Non je ne voulais pas que Riley ait un père toxicodealer mais je ne tenais pas non plus à ce qu'il n'en ait pas du tout. C'était difficile à assimiler tout ça mais je ne pouvais me résigner à partir loin de ses fréquentations. Je ne voyais aucun solution à cela et honnêtement au vue de l'heure qu'il était, je n'avais pas envie de chercher. C'est pourquoi lorsque Sebastian m'avait proposé de passé la nuit avec lui, j'avais accepté.. à la seule condition que ce soit lui qui vienne. Il avait approuvé et m'avait prit la main pour m'entrainer jusqu'à la limousine où nous attendait Antoine. Il nous ramena chez moi sans demander son reste et le nounou comme le chauffeur s'en allèrent. Sebastian alla prendre sa douche sans plus tarder tandis que je m'activais au salon ainsi qu'à la chambre pour ranger un peu.  J'étais entrain de refaire le lit quand le beau brun fit son apparition dans la pièce, je m'étais retournée souriant quand celui-ci passa ses bras autour de ma taille avant de poser son front contre le mien un instant. Il sentait bon mon gel douche et il ne portait qu'une serviette autour de la taille pour mon plus grand plaisir. Cette tenue laissait entrevoir quelques hématomes au niveau de ses côtes ainsi qu'un petit paquet d'égratignures parsemés ici et là. Sebastian me relâcha et prit place dans mon lit avant de me faire une place à ses côtés. Tu sais, t'es le meilleur élément de la soirée! Avait-il lancé ce qui m'avait donc fait sourire. C'était pas compliqué après la soirée de merde qu'il avait passé. Je pris le temps de retirer mon jean et de me mettre sous les couettes. Le beau brun commença à me picorer de baisers un peu partout quand je pris finalement l'initiative de me placer sur lui à califourchon. Tous mes gestes étaient doux, je ne tenais pas le blesser plus qu'il ne l'était déjà. Je fis donc glisser mes mains le long de ses côtes avant de l'embrasser tendrement. Je fis un petit sourire en coin en voyant qu'il répondait avidement à mes baisers. Je fis donc passer une main sous mon t-shirt pour ainsi dégrafer mon soutien-gorge sans aucune difficulté. Je le fis pendre au bout de mon doigt avant de le laisser tomber par terre, me laissant alors simplement vêtue de ma petite culotte et de mon t-shirt. Moi aussi ça m'a manqué... Soufflai-je en venant l'embrasser avec envie. Je vais prendre bien soin de toi. Repris-je ensuite avant de diriger mes lèvres vers son torse, puis vers la serviette que je pris le temps de dénouer. La bête semblait encore un peu endormit et il était temps de la réveiller. Je me plaçais devant elle, jetant par la même occasion un petit regard à Sebastian qui n'attendait plus que ça. Je fis glisser ma langue le long de sa verge dans une lenteur atroce avant de venir en effleurer l'extrémité. Plus je m'amusais à ça, plus son sexe se raidissait et j'adorais ça. Lorsqu'elle sembla à son maximum, je le pris en bouche et commença mes vas et viens accompagné des caresses de ma main.

