Esprit sain dans un corps sain

joy ft Aélis.

Une vie sans sport ce n'est pas une vie. Pas de demie mesure tu fonces tête baissée dans cette salle qui est devenu comme un lieu de résidence, comme ta deuxième maison. Quand tout allait mal tu savais que tu avais ce truc, avec ou sans une salle remplie de machine. Ce truc c'était perdre ton équilibre à force de t'entraîner. Ne plus savoir d'où tu venais et où tu allais. Quand le souffle devenait rare, quand le coeur battait bien trop vite, c'était ces sensations les meilleures, les vraies. Et tu cherchais presque chaque jour, selon ton emploi du temps, cette perdition bonne pour la santé.
Tu passais des heures ici, dans cette salle où tous venaient pour le même amour du sport, pour la même envie, suer, pour la même motivation, ou presque. Tu venais et tu t'entraînais oubliant les soucis du jour et ceux de toujours. C'était une évidence. Après avoir fait de la danse à outrance et avoir du arrêter tu avais repris une vie normale et tu avais repris du sport touchant à tout. C'était le plus intéressant, toucher à tout. Courir le long de la place, venir soulever des poids, faire des squats devant la télé quand on avait rien à faire. C'était le sport au quotidien qui se mélangeait aux taches quotidiennes. Le sport était un second souffle.

Alors si Léo te poussait aux fesses pour sortir tu croyais à la sociabilisation dans les salles de sport. La preuve Aélis était devenu une amie après avoir passé pas mal de temps dans cette même salle. La même envie, le même amour pour le sport. Et sûrement un sourire qui ne tombait presque jamais.
Le matin ne changeait pas, sortir Sorrow, lui donner à manger et puis sortir pour rejoindre la salle de sport. Enfin, tout dépendait du jour en fait, mais aujourd'hui tu devais rejoindre Aélis pour une petite séance en groupe dirait on. Tu arrivais toujours plus tôt que l'heure attendue puisque tu te levais toujours assez tôt pour ton chien. Et puis il fallait que tu sois régulière, après la séance tu avais cours. Alors ta vie était souvent encadrée avec des horaires à respecter.

Allant directement dans les vestiaires en saluant quelques habitués qui ne cessaient de te voir ici tu allas t'habiller avant d'entendre un sac atterrir sur un banc. Ton sourire s'agrandit alors. Aélis. Tu sortais ton visage de ce casier pour rire doucement et à son baiser et à sa phrase. Toujours des compliments tu allais finir par ne plus sentir tes chevilles à force.

" Salut beauté fatale.. Et ..pardon .. Battre ? Ah connais pas. on va voir ce que tu donnes aujourd'hui "

Tu ris prenant rapidement tes cheveux pour les attachés avant de ranger toutes tes affaires étant déjà prête. Tu regardes la brune et ferme ton casier. Tu prends ta serviette et la met sur ton épaule dans un geste automatique prenant une gorgée d'eau tout en sortant. Il manquait quelque chose.
Lorsque tu passas à son niveau tu lui claquas les fesses en riant doucement.

"Je t'attends~ "

La provoquer n'était qu'une autre façon de t'amuser alors que tu allais directement au lieu d'entrainement t'installant tranquillement en posant tes affaires.

Esprit sain dans un corps sain

joy ft Aélis.

Des opposés. Vous étiez deux opposés physiquement parlant. D'un côté on avait la brune bien faite mais tirant vers son côté masculin, des traits parfaitement dessiner mais un peu plus anguleux. Son visage avec son sourire était un vrai joyaux. Tu avais l'impression de voir une pub colgate à chaque sourire. Ses yeux étaient clairs, elle avait un corps musclés légèrement plus carré que le tien. A côté tu étais une crevette, bien que tu n'avais rien à envier niveau musculature. Ce n'était pas saillant ni trop, mais la graisse n'avait clairement pas sa place. Tu avais travaillé, longuement, tu avais été rigoureuse toute ton enfance en prenant la danse comme premier support. Et puis tu avais continué plus grande, avec des exercices plus travaillé, plus spécifique, et c'était devenu une drogue. Une drogue qui sculptait ton corps. Une taille très fille, pas beaucoup de sein, un ventre plat et des cuisses proportionnées mais musclées. Personne ne cracherait dessus, pourtant tu ne trouvais aucun charme, même à ton sourire toujours présent, grand et illuminé.

