Chad &
Khira

On sortait de l'endroit où Nightmare nous avait enfermés. J'étais en caleçon mouillé, le visage et une partie du torse en sang. Elle était aussi mouillée de la tête aux pieds. Qui aurait pu deviner qu'en entrant là dedans j'en ressortirais comme ça? Personne. Je la soutenais et elle me soutenait comme elle pouvait, vu que je devais facilement faire le double de son poids. Je nous amenais à ma voiture, très proche et j'attrapais un plaid que j'avais toujours dans le coffre pour les nuits à la plage. Tiens, mets ça avant. fis-je avant d'attraper des mouchoirs pour appuyer sur mes plaies. Je vais te raccompagner. Comme ça, si tu veux absolument me soigner, tu pourras. et je serais sûr que tu sois en sécurité pour cette nuit. lui fis-je. Il faisait déjà bien noir, de toute manière. J'espérais qu'elle n'était pas venue avec sa propre voiture. J'y pensais soudainement. Si tu es venue avec ta voiture, je te suis. lui fis-je alors. Je sortais une paire de tongs du coffre - merci la plage et une serviette que je me mettais autour des épaules même si j'allais pouvoir la jeter.

Direction chez elle, on passait la porte et j'avoue que d'habitude j'aurais pris le temps d'analyser mais je m'asseyais vite. J'avais besoin d'être désinfecté et soigné, je dois l'avouer. Elle s'y appliqua rapidement de toute manière. Je la regardais, un petit sourire forcé après ce qu'on venait de vivre en coin. Tu es infirmière? On a même pas pu apprendre quoique ce soit de l'un de l'autre, finalement. Je repensais au baiser qu'elle m'avait fait en sortant, après l'avoir sauvé. Surement sur le coup, du fait que j'avais sauté sans réfléchir pour la sauver. tu peux prendre le temps de t'habiller au sec, tu sais. fis-je en tenant sur ma joue l'une des compresses qu'elle avait déjà faite. pour ce qu'il s'est passé plus tôt... c'était normal. lui fis-je alors d'un coup. Je comprenais que le baiser fut un "merci". Si tu as besoin ce soir, je peux rester sur le canapé cette nuit, si tu ne veux pas être seule après une soirée pareille... je suis désolé que tu aies eu à vivre ça. ajoutais-je. J'avais vécu ça avec elle et à vrai dire, je n'avais pas envie d'être seul non plus.

Chad &
Khira

Jamais je n'aurais cru en allant à cette soirée que ça allait se passer comme ça. C'est carrément dément ! C'est même impensable. Comment une personne peut-elle organiser dans l'ombre tout ce cirque et surtout pourquoi n'a t-elle pas été arrêtée avant ? Est-elle si intouchable ? Vraiment ? M'enfin l'essentiel c'est qu'on s'en soit sorti Chad et moi. Maintenant il fallait soigner ses blessures. Il prit d'abord un mouchoir pour essuyer le sang et me donna un plaid pour que je n'attrape pas froid. Merci. C'est très prévenant de ta part. Il voulait ensuite me raccompagner mais j'étais venue en voiture alors il me suivit jusque chez moi.

La route ne fut pas longue heureusement. A peine arrivés, je le prie de s'asseoir sur le canapé. Tant pis s'il est un peu tâché, je le ferais laver. Après ce qu'on a vécu, je ne vais pas chipoter pour si peu. Je m'empresse d'aller chercher ma trousse de secours et de premier soin dans ma salle de bain puis je reviens vers Chad. Je me place en tailleur devant lui et m'attaque à sa jambe. Je sors le désinfectant et les compresses je lui en passe une pour qu'il l'applique sur sa joue. Je désinfecte la plaie qui fait bien quelques centimètres de long mais par chance elle n'est pas hyper profonde pas besoin de sutures. Pendant que je le soigne, Chad reprend la parole. J'avais pourtant envie d'être plutôt silencieuse pour finir d'analyser mes réactions durant cette soirée. Je lui réponds tout de même. Non mais pour exercer mon travail j'ai dû passer par six ans de médecine. Ce qu'on appelle le tronc commun. Après tu peux te spécialiser dans un domaine. J'ai choisi la psychiatrie. Et toi ? Tu fais quoi ? C'est vrai qu'on n'avait pas eu le temps d'en savoir plus l'un sur l'autre mais en même temps l'endroit n'était pas vraiment propice à ça. Il me dit ensuite que j'avais le temps pour me changer. J'hausse les épaules. J'aurais le temps aussi après et je passerai par la case douche avant ça sera mieux. Pour sa réflexion, suivante je le regarde un instant dans les yeux avant de baisser mon regard. J'ai dis que j'étais désolée. Jamais je n'aurais dû faire ça. Ne pas contrôler ses émotions ça ne me ressemble pas et je n'aime pas ça. Être vulnérable non plus. J'enrage intérieurement contre cette folle. Cette expérience allait beaucoup me faire réfléchir et m'apprendre sur moi-même. Ce n'était pas si négatif que ça mis à part le fait qu'on a failli crever. Je l'entends encore me parler ensuite et il se propose gentiment de rester pour cette nuit. J'allais refuser quand je repensais au fait que j'étais très sujette aux cauchemars. Alors peut être que ... Si tu veux, je ne veux pas te retenir. Si tu dois vraiment rentrer ... Ne sois pas désolé ce n'est pas toi qui nous a mis là dedans. Non c'était juste une folle furieuse ...

Une fois sa plaie désinfectée et lavée puisque du sable c'était incrusté dedans par dessus le marché. Je passe un onguent désinfectant et cicatrisant. Ça fait comme une sorte de pommade épaisse et blanchâtre. J'applique ensuite un bandage avec une compresse pour protéger tout ça.   Il faudrait que tu évites de mouiller le bandage. Je pense que tu devrais aussi prendre une douche. Ça te ferait du bien et puis surtout on ne sait pas d'où vient l'eau dans laquelle on a plongé et tout ça ne serait pas prudent. Et je n'ai pas de vêtement d'homme non plus. Faudra que tu gardes la serviette autour de ta taille ou tu remets ton boxer comme tu veux. Maintenant je me relève et je regarde sa plaie au niveau de la joue. Elle est déjà bien désinfectée. Je m'assois à côté du jeune homme et j'applique le même onguent mais en couche plus fine. Voilà ça devrait te faire cicatriser un peu mieux. Bon ce n'est pas une solution miracle ça va prendre du temps mais ça va plus de peur que de mal ce n'est pas très profond. Tu ne seras pas marqué à vie. Du moins, pas physiquement. Je me lève du canapé et je vais ranger tout ce que j'ai sorti. Je reviens ensuite vers Chad. Tu as le frigo dans la cuisine tu peux fouiller pour trouver à boire à manger tu as les placards aussi. Y a pas de soucis sers toi. Je vais prendre ma douche et je reviens. Je lui souris et disparais dans la salle d'eau. Je le déshabille en vitesse et file sous l'eau chaude. Ça me fait un bien fou et je me détends quelque peu. Je reste un bon moment comme ça sans bouger. Je me remémore la dernière épreuve. Si je n'avais pas été avec quelqu'un d'aussi réactif que Chad je ne serais peut être plus là où gravement blessée. Comment peut-on jouer avec la vie des gens comme ça ? C'est insensé ! Il va me falloir du temps pour analyser et comprendre parce que je ne veux pas en rester là. Il faut que je sache le pourquoi du comment. Je me lave et me rince tout en pensant à tout ce cirque. Je sors ensuite de la douche pour me sécher et j'enfile ma serviette avant d'aller dans ma chambre pour mettre un short et un débardeur. Je reviens ensuite dans le salon. La salle de bain est libre, si tu le souhaites. Je lui souris de nouveau et le dirige vers la cuisine pour prendre un verre d'eau avant de me caler dans le canapé.

