Ensemble, ils dégustent cette salade de pâtes maison qu'elle avait prit soin de concocter chez elle quelques heures plus tôt. Elle est ravie que cette dernière plaise autant, au point même que Alexander souhaite en avoir la recette. Les ingrédients de base, elle les lui as cités quelques minutes plus tôt, ça ne serait pas simple de la reproduire, et pourtant, il y avait ce petit plus qui la rendait délicieusement bonne. Certainement l'huile d'olive qu'elle avait prit l'habitude d'acheter dans une petite épicerie simplette en ville. C'était une habitude pour elle de cuisiner et de faire les choses bien quand certains trouvent la tâche ennuyeuse, Ellie, elle, pouvait passer des heures en cuisine à essayer divers mélanges de saveurs pour créer "LE" plat qui ferait sensation. Aujourd'hui, sa simple salade faisait sensation, de quoi la ravir. Alexander n'abandonnerait pas l'idée de lui piquer la recette, elle riait de bon cœur. «Tu n'as vraiment pas besoin de ma recette, je suis persuadée que tu peux la reproduire les yeux fermés.» qu'elle finit par dire avant d'observer la belle nature face à eux.

Il la remercie de ce moment, et il n'a pas à le faire. Alexander mérite comme n'importe qui, le bonheur. Elle le sentait triste ses derniers temps, renfermé, à moins que ce ne soit sa réelle personnalité, elle se doute bien que l'accident qui l'avait plongé dans le coma en était la cause. Ce n'est pas facile de se relever après un événement pareil, d'ailleurs n'importe qui serait resté prostré chez soi de peur qu'un nouvel incident resurgisse, mais pas Alexander. Son pied dehors voulait clairement dire qu'il comptait reprendre sa vie en main, qu'il ne se laisserait pas abattre par la vie. Et puis maintenant, il y avait ce petit chien qui lui demanderait beaucoup d'attention, des sorties, des balades. Les animaux ont ce pouvoir qui redonne le sourire à n'importe quel être humain plongé dans l'obscurité, terré dans le malheur.

Si Alexander était devant elle aujourd'hui ce n'était pas pour rien. La vie a décidée de lui offrir encore une chance, celle de la vivre pleinement, de savourer chaque instant et il serait bête qu'il utilise cette même chance pour broyer du noir. Le but de Ellie n'est pas qu'il obéisse à ses moindres souhaits, mais plutôt de lui montrer o'combien la vie est précieuse et qu'à défaut de se lamenter sur son sort, il était parfois préférable de la saisir comme elle est et ce même si parfois, elle dresse devant nous plusieurs obstacles. Alexander en avait vu des vertes et des pas mures, mais aujourd'hui il était la, et c'était le plus important. Puis, il vint lui demander si "elle" était heureuse. Elle l'était, à sa façon. Sa vie était des plus banale en réalité, mis à part sa maladie, Ellie était une femme issue d'une famille modeste. Ses parents étaient encore bien vivants tout les deux, et son frère était des plus adorables. On ne peut pas dire qu'elle a de raison de l'être, malheureuse, même si, comme tout être humain sur cette planète, certaines fois, elle rêve qu'elle soit différente cette vie. «Est-ce que je suis heureuse? Bien sûr que je le suis!» qu'elle commençait en plantant son doux regard dans celui du policier à côté d'elle.«Je le suis à ma façon. J'essaye d'être toujours positive, parfois, et comme n'importe qui, il m'arrive de baisser les bras, mais je réalise bien vite à quel point j'ai une chance inouïe de pouvoir respirer quand certains eux ne rêves que de ça; respirer et juste vivre de petits bonheurs simples de la vie. » Elle n'a pas besoin d'avoir telle ou telle chose pour être heureuse, ni d'être spécialement riche, Ellie n'est pas matérialiste, elle se contente d'un peu, tant qu'elle ne manque de rien pour vivre. «Bien sûr, comme tout le monde, il m'arrive parfois de rêver à certaines choses, d'envier certaines personnes mais ce n'est qu'un détail. Aujourd'hui, apporter ma lumière et mon sourire aux autres me rends heureuse, je n'ais pas besoin de plus.» Enfin si, pensa t-elle. Elle s'était mise à sourire à nouveau avant de reprendre la parole.«Enfin si. J'aspire à une future vie de famille mais je crois que tout le monde rêve de ça. Trouver l'âme sœur, se marier, avoir de beaux enfants.. » Le but d'une vie, de sa vie à elle en tout cas. Un avenir serein et stable comme la jeune femme qu'elle était dans la vie de tout les jours.

