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 hit me baby / léo + jade

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Benjamin Lewis
Benjamin Lewis
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(#)Sujet: hit me baby / léo + jade  |   Ven 20 Juil - 11:04


- HIT ME BABY -
léo + jade

Il y a deux mois, j'avais appris que celle que j'aimais étant enceinte. Oui j'ai bien dis celle que j'aimais, le seul problème c'est que c'était pas à voix haute vous n'avez aucune preuves. Bref. Je l'ai appris après un braquage dans lequel elle avait participé, dans lequel elle avait vécu un vrai traumatisme et une grossesse était la dernière chose dont elle avait besoin. J'avais décidé de lui cacher et de prendre soin d'elle de loin. Je l'empêchais de prendre sa drogue, je l'empêchais de faire des conneries, de loin ou de près. Je faisais en clair de sa vie un véritable enfer dans lequel tous les gens qui la cotoyaient était de mèche. J'avais un couteau au dessus de toutes leurs petites têtes. Alors oui, on peut dire que par amour je suis capable d'un peu tout comme de menacer la moitié de la ville. Je veillais chaque jour à ce que personne ne cède à aucun de ses caprices - aussi durs soient-ils. J'avais des mecs à moi partout qui gardaient un oeil sur elle - je ne peux pas être partout et il fallait rester discret - sans qu'elle ne s'en doute. Je m'étais lancé dans un plan infernal.
En cette fin de soirée, je décidais d'emmener un de mes groupe d'escort en boîte pour me faire mon petit pactole du soir. Alors qu'elles entraient en backstage, je remarquais deux silhouettes que je connaissais dans un recoin désert, reculé du monde qui attendait pour rentrer. Là, ils étaient introuvables, sauf pour moi évidemment. Je plissais les yeux, priant pour être en train de ne pas voir ce que je voyais en réalité. Jade qui obtenait ce qu'elle voulait - et ce qui lui était interdit. J'appelais directement un de mes gars pas loin via mon téléphone sans même le regarder - extrême urgence - avec un code qu'il connaissait bien. Alors que Jade s'éloignait avec son petit paquet, je m'approchais une fois qu'elle ne puisse plus le voir du gars. Il n'avait même pas le temps de se justifier auprès de moi en me voyant qu'il était déjà par terre. Une colère prenait le contrôle de mon corps sans prévenir de sa venue. Je bouillissais, lui donnant des coups de pieds dans le dos, le ventre. ferme ta gueule lui sifflais-je quand il laissait échapper des bruits sourds de douleur. tu pensais que c'était des mots en l'air? tu pensais qu'on ne te verrait pas? tu pensais que tu t'en sortirais avec le fric qu'elle te donnerait? fis-je en profitant de sa paralysie pour prendre ce qu'il y avait dans ses poches. si tu es encore là dans une demi-heure tu peux dire au revoir à un membre de ton corps de phasme. fis-je en lui en redonnant un bon dans la tronche. Il voulait servir d'exemple aux autres? Je n'avais pas besoin, tous savaient que j'étais très sérieux. N'empêche que ceux qui en doutent ont besoin d'avoir les idées en place. De son côté, mon pote que j'avais appelé arrivait en voiture en furie près de Jade. Descendant de sa voiture, il simula une agression pour lui piquer ce qu'elle avait sur elle - c'est à dire la drogue avant de s'enfuir du même moyen qu'il était arrivé. Il prenait évidemment soin à ne pas lui faire mal et c'était à moi de jouer. Arrivant en courant de derrière, ayant pris sa direction, je la retrouvais assise contre le mur où il l'avait fait "tomber" sans lui faire mal. Je faisais la mine de l'inquiétude en regardant la voiture s'en aller comme s'il était trop tard et je m'accroupillais à côté d'elle. ça va? il t'a fait mal? lui fis-je en caressant sa joue appeurée. Je regardais à nouveau vers où la voiture était partie - en gros il faisait le tour pour aller s'occuper des filles pendant que moi je reprenais en main la situation avec Jade - mais il fallait jouer la comédie. Je prenais mon téléphone où je le remerciais et lui disais de prendre soin des filles et de faire du chiffre avant de dire à Jade : j'ai retenu sa plaque mes gars sont dessus il va pas aller loin t'en fais pas. qu'est-ce que tu faisais ici à l'arrière? lui fis-je en l'aidant à se relever. l'entrée c'est de l'autre côté princesse fis-je histoire de la voir sourire un peu, même si j'étais à la base de sa peur je n'aimais pas la voir avec une tête pareille.
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(#)Sujet: Re: hit me baby / léo + jade  |   Ven 20 Juil - 13:32


