Encore une bien belle journée ensoleillée à Miami. Le genre de journée qui donne du baume au cœur, qui rend les gens heureux, joyeux. Le genre de journée que la petite Ellie préfère parce qu'elle sait que le monde autour d'elle serait plus réceptif à sa bonne humeur légendaire que les autres jours. Dans le négatif il y a du positif, et même les jours gris et maussades, elle cherche constamment la lumière pour embellir ses jours et ceux des autres. Aujourd'hui, il fait un soleil de plomb et la journée se passe sans encombres. Les patients s'enchaînent, elle sourit, rit auprès d'eux et partage même sa pause déjeuner avec la mère d'Orel à laquelle elle avait promit de passer de précieuses heures. Les heures filaient et le superbe soleil qui avait illuminé le ciel jusqu'à alors ne tarderait pas à se coucher. Il lui restait un seul et dernier patient à aller voir; Alexander Roberts. Elle n'avait pas décidé de le voir en dernier par hasard, en réalité, aujourd'hui, elle avait un petit projet pour lui.

Cela faisait un mois qu'elle s'occupait de ses soins et ses derniers touchaient presque à leurs fins. Durant sa convalescence, Alexander avait acquerit un animal de compagnie pour rester auprès de lui quand la solitude devenait beaucoup trop pesante, une brave bête sur laquelle la blonde avait literallement craqué. Il était adorable, sage comme une image et très fidèle à son maître. Une vraie petite crème. Lui aussi serait récompensé pour sa sagesse et sa fidélité aujourd'hui. Comme à ses habitudes, elle avait stationné son véhicule non loin de l'appartement du jeune homme avant de finir frapper à sa porte. Il s'attendait certainement à la voir pour une enieme piqûre avant d'échanger un verre avec elle comme ils avaient l'habitude de faire, mais ce ne fut pas le cas aujourd'hui.

Il ouvrait la porte, elle souriait tendrement.  « bonsoir Alex !» venait elle aussitôt lui dire en entrant à l'intérieur de l'appartement pour déposer sa valise médicale sur la table ainsi qu'un petit panier en osier. Elle en sortit l'injection d'anti coagulant, l'une des dernières, il aurait alors le reflexe de relever son t shirt pour qu'elle puisse piquer au niveau de son flanc droit la ou le produit pénétrerait sa chair et se diffuserait dans tout son corps. Elle avait prit l'habitude de le faire, ce n'était qu'une maigre soin mais nécessaire et obligatoire durant les derniers jours de convalescence du brunet. Ce qu'elle ne fit pas en revanche, c'est s'asseoir à la table pour boire ce fameux verre habituel. A la place, elle s'était contenté de le regarder, imaginant sa surprise face à ses prochains mots.«Bon. J'espère que tu es prêt.. Parce que je t'emmène au parc pour une petite balade de santé. Et tu n'as pas intérêt à me dire non.» Elle jouait les bouts de femme autoritaires alors qu'elle ne ferait pas de mal à une mouche. Rapidement, le chien noir du garçon s'était précipité jusqu'à elle, balançant férocement sa petite queue de droite à gauche en lobservzbt les yeux brillants, presque suppliant. Un rire discret s'echappa de sa bouche alors qu'elle s'agenouilla aux côtés de l'animal pour lui offrir quelques caresses et tapes affectives sur la tête.«Mais bien sûr que oui que tu viens avec nous toi aussi.» Cetait un peu le but en même temps. Elle voulait sincèrement que Alexander passe du bon temps, qu'il profite un peu de l'air extérieur et de ce que la nature peut lui offrir. Et puis, cette petite boule de poil avant grandement besoin de se défouler elle aussi et rien de tel que de gambader dans l'herbe fraîche pour se faire.«J'ai aussi prévu quelques trucs à grignoter au cas où.» et elle se relevait pour prendre son fameux panier sans en révéler le contenu au brunet.« On y va ?» finit elle par dire avec grande joie. Sa bonne humeur maladive semblait même avoir contaminer le chien qui s'était mit lui à aboyer plusieurs fois pour montrer son excitation à sortir dehors prendre l'air. Il ne manquait plus qu'un "oui" du garçon pour qu'ils prennent la route.

@alexander t. roberts
( Pando )

Il y a environ deux semaines alors qu’à Alexander était assis sur son canapé à changer les chaînes de la télévision, il est tombé sur la messe. Curieux, il a regardé et étrangement il a aimé ça. C’est donc suite à cette messe télévisée qu’il s’est rendu à l’église et qu’il s’est aussi procuré un nouveau testament. Sans vraiment s’y attendre, il a trouvé des réponses à ses questions. C’est comme si la parole de Dieu venait le chercher. Bref, il fait maintenant dans la spiritualité, il se sent mieux et peut-être que cette nouvelle vie lui fera prendre une décision sur son avenir, son métier et son futur choix de carrière.

