La mer à quelque chose de plus la nuit. Certains passeraient leur journée à la regarder quand le soleil la réchauffe. Toi, c'est quand la nuit tombe que tu l'apprécies le plus. Regarder la noirceur du ciel refléter sur l'eau tellement abondante que tu n'y verras jamais sa fin t'aide à oublié que tu t'ennuies ce soir. Aujourd'hui avait été une journée pénible. Tu exagères surement, mais qui conque qui te connait bien n'en seraient pas surpris. C'est peut-être la chaleur qui a élue résidence officielle sur Miami qui te donne ces nausées, mais elles ne te quittent pas. Rendant ton humeur trop changeante pour n'importe qui qui voudrait de ta compagnie, tu refuses toutes les options qui s'offre à toi. On t'a offert par texto de rejoindre un homme à un hôtel que tu connais bien pour trop d'argent vu le peu d'effort que tu mets à essayer de les rendre "heureux", mais tu as refusé parce que tu voulais la paix. Léo t'a même écris aujourd'hui et tu lui avais répliqué sans honte un simple va te faire voir!.
Personne ne voulait de ta compagnie et tu leur épargnais le pourquoi. Tu avais croisé trois personnes que tu voulais voir aujourd'hui. Enfin, c'est une façon de l'amener sur la table; tu cherchais de la drogue. Trois dealer t'avait refuser ta came. Au premier, tu avais une idée précise et il t'avait retourner en te disant qu'il avait plus de cette merde précise. Au deuxième, tu commençais à désespérer et t'étais fait à l'idée d'une autre option. Lui aussi, il était à sec, mettant l'excuse sur le 4 juillet qui vient de le dévaliser. Lui aussi, tu lui avais dit de se faire foutre. Tu avais surement crié, mais aucun témoin pouvait en témoigner. Le troisième, tu étais ouverte à n'importe quelle option. Tu aurais essayer quelque chose de nouveau s'il le fallait. Tu voulais oublié tes nausées, tu voulais changer d'humeur et tu voulais t'amuser. Tu lui aurais sauté au coup quand il te laissant en plan. Bande d'idiots, ils s'arrangent pour que tu mettes un couteau dans les roues de leurs bagnoles.
C'est comme ça que tu t'es retrouver sur la plage à observer la noirceur, elle pouvait rien à tes aires désagréables et dirait rien. La nuit ne faisait que commencer par contre, il te restait trop de temps pour le laisser partir assise dans le sable seule. Tu es jeune et sexy, tu mérites mieux que de te faire chier. Amène toi ici sinon j'vais nager toute seule, bye. Léo savait précisément où tu étais. La chaleur ayant baissée, tes nausées semblaient s'être calmées, tu pouvais maintenant t'amuser. Les folies ne faisaient que commencer pour ce soir, tu donnais cinq minutes à ton ami avant d'enlever tes vêtements et t'aventurer seule dans la gueule du loup. Tu commençais en douceur, mais tes autres idées ne seraient sans doute pas aussi sage qu'une baignade nocturne.
@Léo P. Mills

La nouvelle avait été brutale. Jade était enceinte. Je l'avais su dans le pire des scénarios. Jade était paniquée après un braquage qui avait mal tourné et je l'avais emmené voir mon doc pour lui donner de quoi se calmer - elle m'avait grave fait flipper ce soir-là. J'avais dû lui cacher qu'un de mes gars avait trouvé la mort ce soir-là, sinon elle aurait fait une syncope. C'est là que le doc m'avait sorti la chose suivante : t'inquiètes le foetus va bien. PARDON? J'avais fais genre de rien, sur le coup, en faisant croire que je le savais. Seulement la personne toujours pas au courant ce n'était qu'autre que Jade. Pourquoi je ne lui ai pas dis? Vous vous foutez de ma gueule? C'est simple : elle va avorter. Alors oui oui vous allez me dire qu'elle couche avec pleins de gars alors si ça se trouve je protège un bâtard... N'empêche que dans ces "pleins de gars" y'a moi, alors y'a une chance que ce soit mon rejeton. Le problème avec moi, c'est que l'orphelinat et l'abandon je sais ce que c'est, voyez-vous. Alors si par chance ce "foetus" avait mon ADN, je refusais de l'abandonner. C'était un sentiment, même si c'est un machin pas né vous me direz, que je ne supporte pas. Je ne me le pardonnerais jamais. Alors voilà, je m'étais lancé dans une aventure dingue où je faisais tout pour que Jade soit en bonne santé - sans le vouloir elle. J'avais interdit formellement à tous les dealers du coin de lui vendre quoique ce soit à n'importe quelle prix, les menaçant