Sebastian & Paisley

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Ce qui apparemment pour lui, n'était pas un viol avait prit une allure de chantage. Il l'a faisait clairement chanter. Soit elle couchait avec lui soit il la dénonçait aux forces de l'ordre. Elle s'était sentie piéger, sans être capable de trouver une sortie à tout ça. L'idée d'être presque docile et lui obéir sans ménagement la dégoûtait par avance. Elle sentait en elle une nouvelle peur grandir, prendre de l'ampleur dans ses yeux, dans son cœur  Et elle suppliait le ciel que quelqu'un leur tombe dessus, mettant ainsi à mal les plans du brunet vis à vis d'elle. Elle priait qu'Alexander se réveille soudainement de son coma pour venir la sauver comme un preux chevalier. Ça n'arrivera jamais. C'était bien la première fois qu'elle suppliait quelqu'un de ne rien faire. Ça ne lui ressemblait pas, ce n'était tout simplement pas dans ses habitudes de le faire en réglé générale. Elle voulu lui subtiliser son téléphone portable. Trop tard. Il le gardait précieusement dans sa main, prêt à presser quelques boutons pour être directement en communication avec la police histoire de dénoncer cette sale petite voleuse qu'il avait devant lui.

Quoi qu'elle fasse,quoi qu'elle dise, il la rattraperait, lui même se l'était juré. Elle ferma les yeux quelques secondes en sentant son pauvre cœur mis à mal, douloureux, paniqué lui aussi. Avait-elle réellement le choix? Certainement pas. Elle s'était mise dans la merde, une merde jusqu'au cou et elle allait devoir assumer les conséquences de ses actes, jusqu'au bout.  Il s'impatientait, elle sentit une nouvelle fois son cœur bondir à l'intérieur de sa cage thoracique. Une nouvelle fois son regard cherchait une issue de secours, en vain. Du calme Paisley, ça va aller. Tout ira bien. Elle tentait de s'en convaincre, mais ça ne serait pas le cas et elle le savait mieux que personne.« T'es répugnant.. »qu'elle grognait comme enragée alors qu'il lui indiquait un chemin déjà tout tracé. Elle aurait aimé fermer les yeux et juste croire que tout cela n'était qu'un mauvais rêve, qu'elle finirait par se réveiller comme ci de rien n'était mais malheureusement ça n'était pas le cas. Ce mec était complètement tordu et il fallait qu'elle soit "sage" pour éviter le pire, qui sait de quoi il était capable.

Muette, elle avançait jusqu'au purgatoire, repensant sans cesse à Alexander, à Nicholas à tous ses proches, tous ceux qui s'entêtaient à la tenir hors de l'eau, à la maintenir à la surface. Elle repensait à tous ceux qui étaient prêts à se battre pour elle quand elle tombait bêtement dans la gueule du loup et elle se sentait si mal intérieurement. La douleur était presque insupportable tant elle lui faisait mal. Pauvre idiote. Tout cela ne serait pas arrivé si tu n'aurais pas réfléchi à deux fois avant de faire tes conneries. Ses pas vinrent la conduire directement jusqu'à une chambre, une chambre aussi sombre que le reste de la demeure, une chambre qui lui fit froid dans le dos, qui lui décrocha quelques frissons désagréables. Elle déglutit en s'immobilisant finalement. L'idée qu'il ne se met à la toucher lui était par avance insupportable.

je veux que tu te déshabilles, montre-moi tout ça. Et il eut droit dans un premier temps à un regard dédaigneux, plein de haine. Ce mec la elle le maudissait, le haïssait aussi fort que possible. Il était le diable en personne, un nouveau fardeau pour elle qu'elle allait devoir supporter de gré ou de force. La respiration vive tant l'énervement la prenait jusqu'au tripes, elle fit glisser ses deux bretelles sur ses épaules avant de retirer d'un geste froid, crispé son haut qu'elle jeta vulgairement, violemment même sur le sol sans même le quitter des yeux. Elle voulait qu'il sache toute la haine, toute la colère qu'elle éprouvait en ce moment même, et comme l'envie était forte de lui coller une belle gifle sur le visage, si ce n'est plus. Puis, de la même façon que le haut, elle fit glisser son short sur ses jambes pour que lui aussi se retrouve au sol, se retrouvant du coup bien vite en petite tenue légère devant lui. Et elle bouillonnait intérieurement, et elle aurait presque eut envie d'exploser, de lui sauter à la gorge pour le tuer. Au mieux, elle éviterait le chantage. Au pire, elle passerait pas mal d'années si ce n'est sa vie en prison.
@Sebastian McKay

 