Chad &
Khira

Cette soirée avait été trop mouvementée. Je n’aurais jamais pu deviner où j’allais finir si on m’avait demandé plus tôt. Je me retrouvais à raccompagner une jeune femme qui m’était par avant inconnue chez elle, et je voulais être présent pour elle, tout autant que j’en avais besoin. C’était une expérience assez traumatisante que nous venions de vivre à cause de Nightmare. Moi même, je ne le dirais pas à voix haute mais je ne le vivais pas très bien. Après tout ce qui venait de m’arriver dans la vie “normale”, elle était venue en rajouter une couche. Etant quelqu’un d’assez protecteur, c’était plus fort que moi et je voulais soutenir Khira, ma nouvelle rencontre.

Je me retrouvais donc dans son salon, à chercher à être présent avec elle après cette expérience en ville. Elle était là, à faire un onguent pour mes blessures. J’avais assez l’habitude d’être blessé alors, je n’avais pas paniqué. je l’avais tout aussi trouvé assez calme durant tout ça, malgré tout. Elle avait assez bien contrôlé la chose, sans paniquer. Heureusement, car sinon je ne pense pas qu’on en serait là maintenant. Elle avait fait preuve d’un sang froid qui m’impressionnait presque. je doutais que toute personne puisse raisonner comme ça aussi “facilement”. Je me demandais si elle avait vécu des choses un peu à ma manière pour ça. Alors, profitant de ce moment “normal”, même si j’avais presque peur de recevoir un nouveau message de Nightmare, je lui demandais ce qu’elle faisait dans la vie. Nous n’avions pas eu l’occasion, forcément, de faire connaissance plus que ça. Elle m’avait vu à poil, mais elle ne me connaissait pas. Nightmare avait le chic pour bien faire les choses. Elle m’apprenait qu’elle était psychiatre. Je comprenais mieux. Elle était quelqu’un de réfléchi. Je hochais la tête en guise de réponse avant de répliquer, puisqu’elle aussi s’intéressait : Je suis gérant d’une salle de sport en ville. lui fis-je alors. je n’allais pas commencer à faire un historique de ma personne non plus. Je comprends mieux ta force mentale, ça m’a beaucoup impressionné. et ne t’inquiètes pas, tu es pardonnée. lui dis-je en parlant du baiser ultérieurement. Je comprenais sa réaction et je n’allais pas lui en vouloir après tout, ce n’était pas si désagréable que ça. Je lui proposais de rester. Je ne veux juste pas que tu me prennes pour un psychopathe en te proposant de rester. Je suis assez protecteur comme type mais ça, si tu es psychiatre, tu as pu le deviner. fis-je en lâchant un petit sourire forcé, histoire d’apaiser toute cette situation. Je supposais qu’en tant que psychiatre, elle avait l’habitude d’analyser facilement les gens.

Elle m’avait donc soigné en me donnant des conseils que je prenais à la lettre. ça marche, merci. lui fis-je en me reculant un peu d’elle. je ressentais quelque chose… d’étrange. je ne savais pas encore identifier quoi. elle me disait ne pas avoir de vêtement homme mais me proposais de garder la serviette cette nuit ou remettre mon caleçon. Je souriais et lui répondis, la regardant dans les yeux y’a quand même mieux comme rencontre commentais-je alors, encore une fois pour apaiser tout ça et tenter de la faire au moins sourire. Puis, elle allait prendre sa douche en me proposant de pouvoir fouiller dans les placards. Alors, pendant sa douche, je lui préparais un petit plat rapide que je déposais devant le canapé. Je me permettais car elle en avait sûrement besoin et encore une fois, ce petit côté protecteur et attentionné qui ne me quitte pas. Elle me proposait alors la place dans la salle de bain. Je me suis permis de te faire une assiette. Merci pour tout. fis-je en acceptant son invitation à prendre une douche. Cela faisait du bien, ça rendait clair la situation. Je sortais, la serviette autour de moi comme elle avait proposé car mon caleçon était encore humide. Je l’avais laissé à sécher. Elle souriait et je remarquais ce joli sourire. Puis je comprenais. Cette femme me plaisait, clairement. La rencontre faisait que j’avais eu du mal à identifier tout ça, surtout qu’on avait été “forcé” de se voir mais, c’était au delà de ça. Elle m’aurait plu même dans un autre contexte. J’aurais même préféré. j’aurais vraiment aimé qu’on se rencontre différemment. ça rend tout ça… bizarre et… j’aurais aimé que tout ce qu’on a pu vivre, comme là moi dormir sur ton canapé, se soit passé différemment. parce que là, clairement, je la revoyais mouillée dans sa robe. Je m’asseyais près d’elle. Je sentais ce truc dans ma chair. Ma peau frémissais alors qu’elle était à dix centimètres de trop d’elle. Je la regardais intensément, maintenant nos douches prises et ma blessure soignée. J’avais appris qu’elle était une femme intelligente, forte, drôle, sexy. J’avais même pu sentir ses doigts sur ma peau. Je ne sais pas si c’est l’état de choc qui faisait ça. Je m’approchais d’elle doucement, sans un mot, comme si nos corps parlaient. Nos lèvres n’étaient plus qu’à quelques millimètres. Je sentais son souffle chaud sur les miennes. Aucunes de nos parcelles de peau ne se touchaient. C’était juste, électrique. Puis, enfin, je décidais de casser cet espace vide. je posais mes lèvres sur les siennes, ma main derrière son cou, l’autre derrière son dos et je réduisais à néant tout espace séparant nos corps, alors qu’elle basculais sous le mien. Je sentais que ça explosait, que c’était intense. J’avais envie d’elle, bien trop envie d’elle.

Chad &
Khira

Je repense à tout ce qui nous est arrivé dans ce grand hangar et on a eu de la chance de tomber ensemble, Chad et moi. On a été efficaces, on n'a pas trop paniqué, même si sur la fin, c'était chaud. On a su gérer ça ensemble comme une équipe. Maintenant, il fallait guérir les blessures et se reposer. C'est donc chez moi que nous allons. Je m'occupe de lui comme je peux et quand j'ai terminé, je file à la douche. Quand j'en ressors, une fois habillée, je retourne près du jeune homme qui m'a fait un petit repas. Ce mec est impressionnant. Il se débrouille partout avec juste ce qu'il a sous la main. Merci beaucoup. C'est vrai que tout ça m'a donné faim. J'ai juste le temps de lui dire ça qu'il file déjà dans la salle d'eau, lui aussi. Il faut dire que ça fait un bien fou. Ça n'enlève pas la pression qui bout encore dans nos veines mais ça détend vraiment. Je prends l'assiette que m'a faite Chad et je commence à manger un peu. J'apprécie fortement le geste et c'est bon en plus rien n'est à jeter pour le moment chez lui. C'est le moins qu'on puisse dire à voir son physique déjà... Et puis oui, gérant d'une salle de sport forcément, il en fait et ça se voit. Je soupire. Khira Arana, troublée par un bel éphèbe ? Ohhhh ... Je suis perturbée par tout ce qui s'est passé c'est tout. Ma conscience me tacle. J'aime pas beaucoup ça. Je ne peux pas laisser mes émotions me diriger. La dernière fois, ça a très mal fini. C'est bien suffisant.

