This is a emergency

Danika & Sebastian

Ce que je pouvais détester les hommes qui se croyaient pouvoir m’avoir. Ils pouvaient être complètement stupides. Je savais qu’en vendant de la drogue, je pouvais tomber sur n’importe qui. Ce que je pouvais détester ces petits voyous qui croyaient s’en sortir sans me payer. Heureusement pour moi que mes gardes du corps étaient arrivés rapidement pour me sortir du pétrin parce que j’avais à présent une forte entaille au ventre dû à un coup de couteau de cet enfoiré de première. Je pouvais dire que lui, il avait eu moins de chance que moi, il devait être dans un état critique à l’hôpital après s’être fait tabassé par mes gars. Tout de suite on avait voulu que j’aille à l’hôpital, mais je préférais rester discret. Ces derniers temps la presse s’intéressait un peu trop à moi et même si je saignais pas mal, je devais rester debout et faire venir un docteur jusqu’à moi. Antoine m’avait reconduit chez moi, j’avais une serviette qui épongeait le sang, il avait essayer de me convaincre d’aller me faire soigner, mais j’avais préféré jouer la carte que ça allait guérir. Je devais l’avouer, ça faisait un mal de chien. J’avais fait plusieurs contacts pour obtenir quelqu’un qui viendrait chez moi. J’offrais 5000$ juste pour ça. Tout ce que je pouvais faire en attendant c’était de boire du whisky. Je pensais crever là tellement ça me semblait long. Quand j’entendis sonner à la porte.  Je me suis mis à crier pour qu’on m’entende.

- Entrez! Ce n’est pas trop tôt, je suis en train de crever là! Je suis au salon!

Croyant voir surgir le docteur Kouriam, je vis plutôt apparaître une jeune femme rousse au corps élancé. Elle était carrément sexy, mais sur le moment je dirais que je ne pensais pas au sexe. Je restai un peu troublé sur le coup de la voir elle plutôt que mon docteur habituel. Non pas que je sois blesser bien souvent, mais plusieurs fois oui. Il était toujours d’une grande aide dans la famille, on pouvait compter sur sa confidentialité.

- Vous êtes qui et vous faites quoi là?

Je n’avais pas vraiment envie de recevoir de la visite en ce moment, j’étais en train de me vider de mon sang. Je portai à nouveau mon verre à ma bouche pour en boire une gorgée. Au moins, je pouvais compter là-dessus pour m’engourdir un peu. La jeune femme avait un sac avec elle, donc j’en déduis que le docteur avait envoyé sa petite stagiaire.

- Non non non, c’est pas vrai que je vais laisser mon ventre entre les mains d’une femme qui ne sait pas ce qu’elle fait! Appelez tout de suite le docteur Kouriam pour qu’il vienne. Je n'ai pas besoin de vous!

J’étais bien sérieux, je ne faisais pas vraiment confiance à une femme qui pratiquerait ça sur moi. Il fallait qu’on me ferme le ventre, pas qu’on me massacre encore plus. La jeune femme me regarda les sourcils froncés, bien entendu je devais l’avoir froissé, mais avec raison. Je voulais un professionnel, pas une débutante.

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Danika & Sebastian

Cela faisait maintenant deux semaines que j'étais arrivé dans cette nouvelle ville que je ne connaissais pas du tout. Je ne sais pas combien de temps j'allais rester ici. Depuis que j'avais fuie la Russie, je changeais d'endroit presque tous les 6 mois. Mais j'en avais marre, j'avais besoin de finir mes études et surtout de me trouver un nouveau chez moi. Mais comment c'était possible quand on ne se sent jamais en sécurité. Je n'avais pas quitté qu'un pays, mais aussi toute la mafia russe et surtout mon père qui en faisait partie et qui était très bien placé et qui n'allait surement pas apprécié que je sois partie comme ça sans son accord. Il voulait faire de moi un vrai petit soldat, j'en avais décidé autrement et maintenant ma vie allait devenir une vie remplie de fugue. Mais c'était tout ce que j'avais trouvé comme solution pour me mettre en sécurité. Il s'en fichait de ma vie en fait, la dernière fois que j'avais été enlevé il n'avait même pas bougé le petit doigt, heureusement que ses hommes eux avaient fini par me retrouver sinon je pense que je ne serais plus de ce monde. Mais cet enlèvement a laissé des traces à la fois psychologique et physique. Enfin depuis mon arrivée dans cette ville je m'y sentais bien et surtout j'avais pu trouver un hôpital vraiment bien , qui m'avait accepté en tant qu'interne, maintenant j'avais plus qu'à faire mes preuves et j'avais l'impression de très bien y arriver. Un des docteurs , le docteur Kouriam m'avait prise sous son aile. Au moins j'apprenais et j'étudiais pendant des nuits entières pour réussir à devenir un vrai médecin.

