thank you
  ft Joy

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

J'aurais fais tout et n'importe quo pour elle. Ce voyage en Europe était aussi pour moi une épreuve... ou une preuve plutôt. Je voulais être sûr de notre relation, sûr que ce n'était pas une illusion. Cela faisait deux jours que nous étions rien qu'à deux, à vivre une série de moments intenses et beaux. Rien ne venait gâcher tout ça, rien du tout. J'avais l'impression d'avoir organisé le voyage parfait. Je la connaissais, je savais exactement quoi faire à quel moment pour que ça lui plaise. En réalité, j'étais très fier de moi.
Un matin, nous étions au Louvres tous les deux et nous regardions chacune des peintures. C'est incroyable. Bah oui, faut pas oublier mon petit penchant pour l'art! C'était quelque chose, je pense, que j'avais légué à Joy. D'ailleurs, elle fit une remarque qui me laissait pensif. Je n'ai jamais mis mes dessins en couleurs. Ce qui me fait penser qu'avec ces travaux et ce voyage.. Je n'ai pas dessiner depuis au moins deux semaines. fis-je alors en plissant doucement les yeux. Je ne m'en rendais compte que maintenant qu'elle me posait la question. Je m'occupais dorénavant. Je montais ma salle, je m'occupais de Joy quand elle rentrait à la maison, j'allais courir, je sortais les toutous, je leur donnais à manger... Je n'étais plus le petit célibataire qui dessinait entre le jogging et le travail avec un sandwich à la main. Je me rendais compte que ça ne m'attristait pas, de me rendre compte de ça. En fait, je savais que je n'arrêterais pas complètement, mais ça voulait dire que j'avais des choses à faire, une vie bien remplie et heureuse puisque je venais de m'en rendre compte. Je souriais alors doucement en y pensant et continuait la visite. On avait appris pas mal de choses lors de ces jours à Paris. Joy avait même retenu pas mal de vocabulaire. Je la sentais un peu tristoune de partir de cette ville magnifique. Elle me disait être nostalgique. Je la regardais longuement, décidant de mettre une de ses mèches derrière son oreille tendrement. On reviendra, et pas seulement dans deux semaines! Quand tu voudras. lui fis-je alors en souriant.

C'était l'Espagne, maintenant. Les plages magnifiques, la température de fou (enfin comme à Miami, quoi, mais en espagnol), les cocktails de fou, la musique, la mode, le style de vie... J'adorais ça. On mangeait comme jamais, on buvait aussi beaucoup et Joy mettait des robes longues espagnoles colorées magnifiques. On ne s'ennuyait pas une seconde. Les gens étaient sympas, on dansait parfois au son de musique, il y avait quelque chose à voir partout. Malheureusement, je ne pouvais pas ne pas faire d'à côté. Evidemment, quand un mec parle en anglais, derrière moi, ayant vu qu'on s'embrassait, que ma copine était "bonne"....... Moi, Chad le mec qui travaille sur sa colère, sa possessivité, sa jalousie, son sang chaud... Je n'ai fais qu'un tour. Il ne me fallait à peine que cinq minutes pour lui en avoir mis une dans la tronche. Joy, de loin, n'avait pas eu le temps de m'en empêcher. Je l'avais entendu crier, mais lorsque je me rendais compte de ce que je venais de faire, mes oreilles sifflèrent. Elle me courait après, attrapait nos affaires, me tirait le bras et courait. Je me laissais emporter, complètement dans le vide. Toutes mes pensées se bousculaient. L'avais-je vraiment fais? Avais-je vraiment dépassé ma limite, devant elle? Ce dont j'avais peur venait d'arriver, la peur d'avoir ce Chad colérique et violent faire apparition. Je savais pertinemment que Joy était contre ce genre de réaction, pour n'importe quelle raison. Elle m'en voudrait, elle ne comprendrait pas. Elle me parlait mais je n'entendais pas, dans tout ce brouhaha dans ma tête. Je levais les yeux vers elle alors qu'on s'arrêtait dans la rue. Je secouais au ralenti légèrement la tête pour l'entendre, faire le tri... qu'est-ce qu'il s'est passé me demandait-elle. Je clignais des yeux. J'avais peur, dorénavant. Je... balbutiais-je. Je suis désolé lui soufflais-je alors, regardant tout autour de nous. Non, je ne rêvais pas, ce n'était pas un énième cauchemar. Elle était bien là devant moi et j'avais frappé ce mec dans la colère. Je... Je fais un travail là dessus mais.. je sais pas c'est parti tout seul je suis désolé je suis tellement désolé joy... fis-je alors en commençant à paniquer. Elle m'en voulait, c'est sûr! Je m'arrêtais un instant sur son regard, complètement inquiet. Il... Il te regardait... Il te regardait trop... et je l'ai entendu.. Il disait que tu étais.. que tu étais... Je ne voulais même plus repenser à cette phrase qu'il avait dite mais elle résonnait dans ma tête. C'est parti tout seul... J'ai beaucoup de mal à ne rien faire juste quand on te regarde comme ça... mais alors avec le commentaire en plus... Je n'arrivais plus à prendre sur moi... J'ai toujours été comme ça et crois-moi que j'ai fais des efforts là dessus mais là... il n'avait pas le droit lui dis-je alors reprenant un peu le contrôle de mes émotions, serrant doucement son poignet pour ne pas qu'elle s'en aille. je m'étais juré de ne jamais faire de faux pas devant toi.. je suis désolé que tu apprennes ça de moi. lui fis-je alors. J'étais persuadé... j'en sais rien... qu'elle m'aimerait moins? Qu'elle deviendrait un peu distante? Avoir un mec colérique, possessif et jaloux qui l'a montré de trop en moins d'une minute? Moi-même je m'insupportais. Tu veux y retourner toute seule profiter? Je comprendrais... fis-je alors en regardant un peu par terre, honteux. Je n'avais pas envie qu'elle y aille seule, surtout pour ce genre de comportement. Je voulais qu'ils sachent tous que cette canon était à moi. Mais je n'étais pas sortable, apparemment. J'étais horrible, avant. Je m'énervais tout le temps, je donnais des coups dans les murs... j'étais jaloux au possible... Même envers Dani. Je repoussais tous ses petits amis.. Elle faisait pareil.. Je ne voulais pas gâcher... nous... j'y arrivais jusque là. expliquais-je alors tout de même. Je voulais qu'elle sache tout, je n'ai rien à lui cacher. J'aurais juste voulu ne jamais avoir à le lui dire, qu'elle n'en sache rien.


 

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  ft Chad

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Le début avait été magique et rien ne te faisait redescendre de ce petit nuage dans lequel il t'avait embarqué il y a quelques jours. Il avait fait mouche, rempli toutes les attentes que tu avais pu rêvé et même encore plus. Comment avait il fait ? Il te connaissait comme sa poche, non sa salle de sport. Il connaissait tout de toi de tes passions en passant par ton passé et tes envies. Tu ne lui cachais rien et tu avais décidé de ne rien lui cacher pour ne pas briser une relation à laquelle tu tenais.
Dans ce grand musée reconnu mondialement vous pouviez observer les plus belles oeuvres, des plus grands artistes. Tu ne prétendais pas t'y connaître mais en ayant eu un aperçu avec Chad tu t'étais mise à t'intéresser à ce genre de chose, portant l'art de la danse au dessin, sans jamais oublié ton amour premier. Et c'est pour cela que ce lieu lui ressemblait tellement te faisant penser à ses dessins. " Vraiment ? Ca doit te manquer, si tu veux dessiner ici ou chez nous tu peux hein, je sortirai les chiens le soir pour que tu puisses " Tu n'avais aucunement l'intention de lui voler de son temps. Un couple ça se vivait à deux, mais les loisirs de chacun devaient être pris en compte. Voir ses amis, aller faire du sport ou boire un verre avec eux, ne pas rentrer pour une nuit, dessiner au lieu de s'occuper de la maison, il pouvait faire tout cela. Tu étais prête à faire des concessions. Tu te sentais prête. Et même si tu n'y connaissais rien tu étais sûre que c'était la base saine d'un couple. Passant alors des journées de rêve mais éreintante vous passiez au prochain pays non sans un petite peu de nostalgie. Mais il te rassurait en montrant cette tendresse que tu aimais tant. " ...Dis.. y a un truc que tu voudrais faire. A tout prix, genre .. ton rêve ? " La question semblait sortie de nul part et pourtant tu avais l'impression qu'il réalisait tous tes rêves, alors tu voulais tout savoir de ses envies, tu voulais rendre sa vie aussi belle qu'il le faisait.