Je secoue la tête et repense à ce qu'il m'a dit un peu plus tôt. Il a remarqué ma force mentale ce n'est pas pour flancher comme ça. Je suis psychiatre, je suis rationnelle et forte comme il l'a dit. Oui. Et lui, c'est juste un homme avec qui j'ai partagé une soirée, qui m'a sauvé la vie et que j'ai vu entièrement nu. Y a quoi ?! C'est rien du tout. Roh je me sens nulle. Ce n'est pas moi ça ! Je ne peux pas. Je finis mon repas et je vais poser l'assiette dans le lave-vaisselle. Je me sers un autre verre d'eau et le bois d'une traite. Je retourne ensuite sur le canapé et je souffle longuement. Juste à ce moment là, Chad ressort de la salle d'eau, en serviette. Je secoue la tête. Oui, il est beau, mais ça s'arrête là. En tout cas, je ne peux m'empêcher de lui offrir un sourire quand il s'approche de moi. Il me dit alors avant de s'asseoir près de moi qu'il aurait aimé me rencontrer différemment peut-être un peu plus naturellement. Les choses arrivent pour une raison. Il fallait qu'on se rencontre ce soir, dans cette situation particulière. Si Nightmare n'avait pas organisé ça on ne serait probablement jamais rencontrés. Je ne suis pas spécialement fan des salles de sport et tu m'as l'air en bonne santé mentale alors ... Je lâche un petit rire.

Nos regards plongent l'un dans l'autre. Ses yeux, d'un bleu hypnotique, me captivent, je ne vois plus que ça, comme si plus rien ne semblait exister autour. J'ai le cerveau sur pause. Moi qui d'habitude cogite et fais marcher mes neurones à tout rompre, là, tout le monde dort. Je ne fais que le regarder sans penser à autre chose. Je détaille son visage comme si je voulais l'imprimer dans ma mémoire. Comme si j'avais peur ? Peur de ne plus jamais le revoir. Pourquoi j'éprouve ça ? Je ne le sais pas encore mais ça me perturbe. Je le sens maintenant se rapprocher encore plus de moi. Je n'ai même pas la force de le repousser. Je n'en ai simplement pas envie. Il est même encore trop loin de moi et pourtant nos lèvres se toucheraient presque. Les miennes réclament avidement mais silencieusement les siennes. Une alchimie se crée entre nous, c'est physique. Une sorte de puissance invisible nous attire tels des aimants. Soudain, ne pouvant plus retenir cette attraction sa bouche se soude à la mienne alors que ses mains me plaquent contre lui. Cette étreinte est à la fois douce et puissante. Renversante même puisque je bascule en arrière. Il se retrouve alors au dessus de moi. Je romps le baiser, surprise. Mon regard plonge de nouveau dans le sien. Qu'est-ce qu'on est entrain de faire ? Voilà l'interrogation qu'on peut lire dans mes yeux. Un instant de peur bien vite effacé par son sourire. Il a fini par fendre mes dernières barrières. Je ne veux plus lutter. Je ne peux plus nier l'évidence. Mon corps réclame le sien. Mon cœur tambourine comme un fou dans ma poitrine. Si bien que je suis sûre qu'il le sent lui aussi. Il faudra que j'analyse tout ça après. C'est sûrement une réaction post-traumatique après ce qu'on a vécu. On a failli y laisser beaucoup plus que des plumes dans cette histoire et on a plus que jamais envie de se sentir vivants. Je lui rends son sourire et entoure son cou avec mes mains pour qu'il se rapproche. Mes lèvres retrouvent les siennes pour un baiser tendre au départ mais qui s'intensifie bien vite et devient passionné. Ma langue danse avec la sienne sur une symphonie qu'elles seules connaissent. C'est troublant, envoûtant et pour rien au monde je ne voudrais que la musique s'arrête. Mes mains glissent de son cou jusqu'à ses épaules larges et musclées. De bout de mes doigts, je touche sa peau et dessine les muscles de ses bras puissants et rassurants. Leur course se termine sur ses doigts à lui et s'entrelacent solidement comme si j'avais peur qu'il ne m'échappe. Notre baiser s'arrête de nouveau pour qu'on puisse reprendre notre souffle et j'en profite pour lui murmurer Tout ce que je veux, c'est m'envoler avec toi. M'envoler loin de tout ce qu'on a pu vivre ce soir. M'envoler dans un monde où il n'y aurait que lui et moi.

Chad &
Khira

Il m'arrivait bien trop de choses incontrôlables, dans ma vie. J'avais commencé par naître de deux parents bien pourris. Le père mafieux et la mère prostituée. J'avais bien commencé dans la vie. heureusement, la vie avait fait un beau geste et m'avait amené ma petite soeur, Dani. Grâce à elle, j'ai appris que j'étais quelqu'un de protecteur, de fort, de soucieux, de possessif, de bon au fond, malgré les gênes qu'on m'avait apporté. Je m'étais fait une raison : je cherchais à sortir de la merde dans laquelle mon père m'avait mise avec toutes ces mafias en gardant l'argent sale de côté et fuir avec Dani. Mais je ne me faisais pas d'illusions. J'avais un corps qui plaisait beaucoup, j'enchaînais à l'époque pas mal de conquêtes sans pouvoir m'enchaîner à quelconque relation : je me trouvais purement mauvais et m'y refusais. Je restais violent, impulsif, colérique, dangereux. Je regardais de loin, dans les parcs, les restaurants, ces couples, ces parents heureux en me disant que jamais je ne vivrais une vie normale. Peut-être que j'arriverais à devenir stable, quelqu'un de posé et de libre, qui prendrait soin de sa soeur. Mais je n'arriverais jamais à donner plus.

Puis il y eut Libby. Je l'ai rencontré à New York et tout a changé. Elle, elle m'a montré que je pouvais avoir aussi accès à ce petit truc en plus que je ne connaissais pas. C'est vrai, mes parents n'étaient pas un modèle d'amour et d'eau fraîche. J'avais appris à aimer sincèrement, à apprendre à connaître quelqu'un, à m'ouvrir (difficilement mais quand même). Du jour au lendemain, elle disparut sans prévenir et tout s'était écroulé. Même si je savais au fond de moi que c'était possible, je ne cherchais pas forcément à retrouver cette alchimie. Pour moi, c'était Libby et personne d'autres.. Je recommençais à enchaîner des petites histoires plus physiques qu'autre chose, essayant parfois de m'attarder sur des femmes particulières comme Sky. Malgré tout, en retrouvant Libby par hasard à Miami, j'avais voulu y croire encore. naïvement, peut-être, mais pensant toujours qu'elle était la seule à pouvoir le faire. Depuis nos retrouvailles, elle avait encore fui. La situation dans laquelle elle était, illégale, ne lui permettait pas de rester. j'avais du faire face à une menace sur ma soeur après ça, Libby était revenue pour m'empêcher de commettre un meurtre et, malgré qu'elle m'ait en effet dissuadé pour Dani, notre dernière entrevue avait été tout sauf douce. Je lui en voulais, terriblement.