- HIT ME BABY -
léo + jade

Ce soir, tu avais vraiment besoin de décrocher. Tout oublier et laisser ta cervelle s'engourdir grace à cette came dont tu es dépendante. Ayant touchée à rien depuis plus d'un mois, tes idées sont devenues claires. Tellement claire qu'après un moment tu étais revenue à la réalité. Consciente de ton corps et de ses symptombes tu avais fait l'équation inévitable. Celle qui te mènerait sans doute à ta fin. T'étais allée jusqu'à voler un test de grossesse juste parce que tu avais pas envie de faire face à la caissière qui te jugerait. Ce test s'était avéré positif et il était dans ton sac à main pour le prouver. Tu ne sais pas à qui, puisque tu as honte. Tu prévois le dire à personne, trouver moyen de voir un médecin même si tu n'as pas d'adresse fixe. Tu t'en occuperas toi-même si personne ne peut t'aider. Plutôt y laisser ta triste vie que d'en créer une autre.
T'écris dans cette boîte pour une seule raison. Aucun vendeur qui se promène ici a les mains vides. Ils feraient trop d'argent dans un endroit pareil. Impossible qu'on te dise non. Tu patrouillais dans ta robe bien trop courte que tu portais que pour qu'on te laisse entrer plus rapidement. Qu'es-ce que tu as sur toi? Je veux n'importe quoi. Allez donnes. Ton regard était insistant, mais il restait sans bouger. Tu utiliserais ton corps s'il le fallait, tu étais déespérer. Tu avais enlever l'espace entre toi et ce dealer qui ne t'intéressait que pour sa came. Tu avais glisser tes mains sur ses cuisses pour glisser tous tes billets dans son pantalon. L'embrassant sans aucun désir pour lui. Tu bouillonnais pour cette drogue qui te permettrait de fuire. Donnes moi ce que je veux et je ferais la même chose pour toi plus tard. Ça avait marché. Imbécile, jamais tu te tiendrais ta parole. Enfin, si, s'il était le seul à vouloir te fournir ta came.
Tu repartais vers la sortie arrière bien heureuse malgré la souffrance qui t'habitait. Tu pourrais enfin oublier ces conneries l'espace de quelques heures. Un overdose te permettrait peut-être de tuer ce bébé que tu osais penser.
Le reste fut trop rapidement. Trop étrange pour que tu comprennes. On t'avait pris ta poudre. On t'avait voler ton bonheur. Le salot t'avait même pas fait mal même si tu t'étais accrocher à ton sac à main comme si ta vie en dépendait. Tu perdais aussi cette preuve de l'existence de la vie en toi. Si seulement ça voulait dire qu'il disparessait avec le bébé. Tu aurais été une flamme intuable dans la même circonstance quelques mois plus tôt. Si tu n'aurais pas su ce qui se passait dans ton corps, tu aurais été plus motivée. C'était peut-être les hormones et le fait que ce vol te rappelait le bracage. Cette événement que tu croyais responsable pour tous ses étourdissements et ses nausées. Non merde, c'était ce putain de bébé.
Je m'en balance de ce mec. Il devait être plus déespérer que moi pour voler une nana paumée comme moi. Léo t'avait rejoint, tu ne le savais même pas présent ce soir, mais il n'est jamais très loin. Un soupire dégouté sort de toi alors qu'il t'appelle princesse. J'veux pas être à l'intérieur putain. Laisses-moi tranquille. Tu avais plus d'argent, pas de moyen de te procurer plus de poudre blanche. Plus moyen d'oublier. Vas t'occuper de tes filles. Je sais comment prendre soin de moi. Pas du tout, mais tu n'étais pas d'humeur à lui faire face. Tu avais surtout peur de dévoiler ton secret. Il te détesterait surement s'il apprenait que tu avais pas été assez responsable pour te protéger correctement. Il s'était assis à côté de toi et s'en vraiment réfléchir, tu étais allée te réfugier dans ses bras. Lui disant froidement te partir avec ta voix, mais le suppliant de rester avec ton corps. Dis, y'a moyen pour toi de m'avoir un seccond rendez-vous avec le médecin de l'autre fois? Tu ne voulais pas lui dire pourquoi. Si personne dans cette ville me laisse me droguer, si je mens bien il me fera peut-être une fausse prescription. Ça aurait été une bonne idée quelques semaines plutôt, mais là ce que tu voulais c'était mettre fin à cette grossesse à la con.
@Léo P. Mills
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Benjamin Lewis
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(#)Sujet: Re: hit me baby / léo + jade  |   Ven 20 Juil - 18:25


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léo + jade

Là, je m'inquiétais vraiment. Jade semblait... étrange. Je l'avais vu se faire servir par un gars que j'étais allé tabasser, un de mes gars s'était débarrassé de la came qu'avait Jade, j'avais récupéré son fric... Tout ça en trop peu de temps qu'il n'en fallait pour dire ouf. Depuis deux mois, je me donnais corps et âme pour protéger Jade d'elle même pour le bébé. Je n'avais même pas la certitude qu'il puisse s'agir du mien... néanmoins, je l'aimais assez pour agir ainsi sans qu'elle le sache. Une fois la gueule du type bien défigurée je rejoignais Jade en faisant mine de me lancer à la recherche de son agresseur. Mais là, elle me semblait bien déprimée. Bien plus que d'habitude. Là, ma sonnette d'alarme se mettait en route. Ce n'était pas normal, son attitude, sa voix n'était pas normale, ses réactions n'étaient pas normales. Elle se disait paumée et m'envoyait chier. D'habitude elle serait rentré dans mon jeu, elle ne m'aurait pas répondu comme ça. Surtout, quand elle me dit de la laisser tranquille en général ce n'était pas pour se faufiler dans mes bras en même temps. Naturellement elle y trouvait sa place, comme s'ils l'attendaient. Je posais une de mes mains autour de sa tête comme signe de protection et de réconfort alors qu'elle me disait de m'en aller. Je n'irais nul part. lui fis-je alors avec une voix grave et sérieuse. Elle était ma priorité. Puis elle me mit la puce à l'oreille. Elle me demandait si elle pouvait revoir mon médecin pour tenter d'avoir une prescription pour quelque chose. Je fronçais les sourcils, reculant doucement pour pouvoir la regarder dans les yeux. Tu ne me dis pas tout, toi. soufflais-je alors. on peut aller le voir, si tu veux, mais tu sais à part enlever des balles de nos torses et nous donner du doliprane pour que ça passe... A part un calmant j'vois pas ce qu'il va te filer, comme la dernière fois. lui fis-je alors. Le médecin avait été le premier à savoir, il ne lui filerait rien de dangereux. A la limite il lui ferait croire que c'est une drogue et elle y croirait. allez, viens on y va. j'pense quand même que tu devrais arrêter tout ça... des fois j'ai peur d'être absent et qu'il t'arrive une bricole. lui fis-je en l'aidant à se relever et on allait vers l'adresse du médecin. Je me demandais limite si elle ne savait pas... mais je serais vite fixé, elle le dirait au médecin qui m'avertirait tout de suite. On arrivait et il la prit en charge tout de suite, après un bel échange de regard dans lequel il comprenait tout. Je m'asseyais alors à attendre devant la porte, la tête entre les mains. Je ne savais plus quoi faire. Lui dire? L'empêcher de vouloir le tuer ensuite? Lui prouver que ça signifie quelque chose pour moi? Lui demander de faire un test, voir si c'était le mien? Et si ce n'était pas le cas alors quoi? Et si c'était le cas, alors quoi? Une mère à la rue et un père "mac"? C'est ça que je voulais? Un "couple" en carton qui baise à droite à gauche pour énerver l'autre qui n'est pas capable de se dire les choses? Deux êtres trop indépendants parents? J'étais dans un cul, c'était clair.
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(#)Sujet: Re: hit me baby / léo + jade  |   Ven 20 Juil - 20:04


