Ce soir, j'avais envie de sortir, de faire la fête, de m'éclater, de bouger mon p'tit cul sur la piste de danse jusqu'au petit matin. Nous étions samedi soir, bien que même au beau milieu de la semaine quand j'avais envie de me défoncer la tête je le faisait. Les jours n'ont pas grande importance quand on est une chômeuse professionnelle qui vit de squat en squat. Enfin bref, la veille j'avais rencontrer ce gars, cliché parfait du fils à papa friqué qui ne sait plus quoi faire de ses dollars. J'avais passer la nuit avec lui et pendant qu'il était aller "bosser" ou plutôt faire le lèche bottes de son paternel moi j'étais rester dans sa belle et grosse baraque avec vu sur l'océan. Je m'étais dandiner dans une de ses chemises brodée de haute qualité, fouiner un peu partout, manger ce qu'il y avait dans le frigo. Enfin, ce qui était mangeable. Pourquoi est-ce que les gens riches font tant d'efforts pour manger équilibré ? Bon dieu, si j'avais les sous moi la première chose que je ferait serait de remplir mon frigo de conneries en tout genre. Et puis finalement il était renter, j'avais dû faire la fille gentille et docile jusqu'à ce qu'il me propose une soirée vip dans le plus gros club de la ville. J'avais prétexter ne pas avoir de robe à porter ce soir et évidemment il m'avait emmener en shopping. Résultat des courses j'avais une dizaines de robes et je ne savais plus laquelle choisir. J'optais pour une petite noir à paillettes, courte, à la limite du vulgaire même. Je me perchais sur des hauts talons, me maquillais comme une pouf et j'étais prête à sortir. Sa porsch nous conduit jusqu'au club là où nous passions une assez bonne soirée en compagnie de ses potes tous aussi cons les uns que les autres. Fort heureusement, les boissons payées étaient mes meilleures amies en ce genre de soirée, ainsi que la coke que ses messieurs payaient pour moi. La nuit était passée, il était dans les quatre ou cinq heures lorsque nous nous décidions à bouger, j'entendais ce connard raconter mes exploits sexuels à ses potes alors que nous marchions vers la sortie du club. Leur dire ô combien il allait partager sa jolie petite poupée avec eux ce soir. Je pris une grande inspiration, je n'aimais pas particulièrement qu'on parle de moi comme d'une putain. Du moins, pas ce soir. A peine avions mis un pied dehors que je me retournais vers ce grand dadet, je lui offris un large sourire m'approchant doucement de lui et comme un gros blaireau il pensait certainement que je réclamais un baiser.. Mais c'est mon poing qui gagna son nez refait et ce de toutes mes forces. « Hijo de puta ! T'a cru que j'étais quoi ?! Une poupée gonflable ?! Va te faire mettre espèce d'enfoiré de merde ! » M'exclamais-je en le tabassant, coups de poings, de pieds, de sac, je me défoulait telle une boxeuse pro sous les regards de ses potes et des gens devant le club. « ¡Mierda, me disgustas, bastardo! » Continuais-je en furie jusqu'à ce qu'on m'attrape par derrière et me soulève de terre.
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(#)Sujet: Re: latino's stand up. | Dim 12 Nov - 0:00
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jade & noah
Ce soir, c’était une soirée comme les autres depuis quelques temps, je traînais tard au garage pour m’occuper l’esprit et quand c’était l’heure de vraiment partir, je traînais en ville pour trouver quelque chose à faire jusqu’à ce que le sommeil me gagne, mais c’était rare quand ça arrivais de bonne heure. La plupart du temps je n’étais pas coucher avant le lever du jour et je dormais que quelques heures seulement donc je me payais une tête abominable, mais au moins personne ne me faisait chier.