C'était ce Chad là que j'étais en passant la porte du piège de Nightmare. Même si ça restait une expérience vraiment troublante et choquante, il n'en reste qu'elle m'avait mise sur la route de Khira. Choc ou pas choc, je me retrouvais dans son appartement à vouloir prendre soin d'elle après tout ça, rester cette nuit dans son canapé et lui faire un petit repas, et elle avait pris soin de moi suite à mes blessures. On apprenait à se connaître, notamment via nos métiers bien différents. Comment aurions-nous pu nous connaître autrement? Certes, je lui avouais avoir voulu un scénario différent mais... n'avait-elle pas tout à fait raison? quelque part, c'est "tant mieux", toute cette affaire. Je ne savais pas où ça nous menait, où j'allais. Mais j'en avais marre de me poser des questions. Surtout après tout ça, je ne pensais à rien d'autres qu'à la peau de la magnifique jeune femme face à moi. Je dévorais son souffle, je me délectais de sa beauté. Près d'elle, une seule serviette autour de moi, je finissais par enfreindre la loi de l'espace vitale. Je posais mes lèvres sur les siennes et les mots ne suffisaient plus. Pris dans une danse sensationnelle, nos corps se retrouvaient l'un au dessus de l'autre. Ces corps qui s'étaient découverts sous la torture et qui maintenant ne voulaient rien d'autre. Un instant, elle avait l'air de se poser la question. Que faisait-on? Et pourtant, moi, je ne trouvais rien d'autre que de lui sourire simplement. Je ne savais pas ce qu'on faisait, là. Je ne savais pas si c'était l'après choc, ce qu'on avait vécu ensemble, avoir risqué nos vies ensemble.. Je ne savais pas où ça me menait mais j'avais décider, après ce traumatisme, de ne pas me poser de questions. Elle finit par me sourire aussi, heureusement, ce qui me serrait le coeur et elle tira sur mon cou pour me faire revenir. C'était d'une douceur mais d'une force à la fois. Notre baiser se fit de plus en plus intense. Nos lèvres dansaient ensemble et écrivaient un poème. Son odeur enivrait mes narines. Une de mes mains passait autour de sa mâchoire, quelques uns s'entremêlaient dans sa chevelure dense et douce. Puis j'entourais son cou, ne voulant pas que ce baiser ne s'arrête. Elle faisait promener ses doigts sur mes épaules, le long de mes bras et finit par m'attraper mes deux mains pour entrelacer nos doigts. ça me fit sourire et finalement on éloignait nos lèvres un instant, reprendre nos souffles saccadés.

Elle me soufflait alors vouloir juste s'envoler avec moi. Je serrais mes doigts contre les siens, la regardant dans les yeux. alors laisse moi t'emmener. lui soufflais-je alors avant de relever ses mains en hauteur au dessus de sa tête, reprendre notre baiser avec la même intensité que précédemment, en l'augmentant. Mon souffle se faisait plus fort et je sentais fortement l'excitation entre mes jambes. J'étais quelqu'un de protecteur, oui, qui aimait prendre soin des gens qu'il appréciait. Et là, je voulais prendre soin d'elle à sa juste mesure. Sans lâcher ses mains, je descendais mes lèvres le long de son cou, où je déposais des baisers à la fois tendre et passionnés. Lui tenir ainsi les mains la rendait impuissante, contrôlable quelque peu. C'était excitant. J'allais doucement suçoter son lobe d'oreille et le mordiller avant de lâcher doucement, enlevant mes doigts d'entre les siens en passant par chaque parcelle de sa peau, je caressais toutes ses phalanges, son avant bras jusqu'aux épaules. Elle était en tenue décontracté et pourtant, je la désirais tout autant que dans sa robe mouillée. voire davantage. Je descendais comme ça, passant sur ses aisselles, le long de son buste jusque ses hanches ou je relevais doucement son débardeur à mesure que je faisais promener mes lèvres sur sa peau tahitienne. J'entendais son souffle aussi saccadé que le mien et j'étais attentif à ses réactions. Je voulais parcourir chaque parcelle de sa peau que j'avais trop imaginé dans cet endroit maudit. J'embrassais son ventre, tantôt avec douceur, tantôt plus intensivement. Je remontais sur son ventre, mordillant le côté de ses reins, l'aggrippant par les hanches puis je remontais à sa poitrine, faisant passer le débardeur au dessus de sa tête pour le laisser tomber. J'attardais mon regard sur cette poitrine artistique, faisant glisser mon doigt le long de ses formes, dessous, puis arrivant au téton dont je caressais le contour et pinçait légèrement. Puis, j'amenais doucement mon visage vers cette dernière, faisant le même chemin avec mon souffle et le bout de ma langue, apprenant à connaître le goût sucré de sa peau et la chaleur de cette dernière. Je sentais son coeur battre à la chamade sous le sein gauche que j'empoignais maintenant. Mon sexe ne faisait que trahir mes pensées, mes envies. J'espérais qu'elle aurait de quoi nous protéger non loin, si jamais elle était de la même envie que moi. Haletant, je remontais à ses lèvres, mon sexe dur et dressé venant toucher à travers ma serviette son entrejambe encore vêtue de son short. Il réclamait la fin de ces séparations. Je ne le cachais pas. Je vins contre son oreille souffler : touche moi, maintenant que tu le peux... soufflais-je en pensant à ses doigts qu'elle essayait de tenir loin de moi en me déshabillant plus tôt, mais qui avait tout de même malgré elle effleurer ma peau, sensation que je n'avais pas pu oublier et que je rêvais de retrouver. et il est hors de question de parler de chat, maintenant. ajoutais-je encore d'une voix sensuelle, souriant, car finalement c'était notre petite "private joke" à tous les deux. oh non, aucun chat écrabouillé ne m'empêcherait de bander si fort pour elle. La tension était si forte, nos corps en tremblaient presque. La température avait monté d'un coup. Je passais mes mains dans le creu de ses reins pour la tenir contre moi, l'une attrapant le bas de ses fesses, frôlant la naissance de son sexe féminin, je la regardais dans les yeux, encore, désirant sa beauté.

Chad &
Khira

La différence entre Miami et Hawaï avait désormais un nom. Chad.

Sur mon île, la vie était tranquille, paisible. Dans le quartier où je suis née et où j'ai vécu tout le monde se connaissait. Je repense aux grandes tablées avec plusieurs familles réunies. Les barbecues géants, la musique et les danses jusqu'au bout de la nuit. La fraîcheur de l'air du soir avec cette petite brise qui vous encercle et vous caresse. L'odeur des embruns de l'océan et le chant hypnotique des vagues qui viennent lécher le sable blanc et fin. La tranquillité et le zèle des Hawaïens. Le soleil quasi omniprésent et les reliefs verdoyants. Un paradis sur Terre que j'ai dû quitter, tant bien que mal, pour vivre d'autres aventures. Les au-revoir avaient été déchirants avec mes parents. Beaucoup de larmes avaient coulé ce jour-là mais je leur ai promis de revenir aussi souvent que possible. C'était sans compter ce virus qui semble nous éloigner encore plus. Je ne peux passer la frontière, même par bateau, j'ai déjà regardé partout et puis, si j'étais porteuse saine, je ne voudrais pas leur refiler cette abomination. Je ne peux que leur parler en visio et je le fais assez souvent. Peut-être trop d'ailleurs mais je ne peux pas m'en empêcher. J'ai besoin de garder le contact, ça me rassure. Mais, depuis peu, j'ai l'impression que ma mère me cache des choses sur mon père. Elle reste vague quand je lui demande comment il va. C'est toujours elle que j'ai en appel ces derniers temps. J'ai le sentiment que quelque chose ne va pas. Je le ressens dans mes tripes. Pour ça, je suis très instinctive. Je capte beaucoup plus d'émotions et de sentiments que la plupart des gens. C'est bien utile dans mon métier mais aussi très contradictoire avec ma façon de vivre parce que je ne veux pas laisser mes émotions et mes sentiments me diriger. Je suis trop rationnelle. Tout doit avoir une réponse logique, physiologique. Les sentiments ne peuvent pas gouverner. Mais la contrepartie de tout ça c'est de beaucoup trop ressentir ce genre de choses. Je voudrais les refouler mais non elles sont encore plus présentes. Je n'y fais pas attention et elles me sautent au visage. Peut être qu'un jour j'accepterai ou je devrais, par la force des choses, accepter qu'elles me contrôlent plus que je ne voudrais l'avouer.

