Blackoza

hit me baby one more time

☾☾ Après des années et des années d'études, j'arrivais enfin à ce que j'avais toujours voulu faire : j'étais devenu un grand scientifique. J'écrivais des articles dans les plus grandes revues du monde, j'étais une vraie référence dans mon domaine. Quoiqu'il soit arrivé dans ma vie, je n'ai jamais abandonné. Et on peut dire que j'en ai vécu des choses, j'ai eu pas mal d'obstacles sur ma route. Jamais je n'ai abandonné mes études ou les ai mises de côté. C'est ce qui me permet d'être là aujourd'hui, à mon âge, un docteur en sciences. Quand le laboratoire de Miami m'a appelé, à Chicago, je n'y croyais pas. Ce laboratoire est tellement prestigieux, possède les derniers avancées technologiques et scientifiques pour les recherches... Ma mère était tellement fière. Elle m'aurait mis le flingue sur la tempe pour que j'y aille. Je ne voulais pas la laisser seule là-bas. Elle a fini par me convaincre, même si je ne garde pas une journée sans avoir de ses nouvelles.
Ma mère a toujours été très importante pour moi. On a été séparé de mon père pour des raisons tout à fait légitimes qui m'ont amené à le détester assez pour ne jamais le vouloir dans ma vie. J'ai toujours pris soin d'elle, et elle de moi. Je ne l'ai jamais empêché de voir des hommes, bien évidemment, on ne parle pas d'inceste, ni d'Oedipe ici. Je ne me souviens pas de beaucoup d'entre eux, à part d'un en particulier avec qui elle est resté bien longtemps et avec qui j'avais même dû vivre. J'étais à l'école, j'avais une petite amie, tout allait bien pour moi. Et en package, ma mère avait amené cet homme et sa fille dans ma vie, fille de mon âge. Cette dernière m'avait fait sortir du droit chemin et je restai persuadé qu'elle aurait pu empêcher ce qui m'arrivait aujourd'hui, elle en aurait eu le pouvoir si je ne l'avais pas arrêté à la première ligne franchie... je ne vous ferais pas de dessins.
Bref, me voilà ouvrant la porte de ce bâtiment, habillé et prêt pour un entretien incroyable pour déposé à la vente du public un nouveau vaccin contre une maladie pas encore totalement guérie dans le monde. On m'avait confié la mission parmi toutes les têtes du laboratoire pour ma facilité à nous vendre et surtout je pense à ma belle gueule, ma jeunesse. c'est plus vendeur, je n'allais pas leur reprocher d'y avoir pensé. J'étais dans l'entrée du bâtiment et je devais laisser passer un présentoir de... lingerie? C'était des bureaux, je savais qu'il n'y avait pas que l'étage pour ce fameux rendez-vous. Cette lingerie me fit soudainement penser à Olivia, mon "ex demi-soeur". Je me secouais légèrement la tête pour me l'enlever, je n'aimais pas y penser. Je lui avais conseillé d'ouvrir sa marque de lingerie quand elle m'avait confié avoir un penchant pour ça, je ne savais pas si elle avait suivi mon conseil. Après ce petit temps de pause je décidais de m'avancer vers l'accueil pour me présenter et connaître l'étage de mon rendez-vous, quand on me passait devant à la dernière minute. Une petite brune dont, vu le vent qu'elle avait fait sur son passage furtif devant moi, le parfum venait envahir mes narines. je ne savais pas que dépasser les gens dans une file d'attente était le genre de chose qu'un père inculquait à sa fille. fis-je alors qu'elle me tournait le dos. Quand mon père était avec ma mère, elle ne se retenait pas de critiquer cette dernière, chose qui m'énervait au plus haut point. Pourquoi aujourd'hui j'y ferais attention, à mon tour?