Sebastian & Paisley

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Ça se voyait, ça se ressentait que la jolie Plaisley regrettait amèrement son geste d'avoir voulu s'en prendre à ma bagnole. Elle me voyait comme un malade, elle n'avait rien vu encore. On ne me fait pas marcher, on ne me trahi pas, on ne me vole pas! En fait, Emma l'avait fait, mais je dirais que je l'avais peut-être un peu mérité... Dans ce cas-ci c'était simplement pour prendre son pied ou impressionner je ne sais pas qui. Elle n'avait nommé personne, mais rare sont ceux qui volent seuls. Je n'étais pas né de la dernière pluie. J'invitai donc Paisley à avancer et découvrir une chambre bien agréable. Toutes les filles que je ramenais c'était ici, il y avait de tout pour prendre du plaisir... Quand on est amateur de BDSM on doit bien s'équiper. J'aimais voir la réaction de la jeune femme parce que je dirais que ça lui disait de moins en moins de faire ce que je lui demande de faire. J'avais envie de la baillonner, de l'attacher, de la suspendre et la prendre à ma guise. Tu ne me connais pas vraiment  sous cette angle, mais déjà je sais que tu n'as plus envie de me voir et encore moins envie que je ne te touche. Je savoure ton dédain, ton malaise et surtout j'observe tous tes gestes en douceur lorsque tu te déshabilles. Tu te sens humiliée et j'adore ça. Je sors mon téléphone et je commence à te filmer sous toutes tes coutures. Je sens ta rage grandir, mais tu es prise au pièges.

- Tu pourrais au moins sourire pour la caméra. Enlève tout!

Encore là, elle ne voulait pas aller plus loin alors je dû élever la voix pour qu'elle y aille. Je n'avais pas toute la soirée non plus. Je te regardai enlever d'abord ton haut et terminé par ta culotte.

- Lance-moi ta culotte!

Je la ramassai et la mis dans ma poche aussitôt. Je filmai pendant un petit moment, mais je ne m'approchai pas d'elle. Elle était fermée comme une huitre, elle n'était pas détendue et ne le sera jamais. Du moins pas en étant ici dans cette pièce à mes côtés alors que je l'humilie. Mon plaisir s'estompe, j'arrête la vidéo que je suis en train d'enregistrer. Je garde mon téléphone dans ma main. Elle n'a plus envie de me regarder, de me parler, elle le sait bien trop qu'elle n'a pas intérêt de toute façon. Je la regarde en souriant et je suis certain qu'elle était loin de se douter de ce que j'allais faire par la suite.

- Rhabille-toi! Tu me plais pas assez... Rejoins-moi sur la terrasse quand tu auras fini.

Ou bien elle allait tout simplement prendre ses jambes à son cou et s'en aller. Peu importe je m'en foutais vraiment. Tout ce que je voulais faire c'était retourner boire mon alcool et me défoncer la gueule. Ce n'était pas avec une fille comme elle que j'allais avoir du plaisir. J'avais de quoi de pas mal en vidéo quoiqu'il en soit.



 

Sebastian & Paisley

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Cet homme est flippant. Vraiment flippant et elle savait, Paisley, au plus profond d'elle qu'il serait plus sage de lui "obéir" au lieu de prendre ses jambes à son cou pour partir loin d'ici. Lui même l'avait avisée que si elle viendrait à partir, il la retrouverait, dans tout cas et quoi qu'elle fasse il finirait toujours pas la retrouver. Piège au piège, elle n'avait pas eu d'autres choix que de le suivre, sans sourciller et sans broncher de préférence. Elle ne le fit pas, son regard parlait plus que sa bouche. Elle lui lança plusieurs regards dédaigneux. Des regards de haine qui voulait tant dire à sa place. Dépourvu de raison, elle sentait qu'il cherchait à la faire payer pour ce qu'elle avait fait plus tôt, pour son affront et il jubilait à l'idée de la voir dans cet état la. N'importe qu'elle femme le serait. Nommer moi une seule femme qui prend avec le sourire et la joie le chantage d'un homme qui la forcerait à coucher avec lui sous peine d'être dénoncée aux forces de l'ordre. Seules les inconscientes et les lunatiques le seraient, "Contentes".

Elle rentrait dans cette chambre, et de nouveau elle fut prise de multiples frissons. L'endroit donnait froid dans le dos et il est fort à parier qu'elle n'est pas et ne serait pas la seule à passer dans ce genre de pièce la. Il voulait jouer, sauf que sur l'instant elle n'en avait pas envie. L'humiliation commençait par un simple déshabillage. Il voulait la voir totalement nue. En temps normal, ce n'était pas un problème pour elle, avec quelques verres d'alcool dans le nez elle savait parfaitement le faire et ce même avec un parfait inconnu, mais pas la, pas ce soir. Elle ne devait pas être suffisamment ivre pour le faire, sa tête avait bonne conscience , trop bonne conscience même. Il demandait, elle s'exécutait, lentement, lui donnant dans un premier temps entière satisfaction. Elle ne s'attendait certainement pas à ce qu'il se met à la filmer comme il le faisait. L'humiliation totale. Il ne l'avait même pas encore toucher qu'elle se sentait déjà vulnérable, presque faible. Faible, elle, Paisley Warren, difficile à le croire.  Ce mec avait ce don la de la rendre vulnérable, comme ci d'un simple claquement de doigt il était capable de tout, d'avoir une certaine influence sur elle.