correctement si j'apprenais qu'un avait craqué. Bah oui, avec la gueule et le potentiel relou de ma Jade, je savais que ce serait un mauvais moment de lui refuser ça. Je la surveillais de loin, voir si elle ne faisait pas de conneries comme se bourrer la gueule ou que sais-je. Elle n'en savait donc toujours rien. On peut pas dire que Jade et moi sommes en couple, pas du tout même. Pourtant, c'est comme ça que ça a toujours fonctionné. J'avais déjà perdu Nessa une fois, je ne voulais pas que ça m'arrive à nouveau. Malgré toutes nos chamailleries et les fois où on se fait volontairement mal, je tenais à elle comme à personne. Au début de la nuit, je recevais un message clair et net de Jade me demandant de me ramener direct. Je souriais, il n'y avait qu'elle pour faire ça. Je l'imaginais au bout du rouleau à n'avoir trouvé nul part où s'approvisionner. Je me mettais directement en route pour la plage - où je savais qu'elle était. J'arrivais et ses vêtements étaient tous sur le sable. Je fronçais les sourcils avant de voir au loin, dans l'obscurité, sa silhouette dans l'eau. Je souriais et sans réfléchir je me débarrassais des miens que je jetais près des siens avant de courir dans l'eau la rejoindre. Arrête de faire genre, tu ne supportes pas d'être seule. fis-je alors sortant ma tête de l'eau à son niveau, passant ma main dans mes cheveux avant de lui sourire. t'es passé du côté des bains de minuit toi maintenant? lui fis-je alors. On la trouvait plutôt dans un bar, une boîte de nuit ou une soirée folle à cette heure-ci habituellement. va vraiment falloir d'arrêter ce truc où je raboule quand tu n'as plus personne dis-je alors pour l'embêter, comme si un jour j'allais la laisser en plan après un message pareil. Je la cherchais, comme d'habitude.

Léo te connaissait mieux que tu te connaissais toi-même depuis le temps que vous avez commencez vos conneries. Ça te dérange bien plus que tu ne te l'avoues, ton tempérament imprévisible de donne cette impression d'être l'âme le plus libre qui soit, mais au fond est-ce juste une autre moyen de repousser les standards de ce monde que tu n'aimes pas du tout? Tu ne t'assoies pas assez souvent avec tes pensées les plus profondes pour vraiment comprendre qu'est-ce qui vous défini. Tu aimes l'aventure, ça c'est la seule certitude chez toi. Et c'est plus charmant de dire que tu es libre comme l'air que dérangée.
Le temps c'était rapidement écouler, même si tu avais pas attendue cinq véritables minutes pour sauter dans l'eau. Laissant tes vêtements en évidence, il te trouverait facilement. L'eau n'était pas froide, Miami et sa température toujours bouillante était un atout pour les bains de minuit. Tu ne l'avais pas vu te rejoindre, mais sa voix installa un sourire sur ton visage que tu chassas presque trop rapidement quand il sorti le haut de son corps de l'eau. Un soupire que tu utilises pour lui répondre. Personne aime être seul, les solitaires sont une bandes de connards. Tu aurais pu simplement dire que tu les comprends pas, mais tu es trop mal engueuler pour ça. Son interrogatoire lui permis de l'eau au visage que tu lui envoyas d'un revers de la main sans gêne. Bah quand y'a pas de raison pour s'amuser dans les boîtes, j'vois pas pourquoi j'irais m'faire chier. T'étais encore en colère contre ses hommes qui avaient tous refusé de te donner ce dont quoi tu avais besoin pour t'amuser dans une boîte de nuit.
C'est en posant ton regard sur ses vêtements sur la plage qu'une idée de traversa la tête. Il avait peut-être amener de quoi vous divertir. T'écoutais à peine ce qu'il te racontait, te demandant si tu lui pausais la question ou si tu allais fouiller par toi-même. T'as qu'à arrêter d'débarquer chaque fois que je le demande et je trouverai un nouveau joujou pour m'occuper. C'était vrai, quand il n'était pas là pour t'amuser, tu trouvais d'autre moyen de le faire. C'était pas la même chose qu'avec lui, mais jamais tu  t'avouerais que tu préfères sa présence à d'autres hommes. Tu as besoin de faire le vide plus souvent qu'à tes habitudes depuis ce braquage qui t'a foutu la trouille. Tu veux être forte, tu es téméraire, tu ne veux pas montrer que ça t'avait vraiment marqué cette histoire. Il va bien? Tu n'as pas besoin de préciser qui, Léo sait de quoi tu parles.