Cette nuit, je quittais le club de McKay après être venu récupérer ce que j’avais à prendre, en sortant une bande de jeune chahutait jusqu’à ce que l’un d’eux me bouscule dû à une dispute. Je me retournais alors et vis la jeune femme en train de le marteler de coup et même si j’ignorais pourquoi, je décidais de les séparés. Elle semblait avoir un fort caractère et savoir se défendre, seulement ils étaient nombreux et s’ils décidaient de tous s’y mettre, elle n’allait pas faire le poids. Je la tirais donc en arrière en lui tenant les bras pour éviter de me prendre un coup, mais elle continuait de s’agiter en criant aux mecs qu’ils la dégoutaient. – Wow wow on s’calme là ! Dis-je alors en la regardant. – J’pense pas que tu veuille qu’ils s’y mettent tous. Le mec commença à me parler, je me retournais et le choppais par le col pour le plaquer contre le mur. – Ecoute moi bien espèce de ptit bourgeois de mes deux, c’est vraiment pas le moment pour m’emmerder, alors tu vas rapidement la laisser tranquille et foutre le camp de là avant que j’m’y mette aussi ! Crachais-je alors en le regardant droit dans les yeux.
(#)Sujet: Re: latino's stand up. | Dim 12 Nov - 9:53
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noah ft. jade
Y en a vraiment ils manquent pas d'air, quand même ! C'était moi qui lui mettait à l'envers, et cet enfoiré de merde c'est cru permis de me la faire à l'envers lui aussi. Non, non, mon coco. Ca marche pas comme ça du tout. Il pensait à quoi au juste ? Une petite sauterie avec ses potes ? Se passer Jade comme on passe la bouteille de booz ? Espèce de gosses de riches de merde, simplement parce qu'ils sont friqués ils pensent que le reste d'entre nous ne sont qu'une marchandise quelconque prêt à tout pour le fric. Pas ce soir, pas comme ça. Je m'acharnais contre lui, je lui aurait bien démonter sa petite gueule de faible, mais on m'en empêcha. Au début je cru que c'était la sécurité alors je me débat assez fort, mais finalement je pose les yeux sur un mec dans la vingtaine lui aussi. Il me dit de me calmer, me faisant remarquer que je ne voulais certainement pas que tout ses tocards ne me tombent dessus en même temps. Je leur jette alors un oeil, ouais. Je réfléchis pas souvent, surtout quand je perd mon sang-froid. C'est vrai que j'aurais pu finir morte sur le trottoir si ses enfoirés c'étaient décider à se défendre. Je pris une inspiration, mais m'apprête pourtant à insulter de nouveau lorsque le type au nez en sang s'en prend à mon sauveur. J'eu un air surpris sur le visage lorsque ce dernier le soulève de terre par le col et le menace ouvertement. Je le fixe avec fascination, j'y peux rien si ce genre de mecs là me plaît. Viril à souhaits. Le "petit bourge" fait signe à ses copains et tous ensemble ils décident de se tirer, je lève mon majeur en l'air avec un large sourire narquois. « Et merci pour les robes, trou duc ! » M'exclamais-je assez fortement pour qu'il m'entende. Je me tourne ensuite face à ce mystérieux chevalier servant, les bras croisés sous ma poitrine et les yeux plissés. « Dis, ça te prends souvent de venir au secours de jeunes filles en détresses ? » Il tente de s'esquiver, mais je le suis et tout en marchant à ses côtés je passe mon bras autour du sien, ma tête se reposant sur son épaule. « Et donc, moi c'est Jade. Enchanté. Tu préfère que je continue à t'appeler "mon sauveur" ou tu a un nom plus commun ? » Je lui offre un grand sourire, puis finit par grimacer et tire sur son bras pour le faire se stopper. « Attends, attends, j'ai les pieds en compote moi là-dedans. » Je retire mes escarpins, objets de torture du 21e siècle et les tiens de ma main libre. « Bon, on fait quoi maintenant ? » Demandais-je en regardant autour de nous. « Je doute qu'ils nous laissent entrer de nouveau dans ce club à la con. Tu allait où toi ? » Demandais-je sans gêne aucune, me fichant parfaitement qu'il soit un parfait inconnu. Je pose les yeux sur lui, un sourire au visage.