Aujourd'hui j'avais enfin fini ma garde et je ne rêvais que d'une seule chose, un bon bain chaud, une glace et me reposer un peu après cette longue garde. J'arrivais à ma voiture qui était garée dans le parking quand le docteur Kouriam me rattrapait pour me demander un énorme service. Car oui , je ne m'attendais pas du tout à ça. Mais voilà pas le choix, il y avait beaucoup de travail à l'hôpital, donc ce service j'allais devoir le faire toute seule. Il m'expliquait que si j'acceptais ,j'allais devoir ne rien dire du tout ce qui arrivera là-bas. Ce qui me faisait acceptais c'était surtout l'argent que j'allais pouvoir toucher, j'en avais besoin pour m'installer. Je prenais tout le nécessaire dont j'aurais surement besoin et je me rendais à l'adresse donnée un peu nerveuse je dois dire. Ce genre de plan où il faut rester discrète me rappelait de mauvais souvenirs. Je frappais à la porte et j'avais le droit à un tel accueil. Je soupirais en m'approchant des cris de l'homme. Je n'avais même pas le temps de parler que voilà qu'il se mettait à m'agresser à nouveau,car il ne me connaissait pas.

-C'est le docteur Kouriam qui m'envoie, il n'a pas put se libérer.

Je posais ma trousse non loin de lui alors qu'il continuait de me regarder un ce regard noir et j'en faisais de même. Et en plus maintenant il me mettait à la porte en disant qu'il n'avait pas besoin de moi. Il ne fallait pas se fier aux apparences, on pouvait croire que j'étais quelqu'un innocent, mais j'avais l'habitude de traiter avec les gros bras.

-Bon bah si vous n'avez pas besoin de moi, je vais vous laissez là alors. Attention vous commencez à perdre beaucoup de sang. Le docteur Kouriam ne sera disponible que dans quelques, j'espère que vous tiendrez le coup d'ici là.

Et oui je n'allais pas le laisser me parler comme ça. Je croisais les bras en le regardant, normalement je ne lui aurais pas laissé le choix s'il avait été un client "normal " on va dire, mais là c'était différent et je connaissais ce genre de situation.

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Danika & Sebastian

J'avais été pas mal surpris de constater que ce n'était pas le docteur Kouriam qui s'était présenté à ma résidence comme entendu. Au lieu de ça, j'avais une jolie rousse qui semblait plutôt froissée par les paroles que je lui avais lancé à l'article de la mort. Elle était médecin ou peut-être juste étudiante ou je ne sais pas du tout, mais je savais que je ne voulais pas crever ici alors j'avais demandé à voir mon docteur habituel tout simplement. Quand elle mentionna qu'elle était venue par les directives de Kouriam, je dirais que j'étais pas mal en colère. Pourquoi il pensait que d'envoyer quelqu'un c'était discret? Il allait entendre parler de moi. Je ne voulais pas qu'elle reste, je voulais un vrai docteur. Bien entendu, l'autre n'était pas disponible, mais le problème en ce moment c'était que j'étais en train de faiblir. J'avais peut-être une humeur de merde, mais j'étais en train de crever.

- Quoi??? Vous allez me laisser crever comme ça? Mais quelle sorte de médecin vous êtes? Et voir votre visage, je dirais que vous êtes même pas médecin. Je dois me faire recoudre et j'obtiens une infirmière.

La jolie rousse avait tourné les talons et était en train de quitter ma demeure. Je me suis mis à soupirer et je pris sur moi pour l'inviter à rester.

- C'EST BON! VOUS POUVEZ RESTER, aidez-moi! C'est votre devoir de toute façon... Vous pouvez pas me laisser comme ça!

