(#)Sujet: we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows. | Jeu 22 Fév - 19:04
justin, liyah
we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows.
▼▲▼
« Liyah, y'a un client qu'a demandé des mignardises pour dix-sept heures, tu les fais et t'iras les lui rapporter. » Je regarde la gérante de la boulangerie, l'air complètement ahurie. « Quoi?! Mais non, je suis pas livreuse moi! » Je réussie à m'exclamer, les sourcils froncés. Mon boulot était seulement de préparer toutes les pâtisseries et les mettre en rayons ensuite. Que je détestais quand elle prenait ses grands aires de patronne strict celle-là alors qu'elle était au contraire, totalement gentille et inoffensive. Je soupire pour tenter de me calmer, gardant encore une fois tout en moi tandis que je m'affairais à préparer les commandes, mains tremblantes. Je n'aimais pas me rendre chez les gens, j'étais beaucoup trop timide pour oser parler ou croiser le regard d'une personne que je ne connaissais absolument pas. Je regarde l'horloge, dix-sept heures moins le quart. Ok, il fallait que j'y aille maintenant. Je me lave les mains, enfourne les pâtisseries dans une boîte en carton avec le nom de la boutique écrit en italique, grosses lettres. Je prend l'adresse et ignore superbement la patronne lorsqu'elle s'excuse de m'infliger ça. Elle le pouvait car pour le coup, je frôlais la crise de panique. Mettant le gps en route, je démarre la voiture et me laisse guider par la flèche bleu jusqu'à destination. C'était une belle maison qui avait l'air bien cher pour mon pauvre salaire. Mais je sais aussi que je ne pourrais pas vivre dans une maison comme ça, j'aurai bien trop peur des tentatives de cambriolages ou d'autres folies de ce genre. Je sors de la voiture de fonction en m'approchant de la porte, mains toujours aussi tremblantes qu'au début et me daigne à frapper enfin à la porte uniquement après avoir inspiré profondément. « Euh... bonjour, vous.. avez commandés des pâtisseries..? » Evidemment grosse cruche, tu ne t'es pas trompée de maison alors ne lui pose pas cette question stupide. Sauf que là je me sens rougir par la gêne. Je me mord l'intérieur des joues en lui tendant le paquet. Sauf qu'il s'en va de la porte pour aller au salon, me disant d'entrer pour les poser. Je fronce des sourcils un court instant, pour ne pas qu'il se risque de voir mon étonnement et m'exécute. Bon.. il croyait peut-être que j'étais un serviteur? « Je vous la pose sur la grande table.. ça fera 15 dollars s'il vous plait. » Et c'était ça aussi que je haïssais le plus; devoir demander l'argent. Ca sonnait comme la mendiante du coin qui voulait sa petite pièce pour aller boire une pinte de bière. Je regarde le jeune homme avec un sourire poli, attendant, les mains dans les poches qu'il aille vers son porte-feuille.
CODAGE PAR AMATIS
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows. | Jeu 22 Fév - 21:55
justin, liyah
we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows.
▼▲▼
Maintenant que j’avais réglé quelques petites affaires depuis mon retour à Miami, il était temps de venir voir les parents et de jouer le fils prodigue auprès d’eux. Ma sœur était prévenue de mon arrivée mais pour le moment son travail ne lui permettait pas d’être avec nous ce soir. Ayant toujours la clé de la maison familiale, je m’étais installé de nouveau dans ma chambre, déballant ma valise. Personne à l’horizon dans la maison. Une petite idée me venait alors en tête après être sortie de la douche. Je vais commander un bon repas et pour terminer des petites mignardises de cette petite pâtisserie que j’adore en ville. La plupart du temps ils ne livrent pas à domicile mais j’ai su arriver à mes fins encore une fois. Avec un petit billet en plus, c’est dingue les services qu’on peut avoir. J’étais également exigeant en e qui concerne l’heure puisque d’après mes souvenirs mes parents allaient faire leur retour peu de temps après la livraison. J’ai eu le temps de faire un petit plongeon dans la piscine familiale et de me préparer, enfilant comme à mon habitude un jean et un teeshirt que j’entends la sonnerie retentir m’indiquant la présence de quelqu’un. Je me lève donc du canapé où j’étais affalé devant la télé à jouer à la console tout en écoutant de la musique. Ma main se pose sur la poignée de la porte puis je tire dessus pour y découvrir une jeune femme les mains pleines. Surement la livreuse, elle n’avait pas la tête de l’emploie, mais qu’importe. « Euh... bonjour, vous.. avez commandés des pâtisseries..? » Je ricane en la regardant. C’était évident non ? « Ouais, je vous félicite d’être à l’heure ! C’est rare de nos jours » dis-je alors que je lui fais signe d’entrer dans la maison. « Je vous la pose sur la grande table.. ça fera 15 dollars s'il vous plait. » Je me tourne vers la jeune brunette en question pour lui adresser un joli sourire. « Euh ouais ! Bien sûr, bouges pas » dis-je alors que je vais chercher mon portefeuille. Bien évidemment j’avais de quoi payer, ce n’était pas le problème mais la demoiselle me donnait bien faim d’un coup. Alors pourquoi pas tenter quelque chose. « Mmh, j’ai un petit souci, j’ai plus d’espèces... » dis-je en me rapprochant de cette dernière. « On peut trouver un arrangement ? » lui demandais-je totalement sérieux, souriant comme jamais. « Je peux payer en nature, j’suis certain que c’est plus sympa qu’un billet ! » terminais-je par dire l’air insistant, ne me gênant pas pour l’observer de haut en bas.