J'avais besoin d'évacuer tout ce stress et tous ces sentiments qui s'étaient accumulés au fil du temps. Et qui d'autre que Sebastian, ma valeur sûre pour m'aider à faire cela. Il était toujours partant pour une partie de sexe et j'osais espérer que ce serait toujours le cas malgré ses blessures. J'avais tenté quelques caresses et le voyant plutôt réactif, je m'étais occupé de lui un instant avant qu'il ne m'attire à nouveau vers lui. Il retira mon haut ainsi que mon dernier sous-vêtement, non sans aucune appréhension de ma part.. avant de complimenter mon physique. J'avais souris, pas vraiment d'accord avec lui avant de le laisser m'embrasser à l'endroit où sa bouche le guidait. J'avais posé ma main dans sa nuque afin de l'attirer un peu plus contre moi à chaque fois qu'il usait de sa langue contre ma peau en ébulition. Le beau brun profita de ma position pour glisser sa main à mon intimité, ce qui me fit lâcher un hoquet de surprise. Il avait toujours su comment me faire plaisir et là encore, je ne pouvais m'empêcher de rouler des hanches contre lui. Il retira rapidement sa main pour laisser place à son sexe contre le mien. Il ne fallut que quelques secondes avant que je ne m’empale dessus dans un petit gémissement vainement étouffé. Cependant, la grimace de Sebastian ne m'échappa pas. Ca va..? Soufflai-je en caressant sa joue de ma main. Je ne tenais à ce qu'il souffre tout le long de notre rapport, au contraire. T'inquiète continue, je vais survivre à ça!!! Me répondit-il alors que je tentais de le sonder en le regardant dans les yeux. Comment étais-je censé prendre mon pied en le voyant grimacer de douleur à chaque fois que je le touchais ? J'avais vraiment mal choisis mon moment. Après un baiser appuyé, j'attrapais mon t-shirt au bout du lit avant de me retirer pour me lever. Je reviens.. Lançai-je en enfilant un short au passage avant de me rendre à la cuisine. Je sortis de mon congélateur deux sacs de petits pois que j'emballai dans deux torchons et attrapa en cours de route une crème apaisante avant de revenir auprès de mon blessé. Je repris place auprès de lui avant de faire mon possible pour le soulager. Tu ne paies rien pour attendre.. Quand tu seras en forme, t'auras plutôt intérêt à me faire l'amour pendant des heures. J'avais utilisé ce terme là volontairement étant donné que c'est ce que font deux personnes qui s'aiment. N'était-ce pas notre cas ? J'avais tout de même souris en disant cela parce qu'il ne savait pas à quel point je prenais sur moi actuellement pour ne pas finir ce que j'avais commencé. Dis-moi si je te fais mal.. Repris-je par la suite en commençant à pommader ses côtes délicatement. J'attendis que la matière soit bien pénétrée avant de déposer le baluchon maintenant froid sur sa blessure, laissant le deuxième le déposer à sa guise. Lorsqu'il fut bien en place, je m'allongeais à ses côtés, mêlant une jambe à la sienne, mon visage à quelques centimètres du sien tandis que ma main libre caressait ses cheveux. Mes yeux se mirent à détailler son visage tant bien que mal dans la pénombre avant de finalement ancré mon regard au sien. Mes yeux parlaient pour moi et lui disaient combien j'avais peur de ce qui allait suivre mais plus que jamais, à quel point je l'aimais.

J'avais vraiment envie de coucher avec Sebastian mais disons que sa forme physique ne le permettait pas. Je savais très bien qu'il avait mal et je ne me voyais pas continuer ainsi. J'étais bien trop attentive au plaisir de l'autre pour pouvoir profiter de ce moment-là à fond dans ces conditions. Je m'étais donc retirée, un peu frustrée de mettre fin à cette partie de sexe et j'avais été chercher de quoi soulager un peu le jeune homme. J'avais fais ce qui fallait pour atténuer ses douleurs un instant et le beau brun râla comme à son habitude. Tu viens de me faire perdre toute envie direct! Tu sais que je suis capable d'en prendre et que même si je faisais la grimace j'étais capable d'apprécier le tout! Je l'avais regardé d'un air blasé quelques instants avant de rediriger mes yeux vers le sachet de petits pois que je tenais. Te voir gémir de douleur parce que je te mords ou que je te griffe est une chose mais te voir souffrir parce que tu t'es fais tabassé et que tu ne supportes pas le moindre mouvement en est une autre. Je lui fis un petit sourire avant de me coller à lui sans lui demander son avis, ma main caressant ses cheveux. Je ne le sentais pas trop à l'aise et je dois avouer que ça me faisait quelque chose. Il me regarda dans les yeux un instant et prit la parole. Bon ok, pas de sexe, mais est-ce que je peux te faire une confidence? C'est pas mal ma plus belle soirée depuis longtemps! Je lui avais souris, bien contente de l'entendre me dire ça avant de passer ma main dans sa nuque lorsqu'il glissa de doux baisers dans mon cou. J'aurai très pu le repousser en sentant le désir remonter en moi, mais j'étais très vite revenue à la raison en me disant qu'il fallait que je profite du peu qu'il pouvait m'offrir à cet instant. J'émis un léger soupir de satisfaction tout en caressant sa nuque juste avant qu'il ne reprenne sa position initiale. Il me souffla un merci, sans me préciser en quoi je le méritais. Je n'ai rien fais.. Répondis-je avant de déposer un baiser ses lèvres et de me retourner dans l'autre sens. Nous avions tous les deux besoin de dormir et je ne tenais pas à le blesser davantage durant la nuit en me collant trop à lui.