WHEN I LOOK YOUR EYES ★ ─ j'aime ce que je fais. au quotidien, je sauve des vies comme je l'ai toujours voulu. mais je ne peux pas nier que certaines journées sont plus compliquées que d'autres. dans le principe de sauver des vies, y a aussi le risque d'en perdre. et c'est ce qu'il s'est passé aujourd'hui. j'ai fais tout ce que je pouvais, mon binôme et moi étions déjà arrivés trop tard. et c'est à la fin de journée pareil que j'ai juste envie de prendre un verre. habituellement je rentre chez moi, je me fais couler un bon bain chaud et je sirote un verre de pinot noir en écoutant un peu de musique. mais ce soir c'est une toute autre envie que j'ai. j'appelle deux copines qui bossent avec moi et on décide de sortir entre fille. direction un club que les filles ont l'habitude de fréquenter, je me laisse embarquer. j'enfile une robe un peu osée mais j'ai bien envie de mettre mes atouts en avant ce soir. pas forcément dans l'intention de ramener quelqu'un chez moi non, juste l'envie de me sentir belle et désirée, y a rien de mal à ça ? prête, je rejoins les filles devant la boite et on entre avec une facilité déconcertante.

une fois à l'intérieur je me fais très vite abandonner par les filles, qui ont déjà repéré deux mecs à leur goût. a peine arrivées qu'elles ont déjà leur proies en ligne de mire. je rigole toute seule en commandant une bière pour commencer. regard au loin, j'aperçois la foule et je me mets à observer les gens. je remarque très vite les jeunes femmes qui sont là pour être entre copines et celles qui comptent rentrer accompagner, les hommes qui ne veulent que se bourrer la gueule et ceux qui sont ici pour baiser. et dans cette masse humaine il y a toi. je croise ton regard, tu me souris avant de tourner la tête. ma première pensée c'est que t'es vraiment canon. totalement mon type. et c'est là que mon instinct m'alarme directement : j'ai le chic pour être charmé par des mauvais garçons. avec le temps, j'ai appris à vous cerner et surtout j'ai appris à faire confiance à mon radar à connard. est-ce que je m'en éloigne pour autant ? non. est-ce que j'aime jouer avec eux pour leur montrer que les filles aussi peuvent briser des coeurs ? oui.

je te suis du regard tandis que tu t'approches de moi. plus tu t'approches plus mon détecteur s'affole. t'es vraiment canon. je souris pendant tout le temps où tu me fais ton petit spectacle. le coup du verre en plus qu'il serait dommage de gaspiller, le coup du tabouret vide, la présentation trop poli pour être sans arrière pensée. alors je continue de sourire. « j'imagine que je n'ai pas le choix que de dire oui » parce que si je dis non il se passe quoi ? j'ai bien envie de voir comment tu vas te débrouiller pour la suite. je te regarde t'installer à côté de moi, je croise les jambes et sans que tu ne fasses attention, je touche le rebords du verre que tu viens de me servir, trempant légèrement mon doigt dedans. un bout de mon vernis à ongle transparent vire immédiatement au bleu et je me mets à sourire de plus belle. « Eliza enchantée » alors comme ça on s'amuse à mettre du GHB dans le verre des demoiselles Sebastian ? « cette boite est vraiment géniale, c'est la première fois que je viens ici, vous aussi ? » j'attrape mon autre bière, celle que je n'ai pas encore terminé et je la sirote doucement. il est l'heure de jouer.