- HIT ME BABY -
léo + jade

Ses paroles te faisaient sourire, même si elles te dérangeaient. Tu n'aimais pas qu'on s'inquiète pour toi. Tu ne voulais pas qu'il soit aussi bien attaché à toi. Léo merde, tu sais que tu me changeras pas. Qu'est-ce que je ferais de ma peau sans la came hein? C'était un peu trop véritable, dans les rues ton plaisir c'était de jouer avec le feu et il était toujours bien plus brulant quand des substances brouillaient ton jugement.
Tu avais été silencieuse plus qu'à tes habitudes jusqu'à ce que vous arriviez à ce fichu médecin. Une partie de toi aurait espéré que ce soit un homme net. Donc qu'il soit fermé aussi tard la nuit. Mais Léo avait des ressources, il  n'avait fallu qu'un simple appel pour que tu deviennes la priorité de ce docteur. L'angoisse sur le bord des lèvres, tu sentais ton coeur battre jusqu'au bout de tes doigts. Tu étais pas très loin d'une crise d'angoisse bien silencieuse. Comme si voir cet homme rendrait cette grossesse plus vrai. Il y avait un foetus dans ton abdomen que tu le veuilles ou non. Il y avait pourtant cette infime chance que ce soit un erreur. Tu réalisais assise sur la chaise de la salle d'examen que tu t'y accrochais un peu trop. Même si tu ne veux pas parler à personne et tu désires garder ce secret pour toi seule, alors que tu prends la parole, tu aurais aimé tenir la main de ton Léo. J'suis enceinte ok? J'aimerais que ça reste entre nous et j'aimerais terminer rapidement tout ça. Il n'y avait que toi pour demander aussi maladroitement un avortement. Le médecin ne semblait même pas surpris. Peut-être que c'était écris dans ton visage que tu étais une traînée. J'veux même pas y penser. J'veux pas attendre. Tu l'avais coupé durant ce qui te semblait être un discours de protocole. Non, tu ne savais pas depuis combien de temps. Non, tu ne voulais pas discuter avec le père. J'ai l'air de quelqu'un qui sait quel mec l'a engrossée? Putain, quand est-ce que ça peut se faire? Encore incapable de dire les mots. Encore sur la défensive, pauvre monsieur qui devait gérer le paquet de nerf que tu étais. Il méritait cette arrogance au fond, il jouait la comédie pour plaire au client qui payait tout toi. Ton seul et unique Léo. Tu ne te rappelais même pas de tes dernières menstruations et tu te trouvais stupide de lui avouer. Trois mois peut-être? C'était pas le genre de chose auxquelles tu réfléchissais. Tu aurais dû, tu n'aurais pas terminé dans ce cabinet tard la nuit. Les tests urinaires étaient bien fiables tu supposes parce qu'il semblait te prendre par les mots.
Tu ressors rapidement du cabinet, même si l'examen t'avait paru bien trop long. Furieuse comme jamais, comme tous ses vendeurs, il t'avait refusé ce que tu voulais le plus. Il a pas gobé mon histoire. Un autre mensonge a ajouter à ta liste. Marchant rapidement hors de cette endroit. Pour une fois, la drogue était pas ton premier soucis. En finir avec cette grossesse l'était. Le médecin disait ne pas faire ce genre de procédure, que si tu voulais avorté t'allait devoir aller à un médecin qualifié. Que celui-ci voudrait vérifier que tu n'étais pas rendu au second trimestre parce que personne accepterait de t'aider. Tu étais trop partie dans la peur pour faire bien tes calculs et comprendre qu'on te refuse toute drogue depuis ta dernière visite ici. Ça viendrait rapidement. La bombe finirait par exploser.
Peut-être que j'devrais juste quitter cette ville de merde? Ça fait de mois que j'tourne en rond de toute façon. J'trouverai de quoi m'amuser ailleurs. La fuite c'était toujours ta solution à tout. La vérité derrière tout ça, c'est ce que pourrait disparaître alors que la grossesse ne se voit pas encore assez. Personne en serait rien. Léo ne serait jamais au courant et c'est ce qui te faisait le plus peur. Il était aussi la seule raison pourquoi tu ne partiras jamais. Ta frustration te faisait parler trop vite, mais loin de lui tu voudrait savoir ce qu'il deviendrait. L'idée que le gamin soit de lui ne t'était encore pas passé par la tête. Vous étiez pas con ensemble, mais tu avais été conne avec biens d'autres. Trop défoncée pour penser à te protéger.
@Léo P. Mills
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(#)Sujet: Re: hit me baby / léo + jade  |   Dim 22 Juil - 11:15