Aujourd’hui, il fait très beau à l’extérieur. Des journées comme celle d’aujourd’hui sont toujours les bienvenues. Le soleil rend les gens plus heureux et plus ouvert sur le monde. Il est important d’être ouvert sur le reste de la planète, de ne pas regarder seulement son petit nombril. Élargir ses horizons est important si nous voulons vivre dans un monde meilleur. Malheureusement, ce n’est pas tout le monde qui est ouvert à une telle possibilité.

C’est le soir et Alexander attend tranquillement qu’Ellie vienne lui faire ses soins pour l’une des dernières fois. Il est assis sur son canapé avec son chien et le flatte doucement. C’est fou à quel point un animal peut tellement faire du bien à l’être humain. Ce chien est ce qu’Alexander à de plus précieux désormais dans la vie. Ce chien a besoin de lui pour grandir et pour devenir une bonne bête. Ce chien sera comme son bébé, il en prendre soin comme la prunelle de ses yeux. Bref, c’est alors qu’on frappe à la porte. Comme il s’agit sans doute d’Ellie, il va ouvrir sans attendre.
ALEXANDER : « Bonsoir. »
Il la laisse s’installer et naturellement il relève son t-shirt prêt à recevoir cette piqûre.

Celle-ci reçue, il replace son t-shirt comme il faut et reste quand même surpris à l’offre d’Ellie. Une balade au parc? Il ne s’attendait vraiment pas à une telle chose. C’est plaisant parce qu’il aime quand même les petites surprises de temps en temps. Il ne peut pas refuser ce serait assez mal vu et sortir un peu de chez lui ne peut strictement pas lui faire de mal.
ALEXANDER : « D’accord, laisse-moi juste me prendre un manteau et mes clés. »
Il prend son manteau non loin de là et le met avant de poser son regard sur Ellie qui lui montre son panier.
ALEXANDER : « Ok, tu as vraiment penser à tout, j’aime ça! »
Dit-il simplement en préparant son chien.
ALEXANDER : « C’est un départ! »
C’est ainsi qu’ils sortent tous les deux avec le chien et qu’ils se rendent tranquillement en direction du parc.
ALEXANDER : « Je ne m’attendais vraiment pas à ça, mais ça me plait des surprises. »

Bientôt ses soins seraient terminés. Elle avait fait du bon travail et le jeune homme, se portait, comme un charme. Sa convalescence se déroulait sans encombre. Il réagissait bien aux injections et ses bilans sanguins étaient plutôt bons eux aussi de quoi ravir le petit cœur de Ellie. Depuis, elle avait laissée sa cicatrice à l'air libre, les agrafes avaient, quand à elles, étaient retirées complètement. La cicatrisation aussi se passait plus ou moins bien et bientôt, avec un peu de chance, cette cicatrice ne serait qu'un lointain souvenir. Comme tout les jours, Ellie était venue le soir procéder aux dernières piqûres d'anti coagulant, et comme tout les soirs, Alexander s'était docilement laissé faire. Le tout effectué, il ne lui restait plus qu'à lui faire part de sa proposition d'aller prendre l'air.

Si lui ne serait pas réjouit, son petit chien en revanche, semblait plus qu'impatient de gambader à l'air libre. Il accepta, prit son manteau et ses clefs et prépara sa brave bête de compagnie pendant qu'elle les attendaient, près de la porte, petit sourire sur les lèvres, panier entre ses mains. Dès que tout le monde fut prêt à partir, ils quittèrent l'appartement, l'infirmière fit une dernière halte à sa voiture pour y déposer son sac médical et se contenta de tenir le panier en osier dans ses deux mains, devant elle, pour prendre la marche jusqu'au parc ou la nature était florissante généralement.«C'est un peu le but des surprises d'être inattendues non ?» qu'elle vint lui dire en tournant la tête en sa direction.«J'ai pensé qu'un peu d'air frais te ferais du bien..après ce qui t'es arrivé. Puis, maintenant que la cicatrice n'est plus sensible et que tu es libre de tes mouvements sans avoir mal, ça ne peut que t'être bénéfique.» elle lui adressa un nouveau sourire avant de tourner les yeux vers la petite bête noire qui gambadait maladroitement sur le bitume, ses quatre grosses pattes manquant de s'emmêler ensemble durant sa course, chose qui ne manqua pas de faire rire l'infirmière, attendrie. « Et puis à lui aussi ça à l'air de faire du bien.» ils s'approchaient finalement de leur destination. Plusieurs arbres se dressaient devant eux ainsi qu'un long sentier où ils pourraient aisément se perdre en pleine nature. Un endroit parfait pour oublier quelques instants la civilisation. Renouer avec cet environnement que bien des êtres humains ignorent la plupart du temps. Sans tous ses arbres, sans cette verdure, le monde serait pourtant bien triste, et nous, être humains ne serions même pas capable de survivre.  « C'est une belle manière aussi de terminer tes soins. D'ailleurs j'ai reçu tes derniers bilans sanguins ils sont excellents ! Voilà qui est rassurant.» lui confia la jolie blonde en marchant lentement le long de ce sentier.