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WHEN I LOOK YOUR EYES ★ ─ les mecs comme toi, je les connais que trop bien. t'imagines que je suis une proie et toi t'es le chasseur ? tu m'as eu dans le viseur depuis l'autre bout de la boite, t'as chargé ton arme à coup de ghb et tu m'as traqué jusqu'à ce que je me retrouve bloquée avec toi. ce que t'ignore c'est que c'est pas la première fois qu'on me "chasse" et en général, ça se termine pas comme le mec le voudrait. mais ça tu le verra bien assez rapidement, je voudrais pas te gâcher la surprise de ce qui pourrait être ta pire soirée. alors je te regarde me dévorer du regard, assis sur ta chemise. tu pues la confiance. ça te rends aussi dangereux que sexy. parce que ça je peux pas te l'enlever, putain ce que t'es canon. dommage que le diable est un visage si agréable. j'attrape ma première bière et bois une gorgée tandis que tu engages la conversation. « Exactement, mais j'ai pas Elizabeth, je trouve que ça fait .. vieux, alors on m'appelle Eliza » merci à mes parents pour cette brillante idée que de me donner un prénom aussi moche.

je fais l'idiote, j'ai envie de jouer avec toi comme tu comptais le faire avec moi si j'avais été assez naïve pour juste imaginer que tu pouvais être un type bien qui offre simplement une bière à une nana dans une boite. c'est quand même fou à notre époque qu'on soit obligé d'inventé des vernis qui réagissent à certaines molécules pour s'assurer que des mecs dans ton genre n'essaie pas de nous droguer pour assouvir leur fantasme malsain. si tu m'avais offert un verre clean et demander si tu pouvais me ramener chez toi, j'aurais sans doute dis oui. je suis célibataire et en manque en ce moment. alors un coup d'un soir aussi canon que toi, je serais folle de le refuser. mais là, t'as réveillé ma conscience animal, ma rage féministe et mon instinct de survie. « la musique est super, la bière est bonne et les hommes ont l'air d'être de vrai gentleman » que je fais un grand sourire pour te faire comprendre que je parle de toi. « alors j'ai bien fais de venir aussi. » je détourne faussement du regard quand tu me complimentes, je baisse la tête. « vous allez me faire rougir. je vous trouve très séduisant aussi » et l'oscar de la meilleure actrice revient à Elizabeth Castillo dans le rôle de la nunuche.


« non ce sera sans doute pas la dernière. » je regarde les filles que tu me montres tout en terminant ma bière. « hm ouais c'est mes copines, elles viennent souvent ici, elles disent que c'est la meilleure boite de la ville alors je suis venue avec elle cette fois. » j'attrape mon téléphone dans ma poche et je le laisse échapper dans ta direction. le temps que tu tentes de le rattraper avant qu'il ne tombe au sol, j'en profite pour échanger la bière que tu viens de commander et celle que tu m'as apporté. l'arroseur arrosé tu connais ? « je suis vraiment maladroite, merci. » petit sourire en coin avant d'attraper la nouvelle bière, celle sans ghb puisque celle que tu as drogué, c'est la tienne à présent. je lève la bière dans ta direction pour trinquer. « aux rencontres intéressantes » et je porte la bière à mes lèvres, me délectant de te voir goûter à ton propre poison.

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WHEN I LOOK YOUR EYES ★ ─ entrer dans ton jeu, c'est pour moi bien plus facile que tu ne l'imagine. des mecs assez abimés par la vie, pour droguer des nanas en soirée histoire de faire ce qu'ils veulent, c'est pas ma première fois. c'est quoi ton problème à toi ? t'aimes pas quand elles sont consentantes ? tu t'ennuies beaucoup trop si la fille est d'accord ? alors tu préfères qu'elle s'en rende pas compte ? maman ne t'accordais pas assez d'attention alors tu reproduis le même schéma ? bah ouais, maman faisait pas attention à toi, elle te regardait pas dans les yeux alors t'as toujours été habitué à ce que les femmes soient pas présentent avec toi, c'est plus facile de faire ça que de te rendre compte que la seule femme qui pourrait vouloir de toi c'est la première trainée bourrée d'un bar. je souris, non pas à toi, mais à cette analyse que je vient de faire dans ma tête. je serais vraiment enthousiaste si c'était le cas. non pas parce que t'as souffert, mais parce que j'aurais réussis à percer un petit mystère de ton esprit. mais plus je te fixe droit dans les yeux, plus je me rends compte que ça doit être bien plus complexe les raisons sadiques qui te poussent à faire un truc pareil. t'es brisé. je le vois dans tes yeux. y a un truc sombre qui émane de ton regard, de tout ton être. t'es détruit et tu tentes de vivre en tenant des morceaux de toi à bout de bras. l'espace d'un instant j'ai l'impression de me voir dans le reflet de ton âme noir. je secoue un peu la tête avant de regarder la foule devant nous.  « vous êtes en train de sous entendre que tout me va ? parce que si c'est le cas, je suis conquise » petit sourire provocateur avant que je ne finisse ma première bière, faisant bien gaffe à ne pas taper dans celle que tu devais de me donner, celle qui était empoisonnée.