Il lui demandait de se déshabiller, elle le faisait avec le plus grand dégoût au monde. En temps normal, elle n'est pas bien vite seule lorsqu'elle se retrouve dans sa tenue d'Eve, les hommes ont tendance à rapidement s'approcher d'elle pour la toucher, pour l'embrasser, la caresser même, mais la, Sebastian prenait un malin plaisir à simplement la regarder, à la filmer sur tout les angles comme un malsain et odieux pervers.  Elle restait muette, n'avait rien envie de dire. De toute manière quoi qu'elle puisse lui dire, ou le nombre de fois qu'elle l'insulterait ne serait pas suffisant pour qu'il cesse son petit jeu, et pourtant, parfois, un mutisme peut sauver des vies comme ce soir peut-être. Sa haine se transforma bien vite en incompréhension alors qu'il cessait de la filmer subitement. Ce mec est lunatique, il ne sait pas ce qu'il veut. Il continue de se jouer d'elle cette fois en lui ordonnant de se rhabiller. C'est à ne plus savoir ou donner de la tête. Peut-être que finalement il avait retrouvé bonne conscience et que l'idée d'abuser d'une pauvre femme sans son accord n'était pas dans ses cordes, qu'il n'était pas suffisamment fou pour ce genre d'acte.

Pas une, ni deux. Il ne lui en fallait pas plus pour se revêtir sans cette petite culotte qu'il avait prit soin de garder précieusement dans sa poche, presque comme un trophée. Il lui demanda de le rejoindre sur la terrasse et encore une fois elle le ferait. Est-ce de l'inconscience? Pas vraiment, mais quelque chose lui disait de rester, d'être prudente, plutôt sage pour ne pas regretter les jours suivants. Ce n'est qu'une fois totalement vêtue de nouveau qu'elle l'avait rejoint, restant dans un premier temps distante, loin de lui.«A quoi tu joues au juste?» qu'elle se laissa dire avant d'avancer d'un premier, puis d'un deuxième pas en sa direction. «Ça te plait vraiment d'humilier les nanas comme ça, de te jouer d'elles comme ça?» Elle n'était pas suffisamment "ouverte" à lui et ses propositions, et soit cela l'ennuyer soit le fait de l'humilier finalement ne lui plaisait plus parce qu'il refusait de lui faire mal, de la voir mal? Elle avait du mal à comprendre et à défaut de prendre ses jambes à son cou et de partir aussi vite que l'éclair, elle chercherait à le comprendre justement. «T'es.. particulier comme type.» Et elle continuait de l'observer, de le regarder. Il était mignon il fallait bien l'avouer, le genre de mauvais garçon qui plait beaucoup à la gente féminine, et autant dire que ce qui se trouvait dans sa chambre pouvait donner pas mal de belles idées tordues à certaines d'entre elles, Paisley en avait peur, ça ne fait pas d'elle quelqu'un de coincée, juste une fille normale qui pratique l'activité sexuelle normalement parlant, sans violence, sans masochisme.Elle était bien trop fière pour être soumise à une quelconque volonté. «Je supposes que de te demander de supprimer l'enregistrement sur ton téléphone ne me servirait à rien parce que tu comptes pas le faire de toute façon?» Lui avait-elle dit en se rapprochant encore d'un pas. Elle était méfiante et en même temps, elle avait tant de questions en tête qu'elle ne pouvait s’empêcher d'avancer, à défaut de reculer. C'était de l'inconscience pure et dur mais elle était comme ça Paisley, complètement folle elle aussi, totalement inconsciente, quand certaines filles s'étant retrouvées dans le même état qu'elle dans la chambre aurait prit peur et serait partie en courant. Il y avait encore ce problème de portail et ses barrières qui l'empêcherait correctement de fuir, et puis cette menace, toujours cette menace d'être dénoncée, cette menace que la petite vidéo prise circule quelque part, sur le web ou autre. Elle ne partirait de toute manière pas de cette résidence tant qu'elle aura l'esprit tranquille, si à un moment elle l'a, l'esprit tranquille..
@Sebastian McKay

 

Sebastian & Paisley

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C'était dommage, nous avions bien commencé tout ça non? Après l'avoir humilié, j'en étais rendu à lui redonner ses vêtements pour qu'elle se rhabille. Après tout, cette partie de sexe n'allait pas être vraiment agréable si elle ne mettait pas du sien. Je crois qu'elle avait eu sa leçon et je gardais quand même un bon souvenir d'elle en train de se déshabiller. Elle n'avait pas autant de cran que je l'aurais pensé... Voler ça voulait dire prendre des risques comme on dit. Je la regardai doucement se rhabiller sans ajouter un mot, je voyais bien qu'elle était perdu, je fichais quoi? Elle ne connaissait pas Sebastian McKay évidemment. Mon plaisir à moi c'était de jouer et je dois dire que je m'amusais plutôt bien avec la jolie Paisley... Son corps est magnifique, elle pourrait se faire un paquet de fric si elle jouait moins les frustrées. Du gaspillage... Peut-être que si vraiment elle venait à moi sur la terrasse, là on aurait une meilleure discussion. Ou pas, je m'en moquais bien dans le fond, des filles comme elle, je pouvais en trouver des dizaines, voire des centaines. Peu importe, je quittai la pièce pour me rendre d'abord à mon bar et me resservir à boire... Disons que ce n'était pas une soirée ordinaire. La jolie brunette se pointa le bout du nez... Humm... Elle avait donc plus de cran que je ne l'aurais pensé. Je la regarde doucement s'avancer vers moi. Son pas est craintif comme si je m'apprêtais à lui sauter dessus. Elle se demandait à quoi je jouais avec elle parce que je l'avais humilié. Un rictus se dessina au coin de mes lèvres.... C'est bien ce que les femmes disent toujours...