Puis tu t'approches de lui, pour passer tes bras par dessus ses épaules et laisser tes doigts trouver sa nuque. Souriant, tes lèvres trouvent sa joue droite. Dis-moi que tu as amener de quoi nous divertir ce soir? Égocentrique, tu étais douce et charmante que lorsque tu voulais quelque chose -ou presque-. Tu jouais avec cette proximité que vous appréciez autant l'un que l'autre laissant tes lèvres se rapprocher dangeureusement de sa bouche. Ça fait des lunes qu'on s'est pas défoncé ensemble, ça serait marrant!
@Léo P. Mills

Elle n'était pas croyable. Dans l'eau, les habits abandonnés sur la plage, elle m'avait appelé pour que je déboule. Moi, comme un idiot, je rappliquais toujours. En même temps, fallait dire que je savais qu'elle avait cherché partout de quoi s'amuser et qu'elle n'avait trouvé évidemment nul part puisque j'avais interdit quiconque de lui donner quoique ce soit. Je voulais donc éviter qu'elle n'invente autre chose pour se mettre en danger - puisque c'était de ça dont il était question. Il valait d'ailleurs mieux pour moi qu'elle ne sache pas tout ce que je faisais car je risquais gros de sa part. Oui, autant je n'ai pas peur de grand chose mais la colère de Jade je préfère l'éviter. J'apparaissais derrière elle, dans l'eau, sans la prévenir. Je lui lançais une première pique, sur le fait qu'elle soit seule et elle répondait comme seule Jade savait répondre. Elle m'envoyait ensuite de l'eau au visage, tu riais doucement alors qu'elle se défendait pour dire qu'il n'y aurait rien de marrant à aller en boîte ce soir. Je fis un non de la tête comme pour dire que j'étais désespéré de ce qu'elle me disait en souriant doucement. Je ne retenais pas mon envie de sourire avec elle. Je suis déjà une personne qui sourit beaucoup - ironiquement ou sincèrement précisons-le - alors j'aurais bien du mal de me retenir auprès d'elle. dans cette tenue tu en attires bien plus c'est sûr. répondis-je alors le sourcil levé, d'un côté pour la taquiner et de l'autre avec un air... un peu possessif que je n'aurais pas voulu laisser paraître - trop tard. Je faisais ensuite la remarque sur le fait que je faisais toutou à débarquer comme ça quand elle le demandait. Elle me disait qu'elle aurait un autre joujou si je ne venais pas. Je levais le sourcil. arrête de faire ton numéro de la nana qui n'a besoin de personne. Ce serait pas pareil si ce n'était pas moi et je le sais très bien. dis-je alors que je la voyais loucher sur mes vêtements en s'approchant dangereusement de moi. Elle avait une idée en tête et je savais exactement de quoi il s'agissait. J'attendais sans anticiper la question qu'elle n'osait pas poser. Elle avait l'air d'avoir autre chose qui lui trottait alors qu'elle me posa cette question. Ce mensonge, cet énième que j'avais posé entre nous. Le mec de mon équipe qui avait perdu la vie dans notre braquage qui avait eu pour résultat de traumatiser Jade. Je refusais de lui dire la vérité, de peur que ce soit pire. oui il va bien il est retourné voir sa famille un peu à Atlanta. lui fis-je alors en caressant une de ses mèches de cheveux mouillées. et c'était parti. Ma réponse l'avait apaisé et elle s'approcha encore plus dangereusement de moi, de mon corps, de mes lèvres qui appelaient les siennes sans les trouver. Elle me souffla la question que j'attendais à l'oreille. C'était pas possible. Si seulement elle savait la vérité. Je ris alors qu'elle s'exclamait que ça faisait longtemps qu'on avait pas pris de la drogue tous les deux et que ce serait sympa. Ce qui n'était pas faux mais y'avait une raison. alors toi tu n'en loupes pas une! lui fis-je alors en souriant. tu sais si toi tu t'es retrouvé sans rien sur cette plage parce que l'un n'a plus rien et l'autre non plus.. Je me retrouve à sec aussi! Tous mes gars cherchent en ce moment même. avant que tu m'envoies ce sms j'attendais au bar qu'un d'eux m'en amène. mentis-je - encore - alors. je la regardais alors dans les yeux, mes lèvres à quelques millimètres des siennes. mais ma princesse ne sait se divertir sans sa friandise préférée, n'est-ce pas? fis-je dans un souffle alors en caressant son corps doucement sous l'eau. il n'y a rien d'autre qui pourrait l'amuser... la divertir... continuais-je dans un murmure en la caressant plus en profondeur. Mes mains attrapaient ses fesses pour se frayer un chemin vers son intimité, la serrer plus contre mon propre corps qui s'avérait en adéquation avec mes gestes... Je la touchais alors en la regardant dans les yeux. qu'en dis-tu..? c'est quand même un peu plus amusant d'attendre à deux, non..? fis-je en me mordillant la lèvre inférieure.