CODAGE PAR AMATIS
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows. | Ven 23 Fév - 14:52
justin, liyah
we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows.
▼▲▼
La maison était vachement grande que j'en eu rapidement le tournis à ne pas savoir où déposer le regard. J'avais pas l'habitude de gérer les livraisons, j'étais toujours à l'arrière boutique pour créer les gâteaux, alors j'avais encore moins l'habitude de découvrir les maisons des clients. J'entre dans la pièce à vivre en déposant la boite en carton sur la grande table, souriant grandement à ce qu'il venait de me dire. « Je ne suis jamais en retard, parole de scout! » Je m'entend m'exclamer en levant la main droite avant de la rabaisser immédiatement, rougissant face à ces propos. Je me sentais bien bête de parler comme ça, surtout à un inconnu qui me semblait pas très sympa aux premiers abords, mais surement qu'il devait avoir passé une journée pas si facile que ça, qui étais-je pour juger après tout. Je me frotte les cuisses avec la paume de mes mains et attend qu'il revienne avec son porte-feuille. Mon regard se reporte sur le jeune homme après qu'il soit revenu, m'annonçant qu'il y avait un léger problème et qu'il lui manquait de la monnaie. « Oh... Vous pouvez tout aussi bien faire un chèque je suppose.. Ou vous venez avec moi à la boutique et... » Mais après lui avoir coupé la parole, il coupait la mienne en me disant que l'on pourrait s'arranger s'il me payait en nature. Je fronce les sourcils un centième de seconde, ouvrant et fermant la bouche ne trouvant rien à dire. Il ne manquait clairement pas de culot et je n'allais sûrement pas coucher avec un homme que je ne connaissais vraiment pas, et surtout pour payer ce qu'il avait acheté. Ça ne marchait pas comme ça et pour le coup, je ne me gênais pas pour le lui dire. « Euh écoutez, on ne fonctionne pas comme ça, alors soit vous me payez, avec du vrai argent, soit... eh bien.. soit je repars avec la boite. Mais ça serait dommage parce que les gâteaux sont divins! » Malgré le fait que je sois mal à l'aise, je trouve à lui sourire pour lui montrer ma dentition parfaite. Non, je n'allais clairement pas coucher comme ça, juste pour payer ce qu'il me devait. J'adorais le sexe, mais pas dans ces conditions où je pouvais me sentir comme un vulgaire chiffon ou un simple vide testicules. « Ce que vous dites... ça marche vraiment? Non parce que, okay vous êtes pas moche... enfin.. vous êtes mignon.. mais je ne pense pas qu'une fille ait réellement envie de se sentir si peu considérée. » Encore une fois, peut-être que je me permettais beaucoup de choses, mais je n'étais absolument pas d'accord avec la façon dont il agissait. J'espérais que les femmes n'acceptaient pas aussi facilement ses requêtes.
CODAGE PAR AMATIS
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows. | Sam 24 Fév - 22:28
justin, liyah
we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows.