le rythme effréné d'une ville reine du tourisme vous quitta pour un rythme plus festif. La chaleur, l'alcool, les plats, la musique, même les tenues, tout était colorés, tout était là pour vous donner un sourire jusqu'aux oreilles. Et c'est ce qui se passait. Parfois tu te perdais dans une ambiance qui te faisait danser entraînant cet homme à ton bras. Tu apprenais quelques mots en cherchant à profiter, à ramener plus de souvenirs dans ta tête que dans ta valise. Tu voulais tout voir, tout apprendre, tout partager. Partager avec lui. En le regardant, tu avais cette impression que rien ne pouvait être mieux avant qu'il n'essaie de te prouver à quel point il pouvait amener du bonheur dans ta vie. L'Espagne te plaisait et tu faisais en sorte qu'il garde un sourire accroché aux lèvres, tu voulais qu'il apprécie autant que toi voire plus. Mais il devait toujours y avoir un problème, un petit moment qui vous ramenait à la réalité et cette fois la plage fut mère d'une colère qui se traduisit en "bagarre". De loin tu avais vu Chad mettre un coup de poing à un gars que vous ne connaissiez pas. La scène était irréaliste. Le Chad que tu voyais ne faisait pas ça. Le Chad qui te protégeait de cette violence ne perdait pas son sang froid. Et pourtant le coup était parti. Tu ne pensais plus, tu ne cherchais plus rien à part la fuite. Tu savais ce qu'il en coûtait pour un coup et quelques policiers. Ça aurait pu ruiné vos vacances. Pire encore, Chad aurait pu avoir des problèmes. Et tu voulais tout sauf ça. Traversant alors quelques rues pour arriver dans une tranquille, toujours en maillot de bain tu te stoppas pour le regarder un moment. Il n'avait pas l'air avec toi, pas l'air là ni même bien et le fait qu'il ne puisse te répondre d'un trait t'inquiétait. Pourquoi avait il fait ça ? Restant alors face à lui tu ne pouvais détacher tes yeux de lui. Cette vision de tout à l'heure tu ne la connaissais pas, tu ne savais pas ce qu'elle était, une habitude ou un cas rare et c'était le plus contrariant. Se rendre compte que tu ne le connaissais peut être pas aussi bien que lui te connaissait. Il avait fait un travail là dessus. Sans que tu ne voies rien il avait travaillé pour changer. Il s'excusait tant que tu n'arrivais pas à dire quoique se soit, finalement tu n'avais pas grand chose à dire surtout à l'écouter. Son regard se postant enfin dans le tien tu ne pipas mot ton inquiétude seule ressortant. Bien vite la surprise prit la place de tout le reste. Il te regardait? Il venait de s'énerver à en frapper quelqu'un pour.. toi? Pour un regard, une parole ? Et plus il parlait plus tu apprenais à le connaître sous une autre facette. Les gens t'importaient tellement peu que tu te fichais du regard, mais tu n'avais jamais pensé que cela le dérange autant. Égoïstement tu regardais avec un certain regard noire ces filles qui ne le lâchaient pas du regard, oubliant de se mettre à sa place. Tu ne pouvais pas lui en vouloir comme tu n'étais pas responsable des autres mais tu avais eu tord de ne pas y penser, de ne pas faire en sorte de l'inquiété moins. Certes la violence, les non dits qu'il avait gardé pour lui, tout ça qui explosa ce jour ci ne t'aidaient pas à réfléchir correctement à comprendre tout mais tu semblais avoir retenu quelque chose. Baissant le regard sur cette main qui tenait fermement, sans te faire mal, ton poignet tu l'enlevas lentement remettant alors tes affaires qui te couvraient bien plus. Rapidement tu venais reprendre sa main. " Je n'irai nul part sans toi.. idiot" Souriant doucement tu le regardais avant de faire une moue un peu triste, un peu boudeuse. " Mais on va devoir parler. "Le regardant un moment tu te mis à soupirer après son explication. Tu le comprenais, et tu n'avais rien arranger en lui parlant de ton passé, et en même temps tu voulais lui faire comprendre que ce n'était pas l'attitude à adopter. Impulsif, possessif peu importe il aurait dû t'en parler. " Donc tu as porté ça tout seul en pensant que ça passerait.. ? "Combien de temps voulait il rester avec toi? Pouvait on cacher ça toute une vie ? Prenant sa main sur l'emmenais alors dans un endroit calme où vous pourriez vous asseoir. Arriver dans un petit bar presque vide tu t'installas avant de le regarder. " Je te paie un verre.. voire deux.. alors explique moi. " Posant ta tête sur ta main tu attendais plus que ce qu'il t'avait dit. Certes tu comprenais que dans son tempérament il était plutôt violent et ce n'était pas pour te rassurer mais tu ne voulais pas que ça foire tout. " Tu sais ce qui .. m'embête le plus ? .. que tu ne m'ait pas parlé de ça avant. Tu sais que je t'aime.. tu n'avais pas à faire ça tout seul. Je ne dis pas que c'est mal, prendre sur toi c'est bien, mais .. je veux être au courant. " A vrai dire tu ne savais pas comment réagir. Tu avais toujours des cauchemars qui te remémoraient quelques moments sombres de ta vie , et pourtant tu n'arrivais pas à le voir comme lui. Chad était différent, tu en étais sûre. Et le condamné pour un acte qui avait pour but de te protéger, de l'esprit pas très net de certains, tu ne pouvais tout simplement pas. Le regardant un moment sans rien dire tu t'appuyas sur la table un moment pour parler. "Je veux voir tout de toi. pas juste les bons côtés. Je suis prête à les accepter, tes défauts et tes qualités. Si je prends le Chad qui m'emmène faire le tour du monde, je peux faire avec le Chad jaloux. " Souriant doucement tu prenais sa main espérant qu'il ait compris à quel point le connaître , entièrement était important pour toi. Tu pouvais lui laisser son coin perso, sa vie sans toi, ses moments de détente, mais tu avais besoin qu'il soit totalement honnête.


 

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  ft Joy

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Notre voyage à Paris avait été fantastique. Rien n'avait pu gâcher ce bonheur sans nul autre pareil. J'avais tout fait pour qu'elle aime parfaitement ce séjour et je semblais avoir réussi. Au Louvres, on voyait pleins de choses extraordinaires. Je me rendais compte que je n'avais plus dessiner depuis longtemps mais finalement... Je ne prenais pas ça comme un signe d'alerte. D'ailleurs, même Joy me proposait de me laisser le temps de le faire parfois si je le voulais. Je souriais en secouant la tête. Elle était adorable, elle voulait tout autant me rendre heureux que je le faisais avec elle. C'est une des raisons pour lesquelles "nous" ça fonctionne. A un moment, elle me demandait ce que c'était mon rêve. Je me mis à sourire, la regardant dans les yeux. Je caressais sa joue tendrement. J'avais une idée précise de mon rêve, qui était tout à fait réalisable. Ouvrir ma salle, être à mon compte, c'était un de mes rêves, oui. Mais maintenant, mon rêve actuel était limite un challenge envers moi-même. Il me semblait pourtant être sur la bonne voie. tu sauras un jour lui dis-je alors en souriant. Je ne lui en dirais pas plus, parce que déjà elle était mon rêve, et que je n'avais pas non plus envie de lui faire peur. Puis le dire à voix haute me ferait peur à moi aussi sans doute. Les couples, les relations, ce n'était pas notre point fort à Joy et moi. Ce travail là, on le faisait tous les deux. Je ne voulais pas la pousser, pas lui faire peur, et pourtant je voulais lui prouver qu'elle ne faisait pas tout ça avec moi en vain... Je voulais lui montrer que je prenais tout ça très au sérieux.. Je voulais lui montrer que je ne voulais jamais la perdre... Je voulais lui prouver que je voulais mourir à ses côtés.

