| ( #)Sujet: Aislinn Williams | Mar 6 Fév - 9:15 | — introduction — Pour faire simple, j'ai une double personnalité. L'une d'elle est celle d'une femme fragile qui tente d'échaper à une secte qui l'a piégée. L'autre, est celui d'une personne haineuse qui est à Miami pour faire vivre l'enfer à quelqu'un. La première vous répondra avec un petit sourire timide, elle vous présenteras peut être sa fille adorée et vous parlera du cauchemard qu'elle tente de fuir. La deuxième sera tout aussi aimable, mais elle n'hésitera pas à vous manipuler si bon lui semble.
— identity card — Prénom Aislinn Nom Williams Date de naissance, Age 17 mars 1993, 24 ans Lieu de naissance, nationalité Abergavenny au Pays de Galles, britanique. Profession, études Serveuse dans une boite. Situation Mariée (mais c'est compliqué) Orientation sexuelle Bisexuelle Groupe Emma Bovary Avatar Jodie Comer | | Pseudo Paulinska Age 26 Pays/Ville France, Nantes. Comment tu as connu le forum ? Ouh là...Je ne sais plus quelle ancienne membre 'un sith m'en a parlé la première. Je suis déjà venu ici, mais j'ai eu du mal à rp à l'époque. Espérons que ça ira mieux cette fois Fréquence de connexion Le plus possible. Un avis sur lmlyd ? Je ne suis pas très city, mais je pense tout de même me plaire ici :) As-tu envoyé tes deux secrets à Nightmare ? Oui Si tu es un scénario, merci de laisser le lien ici Nop, personnage inventé. mot de la fin ? Contente de retrouver certaines personnes ici. |
— untold stories — Un petit miracle. Quelques flocons tombaient au dessus du Nevill Hall Hospital d’Abergavenny. La journée était assez calme et les infirmières s’étonnaient de voir la neige à quelques jours du printemps. Dans l’une des chambres, une femme était loin de penser à la météo. Elle hurlait de douleur en jetant des coups d’œil à son mari. Lui, Yvain Williams, travaillait comme l’assistant de l’architecte d’un bureau d’études international. Elle, Moira Williams, née MacLaine à Cork, était bibliothécaire dans un petit village voisin. Il n’y avait pas besoin de mots, ils savaient tous les deux ce que pensait l’autre. A quarante ans passés, elle n’était plus toute jeune et après de nombreuses fausses couches, une grossesse compliquée la venue au monde de cet enfant serait un véritable miracle. Mais la femme y croyait. Elle en rêvait depuis des années. La nuit venait de tomber lorsqu’enfin un cri retenti dans la chambre. Ce cri, c’était le mien qui venait de voir le jour. Complètement émerveillée, ma mère me berçait dans ses bras, tandis que mon père posait sa tête dans son épaule. Ensemble, ils décidèrent de me prénommer Aislinn, signifiant rêve. J’étais leur première fille et j’allais agrandir leur foyer après trois fils bientôt adolescents.
Une enfance heureuse. Malgré des revenus très modestes, mes parents m’ont comblé de bonheur et d’amour pendant toute mon enfance. Bien qu’ils aimaient me faire vivre des misères de temps à autres, l’affection de mes frères à mon égard était une évidence. J’étais leur petite protégée, alors gare à ceux qui osaient me faire du mal. C’est ce qui arriva à Arthur de trois ans mon ainé qui me vola mon gouter à l’école primaire. J’étais l’une des meilleurs élèves de l’école. Ma mère m’avait transmis son amour pour les livres et j’avais hérité de mon père celui pour les nombres. Lorsqu’on me demandait ce que je voulais faire plus tard je répondais avec enthousiasme Reine d’Angleterre ou Détective privée. J’étais plutôt bien intégrée dans ma classe, mais je n’avais que deux véritables amis. Rory, un petit blond à lunettes rouges, et Gwen, une grande fille aux tâches de rousseurs, étaient comme un frère et une sœur supplémentaire. Nous passions tout notre temps libre ensemble. Presque à chaque weekend, la grand-mère de Rory nous invitait dans sa maison au plein cœur de la forêt de Dean. Là, nous campions et libérions notre imagination dans des jeux toujours plus originaux les uns des autres.
