edward, elizabeth et leo.

Tout se passait tellement bien présentement pour Edward et moi! Je venais d’avoir un nouveau travail comme illustratrice de livres pour enfant et j’adorais ça! En plus de ça, j’avais appris que j’étais nouvellement enceinte. Du coup, il y avait beaucoup de changement à considérer pour la suite des choses comme se trouver un nouvel appartement possédant plus qu’une seule chambre et étant plus grand que celui que nous avions présentement. Notre famille allait s'agrandir et il fallait prévoir le tout. C’est pourquoi on avait quelques visites d’appartement à faire aujourd’hui même. J’étais très excitée par tout ça parce que je me disais qu’on allait peut-être trouver notre future maison où notre bébé allait grandir très bientôt. On avait trouvé des appartements dans notre budget, mais un peu plus au nord de la ville. Ça allait faire plus de transport mais puisqu’Edward avait une voiture et que je travaillais surtout de la maison, c’était pas vraiment un problème. On venait tout juste de sortir de notre première visite, bien satisfait parce qu’on avait vu. Il y avait trois chambres mais l’une d’entre elle était très petite… mais c’était idéal pour en faire un bureau pour nous deux. C’était à considérer mais puisqu’il s’agissait de l’appartement le plus cher de ceux qu’on avait repéré.

« Alors, t’as pensé quoi de tout ça? » demandais-je à mon mari.

On marchait tous les deux, mains dans la mains. Il nous restait encore une bonne heure avant notre prochaine visite donc on avait décidé d’aller manger un crème glacée non loin d’où nous étions. Pendant qu’on discutait tranquillement, Edward avait arrêté soudainement de parler et de marcher son regard pointant plus loin. Mon regard suivit donc le sien avant de voir Leo, plus loin, qui regardait son téléphone, le dos contre le mur d’un établissement. Mes yeux s’écarquillèrent immédiatement. Oh non, pas lui.

« Viens, on va faire demi-tour et passer ailleurs! »

Ça me semblait être la meilleure des solutions mais Edward lui, en avait décidé autrement. Lorsqu’il vint pour s’avancer droit vers lui, je le retiens par la main en le questionnant du regard, secouant la tête.

« Qu’est-ce que tu fais? C’est pas une bonne idée… »

Il était dangereux ce type, on le savait tous les deux. Mon mari ne m’écouta toutefois pas, lâchant l’emprise de ma main avant de continuer son chemin, droit vers son ennemi. Je me sentais immédiatement paniquée, le suivant de près en me disant qu’il me restait encore quelque pas pour essayer de le convaincre de changer d’idée.

« Edward…non… EDWARD! »

Mais il était déjà trop tard, Leo nous avait vu.

edward, elizabeth et leo.

J'avais une vie quand même pas mal secouée. Je faisais des hauts et des bas, sans cesse. Je commençais à être habitué. Parfois, je rencontrais quelqu'un et tout semblait se stabiliser : avant que je perde la personne. J'acceptais que je n'avais pas le droit à la stabilité. C'est tout, chacun son destin, dirons-nous. En ce moment, j'enchainais les contrats, les entrées d'argent. C'était ma passion, finalement. C'était le seul truc dans ma vie qui ne connaissait pas d'échec réel. Adossé à un mur, je consultais tranquillement mes messages, profitant de la tranquilité de la rue à cette heure-ci. Si quelqu'un devait venir me parler, il pourrait. On savait où se trouver, tous. Les personnes sur qui je tombais auraient été les dernières que j'aurais deviné. Enfin, je tombais... Je ne les aurais pas vu si un des deux ne s'avançait pas vers moi comme une furie. Je levais la tête, et je ris doucement.