une fois en Espagne, l'ambiance changea quelque peu. Ce n'était plus romantisme, danse de salon et calme complet. C'était plutôt alcool, danse folle, soleil très chaud, plage et folie. Pourtant, là où tout aurait dû se dérouler comme sur des roulettes, j'arrivais encore à tout gâcher. Ce n'est pourtant pas comme si j'avais fais un travail sur moi de fou, des heures de coaching contre la colère et l'emportement, des techniques pratiques... Nooon... Mais il avait fallu que j'aille cogner le premier touriste qui osait dire dans ma langue natale qu'il baiserait bien ma petite amie. J'avais pas pu faire autrement, imbécile que j'étais. Il avait fallu que Joy voit ça et qu'elle nous fasse fuir jusque plus loin dans les rues pour essayer de comprendre quelque chose. J'étais tétanisé, paniqué par mon récent acte. Je ne savais plus quoi faire pour le réparer, puisque c'était l'inréparable. Pourtant, j'essayais de lui expliquer, entre deux beugs de cerveau, le pourquoi du comment. Je lui parlais de ma possessivité... de mes excès de colère... chose que je n'aurais jamais voulu qu'elle voit... Elle me posait des questions par la suite auxquelles je ne répondais pas avant qu'elle nous ait installé dans un bar sans trop de monde. Je la voyais se rhabiller et je n'aimais pas ça - comme si elle n'avait pas le droit d'être en maillot de bain parce que moi je n'aimais pas que les autres la regardent - non. tu n'as pas à... enfin c'est pas grave... lui fis-je alors à ce propos. Quand on se posait et qu'elle m'expliqua ce qui l'embêtait vraiment... mes yeux s'embuèrent. Je l'avais déçue, c'était certain. Elle me disait qu'elle aurait voulu que je ne lui cache pas, qu'elle aurait du le savoir avant ça, qu'elle aurait été là avec moi pour arriver à mon objectif... Bref, elle me mettait en face que je n'avais pas tenu ma promesse : tout lui dire pour que ça fonctionne, lui faire confiance, être en couple et y arriver ensemble. Voilà ce que je venais de faire : faillir à notre plus grand promesse. Je me passais la main sur le visage, regardant ailleurs un moment pour faire partir cette buée de mes yeux. Mais elle me prit la main pour ajouter des mots tendres, que je ne méritais pas en fin de compte. Elle me disait qu'elle accepterait tout tant que je lui dise, qu'elle aimait le Chad en entier défauts et qualités. Je levais légèrement les yeux au ciel pour chasser les larmes et je souriais un peu, répondant au sien naturellement. Là c'est clair... je ne te mérite pas Melle Joy Jeckins lui dis-je alors d'abord le temps de reprendre mes esprits pour répondre au reste. je ne voulais pas que tu sois mêlée à ça... je pensais.. je ne sais pas te le dire quand ça serait fini,quand j'en aurais eu fini de ça. en rire en te disant "avant j'étais comme ça". que tu n'aies jamais à avoir peur que je parte au quart de tour pour un mec qui te dirait quelque chose ou... que sais-je. que tu sois toujours parfaitement heureuse et sans dures pensées quand on était à deux... lui fis-je en levant doucement les épaules, sans lâcher la main qu'elle m'avait donné. tu sais.. avec des parents pareils... Je n'avais pas le choix.. A 18 ans j'ai pris Dani et on est parti à New York... Il fallait bien la protéger, gagner de l'argent.. J'ai fais des choses dont je ne suis pas fier mais.. Je les faisais par amour pour Dani. Il lui ai arrivé des choses... Il fallait que je la protège et ça m'a rendu.. comme ça. je ne supportais pas qu'un homme s'approche en mal d'une femme ou fasse des commentaires déplacés, qui qu'elle soit. j'ai été en prison pour ça, je... c'est en arrivant ici, en acceptant le fait que ça gâcherait toujours tout que j'ai décidé de faire des séances de coaching contre ça... j'ai largement calmé le phénomène, crois-moi. C'est... Je pense que notre relation est tellement nouvelle pour moi.. tellement précieuse pour moi... J'ai beaucoup de mal à le contrôler et jusque là j'y arrivais je ne voulais pas que.. que tu aies peur.. lui fis-je alors en la regardant finalement dans les yeux. Je t'aime, Joy. lui dis-je finalement, pour la toute première fois sorti de ma bouche. Je laissais un blanc suite à cette parole inédite. Jamais je ne te ferais de mal je ferais toujours tout.. tout pour que tu aies le quotidien le plus parfait qu'il soit... parce que tu le mérites parce que je suis amoureux fou de toi parce que j'ai une peur de te perdre qui me prends le bide à vomir parce que.. parce que voilà. fis-je alors en finissant presque dans un souffle tellement je m'étais dépêché de dire tout ça, parce que j'y avais mis toute ma sincérité et ma volonté. Je t'ai déçu et ce n'est pas pardonnable, je le sais.. d'oùle fait que je ne pense vraiment pas te mériter. soufflais-je alors en caressant finalement sa joue, attrapant une de ses mèches de cheveux au passage.

 

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  ft Chad

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Les compromis. C'était sûrement ce que tu retenais d'un couple qui marchait. Et pourtant il fallait être prêt à sacrifier un peu de son temps, de ses loisirs, ou plus encore. Oublier la vie seule pour la construire à deux. Et c'est bien ce que vous faisiez. Ayant chacun un jardin personnel vous gardiez une bonne partie de vie commune. La maison, les chiens, il montait sa salle de sport et tu allais parfois l'aider tout autant qu'il t'aidait. Un équilibre s'était crée et rien n'était à regretté. Mais tu te posais encore des questions sur lui, sur ce qu'il souhaitait et tu osas lui en parler lui demandant clairement quel était son rêve. Même un voyage, une grosse envie peu importe. Tu voulais savoir si tu pouvais faire partie de cette envie, l'aider à se construire ou financer. Tu imaginais mettre la main à la pâte ou au porte feuille, après tout tu étais prête à tout pour lui. Et pourtant tu eus la réponse la moins aidante au monde. Faisant une petite moue tu le regardas un moment. Qu'est ce qu'il te cachait ? Peu importe ce que c'était tu avais confiance en lui et tu savais qu'il y arriverait. " Je veux aider ! Alors le jour où tu es prêt à me le dire n'hésite pas, je marche " Souriant tu avais embrassé ses lèvres avec tendresse. Un rêve c'était un gros projet, c'était quelque chose que tu te permettais maintenant. Rêver grand quand beaucoup était encore à accomplir.