Je n'étais pas vraiment heureux qu'elle soit là pour m'aider, mais est-ce que j'avais vraiment le choix rendu là? Il était certain qu'une fois qu'elle serait partie, j'allais me plaindre! Elle s'approcha de moi à nouveau et cette fois-ci beaucoup plus près. Elle me demanda d'enlever la serviette pour voir l'entaille. C'est ce que je fis avant de la laisser enfiler ses petits gants en latex. En temps normal j'aurais trouvé ça sexy, mais là pas du tout. Je terminai mon verre de whisky pour le balancer ensuite sur le divan. Je voulais qu'elle s'occupe de ça au plus vite.

- Vous avez de la morphine là-dedans j'imagine ou un calmant quelconque! Il m'en faut!

Parce que si c'était pas le cas, j'allais être encore plus furax... mais j'avais déjà le tout chez moi, mais je préférais prendre le stock du docteur plutôt que le mien en ce moment. En me touchant le ventre, elle y alla pas en douceur ce qui me fit faire une grimace sans parler que j'étais venu à grogner.

- Non mais faites attention! On vous apprend quoi à l'hôpital au juste? Vous faites quoi là-bas vous êtes surement pas docteure?

Je fermai les yeux un instant pour essayer de calmer le tout, je dirais que là j'étais en train de perdre un peu la carte. Être désagréable n'était plus dans mes plans en ce moment.

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Danika & Sebastian

J'étais tellement fatigué, je pensais rentrer chez moi pour me reposer, mais non le docteur Kouriam venait de me donner une mission et je ne pouvais pas lui dire non. Cette mission avait l'air d'être importante et en entendant ses paroles, je comprenais que c'était important et qu'il avait confiance. Au début je voulais refuser , car cela me rappelait beaucoup trop de mauvais souvenir, comme cette impression que le passé refaisait surface. Mais je devais arrêter d'avoir peur de tout, un homme avait besoin de moi pour le soigner et j'allais le faire, puis une fois fait je rentrerais chez moi. Mais je ne m'attendais pas du tout à un tel accueil, normalement mes patients étaient contents de me voir surtout quand ils venaient de se recevoir un coup de couteau dans le ventre, mais non lui c'était tout le contraire et ça commençait à me mettre en colère. Quand j'étais fatigué il ne fallait pas trop me chercher , car à tout moment je pouvais m'emporter, mais là je ne pouvais pas sinon le docteur Kouriam allait me tuer ensuite. Je croisais les bras en le regardant alors que j'étais en train de le menacer de partir, je n'allais pas le laisser me parler d'une telle manière alors que j'étais là pour lui sauver la vie, je n'étais pas une femme facile et encore moins une gamine sans cervelle, il allait vite s'en rendre compte.

-Vous venez de dire de partir, je ne fais qu'obéir c'est tout. La balle est dans votre camp. Pour votre information je suis interne en chirurgie et j'ai déjà eu à faire à des cas comme vous plus d'une fois.

Oui surtout quand j'étais encore en Russie , mais ça je n'allais pas lui dire, je gardais ça pour moi, c'était mon jardin secret. Je prenais mon sac et je tournais les talons, bien sûr que je n'allais pas l'abandonner,j'allais l'aider, mais je voulais le faire réagir un peu et enfin il venait le faire. Un sourire s'afficha sur mes lèvres, heureusement j'étais de dos, il ne pouvait pas le voir. Je me retournais avec un air plus sérieux.

-Oui je vais vous aider, moi pauvre petite infirmière.

Je me rapprochais de lui alors que j'enfilais pendant qu'il retirait la serviette. Se n'était pas beau à voir et heureusement que j'étais là pour le recoudre, il avait perdu assez de sang comme ça.

-Allongez vous , je vais m'occuper de vous et surtout vous donnez de la morphine, si ça peut vous détendre et vous rendre plus aimable surtout.

Il n'y allait pas de main morte avec moi, donc là je n'étais pas sur mon lieu de travail et je pouvais lui lancer des piques comme il le faisait si bien avec moi et je dois avouer que ça faisait vraiment du bien. Parfois les patients allaient vraiment beaucoup trop loin dans leur réaction et lui il battait des records. Et voilà qu'il venait crier de douleur quand je venais l'ausculter.

-Les hommes sont de vrai chochotte.