« hm.. disons que j'aime danser après avoir bu quelques verres de plus. » la vérité c'est que je me trouve vraiment ridicule quand je danse. j'ai pas spécialement le rythme dans la peau, malgré mes origines latines. enfin on me dit que je bouge bien mais j'ai du mal à y croire. on dirait plus un éléphant dans un magasin de porcelaine. « et vous ? » peu de temps après que tu ne répondes à ma question, je fais mon coup du téléphone qui tombe pour pouvoir échanger nos bières. je suis assez satisfaite non seulement que tu n'ai rien vu mais de la tournure que les événements vont prendre lorsque tu auras bu cette bière. au lieu de me rendre mon portable, tu entres ton numéro à l'intérieur et je dois me retenir pour ne pas lever les yeux au ciel. je souris intérieurement en me disant que si tu savais ce que je viens de faire, t'aurais pas envie de me laisser ton numéro. et quand tu comprendras ce que j'ai fais, tu prieras pour ne pas que je te rappelle. crois moi.

« oui je vois ça, vous êtes le premier homme avec qui j'ai un échange intéressant dans une boite de nuit. » je parle pas de la conversation quand je parle d'échange intéressant.. on trinque et tu portes la bière drogué à tes lèvres. j'attends un peu pour être sur que tu en boive et je savoure la mienne. c'est l'arroseur arrosé. maintenant que la machine est lancé, je vais pouvoir prendre un grand plaisir à jouer avec toi, avant que tu ne te mettes à dormir sur ta chaise pour te réveiller demain au même endroit sans avoir fait de mal à personne. « bien joué ! je suis bibliothécaire ! j'ai une horreur du sang alors je me cache dans les livres. » faux, mais on se reverra jamais, je peux bien m'inventer une fausse vie.« et vous vous faites quoi de votre temps libre, quand vous ne venez pas sauver les jeunes femmes d'un ennuie certains ? » ça pour avoir égayé ma soirée.. « on pourrait se tutoyer non ? après tout si je dois te rappeler. » sourire charmeur au possible qui étire mes lèvres, je joue outrageusement avec toi. je lève ma bière une nouvelle fois en ta direction, pour t'inciter à boire encore un gorgée.

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WHEN I LOOK YOUR EYES ★ ─ j'ai pas envie de me vanter mais je sais que je plais. je sais que j'attire le regard des hommes et même des femmes. ça me déplait pas, je vais pas m'en cacher. seulement il m'en faut bien plus pour céder. comme le dit ce vieille adage : mieux vaut être seul que mal accompagné. je préfère rentrer seule de soirée comme celle ci que de rentrer au bras d'une conquête à rajouter sur un tableau de chasse qui n'intéresse personne. oh parfois je cède, je ne suis qu'un être humain, j'ai aussi besoin de chaleur humaine, de contact rapproché, d'affection, de sexe. mais c'est uniquement quand je le décide. et savoir que t'as tenté de me mettre du GHB dans mon verre, ça me donne envie de renverser ton verre en pleine gueule et de te dire d'aller te faire foutre. au lieu de ça, je préfère prendre mon mal en patience et te prendre à ton propre jeu. c'est beaucoup plus jouissif. je sais que je peux être un peu sadique parfois. j'ai pas toujours été comme ça, disons que c'est la vie qui m'a amené à devenir comme ça.

