(#)Sujet: Re: Ohana means family, family means nobody gets left behind. (eggsy) | Mar 3 Oct - 1:30
Ohana means family
family means nobody gets left behind.
Eggsy.
Erwan.
Attablés et un peu gênés, ils se mirent à parler du travail. Erwan expliqua alors à son frère que tout allait bien pour lui, ce qui était relativement vrai. Il ne pouvait clairement pas parler à son frère de ce qu'il faisait, mais tout de même, il ne comptait pas changer. Il avait ses raisons. Eggsy lui demanda alors s'il avait encore son appartement, et Erwan le rassura de suite. Il n'avait pas vendu, mais effectivement, le beau duplex qu'il avait acheté à son arrivée à Miami il y a bientôt deux ans était actuellement inoccupé. D'ailleurs, si un jour il en avait le temps, il devrait y passer pour faire un peu de ménage, vider la boîte aux lettres, tout ça. Pour répondre à Eggsy, il lui expliqua qu'il avait une petite chambre au-dessus du club. Certes, ce n'était pas exactement la réalité de sa situation, mais ce n'était pas entièrement un mensonge. Puis, ce n'était pas rare, les patrons qui possédaient le logement au-dessus du commerce, et qui préféraient le louer. Un chambre? genre ton boss a une chambre au dessus de sa boite? Qui à ce genre de chose? lança Eggsy, visiblement surpris. Erwan savait bien qu'il ne disait pas la vérité exacte, mais il était aussi un peu surpris de la réaction de son frère. « Eh ben... c'est courant. Les propriétaires de commerces qui ont un logement au-dessus, et qui le louent au lieu d'y vivre » il répondit simplement. Il avait vu ça souvent, qu'il s'agisse de petits commerces ou de cafés ou restaurants. Il ne savait pas si son frère faisait exprès de le questionner, s'il doutait de lui, et ce serait clairement honteux de sa part de s'offusquer de ne pas être cru... car il y avait des raisons à ça. Il espérait juste qu'Eggsy comprenne sa réponse et ne pousse pas plus loin, car tout compte fait, son explication faisait sens. Le sujet de conversation changea, et il se retrouva à parler d'Orel. Ca faisait plusieurs mois maintenant, et il lui semblait que sa relation avec lui avait eu lieu dans une autre vie. Depuis, il avait changé de travail, de logement, d'habitudes, de mode de vie. Le chamboulement avait été total. Ses préoccupations avaient été renversées. Plus rien n'était comme avant, et il avait l'impression de vivre une autre vie. Alors, avec beaucoup de clairvoyance qui ne lui était pas habituelle, il avoua à son frère ses doutes et craintes. Il réalisait que sa relation avec Orel avait certainement été condamnée dès le début, que c'était une histoire sans avenir, terminée avant d'avoir commencé. Peut-être bien que pendant toutes ces années à s'accrocher à lui, Erwan avait épuisé toutes ses capacités à l'aimer lui, le vrai Orel en chair et en os, et non l'image de lui qu'il avait gardé précieusement dans sa mémoire. Je ...c'était probablement pas évident pour lui mais... il te connaissait toi... Pas le toi qui s'est fait embarqué dans de sombres histoires mais le vrai toi. Celui qui a un coeur énorme et qui ferait tout pour les gens qu'il aime... Vous vous aimiez... le problème c'est que quand on aime trop quelqu'un, on souffre forcément... C'était peut-être pas le bon moment, tout simplement. lui dit son frère, et c'était de belles phrases, une belle façon de penser, mais c'était aussi assez complexe et Erwan n'avait pas d'avis particulier. Il hocha doucement la tête, plutôt d'accord sur l'idée générale. Il était bien du même avis que son frère : ce n'était pas le bon moment, et ça ne le serait jamais. Eggsy reprit alors. Je... j'en ai toujours voulu à Orel tu sais... quand les parents t'ont