Quand Chad me dit qu'il aurait préféré me rencontrer ailleurs. Dans ma réponse c'est toute ma logique qui s'exprime. Le fait qu'on ait été tous les deux dans cette galère c'était pour une raison. Deux autres personnes prises totalement au hasard ça n'aurait pas donné ce résultat et ils seraient peut être morts à l'heure qu'il est. Nous, on a été combiné pour réussir cette épreuve. Sa force et mon self control ont tout déchiré. Imaginer notre duo dans un autre domaine me donnerait presque des frissons. L'équipe de choc à coup sûr. Cette pensée me fait sourire intérieurement. C'était pour moi logique mais pour certains ils auraient préféré dire que c'était écrit quelque part. D'autres encore pourraient clamer que c'est le Destin. Tant d'hypothèses. Comment savoir laquelle est réellement la bonne ?

Quand deux êtres se rencontrent et se plaisent c'est toute une série de réactions chimiques qui se produit à l'intérieur de leur corps sans qu'ils ne s'en aperçoivent. Il pense innocemment que cette femme est belle. Elle dit que cet homme a le physique parfait. Que c'est juste une question de beauté, de charme, d'attraction. Ils pensent qu'ils tombent amoureux avec le cœur. D'ailleurs, il y a tout un tas d'expressions qui implique cet organe vital. Mais ils sont bien loin de la vérité. On prête au cœur une fonction qui ne reflète pas ce qu'il fait vraiment parce que tout ça se passe dans le cerveau. C'est lui le maître, le chef d'orchestre. Les sentiments que l'on ressent, c'est le mental qui juge. Rien d'autre. Quand on a l'impression que notre cœur bat plus fort au contact de l'être aimé là encore ce n'est pas lui qui se meut tout seul non c'est dans notre boîte crânienne que tout se déroule. Le but de tout ce petit manège c'est dans un but reproductif. L'homme entendez par là l'être humain est fait dans cette optique. Ça n'a rien de romantique, c'est certain mais pour nous faire croire à de belles histoires notre cerveau maquille, habille et construit ce sentiment qu'on appelle amour. Que la nature est bien faite n'est-ce pas ? Ou c'est flippant.

Ça me trouble parce que notre attraction mutuelle me semble pourtant belle et bien réelle. L'intensité de nos baisers aussi. La chaleur de son corps musclé sur le mien réchaufferait n'importe quel glacier et le ferait fondre en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Ses doigts entrelacés aux miens comme s'ils ne voulaient plus jamais se séparés me font espérer comme une idiote que tout ceci n'est pas un mirage orchestré par notre maître à penser. Ma façon de vivre serait-elle entrain de changer ? Aurais-je envie de croire en autre chose que ma logique? Deviendrais-je comme tous ces fous qui pensent que leur cœur est le centre de tout leur univers ? Que les sentiments sont plus forts que la raison ? Qui est cet homme qui insuffle en moi tant de bouleversements ?

J'enferme toutes mes pensées à double tour dans un coin de ma tête. Pour une fois, j'ai envie de voir ce que ça donne quand on laisse nos sentiments et nos émotions prendre le dessus. Même si j'ai peur que ça me dépasse, je veux tenter l'expérience avec lui. Je laisse tous mes sens être en alerte. Ma vue se délecte de ce corps parfait offert à elle. Elle l'avait déjà vu un peu plus tôt dans le soirée et m'avait clairement intimé qu'il était de loin le plus bel homme qu'elle ait pu voir. Elle ne perd rien et détaille tout. Elle envoie toutes ces informations à la mémoire pour pouvoir le revoir encore et encore quand elle en aurait envie. Quand la vue est privée de sa faculté parce que je ferme les yeux, les autres sens se mettent en action. L'odorat me fait comprendre qu'il aime beaucoup ce qu'il sent. Ce parfum viril et envoûtant à nul autre pareil qui s'engouffre dans mes narines. Il scanne cette empreinte olfactive et la retient pour qu'il puisse la reconnaître entre mille autres. Le goût est très en éveil lui aussi lors de nos baisers passionnés et il sait qu'il sera encore plus excité quand ma bouche goûtera la peau du jeune homme. Il reste en alerte, en attente. L'ouïe toujours discrète aime le son de sa voix, adore ses intonations, ses vibrations. Elle est de second plan mais ne rate aucun bruit. Nos peaux qui se touchent et s'électrisent est sûrement celui qu'elle préfère même si pour nous ce son nous paraît inaudible. Et enfin, le toucher. En extase avec tous ces délices qui s'offrent à lui. La douceur et la chaleur de nos corps, nos lèvres satinées et suaves. Les mains baladeuses sont celles qu'il préfère. Tellement rebelles, aventureuses et désireuses de découvertes toujours plus exquises. Tous mes sens explosent au contact de Chad. Jamais je n'avais pu ressentir tout ça avant

[I]Chut. Laisse toi vivre.[/] J'écoute ma conscience et mumure à Chad que je veux m'envoler avec lui. Partir loin vers de nouvelles sensations. Il me répond alors que je dois le laisser m'emmener. Suis-je prête ? Je crois que oui maintenant. Je lui souris en signe d'acquiescement et il attrape mes mains pour les placer au dessus de ma tête. Avant ça, j'aurais eu le réflexe d'essayer de les retirer, n'aimant pas ne pas avoir le contrôle de la situation mais là je reste sage en lui rendant son baiser passionné. Je commençais à sentir l'excitation que mon corps lui provoquait. Sa virilité était entrain de se réveiller. Mon intimité, à son contact, à travers les vêtements aussi s'éveillait doucement mais sûrement. Je sais que dans pas longtemps elle prierait pour qu'ils s'unissent. Les lèvres de Chad sont un vrai délice et il en joue merveilleusement bien. Ils desserrent les doigts de sa main droite et effectue un tracé jusqu'au bas de mon débardeur. Je frissonne tout du long tant par ses caresses que par ses baisers sur ma peau. Sa bouche descend jusque sur mon ventre me provoquant même de fines chatouilles quand il me mordille sur les côtés. Je suis haletante et ça se ressent dans mon souffle. Il est haché. Ma peau devient fiévreuse à mesure qu'il s'approche d'endroit sensibles comme mes seins. Il retire mon haut pour les découvrir et son regard me gênerait presque. Il me fait rougir. Son envie se lit dans ses yeux et oh goshhh ce qu'il est excitant. Il ne tarde pas à me donner du plaisir avec ses doigts et sa bouche sur ma poitrine. Mon coeur bat encore plus fort. C'est frénétique. On en est encore pourtant qu'aux préliminaires. Mais j'aime ça et plus ça dure plus mon envie monte vers les sommets du désir. Quand il pince mon téton j'émets un petit gémissement qu'il ne manque pas de remarquer. Il joue maintenant avec sa langue dessus. Puis il s'occupe de l'autre avec la même attention. Il est doué pour m'emmener là où il veut. Mais après tout n'est-ce pas ce que je lui ai demandé ? Folle que je suis. Je n'ai aucune idée du raz de marée que cette demande va provoquer en moi. Après ces petites douceurs sur ma poitrine il revient sur mes lèvres et m'embrasse. Son sexe est plus que bien réveillé et vient se frotter fièrement entre mes cuisses comme s'il agissait en terrain conquis. Je veux le sentir en moi. C'est même plus qu'un désir c'est un besoin. Mais avant d'en arriver là il détache mes mains et m'autorise à le toucher. Hésitante au départ je me laisse tenter. J'explore de mes doigts fins le haut de son corps. La moindre parcelle de sa peau y passe. Son dos, ses épaules, son cou, son torse où je m'attarde un peu plus, dessinant les traits de ses pectoraux parfaitement sculptés. Je remonte ensuite jusqu'à son visage et le prends entre mes mains pour intensifier notre baiser. Toujours plus oui, j'en désirais toujours plus. Puis il me sort une phrase qui ne manque pas de me faire sourire. Non plus de petit chat, c'est promis. Cette fameuse private joke qui ne fera rire que nous et dont on se souviendra je l'espère toute notre vie.