L'ambiance endiablée de l'Espagne avait commencé à échauffer les esprits et finalement alors que tout c'était très bien passé depuis votre départ, non depuis votre mise en couple, vous vous retrouviez confronter à une situation bien peu banale. Un coup de poing qu'il avait lâché sur un homme que vous ne connaissiez pas. Un acte violent pour une raison que tu ignorais mais dont il te parla lorsque tu l'emmenas plus loin. Là où personne ne viendrait chercher les ennuis ,plus loin de la plage pour ne pas retomber sur cet homme, tu avais demandé ce qu'il s'était passé et toutes tes questions restèrent sans réponse pendant un moment à la place desquels des explications sur son comportement te révélaient un homme que tu n'avais jamais rencontré. Possessif, jaloux peut être, violent ? Jamais. Il n'avait jamais eu un mot plus haut que l'autre avec toi ,jamais un geste déplacé qui pouvait t'effrayer. Et pourtant il te confiait être cet homme. Te rhabillant pour la décence plus que pour sa jalousie vous vous installiez au bar alors que tu essayais de reprendre tes esprits. LA scène avait quelque chose de choquant, mais plus encore, tu te demandais quoi lui dire. Si ses mots étaient sincères tu devais répondre avec autant de sincérité mais rien ne fut évident. Que dire ? Qu'est ce que tu ressentais maintenant? Alors tu décidais de laisser parler simplement ce que tu ressentais. Tu étais déçue qu'il t'ait caché ça et en même temps tu le comprenais. Comment dévoilé tous ses mauvais côtés quand, en plus, votre copine a un passé aussi spécial qu'un épisode d'enquête criminelle? Tu cessais alors ce silence pour le rassurer. Ce n'était pas des paroles dans le vent mais belle et bien des paroles sincères. Tu voulais prendre le Chad entier, le connaître comme personne ne pouvait le connaître, partager tout avec lui. Tes yeux ne quittant pas les siens qui fuyaient tu continuais tout de même en prenant sa main avant de rire doucement. " Ah oui ? Je ne pense pas que se soit le cas. Je dirai même que vous méritez mieux Mr Tate " Un léger petit sourire traduisait la sincérité de tes paroles alors que tu l'écoutais parler de ce "nous" que vous formiez. Tu aimais cette considération qu'il avait sans pour autant souhaiter qu'il s'oublie pour ça. S'il voulait changer pour lui même alors tu le soutiendrais. Tu n'étais pas sûre que la peur reviendrait hanter tes songes parce qu'il avait des défauts dont il avait confiance. Tout son discours, tu l'écoutas, attentivement sans jamais le couper. Tu ne lui donnais pas raison, tu ne le blâmais pas, tu écoutais simplement. C'était le plus important dans un couple et dans toute relation, savoir écouter l'autre avant de juger, mais bien souvent les gens se contentaient de leur point de vue. Chad, en gardant tout pour lui, aurait pu se retrouver coincé. Il aurait pu se tenir devant ses démons, seul, essayant de protéger cette couverture qu'il avait gardé devant toi. Et ce genre de situation n'aurait rien eu de bon. Elle aurait peut être détruite tout sur son passage. Tu ne voulais pas le perdre pour un stress qu'il se mettait lui seul. Pourtant tu ne cachais pas que ses mots te surprenaient et que tu fus choquée d'apprendre pour cet épisode "prison" pourquoi, comment? Un tas de questions passaient dans ton esprit mais tu les mettais de côté pour le regarder. Ses derniers mots avaient résonné pour te rendre compte que tu avais déclenché ce silence. " Tu pensais que j'aurai peur de toi ? Je sais que je suis pas la fille la plus facile avec qui vivre et que mon passé peut faire un peu peur mais je ne veux pas que tu te retiennes, que tu te caches en pensant que.. Parles moi.. Je veux pas te perdre et perdre notre relation pour des non-dits. Je veux pas la perdre du tout mais ..je sais que le silence ça gâche beaucoup de choses. Alors promets moi de me parler de tout, du moins ce qui te tracasse. Je me doute que votre vie n'a pas été facile et .. vous n'étiez que tous les deux.. mais si, si tu y arrives, j'aimerai que tu te reposes sur moi aussi. Tu n'es plus seul à devoir protéger ta soeur Chad. Tu as le droit de vivre ta vie et de demander de l'aide" Tu voulais être cette épaule qu'il n'avait pas eu. Si les deux c'étaient soutenus tu voulais maintenant être à ses côtés pour que les deux puissent vivre leur vie aussi pleinement qu'ils le souhaitaient , sans pour autant prendre la place sacrée de Dani. Gardant un moment de silence ses mots résonnèrent tranchant et faisant louper un battement à ton cœur. Tu n'arrivais plus vraiment à réfléchir ses paroles ayant bloquée absolument tout alors que tu sentais une joie silencieuse monter peu à peu. Tous tes mots restaient bloqués dans ta gorge bien que seul des onomatopées auraient dépassé la barrière de tes lèvres tant ton esprit était embrouillé. Seuls ses mots trouvaient un sens dans ton esprit alors que tu comprenais peu à peu que ce que tu ressentais était partagé, que tu n'avais pas à être différente, parce qu'il t'aimait comme ça. Et au delà du soulagement tu fus réellement heureuse d'entendre ces paroles qui faisait battre ton coeur. " Je sais que tu ne me ferais jamais de mal, et je suis persuadée que je vivrais parfaitement bien avec toi j'en suis sûre. Tu rempli parfaitement ce rôle, même si tu n'as pas à changer pour moi. "Tes yeux plongeant dans les siens tu restais un moment comme ça en souriant doucement serrant alors sa main libre. " Dis pas ça on dirait que tu vas me quitter. Et peu importe ce qu'il s'est passé là, on a pu en parlé et maintenant tu sais ce que j'en pense.. Alors oublions l'incident hm? " Te penchant sur la table tu venais l'embrasser avec tout l'amour que tu avais pour lui. Rapidement vous commandiez vos boissons et vous profitiez de ces verres frais pour vous remettre de ces émotions. " Alors.. est ce que je peux t'aider ? Enfin, faire quelque chose ? Je t'avoue que je n'y avais pas pensé. J'ai été égoiste.. Je déteste ces filles qui te regardent mais je n'ai pas pensé que tu puisses ressentir la même chose. C'est aussi de ma responsabilité. Je suis désolée de pas avoir pu penser à comment tu te sentais .. " Mordant un peu ta lèvre tu prenais une gorgée alors que tu essayais de trouver une solution. Quelque chose qui soit possible, à ta portée. Tu réfléchissais donc bien que tu ne pensais pas être ce genre de personne qu'on regardait ou qu'on commentait. " Dis.. Quand t'es énervé on pourrait trouver un moyen de te détendre non? Comme.. hm.. "Oui l'idée n'était pas mal mais pour la suite tu te retrouvais bien conne. Comment le détendre.


 

