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 à une époque de supercherie universelle, dire la vérité est révolutionnaire.

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(#)Sujet: à une époque de supercherie universelle, dire la vérité est révolutionnaire.  |   Mar 4 Déc - 20:50

( à une époque de supercherie universelle, dire la vérité est révolutionnaire )
Je ne sais pas combien de temps exactement je n'avais pas vue Emma, mais pour moi, ça avait l'air d'être une éternité. Je venais de perdre un meilleur ami par ma faute, parce que j'étouffais sous sa protection et pour le moment, je n'en ressentais aucun regret ni aucune peine, mais perdre Emma, je savais que ça risquait de me tuer. J'avais appris pour elle, son agression, son hospitalisation et malheureusement, je n'ai pas pu aller lui rendre visite ou même prendre plus de nouvelle que j'aurai du. J'étais mal par rapport à ça et j'espérais qu'elle ne m'en veuille pas, mais apparemment pas puisque ses messages étaient comme à son habitude et ça me réchauffait le coeur. J'allais mieux, psychologiquement et physiquement et je devais ça en partie grâce à Emma. Voulant lui rendre visite, j'avais eu un mouvement recul derrière mon téléphone quand elle me disait de la rejoindre chez Matt. Ca allait mieux, j'arrivais mieux à accepter cette relation puisque de toute évidence, ils semblaient se suffire de ce qu'ils étaient l'un pour l'autre. Mais je ne baissais pas la garde. J'étais juste moins chiante et intense. J'arrive chez Matt, frappant à sa porte tout en attendant que Emma vienne m'ouvrir. J'allais certainement pas me permettre de rentrer chez lui, déjà que ça me coûtais de mettre les pieds là bas. « Tu me dois un billet de 1000 dollars pour ce que je viens de faire. » J'hausse les sourcils de haut en bas et claque un gros baiser sur la joue de ma meilleure amie. « Alors comme ça, t'as élu domicile ici, hein? Je préfère chez toi, perso. »

( Pando )
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à une époque de supercherie universelle, dire la vérité est révolutionnaire. Empty
(#)Sujet: Re: à une époque de supercherie universelle, dire la vérité est révolutionnaire.  |   Ven 7 Déc - 3:18

( à une époque de supercherie universelle, dire la vérité est révolutionnaire )
J’étais contente d’avoir des nouvelles de Joe. En fait, ça avait été souvent comme ça nous deux : on se voyait, on se perdait de vue et on finissait toujours par se retrouver. Je lui en voulais pas de ne pas avoir été présente dans les derniers moi, particulièrement avec ce qui s’était passé dans ma vie. Ça n’avait pas été beau et je n’aurais pas aimé qu’elle me voit dans un pareil état. Maintenant ça allait mieux et je pense que c’était bien ça qui m’avait prouvé que je pouvais maintenant compter sur Matthew dans ma vie. Il avait été là continuellement avec moi, il avait passé ses soirées et ses nuits chez mon père à veiller sur moi, à essayer de me changer les idées malgré mon humeur tellement désagréable - encore plus qu’à l’habitude… Bref, avec ma meilleure-amie, on avait convenu qu’elle allait passer me voir… et je savais bien que ça n’allait pas particulièrement lui plaire de passer chez Matt mais elle n’était pas là, et elle avait juste à s’imaginer que c’était que chez moi, tout simplement. Ça allait pas la tuer, elle allait devoir en revenir de notre relation, ça faisait environ un an qu’on était ensemble maintenant. Plus de ça, mon copain était en pleine répète avec son groupe de musique donc il n’allait pas être présent, elle n’allait donc pas besoin de faire semblant devant lui. C’est environ à l’heure qu’on s’était dit par SMS que j’entendis cogné à la porte, je m’empressai d’aller ouvrir, bienheureuse de la voir. Il faut dire que j’étais rarement contente de voir des gens, de manière général… j’aimais pas les êtres humains, ils étaient chiants… mais là, elle était une des seules exceptions. « 1000$ ? Tu m’bouffe la chatte avec ça? » lâchais-je en la faisant entrer, me donnant ua moins le droit à un baiser bien baveux sur la joue. Je fermai la porte de l’appartement derrière moi pendant qu’elle faisait un commentaire justement sur l’endroit. « T’es dingue, je préférais aussi chez moi mais mon père l’a vendu et je dois me trouver un nouvel endroit. J’en pouvais plus de vivre avec le fraternel et la paternel donc je suis ici juste en attendant! » Ici, c’était petit et assez moche aussi. Disons que ça avait le potentiel de pouvoir être potable mais Matt était pas le genre de gars à investir dans de la décoration. En parlant de déco par contre, il y avait une boite au sol que je kickai quelque peu en me tournant vers ma meilleure pote. « La mère de Matt a laissé ses vieilles décorations de Noël ici en disant que ça serait bien d’y mettre un peu d'esprit des fêtes. J’en ai rien à chier mais il avait l'air content, j'y comprends jamais rien à ce gars… Bref! J’en ai marre de voir ça au sol comme ça donc j’me suis dit qu’on pouvait rattraper le temps perdu en suspendant des guirlandes un peu partout ici! T’en penses quoi? » Je lui fis un petit sourire, à moitié sincère, à moitié moqueur.  

( Pando )
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