Blackoza

hit me baby one more time

☾☾ Comme si avec le garage je n’avais pas assez de boulot comme ça? Bien entendu, j’avais un horaire qui me permettait aussi de faire un autre métier que j’aime. La création de sous-vêtements. Pour ce qui était de la vente, je dirais que j’avais un peu de mal… Je préférais vraiment vendre par internet, mais puisqu’Emma m’avait conseillé de louer un local pour que les filles viennent voir pour acheter ce qu’elles désirent, disons, j’y avais vu une belle opportunité de vendre beaucoup. J’avais donc fait de la pub sur les réseaux sociaux pour inviter les gens à se déplacer. Je ne savais pas vraiment comment ça allait marcher. Peu importe, j’avais loué le local pour trois jours. Aujourd’hui, j’étais dans la préparation du local… Monter mon kiosque et décorer celui-ci. Disons, que je ne pensais pas que c’était autant de trouble… C’était peut-être la première et la dernière fois où j’allais faire ça. J’avais déjà été porté deux mannequins que j’avais habillé de mes plus beaux sous-vêtements que j’avais mis à la vitrine avec l’affiche de mon entreprise. Je trouvais que comme entrée, c’était top. En arrivant sur les lieux, j’avais oublié de demandé la clé pour de bon à l’accueil, alors je m’étais dirigée rapidement là-bas, dépassant un mec… Après tout c’était seulement pour demander la clé, mais j’entendis le mec se plaindre aussitôt de mon faufilage.

- Ça sera pas long, c’est pour les clés… pas la peine de… Je me retournai et j’aperçus devant moi Rodrigue Mendoza, m’envoyer des conneries…

Wow… Je dois l’admettre, j’étais totalement destabilisée. Bien habillé, mallette à la main… Bon Dieu, il fichait quoi ici? Premièrement, ce qu’il me dit sur mon père m’avait vraiment pas plu et maintenant je tombais sur lui…. Disons que ma journée tombait bien mal. Je me retournai pour prendre la clé de mon local. J’avais besoin de cette pause pour savoir quoi dire… moi qui n’a pas la langue dans sa poche.

- Qu’est-ce que tu fais à Miami….. et ici?

Ce n'était vraiment pas un accueil chaleureux qu’il avait droit de ma part et il savait très bien pourquoi. Tout était en train de me revenir en tête et juste d’y penser, ça me faisait vraiment chier. Je serrai les dents parce que j’avais envie de lui balancer encore bien des vacheries. Il avait été un vrai salaud avec moi et il avait été bien chanceux que je ne me venge pas de tout ça d’ailleurs. Me mettre la faute dessus avait été bien plus facile pour lui que de reconnaître ses torts. Je le détestais pour ça… On s’entendait bien, il a tout gâché. Je croisai mes bras sur ma poitrine pour voir ce qu’il allait me dire parce que là je ne comprenais vraiment pas sa présence ici à Miami. Chicago à ici, ça faisait beaucoup de route et je ne croyais pas au hasard. Il était clairement en train de travailler ou je ne sais pas trop quoi avec ses trucs de scientifiques que je ne comprenais pas grand chose. Ce que pouvais détester des fois quand il jouait les mecs qui veut pas se faire comprendre ou lorsqu'il prenait un air supérieur. Il avait peut-être l'air intelligent, mais au fond il était un parfait crétin.

- Bon, j'ai pas le temps de parler...

Je me retournai pour lui faire un sourire forcé et disparu comme si de rien n'était vers mon local que je débarrai la porte. Ça allait être une putain de journée. J'avais même plus envie de faire quoi que ce soit. Je commençai à découper des tissus pour faire de la déco pour me changer les idées et ça commençait à faire son effet, j'avais même eu un café du gardien de sécurité de la place et maintenant je chantonnais les chansons qui jouait sur mon téléphone quand je revis cette même tête brune qui avait gâché mon moral un peu plus tôt... Je me pinçai les lèvres avant de laisser s'échapper un soupir.

- Oui? Tu es perdu?

Je pouvais pas croire qu'il revenait pour me demander le chemin ou bien me demander des trucs sur Miami et ses environs. ARGH!

Blackoza

hit me baby one more time

☾☾ Je vais avouer une chose : je n'aurais pas réagi comme ça si je n'avais pas reconnu sa silhouette. Bon après, j'aurais très bien pu me taper la honte et tomber sur quelqu'un de carrément inconnue, mais j'étais sûr que c'était elle. De toute façon rien qu'à la voix, je ne pouvais pas me tromper. Alors oui, je balançais une saloperie parce que je pense qu'en ces circonstances de "retrouvailles", y'avait pas plus approprié. Il avait fallu que son père déménage ici à Miami et que je me retrouve à la croiser comme par hasard quand j'allais déposer un vaccin. Mais bon, je prenais la vie comme elle venait et je ne me retenais pas de quoique ce soit. Evidemment, je savais qu'elle allait réagir. Je la connaissais. Elle allait râler dans trois.. deux... un et hop, elle me reconnaissait presque aussi instantanément qu'elle se retournait.

