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janko ft. jade

Ouais je m'étais laisser aller, j'avais sorti de ma tête tout ce qui y trottait depuis des jours, des semaines. Ca ne m'arrivait pas souvent, oui je suis expressive sur pratiquement tout sauf sur mes sentiments. Les ressentis, j'aime pas trop les partager, montrer que ça me touche, montrer que je peux être faible. Je n'aime pas afficher cette facette de moi, je préfère de loin qu'on me pense froide. Au coeur de pierre, c'est bien plus simple de cette façon là. Les gens ont du mal à s'attacher à ceux qui ne s'attachent à rien, c'est logique. On ne peut pas s'ouvrir à quelqu'un qui lui ne se confit pas. Pourtant, avec Janko ça sortait naturellement, ça venait naturellement. Je me confiais parfois sans même m'en rendre compte, c'était un peu effrayant. Pourtant, j'oubliais vite puisque Janko était différent justement. Il ne jugeait pas, il n'en parlait pas. En fait, il se contentait de me regarder avec ses yeux tristes et même ça là de suite je ne le supportais pas. Alors je m'étais éclipsée et était aller vider une mini-bouteille de vodka dans le bar bien remplis de la suite. Oui, parce que ce n'était pas une chambre banale mais une suite où ce genre de mini-bouteille valait le triple d'une grosse ailleurs. Puis j'avais déclarer que ce que Chad m'avait fait n'était pas important, je n'avais pas envie d'en parler d'avantages. Je ne voulais même plus y penser. Je me retournais alors et partie à la chasse aux lèvres de Janko. Je m'installais sur lui à califourchon, le faisant tomber en arrière afin qu'il s'allonge sur le lit. Je l'embrassais avec envie, langoureusement. Mes mains se baladent sur son cou, dans ses cheveux, sans pour autant me détacher de sa bouche. J'y glisse ma langue et joues avec la sienne, puis je me laisse tomber sur le côté entraînant Janko par-dessus. J'enroulais alors mes jambes autour de sa taille, puis cessais de l'embrasser une seconde. Je pris le temps de reprendre mon souffle, replaçant quelques mèches rebelles de Janko en arrière. J'examinais son visage avec attention, ses traits parfaitement dessinés et qui ressemblaient à ceux de grands mannequins hauts de coutures.. Comment pouvait-on être si beau, si pure et être forcé de vendre son corps pour survivre. Il aurait pu faire tellement mieux, il était capable de tellement mieux.. Je me pinçais un peu les lèvres, puis demandais sans le quitter des yeux. « On est pas obligés de coucher, tu sait. » Je voulais pas qu'il pense qu'il n'y avais que cela qui m'intéressais, je ne voulais pas qu'il le fasse machinalement comme avec l'une de ses passes. Je ne voulais pas qu'il ne voit notre relation que de cette façon là. En général, j'encourageais les hommes à ne me voir que comme un plan q. Une nouvelle fois, c'était là différent. Je souris furtivement, puis replaçais mes bras autour de son cou et le serrais contre moi. Je nichais mon visage dans son cou, le serrant fort. Les câlins, c'était pas dans mes habitudes. Je crois que je n'en ait pas donner ou reçue depuis l'enfance, mais je sais pas là ça semblait nécessaire.

« Je crois qu'on devrait aller se détendre dans un bon bain chaud. » Soufflais-je d'une voix douce au creux de son oreille. Quand bien même nous n'étions que deux dans la chambre. Cela nous permettrait de nous détendre, physiquement mais aussi mentalement. Je n'avais pas encore fait un tour à la salle de bain, mais j'étais persuadée qu'elle devait être immense et splendide. Je relâchais un peu mon étreinte et caressais son nez du bout du miens, puis lui souris. « Je suis contente que tu soit là. »