Bah qu'est-ce qu'il se passe Keller? Une crotte ne passe pas bien?

fis-je alors en riant, vu sa tête. Il avait l'air déterminé à essayer de me mettre une raclée ou j'en sais rien - sauf qu'il ne ressemble à rien, comme toujours. Il n'a jamais été fait pour être méchant ou avoir des couilles de toute façon. C'est physique en fait, je ne peux pas le voir. Pourtant Nessa avait essayé, l'amour de ma vie avait essayé, même elle n'avait pas réussi à ce que sa tête me passe bien. Impossible. Regardez-le, sérieux.

Préviens-moi si je dois avoir peur hein, parce que là j'ai juste envie de te filmer et mettre ça sur YouTube. Elizabeth tu pourrais mieux le dresser, elle t'a pourtant dit de rester aux pieds.

ajoutais-je sans en mettre sur le feu du tout. J'étais trop amusé là. Je savais qu'il essayerait d'en venir aux mains. Je l'esquivais une première fois.

trop lent. ne va pas dire à ta copine que c'est moi qui te cherche les noises. je ne vous aurais pas vu si tu n'avais pas foncé sur moi comme un castor sur son bout de bois

fis-je alors, quand même prêt à esquiver ses coups. Je ne l'attaquais pas, non. Est-ce que je faisais exprès parce que Elizabeth était là? Peut-être.

edward, elizabeth et leo.

On avait prit la décision de déménager avant que le bébé arrive, ça allait être plus facile comme ça et on allait pouvoir préparer une chambre pour lui. J'étais très emballé par le projet et on avait déjà prévu de visiter 5 appartements dans les prochains jours. On venait tout juste de faire notre première visite et je dois dire que j'étais déjà agréablement surpris.

- C'était vraiment bien! On va en visiter d'autres rapidement et après on prendra une décision. On doit se diriger vers quel rue pour le suivant?

On avait déjà une autre visite donc, il fallait se diriger vers le bon endroit. Je tenais ma femme par la main quand j'aperçu au loin une silhouette que je connaissais fort bien. Je le détestait vraiment surtout après avoir su qu'il avait fait du mal à Eli. Ma femme voulait qu'on passe par un autre chemin, mais j'avais décidé autre chose. Je voulais lui dire ma façon de penser, mais aussi lui montrer que je n'ai pas peur de lui. Son petit jeu il pouvait bien se le garder pour lui. Il me vit arriver au quart de tour et se redressait plus droit en me voyant. Bien entendu qu'il savait ce qui l'attendait.

- Tu vas la fermer oui!

J'étais hors de moi, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti comme ça. Il pouvait s'attaquer à moi, mais à Elizabeth non! Je voulu le frapper, mais ce coup là il partit dans le vide ce qui fit en sorte que j'étais davantage frustrer... Il ne semblait pas vouloir m'en taper une, ça l'amusait ce crétin! Je n'étais peut-être pas le meilleur en bagarre, mais je pouvais quand même réussir à lui en coller une même si ça allait prendre 5 fois. Me faire dire que j'étais trop lent ça ne passait vraiment pas bien. Tout ce que je voulais c'était de lui en mettre une dans sa tronche de fendant. Ça avait assez duré! On ne s'était jamais vraiment battu, mais là, je crois que c'était bel et bien une bonne idée!

- Tu ne touches pas à ELI! T'es qu'une sale pourriture!

Il m'avait avertit la dernière fois qu'il s'en prendrait à elle, mais là, je devais faire mon rôle de mari et la protéger. Je l'accotai contre le mur en tenant le collet de son t-shirt. Je le regardai bien en face avant de réussir à le cogner comme il se doit et pas juste un coup. Je sentis alors des mains agripper et je ne pus que me résoudre à reculer maintenant. Je venais de frapper Leo et Eli semblait soudainement bien apeurée.

edward, elizabeth et leo.