foutu dehors, il n'a pas levé le petit doigt, rien, alors que j'ai dû l'appeler une bonne vingtaine de fois. Je lui demandais juste de passer pour expliquer la situation aux parents. Je lui avais même proposé de lui payer le billet d'avion! Mais rien... Comme si tu n'avais jamais existé... Pendant longtemps je lui en ai plus voulu à lui qu'au parent... Puis quand ça été à mon tour de les décevoir, j'ai réalisé qu'au final, je n'avais rien fait pour toi non plus... Rien... je m'en veux tu sais... Je me dis que si j'avais tenté de parler aux parents, ça aurait pu etre différent. J'en ai pas eu le courage à cette époque et... je suis désolé... Erwan n'était pas au courant de tout ça. Comment aurait-il pu l'être ? Orel ne lui en avait jamais parlé, de ces coups de fil reçus. Il ne savait pas quoi en penser, de toute façon. Personne n'aurait pu changer l'avis de ses parents, et peut-être même qu'après s'être fait jeter, s'ils avaient voulu qu'il rentre, il aurait refusé. A Los Angeles, après le début de sa relation avec Leo, enfermé dans sa chambre et allongé sur le lit à fixer le plafond en attendant de trouver le sommeil, ça lui était arrivé de penser à son chez-lui, sa maison, sa famille. De rêvasser, se dire qu'il y retournerait avec joie, qu'il serait capable de supplier ses parents, juste pour retrouver la sécurité et la douceur de la maison dans laquelle il avait grandi, malgré toutes les peines. Puis, d'autres nuits, il s'était endurci et juré de ne jamais y retourner, parce que ses parents lui avaient tué le peu de confiance qu'il avait, et qu'il ne pouvait pas les pardonner. C'était cette part qui avait gagné, influencée par sa dépression sévère, son désespoir, son dégoût de tout. « Ca aurait servi à rien que tu leur parles. Ils auraient pas changé d'avis, et tu te serais attiré des problèmes. C'était pas à toi de prendre soin de moi... » il lui dit avec un petit sourire en coin. Il n'en voulait pas à Eggsy, pas du tout, ne lui en avait jamais voulu. Ils étaient si jeunes à cette époque, et leurs parents avaient toujours eu beaucoup d'autorité. Personne n'aurait pensé à leur tenir tête. Erwan se surprenait lui-même aujourd'hui en pensant que du haut de ses 19 ans, il avait ainsi transgressé les règles établies depuis avant même sa naissance. « C'est moi. J'étais... bête. Je pensais que quoiqu'il arrive la vie serait toujours douce avec moi » ajouta-t-il, avec une toute petite pointe de sarcasme qui accentuait le côté dramatique de l'histoire. « Même quand j'ai connu Leo. Je pensais que tout irait bien, que je serai heureux avec lui, qu'il allait s'occuper de moi » A une époque où il était encore capable de faire la différence entre le bonheur et le malheur. Désormais, tout se confondait plus ou moins. Il n'était plus capable de savoir ce que c'était exactement d'aller bien. Il était perdu. « Enfin oui, s'occuper de moi, il l'a fait » il lança, un peu sarcastique, un cri du coeur qui n'avait rien de doux et dont Eggsy comprendrait certainement le sens. Leo s'était occupé d'Erwan, ça ne pouvait être contredit. Il s'en était occupé dans tous les sens possibles du terme, l'avait entretenu, réglementé, utilisé, formaté, exploité. Erwan était pris d'une soudaine envie de parler de ça, de révéler certaines histoires à son frère, pour que celui-ci comprenne... si seulement c'était possible de comprendre. Mais il zieuta en direction d'Enzo, puis de nouveau vers Eggsy, un échange de regards qui signifiait bien que ce n'était pas une conversation à poursuivre devant l'enfant. Alors il baissa le regard sur son verre et prit la bouteille d'eau pour remplir leurs trois verres, avant de s'hydrater un peu.