jade & léo

you can't imagine how is it


Elle ne pouvait pas imaginer à quel point c'était dur d'être là, assis en dehors de cette pièce alors que je pouvais deviner ce qu'il s'y passait. Savait-elle? Avait-elle fait un test? Après deux mois et demi, je pouvais comprendre que certains symptômes avaient pu lui venir à l'oreille. Je trouvais son comportement très étrange, à la limite de la crise de nerf, la crise d'angoisse. Je m'inquiétais énormément. Dans la salle d'attente, je me prenais la tête dans les mains en attendant que la consultation soit finie - ce qui me semblait des heures. Elle avait voulu être seule avec lui - elle me cachait donc quelque chose. Elle était devenue sa priorité parce que je l'avais voulu. Il savait, lui, qu'elle était enceinte et nous avions échangé un regard qui voulait tout dire. Il allait faire en conséquence.
Quand elle sortait, elle semblait déçue - chose que je pouvais bien comprendre. Il ne lui aurait jamais donné de drogues vu son état ce que j'avais pu lui dire, ou alors il lui aurait fait croire que c'était de la drogue. D'ailleurs, il avait dû se passer quelque chose pour qu'il ne prenne pas cette dernière option qui me laissait un peu sur ma faim. Elle ajoutait alors, désespérée, qu'elle irait sûrement dans une autre ville pour trouver son bonheur. Je fronçais les sourcils, commençant ma phrase. tu... mais mon médecin réapparaissait rapidement en demandant de faire une analyse parce que quelque chose lui semblait étrange et il préférait vérifier. Il demandait à Jade de revenir s'installer dans son cabinet et il entrait avec elle sans me regarder. Qu'avait-il en tête? C'était dans mon sens, quoiqu'il en soit, car il avait intérêt. Il ressortait seul, un bon moment après, un échantillon en main. Il avait dû prétexter d'avoir besoin d'autre chose qui ne se trouvait pas dans son cabinet, que sais-je. Je levais la tête vers lui, blanc comme jamais, me demandant ce qui se tramait. elle sait me soufflait-il. Alors là mon visage se décomposait. Elle cherchait encore de la drogue? Et là elle me demandait jusqu'à mon médecin? elle veut s'en débarasser, c'est ça? lui fis-je alors qu'un mélange de colère, de tristesse, de désespoir et que sais-je encore s'emparait de moi. Il me fit comprendre que oui avant d'ajouter : je voulais faire le test. elle a pas l'air de se protéger avec grand monde d'après son discours mais... c'est bien toi le père. me fit-il alors. Là je passais ma main sur mon visage. J'avais dû gérer un tas de situations dans ma vie mais celle-là me dépassait. C'était un mélange de soulagement d'avoir imaginé un tas de père de cet enfant que je protégeais, la peur qu'elle le tue et la père de l'être tout simplement. Je m'accrochais à mon siège. Tuer des mecs je savais faire, les manipuler, acheter des armes, arnaquer... mais gérer une nana que j'aimais à la rue indépendante enceinte de moi et qui veut avorter... là c'était ma limite. j'sais pas quoi faire soufflais-je alors, me confessant à mon médecin, qui n'avait pas de secret médical à part avec moi. Mais il n'avait pas la réponse. Personne ne l'avait à part moi. je vais lui prétexter quelque chose, je te laisse un peu le temps de réfléchir. me dit-il avant de retourner dans le cabinet avec Jade.
Je savais qu'en sortant, elle aurait toujours envie de se casser. J'étais silencieux, trouvant bien moins les mots que d'habitude. Comment allais-je l'en empêcher? En ayant un accident peut-être? Allait-elle vraiment rester si j'étais en danger? C'était quoi ces idées loufoques là, Mills? tu ne peux pas faire ça. lui lançais-je alors comme une bombe en plein silence alors que je la raccompagnais. qu'est-ce que je vais faire pour ne pas que tu t'en ailles chercher ce dont je fais tout pour que tu n'aies pas accès depuis deux mois? Je me tire dans l'abdomen? lui fis-je alors m'arrêtant net sur le trottoir en plein milieu de la nuit. On a vraiment un problème tous les deux à agir en plein milieu de la nuit, d'ailleurs. je le sais depuis ce fameux soir, Jade. Je te protège contre toi-même depuis parce que je savais que tu aurais cette pensée. Et ce soir j'ai appris que c'était tout de même le mien. alors déteste moi si tu veux, mais tu ne peux pas faire ça. alors là, c'était la dispute assurée. Je venais de lâcher une véritable bombe, que dis-je, une bombe atomique dans cette soirée. Je lui avouais que c'était moi qui l'empêchait de trouver de la drogue depuis le début, moi qui la rendait dingue, que je savais qu'elle était enceinte depuis le braquage, et que le médecin avait fit ce test pour voir si j'étais le père. C'était quand même fou que j'avais à l'être alors qu'il était rare qu'on baise sans protections, mais c'était arrivé une ou deux fois. Comme quoi même son corps refusait les autres, apparemment. Je savais qu'on se disputerait, là, maintenant, tout de suite, et il le fallait. Je lui en voulais, je m'en voulais, et je n'avais rien d'autre à perdre qu'elle. Perdre celle que j'aimais, c'était quelque chose dont j'avais bien trop l'habitude.