L'air pénétrait agréablement dans ses poumons, une sensation de bien être s'empare d'elle. Cet air qui lui est nécessaire pour vivre la rassure quelque part. La nature n'est pas morte et la planète respire.« Tu es déjà venu dans ce parc ? Il y'a un petit lac pas très loin, on pourraient s'installer histoire de manger un petit quelque chose et laisser cette petite bête gambader comme bon lui semble.» Elle pointait du doigt le dit endroit en commençant à entreprendre ses pas dans le but de le rejoindre. Le soleil commençait légèrement à se coucher mais ce n'était pas un problème, lendroit était éclairé et au pire, la lune serait leur lumière dans cette obscurité.

A proximité immédiate de ce somptueux lac, elle prit place, faisant attention à ne pas froisser sa robe. Ses petites fesses se posaient sur l'herbe fraîche, et ses yeux se posaient aussitôt sur la vue face à elle. Alexander était libre de détacher son animal si ce dernier ne s'éloignait pas de trop et restait à proximité immédiate d'eux, puis elle attendit qu'il la rejoigne pour lui parler à nouveau.   « Tu as eu le temps de réfléchir à ce que je t'ais dis au sujet de ta famille ?Tu as été les voir depuis ?» qu'elle demandait simplement, les deux mains sur les genoux, à attendre une de ses réponses.

@alexander t. roberts
( Pando )

Il est un peu normal qu’Alexander guérisse bien puisqu’il le fait absolument rien à part se reposer et sortir son chien quelques fois par jour. Il ne sort pas faire la fête, il ne sort pas s’amuser. Il est sage à la maison et profite de ces moments où il est seul à l’appartement pour dormir. Paisley est en voyage avec un ami et Mackenzie Alexander ne l’entend jamais alors il ne sait pas vraiment si elle est à l’appartement ou non. Quelques fois son grand frère Elijah est venu passer quelques heures avec lui tout comme ses parents, mais sinon c’est très tranquille pour lui. Avoir été chercher adopter un chien est sans doute la meilleure décision qu’il a pris dans sa vie. Cette petite bête lui apporte tellement de bonheur et de force. Il ne comprend pas pourquoi il n’a jamais adopté bien avant.

Cette petite bête pleine de vue affectueusement appelée Eliott est bien heureuse d’aller enfin se promener. Ce prend tellement peu de choses pour rendre un animal heureux. Il suffit juste de le nourrir, jouer avec lui et lui donner de l’amour pour qu’il soit heureux. Si seulement nous, les êtres humains pouvions se contenter de si peu de choses pour être heureux.
ALEXANDER : « C’est certain qu’il ne dira jamais non à une petite promenade et c’est vrai que ça peut uniquement me faire du bien de prend le grand air un peu. J’avoue que je ne l’ai pas fait souvent le mois passé. »
Il ne l’a pas fait parce qu’il était triste, malheureux, découragé... il était dans une mauvaise passe. Ça arrive à tout le monde d’avoir des moments plutôt difficiles et avec tout ce qu’Alexander a vécu ça se comprend.
ALEXANDER : « Est-ce qu’il faudra que je me blesse de nouveau pour te revoir? »
Parce qu’il le sait pas, peut-être qu’ils ne se reverront plus avec la fin des soin. Ellie est peut-être gentille avec lui uniquement pour le travail. Peut-être qu’elle ne l’aime pas amicalement même si elle montre le contraire. Quand il l’invite à boire quelque chose, il se peut qu’elle accepte uniquement parce qu’elle est incapable de dire non.

Alexander est venu quelques fois au parc, mais il ne peut pas vraiment dire qu’il a déjà pris le temps de s’asseoir pour profiter de l’instant présent. Ce sera tout nouveau pour lui de prendre le temps de s’asseoir et de profiter des environs. Il pourrait détacher Eliott et le laisser libre, mais il ne le fera pas parce qu’il a peur qu’il se sauve et la dernière chose qu’il désire c’est bien de retrouver son chien mort écrasé par une voiture ou encore mordu par un écureuil.
ALEXANDER : « Je suis souvent passé à travers le parc, mais jamais vraiment pris le temps de profiter des lieux. »
Il sourit et ils se rendent au lac où ils prennent le temps de s’installer. Alexander laisse Eliott à ses côtés, Eliott se couche dans l’herbe tranquillement et finalement il ferme les yeux.
ALEXANDER : « Avec ma soeur Emily et mon frère Elijah ça va, c’est juste avec Justin que ça n’a jamais été l’amour fou. Je n’ai jamais de nouvelle de lui et quand je lui envoie un message, j’ai toujours l’impression de le déranger. Tu sais, c’est mon frère et je l’aime mais... c’est comme si nous vivions dans deux mondes totalement différents. »

