Je me devais de lui poser la question. J’avais besoin de savoir les choses pour avancer. Mettre un cadre me rassurait que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans ce que nous étions l’un pour l’autre. J’hésita tout de même à lui demander comment il nous voyait. La dernière on s’était mis d’accord pour laisser au temps de tracer son chemin. Mais depuis, les sms échangés au sujet de Nightmare, je ne cessais de me demander si les choses étaient devenues plus sérieuses qu’elles ne l’étaient déjà pour moi. Ce qu’il m’avait dit m’avait laissé avec des questions à son égard et j’avais besoin de comprendre. Tant bien que mal j’essaya de lui faire savoir que je prenais notre relation très au sérieux et que je ne voyais aucun autre garçon en dehors de lui malgré ce que l’article disait. J’avais déjà bien du mal à faire fonctionner les choses avec un, alors je n’allais certainement pas avoir deux garçons à gérer. Je sentais mon pouls battre au niveau de mes tempes. Je trouvai soudain que les vapeurs du jacuzzi s’étaient intensifiées et j’avais encore plus chaud que précédemment. En guise de réponse, les lèvres du jeune homme vinrent se poser sur les miennes avec une douceur incroyable. Je ressentis de petites choses pas désagréables au creux de mon estomac puis un sentiment de soulagement quand il me dit ne voir personne d’autre. Pas que j’y avais douté, mais de l’entendre dire c’était rassurant quelque part. Cependant, j’étais un peu frustrée par sa réponse qui n’en était pas vraiment eu finalement. Je ne savais pas si je devais le relancer, reformuler ou bien juste me contenter de ça. J’avais peur que cela fasse trop si jamais j’insistai et je ne voulais pas passer pour une pauvre fille qui s’accrochait à un garçon. Mes yeux croisèrent les siens et mon cœur se mit à battre un peu plus fort. Il ouvrit la bouche pour compléter sa réponse. Lorsqu’il commença par dire qu’il savait que je voulais prendre mon temps, j’eu peur qu’il n’y ait un mais derrière cela. Pas du tout. Ce qu’il me dit calma un peu mon rythme cardiaque qui s’était emballé. J’hochai la tête pour attester que je voyais bien tous les efforts faits à mon égard. Il sourit et continua, élargissant petit à petit mes lèvres pour former un sourire que je ne pouvais retenir. Lorsqu’il me demanda ce que je pensais de tout ça, je fus un peu déstabilisé. J’en pensais des choses, mais mettre des mots dessus c’était difficile, bien plus que je ne l’aurais jamais pensé. « Ça à toujours été sérieux pour moi et ça m’a fait beaucoup de peine quand tu as pensé que je jouais avec toi après l’article de Nigthmare. J’ai cru que j’allais te perdre et je m’en serais vraiment voulu. » Je posai ma main sur son avant-bras en le regardant dans les yeux. Ma main glissa jusqu’à sa nuque en même temps que je m’avançais vers lui. « Je suis bien quand je suis avec toi et quand on est pas ensemble tu me manques. Je sais déjà que je vais avoir du mal à te quitter demain parce que le temps que je passe avec toi n’est jamais assez long. Tu es devenu important dans ma vie et j’espère que tu le sais. » Nos visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre et j’en profita pour lui voler un baiser. L’émotion qui avait accompagnée mes mots se transposèrent dans mes lèvres. L’anxiété éprouvée quelques minutes plus tôt avait complètement disparut à présent, laissant place à une chaude sensation au niveau de mon cœur qui pris possession de tout mon corps. Pour une fois, tous un tas de questions ne tourbillonnaient pas dans ma tête à la recherche de questions et en proie à de l’appréhension. Ma main qui était placée sur sa nuque se logea dans ses cheveux humides tandis que je rapprochai mon corps du sien, réduisant la proximité à néant. Malgré la chaleur du bain à remous, je frissonnai légèrement quand ma poitrine toucha son torse. Toutes les barrières que je me mettais continuellement avait disparue. Le désir avait pris place en moi et je me décidai à le laisser prendre le contrôle de moi-même. Pour une fois, je laissais court à mon instinct, à mes sentiments et au désir. Ma bouche se glissa dans son cou que j’embrassai tendrement. Je me reculai doucement et le regarda dans les yeux. « On devrait sortir ... » lâchai-je dans un souffle en espérant qu’il comprenne. Je ne voulais plus attendre. J’avais envie de lui. J’avais envie de cet homme qui me rendait plus forte, qui me faisait acquérir de la confiance et qui me faisait me sentir désirable. J’étais prête à sauter le pas avec lui. Il était tant d’assumer ce que je voulais pour une fois et ne pas me dégonfler. Je me levai et sorti du jacuzzi en souriant à William. Je rentrai dans la chambre d’hôtel et me dirigea vers la salle de bain afin de prendre des serviettes de bain. Le jeune homme m’avait suivi et lorsque je me retournai pour lui tendre une serviette, je me sentis gênée du regard qu’il me lançait. Non je ne devais pas. Si je commençais à douter il en serait fini de ce moment que je voulais prolonger. Je m’approchai doucement de lui, m’enroulant dans la serviette pour éponger l’eau ruisselante sur mon corps. Mon regard détailla son visage puis descendis sur son corps. Le simple fait de le voir comme cela raviva de manière incontrôlable la flamme qui avait pris possession de moi dans le jacuzzi. Je laissai glisser ma serviette sur le sol et passa mes bras autour de son cou pour lui voler un baiser. « J’en ai envie, j’ai envie de toi. » murmurai-je sans le lâcher du regard. Ces petits mots ne pouvaient plus me faire reculer. Je savais que si je changeais d’avis en cours de route William resterait compréhensif, mais je ne devais pas. Je savais que si je prenais la fuite la frustration prendrait place chez nous deux.
 

J’étais heureux d’avoir cette conversation avec Kathelyn. Souvent, j’avais l’impression qu’il y avait du non dit. Non pas qu’elle me cachait des choses mais que je ne savais jamais trop comment m’y prendre avec elle, ni même si elle appréciait ma compagnie autant que j’appréciais la sienne. Elle n’était pas très démonstrative et ça me bloquait à l’être également. Mais là, qu’elle m’explique qu’elle était un peu en quête de ses repères mais qu’elle tenait à moi, que j’étais important… finalement, c’était bien tout ce dont j’avais besoin. On se confirma l’un l’autre qu’on ne voyait personne et pour la toute première fois depuis la publication, on parla de l’article de Nightmare. J’étais un peu déçu de savoir que mon doute lui avait fait de la peine mais ça avait été plus fort que moi. « Écoute, c’est pas toi… c’est juste que mon ex m’a déjà laissé pour un autre et je crois que mon insécurité sort dans ce genre de situation. Mais on s’est expliqué et ça va, j’ai compris! D’ailleurs, tu lui a parlé un peu ? » Parce que je lui avais dit que le mec se faisait peut-être des fausses espoirs. Elle était tellement gentille que ça pouvait être mal interprété. C’était triste de se dire que généralement, les gens gentils avaient des intentions cachés de nos jours. Doucement, je sentis la main de Kathelyn se glisser de mon avant bras jusqu’à ma nuque, petit contact que je trouvais fort agréable, d’autant plus qu’elle s’approcha de moi pendant que je l’écoutais attentivement. C’était émoustillant ce qu’elle me disait, surtout avec la proximité qu’elle avait créé. J’avais l’impression que tout se concrétisait ce soir et j’étais heureux que ça se passe enfin. Je ne pouvais que sourire à ma belle. « T’es importante pour moi aussi… faisons simplement profiter du moment et ne pensons pas à demain. La soirée est encore jeune. » Et la nuit aussi! Et disons que lorsque ses lèvres se posèrent sur les miennes, j’avais des idées plein la tête de comment on pourrait occupé le temps qui nous restait ensemble, c’était plus fort que moi, elle me faisait tellement d’effet que j’en perdais complètement mes moyens. Je lui rendis ses baisers en sentant mon corps s’enflammer au complet, dirigeant mes mains dans le bas de son dos que je caressais en même temps. C’était impossible de cacher que j’étais terriblement excité par son affection, j’avais tellement envie de plus, tellement envie d’elle. Ce fut le comble lorsque sa bouche quitta la mienne pour se nicher à mon cou. Je penchai la tête sur le côté, lui donnant l’accès nécessaire tout en fermant les yeux. Ce moment avait clairement un goût de paradis!