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(#)Sujet: Re: latino's stand up. | Dim 12 Nov - 19:14
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jade & noah
Alors que je sortais du club de McKay, je fus bousculé par un type qui était en train de se faire frapper par une nana. C’était comique à voir, pauvre petit bourgeois. Cependant, en voyant qu’ils étaient plusieurs et qu’elle était seule, malgré le fait qu’elle savait se défendre, je décidais d’intervenir pour éviter que ça dégénère de trop. Fau vraiment que j’arrête de m’occuper des histoires des autres, ça finit toujours par me retomber dessus un jour ou l’autre.
J’attrapais la jeune femme par la taille en prenant soin de maintenir ses bras pour éviter de me prendre un coup et reculais pour l’éloigner de ce pauvre con. Elle n’arrêtait pas de l’insulter et de lui dire qu’il la dégoutait. Je ne sais pas ce qu’il a pu lui faire et je ne veux pas le savoir. Une fois qu’elle fut à peu près calme, je lui lançais qu’elle ne voudrait probablement pas qu’ils s’y mettent tous, ça pourrait mal finir pour elle. Le mec qui venait de se faire frapper commençait à m’insulter en me disant que je ferais mieux de me mêler de mon cul et je ne sais quoi d’autre, je me tournais alors vers lui, le choppais par le col et le plaquait au mur en lui disant que c’était vraiment pas le moment pour me faire chier et qu’il avait plutôt intérêt à déguerpir rapidement de dessous mes yeux. Il fit signe alors à ses potes de laisser tomber et ils s’en allèrent en ronchonnant comme des fils à papa. « Et merci pour les robes, trou duc ! » lança la jeune femme à mes côtés. Je levais les yeux aux ciel comprenant son petit manège avec ce petit merdeux. « Dis, ça te prends souvent de venir au secours de jeunes filles en détresses ? » me demande-t-elle les bras croisés et m’observant. – Non et je ne compte pas le refaire encore une fois. Dis-je alors en tournant les talons pour reprendre mon chemin. La jeune femme se mit alors à me suivre, puis passa même son bras autour du mien pour poser sa tête sur mon épaule., je tentais de me dégager, mais cette dernière recommençait à chaque fois. « Et donc, moi c’est Jade. Enchanté. Tu préfères que je continue à t’appeler ‘mon sauveur’ ou tu à un nom plus commun ? » me demande-t-elle en souriant grandement. – J’en ai un, mais ça t’regarde pas vraiment. Répondis-je alors qu’elle se mit à tirer sur mon bras pour me stopper. « Attends, attends, j’ai les pieds en compote moi là-dedans. » dit-elle en retirant ses chaussures avant de reprendre la route toujours accrocher à mon bras, ce qui commençait à m’agacer très sérieusement. « Bon, on fait quoi maintenant ? Je doute qu’ils nous laissent entrer de nouveau dans ce club à la con. Tu allais où toi ? » me demande-t-elle sans aucune gêne. Je m’arrête net puis me tourne pour lui faire face en retirant mon bras de son emprise. – Ecoute, toi tu fais ce que tu veux, mais moi j’rentre chez moi et arrête de me suivre, j’suis pas ton pote. Crachais-je alors les dents serrées. Encore une fois la prochaine fois, je trace ma route.