Je venais lui perfuser le bras, au moins j'allais lui donner de la morphine petit à petit, heureusement que le docteur m'avait donné tout ce dont j'avais besoin, de quoi soigner toute personne comme si elle était à l'hôpital. J'attendais que la morphine fasse effet alors que je venais me concentrer sur sa blessure que je commençais par désinfecter doucement tout en surveillant qu'aucun organe n'avait été touché , pas facile sans radio.

-Heureusement pour vous, rien n'a été touché. Règlement de compte?

J'étais curieuse d'un coup, cet homme ne voulait pas aller à l'hôpital c'est qu'il avait surement quelque chose à cacher. Je commençais à préparer le plateau pour le recoudre.

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Danika & Sebastian

Je n'avais pas vraiment le choix de me faire soigner par cette femme même si je savais qu'elle n'avait pas vraiment d'expérience, le docteur Kouriam allait entendre parler de moi c'était certain, il pouvait dire adieu à ses 5000$ pour ça. Bien entendu, je décidai de jouer plus gentiment pour qu'elle accepte de venir m'aider. Dieu soit loué, elle examina ma plaie et elle me donna de la morphine. Voilà qui m'aidait vraiment à me détendre pour l'instant. Sauf que lorsqu'elle commença m'ausculter, elle me fit mal et je peux dire que je n'avais vraiment pas envie d'être aimable.

- CHOCHOTTE? Je vous verrais bien avec une entaille dans le ventre oui!

J'avais envie de lui faire subir la même chose pour qu'elle ravale ses paroles. Je dirais que ça ne m'aidait pas du tout à être de bonne humeur. Son injection de morphine me fit sans doute de l'effet, je me calmai davantage. Seulement, la jeune femme semblait un peu curieuse sur l'accident qui était survenu à mon égard. Je ne voulais pas du tout qu'on parle de ça. Je ne faisais pas venir un docteur ici pour que je lui raconte ma vie. J'avais envie de lui répondre avec quelque chose de raide, mais je crois qu'il valait mieux que je sois plus doux vu qu'elle avait son aiguille et son fil dans les mains.

-  J'aimerais qu'on s'en tienne à votre travail mademoiselle, j'aimerais que vous recousez le tout bien droit, vous savez pour éviter une grosse cicatrice, bien que les femmes aiment ça...

Je ne pu m'empêcher de lui offrir un sourire en coin face à ma remarque. Ça sa voyait bien qu'elle était loin de m'apprécier. Tant pis, je n'étais pas ici pour me faire aimer, mais bien recoudre.

- Pouvez juste me resservir un verre de whisky?

Ça allait m'aider à me détendre encore plus. Ça ne me disait pas vraiment de me regarder le ventre se faire recoudre de la sorte. C'était bien la première fois que l'entaille était aussi grosse. Ce n'était vraiment pas agréable. Je fis mes yeux de chat potté juste pour l'inciter à le faire... Elle allait surement dire que l'alcool et la morphine ça fait pas bon ménage... bla bla bla.

- Interne en chirurgie ça fait quoi au juste?

Les docteurs et leur terme qu'on connait jamais la signification. Je savais que Geane avait fait des études en médecine, mais je ne me rappelait même pas quelle branche c'était lamentable de ma part. Elle avait reprit le tout à New York sans vouloir me reparler à nouveau. C'était toujours aussi incompréhensible tout ça. Je voulais me concentrer sur autre chose, alors aussi bien lui poser des questions. J'allais attendre qu'elle finisse pour lui envoyer les plus belles.

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Danika & Sebastian

Je savais très bien que cette intervention n'allait pas être une partie de plaisir, déjà par rapport à la dont il m'avait accueillit, mais aussi parce que je n'aimais pas du tout son caractère. Cela me rappelait trop de mauvais souvenir, j'avais l'impression de revenir dans mon passé quand je tentais de soigner les hommes de mon père, mais à la différence c'est qu'aujourd'hui j'avais fait des études, donc je savais très bien ce que j'étais en train de faire. Une fois partie de cet endroit j'allais faire comprendre au docteur Kouriam de ne plus jamais m'envoyer ici pour soigner cet homme. Je faisais un sourire en coin alors que tout de suite il prenait mal le fait que je lui dise que c'était une chochotte, mais ça lui apprendra de mal me parler comme ça.