Et dire que c’était une belle journée qu’on passait là, à visiter des appartements pour élire notre nouveau domicile où notre famille allait grandir dès janvier. Je trouvais ça tellement beau, tellement plaisant de bâtir des projets comme ça avec mon mari, de se dire qu’on allait être trois éventuellement. Pendant que je lui indiquai le chemin à prendre, on continua notre chemin… jusqu’à ce que je m’arrête complètement de marcher, voyant bien qui se trouvait un peu plus loin sur la rue. Je ne voulais tellement pas vivre tout ça que je tirai sur la main d’Edward pour lui faire signe de faire demi-tour, qu’on pouvait passer autrepart. Ce dernier semblait penser autrefois puisqu’il lâcha ma main pour se diriger droit vers son ennemi. L’appeler ne servait à rien qu’il était déjà devant lui, en colère. N’aidant pas la situation, Léo s’amusait à se foutre de sa gueule en me parlant à moi, je m’approchais doucement… méfiante.

« Je non… Arrêtez svp… ça sert à rien tout ça! »

Sérieusement, c’était la première fois que je voyais Edward comme ça. Je reconnaissais pas du tout mon mari à l’aggriper par le collet pour essayer de le frapper. Je dis bien essayé… parce que ça ne fonctionnait pas et pour la peine, j’en étais limite heureuse… jusqu’à ce que son poing se dirige directement sur son visage. Ma main s’était plaqué à ma bouche alors que je secouai la tête. Je me sentais un peu vulnérable dans tout ça. La dernière chose que je voulais c’était de voir mon mari se faire tabasser devant mes yeux. C’est pourquoi je pris sur moi pour le tirer par le t-shirt vers moi et l’éloigner de lui pendant qu’il criait de me lâcher. Il faisait probablement référence à la dernière fois que j’avais croisé le jeune homme, qu’il avait réussi à me faire peur au point où j’en avais fait une crise de panique.

« Edward arrête! S’il te plaît arrête! » Je me positionnai devant lui pour qu’il me regarde et qu’il tente de se calmer. Depuis quand la violence était une solution? Je me tournai ensuite vers Léo. « Pitié, ne fait rien… on va partir… et on oublie tout, ok? Il s’excuse d’avoir fait ça.. il est en colère, il pense pas à ce qu’il fait… j’en suis certaine!  »

Je me sentais comme la Suisse dans tout ça là! Je voulais pas qu’on se fasse la guerre. On pouvait juste tout oublier et vivre chacun de notre côté. Ça me semblait être la meilleure solution. J’espérais vraiment que ça se termine bien tout ça et qu’il ne réplique pas… mais bon, on parlait de deux gars… deux gars qui se détestent. Ça inaugurait jamais rien de bon.

edward, elizabeth et leo.

Ce mec était fou, complètement incontrôlable. Il s'approchait de moi comme une furie en colère alors qu'Elizabeth le priait d'arrêter. Il cherchait quoi, là? la bagarre? J'en riais intérieurement. J'aurais pu le mettre à terre en levant le petit doigt, mais en même temps je voyais là l'occasion de montrer la vraie nature de son homme à Eli. Ce mec me répugnait. Il faisait genre d'être le mec parfait alors qu'au fond de lui il était encore plus mauvais que moi. J'avais essayé de le montrer par mille fois à Elizabeth, en vain (c'est d'ailleurs sans doute de ça dont il parle quand il me demandait de la lâcher), sans qu'elle n'accepte la réalité. Là, il ne faisait qu'illustrer mes propos, me tenant contre le mur à essayer de me frapper. Quand il réussit enfin, Elizabeth le tirait en arrière et se mit entre nous, se mettant à s'excuser pour lui et à me prier de ne pas répliquer. Je secouais doucement la tête en massant ma joue, riant. waouh! quelle poigne mon chaton! fis-je alors en regardant Edward, riant toujours. oh non eli il ne s'excuse pas. il n'a toujours pas compris. je n'ai jamais touché à ta femme petit garnement. Je veux juste qu'elle comprenne avec qui elle est vraiment. tu viens tout juste de lui montrer, bravo. on applaudit cette performance, le vrai edward est juste devant nous. fis-je, toujours derrière eli, applaudissant un peu, toujours le rire aux lèvres. et ne t'inquiètes pas eli je ne vais pas le frapper je ne voudrais pas le défigurer, avec sa petite tête de gangster des bacs à sable. t'en penses quoi, toi, elizabeth? Un mec qui saute sur un autre gars pour le frapper... tu aurais pas choquer ta demoiselle là, edward? t'as pas réfléchi hein, n'est-ce pas? allez-y je veux voir cette conversation que vous allez avoir au coin de la rue où t'essaies de te justifier que tu es ce petit edward tout choupi qui ne ferait du mal à une mouche comme essaies de me le décrire elizabeth à chaque fois. ALLLLEEEZ un mensonge, un mensonge, un mensonge, je veux je veux je veuuuux. fis-je alors en souriant. Le pousser à bout? moi? nooooon. La violence orale ça marche mieux avec lui que le physique.