@alexander t. roberts
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Nous avons tous nos petits secrets culinaires, nos ingrédients secrets que nous ne voulons pas dévoiler. Il se peut qu’Ellie ait cet ingrédient secret qui change toute sa recette, un ingrédient qu’Alexander ne trouvera pas nécessairement même s’il connaît beaucoup de choses en cuisine. Des recettes, il en a essayé plusieurs au courant de sa vie. Certaines ont très bien fonctionné alors que d’autre furent des échecs. Le plus important est qu’Alex n’ait jamais afficher ses recettes. Après tout s’il veut ouvrir son propre restaurant un jour il doit garder ses forces culinaires, ne pas vendre ce qui pourrait facilement l’aider à bien gagner sa vie.
ALEXANDER: « C’est vrai que ce n’est pas compliqué, mais c’est l’ingrédient secret que je me peux pas cerner... si ingrédient secret il y a.  »
Dit-il en souriant.

Peut que ce chien lui aura sauvé la vie en quelque sorte. Un chien ça demande des soins et de l’amour, choses qu'Alexander est en mesure de lui offrir sans aucun problème. Son chien lui donne la force de se lever, de sortir et de continuer à avancer. Ce chien l’aide à avoir une vie normale après les tragiques événements qu’il vient de traverser. Sa vie ne sera sans doute plus jamais la même, sa vision aura sans doute changé mais ce chien sera toujours signe d’espoir. Jusqu’à maintenant, il ne pensait pas qu’un chien pouvait avoir autant d’impact sur la vie d’un être humain. Il faut le vivre pour le voir.

Ellie s’occupe des gens à tous les jours, mais est-ce que quelqu’un s’occupe d’elle? Elle semble avoir le bonheur de ses patients à cœur, mais qui se demande si elle elle est heureuse? Les gens sont parfois égoïstes. Alexander lui permet donc de lui poser cette question qui peut parfois être difficile à répondre. Qu'est-ce que le bonheur au final? Alexander la regarde donc suite à sa question. Son bol posé sur ses cuisses, il flatte doucement son chien. La réponse qu’elle lui donne est une bonne réponse, une réponse honnête et simple à l’image de ce qu’elle représente. Alexander lui souhaite tout le bonheur du monde parce qu’elle le mérite.
ALEXANDER : « Je te souhaite de trouver l’âme soeur, de te marier et d’avoir des enfants. Tes anciens amoureux sont stupides de t’avoir laissée parce qu’on ne laisse pas une femme comme toi. Tu es unique, tu es différente des autres. Tu es mentalement plus évoluée que beaucoup d’autres femmes qui ont comme rêve d’être riches et d’être célèbres. »
Le véritable bonheur ne se résume pas à la richesse et à la célébrité. Le véritable bonheur c’est beaucoup plus que ça, c’est beaucoup plus que faire la fête, créer des scandales et que tout le monde ait ton nom sur le bout des lèvres.

L'important n'est pas les ingrédients mais c'est la passion et l'amour que l'ont peut apporter à un plat. Cuisiner devrait être un plaisir pour tout le monde et non pas une corvée. Elle prenait plaisir à préparer de bons petits plats et d'avantage quand il s'agissait de faire plaisir à son entourage. Aujourd'hui, c'était Alexander qui goutait à sa salade et sa réaction laissa penser qu'il était définitivement fan de ce qu'elle venait de préparer. Il n'y avait la pourtant pas grand chose à faire, juste un ensemble d'ingrédients à mélanger tout en jouant sur l'aisonnement. Il restait persuadé qu'il n'arriverait jamais à reproduire sa recette, elle était persuadée du contraire.  « Oh non. Il n'y a pas d'ingrédients secrets.. Tout dépend de la façon dont elle est faites. Elle peut être sublimée par toi en fonction de comment tes papilles réagissent..généralement j'assaisonne comme moi j'aime après ça plaît comme ça plaît pas, la en l'occurrence le mélange semble plaire.» lui dit elle simplement avant que le sujet ne se tourne sur quelque chose de beaucoup plus important.