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(#)Sujet: Re: Ohana means family, family means nobody gets left behind. (eggsy) | Sam 7 Oct - 18:26
Avoir un appartement au dessus de son lieu de travail, oui c'était commun. Juste une chambre, beaucoup moins... Du moins les patrons que je connaissais, ne possaidaient pas ce genre de biens. Pour le coup, je me posais pas mal de questions, mais je me voyais mal les lui poser comme ça et sans preuve. Je venais de retrouver mon frère et je n'avais aucune envie qu'il parte en courant! Puis... il y avait Enzo, alors clairement, ce n'était pas le bon moment! J'espérais que mes doutes ne se lisaient pas sur mon visage. En général, j'étais plutôt bon pour cacher me ressenti. Remarque, on est souvent bon à ce jeu là! Je ne répondis donc pas à sa remarque et changeai totalement de sujet. On parla d'Orel. Pas vraiment doué dans ce genre de discussion, je tentai néanmoins de lui remonter le moral. Mais... est-ce qu'on arrive vraiment à remonter le moral d'une personne qui a le coeur brisé?! Non probablement pas. Seul le temps peut penser les blessures. La suite de la discussion fut chargée en émotion. Du moins, de mon côté. Je ne cessais de ressasser le "départ" de mon frère et maintenant que je l'avais retrouvé et que je savais par quoi il était passé, je me sentais encore plus responsable. Certes, ce n'était pas moi qui l'avais mis dehors mais... je n'avais rien fait de concret pour que ça change! J'avais besoin de lui en parler. Pas pour qu'il me rassure en me contredisant. Ses paroles ne changeraient rien à mon ressenti. Je me sentais autant coupable que l'étaient mes parents. "Si... c'était mon rôle Erwan. T'es mon frère et je t'ai laissé tombé. Toute la famille t'a laissé tomber." dis-je avant qu'il ne poursuive à son tour. Non la vie n'avait clairement pas été douce pour lui, et ni pour moi d'ailleurs. J'espérais que les deux dernières Beckfords n'aient pas eu à vivre ça! "T'as pas été bête... personne ne peut penser que des parents puissent mettre leur enfant enfant sous prétexte qu'il aime une personne du même sexe." soupirais-je. Je me demandais parfois comment je pouvais être l'enfant de personnes aussi peu évoluées! Il évoqua Léo, le mec qui avait fait de sa vie un enfer. Je sentis de la colère m'envahir. Je ne connaissais pas ce mec mais... une chose était certaine, il était préférable pour lui que je ne le rencontre jamais. Pourtant, on me qualifiait plutôt comme quelqu'un de calme... Mais face à une telle personne, personne ne peut rester calme! "Qui peut te blâmer pour avoir garder espoir?!" lâchais-je avant de reprendre plus calmement. "Tu sais quand t'es parti, je venais d'apprendre pour Enzo... Vicky' voulait le garder et je l'ai suivi. Je regrette pas, hein!" dis-je aussitôt pour clarifier les choses. Heureusement, Enzo était trop absorbé par son assiette pour tenter de lire sur nos lèvres! "Je voulais t'en parler, mais j'en ai jamais eu l'occasion..." Un de mes grands regret, à vrai dire... Tout ça pour dire que moi aussi j'avais gardé espoir. Même quand je me suis retrouvé seul. Je m'étais dit que mes parents comprendraient et m'aideraient... J'avais eu tout faux!
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(#)Sujet: Re: Ohana means family, family means nobody gets left behind. (eggsy) | Dim 8 Oct - 15:29
Ohana means family
family means nobody gets left behind.
Eggsy.
Erwan.