Puis, contre toute attente, la jeune femme m’informa qu’on devait rentrer. Ça prit quelques secondes avant que l’information ne se rendre à mon cerveau. « Je… ah… oui oui! » bafouillais-je en me disant que ça allait être chiant de marcher jusqu'à la chambre avec une érection. Je tentai de cacher un peu le tout avec ma serviette en me demandant bien pourquoi elle avait voulu rompre le moment ainsi. Je la suivais de près, un peu avec espoir que ça ne soit pas terminé. J’avais tellement aimé ça… j’en voulais plus! Je la regardai attentivement épongé son corps parfait de sa serviette avant que mon regard ne croise longtemps le sien Je pouvais bien voir l’envie de son côté également et heureusement pour moi… pour nous en fait, elle revint à la charge dans mes bras pour me voler un autre baiser et me faire part des mots que j’attendais depuis plusieurs mois maintenant. Je fus tellement surpris sur le moment que je la regardai quelques secondes sans rien dire. Est-ce que c’était un rêve? J’hallucinais? Eh bien non… j’avais bien cette magnifique femme dans mes bras prête à ce qu’on vivre un beau moment ensemble. « J’ai tellement envie de toi aussi, si tu savais à quel point! » Sans plus attendre, je la soulevai du sol pour qu’elle enroule ses jambe autour de mon corps. Je la transportai jusqu’au lit en n’arrêtant pas de l’embrasser. Je lâchai pas ses lèvres une seule seconde, même lorsque je la posai sur le lit. J’étais tellement heureux de vivre ça avec elle! Wow! J’étais comme un gamin devant le plus beau qu’il pouvait recevoir à Noël là! Je fis allonger Kathelyn tout doucement tout en prenant place au-dessus d’elle, déposant un baiser sur ses lèvres avant de les quitter pour partir à l’exploration de son corps : de son cou, à son épaule, jusqu’au dessus de sa poitrine et son ventre. « T’es magnifique! T’es trop belle! » Elle me rendait complètement fou! Je revins vers son visage en souriant un peu comme un con, c’était ça : un vrai moment de bonheur. Elle me rendit mon sourire avant de m’embrasser bien longuement de nouveau. Tranquillement, mes deux mains se posèrent dans son dos pour qu’un coup, j’inverse les positions, de sorte de la retrouver sur moi, les jambes de chaque côté de mon corps. J’adorais la vue, j’adorais la position, ça ne pouvait que faire encore plus gonflé mon membre dans mon maillot de bain. La trouvant trop loin de moi, je me redressai en position assise, pendant qu’elle était toujours à califourchon sur moi. Il faisait terriblement chaud et même si nous étions que très peu vêtu, nous l’étions encore un peu trop à mon avis. C’est pourquoi j’entrepris de me rendre à l’attache de son bikini pour défaire les cordes de ce dernier et dévoiler la magnifique poitrine de Kathelyn. Je déglutis sur place, elle était tellement sexy… et elle le savait même pas, c’était bien ça le pire! Sans plus attendre, je déposai mes lèvres un peu partout sur ses seins, prenant en bouche ses mamelons bien durs que je léchai, mordillai sous les petits gémissements de ma partenaire. Son dos s’était courbé vers l’arrière, de même pour sa tête pendant que sa main se perdait dans mes cheveux. Je me disais que si je faisais quelque chose qu’elle n’aimait pas, elle allait me le dire : il le fallait. En attendant, j’étais pas mal certain que ça lui plaisait autant qu’à moi.

 