- Si tu veux tout savoir, ouais ça me plaît! Je garderai un très beau souvenir de toi chérie. Puis, tu aurais dû y penser deux fois avant d'essayer de me voler.

Elle me toisai toujours du regard tandis que je me retournai pour regarder vers l'horizon et laisser la petite souris s'avancer encore plus près. Je ne comprenais pas trop pourquoi elle ne partait pas... Elle était toujours là, à me parler, à me regarder. Ce n'était pas vraiment des insultes qu'elle me lançait non plus. Elle aurait très bien pu le faire, alors qu'est-ce qui la retenait. Tout ce qu'elle trouva à dire c'est que j'étais un drôle de type. Sur le coup, je dirais que ça me fit rire. On disait souvent que j'étais un connard, mais un drôle de type c'était nouveau.

- Pourtant t'es toujours là. Ça veut dire que ça ne tourne pas rond non plus!

Elle était arrivée à la rambarde et posai ses bras dessus comme je le faisais. C'était comme si elle était relaxe même, ça en était presque louche. Elle me demanda si elle pouvait ravoir l'enregistrement. Je haussai les épaules, ce n'était pas vraiment dans mes plans, si je pouvais la faire chanter une autre fois avec ça, ça me serait très utile.

- Exactement! Donc, pas la peine de m'en parler une autre fois.

Je n'étais pas fâché, ni rien, je voulais juste pas revenir là-dessus. Pour moi ce n'était pas grand chose à vrai dire et tout de toute façon, elle n'était pas trop en mesure de négocier vu que pouvais très bien aller voir les flics.

- Et t'es sérieuse là, tu cherches pas à te faire du gros cash? Parce que moi je pourrais t'offrir tout ce que tu désires. Peut-être pas ma bagnole, mais tu pourrais avoir beaucoup.

Jolie comme elle l'était, elle pouvait se faire facilement 600-1000$ la soirée. Suffisait qu'elle se laisse tenter. Normalement, ce n'est pas vraiment moi qui dégotait les filles, mais là vu qu'on m'offrait Paisley sur un plateau d'argent, je ne pouvais pas m'empêcher de lui en parler. Elle serait peut-être plus encline à en savoir plus sur mon petit business qui roule sur l'or.

 

Sebastian & Paisley

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Cet homme la, il était pas net mais elle non plus ne l'était. Qu'elle femme ne prendrait pas ses jambes à son cou dès qu'elle en aurait l'occasion? Certainement pas elle. Elle ne le connaissait ni d'Adam ni d'Eve et ignorait ce dont il était réellement capable. Face à l'inconnu parfois, mieux vaut être prudente, sait-on jamais.  A défaut de prendre ses jambes à son cou et fuir, elle était restée, non très loin de lui, à proximité immédiate même. Elle cherchait à comprendre, à le comprendre, le  comment du pourquoi il s'amusait à ce genre de jeux, au fond peut-être essayait-elle de l'amadouer dans l'espoir de qui sait, pouvoir récupérer son enregistrement sur son téléphone portable. A l'extérieur, elle s'était rapprochée, à pas de loups tout en s'adressant à lui. La communication devait se faire dans le plus grand des calmes pour pouvoir atteindre la bête qui l'avait faîtes chanter plus tôt.  T'es particulier [..]T'es toujours la, ça veut dire que ça ne tourne pas rond non plus. Il n'avait pas tord la dessus et sa remarque manquait presque de la faire sourire amusément.

Alors qu'elle arrivait à sa hauteur, près de cette rambarde, elle s'était mise elle aussi à fixer l'horizon, bêtement, levant son index à hauteur d'une de ses tempes pour la pointer du doigt. «Ça n'a jamais tourné bien rond la dedans.» Vous savez ce qu'ont dit? La folie rend les gens uniques quand d'autres préfèrent la banalité. Elle n'était pas banale, et elle n'avait pas pour habitude de fuir devant l'ennemi, devant les ennuis. Cette fois, elle avait faillit prendre très cher pour son vol, l'homme aurait très bien pût abuser d'elle comme il comptait le faire, mais au final, il avait mit fin à sa mascarade. Ça ne l'empêchait pas de rester sur ses gardes, sait-on jamais ce dont il était réellement capable. Paisley, au fond, elle n'avait rien d'une femme fragile. Les misères et la galère elle ne connait ça que trop bien, l'obscurité et les ténèbres sont devenus ses amis les plus chers. Elle a toujours eu une fâcheuse tendance à ce mettre dans la merde quand certains cherchent à s'en sortir. C'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle vit d'aventures. Peut-être qu'un jour tout cela se calmerait, que les choses s'apaiseraient et qu'elle pourrait enfin vivre une vie "normale" comme tout les gens "normaux" de cette planète.