C'était toujours comme ça entre vous. Un sourire, une blague, un compliment, des éléments de drague qui n’aboutissaient à rien mais qui vous faisiez bien rire. Il y avait toujours un peu de défi, un peu de tout. Un tout qui te fait rire, un tout qui te donne toujours le sourire quand tu savais que tu allais t'entraîner avec elle. C'était intense mais toujours intéressant. La provoquant quelque peu avant de partir tu répondis même à son clin d'oeil en tirant légèrement la langue. Puis tu vas t'installer directement. C'était tes dernières minutes de battement, de repos à sentir tout ton corps. Après tu savais très bien que tu allais souffrir de partout, que tu n'arriverais même plus à parler. Mais tu aimais ça, comme on pourrait te dire : maso. Tu étais complètement maso, tout comme ta collègue de torture.

Finissant par l'attendre un instant tu avais commencé à parler avec un des habitué de la salle. Ici les visages devenaient rapidement familier et le moindre nouveau ne passait pas totalement inaperçu. Ce n'est que lorsque Aélis fut à tes côtés que tu coupas la conversation toujours poliment avec un geste de la main et un sourire avant de te tourner vers elle. La regardant elle et son carnet tu souriais restant alors sagement à ses côtés.

" Oui m'dame.. Pardon. Je vous écoute ! "

Tu fis une sorte de salut militaire avant de la regarder en l'écoutant. La liste s'allongeait, tu voyais déjà ta respiration devenir un chaos sans nom. Tu te voyais déjà cracher tes poumons, et suer comme un porcs. Parfois c'était sexy alors prions pour que ce soit le cas aujourd'hui. Tu en avais le souffle coupé.

" Eh beh.. voilà pourquoi j'aime quand tu fais nos entraînements, c'est carré.. Je suis pour on va suer comme des cochons.. j'aime ça ! "

Tu ris un peu avant de prendre tes affaires pour te diriger vers les vélos. Généralement tu laissais Aélis faire les programme car elle était bien plus organisée que toi. Ce qu'elle con-coquetait c'était presque du niveau d'un coach sportif, alors que tu venais pour t'entraîner sans réellement savoir ce que tu allais faire à l'avance. Ton regard la détaille un moment alors que tu t'installais sur le vélo avant de rire pleinement.

"Ton visage respire le masochisme à un point.. Tu devrais voir ça "

Tu essayas de l'imiter sans succès. Aélis avait son expression bien à elle, inimitable, avec son sourire, ses grands yeux et son visage parfait. Elle te faisait vraiment jalouser de son assurance, de sa beauté, mais sans toute la haine qui allait avec. Tu étais juste heureuse de la connaître pour ce qu'elle était. Elle te poussait encore plus loin que tu n'allais normalement.

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Esprit sain dans un corps sain

joy ft Aélis.

Ce n'était pas comme si tout le monde aimait faire du sport. Et pour une bonne raison. C'était dur de s'y mettre, souffrir c'était toujours difficile au début. Et puis on s'habituait avant que cela ne devienne une drogue. Tu t'y connaissais en douleur et tu savais que celle dans tes muscles après une bonne séances de sport était tout ce dont on avait besoin pour évacuer toutes les pensées négatives. Tout ce dont on avait besoin pour se reposer et se sentir de nouveau bien. Mais tu aimais taquiner la brune et plus encore tu savais que tu étais comme elle quand il s'agissait de sport. Pour le reste tu t'en tiendrai au basique et au terme sportif. Dans un léger rire tu la regardes et hoches quelque peu la tête. Sa phrase et son silence te rendait curieuse. Qu'y avait il dans la vie D'Aélis pour qu'elle soit celle qu'elle est. Tu souris simplement avant d'hausser les épaule.

" Je suis curieuse maintenant.. Et je n'ai jamais nié être maso "Un léger clin d'oeil et tu ris reprenant. " Seulement dans une salle de sport.. Après je suis douce comme un agneau et je préfère la douceur "

Commençant en même temps qu'elle de pédaler tu souris doucement vérifiant que tout étiat en ordre avant de te mettre à ce sport. Tu avais toujours cette petite excitation mélangée à la peur de la séance qui allait venir. Parce que tu savais qu'elle allait te pousser au bout, elle allait te faire cracher ton petit déjeuner. Elle allait te rendre dingue à n'entendre que le bruit de ton coeur battant dans ta poitrine. Tu t'attendais au pire et à la fois au meilleur. A chaque fois que tu commençais à sentir tes muscles brûlés tu souriais comme satisfaite, vous pouviez réellement commencer.
LA musique de la salle te guidant pour un rythme régulier tu regardais également ton amie avant de rire doucement. Tout était bien plus drôle et sympathique à deux. Tu pouvais profiter de ne pas être seule. Même si vous ne parliez pas vraiment.
Un jour peut être.