Si tu savais comment jouer avec Léo, on ne pouvait pas nier qu'il savait faire sortir le meilleur -et le pire- de toi. Ton sourire, tu le laissas faire ce qu'il voulait pendant un moment. Évidemment que ça ne serait pas la même chose si ce n'était pas Léo. Les autres jouets ne lui arrivent pas à la cheville. Ils sont une sorte de distraction. Une conviction pour ton coeur qui ne veut appartenir à personne que Léo n'est qu'un permis tant d'autres. Pourtant, avec eux, tu ne t'amuses jamais autant qu'avec lui. C'est vrai, eux ils me font pas chier. Tu riais dans l'océan, mordillant ta lèvre inférieur pour t'empêcher de lui sauter au cou si rapidement. Il te fait chier parce que tu apprécie trop sa présence. Il te fait chier parce que tu ferais trop de chose pour lui. Toi qui ne vis pour personne, il te fait chier parce qu'il t'a changé.
Tu jouais quand même de ton charme, du bout des doigts dans l'eau salée, tu t'es mise à caresser ses bras quand ton âme fut rassurer par ses paroles. Tu comprends pas comment quelqu'un peut rester attacher à son passé ou sa famille de la sorte. Tu l'as fuit et reprendrais la fuite s'ils te trouvaient. Tu dis que les solitaires sont des connards, mais tu préfères être seule qu'avec ceux qui t'ont élevés. Si ça ne fait pas de toi une connasse comme tous ces solitaires que tu jugeais plus tôt, ça fait de toi un écervelée qui ne connait pas sa chance. Sa main qui passe dans ton visage, tu apprécies son touché en secret même si tes yeux ne peuvent lui mentir. Sa réponse te surprend. Mais on ne te refuse rien à toi, je croyais vraiment qu'ils se foutaient tous de ma geule plus tôt. Qu'il cherchaient à me faire payer plus cher. Vos visages qui se rapprochaient comme deux aimants, mais tu résistes à ce désir brulant de retrouver le confort de sa bouche. Tu voulais lui dire que tu es la princesse de personne, mais c'est une tout autre vérité qui s'échappa de ta bouche dans un murmure que la mer aurait pu vous dérober. C'est toi ma friandise préférée. Ses caresses eurent comme effet de rendre tes mains plus baladeuses elles qui avaient trouvé sa nuque cherchait à caresser les muscles bien définis de son dos. Elles s'amusaient à les sentir se contracter sous ton emprise.
Son regard dans le tien, comme des gamins, vous débutiez un jeu. Un jeu brulant. Qui céderait au goût des lèvres de l'autre en premier? Ses mains sur tes fesses t'avaient surpris et t'avaient fait inspirer bruyamment. T'accrochant à son dos, l'eau te rendait bien plus légère et te permis d'enlacer de tes jambes ses hanches sans avoir besoin de faire un saut. C'est toujours plus amusant à deux. Que tu réponds alors que ses caresses te font bouillonner de l'intérieur. Tu finis par céder, il peut gagner ce jeu, tu gagnes toi aussi parce que ta langue est bien heureuse de danser autour de la sienne. Tu pouvais sentir qu'il était bien satisfait de sa victoire. Il y gagnerait tout ton attention ce soir. Je savais que tu me ferais oublié cette journée de merde. Il n'y avait plus vraiment d'espace entre vos corps, mais il en avait toujours trop. Ta main gauche derrière sa nuque te permet de rester près de lui alors que tu glisses la droit entre vos torses. Tu réussissais jamais à garder tes mains pour toi bien longtemps quand Léo était dans les parages. Si elles n'étaient pas sur lui, elles étaient sur quelqu'un d'autre juste pour le rendre cinglé. Tu étais si jalouse de toutes les femmes qu'il fréquentait, mais trop orgeuilleuse pour essayer d'y interpréter quoi que ce soit.
Puis dans un élan de folie, tu mets de la distance entre vos corps. Laissant encore le courant de l'eau t'aider. Vous étiez pas pressé après tout. Tu commences à faire ton chemin vers la plage. Il n'y avait qu'une chose que tu voulais autant que Léo en toi. Tu pensais encore à sa réponse de plus tôt. Léo avait plusieurs ressource, il aurait jamais eu à attendre pour se procurer quoi que ce soit. On se serait arrangé pour lui donner ce qu'il veut pour l'avoir dans sa poche encore et encore. J'ai été assez patiente. Je veux m'amuser ce soir. Ça fait trop longtemps que j'attends. Tu lui parles en nageant. S'il avait rien dans ses vêtements, tu trouverais bien un numéro dans son téléphone qui te serait utile. Même si tu brulais d'envie pour ton ami, quand tu as une idée en tête, c'est dure de la laisser partir.