▼▲▼
Franchement même si j’avais pris le temps de passer voir quelques ami(e)s, il faut avouer que je me faisais bien chier là tout seul chez moi a attendre mes parents. J’aurai pu sortir en attendant mais comme tout enfant modèle j’avais décidé de leur faire une surprise pour mon retour et donc commander le repas. Les mignardises devaient être livrées dans quelques minutes. Mon ennuie va rapidement être oublié lorsque je suis forcé d’aller ouvrir la porte. Je m’attendais à un livreur un peu lourd, barbu et transpirant mais c’est quelqu’un de bien plus agréable à l’œil qui se trouve sur le pas de la porte. Je me sens bien plus détendu lorsque la jeune demoiselle passe la porte. Ma première remarque vient directement à elle et cette dernière a clairement du répondant. « Je ne suis jamais en retard, parole de scout ! » Je lui souris avant de lâcher un petit rictus. « C’est bon à savoir pour notre prochain rencard alors. » balançais-je sourire aux lèvres. J’adore, ca me plait bien et je vais d’ailleurs en profiter pour tenter quelque chose. Suite à la demande de cette demoiselle, je m’étais dirigé vers mon portefeuille afin de la régler. Mais je n’allais pas en rester là. Elle me plaisait bien et j’avais encore un peu de temps devant moi alors autant le combler en bonne compagnie non ? L’excuse de ne pas avoir d’espèces était la première qui me venait en tête à ce moment alors même que j’effleurais quelques billets du bout des doigts. Je laissais quelques secondes s’écouler afin de voir la réaction de cette charmante livreuse. « Oh... Vous pouvez tout aussi bien faire un chèque je suppose... Ou vous venez avec moi à la boutique et... » hors de questions, je lui coupe la parole afin de lui faire MA proposition. Je n’avais honte et peur de rien et puis je comptais bien arriver à mes fins. J’avais réduit la distance avec la jeune femme, après avoir rangé mon portefeuille dans ma poche arrière. « Euh écoutez, on ne fonctionne pas comme ça, alors soit vous me payez, avec du vrai argent, soit... eh bien.. soit je repars avec la boite. Mais ça serait dommage parce que les gâteaux sont divins! » Je lui souris, ne tenant pas compte de ses dires. « Et toi, tu fonctionnes comment ? » lui demandais-je complètement sérieux. Oui j’avais également opter pour le tutoiement, c’était bien plus simple et ça rendait les choses plus intimes. « Les gâteaux c’pour mes parents, mais toi par contre, j’veux bien te goûter pour le dessert ! » lui dis-je de façon décontracter. Je m’étais entre-temps adossé au mur de la cuisine afin de pouvoir l’observer correctement. Elle avait pas mal de formes attirantes et je dois dire que c’était plaisant à regarder. « Ce que vous dites... ça marche vraiment? Non parce que, okay vous êtes pas moche... enfin.. vous êtes mignon.. mais je ne pense pas qu'une fille ait réellement envie de se sentir si peu considérée. » J’étais satisfait de cette réaction. Il semblait que j’avais peut-être une ouverture. Je lui souris, en croisant les bras contre mon torse. « J’jure de te faire sentir vivante et une vraie femme, tu ne pourras pas être déçue, parole de scout ! » lançais-je avec un clin d’œil. « Puis merci… t’es carrément pas mal toi aussi, tu m’plais. » terminais-je par dire à la belle brunette.
CODAGE PAR AMATIS
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows. | Sam 3 Mar - 13:32
justin, liyah
we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows.