Nos corps étaient de plus en plus bouleversés par toute cette tension sexuelle qui régnait entre nous. Je sentais bien que c'était le moment d'aller chercher dans la salle d'eau ce qu'il fallait pour qu'on poursuive ce voyage initiatique. Le signal est donné quand sa main passe dans le creux de mes reins. La température grimpe en flèche. Je reviens ... J'aurais presque envie de me passer sous une douche froide mais je prends ce pourquoi je suis venu. J'attrape un préservatif dans le placard et retourne vite auprès de lui. Ce n'est pas que j'ai voulu te couper dans ton élan mais j'avais peur du dérapage. Nous voilà sauvés. Je lui souris et ouvre le petit paquet pour en délivrer l'objet à l'intérieur. J'hésite un instant puis décide que ça serait moi qui le placerait sur lui. Je retire alors la serviette attachée à son bassin et je m'exécute habilement touchant pour la première fois sa colonne de chair tant désireuse et désirée. Je me replace ensuite contre lui et il n'attend pas une minute pour retirer mon short et ma culotte. Sa langue s'aventure entre mes cuisses me provoquant quelques spasmes de bien être intense. Mais je veux bien plus encore je croule sous la puissance de mon désir. Je relève alors sa tête et le force à remonter jusqu'à mes lèvres. Je l'embrasse avec passion alors que son sexe vient caresser de nouveau mon intimité mais cette fois sans vêtements pour faire barrage. Maintenant, je veux être à toi pour toute cette nuit. Donne-moi tout de toi. Je lui dis ces quelques mots en le regardant intensément dans les yeux. Je n'ai jamais eu autant envie qu'un homme me fasse l'amour mais c'était sans compter sur ce fameux Chad.

Chad &
Khira

Je ne savais plus où j'étais, pourquoi j'étais là, comment j'y étais arrivé. Je ne réfléchissais plus rien de tout ça. Je pensais à sa peau, à sa chaleur corporelle contre la mienne. Je sentais ses pores de peau frémir sous mes doigts, sous mes lèvres. Son odeur fonçait dans mes narines, elle prenait le contrôle sur moi. Je perdais le contrôle. Mon corps la voulait, il la voulait énormément. Je n'avais rien prévu de tout cela. peut-être que c'était ça qui rendait la chose encore plus spéciale? Je ne sais pas ce qui m'attirait à elle. C'était comme si c'était naturel entre nous. On dit souvent qu'il y a plusieurs hormones et que certaines se répondent plus que d'autres, ça devait être le cas de Khira et moi. Peut-être était-ce notre peur récente, notre traumatisme en commun qui nous amenait l'un dans l'autre. Peut-être était-ce un tas de choses différentes mais ça ne m'importait pas tellement. l'important était ce moment précis, ce toucher, ce baiser, ces gémissements, ces souffles, et rien d'autres.

Moi qui avait promis à Libby que je serais toujours là à l'attendre quand elle reviendrait, mais elle avait franchi le pas des limites. On s'était fortement disputé alors qu'elle était déjà parti et ça avait été trop. J'avais décidé après ça déjà de ne pas poursuivre ma quête vengeresse et de faire ça autrement et de plus de vivre ma vie. J'avais repris ma vie solitaire avec Jake et ma salle de sport, en gardant un oeil protecteur sur ma petite soeur. Khira était arrivée dans ce tableau sans prévenir et rien ne m'avait retenu pour aller vers elle. Je n'avais pas pensé une seule seconde à Libby qui avait préféré prendre la route plutôt que de vivre quelque chose avec moi. Qu'en serait-il si j'avais vécu le même traumatisme avec Khira, qu'en serait-il maintenant si Libby était restée? Je ne serais peut-être pas allé à cette soirée, faut dire. Mais serais-je sur le canapé de Khira, serais-je en train de l'embrasser? Notre attirance physique était tout à fait naturelle et dans ce cas, Libby ou pas Libby, il en serait de même. Aurais-je dû me retenir? Aurais-je tout imaginé sans jamais sauter le pas? Je ne pouvais pas répondre à ces questions, maintenant que je la tenais dans mes bras, que je découvrais son corps, chaque parcelle de sa peau. Je découvrais sa poitrine, délicate et sexy à souhait.

Elle avait peut-être vu son corps mais pas moi le sien. Je profitais de cette vue en imprimant sa silhouette nue, ce que j'avais pu imaginer sous sa tenue mouillée des heures précédentes. Elle était tellement belle, tellement sexy, je ne pouvais pas espérer trouver mieux. Son corps m'attirait comme le plus puissant des aimants. Je la sentais apprécier mes gestes, sentir mon arme puissante contre ses cuisses. Après avoir mentionné les petits chats, elle se leva tout à coup, sans prévenir. Elle revint, équipée d'un petit carré de plaisir. je souris. non, reviens là. lui fis-je alors qu'elle vint sur moi retirer ma serviette et ce qui lui restait. j'adorais son audace dans le sexe. Elle n'hésitais pas une seconde et ça m'excitait fort. Elle vint mettre son sexe contre ma bouche et je passais ma langue pour rendre la zone encore plus humide. Elle déversait son excitation sur mon visage. De mon angle, je voyais tout son corps se tendre de plaisir sous mes gestes, passant parfois des doigts pour tâter le terrain et le préparer, faire monter la chaleur. Puis, elle me redressa contre elle pour mêler nos deux souffles et nos langues l'une avec l'autre. Je prenais son visage entre les mains à ce moment précis pour lui montrer comme j'aimais ce moment, comme c'était bon. Mon sexe bien dressé caresse son intimité, nue cette fois et la réclame de plus en plus.

Elle finit par me souffler cette phrase qu'on ne m'avait jamais dite mais qui me plaisait grandement. Elle me demandait de m'offrir à elle toute cette nuit et j'acceptais le challenge. j'accepte avec grand plaisir. lui répondis-je contre ses lèvres. D'un bras, je la portais, enroulant ses jambes de déesse autour de mes hanches. Je caressais encore son bouton de plaisir pour ne pas qu'elle baisse en température, ne lâchant pas ses lèvres. Je cherchais le chemin de sa chambre que j'avais vu plus tôt en allant à la salle de bain. Je la déposais alors doucement sur le lit et j'attrapais ses mains que je liais aux siennes pour les bloquer au dessus de son visage. Je la regardais intensément dans les yeux alors qu'elle entourait ses jambes autour de mes hanches, dans cette position de missionnaire. La regardant droit dans les yeux, donc, je vins doucement la pénétrer de mon sexe puissant, regardant son visage apprécier la sensation. Elle était tellement humide et chaude, moi même je lâchais un râle rauque. Nos reins trouvaient alors leur danse, tantôt douce pour sentir chaque parcelle de nos intimités, tantôt profondes, tantôt rapides. Notre danse était parfaite, comme une chorégraphie déjà répétée. Elle était tellement sexy. Mes mains s'attardaient contre ses fesses pour les serrer fort contre moi, que les mouvements se fassent plus profonds, ou contre ses tétons ou dans son cou où je déposais mille baisers fou.