@Léo P. Mills

J'essayais de lui faire penser à autre chose. Elle m'avait appelé sur cette plage parce qu'elle avait besoin de quelque chose, d'amusement. A cause de moi - et elle l'ignorait - tous les dealers du coin avaient trouvé une bonne excuse pour ne pas l'approvisionner ce soir. Elle me demandait donc de la rejoindre illico. Je l'aurais déjà fais en temps normal sans broncher, mais avec ce qu'elle a dans le ventre - qu'elle ignore tout autant - je devais la surveiller.
Je tentais donc de la divertir en direct. D'abord en la taquinant sur sa solitude impossible, puis je prétextais avoir eu les mêmes réponses des types et je la chauffais. Non pas que je n'avais pas envie d'elle - bien au contraire. Je tentais mille et un coup pour lui faire penser à autre chose. Je pensais avoir réussi avec mon plan "a". Elle me disait avoir rendu sa journée meilleure et je criais déjà victoire dans ma tête. J'avais fais une erreur : on ne me refuse rien à moi. Faire croire que je n'aurais pas ce que je veux était impensable et Jade le savait trop bien. Malgré notre jeu sexuel, nos lèvres l'une contre l'autre, mes mains sur son corps, ses jambes autour de mes hanches... Elle finissait encore par céder. Cette toxico allait finir par me rendre barge. Elle était têtue et heureusement pour moi... je l'ai anticipé. Jade est une vraie accro à la drogue et c'est pour cela que j'ai mis tant de surveillance envers elle. Elle était enceinte et elle ne pouvait pas le découvrir - je la connaissais trop pour savoir qu'elle n'en voudrait pas. Le problème... ou les problèmes sont que 1) je sais bien trop ce que c'est d'être abandonné et je supporte mal l'idée et 2) il y a en plus une petite mini chance pour que ce soit mes gênes, ce que j'accepte encore moins. Sauf qu'avec une nana aussi timbrée : j'avais choisi qui aimer, moi. On va dire que c'était pas une première, j'suis doué pour ça. Elle et moi c'est toujours un jeu infernal dans lequel ni l'un ni l'autre n'avouera. Néanmoins, j'agis. Ce jour où elle avait été traumatisée j'avais été là comme celui qui partage sa vie aurait dû l'être. Quand elle approche un autre gars devant moi, c'est la guerre et inversement. C'est un jeu infernal interminable. Là, il y avait un petit truc sérieux dont je devais m'occuper. J'avais donc mis les atouts de mon côté.
Quand elle nageait vers la plage : donc vers mes fringues pour me voler mon téléphone je suppose - je fus soulagé de la connaître tant et d'avoir laissé un autre "changement de sujet" sur l'écran principal. Quand elle déverrouillait mon téléphone, un beau message d'une belle chaudasse était resté en notification principale avec photo à l'appui. On s'avoue pas en couple mais je sais que ça la rend folle et c'était mon option 2 pour lui faire penser à autre chose. Je souris en coin, nageant aussi vers le bord alors qu'elle découvrait cela et fis mine de rien : t'es trop impatiente.... tu viens de perdre une occasion de faire joujou avec la première partie de soirée mais si tu veux la zapper et attendre sans rien faire la deuxième alors... fis-je sortant de l'eau, passant ma main dans mes cheveux. t'as vu un fantôme ou quoi? lui lançais-je en voyant sa tête - alors que je savais exactement ce qu'elle avait vu. Je posais mon cul sur le sable, faisant mine d'attendre le vide - puisque c'était bien ce qu'on faisait puisque rien n'arriverait évidemment - mais la crise de jalousie était enclenchée et je l'attendais impatiemment.