je savais que c'était toi. y'a que toi pour faire ça. lui fis-je alors que je l'avais reconnu avant qu'elle se retourne ainsi vers moi. J'avoue, elle avait un peu changé... en bien. Physiquement, je veux dire. Après le reste... vu ce qu'elle venait de faire, ça n'avait pas tellement changé. Et sûrement pas en bien. Je la regardais se retourner, laissant un silence s'installer alors qu'elle prenait ses précieuses clés. Elle me demandait alors un peu maladroitement ce que je faisais ici. Je souris. Comme quoi, je la laissais pas indifférente apparemment. le destin lui répondis-je alors. Je restais vague, parce que je n'estimais pas lui devoir d'explications ou de long discours. Je n'étais sûrement pas là pour elle puisque je ne savais pas qu'elle était ici. Ma mère non plus, sinon elle m'aurait prévenu d'ailleurs. Ou alors elle s'était dit que Miami était une bien grande ville pour que je ne croise pas mon ancienne belle-soeur adorée. Enfin, ma mère ignorait bien des choses pour que je lui en veuille si jamais elle savait. Mais elle coupait court à la conversation. Elle me disait ne pas avoir le temps et elle me tournait le dos avec toutes ses affaires. Serait-ce ce que je pensais? Je la regardais s'éloigner en y pensant. Je nous entendais encore parler de son envie d'avoir sa marque de lingerie, et c'était bien ça que je voyais, non? Je l'avais tellement poussé à le faire, m'avait-elle écouté? D'un côté je ne voulais pas m'y intéresser et de l'autre, je mourrais envie de le savoir.

Je me retournais vers la réceptionniste et lui demandais donc le chemin. Déposer ma demande de mise en public de vaccin n'était pas long. J'accélérais peut-être le mouvement pour pouvoir revenir à mes moutons.. Moins d'une heure après, après avoir évidemment convaincu mon interlocuteur, je profitais de ce temps de répis bien mérité pour faire un tour à l'étage où s'était rendu Olivia. Je passais ma tête à travers toutes les portes ouvertes jusqu'à tomber juste sur celle qu'il me fallait. Je regardais dans la pièce. De la lingerie, comme j'avais bien vu, des bouts de tissus coupés et sa musique sur la table via son téléphone. Evidemment, elle m'agressait me demandant si j'étais perdu. Je me redressais, passant le pas de la porte pour m'avancer vers la table, une main dans la poche et l'autre tenant ma malette. Je me demandais si j'avais bien vu ce que j'avais vu. Ta marque de lingerie, hmm? Comme quoi... y'a au moins une fois où on a discuté et où tu n'as pas laissé filer le contenu par l'autre oreille. lui lançais-je alors. Bah oui, je l'avais clairement encouragé de nombreuses fois à le faire alors qu'elle n'y croyait pas. Forcément, j'étais assez fier de la voir le faire aujourd'hui. Je le montrais de manière un peu.. hautaine et égocentrique mais bon... je le faisais d'une manère ou d'une autre. J'étais fier, et pas seulement d'avoir eu raison, mais de voir qu'elle réussissait en plus de ça.

Blackoza

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☾☾ Je pensais jamais voir Rodrigue ici et pourtant ce matin, il avait ouvert la bouche pour dire que j'étais totalement impolie ou irrespectueuse. Disons que ça m'avait vraiment vite assommé. Cette journée s'annonçait plutôt moche! Qu'est-ce qu'il venait faire ici? En plus, il m'avait reproché de le dépasser dans la file alors que je venais que pour des clés... Il avait toujours cette fâcheuse tendance à me reprendre sur des trucs, ça continuait toujours de m'énerver. À croire qu'il se pensait parfait. En plus, il avoua qu'il savait que c'était moi vu que j'étais la seule au monde capable de faire ça. Il ne fréquentait pas la rapace mon ex demi-frère non.. il vivait comme un bourge. Je ne sais pas trop ce qui me retenu, mais j'avais eu envie de l'envoyer promener, mais je l'avais pas fait. Je lui avais plutôt demander ce qu'il faisait ici, ce à quoi il avait répondu: le destin. Fuck le destin, il devait être ici pour le boulot vu sa mallette. J'avais vite quitter les lieux pour m'occuper de ma boutique que je devais décorer en vue d'une ouverture demain matin. J'avais pas mal trop de choses à faire pour discuter alors je l'avais laissé là sans rien ajouter d'autre parce que sa réponse était juste trop débile. Rodrigue avait saccagé ma journée et maintenant je devais essayer de me concentrer pour réussir tout ce que j'avais en tête. Alors que je commençais juste à avancer à mon goût, je vis la jolie tête brune de Rodrigue passer mes portes. Tout de suite je demandai s'il était perdu... Bien sûr que non, mais quand même, je le trouvais assez effronté de venir me voir comme ça. Je me forçai à sourire face à ce qu'il venait de me dire... Oui, il m'avait aidé, il m'avait poussé à me lancer. On avait de belles discussions et je m'étais sentie bien à l'aise pour lui en parler, mais maintenant c'était chose du passé après ce qu'il m'avait dit.

