant qu’il aime ses dessous, qu’il les a donc largement regardé. Même si elle ne devrait pas se sentir comme ça à cette pensée.

«- C’est assez étrange. Mais je crois que le plus surprenant c’est que… qu’en fait, ça ne me gène pas tant que ça. C’est bizarre, bien sûr mais… vous comprenez ce que je veux dire ? »

La jeune femme ne pensait pas ce matin en se levant qu'elle aurait finalement une telle discussion avec son professeur. Mais elle est heureuse de permettre à ce dernier de se changer les idées et vider son sac s'il en a besoin. De son côté Aline se contente pour le moment d'écouter ce que l'homme est en train de lui confier et elle songe qu'elle attendra un peu pour répondre. Elle ne veut pas le couper dans sa confession. Et pour été honnête il n'y a pas grand chose à répondre à cela malheureusement. Aline est surprise de ce qu'elle apprend. Et bouleversée. Désolée pour son interlocuteur. Désolée qu'il ait eut à vivre quelque chose de il compliqué et de si injuste. Naturellement Aline n'apprécie pas ce qu'elle entend. Elle n'aime pas l'idée qu'une femme lui ait fait du mal même si elle ne peut pas le dire.

“- Je comprends…. Je suis désolée professeur. Je ne pensais pas du tout que ce genre de choses se faisaient encore. Vous me voyez fort surprise. Pour les pays pauvres je me doutais que c'était le cas. Mais pas du tout pour les États Unis… et je ne savais pas que vous veniez de Rio bien que votre accent aurait dut me mettre la puce à l'oreille.” répond la demoiselle avec un léger sourire.

La jeune femme rougit comme elle avoue ne pas être vraiment gênée par l'idée que son professeur détienne un lot de ses dessous. Pourtant cela devrait la gêner puisque ces dessous lui ont été dérobés. Prit à son insu. Mais elle peut comprendre pourquoi dans la mesure où elle même a suivi les directives données dans le message qu'elle a reçu. De toute façon elle ne peut guère parler car il ne lui en laisse pas le temps. Elle rougit vivement.

“- Embrassé ? Je… vous plaît ? Vous…. Vous êtes sincère monsieur Walker ?” demande la rousse à la fois surprise et comme émue. Le terme de professeur disparaît de sa bouche alors qu'il lui semble désuet. “Vous… pensez vraiment…. Ce que vous dites ?” elle sourit bêtement sans s'en apercevoir.