Tu avais la tête trop focusée sur un but pour penser à ce que tu trouverais sur son téléphone. Tu es nue sur cette place, son téléphone en main, certain serait gêné par la nudité, mais elle t'importe peu. Même si le soleil aurait été présent pour révéler tes attribues, tu ne te serais pas pressé à te rhabiller. Étrangement, il n'essayait pas de t'enlerver son portable. Il est presque amusé par la tête d'enterrement que tu ne peux pas cacher en voyant l'échange avec une autre gonzesse. Qu'est-ce que tu fous ici? Tu es un âme de feu, ça ne prend pas beaucoup que tout ce transforme en drame par chez toi. Dégoûter par les images sur son téléphone, tu le laisses tombé dans le sable, même si certain diront que tu l'as lancé. Tes sourcils c'étaient harqués. Tu aurais clairement mieux à faire. Vas te tapper cette fille déespérée, j'vais trouver mieux à faire qu'être ton deuxième choix putain. Tu avais dans le passé envoyé le même genre de photos, surement bien plus explicites que celle des seins de cette salope. Tu ne voyais rien à son petit jeu, mais il avait réussi. Tu ne pensais plus à cette came qui te rend folle. Maintenant, tu veux te rhabiller parce qu'il te donne envie de fuir. Puis en te penchant pour prendre tes vêtements tu te relèves avec son fichu téléphone. Si tu ne peux pas avoir de plaisir ce soir, il en aurait pas non plus. Tu prends une photo de toi qui met en valeur ta poitrine bien ronde juste pour l'envoyer à la gonzesse. Et répondant, pardon il est occupé. Cette fois-ci c'est sur lui que tu renvoit l'appareil. Soupirant dramatiquement pour rien. Tu n'es pas sa copine, mais tu es plus jalouse que s'il t'appartenait. Tu prends son t-shirt et le met à sa place. Abandonnant le reste de tes vêtements, il était assez long pour être une robe pour toi. Tu trouveras une façon de t'amuser maintenant. Tu sais qu'il y a plusieurs autre pimbèches dans son téléphone qui n'attendent qu'un coup de fil de lui pour se déhabiller et c'est ce qui te fait rager. Tu marches dans la noiceur de la nuit sur cette plage pour mettre de la distance entre vous, mais tu te retournes rapidement pour aller chercher ton portable maintenant entre ses mains. Il avait fait comme toi et fouiller dans tes vêtements. Rends moi service et appelle un vendeur avec mon téléphone. S'il te disent non, je croirais cette histoire de con. Tu croises les bras fermé à l'idée de l'avoir plus près de toi, même si tu supportes pas de l'avoir bien loin. Ça fait des semaines qu'ils me font le coup. J'ai toujours payer. J'l'ai ai jamais fait chier. J'suis pratiquement en sevrage à vomir tout le temps. Ils me font chier. Tu attendais de lui quelque chose de concluent, sinon tu repartirais dans la noirceur de la nuit rapidement
@Léo P. Mills

J'étais quand même le pire mec du monde. J'avais fais exprès de laisser une photo de meuf qui me chauffait en plein écran histoire que dans le cas où elle me piquait mon téléphone - ce qu'elle faisait souvent donc j'avais une belle chance - elle ne pense plus à sa came. J'étais pas mal fort à ça quand même, je me trouvais une nouvelle passion de manipulation inverse. D'habitude, je manipule pour faire penser à une chose précise, là je fais pour ne pas qu'elle y pense. Bon ça reste Jade et la came c'est quand même son centre d'intérêt principal. Même si je l'égarais deux minutes du sujet principal, je la foutais en colère. Boh, je savais qu'elle ne pouvait pas m'en vouloir très longtemps. Puis c'est pas comme si elle me faisait souvent la même - se pavaner contre des mecs alors que je ne suis pas loin. On sait tous les deux que ça fait chier l'autre. Pourtant, on en parle pas et on continue de se torturer... On est comme ça. Si nous étions différents je ne serais pas là à la protéger contre tout ce qui pourrait altérer à sa grossesse sans qu'elle le sache et je lui dirais simplement.
Elle jetait mon téléphone dans le sable, sèchement, me disant d'aller voir ailleurs puisqu'elle était mon second plan. c'est toi qui m'a appelé lui répondis-je alors. Ouh là c'était méchant. Je regrettais déjà mes paroles mais c'était pour son bien... Et ça n'allait pas durer longtemps. Elle revenait vers mon téléphone pour envoyer une photo tout aussi chaude. Je ne voyais pas ce qu'elle écrivait mais je l'imaginais bien. Cela me fit sourire. Je me délectais de sa jalousie. Cela prouvait que j'avais une quelconque emprise sur elle, quoiqu'elle ne me dirait jamais laquelle. Elle prenait mon tee shirt - je me retrouvais torse nu - et avança dans la nuit sur la sable avant de faire volte face. J'avais ramassé ses affaires pour la suivre et ne rien laisser là, elle me trouvait donc son téléphone à la main. Elle s'avançait à nouveau vers moi comme un aimant et me demandait d'appeler un dealer en direct pour demander de la came et si on me le refusait - chose impossible normalement - elle s'en irait pour de bon. Je levais les yeux au ciel pour faire genre. N'empêche que je retenais une chose : elle pensait vomir pour son sevrage. Bon point. Je