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(#)Sujet: Re: hit me baby / léo + jade  |   Dim 22 Juil - 15:44
Tu avais toujours un mot à dire surtout. La première à sortir des jurons si rien d'intelligent te venais à l'esprit parce que rien n'ébranle l'amoureuse des rues que tu es. Rien n'y était parvenue ou presque avant aujourd'hui.  J'fais toujours ce que je veux putain. Tu lui lances cette réplique comme un réflexe. Depuis tes seize ans que tu mènes ta vie comme bon te semble, égoïste un peu, tes besoins et désirs passaient toujours avant n'importe qui. Même ceux de Léo qui compte un peu trop à tes yeux. Tu avais cherché à continuer ta route, être le plus loin possible de cette clinique qui te rappelle ce que tu fuis si mal. Qu'est-ce que je vais faire pour ne pas que tu t'en ailles chercher ce dont je fais tout pour que tu n'aies pas accès depuis deux mois? Je me tire dans l'abdomen? Tes sourcils se arquent. Tu arrêtes d'avancé pour te retourner vers lui qui restait planté sans bouger. C'est la première fois depuis votre arrivée chez ce médecin que tu prends le temps de l'observer. Analyser son état. C'est quoi ton problème Léo? Y'a pas voulu me donner ce que je veux, je le trouverai ailleurs. Tu insinues des drogues alors que tu parles d'un avortement. Tu devrais être celle qui à une mine d'enterrement pas lui. Puis tu réalises les mots que tu venais d'entendre. Quoi? Tu t'es donné comme mission de me rendre clean? C'est toi à présent qui a envie de lui tirer à l'abdomen. Il savait. Tu pouvais le voir dans son regard. Il a beau jouer au dur à cuire, ses yeux ne mentent jamais. Du moins pas à toi. Non, non, non! Tu répètes cette négation comme si ça allait changer quelque chose aux aveux qui suivaient. Je le sais depuis ce fameux soir, Jade. Je te protège contre toi-même depuis parce que je savais que tu aurais cette pensée. Et ce soir j'ai appris que c'était tout de même le mien. alors déteste moi si tu veux, mais tu ne peux pas faire ça. Tu avais reculer de quelques pas pour mettre de l'espace entre vous. Tu avais envie d'en venir au cou, de le giflé, de lui hurler que tu l'haïssais. Il  ne serait pas surpris. Ça ne serait pas la première fois. Vous aviez fait des drames pour de la simple jalousie. Ce soir, c'était une trahison bien plus grave.
Ton coeur brisait et il ne pouvait pas le découvrir. Ton pire cauchemar devenait réel parce qu'il avait contrôler ta vie à sa guise. Excusant ses idioties par prétexte de te protéger. Tu fais chier. Non, mais t'as protéger personne. T'as fait un choix sans m'inclure et maintenant je suis prise. Arrête de jouer au héros. T'as protéger que ton petit cul. Sous le choc, tes idées se frappaient l'une contre l'autre dans ton crâne. Deux mois et demi qu'il sait. Tout faisait du sens maintenant, sa façon de toujours être là au bon moment. De toujours tomber sur un de ses mecs quand tu allais faire des conneries hors de son champ de vision. Voilà que tu le poussais dans la rue. Il est bien plus costaud que toi, mais ta colère avait peut-être réussi à l'ébranler un peu. Tu penses qui va arriver quoi maintenant? Que j'vais me réfugier chez toi? Que j'vais finir par disparaitre sous un paquet d'hormone et vouloir de ton gosse? Tu bouillonnais à un point où tu ne remarquais pas les larmes perler sur tes joues. Toi qui ne pleurait jamais, surtout jamais devant personne, était terrifié par l'avenir à présent. Tu peux être bien des choses, mais pas une mère. J'vais faire ce que je veux Léo. Essaies de me retenir tant que tu veux. Demain, cette nuit peut-être dans trois mois, j'disparaitrai. Ton gosse ou pas, le jour où je fuirai tu me retrouveras jamais. Fuck you. Une petite vengeance personnelle absurde. Si t'étais forcé à avoir son enfant à cause de tous ses mois gardés secrets, il aurait aucun droit de savoir ce que tu deviens. Ce que son enfant deviendrait. J'ai pas besoin de ton approbation pour t'haïr Léo! Et viens pas me dire que tu m'aimes maintenant. Personne de censé fait ce genre de coup à une personne qu'il aime. Personne. Jamais vous vous étiez avoué vos sentiments, mais vous en aviez tous les deux conscience. Tu  ne voulais pas entendre ses explications. Tu paniquais en te rappelant les paroles de ce médecin. Personne voudra t'aider si le deuxième trimestre est commencé. Tout ça à cause de cette pourriture qui t'a manipuler pour avoir ce qu'il veut. Au fond, il était comme tous les hommes que tu avais croisés.
@Léo P. Mills
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(#)Sujet: Re: hit me baby / léo + jade  |   Dim 22 Juil - 19:08