Les confidences, les mots pleins d’émotions, la proximité de nos corps, la chaleur du bassin, tous ça à la fois avait peut-être déclenché chez moi des envie incontrôlables. Le fait qu’il me dise que j’étais importante à ces yeux m’avait touché et peut-être m’avait fait gagner légèrement en confiance. J’avais laissé mon désir prendre le contrôle des mes faits et gestes. Je m’étais permise pour une fois un lâcher pris que peu de fois je m’accordais. Peut-être parce que je me sentais bien avec William. J’avais confiance en lui, je savais que je pouvais m’abandonner sans craintes. Je sentais que j’étais prête à passer un cap avec lui, un cap que j’avais eu jusque là peur de franchir. Voyant nos corps s’échauffer, et non pas à cause de l’eau chaude dans laquelle nous étions depuis un petit moment, je proposai à William de sortir. Une fois dans la chambre, épongée avec ma serviette, je repris le cours de ce qu’il s’était passé dans le jacuzzi. Mes lèvres sur les siennes, une main dans ses cheveux, je profitai de l’instant avant de lui avouer ce dont j’avais envie. La boule au ventre, je le vis me regarder quelques instants comme s’il essayait de décoder ce que je lui avais dit. Puis des mots sortirent de sa bouche, des mots qui vinrent confirmer ce que je savais déjà. Je souris heureuse de l’entendre dire ça. Ses bras me soulevèrent du sol sans que je ne m’y attende. Mes jambes s’enroulèrent autour de lui tandis que sa bouche vint prendre la mienne avec un mélange de tendresse et de désir. La peur, l’inquiétude que je pouvais ressentir habituellement avait complètement disparue. William m’allongea sur le lit et se plaça au-dessus de moi. Ses lèvres quittèrent les miennes et je ressentis une pointe de frustration. Frustration qui fut bien vite balayait lorsque ses lèvres rencontrèrent ma peau dénudée. Je ne comprenais pas trop ce que je pouvais ressentir, mais ce que je savais c’était que c’était bon. Mes mains passèrent délicatement le long de ses côtes tandis que ses lèvres ne tardèrent pas à se poser sur ma poitrine. Je me sentis frissonner. Je me sentis rapidement envahir par l’envie de le voir continuer son exploration et c’est ce qu’il fit en descendant sur mon ventre. Celui-ci se rétracta instinctivement par surprise peut-être que la sensation des ses lèvres me fit. « Arrête ! Tu es bien mieux que moi ! » rétorquai-je alors que William venait de me flatter. Je me sentais gênée mais également fière de compliments qu’il m’attribuait. Le jeune homme remonta vers moi, je lui souris en le voyant sourire aussi heureux. J’aimais le voir ainsi. Et le regard qu’il portait sur moi était si bon. Je me sentais désirable à travers ses yeux, une sensation qui était loin de faire du mal à mon égo. Je l’embrassai en passant une main sur son torse si bien dessiné par l’exercice. En faisant glisser mes doigts je pouvais sentir les différentes formes de ses muscles. Sans crier gare, nos positions furent inversées et je me retrouvai à califourchon sur William. Ne plus sentir son corps contre le mien était étrange comme si j’avais perdu mon filet de sécurité. Je sentais entre mes jambes son sexe durci par l’excitation, retenu par son maillot de bain humide. Bizarrement au lieu de me rendre mal à l’aise cela créa une certaine excitation chez moi également, comme si son sexe appelait le mien … Mon cœur s’affola dans ma poitrine et je ressentis la peur me gagner. La peur de mal faire. La peur de ne pas être à la hauteur. La peur de tout gâcher. Je plongeai mes yeux dans ceux de Will pour trouver cette petite chose qui me rassurait constamment. Il se redressa pour s’assoir contre moi. Ses mains glissèrent dans mon dos pour détacher mon haut de maillot de bain qui glissa sur le lit. Il enfouie sa tête au creux de ma poitrine puis dessus jusqu’à arriver jusqu’à mes tétons durcis par le désir qui avait pris possession de moi. Lorsque sa bouche et sa langue commencèrent à jouer avec l’un deux, je ne réussis pas contenir un gémissement de plaisir qui franchit ma bouche, non pas une fois mais plusieurs fois. Je me mordillai la lèvre pour tenter de ne pas faire trop de bruit mais c’était bien trop intense ce que je pouvais ressentir. Une vague de chaleur irradia mon corps et je sentis le feu s’installer au niveau de mon entre-jambe. « Oh mon dieu … » laissai-je échapper dans souffle. Dieu n’avait rien à faire là, même j’espérais au plus profond de moi qu’il ne verrait pas ce que j’étais entrain de faire et qu’il ne me condamnerait pas d’avoir pêché. La luxure, un pêché qu’il était difficile de ne pas enfreindre. Même si l’église disait qu’il fallait attendre le mariage et que c’était avec son conjoint que cela se faisait et dans le seul but de procréer, je n’y adhérais pas. Je plongeai même en plein dedans en cet instant précis. William jouait avec mon corps avec aisance et habilité, mais moi à côté de ça je me sentais un peu nulle. Je n’avais clairement pas l’expérience qu’il avait. D’une main je saisis son visage pour le remonter jusqu’à moi. Oh mon dieu que j’avais envie de lui quand il me regardait comme ça. Il était certain que je ne pouvais pas combattre ce que je ressentais maintenant. Même la peur n’arriverait certainement pas me faire changer d’avis sur ce que je voulais de lui. Je l’embrassais avec envie, avec fougue. Une fougue qui me surprit moi-même. Je lui mordillai légèrement la lèvre inférieure sans le vouloir. Mon souffle qui s’était accéléré un peu plus tôt, continuait à augmenter. Je posai mes lèvres dans son cou, l’embrassa doucement, prenant mon temps pour lui faire ressentir mes baisers le long de ses épaules. Je me laissai tomber sur le côté, faisant basculer William avec moi pour qu’il reprenne sa position initiale. « Dis-moi si je fais quelque chose de pas approprié ou … si tu veux que je fasse quelque chose … je sais pas trop … j’ai pas trop l’habitude alors … je voudrais pas être maladroite … » Je sentais mon cœur battre à tout rompre dans ma poitrine. Mes doigts se glissèrent sur ses hanches pour venir ensuite se poser sur le bord de son maillot de bain. Il ne fallait pas que je cède à la panique qui tentait de prendre le dessus sur mon désir. Mes doigts s’accrochèrent au tissu humide et le glissa doucement en bas de ses fesses, le découvrant. Il m’aida à le retirer. Mes yeux se posèrent sur son sexe. Je n’avais pas tellement eu des tonnes de points de comparaison dans ma vie mais il me semblait quand même assez … proéminant. Je m’en vins même à me demander comment une telle chose allait pouvoir se glisser en moi. Cela ne m’aida pas du tout à me rassurer. Je pris une légère inspiration en me cachant dans le cou du jeune homme.
 

J’avais du mal à réaliser que j’étais bien en train de vivre ça avec Kathelyn. Et pourtant, nous étions bien là, tous les deux dans le grand lit de cette chambre magnifique à vivre un moment complètement dingue. On était encore qu’au début de nos échanges que je sentais mon corps complètement enflammé. Cette femme me faisait une effet dingue qui était accentué avec tout le temps que j’avais pu attendre avant de profiter de son corps de déesse. J’étais complètement sous son charme : j’avais envie de faire parcourir mes mains, et surtout ma bouche partout sur ses formes, sentir encore plus son corps contre le mien et lui montrer à quel point elle était importante et à quel point je pouvais la désirer. Elle méritait toute la beauté du monde et de vivre beaucoup de plaisir en faisait partie, je me donnais la mission de m’assurer que ça soit le cas. Inversant les positions, j’avais retiré son soutien-gorge afin de prendre en bouche sa délicieuse poitrine que j’embrassai, léchai et mordillai J’aimais entendre les petits sons sortir de sa bouche, et l’entendre gémir également, signe qu’elle s’y plaisait bien… elle n’était pas la seule! J’étais complètement brûlant, de lui faire du bien ainsi m’excitait énormément, c’était d’ailleurs impossible pour moi de cacher l’effet qu’elle me faisait plus bas. Je sentis sa main à ma nuque pour me remonter vers son visage, mon regard croisa le sien, je ne pensais jamais l’avoir vu me regarder comme ça, c’était spécial, le moment l’était, on était en train de vivre quelque chose d’inconnu jusqu’à maintenant ensemble mais bon sang que c’était bon! La jeune femme m’embrassa de nouveau, avec une telle fougue que j’en fus réellement surpris sur le coup. Agréablement surpris, bien entendu. Je lui rendis son baiser en glissant mes mains jusqu’à ses fesses que je caressai doucement pendant que ses lèvres exploraient mon cou, puis mon épaule. J’étais en train de me dire que j’allais avoir beaucoup de mal à me retenir tellement le désir était grand, je devais prendre le contrôle un peu, m’occuper d’elle pour calmer mes ardeurs un peu… car sinon, j’allais clairement exploser avant même d’aller jusqu’au bout.