tu te rapproches un peu plus de moi pour me parler, je sens ton souffre dans le creux de mon cou et un frisson me parcours le corps, de la tête au pieds. c'est l'excitation. savoir que je te tiens dans mon filet, que c'est moi qui vais t'avoir ce soir. je pourrais te rajouter à mon étonnante liste de mec recalé pour avoir essayé de m'avoir de la pire des manière. tu sais le pire ? c'est que t'es totalement mon genre. mystérieux, mauvais garçon, ce regard sombre, presque brisé. t'aurais même pas eu besoin de ça pour que je craque. juste de patience et de conversation. c'est déjà ce dont tu fais preuve, mais pas pour les bonnes raisons. « oh j'ai à faire à un homme qui aime la danse ? vous êtes un spécimen assez rare, j'aime beaucoup » regard charmeur, je ne lésine pas sur les moyens. tu ne le sais pas encore mais la tendance s'est inversée. c'est moi le prédateur et c'est toi la proie maintenant. c'est moi qui te chasse.

alors forcément quand tu bois ta bière empoisonnée, je ne peux pas m'empêcher de sourire très fort. je dois avoir l'air d'une niaise complètement sous ton charme alors que ce n'est pas le cas. mais si c'est ce que tu penses alors c'est parfait. je bois une grosse gorgée et je vois le rictus qui se creuse sur tes lèvres. tu salives n'est-ce pas ? tu penses que je suis en train de laisser mon organisme transporter ta drogue dans tout mon corps. tu dois être en train de jubiler à l'idée que je sois en train de tomber dans ton piège sans savoir que c'est complètement l'inverse. je rentre dans ton jeu, je réponds à tes questions. je prends même un malin plaisir à m'inventer une vie. après tout où est le mal ? c'est pas comme si on allait se revoir. « ah bon ? je n'ai pas la tête d'une intellectuelle c'est ça ? pourtant c'est le cas, je suis bien bibliothécaire, j'aime bien trop l'odeur des vieux livres pour choisir une autre voie. » et puis je te propose qu'on se tutoie, parce qu'après tout, on devient de plus en plus intime non ?

« alors j'ai la chance d'être tombée sur toi au moment où tu as le plus de temps ? je vais en profiter. » je te fais un sourire ultra charmeur avant de prendre ma bière et te faire signe de prendre la tienne. histoire qu'on trinque encore une fois. une fois fait, je bois un coup et je descends de mon tabouret. je me place devant toi, mon regard de braise qui te fixe. « ça fait un petit moment ouais. mais je suis pas le genre à aller en boite. je préfère faire des trucs plus .. dangereux ? » bah oui, la petite bibliothécaire que je suis à besoin d'un peu d'adrénaline pour ne pas s'ennuyer. j'attrape ta main et je te tire jusqu'à moi, allant un peu plus vers la piste de danse. la musique est assez sensuelle, alors je joue le jeu à fond. j'ondule doucement mes hanches, bouge sensuellement mes épaules au rythme de la musique. puis mes bras viennent s'enrouler autour de tes épaules et je me rapproche de toi. je sais que tu ne devrais pas tarder à ressentir la drogue faire effet dans ton organisme et je veux que tu sois au plus proche de moi quand tu t'en rendras compte. je veux voir la détresse dans tes yeux quand tu rendras compte que tu t'es fais avoir et que t'as pas joué avec la bonne fille ce soir. t'as peut-être l'habitude que ça marche à tout les coups mais je ne suis pas n'importe qui et tu vas l'apprendre à tes dépends.

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WHEN I LOOK YOUR EYES ★ ─ autant croqueuse d'homme que mante religieuse, je crois que je prends un plaisir malsain à te tourmenter. je me languis de ce moment où tu comprendras que tu t'es fait avoir et où je pourrais voir la détresse dans tes yeux. je sais que je peux être aussi sadique que toi dans un sens. toi tu prends du plaisir à droguer de jeunes femmes vulnérables et bien imbibées d'alcool, une fois qu'elles sont à ta merci tu t'adonnes très certainement à des jeux malsains qui te font bander comme tu peux rarement le faire .. normalement. et moi je prends un malin plaisir à te rendre la monnaie de ta pièce, à te voir sentir en danger, à lire les appels à l'aide de tout ton corps. je suis pas mieux que toi. je me nourris aussi du malheur des autres, j'en ai conscience. au final on peut dire qu'on s'est bien trouvé ?