edward, elizabeth et leo.

J'en avais plus que marre de Leo et ses petites paroles méchantes envers moi et ma femme. Maintenant, je ne voulais plus me laisser faire et je devais lui tenir tête. C'est pourquoi j'avais bien répliqué en lui envoyant un bon coup au visage. Tout de suite Eli s'interposa entre nous deux et tenait à dire que je devais être désolé... Pas du tout!

- Non je suis pas désolé Eli, ça assez duré. Il se moque carrément de nous!

Il avait toujours ce petit air moqueur qui me piquait constamment. Il pensait que de dire à Elizabeth que j'étais toujours comme ça allait la dissuader de rester avec moi? Franchement, il ne connaissait pas bien notre vie pour dire tout ça. Eli pouvait peut-être me dépeindre comme un homme qui ne ferait pas de mal à une mouche, mais là il était question de Leo, c'était différent. Il n'avait pas été correct avec elle la dernière fois et ça venait carrément me chercher.

- Mais la ferme! Qu'est-ce que tu racontes, tu veux prouver que je suis un salopard? Je le suis juste avec toi parce que tu me pousses à bout, tu me laisses pas tranquille et tu veux t'en prendre à Elizabeth! Elle le comprend très bien d'ailleurs! Je suis pas violent normalement, mais tu me laisses vraiment pas le choix vu que tu t'attaques toujours à moi ou bien à Eli!

D'ailleurs, le fait qu'il ne me frappe pas était un peu étrange, je me serais attendu à ce qu'il réplique à mon coup que j'avais réussi à lui mettre. Il venait vraiment chercher le plus mauvais de moi-même à chaque fois que je le voyais. Je ne pouvais que penser à ce qu'il m'avait plutôt fait subir autrefois et dernièrement.

- Je suis pas choupi, je fais juste te montrer que c'est fini le temps où je me laissais faire! Tu laisses ma femme tranquille sinon je vais recommencer encore plus fort! Compris?

Je m'étais rapprocher de lui pour être sûr que mon message passe auprès de lui. Je sentais la main d'Eli m'accrocher le bras comme si elle pensait que j'allais le frapper de nouveau. Je maintenais le regard de Leo.

edward, elizabeth et leo.

Je pouvais pas croire que j’étais en train de vivre ça. On aurait pas pu, tout simplement, quitter l’endroit tranquillement en ignorant la présence de Leo? Je ne l’aimait pas… et Dieu sait que ça n’arrivait pas souvent que je ne porte pas quelqu’un dans ma coeur mais je savais qu’il était méchant avec mon mari et qu’il faisait ressortir le pire de lui-même. Mais de là à commencer à le frapper? Je n’aurais jamais pensé ça! Je ne comprenais pas ce qu’Edward essayait de prouver ou de faire comprendre mais il se prenait vraiment pas de la bonne façon! J’essayais de calmer le jeu mais visiblement, ça ne marchait pas du tout. Je voulais faire comprendre à notre ennemi qu’Edward était désolé de l’avoir frappé… pour éviter qu’il ne réplique mais les deux jeunes hommes ne me croyaient pas du tout, naturellement. Même que Leo était en train de dire que c’était la vraie nature d’Edward que je voyais actuellement. Je ne pouvais pas croire ça… J’étais rassurée toutefois lorsque Leo m’informa qu’il n’allait pas frapper, lui. Il voulait savoir je pensais quoi de quelqu’un qui sautait sur un autre.