Les positions s’inversèrent de nouveau, je me retrouvai par-dessus elle une fois de plus pour profiter de ses lèvres avant qu’elle ne me chuchote quelque chose, sa respiration rapide, autant que la mienne. Je lui caressai doucement la joue, je ne voulais pas qu’elle s’inquiète. « Tu es parfaite! Tu n’as pas besoin de rien faire de plus, c’est… wow!  » soufflais-je avant de sourire avec elle. En fait, ça m’allait bien si elle ne faisait pas grand chose, car j’allais clairement perdre le contrôle que j’essayais de garder! C’est à ce moment que je sentis ses mains au bord de mon maillot pour commencer à descendre ce dernier. Je trouvais ça très sexy de sa part qu’elle prenne l'initiative de me déshabiller ainsi, signe qu’elle ne se sentait pas forcée, qu’elle était à l’aise de faire tout ça et c’était complètement génial. Je l’aidai à me retirer le tout à un certain point avant de revenir vers elle pour l’embrasser un peu partout sur son visage. Je pouvais sentir son souffle dans mon cou, je n’en pouvais plus, j’en voulais tellement plus! Mais ça… c’était pas avant que je me sois complètement occupée d’elle. « Deux secondes, je reviens! » Je me levai rapidement du lit pour avoir accès à mon sac où j’attrapai un préservatif. Je n’avais pas d’arrière pensée en venant ici mais disons que j’avais espérer en arriver là avec elle et je m’en serais vraiment voulu de ne pas avoir pensé à la protection. Je posai le tout sur la table de nuit avant de revenir vers elle, faisant longer mes lèvres le long de son corps, m’occupant de lui retirer également le dernier vêtement qui lui restait : son bas de maillot de bain. On se retrouvait complètement nu, l’un contre l’autre, on ne pouvait pas être plus intime. Mon coeur battait fort de désir pour elle oui, mais d’intérêt également. « Si je fais quelque chose qui te plaît pas… je veux que tu me le dise ok? » C’était important de lui dire la même chose en retour, je la respectais énormément et je voulais que tout soit bien pour elle aussi. Elle disait ne pas avoir beaucoup d’expérience avec les hommes et j’espérais que ça soit une belle expérience ce qu’elle allait vivre avec moi. Je déposai un dernier baiser sur ses lèvres pulpeuses avant d’aller m'occuper de son intimité. C’était pas complètement étranger pour nous deux de se retrouver ainsi, j’ouvris un peu plus ses cuisses pour embrasser l’intérieur de ses cuisses jusqu’à son sexe où je commençai à lui donner des coups de langue à répétition, entendant ses gémissements hausser en sonorité de plus en plus que je lui faisais du bien. Au bout d’un moment, je lui rentrai tout doucement un doigt, puis la sentant bien prête, un deuxième tout en arrêtant pas avec ma bouche pour doubler les sensations et lui maximiser son plaisir.


 

J’avais l’impression d’être dans un rêve, d’être détachée de la réalité, comme si quelque chose de plus fort que ma conscience prenait le contrôle sur moi. Malgré la peur que je pouvais ressentir, je continuais dans ce quoi je m’étais embarquée. Il ne fallait pas que je cède à cette angoisse constante qui était en moi car j’avais envie de faire ce que je m’apprêtais à faire. Je perdis légèrement le contrôle lors d’un baiser ce qui n’était pas pour me déplaire honnêtement. J’aimais cette fille que je pouvais être quand je laissais tomber les barrières qui se levaient sans cesse. Cette fille courageuse et téméraire, qui n’avait s’affirmait dans ses choix et ses désirs. Je demandai à William de me dire si je faisais quelque chose de mal, si j’étais maladroite. Je ne voulais pas forcément que ce moment soit parfait mais au moins que je ne fasse pas tout rater. Je me perdis dans ses yeux alors que je descendais le maillot de bain du jeune homme. Je fus impressionnée par la taille de son sexe, ne me rassurant pas vraiment sur la suite des choses. Soudain, il se redressa et me demanda d’attendre deux secondes. Je le suivis du regard le cœur battant dans ma poitrine. Je ramenai mes mains sur mon ventre, alors que je le voyais saisir un petit sachet dans son sac. Il me semblait évident que c’était un préservatif. Le voir prendre cela rendait le moment plus réel soudain. J’allais vraiment faire ça ? Oui j’allais le faire parce que j’en avais envie. William revint dans le lit. Ses lèvres se posèrent sur mon corps dénudé et ses mains vinrent enlever mon bas de maillot de bain. A présent nous étions tous les deux complètement nus. C’était une sensation agréable que de sentir nos peaux découvertes se toucher, se frôler. Il me retourna les quelques mots que j’avais pu lui dire auparavant. Un sourire se glissa sur mes lèvres et je lui répondis en glissant une main dans ses cheveux : « C’est parfait, t’es parfait. » Il déposa ses lèvres sur les miennes et je fus presque frustrée que le baiser ne soit pas plus long. Il descendit entre mes jambes et je fermai les yeux pour ressentir pleinement ce qu’il s’apprêtait à faire. J’étais plus à l’aise que la dernière fois, ne sautant plus dans l’inconnu. Lorsque sa bouche parcourra mes cuisses je ne pus empêcher mon corps de tressaillir. C’était si bon. Mes mains attrapèrent instinctivement les draps du lit quand sa bouche se rapprocha de mon intimité. Je sentis sa langue partir à la découverte avec beaucoup d’assurance. Je me mordis la lèvre inférieure retenant l’expression de mon désir, mais cela ne dura pas très longtemps. Mon souffle s’accéléra et des gémissements de plaisirs franchirent ma bouche. J’avais l’impression que William me faisait découvrir des zones de mon anatomie que je ne connaissais même pas ! Comment était-ce possible ? Partait-il à l’aveugle ou connaissait-il mieux que moi mon propre corps ? Je pensais plus à la deuxième option. Je sentais qu’il avait de la pratique, c’était indéniable. Je sentis un de ces doigts se glisser en doigt, me faisant sursauter légèrement, puis un deuxième suivit. Je sentais mon corps se crisper sous ses mouvements experts. Mes poings se refermaient davantage sur le drap que je tenais en main. Jamais je n’avais ressenti quelque chose d’aussi fort qu’en cet instant. « Merde … mais qu’est-ce que tu fais ? » lâchai-je dans un souffle. Je ne jurais jamais ou très peu, plus souvent en privé qu’en présence de quelqu’un. C’était certain, j’avais complètement perdu le contrôle de mon corps. Sa langue se posa à un endroit de mon intimité qui me livra le coup de grâce. Je lâchai un gémissement de plaisir alors que chacun de mes membres se tendaient. Cela dura quelques secondes, quelques minutes, j’en savais rien.

William se retira d’entre mes jambes pour remonter vers mon visage. Mes mains se détendirent et mes muscles se relâchèrent. Quand je croisai les yeux du jeune homme, je me sentis sourire un peu bêtement. J’avais l’impression de ne plus avoir d’énergie. Ma tête me tournait légèrement. « Tu m’as fait ressentir quelque chose … waouh. » Mes bras s’enroulèrent doucement autour de son cou et l’attira vers moi pour lui voler un baiser. Ces lèvres avaient le goût de mon sexe. C’était un peu étrange, mais de toute façon cela m’appartenait. Je me demandais maintenant quelle transition était la meilleure pour lui dire que j’aimerais passer à la suite. Peut-être attendait-il que je fasse la même chose que lui ? Mon cœur s’emballa un peu dans ma poitrine. « Est-ce que … est-ce qu’il faut que je … que je m’occupe de toi ? » lui demandai-je en fuyant légèrement son regard. Je baissai la tête un peu honteuse de ce qui allait suivre. « J’ai jamais fait de … fellation … et je me sens pas trop à l’aise avec ça … mais si tu veux, si t’as envie … » Je me raclai légèrement la gorge un peu anxieuse. Il avait toujours été compréhensif avec moi jusque-là mais peut-être lui devais-je quelque chose en retour de ce qu’il venait de me donner ? Je trouverais ça normal, mais je ne me sentais pas prête à faire cela. Je relevai la tête légèrement le cœur serré dans ma poitrine. Le visage rassurant de William faisait du bien à regarder. Je tournai la tête vers le préservatif posé à côté de nous, avec un petit sourire sur les lèvres. Honnêtement, j’espérais qu’il allait se charger de ça. Au complexe, la contraception était bien la dernière chose à être autorisée. Faire l’amour en tuant de potentielles vies humaines c’était impensable. Avoir un acte sexuel dans le but de se reproduire ça c’était permis. J’aurais pu penser la même chose en ayant reçu cette éducation mais ce n’était pas le cas. Pour moi tant qu’il n’y avait pas de fécondation, il n’y avait pas de vie humaine en jeu, alors les contraceptions n’étaient pas un problème. Je trouvais même leurs inventions très pratiques. Faire l’amour quand on voulait sans crainte d’être enceinte c’était bien. Le risque zéro n’existait pas mais c’était déjà une assurance. Mes mains se glissèrent le long du dos du jeune homme pour venir caresser délicatement ses côtes. Ma bouche s’approcha de son oreille et je lui chuchotai. « Tu m’as donné encore plus envie qu’on le fasse. » Je me reculai de son oreille et laissa tomber ma tête que j’avais légèrement relevée.