La nature est, pour certains effrayante une fois le soir venu, mais certainement pas pour Ellie. La nature l'aide à se ressourcer quand rien d'autre ne semble pouvoir le faire.  Les arbres, la verdure lui rappelle sa douce Helena qu'elle avait quitté un peu prématurément. En cette fin d'après-midi, c'est Alexander qui aurait la chance de pouvoir profiter de l'air frais, tout comme son fidèle acolyte, ce petit chien qu'il avait acquit il y a peu. Ce dernier semblait véritablement fou de joie de cette balade imprévue, et son propriétaire semblait, lui aussi, fort heureux de passer un peu de temps à l'extérieur et non pas enfermé entre ses quatre murs.«J'aime beaucoup venir ici.Ca m'aide un peu à me sentir.. bien, quand parfois j'ai un petit coup de mou. Rien de tel que le silence ou le simple bruit des feuilles se fracassant l'une contre l'autre au gré du vent.» Ensemble, ils s'aventuraient sur ce sentier entouré d'arbres qui dissimulaient, par leur seuls présence le ciel déjà bien obscure. Vu l'heure, les passants se feraient plus rares bien que Miami reste assez active au soir venu. La plupart des habitants préfèrent la plage, les bars ou les cafés, des endroits aux multiples possibilités quand des rêveurs comme Ellie préfère la beauté d'un lac. Elle lève parfois la tête vers Alexander, l'écoute attentivement et rit à ses dires.

Est-ce qu'il aurait besoin de se blesser pour la revoir? Bien sûr que non.«Oh non par pitié ne te blesse pas surtout si c'est pour me voir.» commença t-elle avant de planter une nouvelle fois son regard clair dans le sien. «Il me semble que tu as mon numéro..alors', si un jour vraiment tu veux me revoir, tu n'auras qu'à m'appeler ou encore m'envoyer un message. Ça reste quand même plus prudent et mieux que de se casser un bras ou une jambe dans le but que je viennes jusqu'à toi non? » Et elle se mit à rire doucement, détournant ses yeux pour admirer l'horizon dès lors qu'ils approchaient du lac. Comme à ses habitudes, l'endroit était ravissant et magnifiquement calme. Ils en profiteraient certainement pour se poser un peu, grignoter un petit quelque chose tout en discutant de tout et de rien, pour profiter de la vue qui s'offre à eux, laisser cette brave bête aussi profiter de ce qui l'entoure.

Face au lac elle vint s'asseoir, sur l'herbe fraîche. Elle attendit que sa compagnie de ce soir en fasse de même pour commencer à lui poser quelques questions. Elle savait Alexander très seul, et pourtant, il avait une belle famille nombreuse, avec deux frères et une sœur, une cadette. Comme elle rêverait d'avoir une sœur juste pour partager de belles choses avec. Elle avait souhaité en savoir d'avantage sur cette relation qu'elle espérait voir évoluer au fil du temps. Une famille, il n'y a rien de plus précieux et elle espérait que le jeune homme s'en rend compte. Encore une fois il ne lui parlait que d'un frère et de sa sœur avec lesquels il s'entendait plutôt bien, son autre frère en revanche.. Il paraîtrait que tout un monde les sépares l'un de l'autre, on ne peut pas être de parfaites copies conforme, elle même n'était pas similaire à son frère.«Vous devez bien avoir quelques points communs ou des passions communes non?» demanda t-elle, curieuse, les deux mains sur les genoux.«Tu sais, je n'ais pas les mêmes points communs que mon frère, ont est différents sur plusieurs choses, mais à nous deux on se complètent. Il est ce que je suis pas, et je suis ce qu'il n'est pas. Cela ne devrait pas empiéter sur vos relations, je suis persuadée qu'il aimerait passer plus de temps en ta compagnie.» ajouta t-elle en tendant la main un peu plus loin pour caresser la petite tête du chiot non loin qui lui, semblait avoir trouvé sa place. Il avait l'air apaisé, tranquillement allongé même que rien ne pouvait perturber son sommeil. «Enfin, cela ne me regarde pas en fait. Je ne devrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, pardonne moi Alex.» Elle était un peu trop intrusive, pour son bien et uniquement pour cela. Cela ne lui viendrait jamais à l'idée de se mêler de la vie des autres dans un but malsain et machiavélique, son but était de comprendre le jeune homme et de tenter de faire en sorte qu'il se sent un peu moins seul dans cette grande ville.

@alexander t. roberts
( Pando )

Il y a des jours où Alexander regrette d’être revenu à Miami parce qu’il était bien au Montana. Il est revenu pour suivre la femme qu’il aimait... mais finalement celle-ci l’a abandonné après son accident. C’était pathétique de la part d’Alexander qu’elle quitterait son mari pour vivre une histoire au grand jour avec lui qui est beaucoup trop jeune pour elle. L’amour peut nous faire faire bien des choses. Alexander était juste stupide et naïf. Il a quand même perdu sa vingtaine en restant accrocher à une femme. Il n’est pas vraiment fier de ça, mais bon ce qui est arrivé est arrivé il ne peut rien y faire. Il a juste raté sa vie et maintenant il en paie les conséquences.