« Je pense que la violence n’est jamais la solution. »

En fait, j’étais un peu troublée. Parce que je me disais que oui, Léo n’avait peut-être pas été toujours un ange avec Edward mais est-ce qu’il avait déjà été violent avec lui? Je venais d’avoir la preuve que mon mari l’était… mais jamais que ça avait déjà été réciproque. Je m’étais déplacée sur le côté pour arrêter d’être prise entre les deux jeunes hommes. S’il fallait qu’un de deux frappe et que je mange un coup dans le ventre… Sans m’en rendre compte, je m’étais mise à frotter un peu mon ventre, c’était probablement plus pour me calmer qu’autre chose. Depuis qu’il commençait à être un peu visible - sachant que j’étais faite toute petite donc dès que mon ventre enfle, ça se voit - je jouais avec ma main dessus continuellement.

« Est-ce qu’on peut juste enterrer la hache de guerre? Ça ne serait pas mieux… les disputes, c’est pas bien pour personne et si vous êtes pas capable de vous entendre, pouvez-vous juste vous mettre d’accord pour vous ignorez? J’en peux plus de cette histoire! »

Elle allait me rendre folle et j’avais pas envie d’une crise de panique maintenant. Mon mari s’était approché de nouveau de Leo, j’avais immédiatement placer ma main sur son bras - comme si ça allait changer quelque chose Il le menaça une autre fois de me lâcher, que sinon, il allait frapper encore plus fort. Mais il ne comprenait vraiment rien? Je sentais la panique monter en moi et j’essayais de me raisonner, c’était pas bon pour le bébé, c’était non plus pas bon pour moi à vrai dire.

« Ça suffit, je m’en vais. »

Sans rien ajouter de plus - et sans même attendre Edward, je quittai plus loin. Je voulais plus endurer ça encore longtemps. J’avais voulu être là pour m’assurer que tout se passe bien mais visiblement, mon copain s’en moquait totalement et j’étais en colère maintenant.

edward, elizabeth et leo.