▼▲▼
Cet homme était plein d'entrain et je devais avouer que ça me gênait un peu, bien que c'était sûrement flatteur, je ne savais pas trop où me positionner, alors j'essayais de cacher ma timidité et de parler comme je le pouvais. « Vous êtes un petit rapide, vous. » Tentais-je avec un léger sourire sur les lèvres. Bah disons qu'il était ambitieux ce garçon. Il le lâchait pas l'affaire mais je ne trouvais pas que ça le rendais lourd. Autrement, je pense que je le lui aurais fait clairement comprendre. Car pour être honnête, je n'ai pas toujours été draguée ouvertement, me renfermant automatiquement sur moi-même lorsque je sors de chez moi, marchant toujours tête baissée, je ne pouvais pas trop avoir l'occasion de ça. Mais soyons clair; ça ne me gênait en aucun cas. Seulement, ça devenait un peu plus sérieux quand il me disait vouloir me payer en nature. Non, non, non. On ne fonctionnait pas comme ça. Je n'allais sûrement pas faire payer mes propres pâtisseries, faites de mes propres mains avec du sexe. Encore moins avec une personne que je ne connaissais absolument pas. J'avais le rouge qui me montait aux joues tellement son audace m'avait gêné. Un pas en avant de sa part, un en arrière de la mienne par simple réflexe. On ne savait jamais, il valait mieux rester prudente. Mais je ne me défaisait pas de mon sourire, il ne fallait pas que je risque de coller une sale réputation à la boutique. Je ne calculais pas le fait que le jeune homme me tutoyais, après tout, il n'avait pas l'air vieux et je devais l'être encore moins que lui. Mais étant tellement gênée et me voulant professionnelle, je ne réussissais pas à être aussi décontractée que lui. « Moi je veux simplement que vous me payez... avec de l'argent réel... » Je n'aimais pas demander de l'argent par moi-même, on aurait dit une mendiante ou que sais-je encore, c'était très dévalorisant je trouve. « Les gâteaux c’pour mes parents, mais toi par contre, j’veux bien te goûter pour le dessert ! » Okaaaaay. Je remonte mes cheveux en l'air avec ma main, et m'évente avec l'autre au niveau de la nuque, sentant un coup de chaud arriver. C'était première fois que j'entendais ce genre de paroles et je ne pouvais d'ailleurs réprimer un léger rire. « Je ne suis pas comestible... heureusement pour moi. » Je tente de la jouer bêbête pour qu'il cesse de me rendre comme ça. Car il était évident que je n'allais pas coucher avec lui présentement. Ca ne me ressemblait absolument pas et de plus, il ne s'y prenait pas forcément de la meilleure manière. « Je vous trouve bien ambitieux. Mais je vais devoir refuser votre offre, parce qu'encore une fois, nous ne fonctionnons pas comme ça dans la boutique. » J'essaie de me la jouer sûre de moi, confiante alors qu'intérieurement j'étais entrain de dégouliner tellement la gêne était présente. « Je... J... Je vous plais alors que vous ne me connaissez pas..? » Je demande, complètement ahurie. Parce que oui, Liyah, t'es sûrement de la vieille école, pour toi, il faut connaître un minimum la personne avant de poser ces mots là. J'avais l'air vraiment idiote face à lui.
CODAGE PAR AMATIS
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows. | Mar 6 Mar - 16:47
justin, liyah
we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows.
▼▲▼
Je dois dire que je venais de trouver une distraction plutôt très agréable à regarder. Elle était bien jolie et la brunette semblait d’ailleurs avoir pas mal de caractère. Tout ce qui pouvait me faire monter en pression. J’adorais. J’avais sortis les armes pour en arriver à mes fins. Je voulais m’amuser et c’était l’occasion de faire une nouvelle connaissance. « Vous êtes un petit rapide, vous. » Je lui souris en remarquant enfin la couleur de ses yeux. Miam. « Pourtant, je t’assure que j’suis plutôt pas mal endurant dans mon genre. » affirmais-je fièrement, juste avant de lui proposer de lui payer les pâtisseries en nature. Après tout, elle semblait ne pas être en désaccord avec mes avances depuis le début alors pourquoi pas tenter. Mais le refus a été catégorique. Je ne me laisse pas abattre et continue mes flatteries afin de lui faire comprendre que je n’étais prêt à abandonner l’affaire. Toutes les bonnes excuses étaient de mise. « Moi je veux simplement que vous me payez... avec de l'argent réel... » je réduis la distance entre elle et moi afin de me retrouver bien face à elle. « T’sais, avant, c’tait du troc entre les gens… Voyons ça comme. Tu m’apportes de bonnes choses à manger, et moi en échange, j’te donne du plaisir, beaucoup de plaisir. » lâchais-je en riant. J’étais pourtant totalement sérieux, affirmant vouloir la déguster pendant que mes parents mangeront les gâteaux. « Je ne suis pas comestible... heureusement pour moi. » j’arque un sourcil en la regardant fixement. « On s’arrangera, t’inquiète pas. » répondis-je de nouveau. C’était vraiment un bon duel avec la jeune femme. Elle semblait avoir réponses à tout. Ca me rendait un brin excité. Après lui avoir affirmer qu’elle me plaisait et qu’elle allait prendre un plaisir absolu avec moi, je finis par m’adosser contre le plan de travail de la cuisine, sans pour autant lâcher sa silhouette du regard. « Je vous trouve bien ambitieux. Mais je vais devoir refuser votre offre, parce qu'encore une fois, nous ne fonctionnons pas comme ça dans la boutique. » Elle avait vraiment pas envie de lâcher le morceau. « Et si j’te paie finalement les gâteaux, tu restes boire un verre ? » lui demandais-je alors, en souriant à pleine dents. « Je... J... Je vous plais alors que vous ne me connaissez pas..? » J’hausse les épaules simplement en riant. Elle est vraiment, vraiment naïve comme nana, ça me fait sourire. « Beh ouais, tu m’plais physiquement et de ce que j’en ai vu, t’as bon caractère, ça m’plait.. » lui répondis-je sérieusement. « Alors, ma proposition ? » terminais-je par lui dire, en venant doucement effleurer son avant-bras avec le bout de mes doigts.