-Arrêtez de râler..... Et non merci je n'ai pas envie de tester une entaille dans le ventre.

J'avais connu bien d'autres douleurs qui pouvaient surement faire tout aussi mal, mais se n'était pas le moment pour en parler , je devais le soigner le plus vite possible tout en faisant attention quand même et une fois fait je partirais et je laisserais le docteur Kouriam s'occuper de lui retirer les fils. Je lui donnais de la morphine en espérant dans un premier temps qu'il n'ai plus mal , car sa plaie était quand même profonde , et dans un deuxième temps, que ça le calme et que cela enlève sa mauvaise humeur surtout. Je me demandais bien comment cette entaille était arrivée là, en tout cas ça ne devait pas être juste un accident comme ça, je connaissais un peu ce genre de blessure, c'était un coup qui devait être intentionnel et je me faisais un peu curieuse. Je levais les yeux vers le ciel à sa réponse alors que je ne relevais même pas le visage vers le sien, trop concentrer sur sa blessure. Déjà le saignement avait cessé ce qui me rassurait.

-Je sais très bien recoudre ne vous en fait pas. Quoi que....Vu l'accueil....Toutes les femmes n'aiment pas les cicatrices....

Je voulais jouer un peu avec ses nerfs comme tout à l'heure et ça me faisait bien rire intérieurement, il ne pouvait rien faire , vu que j'étais en train de le recoudre et donc c'était moi qui avais le dessus, bon il ne fallait pas que je le cherche de trop, je ne voulais surtout pas avoir de soucis ensuite, mais maintenant j'avais un moyen de me défendre, une blessure par arme blanche non déclarer, s'il voulait que je reste silencieuse, autant qu'il soit gentil avec moi. Comme quoi être élevé dans ce genre de milieu donnait de l'assurance. En tout cas en ce qui parlait de cicatrice j'en avais pas mal sur le corps aussi, signe de mon enlèvement, mais je ne voulais pas y penser. Et voilà qu'il voulait un verre de whisky, non mais c'était une blague. Je relevais les yeux pour lui répondre que se n'était pas bon, mais vu son regard je me ravivais en soupirant. Je finissais le point que j'étais en train de faire en protégeant la blessure, une fois les gants retirés je lui amenais son verre de whisky, après c'était sa santé il faisait ce qu'il voulait. Je revenais vers lui en le lui donnant alors que je reprenais place sur le sol, pas très confortable mais j'y arrivais.

-J'apprends le métier pour devenir chirurgienne, donc observation des interventions et aussi j'interviens sur les patients aussi. Pendant plusieurs années j'apprends pour soigner. Mais je vous rassure, je connais très bien ce genre de blessure et cela depuis plusieurs années, j'y suis habitué.

Mais qu'est-ce que je disais , autant me taire maintenant. Je ne devais surtout pas éveillé le moindre doute. Je remettais de nouveau gant en terminant de le recoudre et terminant et en posant le pansement.

-Par contre, ça risque de ne pas vous plaire, pendant quelques heures évité de trop bouger et faites attention lors des jours à venir aussi pour éviter que ça ne s'ouvre à nouveau.

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Danika & Sebastian

La morphine avait atténuer ma douleur et je dirais que c'était maintenant plus agréable de se faire recoudre le ventre. Pas une vraie partie de plaisir, mais je dirais que c'était pas mal plus tolérable. La rouquine faisait son travail tout en restant concentrée, je ne fermais pas les yeux parce que je voulais voir si elle allait merder dans son travail. Je voulais que ça soit impeccable et j'ajoutai à la blague que ça attirait les femmes. Elle avait tout de suite fait sa rabat-joie vu que j'avais été d'une humeur massacrante à son arrivée.

- Mais si, elles adorent ça quand tu soulèves ton t-shirt pour leur montrer tes abdos, imaginez avec une cicatrices, c'est plus que sexy. Vous aussi vous allez trouver ça sexy une fois guéri. Je vous le dis!

J'avais fait un sourire forcé, je me permis de me détendre un peu plus maintenant que la douleur avait passé et que j'étais presque tout recousu. Je lui demandai de me redonner du whisky bien qu'elle n'eut pas voulu le faire au début parce qu'elle disait que c'était pas du tout un bon mélange avec la morphine. J'avais insisté et la petite infirmière avait acceptée. Me voilà combler, elle faisait ce que je voulais dans le fond. Je décidai ensuite d'entamer la conversation sur ce qu'elle avait dit plus tôt sur son travail.