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Je faisais énormément de bêtises. Trop de bêtises. Face à Joy, j'avais succombé à la violence. J'avais un lourd passé de violence, derrière moi. Je travaillais là dessus depuis que je vivais à Miami. Cela avait gâché pas mal de relations, avait déclenché pas mal de disputes avec Dani, et m'avait valu quelques peines comme une en prison, tout de même... Mon passé n'aidait en rien là dedans et quand je vis Joy clairement déçue de mon silence là dessus, j'étais au bout de ma vie. Je m'en voulais, je m'en voulais comme jamais. Mon coeur battait à mille à l'heure, tapait contre ma poitrine tellement fort que j'avais mal. Je respirais horriblement, mes yeux s'embuaient. Je ne savais pas quoi faire, pas quoi dire pour me rattraper. En fait, c'était le genre de truc irratrapable et je le savais très bien. Pourtant j'essayais quand même, je lui racontais, je m'excusais en lui donnant ma version des faits. Evidemment, j'avais tort et je le savais. Néanmoins je voulais qu'elle comprenne comment j'avais pensé sur le coup. J'avais préféré garder ça pour moi et en rire plus tard... C'était un travail sur moi qui n'était pas simple et j'avais énormément de mal à en parler. Quitte à ce qu'elle ne m'ait jamais connu comme ça, je préférais qu'elle le sache vraiment en classant cette information dans le passé. Bref, j'étais impardonnable. Pourtant, elle restait là face à moi et nous installait même en bar où nous avions une discussion très sérieuse. Elle m'avouait ses déceptions, ses inquiétudes. Je les comprenais tout à fait et je n'irais pas la contrer. J'étais injuste. Je lui avais promis une relation sans cachotteries pour que ça fonctionne et j'avais tout gâché tout seul. Pourtant, elle cherchait encore à comprendre et à pardonner. Un ange. Je lui disais que je ne la méritais pas et encore elle pensait le contraire. Je faisais non de la tête. Elle me disait ensuite qu'elle acceptait tout de moi et qu'elle n'aurait pas peur de moi. Au contraire elle pensait que j'avais le droit à avoir besoin des autres pour y parvenir. Je levais les épaules. tu sais je suis le pire des têtus... Je veux vraiment arriver à dépasser ça seul une bonne fois pour toute... Je ne veux plus jamais revivre un instant pareil.. te voir me regarder comme tu l'as fais..je te promets de ne plus rien te cacher. lui fis-je alors qu'elle me l'avait demandé. Je lui promettrais le ciel si elle me le demandait, de toute façon. Elle me disait alors que je n'avais pas à changer pour elle, que j'étais celui qu'elle voulait. Je me mettais alors à faire la moue. L'homme que j'étais avant ne lui aurait pas plu. Il était répugnant et insupportable. si je décide de changer cet homme c'est parce qu'il n'est pas ce que je veux être. et oui finalement c'est celui que je veux être pour toi. lui dis-je alors le regard plus que sincère. Je ne voulais pas être le petit ami possessif maladif, jaloux, colérique... non. Je voulais être celui avec qui elle se sentait en sécurité, aimée, sans jamais avoir peur du regard des autres qui pourraient me faire partir au quatrième tour. Ce qui était arrivé aujourd'hui. Par la suite elle me disait alors qu'elle voulait parler d'autre chose parce que l'important était que nous avions eu cette discussion et pas que j'ai l'impression de la quitter. Je fis les yeux ronds. Te quitter? T'as un grain toi. t'as pas encore compris que je ferais jamais ça. l'important est que je t'en parlerais dans les moindres détails. Que jamais tu n'aies à ressentir ce que tu as dû ressentir aujourd'hui. tu me pardonnes peut-être mais pas moi... lui avouais-je alors. Puis elle me disait que c'était aussi un peu de sa faute, qu'elle aurait dû le voir et y penser. Je dis non catégorique de la tête. Ne dis pas ça. Tu ne dois pas y penser. Si je ne te l'avais pas dis c'était pour ce genre de pensées. C'est moi qui dois me contrôler, pas toi anticiper. Ce n'est pas une vie, ça... fis-je alors en baissant les yeux. C'était exactement pour ça que j'aurais voulu qu'elle ne vive pas ça. A peine dehors elle voudra éviter que les hommes la regardent pour ne pas que je m'énerve. Non. Je voulais qu'elle vive comme elle l'entende. Puis elle me proposa un truc pour prévenir de cette colère. Une solution. Je souris. C'était adorable comme intention. on a qu'à dire un mot. Genre... Court. et là tu me prends juste le poignet. Avec force tu vois et poigne. Regarde essaies. lui dis-je en lui tendant mon bras qu'on travaille ça. Serre le genre "je suis là tu n'as pas le droit ce n'est pas moi qui vais vers eux tu n'as pas à t'énerver". Oui cette poigne existe! fis-je en riant doucement. Vas y qu'est-ce que ça donne? fis-je attendant qu'elle le fasse. Plus de force. tu peux le faire arrête je le sais. dis-je en riant doucement. VOILA comme ça. Je dis court et tu raboules sans dire un mot tu fais ça. ça m'empêchera de lever le poing et ça me permettra de me dire ça en tête. mais j'espère que tu n'auras jamais à le faire... fis-je alors après avoir commandé nos verres auprès du serveur. L'ambiance s'était détendu et ça faisait du bien. Entre le fait de faire des cauchemars dans le noir.. ma colère... tu vas te fatiguer de moi. je suis un vrai enfant. dis-je en riant doucement. enfin faut dire en échange j'ai une gosse à qui faut faire à manger ajoutais-je en riant alors. Tu vois, c'est ça mon rêve. Toi, moi, ton rire, c'est tout. lui fis-je en souriant tendrement caressant sa main. Joy Jeckins nous n'avions jamais eu ce genre de "conflits" et je peux te dire que ça me donne envie de te faire de d'ces trucs... lui fis-je alors d'un coup, ressentant une envie folle de lui faire l'amour. Qu'en dis-tu? dis-je en sirotant mon verre, le regard explicite. On revient manger tard dans la soirée, bain de minuit et boite aérienne? lui fis-je alors en souriant. Ce plan diabolique me plaisait trop bien. Je voulais rattraper ce temps gâché... mais avant finis ton verre, on a un truc important à faire dans l'hôtel. lui dis-je finissant mon verre et lui attrapant la main pour prendre la direction de l'hôtel à pieds - il était proche. Je m'étais dis qu'avec la Sangria, ce serait mieux. A peine la porte fermée je l'embrassais comme un dingue. Je t'aime lui soufflais-je pour la deuxième fois en la débarrassant vite de ses habits, lui violant les lèvres dans un baiser très fougueux. Vu la chaleur qu'il faisait, j'allais la coller contre le mur de la douche et allumait de l'eau fraîche - pas trop froide juste fraîche. Je la caressais de partout, j'avais vraiment très envie d'elle en ce début de soirée.

 