Le bonheur, tout le monde y a le droit, Alexander comprit. Chaque personne est heureuse à sa façon, avec peu ou pas grand chose comme dans la richesse et le luxe. Ellie, elle, se contentait des sourires des autres pour être heureuse et vivre de belles journées. Le bonheur d'autrui fait son propre bonheur et n'importe quelle infirmière penserait certainement comme elle.aujourd'hui, elle était heureuse, même que rien ni personne ne pourrait nuire à sa joie. Elle avait la chance d'avoir deux parents et un frère aîné aimant, une famille unie et soudée quoi qu'il arrive, une profession qui fait sa plus grande joie et un petit chez elle, certes petit, mais bien suffisant pour qu'elle s'y sentes bien, alors que demander de plus ? Certainement un petit ami, une vie de couple, l'homme de ses rêves, le futur père de ses enfants, l'amour tout simplement. L'amour qui ne s'est jamais montré à elle. Jamais.

Alexander la flatte, elle rougit et détourne la tête, les yeux. Elle entre ouvre la bouche, réfléchis à deux fois avant de laisser plusieurs mots sortir de l'intérieur.  « A vrai dire..  » quelle commence avant de se taire à nouveau.Parler à Alexander lui faisait du bien, elle pouvait se laisser aller dans quelques confidences, et le laisser dans une vie inexistante ne lui plaisait pas, c'était comme ci elle lui mentirai quelque part et ça, elle ne pouvait pas se permettre de le faire, elle qui était trop honnête.  « La vérité c'est que.. Je n'ai jamais eu de petits amis de toute ma vie.» Ok, la bombe était larguée. Ne pas avoir de petits amis signifiaient forcément qu'elle était encore vierge et ce sujet, tabou pour elle la fit davantage rougir alors qu'elle peinait à relever les yeux vers Alexander suite à sa révélation.  « Donc, il n'y a pas d'anciens amoureux..  »  Et donc pas de peine de cœur. C'était un avantage en soit, au moins elle n'avait pas souffert, certainement pas elle au cœur si pur, si vierge. Et puis qui voudrait d'elle avec sa maladie, les hommes ont tendance à fuir les femmes malades.«Je supposes qu'une femme qui est susceptible de s'endormir n'importe où n'importe quand fait peur aux hommes.» Et elle se mit à rire, dans l'espoir de dédramatiser la chose, de décompresser aussi et d'éviter que ses joues ne deviennent encore plus rouges qu'elles ne l'étaient déjà toutes les deux.

@alexander t. roberts
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La salade de pâtes est sans aucun doute l'une des forces d'Ellie en cuisine. Il n'y a rien à dire de négative au sujet de cette salade de pâtes, elle est parfaite en tout point et si cela continue, elle devra lui en faire souvent. C'est une façon de parler bien entendu parce que jamais Alexander lui demanderait de faire une telle chose. Elle n'est pas son esclave et si elle a envie de faire une bonne salade de pâtes elle le fera par elle-même. Jamais Alexander ne prendra une femme pour une servante. Les femmes ne sont plus celles qui restent à la maison pour élever les enfants et s'occuper de la maison pendant que l'homme travaille fort pour faire vivre sa petite famille. Il y a tellement de séparations de nos jours que les femmes se doivent de travailler. Certains couples font le choix que la femme ne travaille pas et Alexander respecte ça. Ce n'est pas tous les couples qui ont les moyens de se le permettre parce que le coût de la vie est énorme de nos jours.
ALEXANDER : « C'est excellent, alors toi et moi avons le même goût à ce niveau. »
C'est un plus dans leur amitié s'ils aiment la même chose tous les deux niveaux nourritures. Enfin, ce n'est qu'une salade de pâtes alors ce n'est pas trop une preuve comme quoi ils aiment la même chose, mais bon Alexander a espoir qu'ils aient beaucoup de moins en commun tous les deux.