C’était dingue à quel point on avait le tour de perdre complètement contact avec la réalité, avec ce qui nous entoure lorsqu’on plonge ainsi dans l’intimité avec quelqu’un. Le désir était tellement là, la passion aussi que je ne voyais qu’elle, que son beau visage et son magnifique corps qui me faisait tellement envie! Je me permis d’ailleurs d’y faire parcourir ma bouche, le découvrant une fois de plus mais complètement dénudé cette fois-ci. Elle était tellement belle que je ne savais même pas si c’était permis de l’être autant. Ma bouche descendit de son cou, à sa poitrine pour finir à ses cuisses et à son intimité où je m’y attardai pendant un bon moment, jusqu’à ce que je réussi à lui soutirer plusieurs gémissements qui faisaient bien plaisir à entendre. J’attendais depuis tellement longtemps de vivre ce moment avec elle, je voulais lui montrer à quel point ça pouvait être fantastique et je voulais également qu’elle profite à son maximum de sa première nuit avec moi. Je voulais clairement lui donner envie que ça ne soit pas notre seule et unique fois! Pour accompagné ma bouche dans son travail, j’avais doucement introduit des doigts en elle dans le but de maximiser le plaisir et c’est de cette façon que je la poussai littéralement sur le bord du gouffre. L’entendre, sentir son corps répondre à mes caresses, il n’y avait rien de plus satisfaisant. Je l’avais entendu me demander ce que je faisais, mais puisque ça avait été dit d’une manière assez positive, je n’avais pas arrêté ma manoeuvre, remontant lorsque je l’avais amené où je voulais qu’elle soit. Respiration haletante, elle me regardait avec les yeux brillants, je ne pouvais que sourire à ce instant. « Ce que je faisais? Du bien, que du bien! » lui répondis-je finalement avant de venir l’embrasser. Et c’était que du bien que je voulais lui faire, continuellement et sur tous les aspects.

On s’embrassa, on se caressa un moment. Comme si la température n’était pas déjà assez haute. Je sentais que j’allais exploser là à être contre elle comme ça, à la sentir toute réceptive à mon affection. Je voulais plus, je m’en cachais pas. Je voulais tellement qu’on fasse le saut tous les deux. Les lèvres de Kathelyn se décolla tout doucement des miennes et elle se demandait si j’attendais la même chose d’elle, qu’elle me rendre la pareille niveau sexe oral. Elle semblait soudainement mal à l’aise car elle disait n’avoir jamais fait de fellation. Probablement qu’à son complexe, ils n’étaient pas très extraverties au lit? « Je te demanderai jamais de faire quelque chose dont tu n’es pas à l’aise Kath. » déclarais-je en venant lui caresser les deux joues de mes pouces. Et puis, ça m’arrangeait quelque part, j’étais déjà tellement prêt que si elle mettait sa bouche plus bas, j’avais l’impression que j’allais venir dans le temps de le dire. La jeune femme semblait plus à l’aise dans le moment par contre, elle prenait des initiatives depuis tout à l’heure, comme de me déshabiller, m’embrasser.. et me caresser comme elle le faisait à l’instant avec ses mains sur mon corps. J’aimais lorsqu’elle prenait confiance ainsi, elle ne pouvait pas être plus sexy… quoi que je retire mes paroles. C’est lorsqu’elle me souffla que je lui avais donné encore plus envie qu’on saute à la vitesse supérieure qu’elle toucha le maximum de sa sexitude. Je me mit à sourire, bêtement… tellement heureux par cette révélation. « Je crois pas que je peux avoir plus envie que présentement. » lui répondis-je à mon tour avant de venir lui voler un long baiser. Tout doucement, ma main droite s’était glissé jusqu’au préservatif à nos côtés. C’était important, j’y tenais. On avait pas parlé de contraception tous les deux mais elle m’avait bien vu le prendre donc par conséquent, je me disais qu’elle était d’accord avec ma décision. Je me redressai un peu pour enfiler correctement mon préservatif et laissant le reste de l’emballage sur la table de nuit. Une fois bien en place, je retournai par-dessus Kathelyn pour embrasser son visage à plusieurs reprises, descendant jusqu’à ses seins que j'effectionnais bien particulièrement. Tranquillement, j’ouvris un peu plus ses cuisses afin que mon sexe se frotte tout doucement contre le sien alors que mon regard vint croiser le sien quelques secondes. « Dis-moi s’il y a quoi que ce soit ok?» Je voulais pas qu’elle endure une douleur ou un malaise, je voulais que ça soit un beau moment pour elle, autant que ce l’était pour moi. Je lui souris en la regardant un bref instant, venant capturer ses lèvres des miennes alors que je dirigeai mon membre tout doucement en elle. C’était étroit, humide et chaud.. c’était beaucoup trop bon!!!!!
 

Ce que je vivais avec William était si nouveau pour moi. Assumer ma sexualité, ma féminité et tout ce qui pouvait se trouver autour n’était pas quelque chose de commun pour moi. En effet, la place de la femme à l’extérieur était vraiment différente de la place à l’intérieur du complexe. J’avais acquis de la liberté en m’enfuyant et ce soir, plus que n’importe quand depuis ma fuite cette liberté prenait son sens. Je faisais de mon corps ce que je voulais et avec celui que je voulais. J’avais pris le choix de me donner à ce jeune homme qui me faisait me sentir importante et j’aimais ça. Aucune question de conscience ne venait embrouiller mon esprit. J’assumais pleinement ce que je faisais. J’avais lâcher prise comme jamais je ne l’avais fait de toute ma vie et j’aimais ça. J’aimais ce qu’il me faisait vivre. Je découvrais des choses de mon corps que je ne soupçonnais même pas l’existence. L’habilité de William à savoir quoi toucher chez moi et quand n’y était vraiment pas pour rien. Je ne comprenais pas très bien tout ce que je pouvais ressentir, C’était fort et ça m’envahissait si violemment ! J’aimais sentir ses mains se perdre sur les courbes de mon corps, en faisant de même avec les miennes. Ses lèvres qui se posèrent sur les miennes étaient un délice dont j’avais du mal à m’en défaire. Quand il eut fini de s’occuper de moi, je fus prise en proie à des interrogations. Devais-je lui rendre ce qu’il venait de me faire ? J’étais bien loin de savoir maitriser les préliminaires comme mon partenaire et je décidai de lui confier mon inexpérience à la matière. La réponse bienveillante à mon égard me rassura. J’étais soulagée d’entendre ces mots même si je savais au fond de moi qu’il allait me répondre ça. Il n’y avait pas plus respectueux comme homme que lui et il avait toujours mit en avant le fait qu’il ne me forcerait jamais à rien. J’esquissa un sourire avant de venir poser mes lèvres sur les siennes à nouveau. Puis, ne pouvant plus d’attendre et surement poussé par des instincts primaires, je confiai que j’avais bien envie d’aller plus loin avec lui. « Je crois pas que je peux avoir plus envie que présentement. » Je sentais l’euphorie monter en moi quand ses lèvres se posèrent à nouveau sur les miennes. Mon sourire ne s’en alla pas de mes lèvres, comme s’il était fixé très fortement à mon visage. Je sentais l’envie de sexe monter en moi. Je crois bien que ma libido n’avait jamais atteint autant d’effervescence en moi qu’à ce moment précis.