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  ft Chad

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

La violence, dans ses traits les plus laids faisait peur. Et pourtant. Tu venais de voir l'être que tu aimais le plus frapper un autre homme. Il venait de t'avouer son passé violent et teinté de ces erreurs qu'il ne voulait plus répéter. Il avait fait de la prison et tout ça, tu l'apprenais maintenant. Le pire des scénarios possible en soit alors que finalement, tu te disais que ce n'était pas si grave. En l'écoutant tu sentais toute cette désolation, cette peur qui battait dans ses veines à le rendre presque méconnaissable. Peur de te perdre, déception d'avoir cédé à cette facette de lui qu'il essayait d'enterrer, peut être les deux, peut être rien. Mais dans ses yeux, dans sa voix tu voulais y croire; il regrettait. Et c'était là toute la différence. Il savait qu'il avait fait du mal, il en avait conscience. Peut être que ce n'était pas une raison mais pour toi c'était suffisant. Pas une seule fois il n'avait ne serait ce qu'élevé la voix. Alors tu le croyais quand il disait qu'il faisait tout son possible pour changer, qu'il ne voulait pas te montrer cette facette, non pas pour te duper mais pour que tu n'aies pas peur de lui. Il faisait tout pour ton bien. Et ce n'était pas une erreur, un moment où ce fut "trop" qui allait tout changer. Tu refusais que cela change quoique se soit. Tu refusais que toute ta relation soit basée sur ce geste qui t'avait défendu. De paroles et de pensées peu glorieuses sur ta personne. Pourquoi lui en vouloir ? Alors même si au fond de toi tu étais déçue et que tu lui avouais sans complexe puisqu'il t'avait caché quelque chose, qui prenait une grande place dans sa vie en plus, tu ne pouvais tout de même pas le laisser là, lui dire que c'était une erreur qui lui coûterait ta confiance. Ce n'était pas le cas. Au contraire tu préférais lui demander de s'appuyer un peu sur toi, de partager ce fardeau qu'il semblait porter seul. tu voulais qu'il te fasse confiance autant que tu lui faisais confiance. Qu'il te dise quand ça n'allait pas et qu'il n'essaie pas de te le cacher. C'était ça aussi un couple. Mais il ne voulait pas de ton aide. Du moins pas pour ça. Il voulait y arriver seul, il voulait sûrement se prouver qu'il pouvait le faire et tu n'y voyais aucun inconvénient. Tu serais toujours à ses côtés quoiqu'il arrive. Il te promettait de ne plus rien te cacher et ça te suffisait. Tu le croyais et tu lui souriais, parce qu'il avait ce pouvoir sur toi. Il avait ce pouvoir de te rendre incroyablement heureuse. Pourquoi blâmer cet être ? Il n'était plus comme avant, à ce qu'il te disait il avait bien changé alors tu n'avais aucune raison de le repousser, tu étais tombée amoureuse de cet homme là et pas d'un autre. Pourtant il voulait changer, être cet homme nouveau pour toi et tu avais beau ne pas vouloir le voir changer tu étais heureuse d'entendre ça. Aucun de vous n'étiez fait pour être en couple et pourtant, aujourd'hui encore il te prouve que vous pouvez le faire, que vous pouvez être ensemble et heureux. Souriant toujours autant tu posais ta main sur sa joue, caressant sa peau de ton pouce tout en le regardant. Un être aussi adorable devenait donc violent? C'était bien le pouvoir de cette chose, elle arrivait et s'infiltrait partout, chez tout le monde, tout le temps. C'était pour ça qu'elle faisait aussi peur. Mais tu avais bien plus peur de ses mots qui sonnaient comme une rupture rapidement rassurée par ton homme. Tu le regardais alors en l'écoutant attentivement il ne se pardonnait pas. Et sûrement qu'il y penserait pendant quelques jours. " Hm.. alors prenons le temps d'en parler dans l'avion ou quand on rentrera, ou même ce soir quand tu veux. Tu me diras absolument tout et je te donnerait une corvée à faire pour te faire pardonner " Souriant tu le regardais alors amusée, il était sérieux mais tu ne pouvais supporter qu'il s'en veuille à ce point. Tu avais bien vu que ton regard et tes mots l'avaient profondément marqués mais tu ne pouvais changer cela, c'était des plus honnête et droit. Et pour l'être encore plus tu devais également lui avouer que tu te sentais coupable que tu n'y avais pas pensé et que tu avais un rôle dans cette jalousie. Tu voulais l'aider, lui dire que tout irait bien mais rien n'était sûr. Malgré ses paroles tu restais dubitative. Tu ne pouvais pas changer le regard des autres mais tu proposais une autre alternative. " Et si... si on travaillait ta jalousie ensemble. Enfin.. je veux dire qu'il y a eu un déclencheur et que .. peut être que tu ne me fais pas encore confiance à cent pour cent, je ne t'en veux pas hein. Ca peut arriver. " Après tout la confiance se gagnait, et se travaillait, tout comme la jalousie avait un commencement , un élément déclencheur. Tu étais prête à chercher avec lui bien que tu sois toi même jalouse. Tout comme pour cette envie de frapper le premier gars qui te regarderait un peu mal tu voulais trouver des solutions. D'ailleurs ton idée le fit sourire mais il trouva un mot de code comme dans les films et tu l'écoutais alors en hochant lentement la tête riant quelque peu en l'écoutant. Prenant alors son poignet comme il le demandait tu le regardais avant d'exploser de rire à cette poigne sortie tout droit de l'espace. Pourtant tu ne l'interrompais pas dans son envie et idée qui te paraissait assez drôle mais faisable. L'écoutant tu serras alors son poignet sans donner toute ta force de peur de lui faire mal avant d'y mettre toute ton énergie puisqu'il te le demandait. Apparemment il avait eu ce qu'il voulait puisqu'il t'avait gratifié d'une belle exclamation. En soit son idée n'était pas mal mais tu en avais une autre. " D'accord alors gardons cette idée..mais je peux aussi voir que tu bouillonnes et venir et.. " Te penchant alors tu l'embrassas sans retenu, passant une main sur sa nuque. Ta langue venant danser avec la sienne avant que tu ne mordes doucement sa lèvre en te reculant. " Je peux toujours te faire le baiser de "tu es à moi et je suis à toi ej ne veux personne d'autre " il existe je te jure. " Souriant tu le regardais alors en restant plus tranquille attendant vos boissons. Mais il se décourageait quant à ta capacité à supporter les choses. C'était tout ce qu'il y avait contre lui et il chipotait. Riant tu hochais la tête, oui tu étais aussi une enfant à nourrir. " qui fait des cauchemars aussi, qui se réveille en pleine nuit pour boire, qui peut s'endormir partout et avoir besoin de son homme pour la réveiller.. hm quoi d'autre ? " Tu aurais pu écrire un livre sur tout ce qui pourrait l'éloigner de toi. Ca répondait à sa question. Mais rapidement ton sourire amusé s'évapora pour sentir ton cœur manquer un battement. Son rêve était bien plus beau que ce que tu pensais. " Vraiment? ... C'est copié dire que je veux le même ? J'ai besoin de rien d'autre.. Toi, Moi, hmmm ton bonheur et les chiens.. on forme une belle petite famille comme ça " Riant doucement tu goûtais enfin au bonheur. Comme quoi une personne pouvait tout changer. A l'entente de ton nom complet tu le regardas avec surprise avant de sourire en coin. Il ne perdait pas une occasion, et pourtant il avait raison. Ce n'était pas une dispute mais une mésentente , légère. Prenant alors quelques gorgées de ta boisson le sourire en coin tu le regardais ton regard ne trompant personne, répondant directement à sa question. " Boîte aérienne? " Tout te semblait parfait mais tu ne voyais pas ce qu'étais une boîte aérienne bien que le nom soit explicite. Encore une fois il trouvait les activités pour vous faire vivre à fond, tout. Riant doucement tu finissais alors rapidement ton verre pour être entraînée dans l'hôtel dans lequel vous attendait une activité qui était disponible partout, à Paris, à Barcelone, à Moscou, ou bien à Miami. Et pourtant c'était ta préféré. " Monsieur Tate.. je sens que vous voulez rentrer vite" lanças tu sur le chemin en riant doucement alors qu'il se dépêchait comme si sa vie était en jeu. Et ce fut cette même impression lorsqu'il se jeta sur tes lèvres faisant monter la température de la pièce en un rien de temps. La chaleur , l'alcool, le conflit, tout s'était mélangé pour vous tenir dans une tension palpable et ce je t'aime eu le don de te rendre dingue le débarrassant tout aussi vite de ses vêtements. Pendant que vos lèvres se quittaient, quelques secondes tu lui soufflas alors ce que tu avais retenu, ayant eu peur, depuis bien longtemps. " Je t'aime " Pas de "moi aussi" fade et sans conviction. Tu mettais tous tes sentiments dans de petits mots pendant que tes mains le déshabillaient rapidement. rapidement sous la douche tes mains parcouraient son corps pour le réapprendre encore et encore, tes lèvres venant re-goûter aux siennes et à sa peau comme insatiable. Tu réclamais son attention, qu'il oublie absolument tout ce qu'il s'était passé avant et qui avait été une discorde, il n'avait plus qu'à penser à ce "vous" qui se construisait au fil du temps. Et durant ce moment tu lui fit comprendre par des gestes, et non plus des mots, tout ce que tu lui avais dit et répéter pendant des mois, ou juste aujourd'hui. Lui faire comprendre qu'il n'y avait que lui et qu'il n'y aurait que lui, que tu l'aimais et que tu ne voulais plus le quitter, laissant tes soupires s'échapper d'entre tes lèvres comme ultime preuve.


 

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I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

Je m'en voulais, c'était fou comme je m'en voulais. J'avais osé être ce Chad face à elle, lever la main sur un homme qui la regardait bien trop à mes yeux et qui en plus se permettait des commentaires derrière moi. Je n'avais pas pu me contenir, pas pu faire quoique ce soit et je m'en voulais comme jamais. J'étais là, assis dans un bar qu'elle avait choisi, à boire un verre qu'elle voulait payer à lui faire comprendre que je m'en voulais. Le pire dans tout ça, c'est que je savais bien que la violence était quelque chose de particulier pour Joy. C'était d'ailleurs une des bonnes raisons qui m'avait poussé à ne rien lui dire. Garder pour moi. Travailler seul, de mon côté. Le travail avait déjà été bien commencé avant d'être avec elle et pourtant elle me faisait perdre mes moyens. Joy était devenu quelqu'un d'indispensable à ma vie, quelqu'un d'important, que j'aimais plus que jamais je n'avais pu apprendre à aimer. C'était souvent la force du lien qui m'empêchait plus ou moins d'avoir le contrôle de mon aggressivité. Evidemment, jamais je ne lèverais la main sur elle, c'était acté. Pourtant j'avais peur qu'elle y pense, maintenant qu'elle avait vu ça. Je balbutiais des mots, j'avais peur qu'elle ne veuille rentrer et plus me voir de lui avoir cacher. Je comprendrais, néanmoins. Mais j'avais la peur de ma vie actuellement. Mais elle n'était pas n'importe qui, tu ne t'étais pas trompé en étant sûr que c'était elle et personne d'autre. Elle essayait de comprendre, même si elle te montrait clairement qu'elle était déçue et que ça te brisait le coeur. Elle avait tout de même ce comportement attentif et à l'écoute. Elle comprenait. Putin que je pouvais l'aimer. Elle me caressait la joue en me demandant d'en parler plus tard, quand je voudrais, mettre tout à plat et qu'elle me donnerait une tâche à faire ensuite pour me faire pardonner. Je souris, elle aussi se mettait à ajouter des moments drôles dans les situations trop sérieuses - ma spécialité. Elle me proposait alors de travailler sur ma jalousie, me disant que je ne lui faisais peut-être pas tout à fait confiance. Cette phrase me fit froncer des sourcils. Bien sûr que si je te fais confiance, ce n'est pas ça le problème... je n'ai pas peur que toi tu les regardes et t'en ailles avec eux... enfin c'est compliqué. fis-je alors en cherchant mes mots. Je ne voulais absolument pas qu'elle pense que je ne lui fasse pas confiance. je n'ai pas confiance en moi. regarde là.. j'ai failli te perdre. j'ai peur plus que tout de ça. et puis.. je ne supporte pas que quelqu'un d'autre te regarde... ce n'est pas une question de confiance mais plutôt de possessivité, là. lui fis-je en souriant alors doucement. Elle était trop adorable de chercher un moyen de travailler sur tout ça. c'est aussi quelque chose qu'il faut que j'apprenne à contrôler.. tu es tellement.. tellement importante pour moi. j'ai du mal à jauger tout ça et me possessivité se retrouve décuplée. lui expliquais-je alors en posant ma main sur la sienne qui était sur ma joue. Je la prenais pour y déposer un baiser. Puis nous cherchions un moyen de contrôler ces moments là. Je lui proposais qu'elle me serre le poignet. Au début elle y allait avec tact mais je voulais qu'elle n'hésite pas. Elle semblait amusée par l'idée alors que j'étais très sérieux. Elle le fit tout de même, malgré sa moquerie. Je levais les yeux au ciel en souriant puis elle me disait avoir une autre idée. Je pensais avoir une idée de ce qu'elle allait faire et j'avais raison. Elle m'embrassait avec une passion sans autre pareille et me mordillait même la lèvre au passage. Elle y ajoutait un commentaire en nommant ce baiser. Je me mis à rire. Il n'y avait qu'elle pour réussir, dans un moment pareil, par finir par me faire rire. c'est une autre solution, oui. lui fis-je entre deux rires. Elle se mettait à chercher des choses qui pourrait l'éloigner de moi. Je levais le sourcil comme pour dire "tu es sérieuse c'est ça tes arguments?" et je souris. en fait c'est l'inverse tout ce que tu viens de dire sont des choses que j'adore chez toi. fis-je en riant alors. Elle me tannait pour connaître mon rêve et elle allait le savoir. Sa réaction en dit long sur le fait qu'elle ne s'y attendait pas. Elle me répondait vouloir le même... en ajoutant les chiens, ce qui me fit rire. oui une très belle famille lui fis-je en souriant. Je lui fis alors comprendre que j'avais envie d'elle, et lui proposait un programme. Oui boite aérienne. Pas enfermé quoi, dehors mais c'est un endroit où danser et boire. fis-je en riant doucement. Mais je l'emmenais d'abord à pieds à l'hôtel pour l'embrasser comme un fou et lui dire que je l'aimais pour la deuxième fois. Quand elle y répondit en répétant ces deux mots... la chaleur de mon corps et les palpitations de mon coeur se décuplèrent. Ses vêtements se retrouvaient rapidement par terre et l'eau chaude coulait sur nos deux corps endiablés. Je la soulevais du sol pour attraper ses cuisses contre mes hanches et la mettre contre le mur, sans lâcher une seconde ses lèvres. Là, j'avais envie d'elle comme jamais. Je la prenais alors sans attendre et la faisait jouir comme elle le méritait. Nos deux corps ne firent qu'un, ils dansaient cette harmonie dans laquelle ils se retrouvent à chaque fois.