C'était à mourir de rire de le voir se donner de la peine à essayer de me menacer. Je le laissais me frapper parce que j'avais moi-même une idée derrière la tête. Je voulais juste prouver en direct live à Elizabeth que son mec n'était qu'un trou du cul monumental. Je l'ai toujours dis et je le soutiendrais toujours, même si Nessa n'est plus là pour l'entendre ni le défendre. Il a toujours été à mes yeux un gars qui faisait la mauviette mais qui savait être un gros con quand il le voulait. J'veux dire, à un moment donné, faut choisir. Soit t'es une mauviette et t'as besoin de la défense de tes p'tits copains, ou alors tu as des couilles jusqu'au bout. Tu tapes pas le grand méchant pour aller pleurer dans les jupes de maman, en fait. Mais c'était ce que faisait et était M. Keller et ça m'insupportait plus que tout. Y'a rien qui m'énerve plus qu'un gars comme ça. Il faisait le chaud là à me taper contre le mur et à faire le coq en pensant que ça m'avait fait quelque chose mais si je répliquais - il ferait moins le malin. Je décidais de ne pas répliquer pour deux raisons : déjà parce que j'avais pas envie de me fatiguer pour rien et ensuite pour montrer à Eli que finalement c'est pas moi le plus malade mental dans cette affaire. Si je les avais vu de loin, j'serais sûrement pas allé les voir.
Bref, je le regardais me hurler à la gueule sans rien dire et me menacer de recommencer si jamais j'allais revoir sa nana alors que c'était comme s'il ne m'avait pas frappé. ça avait à peine fait mal. Niet. Au même moment, cette dernière réalisa mon rêve : elle claqua que ça l'énervait et qu'elle se cassait. YOUPI. Tout ce que j'attendais, elle lui en voulais et elle voyait bien qu'il en avait rien à foutre qu'elle prenne son bras ou quoique ce soit. Je l'avais mis à dos, bravo moi-même. Je lâchais un gros smile et applaudissais Edward doucement, au ralenti.
Quelle performance. T'as fais ça tout seul en plus ! Mooooh mon chou tu peux même plus aller pleurer dans les jupes de maman elle te boude! Ressaisis-toi espèce de trou du cul! fis-je en lui lâchant une tape sur l'épaule et un peu plus violente que sa tape sur mon visage, le faisant reculer petit à petit, reprenant un air très très sérieux. Tu vois pas que tu te la mets à dos tout seul? Tu fais ta racaille là mais j'lève le bras et tu t'enfuis! fis-je en lançant une deuxième belle tape contre son épaule. Bah alors baltringue il est où ton beau discours? Tu te rends compte que faire le beau à jouer les types virils ça marche pas avec ta nana? t'as vraiment rien compris toi. T'as juste fais que prouver que tout ce que je lui ai dis c'était vrai. fis-je en m'arrêtant et en poussant sur sa tête pour qu'il recule et dégage. Allez va t'excuser et avouer que t'aurais pas dû faire ça, imbécile. Sois un homme, c'est tout ce qu'on te demande. Mais t'inquiètes, là c'est parce qu'il s'agit d'Eli. Mais j'oublie pas. fis-je en posant un doigt contre ma tempe et lui lâchant un beau clin d'oeil. Là il avait intérêt à se casser et rejoindre Eli parce que y'avait plus de j'me laisse faire, il allait rentrer avec un oeil violet et une patte folle. Je me tenais prêt au cas où même si j'espérais qu'il ne fasse pas cette erreur.

edward, elizabeth et leo.

Ce qu'il pouvait être frustrant! Il se tenait debout souriant et n'osait même pas lever le bras pour m'en coller une. Il le faisait exprès, il le faisait toujours exprès. Il voulait qu'Elizabeth se retourne contre moi je ne sais pas trop. Bien entendu, ça ne lui plu pas, parce qu'elle venait de dire que ça ne résoudra rien la violence et déclara partir. Je me sentais mal pour elle. Elle voulait qu'on s'ignore, je ne sais pas trop si ça serait possible vu qu'il venait toujours me picosser. Je fus surpris de la voir quitter le coin de la rue, alors je me retournai rapidement vers Leo qui était bien content du spectacle. Ce qu'il était frustrant de le voir ainsi.

- T'es tellement ridicule Leo, tu penses tout contrôler là? Elle n'aime pas la violence, je m'en fait pas pour elle, parce que je fais ça pour elle, pour que tu nous fiche la paix une bonne fois pour toute. T'as pas intérêt à me toucher de nouveau, sinon là, je n'hésiterai pas une seule seconde à y aller plus fort.

Je me reculai et commençai à aller vers la direction où Eli était partie. Leo s'arrêta pas là. Ce que j'avais envie de lui retaper dans la gueule à celui-là. Je le détestais vraiment pour tout ce qu'il m'avait fait mais aussi pour la crise de panique d'Eli.

- Je t'attendrai Leo, j'ai pas peur de toi! Je te conseille de nous lâcher!

Inutile de répondre à ses petites vacheries qui n'allaient finir. Je commençai à courir en direction de ma femme qui avait déjà tourné le coin de la rue. Je me suis mis à marcher dès que je l'ai vu assise sur un banc. J'allai la rejoindre doucement. Je ne savais pas trop comment aborder le tout.