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Je ne me protégeais pas! Je ne savais pas avant il y a une heure que c'était le mien! Je protégeais un gosse qui je pensais être à un de ces gars là qui te touche et que je déteste! Je te protégeais toi! Tu ne comprends rien! Une vraie dispute. Là c'était clair, je ne savais plus quoi faire. Cela m'arrivait bien trop rarement, d'être à court d'idées, de ne pas savoir comment réagir. J'étais là, bouche bée devant une Jade en colère, triste, qui pleurait, qui me haïssait. Et pourtant, elle savait que je l'aimais, elle le disait elle-même. Elle me traitait d'égoïste, qu'elle ferait ce qu'elle voudrait, que je n'avais pas eu le droit de lui faire ça... Ce qui n'était pas faux, j'en étais conscient. Je lui avais caché ça en sachant très bien comment elle réagirait, je la connaissais trop bien pour faire genre que je ne savais pas. Elle n'en voulait pas, et pourtant... Je ne pouvais pas dire que moi j'en voulais parce que j'ignorais jusqu'à il y a à peine une heure que l'enfant était de moi. Et maintenant... C'est pareil, ce n'est pas tant que moi j'en voulais. Je n'étais pas dans la situation d'être un bon père. Mais l'abandon... L'abandon était un sujet bien trop sensible à mes yeux. Je ne pouvais m'y résoudre. Et pourtant là c'était elle que j'avais abandonné. Je lui avouais tout alors qu'elle me disait vouloir s'en aller, partir... parce que je savais que c'était pour essayer de s'en débarasser. Je voulais qu'elle sache qu'il était de moi et que j'étais contre, que j'étais au courant depuis le début et que je voulais la protéger. Evidemment, tout me retombait dessus. Qui faisait ça par amour? Eh bien moi. Et pourtant elle ne jugeait pas ça normal. Elle savait pertinemment que je l'aimais. Pertinemment. Et je ne voulais pas la perdre. pourtant la distance qui nous séparait en ce moment même voulait tout dire. Elle partait, elle m'échappait des doigts. Je me rendais compte tard que les larmes coulaient sur mes joues aussi. Je ne pleurais jamais devant les gens, je n'avais pleuré que pour Nessa. Enfin bref, je pleurais et je ne pouvais pas me contrôler. jade... soufflais-je sans rien savoir que dire. Il fallait que je trouve, que je la rattrape, que je me fasse pardonner. Que faire? Me tirer dans l'abdomen était peut-être un peu exagéré... Peut-être qu'il fallait.. céder? Prendre sur soi? Lui prouver que je pouvais comprendre? Je ne pouvais pas comprendre... mais peut-être me forcer... Est-ce que quelqu'un qui t'aime t'aiderait à t'en débarrasser de manière... médicalement acceptable? lui fis-je alors. Elle n'en voulait pas et je m'étais renseigné - elle pouvait encore avorter à ce stade. Je comptais lui dire au pire juste avant le stade passé donc... Elle avait cette possibilité. Je me disais que peut-être elle réfléchirait, une fois le rendez-vous pris.. peut-être qu'elle aurait le temps de penser à pourquoi j'avais fais ça... peut-être.. Je rêvais. Elle avait raison. Elle devrait venir vivre chez moi, être enceinte dans la rue c'est impossible. Et elle ne voudrait jamais. Elle et moi, c'était impossible et c'est pour ça que depuis le début à part se chahuter et se faire des crises de possessivité, on ne pouvait pas aller bien plus loin. Il fallait que je l'accepte. je t'emmène prendre rendez-vous demain matin à l'hôpital le vrai. enfin dans deux heures, quoi. tu me pardonnerais? lui fis-je alors, ayant trop peur de la perdre pour ne pas me soumettre à son envie. Je levais les épaules. Je ne pouvais pas l'empêcher d'être elle. s'il te plaît. ajoutais-je. juste je t'emmène, je veille à ce que tu ailles bien et puis.. je te laisserais tranquille. fis-je en baissant le regard.


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(#)Sujet: Re: hit me baby / léo + jade  |   Lun 23 Juil - 0:55
Voilà que vous étiez les deux au milieu de la nuit à pleurer sur le trottoir. Il protégeait un gosse de tes folies. Un gosse qui n'existait dans ta tête que depuis le matin, alors que lui il avait pu digérer la nouvelle. Ces mots agissaient comme un poignard dans ton corps. Tu ne veux pas penser qu'un humain grandi en toi. Tu ne veux pas le saisir. Tu dois l'imaginer comme quelque chose en trop, un intrus qui ne fait que nuire dans ton corps comme une maladie. Un virus que tu dois exterminer. Ne dis pas ça, s'il te plait. Quand tu l'as appris, c'était rien d'autre qu'un foetus. Dire ce simple mot te dérangeait. Tes entrailles bouillonnaient de rage ou de peur tu en savais rien. Il avait peut-être même vu tes sourcils se arquer de dégoût. Ton coeur qui battait terriblement fort sous ta poitrine, l'angoisse montait en toi. Comme ce fameux soir où t'es terminé chez ce médecin après le braquage d'ailleurs. Ça avait été plus fort que toi, quand tu avais vu des larmes sur son visage tu l'avais rejoint pour les essuyer. C'était pour lui, mais surtout pour toi qui ne voulait pas voir combien tes paroles le blessaient. Vous vous aimiez si mal. Vous étiez destiné à un échec alors que vous n'aviez jamais mis aucun mot précis sur cette relation. Vous n'êtes pas un item que vous étiez des parents à en devenir si tu laisses une chance au destin. Tu finis par t'asseoir sur le sol alors qu'une image de toi au ventre trop rond de donne le vertige. Putain. Un simple mot pour répondre à Léo qui semblait accepter ton choix maintenant. Tu voyais que terminer cette grossesse le briserait lui. Jamais il n'avait été aussi vulnérable devant toi. Il voit cette option comme un abandon alors que tu vois l'avenir de ce bébé comme une prison. Ta fin forcée.
Tu étais en colère contre lui, laissant ton crâne croire que tu détestais Léo même si ton coeur en était incapable. Sinon tu l'aurais déjà fuit, tu serais déjà en route pour une nouvelle ville. Trouver un médecin qui ferait ce que Léo craignait depuis plus de deux mois. Et toi, si tu m'amènes là-bas, tu me pardonneras un jour? Cette soirée n'était pas censé tourner comme ça. Si on t'avait pas voler ta came, tu aurais terminé défoncé quelque part dans la noirceur de cette ville, dans un endroit ou personne ne peut apercevoir tes faiblesses. Dans deux heures, tu serais à l'hôpital. Ça serait si simple seule, tu n'aurais pas à faire face aux désespoirs de Léo. Tu t'en veux à présent de pas croire à un futur positif pour ce gamin. Tu te dis que quoi qu'il arrive vous aviez perdu ce que vous étiez. Il ne te verra plus jamais de la même façon après cette visite à l'hôpital et ce secret était trop grand pour que tu lui redonnes ta confiance si difficilement partager. Tu peux pas voir qu'il n'a aucune chance? Pas avec moi en tout cas. Tu avais eu une enfance bien différente de Léo, on t'avait donnée une famille deux fois plutôt qu'une et tu avais craché au visage de la vie. Tu ne voulais de personne, tu ne pouvais déprendre de personne. Comment envisager une vie ou un être dépend de toi maintenant? L'air commençait à te manquer. Tu pourrais vomir en pleine rue à cause de la peur et l'angoisse qui te hantent. Tu comprends de mieux en mieux les deux options qui s'offre à toi et elles te font tous aussi peur.
@Léo P. Mills
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Benjamin Lewis
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Desigual