William se décolla de moi et je le vis saisir le préservatif poser non loin de nous. Je sentis mon estomac se contracter légèrement. Cette première fois avec cet homme me procurait instinctivement un peu d’angoisse même si je savais que tout se passerait bien. Je suivis ses gestes du regard et quand son regard croisa de nouveau le mien, je me mis à sourire bêtement, heureuse de partager ce moment avec lui. Il embrassa mon visage et je fermai les yeux pour savourer ces baisers qui ne tardèrent pas à se loger au niveau de ma poitrine. Je sentis son sexe se coller au mien puis se frotter légèrement. Mon cœur s’emballa dans ma poitrine. Mes mains se posèrent de part et d’autre du corps de Will comme pour me rassurer. Il me demanda de le prévenir si quoi que ce soit arrivait. Mes yeux se perdirent dans les siens et j’hochai la tête doucement. « Ça va aller. » lui dis-je. Je ne savais pas très bien si ces mots étaient vraiment pour lui ou plutôt une façon de me rendre moins nerveuse à voix haute. Alors que mes lèvres rencontrèrent les siens je le sentis se glisser en moi doucement, me volant un soupir de plaisir mélangé à de la surprise. La petite douleur que j’ai pu ressentir lorsque son sexe rentra en moi disparut bien vite pour laisser place à de l’envie. Le poids de son corps contre le mien me contient d’une façon si rassurante qu’il m’est difficile de ne pas lâcher prise. De toute façon à quoi bon m’accrocher à quelque chose ? Il n’en serait plus que meilleur si je m’abandonnais complètement. J’embrassa le jeune homme sans retenue en remontant légèrement mes jambes dans une position qu’il me semblait plus agréable pour moi. Ses coups de reins s’intensifièrent sans doute en voyant que tout était ok de mon côté. A chacun de ses va et viens je le sens s’enfoncer toujours plus profondément en moi. Mes mains empoignent fortement ses hanches, retenant le plaisir qui m’envahissait de s’échapper. Mon souffle s’accélère et de temps à autre un petit gémissement sort de ma bouche, traduisant le plaisir que je peux ressentir. Ma raison ne contrôle plus rien chez moi, seul le désir est maitre. Mes lèvres se posent au creux de son cou, glissant de temps à autre vers son oreille lorsque les coups de reins de mon partenaire me surprennent. Je crois que je ne réalise encore pas très bien ce qui se passe, préférant juste savourer l’instant. D’ailleurs mon corps en réclame plus comme s’il était insatisfait. J’avais envie qu’il me possède plus intensément. Je voulais sentir que je lui appartenais. « Je sais encaisser les coups. Je fais des arts martiaux tu sais … » Je n’étais pas faite en verre. Je n’étais pas fragile et je n’avais pas besoin que William me ménage en me surprotégeant. Je crus apercevoir un peu de surprise dans le regard du jeune homme en prononçant ces paroles. Je me demandai soudainement si je n’avais pas été un peu déplacée en disant cela, en laissant la confiance prendre le dessus sur moi. En même temps, j’espérais que le message soit passé et qu’il comprenne ce que j’ai voulut dire implicitement. Je souris doucement en le regardant toujours dans les yeux, ces yeux dans lesquels je pouvais facilement m’y perdre. Un coup de rein m’arracha un gémissement de plaisir qui en enchaina une suite d’autres plus intense les uns que les autres. Je sentais mes muscles se tendre de la même façon que lorsque William était parti explorer son intimité avec sa bouche. Au niveau sensations c’étaient différent, mais tout autant agréable. Bon dieu que c’est bon. « J’aime tellement ce que tu me fais … » Je l’embrassai avec passion. Je sentais mes mains s’agrippaient un peu plus fort au jeune homme à mesure que l’intensité de mon plaisir augmentait. « Mon dieu … Qu’est-ce que j’aime sentir ton sexe en moi. » A peine ses mots avaient-ils franchit le pas de mes lèvres que je me sentis un peu mal à l’aise d’avoir dit cela. Je mis une main sur ma bouche comme une petite fille qui venait de dire une bêtise.

Je ne pensais pas avoir plus envie d’elle que présentement. Je sentais mon corps bouillir, complètement… réclamant toujours plus, voulant posséder son corps tout en entier. Cette femme me faisait un effet monstre depuis la première fois que mes yeux s’étaient posés sur elle et cet effet, ne faisant que s’accentuer de plus en plus que j’apprenais à la connaître. Oui, elle était sexy… mais des femmes sexy, y’en avait beaucoup, des femmes comme Kathelyn, gentille, douce, compréhensive, intéressés et intéressante avec un sourire à couper le souffle, ça… c’était rare! Je ne savais pas trop ce qui nous attendait, mais je voulais sauter tête première, je voulais voir ce que la vie avait de bon à nous offrir, que ça soit un long ou un petit chemin, je pense bien qu’il valait la peine d’être marché. En attendant, on ne faisait que collectionner les beaux moments et celui-ci, celui qu’on était en train de vivre, dépassait de loin, tout ceux d’avant. Je ne pouvais pas croire qu’on venait de briser les barrières qui restaient pour plonger ensemble dans l’intimité. Mes amis avaient souvent rit de moi, de ma patience mais je savais que trop bien que ce moment allait être génial, et il l’était! Vraiment! Elle me disait que tout irait bien, je voulais bien le croire, mais c’était notre première fois ensemble. Je savais qu’elle n’était pas extrèmement à l’aise avec sa sexualité et la dernière fois que je voulais, c’était qu’elle regrette quoi que ce soit ou bien qu’elle n’apprécie pas, tout simplement. Peut-être que je me mettait trop de pression mais quelque part, ce moment, je le trouvais important pour notre relation et je voulais qu’on n’en garde tous les deux au bon souvenir.