Sebastian insistait. Il était hors de question qu'elle récupère l'enregistrement qu'il avait fait d'elle sur son téléphone portable et le sujet semblait clos pour lui. Elle leva les mains en l'air innocemment avant d'ouvrir à nouveau la bouche pour s'adresser directement à lui. «Très bien. Je ne reviens plus la dessus.» qu'elle lui avait répondu en tournant les yeux quelques secondes vers les siens en espérant qu'il détache son regard de l'horizon pour la regarder une nouvelle fois, mais non, il continuait de parler d'argent sale, le genre "Gros cash" qu'ont obtient illégalement, l'argent qui sent la merde, celui qu'on a facilement mais qui permet, c'est sûr, de vivre au dessus de nos moyens. Elle aurait put être tenté par cela, mais non, elle n'était pas comme ça, certainement pas. «Et c'est reparti.. Tu t'en rend un peu compte de ce que tu dis des fois ou..? Quelle nana accepterait une chose pareille sérieux..» Après c'est sûr, il lui aurait presque vendu du rêve avec ce qu'il disait. En obtenant cet argent, elle pourrait s'offrir tout ce dont elle a toujours rêvé d'avoir. Baigner dans le luxe comme bien du beau monde, mais non.. Si pour cela elle devait perdre sa dignité, alors autant rester "pauvre". «Ca ne m'intéresse pas..niveau emmerdes, j'ai déjà donné.» Si voler était une chose courante pour elle à force de l'avoir pratiquer durant sa jeunesse, vendre son corps n'en était en revanche pas une.

«J'aimerais comprendre une chose. Qu'est-ce que ça t'apportes de faire ça?» demanda t-elle curieuse. Les gens n'étaient pas mauvais par nature, il devait certainement y avoir quelque chose derrière. Un passé, une histoire, un événement, quelque chose qui pouvait pousser les gens à utiliser d'autres personnes dans l'unique but de renflouer leurs caisses. Sebastian n'était pas si "mauvais" que ça en soit, sinon elle serait certainement déjà installée sur ce lit à subir divers sévices sous sa volonté.«Et ne me dis pas "Parce que ça me plait" parce que j'te croirais pas.» Ca s'appelle la "psychologie inversée". Sous ses airs de beau garçon ténébreux malsain et sadique, il devait certainement y avoir plus, c'était presque obligé et elle était bien prête à le savoir, avant de qui sait, pouvoir rentrer chez elle bredouille en gardant malgré elle, un précieux souvenir de cette soirée en tête.
 

Sebastian & Paisley

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Paisley était toujours là, elle n'avait pas fuit, je crois que n'importe qui de sensé l'aurait fait. Ça voulait juste dire qu'elle aimait le danger malgré la peur qu'elle avait transpiré il y a de cela 10 minutes. Ça ne tournait sans doute pas rond dans ma tête, j'appréciais la douleur ou la souffrance des autres, je ne cherchais pas vraiment la compagnie non plus. La jeune femme avoua elle même que ça ne tournait pas rond... Déjà, voler une voiture de luxe c'était pas bien malin, mais de rester ici ce ne l'était vraiment pas. Elle s'essaya pour récupérer la vidéo que j'avais pris d'elle, il n'était pas question que je lui donne... Après tout, si elle était là, c'était bien par sa faute! Pas la mienne! On essaye pas de voler un McKay! Encore une fois, je voulu l'amadouer pour qu'elle se fasse du fric rapidement, mais elle s'offusqua à nouveau. Elle était tenace, mais quelque chose clochait dans cette histoire. Elle avait sans doute peur de s'embarquer dans quelque chose qu'elle ne connaissait pas... Si elle était prête à voler, pourquoi, elle n'était pas prête à offrir son corps?

- Quoi? Je peux te dire que beaucoup de nanas plongerait tête première. Quand il est question de fric, elles me lèchent carrément les doigts pour en obtenir.

Elle croyait à des emmerdes, elle n'était pas vraiment contente de la façon que je lui parle. Les femmes!

- De quoi tu parles? Je te parles pas d'emmerdes! Je te propose de protéger tes arrières et tu choisis les clients que tu veux. Tu travailles quand tu le souhaites! Tu fais l'escorte c'est tout! Tu t'amuses! Tout le monde y gagne! Puis des emmerdes, tu vas en avoir si tu continues de voler des caisses!

Je ne savais pas trop si Paisley se laisserait tenter, mais visiblement, elle était outrée par ma demande de faire partie de mon agence d'escortes. Tout ce que je pouvais dire c'était pas moins chiant que de se cacher et de voler des voitures. Puis, LA question sortit de ses lèvres sur ce que ça pouvait me procurer tout ça. Je souris encore plus quand elle mentionna que je ne devais pas répondre par un "parce que ça me plaît".

- Tout est une question de business chérie! C'est ce qui fait tourner l'économie!

Bien entendu, sa question était plus pointilleuse, mais je n'avais que ça à lui offrir, à cette petite voleuse. Elle voulait sans doute dire pourquoi je m'amusais à faire peur de la sorte ou pourquoi je l'avais humiliée tout à l'heure... La réponse était bien simple, parce que ça me faisait bander. Son "j'aime ça" m'avait donc fait bien sourire.

- Alors si tu ne veux pas faire partie d'une agence, que tu ne veux pas de fric, qu'est-ce que tu fais encore là?

Ça m'amusait parce que dans le fond, elle avait peut-être nulle part où aller! Puis, si les mecs avec qui elle volait ma caisse l'attendaient, je pense pas que ça ferait fureur non plus vu qu'elle avait rien. Pour ma part, j'étais rentré, je me sentais pas en super forme pour tout dire et c'était en train de me rattraper. Broyer du noir c'était pas mal mon activité préférée ces temps-ci. Je pouvais dire ce que je voulais, avoir Paisley ce n'était pas du tout désagréable!