CODAGE PAR AMATIS
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows. | Lun 12 Mar - 21:24
justin, liyah
we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows.
▼▲▼
Je ne savais pas comment prendre la tentative de rapprochement du jeune homme. Etait-ce flatteur? Je pense que oui... Alors je me devais de réagir comme les autres, du moins essayer en gardant le sourire même si l'idée de coucher avec lui, là maintenant, ne m'intéressait pas vraiment puisque ce n'était pas dans mes manières de faire. J'aimais le sexe, bien sûr. Qui n'aimait pas ça? Mais, je ne connaissais pas cet homme, je ne voulais pas ressembler à un simple objet sexuel aux yeux des hommes comme des femmes. « Je suis ravie de l'entendre! C'est vrai, c'est bon pour le cardio d'être endurant, ça permet de faire de grandes courses sans vraiment s'essoufler... j'imagine! » Je lui souris grandement, voulant jouer la carte de la naïve un peu coconne sur les bords. Dans ce genre de situation de crise, il fallait réagir et pour moi, c'était sûrement la meilleure défense puisque je n'étais pas le genre violente à envoyer chier une personne, il m'en fallait beaucoup plus pour faire sortir ce fichu caractère. Cependant, il réussissait à réduire la distance qui nous séparait et je me sentis loucher sur son nez pour dire à tel point nous étions proche en cet instant. Mal à l'aise, et surtout gênée, je rougissais en reculant d'un pas en arrière, les yeux baissés. « Je n'ai pas besoin de ce genre de plaisir et je ne pense pas qu'il est normal de parler de ça avec... un client. Ecoutez, ça ne sert à rien d'insister, je... la réponse est non.. » Je n'arrivais pas à me montrer ferme parce que la situation était bien trop embarrassante pour moi. Je n'étais pas le genre coincée à garder les cuisses fermées continuellement ou encore à rougir en entendant le mot sexe, chatte ou bite. C'était lui qui me rendait comme ça parce que le voir si insistant ne m'incitait pas à lui tomber dans les bras. Je fus bien contente qu'il se soit éloigné pour aller vers la cuisine tandis que je m'autorisais enfin à respirer. Je regarde enfin le jeune homme lorsqu'il me propose au moins un verre. « Je ne bois pas quand je travaille mais... peut-être que je pourrais accepter un verre un soir lorsque je termine le travail. » Bon, c'était toujours mieux que l'incitation au sexe puis si ça pouvait lui permettre d'être content et de ne plus m'enquiquiner sur tout le reste. Je lui accorde un nouveau sourire, plus détendu et plus sincère cette-fois ci.
CODAGE PAR AMATIS
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows. | Jeu 15 Mar - 16:13
justin, liyah
we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows.