Une fois rhabillés et le souffle repris, on sortait à nouveau vers la digue de la plage pour prendre des tapas, un nouveau verre de sangria et je l'emmenais danser dans une de ces fameuses boîtes aériennes 100% espagnoles. L'ambiance était folle, je la faisais tournoyer dans les airs. La voir sourire, rire, danser, c'était quelque chose de tellement précieux pour moi que mon sourire était accroché à mon visage. J'oubliais le malentendu de la journée, même si une partie de mon conscience gardait à l'esprit qu'on devrait en parler plus tard. Tard dans la nuit - ou la matinée - je la portais pour sortir de la boîte et courir vers l'eau avec elle dans les bras, mort de rire. L'eau était encore extra bonne vu la température extérieure. Je m'écroulais dans le sable sans réfléchir et l'attirais avec moi, contre moi. des fois j'ai l'impression que c'est un rêve et que je vais me réveiller seul dans mon lit de New York avec mon agressivité et mes conneries lui fis-je alors - merci l'alcool dans le sang. je sais que tu veux en savoir plus sur l'épisode prison dont je t'ai parlé tout à l'heure et c'est normal. lui fis-je alors. je ne veux rien te cacher alors je vais te le dire continuais-je en reprenant mon souffle d'avoir couru comme ça vers l'eau. je n'ai pas fais beaucoup de prison du coup. c'était comme légitime défense. mais voilà pourquoi j'y suis allé. J'en ai fais des choses horribles... quelques années après un autre gars qui la menaçait, un autre, l'a suivi ici. Avec un de ses amis et son petit-ami on l'a poursuivi et on s'est chargé de lui ensemble... c'est resté entre nous. je tournais ma tête vers elle. je ne veux pas que tu aies peur de moi.. que tu aies peur d'être avec quelqu'un qui a fait ces choses-là... je sais ce que je suis et je ne veux pas être cet homme là pour toi. ça fait quelques années que je travaille sur ça parce que je sais que ce n'est pas ce que je veux être.. mais je veux que tu te sentes en sécurité tout de même. je ne permettrais jamais à personne de te faire du mal tout en respectant la limite de l'acceptable. fis-je en caressant sa joue. je ferais n'importe quoi pour toi. finis-je par souffler. tu es l'amour de ma vie. soufflais-je encore. je sais que j'y connais pas grand chose mais.. je le sais. je ne saurais pas expliquer comment... quand je te regarde je le sais. expliquais-je finalement. je ne serais jamais assez désolé pour cet après-midi... je connais tes peurs envers tout ça.. ça n'arrivera plus jamais. surtout si tu m'embrasses comme tu me l'a montré fis-je alors en souriant finalement. puis je levais ma main à mon crâne en regardant à nouveau les étoiles. ooooh j'ai bu trop de sangria mon amour lui fis-je alors en riant doucement. je retournais la tête vers elle doucement - pas de gestes brusques avec la tête qui tourne. tu es tellement belle


 