Venir au parc peut uniquement être plaisant, surtout lorsqu’il n’y a personne qui court et qui crie autour de soi. Alexander aime la paix et le silence. La paix permet de se ressourcer réellement, de faire le vide et de se concentrer sur soi-même. Alexander a bien besoin de se ressourcer puisque depuis son réveil il ne voit pas la lumière au bout du tunnel, il voit tout en noir.
ALEXANDER: « Nous oublions souvent à quel point les choses simples de la vie sont les plus précieuses. »
Pas besoin de d’argent, d’objet de valeur pour être heureux. Le véritable bonheur se cache dans les petites choses simples de la vie.

Alexander a envie de revoir Ellie, mais comme il n’aura plus de soin bientôt peut-être qu’ils ne se reverront pas tous les deux. Ellie a peut-être comme protocole de ne jamais revoir ses clients, ce qui serait normal puisqu’elle est une professionnel et elle ne fait pas ce métier pour se faire des amis. Il a envie de la revoir et s’il faut qu’il se blesse pour la revoir alors peut-être qu’il se blessera de nouveau.
ALEXANDER: « C’est certain que je veux te revoir, tu es tellement gentille avec moi. »
Gentille comme personne ne l’a jamais été avec lui. Elle l’écoute, elle le rassure, elle a toujours de bons conseils pour lui. Elle est unique, des femmes comme elle il n’en existe malheureusement pas.

Maintenant assis face au lac, Alexander écoute la question d’Ellie au sujet de sa famille. Pour elle, ça semble impossible qu’il ne s’entende pas avec son frère alors qu’ils ne s’entendent vraiment pas et ce depuis qu’ils sont petits. Ils n’ont pas de point en commun, ils n’ont aucunement de passion qui se ressemble.
ALEXANDER : « Non, je te dis que nous n’avons rien en commun à part notre frère, notre sœur et nos parents. Nous étions haut comme trois pommes et nous ne nous entendions pas tous les deux. Ça ne changera jamais tout ça. S’il veut passer plus de temps avec moi alors il ne me le dit pas. Je doute de toute manière que ce soit dans ses plans parce qu’il a une très grande vie sociale, dès tonnes d’amis et tout. »
Si elle connaissait le frère d’Alexander, elle verrait bien qu’ils sont tous les deux à l’opposé, que lorsque l’un dit noir l’autre dit blanc et vice-versa.
ALEXANDER: « Je ne veux plus en parler pour le moment. Profitons de ce temps que nous avons ensemble pour parler d’autre chose que de mon frère. »

Un rien pouvait l'émerveiller. Le monde regorge de beauté. La nature est belle et il serait bête de ne pas en profiter. Rien n'est plus réconfortant, plus paisible que d'être sagement posée la, à savourer une vue imprenable d'un petit bout de paradis terrestre. Profiter des arbres, de l'herbe fraîche, des derniers rayons de soleil et de ce somptueux lac. La nature est parfois bien plus belle et réconfortante que l'espèce humaine et il suffit d'un rien pour être heureux. Ellie fait partit de ce genre de famille modeste, le genre de famille qui n'est pas riche financièrement parlant, mais riche de cœur. Ses deux parents n'ont jamais manqués d'amour pour leur famille, ils ont toujours fait passer leurs enfants avant le reste. Elle avait apprit à se contenter d'un rien, d'un tout petit quelque chose avec lequel elle ferait de grandes choses. Elle vivait dans la foi, dans ses croyances en faisant la fierté d'une famille dont elle était l'unique petite fille. Jamais elle n'avait été capricieuse ou exigeante, seulement envers elle même. Elle voulait prouver au monde que tout peut arriver si on s'en donne les moyens, qu'il suffit de se battre parfois pour atteindre nos objectifs, et elle y était parvenue en décrochant son diplôme d'infirmière. Elle était destinée à un grand et bel avenir dans ce domaine qui était sien. C'est une évidence; Ellie est faîtes pour donner de l'amour aux autres, quitte à passer au second plan.

 Elle n'était pas juste "gentille" avec Alexander. Son but n'étant pas de paraître ce qu'elle n'était pas, tout était bien trop naturelle chez elle. Elle avait l'oreille attentive, la main trop facile sur les épaules de ceux qui en ont le plus besoin. Son rêve le plus cher serait certainement que l'humanité guérisse de ses maux bien que cela ne sera certainement jamais possible. Le monde a besoin d'un juste équilibre, d'une part de ténèbres et d'obscurité et d'autre part de lumière et de bienveillance. Elle rayonnait quand Alexander, lui, semblait broyer du noir. Son but n'était pas de le sortir de l'impasse mais juste de peser le pour et le contre, de profiter des beaux jours de sa vie en gardant en tête ses questionnements, tôt ou tard, il finirait lui aussi par trouver un équilibre dans sa vie et ses rêves les plus fous finiraient bien, eux, par se réaliser également.«Tu l'es aussi, Alex.» Gentil. En montrant son humanité, en s'intéressant à elle, à ce qu'elle était. Il aurait pût simplement subir ses soins sans tirer un mot, ne pas l'observer, ne pas faire attention à elle, et pourtant, il s'était intéressée à l'humaine qu'elle était, à sa vie, à ce qu'elle était réellement.«J'aime beaucoup parler avec toi. Ça me fait du bien. » qu'elle finit par lui dire en levant les yeux sur les siens pour lui sourire doucement.