En un rien de temps, l’envie et le désir à son comble, autant pour moi que pour elle, nous corps firent connaissance, nos lèvres se disaient des mots doux tandis que nos respirations s'harmonisent à merveille au plaisir qui ne faisait qu’augmenter. Voyant que tout allait bien pour elle, je ne pouvais que accélérer le rythme, nous faisant ressentir tous les deux, immédiatement beaucoup de plaisir. C’était un vrai instant de bonheur et je ne voulais pas que ça se termine dès maintenant. Et pourtant, c’était assez difficile pour moi de garder le nord tellement je vivais un moment d’extase. J’allais devoir prendre sur moi assez rapidement pour livrer une bonne performance, je voulais pas non plus qu’elle croit que j’étais un incapable au lit, j’avais un orgueil de mâle quand même! Je voulais pas y aller trop intense non plus, je ne voulais pas la blesser mais lorsqu’elle m’affirma qu’elle n’avait pas besoin d’être ménagé, qu’elle était faite forte grâce aux arts martiaux, je fus d’abord surpris oui, mais agréablement surpris. Je m’étais arrêté l’espace d’un instant pour la regarder avec de grands yeux pendant qu’elle se mordait la lèvre, pas certaine d’assumer ce qu’elle venait de dire. C’était canon. « Tu me diras pas ça deux fois! » lâchais-je, un petit sourire que le coin des lèvres. Je donnai un coup de bassin plus fort en étant attentif à son visage. Un petit gémissement s’échappa de ses lèvres, me faisant d’autant plus sourire. Mes mains se posèrent à ses fesses pour les soulever un peu et continuer mes vas-et-vient, cette fois, plus intensément, plus fort, plus direct. Kathelyn était remplie de surprise, et pour la peine, j’étais un homme plus combler. Mes lèvres retrouvèrent les siennes pendant que nos bassins suivaient la même cadence. Elle me fit perdre totalement la tête lorsqu’elle se mit à me dire qu’elle aimait ce que je faisais, qu’elle aimait m’avoir en elle. Je lâchai un râle de plaisir sortir d’entre mes lèvres, accélérant encore plus le rythme tout en retirant sa main pour venir déposer un baiser sur ses lèvres.  Elle avait pas à avoir honte de ce qu’elle venait de dire, j’adorais ça. « J’adore être en toi… je t’adore tout simplement en fait! » Nos respirations de plus en plus profondes, de plus en plus forte et le bruit du contact de nos corps ensemble servaient de fond sonore à la pièce. C’est dans un tout complètement dingue que ses gémissements se firent de plus en plus audible, laissant son corps se contracter d’un coup, me laissant aller également de mon côté dans un orgasme des plus plaisants. J’avais pas échoué à ma mission, j’avais réussi à lui donner du plaisir comme elle en méritait et là, je voyais des étoiles! « Ouf! Ça… c’était… wow! » lâchais-je en riant avant que son rire ne se joigne au mien. Je restai un moment au-dessus d’elle pour l’embrasser plus longtemps, me résignant à quitter son intimité où j’aurais aimé rester encore bien longtemps pour me déplacer sur le côté et me départir de mon préservatif avant de revenir me coller bien à elle et déposer un baiser à son épaule, puis un deuxième. Face à elle, mon regard se perdit un peu dans le sien, elle était magnifique! « Je pensais pas que c’était possible d’être encore plus sous ton charme mais visiblement, c’est bien possible! » déclarais-je en lui souriant. Est-ce qu’on pouvait recommencer svp? Bon.. je voulais pas avoir l’air d’un pervers mais disons qu’elle me faisait encore extrêmement envie. « En tout cas… te gêne pas pour me sauter dessus quand tu veux! Mon corps est parfaitement à ta disposition! » dis-je à la blague dans le but de la faire rire. La dernière chose que je voulais après tout ça, c’est qu’il y ait un malaise entre nous mais c’était trop pas le cas, on était trop bien pour que ça soit le cas. Puis, dans un petit silence où on continua à s’embrasser et se donner de l’affection, mon ventre décida qu’il était temps pour lui de crier famine et grogner un peu. « Ouais bon… je sais pas pour toi, mais je pense que ça serait finalement le temps de regarder le menu! » Elle m’en avait parlé plus tôt dans le spa, qu’elle commençait à avoir faim… elle devait être en train de mourir de faim maintenant la pauvre!

 

Il n’y avait sans doute aucun mot assez fort pour décrire ce que je pouvais ressentir en ce moment-même. Faire l’amour avec Will c’était vraiment bien, vraiment bon, mais j’avais envie d’en ressentir encore plus. J’avais comme un besoin de le sentir toujours plus en moi, sur moi, de le sentir me posséder. Je lâchai prise à mesure que le désir que j’éprouvais augmentait, tellement que je lâchai sans filtre à mon partenaire qu’il pouvait y aller avec moins de douceur. Sa prévenance était agréable mais j’avais envie de plus. Je regrettai légèrement mes mots lorsque je vis son visage surpris, mais finalement cela ne dura pas lorsqu’il me répondit à mon grand plaisir. Je le sentis s’enfoncer en moi avec plus de ferveur. Ses va-et-vient m’arrachèrent des gémissements de plaisirs. Je ne regrettais pas d’avoir sauté le pas avec Will ce soir, j’en venais presque à regretter de ne pas l’avoir fait plus tôt. J’aimais la fille que je pouvais être, celle qui ne se retenait pas par crainte de jugement. Je me sentais en confiance avec le jeune homme et je lui confiai aimer le plaisir qu’il me donnait. Ma main se glissa sur ma bouche, gênée par ce manque de pudeur de ma part. Il la retira doucement avant de mettre ses lèvres sur les siennes, nous échangeant un baiser plus que plaisant. Je sentis mon cœur se serrer légèrement dans ma poitrine alors qu’il me retournait mes mots, partageant des sentiments qu’il éprouvait à mon encontre. Je souris légèrement intimidée et décida de capturer ses lèvres pour chasser la gêne que je pouvais ressentir. Nos deux corps s’harmonisèrent ensemble, se donnant du plaisir mutuel. Soudain je sentis une vague de sensation étrange, inconnue m’envahir. Ma respiration se fit plus haletante et mes gémissements s’intensifièrent. Je me sentais défaillir et un cri de plaisir s’échappa de ma bouche avant même que je n’ai eu le temps de le retenir. Etait-ce ça avoir un orgasme ? Peut-être bien, je ne savais pas. Je n’étais visiblement pas assez informé sur le sujet pour en être certaine. Je sentis William se contracter en moi alors je posai mes yeux sur le jeune homme pour le regarder atteindre la jouissance.