Ils se retrouvaient à parler d'Orel après avoir abandonné le sujet de son travail actuel. Ce n'était pas une conversation bien joyeuse, et soudain, Eggsy décida de s'excuser, de lui faire un long discours pour lui expliquer un tas de choses qui s'étaient passées il y a tellement longtemps. Erwan ne pensait pas son frère responsable. Clairement pas. Orel non plus n'était pas fautif. Tout ce qu'il avait fait, lui, ça avait été fuir New York et sa vie de famille terrible. Son père qui le violentait. A cette époque, Erwan n'était pas à plaindre, comparé à Orel, qui était resté si fort et solide même sous les coups de son paternel. Puis, il avait craqué, était parti. Erwan aurait du être fort lui aussi, et s'en remettre, rester prudent. Il savait bien que ses parents ne l'accepteraient pas s'ils savaient, et pourtant, il avait oublié de faire attention. Si bien que son secret avait été découvert. Puis, Eggsy, son petit frère malgré leur écart ridicule. Erwan ne pouvait pas lui en vouloir, il n'y avait pas de raison. C'était lui qui aurait du être grand et responsable, pas l'inverse. Il était simplement désolé qu'Eggsy ait subi un sort similaire, vis-à-vis de leurs parents. Si... c'était mon rôle Erwan. T'es mon frère et je t'ai laissé tombé. Toute la famille t'a laissé tomber. il le contredit, et Erwan haussa simplement les épaules, pas très convaincu. Il s'était surtout laissé tomber lui-même. Il avait été idiot, de penser que tout irait bien quoiqu'il arrive. Après une enfance facile dans un milieu où tout était simple et accessible, sur-protégé du monde extérieur. Ca avait été si facile de l'utiliser pour profiter de sa naïveté. Il s'en voulait pour ça. T'as pas été bête... personne ne peut penser que des parents puissent mettre leur enfant enfant sous prétexte qu'il aime une personne du même sexe. répliqua Eggsy après la remarque d'Erwan, et pour le coup, il n'était pas trop d'accord avec son frère. « Si, avec des parents comme les nôtres, j'aurais du m'en douter » il répondit doucement. Etait-ce vraiment surprenant ? Pas du tout, c'était courant même. Et ce que disait son frère, ça prouvait bien que lui aussi avait grandi dans cette espèce de bulle dorée, parce qu'Erwan en avait croisé des dizaines, des gamins comme lui qui avaient été jetés. Qu'ils soient devenus ses "collègues", ou des clients. Il parla de Leo, brièvement, sans entrer dans les détails. Qui peut te blâmer pour avoir garder espoir?! Eggsy ne connaissait pas Leo, il ne savait pas, Erwan ne pouvait pas expliquer, lui faire comprendre. C'était impossible. Comme s'ils ne vivaient plus dans le même monde. Ils s'étaient trop éloignés, chacun ses problèmes, ses galères, ses expériences. Eggsy et son fils, une petite vie dépendante de la sienne et dont il devait prendre soin sans arrêt. Erwan et les nuits sombres et sales, les mains sur son corps et les cicatrices laissées là. Deux histoires compliquées, marquantes, entièrement différentes. Tu sais quand t'es parti, je venais d'apprendre pour Enzo... Vicky' voulait le garder et je l'ai suivi. Je regrette pas, hein! lui lança alors son frère. Ca, c'était nouveau, et ça éloignait la conversation d'Erwan, ce qui n'était pas plus mal. Il leva les yeux vers son frère, surpris que tout soit arrivé si vite, que les évènements se soient enchaînés ainsi. Je voulais t'en parler, mais j'en ai jamais eu l'occasion... il ajouta, et Erwan comprenait. Avec tout ce qui était arrivé, si rapidement, son départ de la maison, c'était clair qu'Eggsy n'avait pas pu avoir cette conversation. Peut-être bien que ça aurait changé des choses. Si Erwan avait su, il aurait peut-être voulu rester dans les parages, pour ne pas s'éloigner de ce petit être qui allait rejoindre sa famille. Peut-être qu'ils auraient pu rester ensemble et se soutenir. Non, c'était trop con de penser à ce qui aurait pu arriver, c'était trop tard maintenant. « Il est fantastique, Enzo. J'espère qu'ils regretteront de pas le connaître, de l'avoir exclu de la famille... » il souffla, et c'était une des rares fois, la première peut-être, où il exprimait une réelle rancune envers ses parents, une envie de leur souhaiter un peu de malheur. Il termina son assiette de lasagnes en même temps que le gamin, et ils s'échangèrent un grand sourire complice. C'était l'heure du dessert, et visiblement, il n'y avait pas besoin de mots pour se comprendre entre gourmands. Erwan se leva et apporta la boîte d'éclairs au chocolat. Il avait choisi un seul parfum, se disant que tout le monde aimait le chocolat ! Chacun se servit, et ils dégustèrent leur dessert. Une fois terminé, les mains lavées, Enzo attrapa la main d'Erwan pour l'emmener au salon et l'installer avec lui au milieu de ses jouets, lui collant dans les mains quelques legos. Erwan s'amusa comme un gamin, posant tout un tas de questions à Enzo en faisant attention à toujours être dans son champ de vision. L'échange fut naturel, innocent, et très agréable... Au bout d'un moment, il sentit la présence d'Eggsy, qui avait l'air d'être arrivé il y a peu pour se mettre dans le canapé derrière lui. « Je vais pas pouvoir rester trop longtemps, j'ai des choses à faire ! Mais je reviendrai c'est sûr ! » il lâcha avec un grand sourire. Après quelques minutes, Enzo semblait concentré dans son jeu, et Erwan le laissa alors seul avec ses legos pour se poser à côté de son frère. « Sa mère... elle a jamais cherché à le voir ? » il demanda doucement, un peu triste de réaliser ça, regardant le petit jouer.