Puis, pour faire durer ce plaisir, je sortais d'elle, tenant le préservatif je lui fis faire volte face, me mettant sur les genoux. Je la fis asseoir de dos contre moi, l'attrapant d'une main par un de ses seins et de l'autre main je vins la plaquer contre moi en jouant avec son clitoris, tout en la pénétrant encore et la laissant danser autour de mon sexe qui lui voulait tant de plaisirs. Nos bruits se mêlaient, les siens plus mélodieux que mes rauques sons de gorge virils. C'était si bon, je la sentais venir et ça devenait dur pour moi mais je voulais tenir encore un peu. Je l'entendais jouir et ce fut intense pour moi. J'écoutais ce doux son mélodieux et sentait, en étant en elle, combien elle se serrait autour de moi et il me fallut une force intense pour résister et ne pas remplir le préservatif au même moment. Même s'il faudrait faire une pause entre deux, je comptais bien qu'elle jouisse par deux fois pour ce premier round. Je passais une main dans son cou frissonnant de plaisir pour atteindre son oreille et lui souffler à toi de me faire jouir. promis si tu le souhaites il y aura un deuxième round lui fis-je en lui mordillant l'oreille.

Chad &
Khira

Déjà fiévreuse je demande à Chad qu'il se donne à moi et je lui appartiendrais toute cette nuit. Pour mon plus grand plaisir, il accepte. Il me porte avec la force d'un bras, j'enroule mes jambes autour de ses hanches et avec son autre main il continue ses caresses sur mon intimité. Nos bouches restent collées comme aimantées. Même si elles se séparent elles reviennent bien vite se souder. J'aime ses baisers, la douceur de ses lèvres et sa langue sucrée. Il m'emmène dans ma chambre et me dépose sur mon lit. Il me domine complètement de son corps d'Apollon. Je suis assez fascinée par toutes ses formes parfaitement dessinées en relief sur sa peau bronzée. Mes jambes toujours enroulées autour de sa taille lui offre une occasion en or de venir en moi et il ne se fait prier. Il me pénètre doucement me faisant sentir son sexe centimètre par centimètre. Il est super bien monté ce qui ne gâche en rien mon plaisir de l'avoir entre mes cuisses. Il est parfait. Physiquement parfait. Il a tout pour me faire perdre la tête. Dans sa longue poussée jusqu'au bout de mon intimité, il lâche un râle rauque qui m'électrise. Être en moi l'excite encore plus, il aime ça. C'est grisant. Je ne peux m'empêcher de le regarder. Je vois ses muscles se contracter dans les divers mouvements qu'il fait. Il adapte son rythme au gré de mes gémissements et de ses envies. Il bouge tellement bien sur moi. J'aime le sentir contrôler la situation pour le moment. Je laisse mes mains vagabonder sur sa peau tandis qu'avec les siennes il aggrippe mes fesses pour me coller encore plus contre lui. Hmmmm Ce qu'il est bon. Ses mains puissantes sur mon corps me font frissonner. J'aime me sentir vulnérable entre ses doigts. J'aime leur contact. J'aime quand il m'empoigne comme ça. Ces gestes plus sauvauges m'excitent vraiment. Ça réveille en moi doucement mon côté tigresse que j'emploie quand je suis avec Sibbie. Sa virilité m'électrise. Il continue ses vas et viens et me pénètre parfois bien plus fort comme s'il voulait s'imprimer en moi. Imprimer la forme de son sexe dans mon intimité comme s'il s'agissait d'un moule conçu uniquement pour lui et pour qu'aucun autre homme ne puisse me faire autant de bien. Je ferme les yeux et sens que je ne vais pas tarder à exploser intérieurement. Mais contre toute, il se retire. Non ... Je souffle faiblement tant je suis haletante. Il me relève et me mets dos à lui. Oh oh ... J'aime cette position. Il place l'une de ses mains sur mon sein et de l'autre, il me colle contre lui et joue sur mon bouton de plaisir tout en me pénétrant. La sensation est divine. Ohhhh oui Je bouge mon bassin lentement pour le sentir encore mieux. J'intensifie mes mouvements alors qu'il joue trop bien de ses doigts. Ça y est je sens je viens. C'est telle...ment bon ouiiii ... L'orgasme me percute de plein fouet. J'en tremble. C'est pas humain d'être aussi bon. Il se retire de moi et me souffle à l'oreille de le faire jouir maintenant et que, si je le veux j'aurais le droit à deuxième round. Il me mordille ensuite mon lobe. Je reprends mon souffle mais je suis bien déterminée à le faire jouir comme il le veut. Je veux ce deuxième round. Je le veux en moi toute la nuit. Et peut être même les nuits suivantes. Mon esprit est embué par toutes ces pensées de luxure qui me viennent en tête.

Je me retourne alors en souriant. Je passe mes mains autour de son cou et porte mes lèvres jusqu'aux siennes. J'y dépose un léger baiser tout en réfléchissant à la meilleure façon de le faire jouir. Je descends ensuite du lit et retourne vers la salle de bain pour prendre un autre préservatif puis je reviens ensuite vers Chad et je fais courir mon regard sur l'intégralité de son corps en m'arrêtant plus longuement sur ses fesses, son sexe et sa bouche puis je gémis en me mordant la lèvre inférieure. Je m'avance ensuite vers lui de manière féline en le quittant pas des yeux. Je le fais basculer sur le dos sur le lit et viens sur lui. A mon tour de jouer avec toi ! Je murmure à son oreille avant de la mordiller. Je descends ma bouche sur son cou, sur son torse parfait et je continue ma course folle jusqu'à son objet de plaisir. Je retire le préservatif usagé et le jette. J'approche ma bouche et je sens tressaillir son corps. Je souris. Il avait envie que je le prenne comme ça, c'est évident et je ne vais pas m'en priver. Il a connu la Khira douce et fragile. Il va maintenant faire connaissance avec la tigresse qui sommeillait jusque là en moi. J'approche encore un peu mes lèvres pour qu'il sente mon souffle sur son sexe et je le vois se redresser encore plus. Je le prends dans ma main et le mets dans ma bouche. Je lèche son gland avant de l'enfoncer plus profondément. Je le suce tantôt lentement tantôt, plus rapidement. Je masse ses bourses en même temps et les lèche aussi parfois. J'aime voir le plaisir que je lui procure sur son visage. Est-ce qu'il s'attendait à ce que je fasse ça je n'en savais rien mais ça ne me dérangeait pas. Le but est de procurer un maximum de plaisir à l'autre et on utilise tous les moyens à notre disposition. Je joue un moment comme ça avant de déchirer l'emballage du préservatif. Je m'amuse à lui mettre avec ma bouche avant de me relever et de monter sur lui. J'embrasse son corps par ci par là et retrouve sa bouche sulfureuse. Même si c'est que pour une nuit je ne veux pas que tu m'oublies. Je lui souffle en le regardant dans les yeux juste avant de diriger son sexe puissant en moi. Je glisse lentement sur lui tout en gémissant. Je pose mes mains sur son torse et commence à le chevaucher. Je laisse ses doigts à lui parcourir mon corps et très vite, j'accélère ma cadence. J'aime le sentir en moi profondément, bien plus fort et ça a l'air réciproque à entendre les sons rauques qui sortent de sa gorge. L'union de nos deux corps est électrique. Je n'ai jamais été aussi certaine d'avoir été faite pour quelqu'un que pour lui en cet instant. Ça devait arriver. On devait se retrouver dans cette galère pour en arriver là, dans cette harmonie sensuelle et sexuelle. Mes mouvements étaient intenses, mon souffle saccadé. Je me cambrais pour mieux le sentir en moi. C'était tellement bon que je ne rendais pas compte que je plantais mes ongles dans sa peau. Quand je m'en aperçois je veux retirer mes mains mais il m'en empêche. Il les maintient sur lui. Je me penche alors pour l'embrasser passionnément. Si ça continue c'est moi qui vais jouir de nouveau avant lui. Je ne sais pas comment il fait pour avoir autant de contrôle. C'est alors que je décide de changer de point de vue. Je lui jette un coup d’œil coquin, prends ses mains et les plaque au dessus de sa tête. Pas bouger ! Je lui ordonne de ne plus me toucher avant de me retourner, lui offrant une vue imprenable sur mes fesses. Je me penche et le reprends en bouche pour le sucer de nouveau avidement. Mon intimité n'est qu'à quelques centimètres de son visage mais pas touche ! Je me dandine devant son regard gourmand. Je sais qu'il est excité par la vue. Son sexe gonfle encore plus dans ma bouche et tout en restant de dos, je grimpe sur lui pour reprendre ma chevauchée fantastique. Là, il ne faut pas longtemps avant qu'il jouisse et qu'il déverse sa semence dans le préservatif qui nous protégeait. Je suis satisfaite de moi et je m'allonge à ses côtés, sourire aux lèvres. Je laisse mes doigts dessiner ses muscles saillants en le regardant. Je pense qu'on peut dire qu'on va avoir le droit à un deuxième round, non ? Je lâche un petit rire et je le vois sourire. Je le laisse reprendre ses esprits en espérant qu'il n'oubliera pas de si tôt cette nuit de folie et même encore, bien plus tard, quand il fera le bilan de sa vie, je veux qu'il se souvienne encore de cette nuit avec moi.