Premier amour. Au début de l’été 2008, quand nous avions tous les trois quinze ans, notre relation changea. Au cours d’une soirée au coin du feu Gwen vint m’avouer que ses sentiments envers Rory avaient évolué. Elle était tombé amoureuse de lui mais ne savait pas comment lui faire comprendre et me demandait conseil. Persuadée que si j’en parlerais à Rory alors il me préciserait la réciprocité ou non de ses propres sentiments, j’allais aux coté de mon meilleur ami. Sa réponse ne fut pas celle que j’attendais. Après m’avoir fait comprendre qu’il continuait à aimer Gwen comme sa propre sœur, il finit par me déclarer sa flamme. Il m’aimait différemment depuis déjà plusieurs années, et il me l’avait caché, de peur que son aveu brise notre amitié. Au début, cela me perturba et je préférais l’oublier. Je m’éloignais d’eux en passant tous l’été chez mon grand père à Cork. Mais pendant mes vacances, les dernières paroles de Rory finirent par m’obséder. Et bientôt je compris qu’elles avaient été un déclic. Malgré tout ce que pensais je devais me rendre à l’évidence : j’aimais aussi Rory.
Alors, lorsque je rentrais au pays de Galles à la fin de l’été, j’avouais à mon tour mes sentiments à Rory. Nous partîmes camper ensemble comme toujours dans la forêt de Dean. Mais cette fois Gwen n’était pas avec nous. Nous passâmes la soirée blottis l’un contre l’autre, réchauffé par un grand feu de camp. Puis lorsque les flammes finirent par se faire plus rare, nous nous étalâmes dans les prés et nous perdîmes notre virginité. Dans ses bras j’avais l’impression d’avoir trouvé le bonheur absolu.
La fin d’un paradis. Malheureusement ce bonheur fut de courte durée. Lorsqu’elle apprit notre relation, Gwen le prit très mal et ne nous adressa plus la parole. Conscient de ce que notre liaison avait causé nous rompîmes au début de l’hiver. Mais jamais nous retrouvâmes notre amitié de jadis Dans ma famille aussi, tout allait à volo. Kenneth mon frère ainé était parti vivre en Australie avec sa femme et mes nièces après avoir coupé tous liens avec nos parents. Alan, le deuxième, alternait sa vie entre des séjours en desyntox et le squat d’un vieil immeuble de Cardiff où il détruisait toute sa thérapie en se droguant avec ses amis. Pour Rick, ça allait mieux. Il avait trouvé un travail à Londres où il avait rencontré sa femme. Mes parents ne cessaient de reprocher à l’autre la situation de deux ainés, alors au milieu du printemps 2009 ils finirent par nous annoncer qu’ils allaient se séparer. Mon père qui avait reçu une promotion parti s’installer à Miami, tandis que je restais avec ma mère au Pays de Galles. J’espérai qu’ils finiraient par se retrouver mais bien vite ils trouvèrent l’amour chacun de leur coté. Ma mère rencontra mon beau-père à la bibliothèque. Tout comme elle, il aimait les livres et la musique. Il gagnait sa vie en mettant en scène des petites pièces dans un théâtre de la ville. Quant à mon père, il refit sa vie avec une avocate américaine déjà mère de deux jumelles âgées d’un an de moins que moi.