- Excuse-moi Eli, il fait sortir la colère que j'ai en moi à chaque fois que je le vois. Tu sais qu'il a toujours été dur avec moi han? Là il voulait juste que tu sois fâchée contre moi vu qu'il a pas daigner lever les poings... Mais je comprends, t'a raison, la violence ne sert à rien

J'espérais qu'elle ne m'en veule pas trop et qu'on aille visiter cet appartement qui comptait beaucoup plus à mon avis que la querelle avec Leo. Je mis mon bras autour de son cou pour l'attirer ver moi et l'embrasser doucement sur la joue. Je veux tellement qu'il arrive rien à Eli et au bébé, c'est tout ce que je souhaite au monde en ce moment. Leo représentait une menace.

edward, elizabeth et leo.

C’était trop pour moi, j’en pouvais plus, j’avais décidé de partir de la dispute. Qu’est-ce que je pouvais faire de plus de toute façon? J’avais tout essayé! Je me disais que peut-être, ça allait le motiver à partir et me suivre, si j’étais plus là. Comme de fait, j’aurais dû tenter la technique bien avant puisqu’à peine une minute plus tard, Edward criait mon nom derrière moi. J’étais là, assise sur le banc à essayer de me calmer et pour la toute première fois, j’avais pas envie qu’il vienne me rejoindre. Naturellement, il essayait de se faire pardonner, il s’excusait et tout mais je ne bougeai pas, même pas lorsqu’il se colla à moi pour déposer un bisou sur ma joue. Je m’étais simplement levée et sans même le regarder, je mit mon sac à main sur mon épaule.

« On a une visite d’appartement bientôt, faudrait y aller… »

Je commençai à marcher en direction de l’endroit, c’était à peine à deux minutes d’où nous étions mais quand même, j’avais besoin d’espace. J’entendais Edward traîner les pieds derrière moi en répétant mon surnom, probablement dans l’espoir que je me tourne finalement… et c’est ce que je fis, un peu à bout de ma patience.

« QUOI EDWARD? » dis-je en me tournant d’un coup sous son regard probablement surpris que je lui parle comme ça. Je lui parlais JAMAIS comme ça. « Pourquoi est-ce que je dois t’écouter si toi tu m’as pas écouté une seule fois tout à l’heure?  J’ai le droit de pas être contente des fois OK? Si tu dis que la violence ne sert à rien pourquoi est-ce que t’as levé les poings? C’EST PAS TOI DE FAIRE ÇA! J’ai pas aimé te voir faire ça… c’était complètement irréfléchi, dangereux et idiot et … »  

Et un peu sexy d’avoir défendu mon honneur! Sans plus tarder, je me jetai vers lui en lui tenant le t-shirt pour l’embrasser vigoureusement. Mais qu’est-ce que j’étais en train de faire là? Ça sortait tellement de nul part, j’avais complètement perdu le contrôle de moi-même. Mes hormones m’avait possédé, c’était certain! Je me reculai d’un coup en écarquillant les yeux. Je devais réagir vite…

« Ok, c’est pas parce que je viens juste de faire ça que je suis plus fâchée. Je suis encore fâchée… » déclairais-je en fronçant les sourcils, j’étais tellement tout sauf crédible! Mes yeux descendirent vers ses lèvres et la tentation était trop grande, je l’embrassai encore et encore… et lui, il disait rien, il profitait! « Je te jure que je comprends pas pourquoi je fais ça… » chuchotais-je contre ses lèvres entre deux baisers.

Puis d’un coup, je me reculai, à bout de souffle. Ça suffit là, le manque de contrôle inexpliqué. Et puis, on était dans une ruelle en plus, n’importe qui pouvait passer à tout moment!

« Promets-moi que tu ne vas plus t’approcher de lui, plus jamais! Quoi que non, laisse tomber… je t’avais déjà demandé de le faire à l’hôpital et t’as pas tenu ta parole!!!!»