- Chirurgienne han.. il faut en faire des études pour en arriver là. Il y en a qui ont plus de cran que d'autre, quoique tous les chemins pour être la personne qu'on veut devenir peut être aussi bon.

Je n'avais pas eu de diplôme et pourtant j'avais ma propre boîte de nuit, j'étais dealer et maintenant je m'apprêtais à avoir ma propre agence d'escortes. Je me tus sur tous les détails de ma vie, elle n'avait pas à savoir. Je ne m'ouvrais pas la trappe sur ma vie et je ne me vantais que lorsque je voulais impressionner une fille. Ici, je n'avais pas grand chose à montrer que mon entaille à cette jeune chirurgienne en devenir. Elle termina enfin mes points et je me retrouvai à rester coucher sur mon canapé. Je savais que ça n'allait pas être une partie de plaisir une fois que la morphine sera évacuée de mon corps. Elle me plaça un pansement et me dit les avertissements habituels.

- Ouais... une vraie partie de plaisir. Vous allez revenir pour mes points quand? Et puis, je crois que j'aimerais que vous vous repointé demain pour changer le pansement... et sans parler le surlendemain. Je ne voudrais pas que ça s'infecte.

Elle ne semblait pas vraiment d'accord pour revenir ici.

- J'ai offert 5000$ pour qu'on vienne ici pour me soigner, je pense que ça serait naturel de continuer vos soins. Docteur Kouriam n'aimerait surement pas entendre que son interne ne s'occupe pas bien de ses patients au final...

C'était pas vraiment sympa, mais justement je n'étais pas le type bien sympa non plus. Elle était là pour soigner, qu'elle fasse son travail jusqu'au bout. On allait pas me laisser mourir comme ça sur le canapé, je voulais un suivi pour que ça guérisse vite. La jeune femme dont je ne connaissais toujours pas le prénom semblait vraiment me haïr en cet instant même. Une de plus... je dirais que ça ne me faisait ni chaud, ni froid.

- Alors?

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Danika & Sebastian

J'avais tellement hâte que cette intervention se termine, je voulais rentrer chez moi et aller me reposer et surtout oublier cette rencontre avec cet homme, la prochaine fois que le docteur Kouriam me demandera quelque chose, je trouverais une bonne raison pour refuser, on me faisait le coup une fois , mais pas deux. En tout cas il commençait à se calmer, grâce à la morphine heureusement. En tout cas je continuais de lui tenir tête alors qu'il me disait que les filles allaient aimer cette cicatrice sur son corps et ça me faisait même faire un petit sourire. J'allais dans le sens contraire de ce qu'il disait, juste pour ne pas être d'accord avec lui. Même si je dois bien avouer qu'il avait un corps qui devait en faire craquer plus d'une et au fond de moi , il ne me laissait pas indifférente , mais je ne lui dirais pas, se serait trop facile pour lui. Je me mettais à rire alors qu'il disait que j'allais moi aussi trouver cela sexy une fois qu'il sera guéri, heureusement que j'avais fini mon point. Je relevais mon visage vers lui avec un sourire aux lèvres.

-Je ne serais surement plus là pour le voir et donc je ne pourrais pas donner mon avis, dommage pour vous.

Il venait de me faire un sourire, j'étais surprise et j'en faisais un . J'arrivais à me détendre petit à petit, en tout cas il avait de la repartie et j'aimais beaucoup cela. Et même s'il avait été d'une humeur massacrante, je venais quand même lui servir son verre de whisky, je savais que si je ne le faisais pas, il allait s'en servir un quand même au risque de se blesser encore plus. Donc autant ne pas prendre de risque et j'espère qu'il ne dirait rien au Docteur Kouriam sinon j'allais me prendre un sacré savon. Je finissais par lui en dire un peu plus sur mon travail, au moins je le rassurais sur le fait que je savais très bien ce que j'étais en train de faire. Je m'étais découvert depuis que je faisais ce métier, venir en aide aux gens dans le besoin et surtout les rassurer.