Alexander ne savait pas que parler des anciens amoureux d'Ellie causerait un petit malaise. Il se sent un peu mal en la voyant ne pas trop savoir quoi lui répondre. Il la regarde et voilà qu'elle lui répond en toute honnêteté. Elle n'a jamais eu personne dans sa vie. On pourrait même dire qu'elle se sent mal, gênée et limite honteuse de lui répondre la vérité. Alexander tente finalement de se reprendre pour faire dissiper ce petit malaise.
ALEXANDER : « Ce n'est pas grave, ce n'est pas la fin du monde. Tu es encore jeune et bon pas d'amoureux pas de problème alors c'est une bonne chose. L'amour peut parfois être beaucoup trop compliqué alors autant rester tout seul. »
Dit-il en souriant pour la faire sourire à son tour. Il n'aurait peut-être pas dû lui parler de ce sujet qui se veut quand même anodin.
ALEXANDER : « Les hommes sont lâches c'est pour ça qu'ils ne veulent pas d'une femme avait un petit problème de santé. Tu sais, l'amour, le véritable amour surpasse la maladie ou tout le monde. »

Ça ne devrait être une honte pour personne que de n'avoir jamais trouvé l'amour. Ellie ne s'était, jusqu'à présent, jamais demandé si l'amour était si essentiel pour elle, pour son bien être. Elle se contentait juste d'observer les autres, parfois envieusement, à se mordre discrètement les lèvres à l'idée qu'un jour un homme pourrait poser ses lèvres sur les siennes pour lui voler un baiser, son premier baiser. Elle a envie d'aimer démesurément Ellie, de se donner au maximum pour un seul homme, le seul qui serait capable de réduire ses principes en un sourire. Elle aussi à envie de se sentir petite dans les bras d'un homme, de sentir un cœur battant à l'unisson avec le sien lors de tendres étreintes, une main dans la sienne, des doigts parcourant chacun de ses traits de visage, sur son petit nez minuscule, sur ses douces lèvres rosées, sur le contour de ses yeux. Une main dans ses cheveux qui la ferait frissonner, quelques caresses sur le bras. elle divague. Alexander lui répète que ce n'est pas grave de ne pas avoir encore trouvé l'amour à son si jeune âge et que parfois, mieux vaut être seul que mal accompagné. Il dit bien vrai.  « C'est sur.. » mais quand la plupart de ses amies sont en couple et que certaines envisagent même des enfants, et que de son côté elle est encore seule, égale à elle même et vierge, autant dire qu'elle n'a pas de quoi se réjouir.  Elle avait des valeurs, des principes, mais il lui arrivait parfois de mentir sur le fait qu'elle n'avait jamais embrassé d'hommes.  « Je crois bien que c'est le seul point positif de ne pas avoir quelqu'un dans sa vie, les ennuis et la complexité de l'amour.» finit elle par dire avant de relever les yeux et la tête vers Alexander qui lui croyait dur comme fer au fait que les hommes n'étaient pas tous les mêmes et que certains accepteraient certainement celle qu'elle est. Elle et sa maladie.

«Je sais bien. Je ne met pas tout les hommes dans le même panier tu sais.. Je sais qu'un jour, quelqu'un serait capable de m'accepter comme je suis, moi et puis elle, celle qui est à l'intérieur. » Et de son index elle pointait sa poitrine la où elle était niché sa maladie, à l'intérieur de son être, celle qui perturbait tant sa vie.«Tu sais, je suis narcolepsique depuis toujours..Quand certains apprennent à maudire le mal qui les ronges, moi j'apprends à vivre avec elle. Elle ne se tait qu'à de rares occasions et parfois les médicaments aident..mais ses derniers temps,
je dois bien avouer qu'elle me fait voir de toute les couleurs. » Aujourd'hui, elle avait prit soin de prendre son traitement, de le suivre à la lettre dans le but de tenir aux côtés de Alexander, de ne pas sentir la fatigue l'envahir au point de s'endormir durant ce petit temps partagé avec lui. Pour le moment, ce dernier semblait faire son effet. Pour l'instant..  « Un homme va bien finir par accepter le fait qu'elle et moi sommes devenues complémentaires.» qu'elle finit par dire en récupérant peu à peu un semblant de sourire, discret et légèrement timide mais beau sourire tout de même. Puis, réalisant que l'attention était focalisée sur elle, elle s'empressa de changer de sujet pour se concentrer sur le jeune homme à ses côtés.«Tu en as plusieurs toi des petites amies ? » qu'elle osa demander avant de réaliser à nouveau que la question pouvait être franchement embarrassante et que Alexander ne souhaitait peut être pas s'engager dans un terrain aussi glissant que celui là. Ils étaient là pour passer du bon temps pas pour se rappeler des choses qui font mal.  « Non en fait tu sais quoi ?Je retire ce que je viens de dire..On est pas là pour parler de choses qui fâchent.» Elle se leva, brusquement, après avoir fouillé dans son sac pour en sortir quelques gourmandises de chien. L'odeur de ses dernières semblaient avoir intéressé le principal sujet qui s'éveilla lentement pour s'approcher d'elle. « Cest ça qui t'intéresses hein ? Alors vient les chercher ! » quelle avait dit au chien avant de courir un peu sur l'herbe pour que le chien ne se met à la suivre, courant derrière elle en laissant quelques aboiements se faire entendre. Le laisser se défouler était la première étape, elle pourrait peut être lui apprendre un petit tour par la suite.