- Bon... Tu veux une médaille peut-être? Rodrigue, je sais pas ce que tu fiches ici mais franchement, moi je trouve que tu as du culot de te pointer ici comme si de rien n'était. Tu veux des sous-vêtements pour ta petite amie Isabelle? Va falloir que tu ailles sur mon site web ou tu reviennes demain... Je suis fermée.

On était comme chien et chat et je dirais que c'était tellement loin de ce que nous avions eu avant. Je n'avais pas compris sa réaction et je ne la comprendrais sans doute jamais, mais il m'avait blessé et je n'étais surtout pas prête à lui avouer ça. Au fond de lui il devait bien le savoir non? Alors là, il n'aurait droit qu'à mes vacheries parce que je n'avais plus rien à lui offrir. S'il avait trompé sa copine, la faute ne me revenait pas au complet.

- Tu viens travailler ici ou tu es que de passage? Et ne me parle pas de destin please...

Disons que j'avais un peu peur qu'il me dise qu'il s'installait dans le coin. Miami s'était grand et pourtant on venait de se tomber dessus à nouveau. Je ne pouvais pas croire qu'on allait en plus de ça se recroiser? Pour ma part, je dirais que je n'avais vraiment plus envie de le revoir. Puis me parler de destin alors que c'est un homme de tête, c'était n'importe quoi. Je continuais à sortir les sous-vêtements des boîtes pour les déplier et les placer dans le présentoir où ils allaient.

Blackoza

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☾☾ C'était complètement un hasard de la retrouver ici. Enfin, j'avais eu vent qu'elle était sur Miami mais de là à la croiser par hasard, je ne l'aurais jamais cru. Je pensais que j'aurais dû la chercher pour la retrouver et je n'avais pas compté là dessus. Alors forcément, une fois que j'avais entendu sa voix derrière moi, avec sa manie de toujours penser qu'elle est chez elle partout, j'avais du mal à ne plus y penser. Evidemment, malgré les années qui séparaient notre dernière conversation rien avait changé, on se bouffait la gueule. C'est le moins qu'on puisse dire. Limite, j'aimais ça. Savoir que rien avait changé malgré tout. L'entendre me répondre au tac-o-tac. Je l'avais vu avec une penderie et je voulais voir si c'était vraiment ce que je pensais. Alors une fois que j'avais fini avec ma mission du jour, je cherchais son étage. Je la trouvais sans grande difficulté, d'ailleurs. La logique n'a jamais été une tare pour moi.

Je passais alors ma tête par la porte, sans la moindre gêne. Pourquoi en avoir, de toute façon? Et puis je lui disais ce que j'avais sur le coeur, maintenant que j'en avais le coeur net. Avec Olivia, on en avait passé des heures àdiscuter, et très sérieusement. En fait le voilà le problème : dès que ce n'est plus sérieux, on s'embrouille. Rien de logique là dedans. Elle avait été ma demi-soeur pendant un petit temps, j'avais bien été obligé de l'avoir dans mon entourage. Je lui avais apporté un peu de ma pensée, de ma façon de voir les choses, et elle en avait fait de même... Et je lui en voulais. Pas forcément que pour ça mais en grande partie sûrement. Une chose qu'elle ne comprendra sûrement jamais, d'ailleurs.