- On va à la piscine, on boit un verre et après on se fait des plongeons! Sinon, tu regardes! Tu ne seras pas déçue!

J'enlevai alors ma veste, déboutonnai ma chemise et quitta le balcon pour descendre l'escalier pour rejoindre le tour de la cuisine. Le mini-bar était toujours bien rempli alors je sortis de quoi plaire! Je fis voler ma chemise jusqu'à une chaise et je regardai Paisley qui se faisait attendre maintenant. Elle avait des couilles ou pas?


 

Sebastian & Paisley

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Chacun sa vision de la vie. Quand Sebastian voit les femmes comme des vilaines profiteuses qui ne pensent qu'à l'argent, Paisley, elle ne rêve que de liberté et d'adrénaline. Pour lui, c'est impensable l'idée qu'elle ait pût vouloir le voler dans l'unique but de sentir son palpitant battre un peu plus fort, un peu plus vite face au danger. Pour lui, c'était l'appât du gain et ce que la revente de ce petit bijou pouvait lui rapporter. Enfin, qui sait, peut-être qu'un jour il comprendrait le message qu'elle souhaite lui faire passer. C'était à la fois étrange, curieux de se retrouver la, aux côtés de cet homme qui juste avant l'avait faîtes chanter comme pas d'eux. Foutu Syndrome de Stockholm. En vérité, et à défaut d'aimer le danger, elle était très prudente Paisley, sait-on jamais ce de quoi il était vraiment capable, entre son petit jeu de "Je te filme à poil pour garder un souvenir" et le côté presque "sympa" du type qui propose à boire, elle ne sait plus spécialement sur quel pied danser avec lui, et c'est peut-être ça surtout qui l'intéresse à l'heure actuelle.

Venait-il de dire qu'elle continuerait à avoir des ennuis si elle venait à continuer à voler des caisses? Monsieur s'inquiéterait-il de son sort? Elle se mit à ricaner, doucement en restant à proximité, se perdant quelques secondes à l'horizon.«Je viens tout juste de te dire que j'en ai déjà eu des ennuis, j'en suis pas à ma première cavale, sauf que la.. bah je me suis faîtes avoir faut croire.» Elle haussait les épaules style de rien. Merde alors, c'était tellement bizarre de se faire prendre la main dans le sac quand elle avait passé sa vie toute entière à fuir le monde, les forces de l'ordre, ceux qui cherchaient à lui nuire. Sebastian avait fait ce que peu de monde ont sût faire jusqu'à présent; la retenir captive, la faire chanter impunément, lui proposer du fric un peu sale fallait l'avouer. Il parlait de Business, tout sourire, et de nouveau elle éclatait de rire. Du business? Vendre le corps de femmes c'était du business? Non c'était plutôt dégueulasse et immoral en réalité, mais sebastian semblait bien trop égaré pour qu'elle ne le rappelle à l'ordre avec ses leçons de morales. «Du business?! Mais pincer moi je dois rêver..» Elle leva les yeux au ciel en soufflant, un sourire, bien que discret, amusé sur le coin des lèvres.

Comme n'importe qui aurait pût l'être, Sebastian semblait étonné de la voir encore à ses côtés alors qu'elle aurait très bien pût prendre ses jambes à son cou. Il l'avait malmenée, humiliée presque plus tôt et elle, à défaut de partir en larmes, ses vêtements dans le creux des bras, elle était restée la, à observer l'horizon et pire encore, à lui parler. Etait-elle folle? Certainement. Elle mit un certain temps à lui répondre avant de tourner la tête pour croiser son regard sans se défaire de son sourire malicieux. «J'sais pas. T'es p'têtre l'un de ses tarés qui poignarde dans le dos ou qui cache un flingue dans son froc. Tu sais ce qu'ont dit? Garde tes amis près de toi,et tes ennemis encore plus près. » En soit, ont ne peut pas dire qu'ils sont ennemis, les seuls ennemis qu'elle a sont ceux qui cherchent véritablement à lui nuire. Est-ce que Sebastian le ferait? Elle n'en sait rien, ce mec est aussi lunatique qu'elle est indécise.  Sa place était peut-être la finalement, auprès de lui. Dehors, qu'est-ce qu'elle ferait? Errer dans les rues en méditant sur son triste sort? Rentrer à l'appartement pour faire quoi? Pleurer sa vie de merde? Non. Elle voulait un brin de folie dans sa vie en ce début d'année histoire d'oublier, et Sebastian l'aidait plutôt bien pour le moment.