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(#)Sujet: Re: hit me baby / léo + jade  |   Lun 23 Juil - 10:44

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Nous étions là, l'un face à l'autre, face à la vérité. Elle savait dorénavant qu'elle était enceinte, que je l'avais su presque dès le début et que je lui avais caché. Elle savait que j'avais tout fait pour protéger ce "fœtus" comme elle aime l'appeler. Elle me haïssait, dorénavant. Nous avions la plus grosse dispute de notre vie probablement, la plus difficile à la fois. J'avais tort, je le savais que trop bien. Je m'étais répété que je m'enfonçais dans un rêve impossible. A protéger ce gosse possible à venir, que je ne savais même pas le mien, je voulais protéger un idéal que nous aurions pu être. Seulement aurais-je aimer autant si nous avions été "normaux"? Sûrement pas. Je savais au plus profond de moi qu'elle ne voulait pas de cet enfant, qu'elle n'était pas capable d'en avoir un tout simplement. Elle aimait vivre seule dans la rue, elle passait à peine une nuit chez moi qu'elle ne supportait pas d'être dépendante de moi, de notre relation. Alors être mère était purement incompatible avec son choix de vie et je ne le savais que trop bien. Je l'avais fais quand même, j'avais pris ce risque et nous voilà à nous hurler dessus tantôt et proposer des choses après. J'étais là, comme un con face à elle à pleurer. Elle ne m'avait jamais vu pleurer et ça devait la perturber car elle s'approchait tout de même de moi, dans la haine, elle effaçait mes larmes. je la regardais sans savoir quoi faire car clairement j'étais dans ce cas rare où je ne savais plus quoi faire. j'avais fais une connerie et je ne le savais que trop bien. pourtant, je m'accrochais à cette connerie et je ne referais pas autrement. Je décidais de venir au point que je craignais : accepter. Je devais accepter notre relation comme elle était, c'est à dire deux trous du cul qui se tournent autour sans jamais rien vivre de normal. Alors dans un effort de je sais pas où j'étais allé le chercher celui-là, je lui proposais de craquer et de l'emmener avorter à l'hôpital, de manière normale et meilleure pour sa santé. Il fallait que je le conçoive, que je fasse ce pas vers elle - pour elle. Je prononçais ces mots dont je n'étais pas sûr, juste pour ne pas la perdre. Elle me demandait si moi je lui pardonnerais un jour. Bonne question. Il valait mieux que je n'y pense pas. Je levais les épaules alors qu'elle était assise par terre. Je me mettais devant elle, de la même manière qu'elle. je ne sais pas, il faudra bien. lui fis-je alors en m'essuyant le visage de mes larmes comme un enfant. C'était sûr, je l'emmènerai dans deux heures à l'hôpital pour qu'elle s'en débarrasse officiellement. je dois venir avec toi. tu utiliseras ma mutuelle. lui fis-je alors. je me doutais qu'il serait plus simple pour elle comme pour moi qu'elle y aille seule, mais je voulais qu'elle le fasse dans les meilleures conditions. Même si j'étais contre. Elle me disait alors que l'enfant n'aurait aucune chance avec elle. ça lui trottait quand même.. je voulais croire qu'elle puisse changer d'idées mais... elle voulait sûrement juste me rassurer. Je levais encore les épaules. je sais pas... je voulais croire qu'on était des gens normaux mais... on l'est pas vraiment fis-je en ayant un petit sourire, voulant apaiser l'atmosphère. regarde moi. j'ai essayé de te cacher une grossesse parce que je savais que tu n'en voudrais pas pour croire une seconde qu'on était normaux alors que j'assume de t'aimer au seul moment où tu me haïs. On peut pas dire qu'on est ordinaires quand même. lui fis-je en lui souriant et attrapant le bout de son doigt pour le caresser. je ne pourrais pas t'en vouloir longtemps. je le sais au fond de moi. on oubliera tout ça et tout redeviendra comme hier. fis-je sans la regarder dans les yeux car ce n'était pas vraiment ce que je voulais. Avec Mackenzie, j'avais failli devenir "normal" et j'avais aimé ça, au fond, pouvoir être normal. il me fallait quelqu'un pour ça. Ce n'est pas Jade qui allait m'amener à ça je le savais bien. Je n'étais sûrement pas fais pour être normal. tu veux qu'on aille quelque part en attendant d'aller à l'hôpital? les gens normaux n'avortent pas à cet heure-ci. fis-je en souriant, me levant, lui tendant la main pour l'aider à se relever. Je l'emmènerais où elle voudra, je l'emmènerais avorter et je disparaitrais si elle voulait me hair... ou je ferais comme si rien était arrivé... je ferais tout.