@alexander t. roberts
( Pando )

Qu'elle ait eu dix compagnons ou qu'elle n'en ait pas eu, ça ne regarde personne. Nous ne devrions jamais juger les gens pour ce qu'ils sont. Tout le monde est différent. Ellie n'a eu personne dans sa vie et c'est bien correct, ce n'est pas une course contre la montre. L'amour n'est pas toujours rose et Alexander en sait quelque chose avec son ancienne patronne avec qui il a perdu presque dix ans de sa vie. Ne pas l'avoir connue, sa vie ne serait pas la même aujourd'hui. Sa vie serait différente, sa vie serait peut-être meilleure... mais il ne serait jamais revenu à Miami et il n'aurait pas connu Ellie... donc c'est un mal pour un bien. Où serait-il rendu dans la vie s'il n'avait pas perdu dix ans? Il n'en sait rien, mais il ne serait certainement pas ici.

Alexander a un peu lu sur cette maladie lorsqu'Ellie lui a dit d'en souffrir. Il ne savait pas qu'une telle chose se pouvait. S'endormir n'importe où et n'importe quand ça doit être stressant. La vie ne doit pas être évidente. Elle doit avoir peur parfois d'elle prise d'une crise alors que ce n'est pas le moment, comme en voiture par exemple.
ALEXANDER : « L'important, je pense, est que tu prennes toujours tes médicaments et que tu saches reconnaître les signes qui annoncent une possible crise... enfin, je ne sais pas comment ça se présente, mais j'imagine que tu as des symptômes avant coureur qui annoncent une possible crise, non? Admettons que tu t'endors, qu'est-ce qui faut faire? Est-ce que nous pouvons te réveiller ou nous devons te laisser faire comme avec les somnambules? »
Demande-t-il assez intéressé parce qu'elle lui dit.

Alexander a eu quelques copines dans sa vie, mais pas beaucoup. Il a connu quelques femmes avec lesquelles ça n'a pas nécessairement fonctionné longtemps. Le véritable amour, il l'a connu avec sa supérieure, mais elle ne voulait pas de lui de la même façon. Elle le voulait uniquement pour son corps et comme Alexander l'aimait il acceptait. L'amour pousse à faire bien des choses parfois. Ellie ne lui laisse même pas la chance de répondre. Il sourit et bouge la tête de gauche à droite en la regardant alors qu'elle se met à courir avec Eliott. Il les laisse faire en les regardant tout en refermant son petit bol de salade de pâtes.