Je ne te demande pas de me remercier. Je t'ai vu avec une penderie et j'y ai pensé tout de suite. Je suis venu vérifier que c'était vrai, simplement. lui fis-je alors le plus innocemment possible. Lui dire que je ne suis plus avec Isabelle depuis quelques temps? Non. A quoi bon? ça ne changerait rien. Et puis la façon dont elle l'avait dit était assez révélatrice comme ça. ça avait juste eu le don de me faire sourire. tu es vraiment douée en tout cas, maintenant que la pratique a été appliquée. j'avais vu des patrons, des dessins tout au plus. Maintenant que je voyais les pièces finies dont elle s'occupait, je pouvais conclure là dessus. Il est clair que j'avais eu raison de lui soumettre l'idée. Il est sûr que rien ne me revient, elle l'aurait eu toute seule. J'vais juste voulu l'encourager ce jour-là. J'aurais pu dire ça, oui, mais non. Et puis elle finit par me demander si je travaillais ici ou si j'étais de passage. Apparemment, mon "destin" de plus tôt ne lui avait pas fort plu. Cela me fit encore une fois sourire. le destin n'a rien à voir là dedans, de toute manière. j'ai eu une proposition de boulot en or en ville il y a quelques temps. Je vis donc ici depuis quelques mois. j'avais eu vent que tu étais à Miami aussi mais je ne pensais vraiment pas te croiser un jour. désolé que ce soit arrivé. bah oui, elle n'avait pas l'air enchanté de me voir. Bon, j'aurais pu anticiper cette réaction. J'ai pu être cruel avec elle, il faut que je l'avoue. C'était de bonne guerre. je vais te laisser travailler. si on ne se voit plus, bonne continuation. je détestais cette phrase. Je lâchais un sourire bien forcé, du coup, avant de disparaître du cadre de sa porte. Je levais les yeux au ciel, en sortant de l'immeuble. Elle avait peut-être sa marque maintenant, mais elle était toujours aussi chiante.

psst:

Blackoza

hit me baby one more time

☾☾ Mon ex demi frère avait décidé de passer à ma boutique que je m'apprêtais d'ouvrir. Disons que je n'étais pas très enchantée de le revoir surtout après ce qui s'était passé dans nos vies. Il m'avait vraiment fait comprendre que j'étais le diable incarnée et que s'il avait trompé sa copine c'était ma faute... MA FAUTE! Il avait été attiré autant que moi non? Enfin, je dirais que le fait de le revoir ici ça ne me plaisait pas vraiment... je me sentais plutôt coupable en fait... mais ça je n'allais pas lui avouer aujourd'hui, ça non. Le fait qu'il traîne ici et qu'il observe mes œuvres me rendait un peu plus furieuse... À quoi jouait-il? Je pensais que ce que j'allais lui dire allait lui faire comprendre que je ne voulais pas de lui ici, mais au lieu de ça, j'eus un compliment... J'étais un peu déstabilisée il faut dire... Il m'avait poussé à ouvrir tout ça, à faire ce que je fais aujourd'hui, mais... je ne pensais pas recevoir un compliment de lui un jour. En le regardant observer mes créations, je vis qu'il était sincère, mais j'étais beaucoup trop orgueilleuse pour le remercier. Le problème était plus profond que ça. Je ne comprenais pas trop pourquoi il tenait à me voir... ou bien c'était tout simplement de la curiosité qui l'avait poussé à venir me voir. Je décidais alors de lui reposer la question sur ce qu'il faisait à Miami.. Chicago-Miami ce n'est pas la porte d'à côté. Il m'annonçait qu'il habitait ici depuis plusieurs mois et qu'il venait pour le travail...

- Je vois... Dis-je d'un air pincé.

Il fit un pas vers la porte avant de se retourner. Il était soudainement trop gentil et je ne peux pas dire que j'appréciais ça. Il me souhaitait bonne continuation... Sérieux? Il venait de bousiller ma journée lui avec son petit sourire en coin et son air voulant dire que si j'avais réussi c'était grâce à lui. J'avais envie de lui crier que je le détestais, mais au lieu de ça, je restai courtoise et le saluai une dernière fois.

- Au revoir Rodrigue!

Je n'avais rien de bon à lui dire et maintenant je devais me concentrer à monter tout le décor de ma boutique pour demain. Une fois que le jeune homme quitta je dois dire que je fus plongée de nouveau dans le passé.... Ce foutu passé que je voulais oublié! J'avais juste envie de me fumer une clope sur place, mais je devais quand même avancer pour ma boutique. Foutu Rodrigue, j'espérais sincèrement plus le revoir... Jamais!