(#)Sujet: Re: can't keep my hands to myself / paisley | Ven 31 Jan - 0:48
“can't keep my hands to myself ” & Arlo se demande toujours pourquoi on garde toujours pour nous les aspects les plus difficiles. Lui le premier, à parler de l’absence d’une famille dans sa vie. Il lui avait demander de quelque quelque chose sur elle qu’il ne connaissait pas. S’ouvrant en premier, il aurait pu dire n’importe quoi. Parler de son amour pour les félins ou ses talents à la guitare. L’humain est drôlement fait, au fond, si on ne cachait pas nos blessures, on se mettrait tellement moins de pression. Je suis désolé, ça n’a pas dû être facile. Arlo n’a jamais vraiment su comment réagir à l’annonce d’une perte. Il n’avait pas de famille, donc personne à perdre. C’était seulement depuis son arrivée à Miami qu’il commençait à faire des racines. Et l’avantage à avoir personne, c’est qu’on ne peut pas être déçu ou pleurer leur perte. J’suis du genre à dire, rien arrive pour rien. Mais ça rend rien juste. Peut-être qu’un jour on comprendra pourquoi ils ont dû nous quitter si rapidement. Pour elle ses parents, et pour lui sa mère qui au font l’avait fait bien avant sa mort dans son cas. Reste que parfois, on enverrait bien balader le destin. Arlo approchait les vingt-cinq ans et il avait toujours aucune idée de ce qu’était le sien. Aucune idée de ce que la vie avait dessiné pour lui. Peut-être parce que personne n’avait jamais vraiment été présent pour le guidé ou peut-être parce qu’il avait encore du chemin à faire. Dans les deux cas, c’était le vide et il préférait vivre au jour le jour plutôt que d’essayer de planifier ce qui n'arrivera peut-être jamais. Les gens qui sont mort hier soir avaient des plans pour la matiné après tout. Faut s’accrocher à ce qu’on a dans le moment présent. Et là, Arlo sur cette île quasi vide, il appréciait peut-être un peu trop la seule personne qu’il avait auprès de lui. J’ai peur des araignés. Fallait détendre l’atmosphère qu’ils avaient alourdi après tout. Et même si c’était amusant, c’était vrai. Ils sont tellement d’yeux et de pattes, je suis certain qu’elles peuvent nous faire plus de mal qu’on le croit. Arlo riait de sa propre tête maintenant. J’suis aussi un éternelle insomniac. Trois peut-être quatre heures de sommeil par nuit et je suis prêt à affronter la journée qui s’en vient. Il avait toujours été comme ça, aussi loin qu’il se rappelle. Il passait souvent une bonne partie de ses nuits debout à lire des BD tout petits en attendant que le reste de la maison dans laquelle il était à ce moment là se réveille. La conversation continua comme ça, légèrement à parler entre amis. Ils auraient pu faire complètement autre chose. Ils avaient même tendance à généralement terminé dans un lit ses deux-là, mais apprendre à connaître un autre côté de Paisley faisait en sorte qu’il l’appréciait encore plus. Partageant des banalité sur chacun d’eux, retournant parfois à des blessures plus délicate. C’était facile, sans effort ce soir-là, peut-être que c,’était à cause des vagues qui les berçaient. Malheureusement, mon bateau va se transformer en citrouille si on rendre pas bientôt. Minuit était passé depuis longtemps, le soleil allait bientôt montrer le bout de son nez et fallait que cette emprunt reste secret. Se levant et aidant la belle brune à faire de même, il était temps de retourner à la réalité. Je te ramène ici quand tu veux si tu as besoin de souffler. Je poserai même pas de question. J’ai même pas à rester avec toi, la plage est assez grosse pour les deux. Il voulait simplement lui offrir un havre de paix qu’il appréciait lui aussi. Allez, je te ramène chez toi. Sur la mer encore quelque minutes silencieusement, ils laissèrent le bateau où il l’avait pris sans faire un bruit. Garé pas très loin, il ne restait plus que la route jusqu’à chez Paisley à faire. Arlo ne s’avouait pas que son coeur était déjà nostalgique à l’imaginer rentrer sans lui.