Voilà d'ailleurs qu'il vint lui proposer une nouvelle activité semblant de rien. Quelques longueurs en piscine. Est-ce que ça serait la façon dont il se débarrasserait d'elle? En la noyant. Peu probable. Encore une fois, il lui proposait un verre, elle en avait déjà bu pas mal mais pourquoi pas. Il passait devant elle pour commencer à se dévêtir, elle esquissa un sourire, prit une grande inspiration avant de faire volte face et de s'avancer, les mains dans les poches de son short en jean.«Attends.. Tu vends pas que des femmes? »  avait-elle dit avec humour à l'idée de le voir "athlétique" à faire quelques brasses dans la piscine. Elle se surprit poser son regard sur son dos nu après qu'il ait prit soin de retirer sa chemise. Ok. Ce mec est plutôt plaisant à défaut de n'être que sadique.«C'est quoi ton plan au juste? Me tuer par la noyade? C'est ce que la plupart des pervers narcissiques font dans les romans policiers ça non?» Elle marqua un temps d'arrêt avant de simplement dire un mot.«Veto.» Soit l'opposition de mourir dans de telles circonstances, elle pouvait tout encaisser mais certainement pas ça.«Enfin. Va pour un peu de piscine, je pourrais enfin voir, je l'espère, un domaine dans lequel tu excelles.» Elle n'irait pas se baigner, il en était hors de question sait-on jamais.. Mais à la place, elle resterait assise sur le rebord, les pieds dans l'eau à le regarder, à le détailler, un verre d'alcool à ses côtés. Il voulait qu'elle l'observe, c'est ce qu'elle ferait, avec prudence avec précision.
 

Sebastian & Paisley

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Un taré qui cache un flingue dans son froc ou bien qui poignarde dans le dos… Ça aurait pu être ma description, mais non pas en ce moment. Elle prétendait vouloir garder son ennemi près d’elle, donc moi. C’était un peu n’importe quoi, mais bon si elle croyait vraiment à ça, c’était un peu débile. La vraie raison c’était qu’elle n’avait nulle part où aller. Je l’avais invité à passer du côté de la piscine et j’avais commencé à me déshabiller. Elle pouvait ce qu’elle voulait, je m’en moquais parce qu’après tout je l’avais poussé à bout.

Tu vois un peu trop la vie négativement… Je vais pas te tuer, te noyer, te flageller, t’attacher…. ce que tu veux pour que je te torture. J’ai bien des idées, mais, je peux bien me tenir tranquille un soir non?

Bon, j’avais dit ça juste pour voir sa réaction en fait parce que je n’étais pas vraiment sérieux même si j’aime fouetter ou cravacher les femmes de temps en temps. Je lui pointai le mini bar pour qu’elle se serve pendant que moi je me dirigeai vers la piscine pour aller faire un plongeon. Elle en profiterait peut-être pour s’enfuir, je ne sais pas, mais bon, j’avais l’intention de me rafraîchir un peu histoire de bouger un peu et de me ressaisir après cette soirée inusitée. Elle vint alors s’asseoir sur le rebord de la piscine avec son verre à la main et les pieds touchant l’eau. Je continuai à faire la brasse d’un bord à l’autre. Puis, je sortis de l’eau pour aller plonger à ses côtés pour l’éclabousser légèrement et voir sa réaction. Je me suis mis à sourire et elle en fit pareil.

Et sinon à part voler les voitures tu fais quoi? Tu voles d’autres trucs?

La petite voleuse ne faisait sans doute pas juste ça… Voleuse la nuit et le jour? C’était bien dommage qu’elle ne veuille vraiment pas faire partie de mon agence, elle aurait eu une tonne de clients. Tant pis, c’était son choix, elle ne devait pas vouloir se faire du cash rapidement, c’était elle la pire. Si elle ne se joignait pas à mon agence, ça serait d’autres femmes. Je répétai le même manège quelques fois avant d’aller m’installer sur le bord de la piscine aussi, mais pas aux côtés de Paisley, un peu plus loin.

Si tu ne veux pas nager, qu’est-ce que tu veux faire?

Elle devait savoir s’amuser non? Peu importe, pour ma part, je n'allais pas rentrer chez moi pour aller faire dodo. La nuit était courte comme on le dit si bien. Elle était amatrice de voiture de luxe, je pense qu'elle pourrait facilement baver sur ma petite collection personnelle dans les garages.

 

Sebastian & Paisley

flames so red like bludfire.

Tu vois un peu trop la vie négativement… Sur ce point la, il n'avait pas totalement tord.  Au fil du temps, elle avait apprit à se méfier des gens, et notamment des gens mal intentionnés. elle ne connaissait pas cet homme, ou à peine depuis une ou deux heures, il avait tenté de la faire chanter quelques minutes plus tôt avant de se rétracter. Sait-on jamais.. Il vaut mieux être prudente et avisée que cupide et naïve.  Elle aurait pût fuir oui, bien loin après qu'il l'ait autorisé à se rhabiller, mais elle était resté pourtant, parce que ce soir, elle n'avait nulle part ou aller. Elle était seule, tristement seule. Revoir Nicholas lui était impossible, Alexander était présentement à l'hôpital, et elle ne pouvait se tourner vers personne d'autre que lui, ce Sebastian qu'elle venait tout juste de rencontrer. Si ce n'est pas sa présence qu'elle aurait à ses côtés ce soir, ce serait certainement quelques verres d'alcool, ou pire encore. Il avouait être un poil pervers, un peu tordu, avant de lui assurer que ce soir, il se tiendrait peut-être tranquille auprès d'elle. Voilà une bonne nouvelle.«Voilà qui me rassure.» qu'elle lui avait simplement dit avant qu'il ne s'éloigne jusqu'à la piscine après lui avoir indiqué l'endroit ou elle pourrait s'offrir un petit verre.