La question de la brune t'interrompis dans ta motivation personnelle mais ce n'était pas plus mal. Parler un peu plus, se connaître, c'était des choses normales. Et après tout Aélis ne savait pas grand chose et toi encore moins.

"Celui à la salle à faire travailler mes muscles me satisfait.. Celui au restaurant est un cauchemar et mes études ça va... j'ai juste hate de me barrer de ce putain de restaurant.. Je cherche autre chose. "

Si tu étais épanouie ? C'était comme demander à un tigre s'il se sentait bien dans neuf mètres carrés. C'était rabaissant, non pas pour le travaille en lui même, mais les mots de ton patron et les mains baladeuses d'un de tes collègues. Tu aurais juste voulu partir sans attendre.. mais tu avais cruellement besoin d'argent. Alors tu cherchais autre chose espérant ne pas à avoir à supporter plus.
Ca commençait doucement mais ton sourire s'agrandit un peu. Puisqu'elle avait commencé.

"Et toi ? Ton travail te plait ? "

Ton regard la détaillant un moment tu commençais à avoir le souffle qui s'accélérait, sentant ton coeur battre plus fortement.

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Esprit sain dans un corps sain

joy ft Aélis.

Tu avais cette envie de faire toujours plus et de donner toujours plus, de te perdre dans le sport et perdre tout ton corps à ça oubliant tout le reste. Tu avais cette envie qui te remuait les tripes et pourtant dans la vie, tu détestais toute forme de violence. Tu ne supportais pas ça. Alors la douleur musculaire causée par le sport, seule, était acceptée. Tu ne pourrais même pas essayer quelque chose de sexuel sous peine de te voir traumatisée. Mais c'était un autre débat et il n'avait rien à faire ici, à ce moment. C'était mieux de se concentrée totalement sur ce que tu devais faire, bien que naturellement ton corps travaillait sans réelle concentration ,tu savais que bientôt tu allais avoir besoin de toute ta force. Regardant la brune tu souris en voyant que tu ne saurais rien maintenant.

Reprenant donc ta contenance tu regardais devant toi allant puiser dans ton énergie pour commencer à réellement t'échauffer. Tu sentais tes muscles réagirent au fur et à mesure et tu n'étais pas au bout de tes peines. Tu allais souffrir mais pour un bien. Continuant donc, la vitesse augmentait tout comme la résistance. Autant que ton souffle et ton rythme cardiaque.
Et tu pouvais l'entendre comparé à ses jours où la salle était blindée. Comparé à ses moments où tout le monde parlait et où tes écouteurs étaient tes meilleurs amis. Tu leur avais donné un nom : Tic et Tac. Ces amis là ne te quittaient jamais tu avais bien trop à perdre à les laisser à la maison. Car oui la musique était quelque chose que tu affectionnais plus que tout. Il fallait dire que tu faisais tout avec et pour une ancienne danseuse qui avait l'habitude de toujours être accompagnée de notes, c'était indispensable.

Et tes jambes continuaient à chauffer, à forcer et ton sourire indiquait que tu commençais à sentir le travail que tu faisais. Il fallait un peu de temps pour que ça se manifeste mais après c'était clairement là et ça ne voulait pas partir, cette douleur silencieuse qui faisait abandonné certaines personnes. Toi c'était ta motivation, sentir que tu travaillais et que tu le sentais.

Puis l'interrogation d'Aélis te sortit de cette pensée qui se composait juste de nombre et de respiration, savoir quand respirer, quand pousser, quand tirer, quand remettre son pied. C'était aussi ça le sport, se concentrer au point de sentir tous ses muscles, de se rendre compte de chaque action que l'on faisait. C'était prendre conscience de tous les muscles qui travaillaient et comprendre un peu mieux notre corps. Encore fallait il tenir le coup mentalement. C'était un bon exercice. Mais tu délaissais ce côté introspectif pour lui parler crachant ta haine pour ce job qui commençait vraiment à te peser. Ce n'était pas tant la nature du travail qui te déplaisait et tu lui faisais comprendre dans un sens. Tu ne savais pas vraiment ce qui te conviendrait comme petit boulot mais tout semblait mieux que ce que tu faisais; Autant faire du strip-tease à ce compte tu gagnerais mieux. Tu la regardais alors et souris.

"Tant mieux alors ça à l'air bien cool comme métier, tu dois pas t'ennuyer. "

Tu ne te sentais pas faire le même métier qu'elle bien que tu sembles l'apprécier. Car tu n'avais aucun confiance en tes aptitudes et tu pensais qu'il fallait grandes et nombreuses qualités pour être barmaid. En plus Aélis avait ce style, cette autorité. Elle allait parfaitement au job. A côté tu faisais timide. Les questions suivantes ne furent pas faciles à répondre. Parce qu'elles te demandaient réflexion et qu'en plus tu devais prendre sur toi pour calmer ta respiration.