▼▲▼
Je voyais clairement une ouverture en avec la jeune femme qui venait de m’apporter des gâteaux pour la soirée surprise avec mes parents. Je jouais du grand Justin et j’aimais fortement qu’elle me résiste. Ça m’amusait beaucoup même si ça rendait la jeune femme mal à l’aise. « Je suis ravie de l'entendre! C'est vrai, c'est bon pour le cardio d'être endurant, ça permet de faire de grandes courses sans vraiment s'essoufler... j'imagine! » C’était complètement drôle et je ne pus m’empêcher de rire d’ailleurs. « Et toi, t’es endurante ? » demandais-je sans gênes. Après tout, c’est avec elle là toute suite que je voulais constater nos talents. J’avais réduit la distance avec la jeune femme, afin de lui faire comprendre ce que j’avais dernière la tête. Il ne fallait pas être dupe pour le comprendre rapidement, mais elle continuait de me résister et de faire la femme pas du tout intéressée, mais elle avait l’air d’être plutôt coquine sur les bords. Les plus timides d’apparaissance son en générale de très bons coups. C’est ce que j’avais constaté lors de mon voyage. Elle ne voulait pas parler de sexe avec moi, c’était frustrant et ça commençais un peu à m’agacer. « Je n'ai pas besoin de ce genre de plaisir et je ne pense pas qu'il est normal de parler de ça avec... un client. Ecoutez, ça ne sert à rien d'insister, je... la réponse est non.. » Je reculais alors en soupirant afin d’aller lui chercher de quoi payer la livraison. « La réponse est non pour l’instant, je suis très persuasif. » dis-je en lui souriant. Je n’avais pas encore dit mon dernier mot, mais j’allais tenter de passer par un autre chemin pour arriver à mes fins. En sortant les billets de mon portefeuille, je relève la tête vers la jeune femme en m’approchant de nouveau d’elle alors que je lui proposais de commencer par boire un verre ensemble. « Je ne bois pas quand je travaille mais... peut-être que je pourrais accepter un verre un soir lorsque je termine le travail. » Je lui souris alors que je lui tends le billet. « Et si on disait que la journée était terminée et que tu buvais ce verre maintenant ? » Je lui souris alors. « On dira que c’était pour satisfaire le client non ? » je me mis à rire en comprenant que ce que je venais de dire pouvait avoir une connotation sexuelle. « Ce que je veux dire… c’est que ta patronne n’est pas obligée de savoir que tu prends une petite pause avec moi… On dira qu’il y avait du monde sur la route sur le retour… Bonne idée non ? » demandais-je alors que je viens refermer mon portefeuille et que mon autre main vient caresser sa joue en souriant.
CODAGE PAR AMATIS
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows. | Jeu 22 Mar - 23:32
justin, liyah
we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows.
▼▲▼
« Moi? Oh non, non! Enfin, je peux faire du sport mais je m'essouffle très vite. » J'hausse les épaules, continuant toujours de me la jouer un peu nunuche pour ne pas pouvoir rentrer dans son jeu. Encore une fois, j'étais loin d'être le genre de fille à coucher avec n'importe qui, encore moins avec une personne aussi insistante et duquel je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam. J'avais beaucoup de mal à me détendre d'ailleurs et je trouvais le temps extrêmement long alors que je n'attendais que ma monnaie pour que je puisse enfin rentrer à la boutique, engueuler la gérante et lui interdire de m'envoyer encore une fois en livraison alors que ma place était derrière les fourneaux à fabriquer mes pâtisseries. D'ailleurs, je venais enfin de lui dire non. Peut-être qu'il ne fallait que ce petit mot là pour qu'il me laisse enfin tranquille, me donne mon du et me laisse partir. Je fus intérieurement soulagée de voir qu'il revenait vers moi avec son porte-feuille. Il l'avait compris et ça ne pouvait que me réconforter. Après tout, ce n'était pas comme s'il allait me violer, me forcer à faire des choses dont je n'avais pas envie sur le moment. Et comme pour pouvoir désamorcer une bombe invisible, je lui proposais de reporter le verre à un autre moment, où je ne travaillerai pas car ne tenant absolument pas l'alcool, il était hors de question pour moi de prendre la route avec ne serait-ce qu'un petit milligramme dans le sang. Je lui prend le billet restant des mains avant de l'enfiler dans ma poche avec le reste, souriant légèrement tout en hochant la tête de gauche à droite. « Non.. je ne veux pas prendre la route avec de l'alcool dans le sang. Et puis je suis professionnelle.. je n'ai pas envie de risquer mon post juste pour un verre. » Je ne le regarde pas, essaie de dévier son regard au maximum tellement que je n'étais pas à mon aise, jusqu'à ce qu'il se mette à me caresser la joue. S'en était trop pour moi, mes mains se mettaient à trembler et le rouge me montait au visage, devenant pivoine. « Ça suffit! » Je le pousse et me recule au maximum, respirant fortement. « Je viens de vous dire non alors arrêtez d'insister! Vous savez ce que ça veut dire ça? Ça s'appelle du harcèlement sexuelle, alors à moins vouloir faire un tour au commissariat, je vous déconseille fortement de me toucher! » Je plisse le nez et fronce les sourcils, au bord des larmes, sentant les sanglots se bloquer au niveau de ma gorge. « Et pour le verre, vous pouvez toujours aller vous gratter! » Je me retourne, déboussolée avant de prendre le chemin de la sortie, les larmes ruisselants le long de mes joues, à bout de nerfs.
FIN.
CODAGE PAR AMATIS
Contenu sponsorisé
(#)Sujet: Re: we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows. |
we could be strangers in the night, we could be passing in the shadows.