savais très bien les raisons du pourquoi elle vomissait, moi. histoire de con? tu m'fais plus confiance maintenant c'est nouveau? autant se prendre la tête tout le temps, jouer sur la jalousie, s'engueuler pour rien c'était notre truc mais douter de la confiance de l'autre c'était pas une habitude. M'enfin pour le coup je mentais vraiment, n'empêche. s'ils me disent à moi qu'ils ont plus rien princesse c'est qu'ils inventent rien. Mais s'tu veux. fis-je en déverrouillant son téléphone et tapant le numéro d'un de mes gars. De toute façon ils étaient tous dans le coup donc je savais ce qu'il me répondrait et ce serait dans le sens de notre affaire. Vu que c'était le numéro de Jade en plus, il savait quoi répondre. Je prenais le téléphone à l'oreille, le numéro composé, avec un air blasé qu'elle veuille que je vérifie. Comme prévu, à peine décrocher le mec me lançait qu'ils n'avaient toujours rien. n'hésite pas à appeler si t'as du neuf, merci vieux. lançais-je alors avant de raccrocher et de lever les mains en l'air avec son téléphone. Puis je lui tendais pour lui rendre. si tu vomis j'préfèrais que tu restes avec moi. lui fis-je alors qu'elle était prête à s'en aller puisque je n'avais pas réglé son problème de princesse non satisfaite. Je mettais une main dans la poche de mon short en jean que j'avais renfilé en la regardant profondément, histoire qu'elle craque et reste. De toute façon je la suivrais si elle s'en allait. Vu l'état dans lequel elle est, j'avais bien trop peur des idées qu'elle irait se mettre en tête. toute seule tu en auras bien moins vite que si tu restes avec la première personne qui serait au courant s'il y a du nouveau, de toute façon. argumentais-je alors comme prétexte. on rentre se regarder un bon film d'horreur à l'ancienne? lui fis-je en attrapant ses affaires dans le sable et la regardant à nouveau une fois fait. Je prendrais ses affaires de toute façon et elle le savait. Je l'emmenais souvent dans mon appartement et malgré le confort que je lui offrais elle ne restait jamais plus d'une ou deux nuits. Elle ne supportait pas de pouvoir laisser penser qu'elle puisse être dépendante de quelque chose ou de quelqu'un et ça je l'avais compris. Néanmoins je la préférais dans mon appartement que allongée sur le sol du troisième niveau du centre commercial avec les autres sans abris. ça, elle le savait que trop bien de son côté. Malgré nos disputes, nos chamailleries, elle savait que je la protégeais, que je voulais la protéger.

Tu faisais confiance en Léo. Trop confiance, il t'avait ganer si rapidement, aujoud'hui tu étais éprises de lui mais ne lui avouerait jamais. Au fond, c'est à toi-même que tu ne veux pas l'admettre. L'amour de ta vie c'est la liberté et tu avais tout abandonné pour elle, tu n'allais pas la quitter aussi facilement pour n'importe qui. Ni même Léo avec qui tu t'amuses toujours trop. Tu roules les yeux vers le ciel. Toi j'te fais confiance. Ce sont eux les crétins qui ont un problème. Ils oseraient pas te dire non. Moi, j'suis rien, il s'en foute de m'envoyer balader. Dans ce monde de camé, tu es rien d'autre qu'une junkie et s'ils avaient des clients qui payaient plus cher, ils pouvaient bien te dire ce qu'ils voulaient pour préserver leur vente.
Tu n'étais pas satisfaite de cette appel. Tu rêvais en secret que l'interlocuteur réagisse autrement en entendant Léo au bout du fil. Peut-être que tu étais trop parano à tout prendre personnelle. Imaginant que c'était qu'à toi qu'on disait non. Tu avais haussé les épaules. Y font chier sérieux. Comment est-ce qu'ils peuvent tous rien avoir. Y'en a encore un qui s'est fait prendre par les flics et ils ont la trouille? Bande de gamins. Comme si toi tu les mettrais dans le pétrin. Tu es bien des choses, mais jamais tu t'associrais avec la police. Des agents de la paix d'abordaient souvent à cause que tu rodes dans les rues, ils cherchent à t'aider depuis tes seize ans. Tu ne veux pas de l'aide de personne, jamais tu ne t'es plus sentie en vie que dans les ruelles à dépendre de rien.
Y'a rien de sexy à une meuf qui vomi. Dans les rues au moins, tu avais rien à nettoyer, tu changeais simplement d'endroit où crécher. Tu resterais pas longtemps chez Léo. Pas que tu n'aimes pas y être. Tu ne dors jamais aussi bien que dans son lit, mais tu ne veux pas qu'il le sache. Tu ne veux pas qu'il pense qu'il a quelque chose de spécial chez lui qui lui donnerait la chance de te faire rester. Tu n'as pas quitté New York pour terminer à vivre chez un mec de Miami. Tu aurais fait tout ça pour rien. Tu faisais mine de réfléchir alors que son regard te donne envie de céder. Tu recules d'un pas, comme si de la distance entre vous changerait quelque chose à l'attirance que tu as pour lui. C'est vrai. Tu marques un point. Il était bon, il mettait des mots dans ton crâne qui te laissait croire que tu l'utilisais. Tu ne remarquais pas son petit jeu. Maintenant, tu devais rester près de lui pour la came, pas pour le bon temps qu'il t'apporte à chaque fois.