Une double vie. L’été suivant je partis rejoindre mon père à Miami. Si mon rapport avec mon beau père était presque amical, il en était tout autre avec ma belle-mère. Je n’arrivais pas à l’accepter dans ma famille. Pire que ça, je la haïssais ! Mais aveuglé par son amour, mon père ne voyait pas que je passais les pires vacances de ma vie. Pourtant lorsque les filles de l’avocate, Janet et Lizzie me firent entrer dans leur cercle d’amis, tout changea. Tous m’accueillirent avec respect et un brin de curiosité. Un soir, nous fêtâmes les vingt ans de Pete le petit ami de Lizzie et une jeune femme m’aborda. Elle s’appelait Heather, âgée d’un an de plus que moi c’était la cousine de Pete. Rapidement je trouvais quelque chose de fascinant chez elle. Peu à peu je me détachais de la bande des jumelles pour passer tout mon temps avec ma nouvelle amie. Et lorsque l’été se termina je rendis le baiser qu’elle déposa sur mes lèvres pour me dire au revoir. C’était la première fois que j’embrassais une fille et j’aimais ça. J’avais aimé l’embrasser autant que j’avais aimé embrassé Rory. De retour à Abergavenny je retrouvais Rory et un soir nous recommençâmes notre liaison. Je l’aimais trop, j’étais incapable de lui avouer que j’aimais quelqu’un d’autre à Miami. Et c’est ainsi que commencèrent une année de mensonges. Je vivais eux grand amour. L’un avec une femme américaine et l’autre avec un homme britannique. Et j’étais incapable de choisir entre les deux.
Le piège. Fin 2010, alors que je fêtais Noel chez mon père, je décidais de lui parler de Chose Ma révélation provoqua des réactions assez variées chez les membres de ma famille. Alan, (notre père pensait que les médecins américains seraient plus efficaces que les britanniques) se mit à rigoler. Janet exulta tandis que Lizzie fit une moue déçue, elles m’expliquèrent ensuite qu’elles avaient fait un pari là-dessus. Mon père resta silencieux. Quant à ma belle mère, elle me fixa affolée pendant plusieurs minutes. D’après elle ce n’était pas normal. Je n’étais pas normale. Elle estima qu’il fallait que je me rende dans un centre afin que l’on soigne mon anomalie. Je la traitais alors de vieille fille arriérée, j’essayais de lui prouver que mon amour pour ? était parfaitement pur, je tentais de mettre mon père de mon coté, mais rien n’y faisait. Et lorsque celui-ci finit par approuver totalement sa femme je baissais les bras. Après tout, ce n’était pas la mer à boire ! M’imaginant participer à des groupes de paroles et détailler ma relation avec un psy qui me regarderait silencieusement en griffonnant de temps à autres quelques notes sur un petit carnet j’acceptais de partir. Nous atteignîmes Toronto après quatre jours de route. La neige avait rendu le périple long et compliqué. Nous fûmes accueillis par un certain Georges qui nous expliqua poliment comment allait se passer mon séjour ici. Apparemment, j’allais devoir trouver au fond de moi le mal et le faire sortir grâce à des « travaux de recherche. ». Puis, lorsque je serai libérée, je participerais à une petite cérémonie qui empêcherait le mal de m’atteindre de nouveau. Il nous informa également que si je le désirais je pouvais rester un peu plus longtemps afin d’aider des jeunes filles dans mon cas. C’était ridicule. Mais j’acceptais, après tout je n’allais rester ici qu’une semaine. J’étais plutôt bonne comédienne, alors je parviendrais à simuler la réussite de leurs traitements ! Je saluais donc mon père sans la moindre inquiétude et je fis même un petit geste de la main affectueux à ma belle-mère. Mais à peine étaient-ils partis que le comportement de Georges changea complètement. Son sourire niais avait à présent fait place à un regard haineux. Sans le moindre ménagement il me força à monter dans son pick up et nous roulâmes jusqu’à un petit village. Là, on m’enferma dans une pièce glaciale, où même la neige avait réussi à s’infiltrer. Je compris alors que j’étais tombé dans un piège.