(#)Sujet: Re: latino's stand up. | Dim 12 Nov - 20:59
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noah ft. jade
J'avais consommer certes, mais pas au point habituel. Pas au point d'être raide morte à ne plus pouvoir en marcher droit, c'était un exploit. J'étais juste légèrement pompette, mais encore dans mon état normal... Enfin, au plus normal que je puisse être. Non, ma folie n'est pas dû à une quelconque alcool mais au simple fait que c'est comme ça que ma cervelle marche. D'ailleurs en parlant de marcher, je marchais dans la même direction que mon sauveur qui semblait être un ronchon de première. Mais ça ne me décourageais pas, j'aimais les gens ronchon. Ca m'amusait d'avantages de les embêter et ce soir mis à part courser ses petits enfants de putains pour leur ruiner leurs nuit je n'avais rien d'autre à faire. Il tente de se détacher de moi, mais telle une enfant je lui refuse se droit et me repose sur son épaule. Je lui demande son nom après m'être moi-même présenter, je fronce un peu les sourcils face à sa réponse. « Je vais te baptiser Bob. Tu a une tête à t'appeler Bob. C'est cool Bob. » Je m'emporte souvent, divague et j'ai beaucoup de mal à rester concentrer deux secondes. J'ai la capacité de concentration d'un chien hyper-actif. Talons à la main, la joue écraser contre l'épaule de l'inconnu baptiser Bob il s'arrêta pourtant d'un coup et je faillit d'ailleurs tomber. Il se sépare de mon emprise et je le regarde, la tête légèrement pencher en arrière parce woaw. Il est pas mal grand quand même. J'écoute ses paroles.. Sans vraiment m'en soucier. En fait, ça rentre d'une oreille et sort de l'autre. Je plisse les yeux, me rapproche de lui et me hisse sur la pointe des pieds pour plonger mon regard dans le sien. Je l'observe un instant sans rien dire, puis retombe sur mes talons.« Huh. Tu a les yeux verts ou marrons ? C'est chelou. Moi je vois pleins de couleurs dans tes yeux. » Je penche la tête sur le côté, l'admirant encore, puis je grimace un peu. « Mais ils sont grave triste. T'a l'air grave triste. C'est qui qui est mort ? » Je secoues mes cheveux, puis fait quelques pas en marchant pas vraiment droit et lui lance : « Je pense que tu devrait pas laisser une fille probablement ivre et fortement dénudée dans la rue à une heure pareille. Miami c'est mal fréquenté. Si j'me fait trucider dans une ruelle et qu'on me retrouve sans culotte, se sera ta faute. Si tu n'est pas tenu responsable, parce qui a une dizaine de témoins qui t'ont vu quitter le club avec moi. Et sans te vexer, t'as carrément une tête de criminel. » Je me tourne pour le regarder dans ma tirade et hausse les épaules. « Bon, t'avances oui ? C'est pas parce que t'es méchant que t'es obliger d'être lent. » J'attends qu'il arrive à ma hauteur et je me remet à marcher tout en le regardant. « T'a pas un truc à fumer ? S'il te plaît dit moi que t'es pas non-fumeur parce que là, c'est moi qui vais te trucider. Et j'attendrait pas de trouver une ruelle. » Continuais-je.
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(#)Sujet: Re: latino's stand up. | Dim 12 Nov - 23:33
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jade & noah
Pourquoi il faut toujours que je veuille jouer les héros ou je ne sais quel genre de conneries dans ce style ? Franchement ça ne m’apporte que des emmerdes. Heureusement, les mecs de ce soir ont décidés de battre en retraite et de retourner dans les jupes de leurs mères. Mais j’ai l’impression que c’est loin d’être finit puisque visiblement cette fille n’était pas décidée à me laisser tranquille, elle s’accrochait comme une sangsue à mon bras alors que je reprenais mon chemin et elle n’arrêtait pas de parler. Mon dieu, je n’ai jamais vu quelqu’un parler autant. Elle se présentait et me demandait comment je