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Je ne voulais pas qu'il se sente obligé d'avoir une relation sexuelle. Ce n'était en rien une obligation, simplement un laisser-aller entre nous. Quand on avait plus besoin de faire semblant, quand on pouvait simplement coucher avec l'autre sans être extra, en pouvant se permettre la tendresse, la douceur. Je ne me l'accordait avec personne d'autre, je ne le voulait pas. Ca aurait été leur laisser croire que je pouvais ressentir quelque chose, et ça ce n'était pas possible. Je me donnait déjà beaucoup trop de mal à faire penser au reste du monde que je n'avais pas de coeur, ce n'était pas pour tout gâcher dans les draps. Voilà pourquoi je gardais constamment le contrôle, sauf avec lui parce qu'avec Janko je pouvais être moi. Il me répondit qu'il en avait envie, je souris en coin parce qu'il était beau et que j'aimais tant entendre sa voix grave mixer à cet accent du nord. Je me penchait un peu pour embrasser doucement ses lèvres. « Moi aussi. » Le rassurais-je. Je décidait ensuite qu'un bon bain chaud nous ferait le plus grand bien ! Je n'avais pas souvent l'occasion d'en prendre, ou du moins pas d'en prendre et de pouvoir me détendre comme il le faudrait. J'étais particulièrement stressée ses dernier temps, sur les nerfs. Mon corps était épuisé et je pouvais le ressentir dans chacun de mes mouvements. Janko aussi aimait cette idée, alors après lui avoir fait un gros câlin et lui avoir confier que j'étais ravie qu'il soit là avec moi, je me levais afin de rejoindre la salle de bain. En chemin, je me débarrassait de mes fringues, jusqu'à me balader nue. Je fit couler l'eau, mais vue la grosseur de la baignoire il faudrait un petit moment pour qu'elle se remplisse complètement. J'y ajoutais un bon tas de bain moussant, j'adorais les bulles. Puis quand je me redressais je vis Janko derrière moi et lui offris un large sourire. « Bon, dis moi en attendant.. Tu va bien ? Qu'est-ce qui se passe dans ta vie en ce moment.. Parles moi. » Je m'approchais de lui et me mise à le déshabiller tout en écoutant avec attention ce qu'il avait à me confier. Aucune gênes entre lui et moi, je connaissais son corps parcoeur tout comme il connaissait le miens. Il n'y avait pas de tabou sur le sujet de conversation comme sur nos corps respectifs.

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Je laissais la pointe de mes doigts caresser sa peau, glisser le long de son corps parfaitement dessiner. Il n'y a pas à dire, Janko était bâti comme un véritable dieu grecque, son succès au sein de la maison close n'était pas étonnant. Nous nous retrouvions tous deux dans la salle de bain, la baignoire se remplissait petit à petit formant de plus en plus de bulles parfumées. Quant à moi, je prenais soins de le déshabiller en prenant mon temps. Janko m'aidait à lui retirer son t-shirt, je ne pouvais qu'admirer de plus belles son torse. A son tour, il se mit à balader ses mains sur ma chute de reins, puis sur mes fesses tout en me confiant que sa vie était désormais une routine établie. La maison close, ses clients plus ou moins réguliers. C'était triste que de se dire que ce genre de chose puisse devenir une habitude, une routine auquel on finit par s'habituer. Il y avait tellement de possibilités pour lui de nos jours, pour nous deux. Mais en fin de comptes, c'était un peu comme si une partie de nous appréciait ce genre de choses. Parfois, le sexe était correcte. Parfois, les gens étaient sympathiques. Bien souvent c'était merdique et presque traumatisant, mais parfois c'était supportable. Je descendait doucement mes mains le long de son buste, puis je hochais la tête à sa réponse. Je défaisait le bouton de son jean, puis sa ceinture que je faisait glisser doucement. Je remontais mon visage et le regardais avec les sourcils froncés face à sa révélation. « Un fantôme ? » Répétais-je, son jean étant défait je me baissait afin de l'aider à le retirer mais gardait le visage lever en sa direction attentive à ses paroles. « Un bon, ou un mauvais ? » Si quelqu'un de son passé revenait à la charge pour lui faire des ennuies, Janko savait parfaitement que je serais là prête à l'aider comme je le pouvais. J'aurais simplement aimé pouvoir faire plus, pouvoir le protéger de toutes ses conneries. Malheureusement, il n'y avait rien de très prodigieu qu'une pauvre petite dealeuse/escort puisse faire. Je me redressais doucement, déposant mes mains autour de son visage et embrassait ses lèvres avec tendresse. « Tu sais que je suis là, hein ? » Je lui souris légèrement, puis je finis par me retourner et entrer dans la baignoire. L'eau était à bonne température, certains auraient pu la trouver trop chaude mais je ne craignais pas trop ce genre de chaleur. Je m'y installais, puis tendais ma main en direction de Janko qui en fit rapidement de même. Je déposait alors mon dos contre son torse, l'arrière de ma tête venait trouver sa place dans le creux de son épaule et ainsi, je jouais avec la mousse telle une enfant. « Tu croit qu'on sera comment, dans genre.. Dix ans ? »

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