Je le sentis se détendre et avec amusement il m’adressa quelques mots. Je ne pu m’empêcher de rire bêtement. « Comme tu dis … C’était trop bon ! » Je lui volai des baisers tendrement jusqu’à ce qu’il décide de se retirer de moi pour enlever le préservatif. Je me tournai sur le côté, le suivant du regard sans un mot. Lorsqu’il revint prêt de moi, ses lèvres vinrent se poser sur mon épaule, me faisait frissonner légèrement à son contact. Un sourire se glissa sur mes lèvres. Je me sentais bien, je crois que cela faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bien. « Je pensais pas que c’était possible d’être encore plus sous ton charme mais visiblement, c’est bien possible ! » Je sentis le rouge me monter aux joues et je me cachai légèrement dans mon bras. Ça me touchait ce qu’il me disait, mais je n’avais jamais été très à l’aise avec les compliments, ne sachant pas trop quoi en faire. « Le sexe te fait m’apprécier plus ? Vraiment ? C’est bon à savoir … » Je me mis à rire doucement avec un sourire malicieux. Sait-on jamais cette information pourrait me servir un jour, si jamais on se fâche ou quoi. J’avais souvent entendu dire réconciliation sur l’oreiller, j’en comprenais pleinement le sens. William me fit davantage rire lorsqu’il ajouta que son corps était à ma disposition si l’envie me prenait de vouloir du sexe. « J’y penserais. » lui dis-je en l’embrassant. Je me blottis contre le jeune homme, profitant d’un moment de tendresse pour reprendre un peu d’énergie après ce que l’on venait de faire. Je me sentais complètement épuisée et en plus de ça j’avais faim, comme après une séance de sport. Je fu bien contente quand le ventre de Will gargouilla et qu’il m’annonça qu’il serait peut-être temps de diner. Manger ! Une des choses que je préférais dans ma vie, après le sport et le sexe peut-être. Quoi que … C’était quand même sacrément vital de devoir manger. « Excellente idée ! J’ai faim ! » Je me redressai avec un large sourire et me glissa hors du lit. Au pied de celui-ci se trouvait la nuisette qui avait sans doute glissé pendant notre moment câlin coquin. Je la remassa et la jeta à William en souriant. « Tiens, je crois que c’est à toi ça. » Je me retournai et précipitamment, à petits pas, je me dirigeai vers la salle de bain pour y enfiler mes habits. Une fois avec ma culotte sur les fesses et un t-shirt sur le dos, je revins dans la chambre pour y prendre un short puis je rejoignis William dans le salon de la suite. « Alors qu’est-ce qu’il y a de bon à commander ? » Je m’approchai du jeune homme et regarda la carte qu’il tenait entre les mains. C’était la petite carte du snack. Les plats avaient tous des noms recherchés qui étaient plus mystérieux les uns que les autres. A l’instinct je cherchai donc quelque chose qui pourrait satisfaire mes envies de nourritures. Je pointai le doigt sur la carte et dit : « J’opte pour le saumon avec le riz et les légumes. » Ça me semblait pas trop étrange et puis cela faisait bien longtemps que je n’avais pas mangé du saumon. Je laissai le jeune homme commandé tandis que je me laissai lourdement tombé dans le canapé qui m’engloutissait moelleusement. Waouh, ça donnait envie d’y rester toute sa vie là-dedans. Je fermai les yeux un instant, essayant de réaliser que cette soirée dans cette chambre d’hôtel était belle et bien réelle. Je n’aurais pu rêver mieux. Je rouvris les yeux lorsque j’entendis que la commande était passée. Je regardai William avec un petit sourire et tapota la main sur le canapé à côté de moi. Je croisai les jambes en tailleur et me mit face au jeune homme. « Tu crois que Dieu nous en voudra pour ce qu’on a fait ? Je vais devoir me confesser dimanche pour me repentir de mes pêchés. » Je le regardai faussement sérieusement avant de sourire amusée. « Hey respire, je rigole. » Je posai ma main sur son avant-bras. « J’ai toujours pensé qu’attendre le mariage n’avait aucun sens et faire l’amour juste pour faire des enfants encore moins. On est pas des animaux … En tout cas, je me sens pas coupable de rien du tout avec toi. » lui dis-je en lui adressant un large sourire.

On avait souvent pas compris pourquoi j’avais attendu Kathelyn aussi longtemps, pourquoi j’avais tout simplement pas décidé de tout laisser tomber pour aller voir ailleurs. Je ne mentirais pas si je m’étais pas ÉNORMÉMENT questionné à son sujet. Ça avait été longtemps difficile de la comprendre, de savoir vraiment ses intentions à mon égard, ce qu’elle attendait réellement de moi. Mais j’avais décidé d’essayer en me disant que si ça ne fonctionnait pas, que si finalement, ça ne donnait rien, eh bien au moins, j’aurais essayé. J’aurais eu beaucoup de regret d’abandonner aussi rapidement parce qu’au final, je réalisais à quel point elle était merveilleuse. À force de la côtoyer, j’avais appris à connaître une jeune femme remplie de surprise, de gentillesse, de sensibilité, de générosité bref, de qualités. La soirée qu’on passait ensemble, le moment qu’on venait de vivre ne faisait que renchérir le tout et me donnait encore plus envie de continuer à vivre de beaux moments en sa compagnie. Elle me rendait complètement dingue d’elle et j’avais juste envie de replonger, de continuer à se faire plaisir toute la nuit. Toute bonne chose ayant une fin, nous restâmes un moment dans le lit à se coller, s’embrasser et discuter. Je ne cachais pas le fait d’ailleurs que j’étais encore plus sous son charme et sa réponse me fit rire. « C’est mal? » demandais-je en haussant les sourcils. À mon avis c’était une bonne chose. Le sexe dans une relation, c’était important, qu’on le veuille ou non et disons que j’étais pas du tout déçu de ce qui venait de se passer. Je lui indiquai d’ailleurs que j’étais totalement à sa disposition si l’envie lui prenait de retenter l’expérience. « Penses-y oui! » ajoutais-je à ses paroles avant de me laisser bercer par ses douces lèvres, le sourire voulant pas quitter les miennes. Notre petit moment de tendresse fut interrompu par mon ventre qui s’était mit à grogner. On avait parlé de manger dans le spa plus tôt mais disons qu’on avait rapidement eu les idées ailleurs et c’était pas pour me déplaire. Bon… vous allez me dire : wow Armstrong, quel sens des priorités… mais n’importe qui qui aurait vu Kathelyn dans son maillot de bain aurait comprit.

La belle brune fut la première à quitter le lit en me balançant le déshabiller qu’elle avait reçu en cadeau dessus. Je me mit à rire en le soulevant au bout de mes bras. « En fait, je me doute bien que tu rêves de me voir le porter! » C’est toujours en souriant que je la regardai s’éloigner vers la salle de bain, complètement nue. Ouf, cette femme était quelque chose! Je me levai donc à mon tour pour enfiler un boxer ainsi qu’un short, ne jugeant pas nécessaire d’enfiler un t-shirt, j’étais bien ainsi. Je fus le premier à prendre place au petit salon avec le menu avant qu’on vienne me rejoindre. J’avais faim mais tout semblait tellement bien que c’était difficile de faire un choix. Kathelyn en fit un avant moi. « Très bon choix, je vais t'imiter! » déclarais-je en fermant le menu pour me pencher vers le téléphone et parler à la réception. On allait tous se faire livrer à la chambre comme des vrais stars! C’était vraiment bien ici! On allait devoir vraiment remercier Anteynara. Lorsque j’eus terminé l’appel, mon attention se reposa vers Kathelyn qui avait l’air vraiment bien dans le canapé. Je m’approchai un peu plus d’elle à sa demande et cette dernière opta pour une drôle de conversation qui me resta extrêmement perplexe. «… Dieu? » répétais-je en la questionnant du regard alors qu’elle me regardait bien sérieusement - pas trop longtemps - avant de se mettre à rire. Je lâchai à mon tour en rire de soulagement lorsqu’elle m’informa qu’elle rigolait. Mon dieu, elle m’avait bien eu là-dessus pour la peine, mon coeur s’était un peu arrêté de battre. « Sérieusement, je te croyais pour la peine! » lui avouais-je en lâchant un soupire. Après tout, elle avait grandi avec cette mentalité, elle était peut-être restée. Cette dernière ajouta justement qu’attendre le mariage n’avait jamais fait de sens pour elle et qu’elle ne regrettait pas ce qui s’était passé. « Je suis très heureux de te l’entendre dire. Le but c’est que tu te sentes bien et je veux toujours que ça soit le cas. Priorité numéro uno, promis! » Je lui fis un petit clin d’oeil avant de me pencher vers elle pour déposer un petit baiser sur ses lèvres. Malgré tout, son petit discour me faisait me questionner un peu sur certaines choses. La manière dont elle parlait de tout ça laissait croire certaines choses qui me troublait un peu. « Je peux te poser une question un peu indiscrète? » Mais qui bon, me concernait un peu indirectement. Naturellement, cette dernière me répondit positivement. « C’est totalement correct si c’est pas le cas et y’a pas du tout de jugement mais… est-ce que tu avais déjà couché avec d’autres hommes avant moi? Je sais que où tu étais avant, c’était probablement différent, non? » J’étais curieux là, je me questionnais et je pense que c’était bien normal.