Cette vue imprenable sur le lac et l'herbe désormais sous eux serait leur lieu de prédilection, et cela semblait bien plaire au chiot d'Alexander qui s'y était allongé pour prendre un peu de repos, le temps que son maître parle, échange quelques paroles auprès de son infirmière. Elle avait voulue savoir ce qu'il en était de sa relation avec sa fratrie, elle n'aurait certainement pas dû être aussi intrusive. Elle sentait presque un poil d'agacement dans la voix du jeune homme quand il parlait de l'un de ses frères. Aussitôt elle s'excusa, son but n'était pas de le froisser, juste de l'aider à améliorer ses relations. Elle devait apprendre à se mêler de son propre cas, mais c'était plus fort qu'elle, elle perdue dans un monde ou la plupart des gens s'entendent à merveille. Alexander voulait ne plus en parler, il voulait juste profiter d'un peu d'air frais, de ne pas finir étouffer par ses questionnements et elle s'empressait aussitôt de changer de sujet, venant piocher dans son panier en osier deux petites boites dont l'une lui fut tendue.«Tiens, prend ça.» elle attendit qu'il l'ouvre pour voir son contenu et s'empresser aussitôt de décrire le mélange.«C'est une salade de pâte avec de la mozzarella, des tomates, quelques olives, de l'origan et de l'huile d'olive. Je l'ais préparé toute à l'heure.» Une salade de pâte, rien de tel avec de beau soleil. Généralement, la plupart des gens préfèrent manger cela en été, quand l'air est trop lourd et que seule la fraîcheur compte, mais à Miami, l'air est souvent pesant, il fait souvent chaud et été comme Hiver, cette salade passait plutôt bien.«Tu as le droit de dire "Beurk j'aime pas ça", je dirais rien promis.» avait-elle ajouté sous le ton de l'humour en riant doucement. Elle sortit deux fourchettes dont l'une lui était destinée mais aussi deux boissons. Rien de tel qu'un petit pique nique improvisé au grand air pour se remettre les idées en place.«J'espère sincèrement que cette petite sortie te fais du bien. et t'aide à moins.. broyer du noir.» C'était son but à Ellie en tout cas, faire en sorte que Alexander sourit, qu'il ne perd pas ce sourire, qu'il le garde précieusement et se rend compte à quel point il est précieux. Précieux de sourire quand un monde cherche à vous abattre.  

@alexander t. roberts
( Pando )

Le bonheur ce n’est pas le matériel. Le bonheur, d’après Alexander, ce sont les petites choses de la vie. Il faut parfois être malade, perdre un être cher ou encore avoir vu la mort de proche pour réaliser à quel point que le bonheur peut uniquement être le ciel bleu et le soleil en après-midi. Alexander est passé deux fois proche de mourir en moins d’un an. Sa vision de la vie n’est plus la même parce qu’il sait maintenant que la vie peut changer du jour au lendemain. Alexander a toujours aider les gens, mais est-ce qu’il doit vraiment risquer sa vie? Tant de questions lui passent en tête depuis qu’il est revenu chez lui. Pourquoi donner à la société quand celle-ci de fiche de nous? Plus les jours passent, plus il est certain de vouloir quitter la police. Que fera-t-il de sa peau? Il n’en sait rien... mais il trouvera bien lorsque le temps sera venu.

Ellie est très gentille avec Alexander. Elle a toujours pris son temps avec lui. Elle a pris son temps pour lui expliquer ses soins et, surtout, pour lui demander comment il se sent. Les blessures mentales sont parfois beaucoup plus profondes que les blessures physiques. Alexander guérira probablement à 95% au plan physique, mais pour ce qui se passe entre ses deux oreilles les blessures ne guériront probablement jamais. Il verra toujours certaines images, il ressentira sans doute toujours certaines sensations. Le choc post-traumatique le suivra toute sa vie comme les soldats qui reviennent de guerre.
ALEXANDER : « Je suis ravi parce que moi aussi ça me fait du bien de parler avec toi. »
Dit-il en souriant.