L'important ce n'est pas le nombre de conquêtes que l'ont peut avoir dans une vie mais de savoir aimer la bonne personne, celle qui finira par nous rendre heureuse. L'amour est mystérieux, beau mais parfois douloureux. Il rend aveugle bon nombre de personnes. Ellie n'a jamais été amoureuse de toute sa vie. Oh bien sûr, comme toutes les filles, elle avait déjà observé les garçons de son école, ses beaux lycéens populaires qui rendaient folles les demoiselles de sa classe. Elle, elle était le genre intello' de service, lunettes sur le bout du nez, bouquin entre les bras à observer en silence. Le genre qui se fait bousculer, le genre qu'ont aimes emmerder gratuitement. Elle disait rien Ellie, parce qu'elle savait que contrairement à eux, elle aurait droit à un brillant avenir elle. Elle s'était fait quelques amis, de précieux amis qui encore aujourd'hui prenaient de ses nouvelles, cherchaient à savoir si tout allait bien pour elle. Elle n'avait pas besoin de tout un clan pour se sentir puissante, juste un petit groupe de cinq amis suffisait, elle, elle était le sixième membre, la troisième fille, celle qui n'embrasse pas, celle qui boit avec modération, celle qui ne couche pas. Elle était un peu cette bonne poire qui rêve du prince charmant, celle que ses amis cherchent à tout prix à décoincer. Ils savent qu'elle est fragile, précieuse, une fille comme elle, ça n'existe pas ou plus dans ce monde, alors ils la préserve, du mieux qu'ils peuvent et ils savent qu'un jour viendra, ou elle aussi aurait droit à son moment de bonheur avec un homme qui l'aimerait, qui la respecterait et qui lui offrirait tout l'amour qu'elle a manqué d'un homme jusqu'à présent.

Alexander s'intéresse à sa maladie, à son histoire. Il a certainement peur qu'elle soit prise d'un de ses malaises alors qu'il est dans les parages. Il est tellement adorable de s'inquiéter autant que cela la fait d'avantage sourire.«Et bien si je m'endors, tu me laisses dormir et puis c'est tout.» Elle se met à rire doucement. Il n'y avait pas plus simple en fait. Un narcoleptique qui s'endort finit toujours par se relever, le principal est de le mettre en sécurité et de faire en sortes que sa sécurité ne soit pas en danger, qu'il ne risque rien à l'endroit ou son corps perd pied.«Y'a rien d'autre à faire. Généralement mes crises sont courtes, je dors pas non plus des heures entières, c'est des phases de sommeil courtes mais nécessaires pour mon corps, pour mon organisme.» qu'elle dit simplement avant de lui parler de nouveau de l'amour, et des petites amies qu'il a pût avoir par le passé. Puis, réalisant que ce n'était certainement pas le meilleur sujet à aborder avec lui, elle finit par se lever, après avoir emprisonné quelques gourmandises dans l'une de ses mains. Eliott l'avait suivi alors qu'elle s'était mise à courir. Il courait, s'était mit à aboyer sur elle, lui faisait presque la fête alors que d'un geste du poignet elle l'incitait à tourner sur lui même. Il le fit une première fois, puis une deuxième fois, récompensé toujours par une gourmandise. C'était comme ça que l'apprentissage des tours commençaient.«C'est bien.Tu es un brave chien.» Elle s'était mise à le flatter, à caresser ses deux petites oreilles, accroupit à sa hauteur, puis son cou et son dos. Il était si fier que rien ni personne ne pouvait lui enlever ce moment de joie qu'il partageait avec son maître et la jolie Ellie.

Jusqu'à ce que..Sa tête commença à être lourde. Sans un mot elle laissa ses deux jambes tomber sur l'herbe puis son corps tout entier, l'arrière de son crâne heurta la pelouse fraîche derrière elle et ses yeux s'étaient éteints l'espace de quelques minutes, son esprit semblait lointain, sa respiration apaisée et son rythme cardiaque normal. Elle s'était endormie, comme elle avait pût le présager, elle avait fermé les yeux pour se laisser bercer par Morphée qui était apparu soudainement à elle, disposé, une fois de plus à s'emparer de son âme le temps de quelques minutes alors que Eliott s'était assis à côté d'elle et qu'il s'était mit à aboyer plusieurs fois, peut-être dans l'espoir de réveiller la jeune femme assoupie.