-Oui tout à fait, quand on veut devenir ce qu'on a envie, on s'y donne à fond. Moi j'ai dû faire mes études un peu plus tard , mais je rattrape largement mon retard. Disons que mon passé m'a permis d'être solide pour ce genre de métier et je suis fière de pouvoir aider les autres. Il y en a plus d'un qui abandonne en cours d'année, se ne sera pas mon cas.

Il fallait être solide comme il le disait , plus d'un élève abandonnait . Mais mon passé m'aidait, je ne me laissais pas marcher sur les pieds , j'avais du caractère et même les patients les plus compliqués ne me dérangeait pas, j'avais vu pire tout au long de ma vie. Et surtout lors d'agression que les femmes ou autres voulaient cacher, je savais le décrire dans leur regard ou autre. J'avais cette faculté de savoir quand on me cachait quelque chose. Combien d'interrogatoire de mon père j'avais pu voir, même si j'avais détesté ce genre de moment, au moins j'avais appris les expressions sur le visage des gens. Enfin je n'avais pas trop envie d'y penser, je finissais son point et j'étais fière de mon travail. Je lui donnais les consignes en rangeant mon matériel prête à partir, mais je ne m'attendais pas du tout à ce genre de paroles venant de sa part.

-Pardon? Demain, après demain...Euh non désolé je.....

Mais je n'avais pas le temps de répondre , voilà qu'il me parlait à la fois d'argent, mais aussi du fait qu'il pouvait parler de moi au Docteur Kouriam. Je croisais les bras en l'écoutant, c'était du chantage et je n'aimais pas ça. Je le regardais en m'adossant à la table derrière moi.

-Je pensais que vous n'aviez pas confiance! Pourquoi vouloir qu'une personne fasse un suivi de votre blessure alors que soit disant je ne sais pas ce que je fais?

Je faisais un sourire en coin en le regardant, et oui je n'étais pas n'importe quel sotte avec qui il pouvait faire ce qu'il voulait et qui obéissait au doigt et à l'oeil, il allait s'en rendre compte.

-Pourquoi moi et non le docteur Kouriam?

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Danika & Sebastian

Elle avait peut-être raison en disant qu'on ne se reverrait plus, mais en même temps j'aimais inventé qu'elle voudrait tellement me revoir qu'elle finirait par la voir cette fameuse cicatrice guérie. Je préférais ne rien ajouter parce que de toute façon c'était mission accomplie, elle s'était mise à sourire. Je connaissais ça, elle était du genre concentrée à la tâche, elle voudra pas du tout répondre à mes avances et elle allait quitter d'ici sans vouloir me revoir. Elle m'expliqua un peu son boulot, je ne pouvais pas dire que ça m'intéressait vraiment, mais bon, il fallait avouer qu'il fallait avoir une volonté de fer.

- Bon alors tant mieux, tu vas pouvoir m'opérer quand j'aurais reçu une balle ou deux...  Je plaisante!

Ou pas! C'était certain que ça allait finir comme ça un jour, fallait juste que je fasse attention à ce que je faisais et surtout avec qui je faisais affaire. Bon, maintenant que la petite rouquine avait terminé mes points, j'en profitai pour lui demander de revenir vérifier mon pansement dans les jours à venir. Je vu que je venais de la troubler. Elle pensait sans doute plus remettre les pieds ici, juste empocher l'argent? Je n'avais pas le choix de la menacer à en parler au Docteur Kouriam si elle refusait son suivit. Bien entendu j'avais été en contradiction avec ce que j'avais dit dès le départ, mais le fait c'était qu'elle était sexy voilà tout. Je pouvais toujours espérer me la faire. Pas dans ma condition actuelle malheureusement. Ça me permettrait de la draguer chaque fois qu'elle allait venir, mais maintenant elle voulait savoir pourquoi je le voulais.

- Vous avez commencé à me soigner, je préfère avoir la même personne du début à la fin et dans le fond, il vous faut de l'expérience pour réussir votre cours non? Et puis, on ne sait jamais, ça peut s'infecter rapidement!

Maintenant que j'étais couché sur le divan, je dirais que je luttais doucement pour ne pas sombrer dans le sommeil... Puis, qu'est-ce que j'allais pouvoir faire le lendemain seul ici? J'allais faire comment pour me déplacer au juste? Il allait falloir que je demande à Antoine, mais pour l'instant, j'avais une conversation à finir avec la demoiselle.