Parler de sa famille, particulièrement de son jeune frère, le met toujours hors de lui. Il aimerait que les choses soient différentes entre eux, mais sans doute que ça n’arrivera jamais... à moins que les choses changent lorsqu’ils seront dans la quarantaine. Pour le moment ce n’est pas dans leurs plans. Bref, Alexander ne veut pas en parler parce que cela risque de gâcher ce moment passé avec Ellie. Elle comprend d’ailleurs puisqu’elle lui tend une petite boîte qu’il ouvre et la première chose qu’il remarque c’est l’odeur qui monte à ses narines.
ALEXANDER : « Wow, c’est beau, ça l’air appétissant. »
Dit-il en souriant. Vient-il de se trouver une rivale en cuisine?! Comment quelqu’un pourrait oser détester une telle chose?
ALEXANDER : « Mais non voyons Ellie. »
Il prend la fourchette et se permet de prendre une bouchée de cette salade de pâtes.
ALEXANDER : « Elle est délicieuse! Il faudra que tu me donnes ta recette. »
Son regarde se pose sur Ellie.
ALEXANDER : « Je ne te remercierai jamais assez pour tout ce que tu as fait pour moi. C’est une belle sortie aujourd’hui et ça me change les idées pour vrai. »

La compagnie d'Alexander lui était plaisante et cela semblait également le cas de son côté. Au fil du temps, elle avait apprise à connaître le jeune homme, ce séduisant policier semblait depuis peu complètement anéanti, si ce n'est perdu dans ses songes, dans l'obscurité la plus totale. Il avait éprouvé le besoin de se trouver une petite compagnie et ce petit chien à ses côtés semblait être le compagnon de fortune idéal. Le maître et l'animal semblaient complémentaires mais elle savait, Ellie, qu'il avait besoin de souffler et de quitter ses quatre murs pour reprendre sa vie certainement la ou elle s'était arrêtée.Alexander était encore jeune et broyer du noir à son âge n'est pas commun. Il a encore tellement de belles années devant lui qu'il serait bête de ne pas les savourer et en profiter. La vie est si courte, nous ne sommes que de passage dans ce monde, alors autant se laisser vivre et sourire en tentant tant bien que mal de mettre derrière nous les soucis et ce qui peut nous rendre triste. Il faut savoir profiter des petits plaisirs simples de la vie, et elle espérait au fond d'elle que cette nature aiderait Alexander à y voir plus clair dans sa tête.

Le voir sourire réchauffa le petit cœur de la jolie blonde. Rien de tel qu'un sourire pour égayer une journée, un instant. Instinctivement, elle le lui rendit, doucement, chaleureusement, ne quittant son sourire qu'à l'instant ou elle l'avait senti agacé à l'idée de parler de son jeune frère: Justin. Aussitôt, elle s'était excusée d'avoir été aussi intrusive et pour changer de conversation, elle avait sorti de son panier en osier deux petites boites dont l'une fût tendue à Alexander. A l'intérieur se trouvait une fraîche salade de pâtes concoctée avec amour. Pour une fervente adepte de la cuisine, Ellie s'était appliquée à rendre le plat délicieux et gourmand. Elle avait joué sur les saveurs, sur l’assaisonnement pour en faire quelque chose de bon et de pas trop copieux. son regard s'était mit à chercher le sien dans l'espoir d'apercevoir une grimace ou le contraire. Il semblait agréablement surprit par le jeu de couleur qui rendait le plat plutôt appétissant à première vue.«Merci.» qu'elle ajouta fièrement. Oui, elle pouvait être fière que son plat ait autant de succès, surtout auprès du jeune homme auquel il était destiné.  

Sans plus attendre, il plante sa fourchette dans la petite boite et met en bouche le met en question. Encore une fois, elle appréhendes, attend de voir sa réaction et ce qui en ressort de sa bouche lui laisse penser qu'elle était vraiment une très bonne cuisinière. Il semblait aimé au point même de vouloir lui subtiliser la recette.«Certainement pas.Tu serais capable de la sublimer encore plus cette recette, et je risquerais d'en être jalouse.» qu'elle lança avec humour avant de rire doucement et de s'attaquer elle aussi à son plat. Alexander était un très bon cuisinier lui aussi, la preuve étant qu'au dernier repas qu'elle avait pût partager avec lui, elle avait eu le droit à ses talents. Elle avait tout adoré du repas, jusqu'au dessert, qu'elle avait prit soin elle même de préparer. Jamais elle n'avait rencontré un homme aussi douée pour la cuisine, même son frère faisait pâle allure à côté de lui. Enfin, en temps normal, il ne cuisine pas, il préfère laisser sa petite sœur aux fourneaux qui est bien plus doué qu'il ne le serait jamais. Lui se contentait de nouer son tablier à son dos et de mettre la table sous les ordres de la benjamine.