m’appelais, mais je n’avais pas envie de lui dire parce que je n’avais pas l’intention de la revoir. « Je vais te baptiser Bob. Tu à une tête à t’appeler Bob. C’est cool Bob. » dit-elle en restant accrocher à mon bras. Lorsqu’elle demanda où est-ce qu’on allait car elle doutait qu’ils nous laissent de nouveau entrer dans le club, je m’arrêtais net et me tournais pour lui faire face, je lui lançais qu’on allait nul part, du moins pas ensemble, moi j’avais bien l’intention de rentrer chez moi et elle, elle pouvait faire ce qu’elle voudrait j’en avais rien à faire. « Huh. Tu à les yeux verts ou marrons ? C’est chelou. Moi je vois pleins de couleurs dans tes yeux. » dit-elle comme si elle n’avait absolument rien écouté de ce que j’avais dit quelques secondes plus tôt. Quelle chieuse. « Mais ils sont grave triste. T’a l’air grave triste. C’est qui qui est mort ? » demande-t-elle avant de se remettre à marcher. « Je pense que tu devrais pas laisser une fille probablement ivre et fortement dénudée dans la rue à une heure pareille. Miami c’est mal fréquenté. Si j’me fait trucider dans une ruelle et qu’on me retrouve sans culotte, se sera ta faute. Si tu n’est pas tenu responsable, parce qui a une dizaine de témoins qui t’ont vu quitter le club avec moi. Et sans te vexer, t’as carrément une tête de criminel. » dit-elle en me regardant. Je rêve ou elle est en train de me menacer là ? – Je pense que tu t’en sortirais très bien sans moi, c’est vrai, t’as pas l’air du genre à te laisser faire. Dis-je alors en foutant mes mains dans les poches de mon jean. J’avais vraiment pas besoin qu’une merdeuse me colle un viol ou je ne sais quoi d’autre sur le dos, c’était vraiment pas le moment. « Bon, t’avances oui ? C’est pas parce que t’es méchant que t’es obliger d’être lent. T’a pas un truc à fumer ? S’il te plaît dit moi que t’es pas non-fumeur parce que là, c’est moi qui vais te trucider. Et j’attendrais pas de trouver une ruelle. » ajoute-t-elle ensuite. Je sortis mon paquet de cigarette de ma poche et lui en tendis une. – Bon puisque t’as pas l’air de vouloir rentrer toute seule, j’te ramène chez toi ! T’habites où ? Lui demandais-je alors en m’allumant une clope également.
(#)Sujet: Re: latino's stand up. | Lun 13 Nov - 11:25
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noah ft. jade
Je souris largement, fière qu'il ait remarquer que je n'étais pas le genre à me laisser faire facilement malgré mes cinquante kilos tout mouillés. Je hoche alors la tête d'un air convaincu. « Ca c'est clair que je mettrais une raclée monumentale au gars qui oserait m'attaquer, mais bon. Je suis pas wonder-woman non plus. » Fis-je remarquer. Dans tout les cas je m'ennuierais ce soir si je le laissait s'échapper, alors je lui fit un discours menant à le faire marcher avec moi. Je venais de trouver mon passe-temps de la soirée, apprendre à connaître ce parfait inconnu ou du moins l'agacer comme il se doit. Je le fait pas forcément avec intention, je suis simplement une personne forte agaçante. Nous continuions donc de marcher, il m'avait gentiment refiler une clope que j'allumais avant de tirer une longue taffe. Ma main gauche tenais mes chaussures tandis que la droite faisait des aller et venu répétitifs à mes lèvres. Bob décida de me raccompagner à la maison et un sourire amusé se dessina alors sur le coin de mes lèvres quand il me demande où est-ce que je vivait. « Oh, le palace au bord de l'océan. Tu sais, celui avec une cinquantaine d'étages. J'ai le paint house tout au dessus. » Je fit tomber les cendres de ma clope, puis tirais de nouveau dessus et lui lançait un regard. « Continues juste de marcher, j'te dirais quand on y sera. » La ville était agitée ce soir et comme tout le soirs d'ailleurs. Les gens se baladaient dans la rue alcoolisés, ce qui