" Je sais pas trop.. je suis assez ouverte... Mais ça ne se passe pas bien au restaurant.. Sinon .. je suppose que je veux juste quelque chose dans mes cordes. Et bien sûr !!! JE ne fais pas vétérinaire par plaisir des études .. je veux en aider le plus possible ~"

Et tu l'avais ta promesse d'embauche. Tu souriais juste heureuse avant que les exercices ne s’enchaînent te privant peu à peu d'oxygène et de plus en plus d'énergie. Tu suivais Aélis ayant déjà oublier la suite du programme.

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Esprit sain dans un corps sain

joy ft Aélis.

Quand rien que parler devenait un vrai sport il était temps d'arrêter et de se concentrer sur les pédales qui ne cessaient d'être maltraitées tout comme ces muscles qui ne cessaient d'être utilisés, malmenés et pourtant on en demandait plus. Tu n'étais pas sûr que chaque personne dans cette salle redemande ce même traitement de faveur mais tu étais du genre à toujours revenir près de la jeune femme pour unen autre de ses séances bien intenses. Bien difficiles. Ces séances où tout ce qu'il te passait par la tête s'envolait. Tu ne supportais plus ta vie ? Une bonne séance et tu redémarrais. Comme si c'était ton échappatoire, ta rédemption tu venais, tu donnais tout ce que tu avais perdant presque ton nom dans un esprit qui se vidait. C'était sûrement pour ça que tu avais commencé le sport intensif. Que tu te battais avec tes propres limites. Certaines personnes se demandaient le but d'un tel effort, tu trouvais la réponse quand tu te relevais et que tu ne pensais plus à rien. Les muscles chauffant alors toujours plus tu suis la brune en riant quelque peu et l'encourageant à ton tour. Tout était une question de mental.

A un certain moment de l'effort les sons semblaient être diminués, comme atténués alors que les battements de ton coeur semble s'amplifiés. Tu n'entends que ça. Ca résonne et ça guide tous tes mouvements alors que la seule glisse lentement sur ton corps. Tes cheveux de devant se collent avec cette sueur qui semble ne pas vouloir s'arrêter. TEs yeux restent au devant comme si cela t'amenait plus loin. Mais ils quittaient parfois cette direction pour regarder la brune à tes côtés. Dans le même état que toi la scène était comme au ralenti alors qu'elle se passait à toute vitesse. Ses paroles te font sourire et pousser un petit cri alors que tu donnes tout ce que tu as.

Tout comme la brune tu te lèves et c'est cette envie de battre la machine, de te battre encore et encore qui te fait tenir jusqu'au bout. C'est tout ce passé qui travaille à ta place. C'est cette colère qui reste au fond de toi, cette impuissance que tu déplores chaque jour. C'est cette incapacité à être normale qui te donne la rage de finir l'exercice et d'en faire bien d'autres pour te vider. Ne plus rien ressentir que ces contractions musculaires qui te prouvaient que tu avais bien travailler. Les derniers instants sont les plus durs, c'est connu, et tu le sens . Mais à la fin de cet exercice tu ne fais que rire doucement buvant un peu d'eau en laissant ce vélo pour regarder la brune.

" Je me demande toujours si tu vas casser cette machine.. la pauvre.. tu y vas tellement fort"

Tu ris un peu secouant quelque peu tes jambes pour ne pas qu'elles se crispent d'un coup. Tu la regardes faire et reprends une gorgée avant de prendre l'objet qu'elle te tendait prenant également ta serviette pour t'essuyer le front.

" Je savais que tu étais speed, mais à ce point je vais croire à de la torture "

Tu ris un peu bien que tu lâches ce que tu avais dans les mains tout autre que la corde pour te mettre en position en la regardant. Tu souris et hoche la tête en riant un peu.

" Je tiendrai ne t'en fais pas pour moi ~" De toute façon c'étiat bien plus dans le mental que ça se jouait et là haut, tu étais incroyablement forte étonnamment. "D'accord ça me va ! "

Et c'était parti. Les sauts commençaient et n'en finissaient pas. Tu allais vite puisque le but était de gagner, en plus de te vider l'esprit, et les deux se combinaient très bient puisque tu poussais tu poussais jusqu'au deux minutes où tu te permets de souffler un peu ton coeur battant encore à tout rompre.
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