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Ce qui était fait était fait. Si tu n'avais pas compris comment ce poing avait atterri sur le visage de cet homme il t'avait expliqué les raisons. Ce n'était pas pour autant que c'était justifié ou bien mais tu savais pourquoi il l'avait fait. Il pouvait l'expliquer. La violence n'était pas absente de sa mémoire, elle était là et à ce moment précis il s'en voulait; Les remords ne faisaient pas tout. Ils ne réglaient pas le problèmes mais pour toi ils étaient suffisants pour te laisser cette pensée intacte. Il était le Chad que tu avais rencontré, il se dévoilait juste un peu plus. Et sa possessivité n'ayant jamais atteint ce stade tu étais déçue de ne pas en avoir entendu parler. Il t'avait aidé tant de foi. Il t'avait fait grandir bien plus qu'il ne pensait, mais tu n'avais pas cette impression de faire la même chose pour lui. Pourtant les sentiments étaient là, bien profondément ancré en toi et tu savais qu'il n'aurait jamais quelqu'un comme lui. Tu n'avais besoin de personne et en ce moment précis tu comprenais ce que ton père avait perdu en perdant ta mère. Tu ne pouvais pas lui pardonner, mais tu comprenais sa douleur. C'était ce dont tu avais toujours redouté. C'était ce pourquoi tu restais loin de ce mot appeler amour mais il n'était pas qu'un mot. Et aujourd'hui tu ne te voyais plus sans Chad. Même pour te protéger. Et plus tu voyais son visage inquiet plus tu voulais le rassurer, plus tu voulais lui faire promettre de ne pas partir, ne pas te laisser dans un élan d'égoïsme. Caressant sa joue tu essayais de déridé un peu ses traits tirés trahissant sa peur. Il pourrait faire bien pire que tu n'étais pas sûre de vouloir partir. Tu préférais discuter de tout ça que tout devienne clair, que tout rentre dans l'ordre. Tout connaître de lui, en lui laissant son jardin sans qu'il n'ait à te cacher qui il est. Tu voulais ce genre de relation, et pour obtenir celle ci, tu te remettais en question, tu cherchais à t'améliorer, à trouver ce qui devait être changé, mais il ne te donnait pas ces occasions, te prouvant qu'il t'aimait comme ça. " D'accord alors je te crois.. juste comme ça, je te fais confiance aussi.. mais je n'aime pas non plus les regards sur toi.. Je sais que je peux pas les empêcher, mais si je les vois je veux qu'on me voie avec toi. Je veux même pas qu'on essaie de te séduire parce que j'ai peur de ne pas faire le poids. Chad.. t'es sûr .. qu'il n'y a rien que tu veux que je travaille ou que je change ? " C'était étrange. Sûrement des plus idiots. Mais tu avais cette peur qui venait serrer tes entrailles pendant qu'il avait eu cette même peur. Et si finalement, après tous les efforts qu'il faisait il rencontrait quelqu'un de mieux. Son regard voulait te faire croire le contraire, mais tu avais besoin de l'entendre, besoin de confirmer que cet homme là ne te laissera pas. Mais ses mots étaient d'une sincérité dont tu ne doutais pas et quand il disait que tu étais importante pour lui ton coeur se sentait apaisé. tu sentais ce sourire te caractérisant reprendre sa place sur tes lèvres et ce bonheur t'envahir de nouveau. " Je comprends.. je n'ai  jamais eu cette envie de garder quelqu'un comme je l'ai maintenant.. C'est vraiment effrayant je t'avoue.. Mais rassurant si tu partages la même chose " Ta main restait contre la sienne cherchant presque désespérément son contact. Comme tous les matins où tu voulais sentir sa peau contre la tienne, au moins une seconde, comme tous les soirs où tu voulais au moins un mot de sa part. Tu avais l'impression d'avancer à deux, d'avoir besoin de l'autre c'était une faiblesse comme une force que tu voyais tous les jours. Tous ces jours où tu t'étais appuyée sur lui pour avancer. et maintenant tu voulais qu'il te prenne comme appui. Que vous puissiez trouver ensemble une solution et bien sûr la sienne faisait appel aux muscles. Tu ne savais pas si tu y arriverais dans une situation réelle mais apparemment tu avais eu la bonne force. Mais ton idée était bien meilleure, enfin tu la préférais et tu ne te fis pas attendre pour la partager. Elle semblait également lui plaire et cette idée te fit rire. "J'ai toujours de bonnes idées n'oublie pas " Sûrement moins que lui mais peu importe. Et alors que tu lui faisais un black liste de ce qui pourrait le rebuter, il t'arrêta assez vite pour te dire le contraire. Comment faisait il pour tout aimer chez toi? Comment arrivait il à ce point à aimer une personne comme toi qui n'avait rien d'exceptionnel? Tellement de défauts que tu aurais aimé dire mais que tu ne pouvais pas exposer ainsi. A la place tu avais son rêve, tu avais ce dont il avait envie et c'était sûrement la plus belle chose qu'il t'ait dite depuis que vous aviez commencé votre relation. Tu n'avais besoin de rien d'autre et finalement, ce rêve de voyager, de réussir dans ton métier, ils continuaient d'être présent mais ils restaient en dessous de ce grand rêve qui voulait vous voir comme une famille. Qui voulait garder sa main dans la tienne toute une vie. C'était sûrement trop, sûrement trop demander, trop tôt mais tu ressentais ce besoin et sa confirmation te fit sourire. " Alors on peut dire qu'on est une famille? " C'était la seule que tu possédais et tu ferais n'importe quoi pour la garder. Et son envie était plus que partagée. Ce genre de discussion avait le don de faire monter un désir certain alors que tu écoutais à peine le reste de ses explications. Tu avais compris que c'était une boîte et c'était plutôt ironique quand tu repensais au début de cette relation amicale mais avec un plus.. Tu ne voulais pas y retourner, tu voulais rester dans le présent. Et ce présent là tu voulais y être en pleine conscience. Ces baisers contre tes lèvres ou ta peau te provoquait toute sorte de réactions qui éveillait la chaleur qui ne cessait de se répandre dans ton corps. Tu avais besoin de lui, et autre qu'un acte physique bestial tu avais besoin de le faire tien encore une fois, partager ce moment avec lui. Tes mains exploraient son corps que tu connaissais par coeur, laissant l'eau détendre tes muscles qui se tendirent la minute d'après sous un plaisir partagé.

Mais au lieu d'une fin de soirée cela n'annonçait que le début. Et une fois prêts vous quittiez l'hôtel pour gagner cette boîte aérienne. Tu ne savais même pas que cela s'appeler comme ça. Tu fus surprise mais agréablement et comme d'habitude tu mangeais avec appétit et tu buvais avec un grand sourire. Vous vous amusiez comme jamais , ou plutôt comme toujours, tout était toujours plus léger avec lui, plus amusant et ton rire ne cessait de résonner alors que tu dansais jamais bien loin de lui, voire même collée. C'était un moment de partage et de fou rire qui s'arrêtait pour quelques minutes. Puisque tu eus à peine le temps de reprendre ton souffle sentant une chaleur écrasante venir colorée tes joues que tu te remis à rire en le sentant courir vers l'eau. Tu le tenais fermement
alors qu'un bain t'aurait fait le plus grand bien tant la chaleur avait eu raison de toi et l'alcool qui était monté bien trop vite. Mais à la place vous vous retrouviez sur le sable, ne vous préoccupant que de vous. Que de ce moment et de la vérité qui voulait sortir, qui le demandait et à laquelle tu voulais être confrontée. " Tu l'as dit toi même chéri.. on peut pas m'inventer. Tu as la preuve que c'est pas un rêve " Le rire de nouveau présent tu le regardes ton corps contre le sien. Malgré les grammes d'alcool dans ton sang tu clignes des yeux et te réveilles pour l'écouter attentivement hochant la tête lorsqu'il te dit qu'il ne veut rien te cacher. Et d'un coup tu ne veux rien lui cacher non plus. Et l'épisode qui te paraissait le plus sombre s'éclaira. Il n'avait rien fait de lui même mais protégeait sa soeur, c'était à ce point là qu'il l'aimait. A ce point qu'il se sacrifiait pour les autres. La suite ne te parut pas si rose alors que tu te doutais que l'homme devait être dans un piteux état. Et tu ne savais pas comment prendre la chose. Peut être que c'était une bonne chose, peut être pas.. peut être qu'ils n'avaient aucun droit de faire ça mais la peur que ressentait sa soeur, cette insécurité.. tu préférais sûrement une violence défensive qu'une violence pour user de la violence, alors tu comprenais. Et c'était presque plus étrange que tu la comprennes, que tu l'acceptes après tout. Rapidement il te précisait qu'il ne voulait pas que tu aies peur de lui mais tes yeux restaient bloqués dans les siens, seule ta main qui passa sur sa joue fut en mesure d'apporter du réconfort pendant son discours que tu voulais arrêter. Tu voulais lui dire qu'il n'avait rien à craindre, que tu n'aurais sûrement jamais peur de lui, que tu lui faisais confiance. Mais rien ne sortait comme tu le voulais. " J'ai bien plus à me reprocher que tu n'as à t'en faire... "Si tu pensais enterrer ce secret avec toi c'était compromis. Il t'avait tout dit, il t'avait fait confiance et tu avais cette impression qu'il n'aimait qu'une partie de toi. Seulement les mots ne voulaient pas se former de sorte que tu puisses le lui dire. Tu voulais lui dire. Tu voulais vider ce sac dont personne n'était au courant. Mais les mots ne venaient pas, tu attendais peut être une invitation. Un regard qui t'aurait détendu qui t'aurait rassuré, que malgré tout il t'aimait. Et c'est ces paroles qui eurent raison de ton silence. C'est par la force de ses mots qui avaient fait chavirer ton coeur que tu trouvas le courage. " .. Chad.. tu es le seul que je veux.. pour toute ma vie entière. " C'était bien plus maladroit, bien moins réfléchi que ta gorge semblait bloquée. " J'en suis sûre aussi.. je ne veux personne d'autre je t'aime et ça ne changera jamais.. j'espère que se sera pareil pour toi" Un dernier sourire et un baiser que tu lui volas alors qu'il te disait avoir trop bu. Ton coeur battait bien trop vite. Parce qu'il y avait toujours ces mots qui tournaient en boucle, ces mots qui t'avaient apaisé autant qu'ils t'avaient rendu nerveuse, joyeuse. Son affirmation te fit légèrement rire avant de perdre ce sourire. " Je ne t'ai pas tout dit non plus.. " Parce que tu ne pensais pas à avoir le faire un jour. Dans ce silence tu finissais par sentir une larme rouler sur ta joue. Suivie de quelques autres. Est ce qu'il allait partir?