@alexander t. roberts
( Pando )

Il est important de s’intéresser aux autres, de s’ouvrir sur le monde. Alexander s’intéresse vraiment à cette maladie qui accable Ellie depuis toujours. Il désire savoir ce qu’il doit faire quand ça arrive. Est-ce qu’il y a des choses qu’il doit faire? Est-ce qu’il y a des choses qu’il ne doit pas faire? C’est important de savoir quoi faire pour ne pas être mal pris, pour être en peur et ne pas savoir comment agir. Il l’écoute donc avec attention alors qu’elle lui explique ce qu’il devrait faire. En gros, il n’y a rien à faire à part attendre qu’elle se réveille et s’assurer qu’elle est en sécurité. Au moins maintenant il est averti et d’ailleurs c’est une bonne chose qu’elle lui ait parlé de sa maladie sinon il aurait appelé l’ambulance en pensant qu’elle est évanouie.
ALEXANDER : « D’accord, je vais le retenir. »
Il sourit et la laisse jouer avec Eliott qui est tout excité de courir et de manger des gâteries. Il est chanceux ce chien, il est tombé dans une bonne famille. Il est gâté niveau gâteries, niveau amour et niveau promenades. Avoir eu un fils, Alexander l’aurait appelé Eliott mais comme il n’aura probablement jamais d’enfant malheureusement alors il a appelé son fils ainsi. Après tout, son chien est comme son fils.

Les yeux sur son téléphone portable, il regarde ses courriels et c’est lorsqu’il entend le chien aboyer qu’il relève la tête. Ellie est au sol... Alexander se lève rapidement et accourt vers elle. Il se penche vers elle, elle semble endormie. C’est une crise? Il s’installe au sol, couche la tête d’Ellie sur ses cuisses et lui caresse les cheveux. Il ne lui dira pas qu’elle a fait une crise, il lui fera croire qu’elle s’est uniquement assoupie sur lui après avoir couru trop longtemps avec Eliott. D’ailleurs, Elliot reste aux côtés de son maître qui a mis sa laisse autour de son poignet. Alexander attend ainsi longuement que son amie se réveille. Il ferme les yeux à son tour et lève la tête vers le ciel pour l’aider les rayons de soleil réchauffer son visage.

Son savoir sur les animaux et particulièrement les chiens, elle le devait à cet homme, à l'éducateur des canidés au refuge ou elle passait parfois quelques précieuses heures. Il lui avait apprit pas mal de choses sur l'éducation des chiens et particulièrement sur le "comment" apprendre de précieux tours à ses derniers. Parfois, il suffit juste d'une petite gourmandise, d'un geste du poignet, et le tour est joué. Aujourd'hui avec Eliott, elle s'amusait à lui apprendre à tourner sur lui même en mimant le geste du poignet tenant fermement la gourmandise entre ses deux doigts. Il exécutait une première, puis une deuxième et même troisième fois. A chaque fois, elle le récompensait, c'était la moindre des choses pour son obéissance. L'animal semblait fort heureux de partager ce petit temps avec elle, cette jeune femme qu'il avait apprit à connaître à force de voir cette dernière s'occuper de son maître. Les minutes filaient et bientôt le soleil viendrait se coucher, il ne restait que quelques précieux rayons qui devaient certainement faire beaucoup de bien aux habitants de Miami. Des rayons dont elle ne profiterait pas beaucoup, elle. Serait-ce cette course avec Eliott qui l'avait mise dans cet état?Alors que d'autres se seraient juste posés pour reprendre leur souffle, Ellie, elle se sentait partir, encore une fois.

c'était beaucoup trop naturel la façon dont elle ferma les yeux, qu'elle sentait ce corps devenir si lourd. Sa tête heurta l'herbe fraîche, le soleil pouvait battre sur son doux visage qu'elle ne le sentirait pas. Elle était déjà loin, si loin que rien ni personne ne pourrait la perturber pas même les aboiements d'Eliott, assis sur ses deux pattes arrières à côté d'elle. Elle ne pouvait pas sentir les mains d'Alexander sur sa nuque alors qu'il lui levait la tête pour la déposer contre ses cuisses. Son corps tout entier semblait être retenu par Morphée l'espace de plusieurs belles minutes et ce n'est finalement qu'au bout d'un quart d'heure que ses yeux vinrent s'ouvrir à nouveau. Le ciel s'obscurcissait, il était sombre, infini. Les sons alentours revinrent percuter ses tympans. Elle était réveillée. «Alex?» qu'elle soufflait d'une petite voix innocente en tournant la tête pour ne pas faire face de suite au jeune homme mais bien à ce petit chien qui lui offrit quelques lèches cette fois sur les joues.«Oui. Je suis contente aussi de te voir.» qu'elle avait dit d'une voix à peine réveillée, un sourire aux lèvres, ne venant réaliser que peu après qu'elle était présentement installée sur les cuisses du policier.