Son verre en main, elle vint le rejoindre histoire de s'installer sur le rebord de la piscine pour tremper ses pieds dans l'eau en observant l'homme faire ses longueurs. Qu'est-ce que tu fous la Pais? Elle cherchait à oublier tout simplement et pourquoi pas à passer une bonne soirée finalement. Après tout, et malgré le côté sadique du personnage, Sebastian n'était pas désagréable à observer, et sa maison n'était pas un de ses taudis poisseux dans lequel elle avait pût poser pieds pourtant à une époque. Il lui parlait, il lui offrait même à boire, de quoi allait-elle s'en plaindre? Le brunet sortit de l'eau pour plonger à nouveau, venant l'éclabousser au passage. Elle entre ouvrit la bouche, avant de sourire , un peu amusé par son geste. .«C'est petit..» qu'elle lui avait dit en croisant à nouveau son regard et en lui rendant le sourire qu'il lui offrait. Puis, à nouveau, il s'était intéressée à elle et principalement à ce qu'elle faisait en dehors de voler des voitures. Il pensait vraiment qu'elle n'était que ça? Une vulgaire voleuse? Elle en serait presque outrée. .«A t'écouter j'ai l'impression de vivre comme une belle délinquante... J'ai un métier Monsieur. Je suis serveuse..» qu'elle lui avoua sans pourtant préciser l'endroit ou elle avait l'habitude de servir ses verres.

Sebastian vint par la suite prendre place à son tour sur le rebord de la piscine pour lui adresser quelques mots.  Qu'est-ce qu'elle voulait faire? Certainement partir loin de Miami à l'heure actuelle. Partir loin des emmerdes, loin des soucis. Partir quelque part pour recommencer tout à zéro, pour ne plus souffrir, pour peut-être songer à l'avenir. .«j'en sais rien..» qu'elle commença à dire en regardant un point neutre face à elle. L'alcool qu'elle avait ingéré depuis le début de la soirée commençait sérieusement à fatiguer son esprit mais elle restait lucide ou presque, malgré elle.«J'aurais bien envie que tu.. m'emmènes en balade une dernière fois..» qu'elle avait finit par dire en tournant la tête vers la sienne pour croiser son regard, un nouveau sourire naissant sur le coin de sa bouche..«Je penses pas que j'aurais la chance de remonter dans un engin pareil à l'avenir alors..» Est-ce qu'il accepterait? Est-ce qu'il refuserait? Est-ce qu'il se montrerait à nouveau hostile? Peut-être, certainement même, mais qui tente rien n'a rien dans la vie..«Tu m’emmènes quelque part ou alors tu me déposes quelques part.. Juste ça.» qu'elle lui demanda en gardant son regard dans le sien pendant plusieurs secondes.



 

Sebastian & Paisley

flames so red like bludfire.

Paisley n'avait pas voulu faire saucette avec moi de peur que je ne la noie. Quand même, je n'étais pas un meurtrier, peut-être un peu cinglé sur les bords, mais pas un meurtrier! Ça me faisait bien marrer en fait. J'avais bien réussi à lui faire une frayeur, mais pourtant, elle était toujours là. Je me suis mis à avoir du plaisir à lui envoyer de l'eau en faisant un plongeon. Ça lui arracha au moins un sourire. Un des premiers depuis notre arrivée ici. Je n'avais pas été vraiment sympa, mais en même temps, elle l'avait clairement cherché. Quand j'eus fini ma baignade j'allais me placer près d'elle sur le bord de la piscine où elle trempait joliment ses pieds. Je décidai alors de lui demander si elle faisait autre chose que voler et bien entendu, elle ne faisait pas que ça! Elle était serveuse.... Surement dans un de ses bars miteux de la ville.

- Tu savais que le Night Club où tu étais c'était le mien? J'emploie beaucoup de serveurs et serveuses. Je suis certain que c'est mieux payer que le bar que tu travaille.... à moins que tu sois dans la restauration... Mais je dirais que t'es plus bar que restaurant! Je me trompe?

Je lui demandai ensuite ce qu'elle voulait faire et je dois bien l'avouer, je ne pensais pas qu'elle allait me redemander de remonter en voiture. Je me suis mis à rire parce que c'était un peu fou, mais en même temps, je pense que j'aurais demandé la même chose si j'avais été dans sa situation. Je me levai alors pour me diriger vers ma serviette pour m'essuyer un peu.

- Très bien! Je monte me changer et on va se la faire cette balade!

Je ramassai mes vêtements, je n'allais pas enfiler les même quand même. J'avais besoin de me sentir plus frais. Je montai dans ma chambre dans mon grand placard et pigea dans mes chemises et pantalons de marque. Je trouvais rapidement ce qu'il me fallait pour le reste de la nuit quoi! Puis j'allais ensuite dire que j'étais prêt à la jeune femme qui émit un sourire enthousiaste de faire une nouvelle balade... sans doute plus agréable. Je lui ouvris la portière pour qu'elle entre à nouveau dans ma Lamborghini. J'aimais bien les balades nocturnes. Elles étaient plus excitantes!

- Allez, on remet ça!!! Je t'amène où?

Je ne sais pas trop où elle voulait que je l'amène, mais peu m'importait. J'avais du temps à tuer, je n'avais pas envie de dormir. Être avec quelqu'un c'était beaucoup mieux que de se retrouver seul.