est tout à fait illégal. Les bagnoles roulaient à fond, on était pas vraiment dans les quartiers les plus calmes de la citée. Pourtant, je marchais tranquillement comme dans le plus paisible des paysages, pieds nus sur le goudron, ma robe à peine au dessous des fesses et mes cheveux en batailles. J'avais vraiment pas l'air glamour du tout, non, non. Mais pour autant, je m'en fichais comme pas possible. Je n'allais pas lui dévoiler trop vite qu'en fait de chez moi, y en avait pas. En ce moment je squattais un centre commercial abandonner à la sortie de la ville. C'est là-bas que j'avais planquer mes affaires, enfin, mon sac à dos c'est tout ce à quoi je tenais vraiment. Les nécessités les plus basiques s'y trouvaient. Après quelques temps de marches, on finit par arriver devant une grande baraque de bourges, je soufflait la dernière bouffée de fumée dans les airs et écrasait le mégot sur la boîte aux lettres blanches poster devant l'entrée. Je décida de passer par la grande porte et m'avança jusqu'à l'entrée pour pousser la porte, celle-ci s'ouvrit du premier coup et je soupirait. Désespérée par ses riches qui ne prennent même pas la peine de fermer à clés. Je me retourne pour regarder Bob et lui fait signe de s'amener. « J'ai des robes à récupérer, magnes toi le cul. » Soufflais-je à voix basse. Il ne semblait pas décider, alors la porte grande ouverte derrière moi je lançais. « Si dans dix secondes t'es pas là, je te jure que je hurles tellement fort que je réveille tout le quartier. » Il ne bougea pas, alors je commençait le décompte. « 10, 9, 8, 7... »
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(#)Sujet: Re: latino's stand up. | Lun 13 Nov - 20:44
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jade & noah
Je regrettais déjà d’avoir aidé cette fille à se sortir des griffes de l’autre bouffon. Elle était collante, chiante, bavarde, trop bavarde à mon goût. Bref, tout ce que je n’aime pas. Lorsqu’elle commença à me faire tout un discours sur les conséquences qu’il pourrait y avoir si je la laissais toute seule ici. Je soupirais et m’avançais vers elle en lui donnant une cigarette pour qu’elle me fiche la paix, mais bon je rêvais un peu trop. Je lui demandais où est-ce qu’elle habitait pour que je puisse la raccompagner jusque chez elle et me débarrasser au plus vite. « Oh, le palace au bord de l’océan. Tu sais, celui avec une cinquantaine d’étages. J’ai le penthouse tout au-dessus. » me dit-elle alors que je la regardais du coup de l’œil. « Continues juste de marcher, j’te dirais qu’on on y sera. » ajoute-t-elle en marchant comme si de rien était. Malgré l’heure tardive, les rues étaient encore bondées de monde donc ce n’était pas le moment de se donner en spectacle.
Après un certain temps de marche, nous arrivions devant une immense baraque plongée dans le noir. Jade écrasait sa cigarette sur la boîte aux lettres, puis s’avança dans l’allée pour se diriger vers la porte d’entrée. Cette dernière était ouverte, faut vraiment être abruti pour laisser une porte ouverte. « J’ai des robes à récupérer, magnes toi le cul. » dit-elle en entrant. – Maintenant que t’es chez toi, t’as plus besoin de moi. Dis-je alors en la regardant. « Si dans dix secondes t’es pas là, je te jure que je hurle tellement fort que je réveille tout le quartier. » me menace-t-elle en pensant être convaincante. « 10, 9, 8, 7,… » commence-t-elle. – Tu sais quoi, fait c’que tu veux, mais tu m’entraîneras pas dans tes magouilles. T’as vraiment cru que t’allais me berner en me faisant croire que t’habitais ici alors qu’il n’y a pas une heure, t’étais accrocher au bras d’un petit bourge pour certainement pouvoir profiter de son blé ! Lançais-je alors en tournant les talons pour rentrer chez moi. Heureusement que je n’habitais pas dans cette rue.