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(#)Sujet: Re: hit me baby / léo + jade  |   Lun 23 Juil - 16:25
C'était naïf d'oser penser que les choses reviendraient normal entre vous. Déjà qu'elles ne l'avaient jamais été, ce secret rendrait les choses plus délicates. Autant parce qu'il t'avait caché quelque chose sachant comment tu réagirais et aussi parce que il croirait avoir abandonner cet enfant. Il le croyait déjà à voir dans l'état que cette dispute vous menait. Même s'il ferait tout en son pouvoir pour ne pas t'en vouloir, tu vois bien qu'il s'en voudrait pour toujours. Pour ce bébé qui n'est rien pour toi. Pour cette être qu'il ne connait même pas. Tu as pas le droit de m'en vouloir. Pas pour ça. C'est mon corps Léo. C'est ma liberté. J'vais tout perdre moi si je le garde. Tu tremblais légèrement devant tout ces émotions. Tu ne voulais même pas de voir le garder. L'image d'une jeune femme dans les rues sur le point d'accouchée t'avait toujours bien attristée. Tu en avais croisé plusieurs depuis tes seize ans. Certaines étaient défoncées même avec un enfant dans le ventre, d'autres croyaient naïvement que leur gamin les sortirait de la misère. Tu me vois avec un bébé dans ce putain d'hangar toi? L'endroit où tu te réfugiais le plus souvent. L'endroit qu'on pouvait tenter d'appeler ton chez toi. Tu chasses les images de ta tête, juste le visualiser c'est trop.
Tes jambes, tu es surprises qu'elles tiennent quand tu te relèves et qu'il te propose d'aller ailleurs jusqu'à ce que ce soit un moment adéquat pour vous de vous présenter à l'hôpital. Hier est déjà trop loin. Puis un jour, tu trouveras une nana avec plus d'avenir que moi. C'était peut-être tous ses émotions qui te rendait bien vulnérable ce soir. S'il voulait garder ce gamin, c'est qu'il se voyait avec un avenir. Léo est trop bon, il prend soin de tout ceux qu'il aime. Un jour, il en croisera une qui voudra de son aide et cette fois-ci, tu t'imagines qu'il ne l'utiliserait pas pour te rendre jalouse, mais pour t'oublier.
Tu ne savais pas où tu allais, en prenant une direction aléatoire. Léo t'avait suivit et tu t'étais rapidement accrocher à sa main. Dans la noirceur de la nuit, personne ne verrait combien tu l'aimes. Viens pas avec moi s'il te plait. J'm'arrangerai. Tu ne veux pas faire face à cette avortement seule, mais tu ne veux pas le faire avec lui non plus. Tu es sur le point de terminer quelque chose auquel il s'attachait depuis plus d'un mois. C'était aussi absurde pour toi qu'avec tout ce temps, il n'est pas voulu voir que ce plan de ferait que foirer. Il pourrait mettre toutes les efforts du monde à te garder loin des drogues et en sécurité durant la grossesse, mais quand les neufs mois seraient écoulés, comment avait-il pu croire que tu réussirais à être normal. J'suis idiote. J'ai réalisé que ce matin. Un rire nerveux qui t'échappe, tu pensais à voix haute. Ta main encore dans la sienne, tu devrais la laisser partir, mettre de l'espace entre vous puisque c'est ce que ce rendez-vous médical fera dans quelques heures. Tu étais triste de voir votre histoire se terminer ainsi. Peut-être es-tu un peu trop pessimiste, mais comment voir autrement les choses? Ton coeur saignait encore de cette trahison, alors qu'il venait apprendre qu'il battait pour deux depuis trop de temps. Tu ne sais pas comment prendre soin de personne. Tu n'as jamais voulu le faire et aujourd'hui, tu te vois à essayer de pencher les pour et les contre de cette grossesse pour prendre soin de ton Léo. Il mérite bien mieux que moi tu sais. Ton regard fixant le sol honteuse. Si ce que tu veux c'est devenir père, tu le seras un jour, j'en suis sure. Tu seras un excellent papa même. Mais regarde de moi, c'est pas de l'abandon, je lui donne plus de chance en lui permettant d'aller voir ailleurs. Ce n'était pas vraiment comme ça que ça marchait, mais tu sais que Léo comprendrait ce que tu veux dire. Tu avais marché en direction des ruelles que tu préférais. Tu savais où aller pour trouver des sorties de secours et faire ton chemin jusqu'au toit d'un bâtiment. Tu aimais y regarder le soleil se levé, habituellement avec le cerveau engourdis par tes folies. Tu viens avec moi, ou tu as trop peur? Ça avait rien de normal à une nuit avant une visite à l'hôpital, mais ça faisait partie des choses que tu faisais régulièrement. Tu connaissais rien à la normalité. Ça ne commencerait pas ce soir.
@Léo P. Mills
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