Rapidement elle se redressait, replaçant maladroitement  et timidement plusieurs mèches de ses cheveux derrière son oreille.«J'ai recommencé c'est ça?» Elle parlait de ses crises soudaines de sommeil qui se manifestaient n'importe quand, comme elle avait pût lui en parler plus tôt. Elle n'aurait pas crû que cela arriverait aujourd'hui,elle qui s'était donné du mal pour être en forme pour pouvoir profiter de cette journée auprès d'Alexander.  Pourquoi fallait-il que cela gâche tout sans arrêt?«Excuse moi..» Elle n'avait pas à le faire, ce n'était pas de sa faute, mais elle détestait cela plus que tout, que quelqu'un s'assure qu'il ne lui arrive rien, Alexander en l’occurrence. C'était à elle de faire en sortes que les autres se portent bien et non pas l'inverse et elle était sans cesse gênée que l'ont s'occupe d'elle, alors qu'une fois de plus, elle n'avait pas à l'être. Doucement, elle tourna les yeux vers les siens pour lui offrir un doux sourire.«Je-..j'ai apporté aussi du gâteau dans mon sac, avec tout ça, ont à même pas put le goûter.» Elle changeait à nouveau de sujet pour tenter de dédramatiser la chose, de décompresser et de ne pas ressentir cette gêne d'avoir pût se reposer sur Alexander pendant qu'il s'assurait lui de son côté que rien ne lui arrive.

@alexander t. roberts
( Pando )

Ellie semble se connaitre en chien. Cette femme est visiblement surprenante tellement qu'elle connait de choses. C'est limite si Alexander ne se sent pas nul à côté d'elle. Elle ne doit certainement pas le trouver nul sinon elle ne serait pas avec lui aujourd'hui. Elle n'aurait jamais accepté d'être ami et de passer du temps avec lui en dehors de ses heures de travail. Alexander doit uniquement se trouver des trucs pour le rendre intelligent. Peut-être devrait-il lire un peu plus, des choses autres que des trucs sur l'espace. Il doit se trouvr de nouvelles passions, des passions qui feront en sorte qu'il est très intelligent aux yeux des gens autour de lui qui ne le connaissent pas. Bref, c'est le but qu'il se donne pour prochainement.

Sans vraiment s'en rendre compte, Ellie tombe endormie. C'est surprenant de la voir ainsi une première fois. C'est spécial, c'est comme si elle tombait sans connaissance mais de manière lui douce. Une chance qu'elle lui a dit ce qu'il doit faire sinon il serait dépourvu. Il s'installe donc à ses côtés et installe sa tête sur ses cuisses en attendant qu'elle se réveille. Il avoue qu'il a quelque chose mis ses doigts dans son cou pour s'assurer qu'elle a un pouls et non qu'elle soit en train de mourir sur lui.

Quelques minutes plus tard, elle ouvre finalement les yeux. Elle prononce le prénom d'Alex qui la regarde avant que le chien lui liche la joue à quelques reprises en remuant la queue. Alexander sourit en voyant Eliott agir ainsi. C'est un bon petit chien, il ne peut pas regretté de l'avoir adopter. Il est trop charmant et attentionné avec les gens autour de lui. Ce chien sauvera peut-être la vie d'Alexander.

ALEXANDER : « Non non, tu étais fatiguée alors je t'ai dit de t'allonger. »
Dit-il pour ne pas lui faire peur. Il ne veut pas qu'elle se sente mal pour cela. Ce n'est pas de sa faute. Alexander ne lui en veut pas, il comprend qu'elle a une maladie qui fait en sorte qu'elle peut s'endormir à tout moment. C'est certain que c'est inquiétant mais il veut la protéger. Il veut prendre soin d'elle comme elle a pris soin de lui à son réveil en venant lui faire ses soins à l'appartement. Elle se redresse et elle est bien mal à l'aise, tellement qu'elle lui parle d'un gâteau qu'elle a apporté.
ALEXANDER : « Ce n'est pas grave. Veux-tu que je te reconduise chez toi? Tu es peut-être fatiguée. »