(#)Sujet: Re: latino's stand up. | Mar 14 Nov - 16:58
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noah ft. jade
Je n'avais pas vraiment envie de le laisser me reconduire jusqu'au squat. Premièrement c'était beaucoup trop loin et deuxièmement je me ventait pas spécialement de dormir dans la rue. Je n'en suis pas honteuse parce que j'assume tout et je me démmerde plutôt bien pour survivre, je suis fière de ça. Mais je préférait simplement éviter de le crier sur tout les toits quand je n'en avait pas forcément besoin. Donc, au lieu d'aller direction le centre-commercial je nous dirigeait vers la demeure du petit bourge à qui plus tôt je venais de foutre une raclée. Cet abruti n'avait pas fermer à clés et j'ouvrit sans problème la porte d'entrée. Je pensais que Bob n'était pas du genre froussard ou chiant à râler pour un rien, mais visiblement je m'étais trompée. Je soupire, roulant des yeux à sa remarque. Bon dieu, donc il faisait parti de ses preneurs de têtes de première. Je lâchais un soupir puis lançait assez fort avant qu'il ne parte. « Attends ! T'a dis que tu me ramenait chez moi ! » Et il était clair qu'ici, ce n'était pas chez moi. Je couru à l'intérieur de la baraque et saisie les sacs de luxe posés sur le plan de travail de l'immense cuisine, j'attrapait également une pomme au passage puis fit le trajet inverse pour en ressortir. Comme je m'y attendais, Bob n'avait pas sagement patienter. Je dû courir un peu pour le rattraper, les bras chargés et ma pomme coincée entre les dents. Quand enfin je fut à sa hauteur je croquais un morceau de mon fruit puis lâchais un long soupire. « Au fait, j'ai jamais dit que c'était chez moi. » Je tenais juste à mettre les choses au clair. Nous continuions de marcher dans le silence le plus complet, cela devient rapidement pesant tandis que je continuait de manger. Comme je n'aime pas les grands blancs, je décidait de l'ouvrir de nouveau. Non, je ne la ferme jamais plus d'une demi-seconde. « Tu voit Sunside Drive ? » Il me jette un coup d'oeil et j'en conclus que oui. J'hausse les épaules. « Bon, bah tu continue sur cette route jusqu'à environs 10km avant la sortie de la ville, y a un immense centre-commercial. Il a été fermé y a genre des années. » Tout en balançant mes sacs je regarde devant moi. « Il sert de squat, c'est là que je crèche la plupart du temps. » Lui avouais-je finalement. Je sais pas trop pourquoi d'ailleurs, je sais pas non plus pourquoi je continuais de marcher avec lui. En plus on était dans le sens opposé de ma direction. Mais bon, ça me faisait au moins de la compagnie.
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(#)Sujet: Re: latino's stand up. | Ven 17 Nov - 22:14
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jade & noah
Cette fille commençait sérieusement à me taper sur le système. Déjà elle parlait beaucoup trop et ensuite elle ne voulait pas me lâcher en me racontant un tas de conneries qu’elle pensait sérieusement que je goberais. J’avais bien vu son petit manège avec le petit bourgeois tout à l’heure, on voyait clairement pourquoi elle était avec lui, j’ai toujours eu horreur des riches donc je dirais que c’est bien fait pour lui, mais bon elle ferait mieux de faire attention, parce que le jour où ça se retournera contre elle, ça risque de ne pas être joli. Elle voulait rentrer dans une immense baraque et voulait que je l’accompagne, je n’en avais pas envie alors je restais où j’étais, mais elle me menaçait de hurler tellement fort que ça réveillerait probablement tout le quartier et encore une fois je n’en avais rien à foutre, je lui balançais comme quoi elle n’allait pas m’entraîner dans ses conneries et que j’avais autre chose à foutre. « Attends ! T’a dit que tu me ramenais chez moi ! » me dit-elle lorsque je repris mon chemin pour rentrer chez moi, je n’habitais qu’à quelques rues d’ici, certainement pas dans un quartier chic. Je l’entendis arriver derrière moi et soupirais. « Au fait, j’ai jamais dit que c’était chez moi. » me dit-elle une fois à ma hauteur, je ne répondis rien et continuait d’avancer. « Tu vois Sunside Drive ? » me demande-t-elle, je la regarde alors attendant de voir ce qu’elle allait me pondre ensuite. « Bon, bah tu continue sur cette route jusqu’à environs 10km avant la sortie de la ville, y’a un immense centre commercial. Il a été fermé y a genre des années. Il sert de squat, c’est là que je crèche la plupart du temps. » me dit-elle finalement. Et qu’est-ce que j’étais censé faire de cette information ? – Euh t’es pas dans la bonne direction alors, c’est de l’autre côté. Lui lançais-je alors en continuant de marcher. Je n’avais absolument pas l’intention de l’accompagner jusque là-bas, je voulais rentrer, prendre une douche et me coucher tranquillement.