Les thérapies. Je restai enfermée pendant des semaines. Au début, je m’accrochais à l’idée que mon père viendrait me chercher. Mais on finit par me dire qu’une lettre lui avait été envoyée, l’informant sur mon désir de rester ici plus longtemps. La seule visite que je recevais était celle d’une vieille femme à barbe à la voix nasillarde. Chaque jour elle venait m’apporter un verre d’eau et du pain sec. Lorsqu’un soir glacial j’osais lui demander de la soupe elle me répliqua que le froid allait chasser le mal de mon corps. Lorsqu’enfin une autre personne, au visage bien plus doux, se rendit dans ma prison, je cru un instant que j’étais sauvé. Il n’en était rien. On m’emmena dans une salle où mon calvaire continua. On me força à regarder en boucle des vidéos dans lesquelles des couples de femmes commettaient des crimes d’une atrocité sans nom. « Observe, voit comme le mal les habite ! me murmuraient les gardiens. » . Cela dura une bonne semaine. Puis, je dus également observer des femmes copuler tout en étant frappée jusqu’au sang. C’était pour, dit-on, associer la douleur à cette pratique. A l’inverse, je fus bien traité lorsqu’on me montra des films pornographiques de relations hétérosexuelles. Après des semaines de séances vidéo on m’envoya dans une nouvelle salle où des personnes au visage masqué firent des expériences sur chacun de mes organes. J’étais à la fois tétanisée et révolté par le matériel médical qu’ils détenaient. Et finalement, on m’installa dans une petite maison avec une dizaine femmes en attendant, disaient-ils, de me trouver un sauveur. A leurs cotés, j’appris le travail de la terre. Nous cultivions des légumes dans un petit potager qui représentait une grande partie de l’alimentation du village. J’apprenais également à tricoter, à traire les vaches, ainsi que les règles de bien séances. Petit à petit je m’adaptais à ma nouvelle vie, tout en cherchant le moyen de m’échapper. La nuit, je rêvais de Rory ou de Chose qui viendrait me libérer. C’est finalement un homme nommé Brian qui me parla le premier d’un trou dans le grillage. Il avait remarqué ma tristesse et m’avoua qu’il désirait lui aussi quitter cet endroit au plus vite. Après des semaines de préparatifs nous nous retrouvâmes en pleine nuit afin de nous enfuir ensemble. La lune était toute fine, nous utilisions notre mémoire pour nous déplacer, des lampes torches nous auraient été fatales. Pourtant, cela ne suffis pas. A peine Brian était-il sortit qu’un bras musclé m’attrapa les chevilles tandis que je rampais pour passer dans le trou. Tout en étant tirée arrière je vis mon nouvel ami s’effondrer, criblé de balles. Je fus alors frappée avec une force inimaginable. On m’emmena dans la même pièce dans laquelle j’avais été enfermée lors de mon arrivée. Là, plusieurs hommes me violèrent. Certains par plaisir, tandis que d’autres étaient clairement forcés. Mais à chaque fois, la douleur était-la même.
L’enfer. Si le Diable existe, je pense qu’il pourrait être choqué des traitements que l’on m’infligea. Ils m’affamèrent jusqu’à ce que je ressemble à une brindille sèche et cassante. Ils me forcèrent à effectuer des tâches que mon corps ne pouvait pas supporter. Ils me placèrent sur des machines de tortures. Puis chaque soir les viols recommençaient. Ils m’obligèrent également à regarder des exécutions et au bout d’un moment on me força à y participer. C’est avec un pistolet braqué sur ma tête que j’étranglai ma première victime, une mère de famille qui devait avoir l’âge de la mienne. Le motif de sa mise à mort était d’avoir tenté de frapper notre Gourou Andrew. Après cela je finis par perdre la raison. J’abandonnais toute résistance. J’accueillis chaque jour la violence comme une bonne amie.