A son tour, elle vint s'attaquer à son plat, jetant parfois quelques coups d’œil sur le lac devant elle qui s’obscurcissait au fil du temps. Le soleil se couchait lentement mais sûrement donnant une vue imprenable sur ce lac et cette verdure. Manger en pleine nature, voilà qui leurs feraient du bien à tout les deux.Je ne te remercierai jamais assez pour tout ce que tu as fait pour moi. C’est une belle sortie aujourd’hui et ça me change les idées pour vrai. Doucement elle tourna la tête vers la sienne pour croiser son regard. Vraiment? Il disait ça pour de vrai? Elle en aurait presque la gorge nouée, émue par ses dires. Il lui en fallait peu à cette sensible pour verser quelques larmes sauf que la, elle n'en fit rien, se contentant d'agrandir un nouveau sourire timide qui vint poindre sur ses jolies lèvres rosées.«C'est normal.. Tu le mérites.Personne ne devrait broyer du noir. Personne ne devrait se laisser abattre et ce malgré la cruauté de la vie parfois.» Elle était sincère, jamais dans le mensonge. Elle laissait un peu trop son cœur parler à la place de sa tête, elle qui semblait l'avoir sur la main.«Tu sais ce qu'on dit? Rien n'arrive par hasard. Le destin nous joue souvent des tours, il faut juste apprendre à les accepter, à faire avec et à avancer. Toujours avancer quoi qu'il arrive.» C'était sa vision des choses à Ellie. Elle apprenait à vivre du malheur pour laisser entrevoir le bonheur, pour lui laisser de l'espace, qu'il se fraye un chemin jusqu'à elle et ce malgré les jours sombres. Sa famille lui a souvent apprit à ne rien lâcher, à ne jamais sombrer quoi qu'il advienne et ce malgré la difficulté des épreuves. Et c'est ce qu'elle s'entêtait de faire jour après jour, en tentant qui sait, d'aider les malheureux sur son passage.«Tu ne dois pas croire que ce qui t'arrive est de la malchance même si ça pourrait l'être. SI tu es la aujourd'hui, ce n'est pas pour rien, c'est que la vie a décidé de t'offrir la chance de la vivre pleinement. Il faut que tu en profites, profite et voit comme elle est belle, tu ne t'en porteras que mieux.» Et son sourire restait la, scotché sur ses lèvres, et ses yeux restaient ,la, plantés dans les siens. Elle rayonnait comme toujours Ellie d'une lueur que rien ni personne ne pourrait lui enlever.

@alexander t. roberts
( Pando )

Honnêtement, Alexander ne sait plus quoi faire de sa peau. Il ne sait plus ce qu’il veut faire pour gagner sa vie. Il ne veut plus vraiment œuvrer dans la police parce qu’il a assez risqué sa vie. Alexander ne veut pas mourir sans avoir réaliser ses plus grands rêves. Il juge d’ailleurs avoir assez donné pour la société... du moins pour le moment. Adopter un chien est la meilleure idée qu’il a eu depuis très longtemps. C’est fou à quel point une boule de poils peut faire autant de bien à un être humain. Le chien est vraiment le meilleur ami de l’homme. Le chien sera toujours fidèle à son maître, il sera toujours content de le voir et l’accueillera toujours avec une joie immense.

Alexander est ici pour se changer les idées et pour passer du bon temps. Il n’est pas ici pour parler de sa relation compliquée avec son jeune frère. Il ne veut pas y penser et ne pas en parler. Ellie comprend très bien puisqu’elle change de sujet de conversation en lui remettant ce fameux plat dans lequel il découvre une belle salade de pâtes qui sent divinement bonne.

Malheureusement pour Alexander, Ellie ne veut pas lui donner sa recette. Il la regarde faussement triste avant de lui sourire. Un jour, il l’aura la recette, il ne perdra pas espoir. Sinon, il inventera d’après ce qu’il se souviendra de ce qu’il a mangé. Ça ne doit pas être compliqué, mais il est certain qu’elle y met un petit ingrédient secret qu’elle ne dévoilera jamais.
ALEXANDER : « Je trouverai. »
Dit-il en souriant.

Ce n’est pas tout le monde qui aime faire la cuisine. Alexander a toujours aimé cuisiner, essayer de nouveaux repas, découvrir de nouvelles saveurs et agencer les couleurs. Faire de bons repas est plaisant tout comme bien disposer les aliments dans les assiettes. La présentation est importante, surtout lorsque nous voulons impressionner les gens. Alexander aime la cuisine dans son ensemble et l’un de ses nombreux rêves seraient d’avoir une belle et grande cuisine multifonctionnelle pour mettre en œuvre son talent.

Ellie n’a pas idée à quel point cette sortie lui fait un bien immense. Elle n’a pas idée à quel point ça rend sa journée meilleure. C’est une simple sortie au parc et pourtant ça fait un bien immense quand nous sommes seuls à se poser des tonnes de questions. Alexander se pose beaucoup de questions ces dernières semaines parce qu’il n’a rien d’autre à faire. Il s’est d’ailleurs tourné vers la spiritualité et s’est trouvé une connexion avec Dieu. C’est con, il ne le dira jamais pour éviter de se faire juger par ses proches, mais Dieu est Bon lorsque nous prenons le temps de se renseigner et de connaître l’histoire.

Écoutant les paroles d’Ellie, il ne peut qu’approuver ce qu’elle lui dit. Elle a raison sur toute la ligne. Il ne pourrait certainement pas dire qu’elle a tort parce que ce serait un mensonge de sa part. Rien n’arrive pour rien dans la vie, il faut se battre et continuer à avancer, ne jamais baisser les bras. Alexander regarde d’ailleurs Ellie dans les yeux.
ALEXANDER : « Tu es là, tu me donnes des conseils... mais toi, es-tu heureuse? »