prise dans mon mensonge, je continue. je me dis que c'est pas maintenant qu'il faut dire que c'est faux ou que je rigole. je vais jusqu'au bout, de toute manière, tu n'as aucun moyen de le savoir. et puis demain, tu ne t'en souviendras peut-être même pas. « c'est pas la première fois qu'on me dis ça, je suis flattée. mais à vous voir, votre manière de vous adresser à moi, les mots employer, le ton. je pense que vous êtes déjà quelqu'un de très instruit. » allez sortez les violons, je te passe de la pommade et je te brosse dans le sens du poil. histoire de bien me foutre de ta gueule jusqu'au bout. je t'avais dis que je pouvais être sadique à ma manière moi aussi.

j'estime que c'est le moment où jamais te de faire tourner la tête, juste avant que tu ne la perde. je me lève de mon tabouret et je deviens tout à coup bien plus entreprenante. je sais que les effets de la drogue ne vont pas tarder à arriver et je veux pouvoir jubiler. alors une fois debout, je me rapproche dangereusement de toi. tu tombes dans le piège, tu me dis que t'es prêt à faire des trucs dangereux avec moi et je souris d'une manière tellement provocante que je m'étonnes moi même. « commence par coller ton corps dangereusement au miens. » j'attrape ta mains et te tire au milieu de la piste de danses, au milieu de centaine de personne qui se déhanchent sur cette musique langoureuse.

je commence par enrouler mes bras autour de ton cou, ondulant mon bassin encore plus quand tes mains se posent sur ma taille. nos visages sont à quelques centimètres l'un de l'autre. je sens ton souffle alcoolisé contre ma joue. je tourne un peu la tête, mes lèvres effleurent les tiennes l'espace d'une seconde et puis je me retourne, te faisant dos et t'aguichant outrageusement en me frottant presque à toi. et puis je me retourne à nouveau face à toi alors que tu te mets à tituber. le spectacle commence. tu fronces les sourcils comme pour essayer de voir à travers un brouillard. t'essaies de t'accrocher à moi et au début je recule te laissant galérer à rester debout au milieu de la foule. tu me demandes ce que j'ai fais et je me mets à sourire. je m'approche à nouveau de toi, te permettant de t'accrocher à ma taille pour tenir de bout. je glisse une nouvelle fois mes bras autour de ton cou, mn visage approchant doucement du tiens. « tu sens le produit se mélanger à ton sang ? tu sens cette chaleur qui envahi ton corps ? dans quelques instants, tu auras encore plus de mal à discerner ce qui se passe autour de toi. t'auras l'impression que la musique est loin et que tes jambes ne te portent plus. tu commenceras à oublier ce que tu viens tous juste de faire. tu vas te sentir vulnérable, en alerte et tellement seul.. ça, c'est ce que te fais ressentir le GHB. celui que t'as mis dans mon verre. » que je te chuchote à l'oreille, mais de manière parfaitement audible. « c'est vraiment dommage, parce que sans ça, t'aurais peut-être pu m'avoir. » ouais, t'as absolument tout gâché. pour que personne ne commence à se poser de question, je décide de t'emmener en direction de la sorti. mon plan ? te laisser devant la porte de derrière. entre deux poubelles comme le déchet que tu es, tu ne craindras rien.

on sort et je vais pour te faire traverser la ruelle quand j'entends des voix. des hommes. une énorme dispute éclate et tout à coup j'entends des détonations. j'ai pas le temps de comprendre ce qui se passe que quand je regarde dans ta direction, je vois une tache de sang sur ta chemise. « et merde » tu viens de te prendre une balle perdu. la dispute de gang continue tout en se délocalisant plus loin, me laissant seule avec toi, blessé. ça, je l'avais pas vu venir..

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