- Allez, ça va vous prendre quoi? 30 minutes top chrono vous déplacer... Si je suis en train de crever sans suivi, ça va être de votre faute et vous n'aurez plus de diplôme si c'est le cas. Puis, vous allez vous ennuyer de ma belle gueule sympathique... Râleur.. peut-être... mais sympathique en fin de compte... *baille*

Je fermai les yeux... J'arrivais plus à lutter l'alcool et la morphine que j'avais dans le corps en ce moment là. Je vis le sourire de la docteure ou l'infirmière ou l'étudiante.. Je ne savais pas trop comment l'appeler au final. Elle était peut-être apprentie, mais elle avait bien fait son job et ce même si j'avais été pas mal grognon. Ça méritait presqu'une médaille.

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Danika & Sebastian

En le rencontrant et surtout après son accueil je m'étais dit que j'allais le soigner et ensuite rentré chez moi sans rien lui dire, ni même lui adresser la parole car je n'aimais pas du tout sa manière de me parler, même si cela ne me choquait pas, j'avais l'habitude. Mais le plus le temps passait et plus j'avais bien envie de faire sa connaissance un peu et ça passait le temps. Je dois bien l'avouer qu'il avait un corps vraiment sexy et il avait raison sur le fait que les cicatrices faisaient toujours craquer les femmes, même si pour ma part il me fallait bien plus pour m'impressionner. Et maintenant il voulait profiter de mon statut pour le soigner à chaque fois qu'il aurait un soucis, heureusement qu'il me rassurait sur le fait que c'était une blague.

-Attention je suis interne , pas magicienne, je ne peux pas enlever une balle sans un bloc. Puis un corps avec des cicatrices c'est sexy, mais pas de trop quand même. Donc pas la peine d'être blessé si vous voulez me voir....Je plaisante.

Je ne sais pas pourquoi mais j'étais à l'aise avec lui, surement parce que j'avais l'habitude de ce genre d'attitude, donc ça ne me surprenait pas. Et au moins je lui montrais que moi aussi j'avais du répondant et que je ne me laissais pas impressionné aussi facilement. En tout cas je pensais ne plus le voir de si tôt, mais il en avait décidé autrement, il voulait que je revienne le soigner pendant tous les jours qui allaient suivre, non mais c'était une blague, je n'en croyais pas mes oreilles. Et moi qui pensais qu'il n'avait pas envie de me revoir, déjà qu'au début qu'il n'avait aucune confiance en moi et maintenant il avait envie que je suive l'avancer de sa blessure. Et voilà qu'il cherchait une excuse pour me convaincre, comme quoi je devais de l'expérience que ça pouvait s'infecter, je levais les yeux au ciel, qu'est ce qu'il ne fallait pas entendre. En tout cas il avait vraiment envie que ce soit moi qui vienne le soigner, j'allais accepter, mais j'aimais bien le voir chercher des arguments. Je me rapprochais de lui en passant une main sur son front,je vérifiais s'il n'avait pas de fièvre en le regardant dans les yeux.

-Alors de un , arrêtez le chantage, ensuite je confirme, vous êtes un vrai râleur...Peut être sympathique mais je ne m'en suis pas rendu compte encore.

Je le laissais s'endormir, je prenais une couverture un peu plus loin pour la mettre sur lui, j'étais bienveillante, mais je ne voulais pas qu'il attrape froid une fois l'adrénaline, l'alcool et la morphine seraient redescendus. Je rentrais chez moi après avoir laissé mon numéro sur la table basse pour qu'il m'appel s'il y avait un soucis. Une fois chez moi je prenais enfin un bon bain bien mérité alors que je décidais de lui rendre visite le lendemain. * Lendemain * Je sortais tard de l'hôpital et j'étais vraiment épuisé, la journée avait été dure, surtout la nuit, un grave accident avait eu lieu et une femme était morte devant moi, je n'avais rien pu faire. La première fois qu'une femme mourrait , je n'étais pas en forme et j'avais le visage épuisé. Je me rendais à l'adresse de Sebastian en espérant qu'il était là. Il avait mon numéro , mais moi non et je n'avais pas put le prévenir de mon arrivée si tardif.