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(#)Sujet: Re: Ohana means family, family means nobody gets left behind. (eggsy) | Mar 24 Oct - 14:57
Je ne sais pas pourquoi, mais... parler d'Orel m'avait permis de me livrer. Erwan et moi nous étions retrouvé il y a déjà quelques mois et pourtant, nous avions jamais réellement abordé ce sujet: son départ. Je m'en étais beaucoup voulu à l'époque et d'ailleurs c'était toujours le cas. Je me disais que beaucoup de choses auraient pu être différentes si je m'étais réellement opposé à mes parents. Seulement à cette époque là, j'avais moi aussi mes problèmes. J'avais été égoïste. Nos parents avaient leurs convictions et... nous les avions toujours connues. Cependant, comme tout enfant, on se disait que nos parents pourraient tout accepter de nous, justement parce que c'était nos parents, mais en réalité non... Peut-être qu'ils ne nous aimaient simplement pas assez. "Peut-être mais... être parent c'est accepté son enfant comme il est..." Enzo était encore petit mais, je me disais que, quels que soient ces choix futurs, je serai là pour lui. Je serai toujours fier de lui, même s'il était homosexuel ou avait un enfant jeune. Certes, on rêvait tous d'un enfant particulier, à notre image. Cependant, on ne pouvait pas blâmer une personne d'être comme elle est! Je profitai de ce moment pour avouer à mon frère que lors de son départ, mon ex était déjà enceinte. J'avais prévu de lui en parler, mais l'occasion m'avait manqué. "Ils n'ont pas regretter d'avoir mis leur enfant dehors alors un petit fils qu'ils n'ont vu qu'une fois..." soupirais-je. Après le départ de mon frère, mes parents avaient fait comme s'il n'avait jamais existé. Ils n'apparaissaient plus sur les photos de famille, sa chambre avait été transformé en un énième bureau et son nom n'avait plus jamais était évoqué. Cela avait été dur à vivre pour moi et pour nos petites soeurs aussi!
Le reste du repas fut plutôt silencieux, comme si tout à coup, suite à ces confidences, nous n'avions plus rien à nous dire. C'était étrange. Après le repas, je laissai Enzo et Erwan jouer ensemble. J'avais envie qu'ils nouent une vraie relation. Hormis moi, Erwan était à présent le seul membre de la famille pour Enzo et... c'était important pour moi qu'ils aient une vraie relation. Ils jouaient au légo et cela avait plutôt l'air de bien fonctionner entre eux. "Pas de soucis, je comprends." souriais-je. J'aurais aimé qu'il reste un peu plus longtemps, mais ce n'était apparemment pas possible. Ce n'est que quelques minutes après que mon frère repris la parole... pour me parler de la man d'Enzo. Je mis quelques instants avant de répondre. "Non." Si elle avait réellement cherché à le revoir, elle y serait parvenue, non? De toute façon, même si elle débarquait là, demain, il est clair que je lui interdirait de s'approcher d'Enzo. "Quand elle est partie, elle a juste laissé un mot "Pardon"... Rien d'autre, pas d'explication, rien. C'est en revenant de la fac que je l'ai trouvé... Je suis resté à l'appartement deux jours, en espérant qu'elle allait revenir.... mais non... Elle ne l'a pas vu depuis 4 ans... je ne vois pas pourquoi elle s'en soucierait maintenant... Je me suis trompé sur son compte, c'est tout." avouais-je quelque peu blasé. Ce n'est que quelques minutes après que mon frère partit.
RP CLOS
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(#)Sujet: Re: Ohana means family, family means nobody gets left behind. (eggsy) |
Ohana means family, family means nobody gets left behind. (eggsy)