D'accord. Mais commande pas de Chinois cette fois-ci, juste à penser à l'odeur me donne envie de vomir. N'importe quelle nourriture te rendait malade en vrai, mais tu croyais que c'était tes nerfs qui t'avaient lâché depuis ce bracage. Toi qui aime tant l'aventure en avait eu pour ton argent. Peut-être trop même, ça t'avait forcé à ralentir. Tu t'étais aussicalmé à cause du coup de téléphone. Mais la nana que tu avais vu qu'en photo te tracassait encore. Toutes les nanas dans sa vie te faisaient chier pour dire vrai. Il le savait et aimait trop ça. Tu en avais conscience parce que tu lui faisais le même coup trop souvent. Il est trop bon pour elle que tu penses en secret. Il est trop bon pour toi aussi. Tu commençais à marcher pour sortir de la place. Dépêches-toi avant que je change d'idée. Tu plaisantais cette fois-ci, il pouvait surement le déceler dans ta voix. Avec cette journée qui n'avait pas tourner comme tu le voulais, le confort de son appartement te plaisait surement trop pour quelqu'un de la rue.
@Léo P. Mills

Je cherchais absolument à la protéger, à la faire changer d'avis. J'avais bloqué toutes ses possibilités d'avoir de la drogue et elle l'ignorait. Tout ce qu'elle pensait, c'était qu'ils devaient chier dans leur froc à cause de flics ou que sais-je. En tout cas, elle ne me suspectait pas et c'était le principal. En effet, je craignais cette solution. Je cherchais mille et un moyen de lui faire penser à autre chose mais ce n'était pas évident.Le sexe ça n'avait pas marché, la jalousie à peine et maintenant je lui proposais un film chez moi mais je devais quand même argumenter en disant qu'elle saurait plus vite en étant avec moi si un gars pouvait nous approvisionner. C'est comme ça qu'elle acceptait d'être sous ma protection secrète encore quelques heures. Elle me demandait de ne pas commander chinois car ça la dégoûtait et j'étais le seul à savoir pourquoi. Je savais aussi qu'il ne fallait pas qu'elle mange de viande crue et rouge. Donc le chinois... pas de sushis en gros. ça m'arrangeait bien. Elle commençait à marcher dans la direction de mon chez moi en me disant de me dépêcher. Là, elle plaisantait et je souriais. Avec ses fringues à la main et torse nu puisqu'elle m'avait piqué mon tee shirt, on marchait au beau milieu de la nuit vers mon appartement. Je me mettais à faire des burgers maisons avec une viande bien cuite et des patates fries. Comme ça, je compensais son appétit d'ogre tout en respectant son équilibre alimentaire - tomates, salade, cornichons. Quand c'est fait maison c'est quand même bien moins gras. Pendant ce temps, elle était installée dans mon canapé devant mon écran plat tranquillou. je mettais en place sur deux plateaux, un chacun et je lui apportais le sien. bon appétit lui fis-je alors. Fallait compenser le manque de drogue aussi. Je m'installais près d'elle et regardais d'un air interrogateur son choix de film. Un film d'horreur? tu vas chialer toute la nuit après... dis-je pour la taquiner en lui souriant. Je mordais dans mon burger. Y'a quand même rien de mieux, j'pense que c'est mon plat préféré. J'avais fais light dans les boissons avec des sirops simples. J'aimais bien, quand elle était ici. Je pouvais garder un oeil sur elle puis... elle était avec moi. J'aimais bien être en sa compagnie. Je ne l'imaginais pas à baiser avec un autre, en attendant. J'attendais un moment propice et un long silence pesant pour faire un geste brusque et lui faire peur, avant de mourir de rire. je savais que tu assumerais pas le choix fis-je en pleurant limite de rire. oh la tête que tu as fais fis-je en riant toujours. Mais elle voudrait se venger et c'était le moment où il fallait que je coure vite. Heureusement que nous avions fini de manger depuis un bon dix minutes, on avait eu le temps de digérer un peu. Je la coinçais vite dans la salle de bain où je sortais mon arme : le pommeau de douche tiède et je l'arrosais en hurlant comme un héros de manga ou que sais-je, toujours mort de rire. j'trouvais que t'en avais besoin lui fis-je encore pour la taquiner avant de l'attraper et de la maîtriser pour qu'elle arrête d'essayer de se venger et je l'embrassais sans réfléchir, avec sauvagerie et tendresse à la fois, comme nous avions l'habitude et je la claquais contre le mur de la cabine de douche où l'eau coulait sur nous, tout habillés. enfin, elle avec mon tee shirt et moi en short quoi.