La libération. C’est trois ans après ma tentative de fugue que je me sentis enfin libérée. Je compris enfin qu’Andrew était mon sauveur. L’Enfer que j’avais vécu avait été une nécessité pour libérer mon corps du mal. Chaque soir je priais pour qu’Andrew rejoigne mon lit, et chaque soir il le faisait. Parmi toutes les femmes qui vivaient ici et qui le vénéraient j’étais sa préférée. Il me promettait qu’un jour il ferait de moi sa femme. Nous devions juste attendre que sa première épouse succombe au cancer qui la rongeait depuis plusieurs années. Lassée d’attendre, je la tuais sans le moindre remord et quelques jours après j’épousais Andrew pour mon plus grand bonheur. Rapidement je tombais enceinte et cela me combla encore plus de joie. Comme je portais l’enfant du Gourou je fus traité avec un grand respect. Certains adeptes se mirent même à me vénérer. Alors que j’en étais à cinq mois de grossesse, j’aperçu une femme qui bêchait la terre dans le potager. Je la reconnu aussitôt. C’était Heather la jeune femme que j’avais jadis aimé. Je me mettais alors en tête que j’allais la sauver, comme Andrew m’avait sauvé. Je veillais alors à ce qu’elle subisse les mêmes traitements que l’on m’avait infligés. Et un soir, tandis que je la frappais moi-même, je finis par perdre les eaux. Après des heures de travail je mettais au monde un magnifique garçon. Mais à peine était-il sorti de mon ventre que l’on me l’enleva. Je restais effondrée pendant plusieurs jours jusqu’à ce qu’Andrew me rejoindre et m’explique ce qui allait se passer. Notre fils allait être sacrifié dans l’Eglise afin de libérer notre monde du mal. I me promit qu’un royaume céleste l’attendait. Alors, c’est avec une joie immense que je vis des flammes consumer la chair du nouveau né. Quelques années après on maria Heather à un certain Alec Kinney, l'un des hommes qui m’avait violé le jour où j’avais tenté de fuir. Un an après ils mirent au monde un petit garçon et le même jour j’appris que j’étais enceinte d’un deuxième enfant.
Le véritable sauveur. Cette fois, Andrew me fit une promesse. Cet enfant était pour nous. J’allais pouvoir le chérir et l’élever. C’est avec deux mois d’avance que je donnais naissance à une jolie petite fille. Son père me raconta qu’il était écrit que tout comme son frère, elle sauverait le Monde. Elle était destinée à propager la bonne parole de notre Secte. Alors, nous lui donnâmes le prénom Emmanuelle, mais bien vite je la surnommais Emma. Je devins très vite aveuglée par l’amour que je portais à ma fille. Et petit à petit une partie de moi se mis à la protéger de toute violence. Je craignais qu’elle vive à son tour ce que j’avais subi. Dès qu’elle était dans une autre pièce que moi je paniquais à l’idée de la perdre. Emma avait une destinée extraordinaire, mais avant de sauver le monde, elle était en train de me sauver moi-même. Tout doucement je me rendais enfin compte des horreurs que j’avais commises. Pourtant, lorsqu’on m’informa qu’Alec Kinney avait tué sa femme de sang-froid avant de fuir, je rentrais dans une rage folle. Une partie de moi aimait encore Heather, sa perte était donc très douloureuse. Au bout de quelques mois, Andrew décida de m’envoyer en mission. J’allais devoir punir cet assassin pour son crime atroce. Comme il avait été vu pour la dernière fois en Floride on me donna aussi l’ordre de propager la bonne nouvelle de la naissance de notre fille à ma famille de Miami . Une nouvelle vie. Trois mois ont passé depuis que j’ai quitté la secte. Plus je suis loin d’elle, plus je réalise le mal que j’ai fait autour de moi. Emma m’a vraiment ouvert les yeux. Pourtant, je ne suis pas totalement guérie. Une partie de moi en veut à Alec Kinney et espère le faire souffrir. Cette partie est encore fidèle à Andrew et désire au plus haut point achever la quête qu’il m’a donnée. Je travail comme serveuse dans une boite de nuit. Ce n’est pas un travail auquel j’ai été formé à Toronto. Mais j’en profite pour de temps en temps parler de la secte aux clients. Parfois en mal, parfois en bien. J’ai retrouvé mon père qui m’a avoué avoir tenté de me récupéré à la mort de sa deuxième femme dans un accident de voiture. Mais le bâtiment de Toronto où il m’avait déposé à l’époque était à présent occupé par une banque. Pour le moment, il est la seule personne en qui j’ai assez confiance pour s’occuper d’Emma.
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