Chad &
Khira

Rien était plus important à ce moment précis que Khira. Nos corps avaient détruits l'espace qui les séparait pour ne plus s'éloigner. Je voulais lui faire vivre l'extase, car je savais que je pouvais le faire. Après avoir vécu un si grand traumatisme tous les deux, je voulais lui montrer combien j'étais doué et combien notre tension sexuelle n'était pas là par hasard. Nos corps s'attiraient et s'emboîtaient à la perfection. Avec un contrôle incroyable, j'arrivais à la faire jouir sans imploser dans le préservatif. Faut dire, ce petit bout de plastique avait aidé. La sentir peau à peau aurait été bien plus compliqué, je pense. D'une manière totalement féline et coquine, je lui soufflais que maintenant, elle devrait me faire jouir à son tour. J'avais aucun doute sur le fait qu'elle y arriverait à merveilles, et que j'aurais du mal à ne pas le faire en deux minutes. Elle allait dans la salle de bain prendre un autre préservatif et retirait celui-ci.C'était une vraie tigresse au lit et putin que ça me plaisait. Elle prenait mon sexe bien dressée en bouche et... waouh. oh putin lâchais-je en la regardant jouer avec mon gland, aller tantôt vite tantôt plus doucement, prendre mes bourses en main, passer sa langue partout... Elle savait y faire. je lâchais des râles rauques et ce fut bien compliqué de ne rien lâcher dans sa bouche. Heureusement, quand ça devenait vraiment difficile, elle vint se cramponner sur moi après avoir renfilé le préservatif. J'attrapais ses cuisses mais elle me retirait les mains au dessus du visage et je me mordais la lèvre. Elle enfouis ses ongles dans ma peau et quand elle voulait les retirer, je refusais. J'adorais ça, c'était trop bon. Puis elle décidait de rebouger, voyant que j'étais au bord du gouffre. Elle vint se retourner, m'empêchant de la toucher, ses fesses contre mon visage en me suçant à nouveau. Elle était si sauvage, si sexy... C'était vraiment dur (sans jeu de mots) de ne pas perdre le contrôle. oh Khira remets toi... lui fis-je juste en même temps qu'elle le fit et j'explosais dans le préservatif, enfin. oh putin c'est bon fis-je alors sentant sa chaleur humaine autour de mon sexe et le liquide partir de ma queue. J'attrapais ce dernier quand elle vint à côté de moi pour le jeter et elle fit ce petit commentaire rapidement, me laissant tout de même reprendre mes esprits et remplir mes bourses. Je la regardais, en riant légèrement. oh oui tu mérites un deuxième round. et aussi que ce ne soit pas que pour une nuit. lui fis-je alors en la regardant sincèrement dans les yeux, plongeant mon regard bleu azur dans le sien. je te rassure, j'ai eu du mal à me contrôler aussi longtemps. je ne voulais pas qu'elle pense que je la trouve moins attirante que prévu, je voulais juste faire durer le plaisir. On peut éjaculer trois fois en une soirée, quatre ça devient déjà un peu douloureux et je voulais me préserver pour elle.

j'ai une idée soufflais-je alors après quelques secondes pour reprendre mon souffle. mais il va falloir utiliser la voiture et aller chez moi... pour le deuxième round. lui fis-je alors en souriant. je te laisse prendre des affaires? lui soufflais-je alors en l'embrassant, mordillant sa lèvre inférieure en passant et j'allais chercher mon caleçon.. Je l'attendais un petit moment puis on fermait son appartement pour ma voiture. Je démarrais mon audi dans le silence de la nuit et direction chez moi, pas très loin de chez elle. Au premier arrêt de feu, je tournais la tête vers elle, voir cette femme hyper sexy à mes côtés. Je remarquais, grâce à la ceinture de sécurité qui descendait un peu son haut choisi pour la petite route, une lingerie fine. Je me mordais la lèvre. Je levais le doigt vers sa peau dénudée en frôlant son téton sous cette lingerie hyper canon. tu t'es préparée au deuxième round, apparemment. J'étais torse nu avec mon caleçon, alors on voyait bien que mon sexe durcissait et se dressait gravement. Je descendais doucement mon doigt le long de son ventre, caressant son sexe à travers son short moulant. Le feu passait au vert. Le deuxième round allait au moins commencer dans la voiture, apparemment. On arrivait chez moi, je me garais dans mon allée et je reculais mon siège conducteur en la regardant. tu bouscules mes plans, mademoiselle. lui soufflais-je alors d'une voix de nouveau rauque de plaisir. Mon corps la réclamait encore et toujours. J'étais bien dur à présent sous mon caleçon. ce n'est pas juste, je n'ai pas autant de vêtement sur moi. fis-je en laissant glisser son haut le long de ses épaules et je lui retirais. oh merde fis-je en voyant la lingerie qu'elle m'avait réservée. Mon sexe devenait dure contre elle qui était maintenant sur moi. Je faisais exprès de me frotter à elle. je sens que tu vas aimer ce deuxième round fis-je en laissant mes mains balader sur son corps, le long de ses seins à travers la lingerie puis dessous, pinçant légèrement ses tétons. Puis j'enfouissais mon visage dans son cou, la mordillant et l'embrassant, descendant ma langue sur ces boutons de poitrine alléchants, mes mains serrant ses fesses contre moi.

Chad &
Khira

Chad m'avait demandé de le faire jouir et je m'étais exécutée en bonne élève que j'étais. C'était bon de l'entendre se lâcher enfin. Il me dit ensuite que je méritais un deuxième round voire peut être plus puisqu'il n'exclut pas de ses pensées qu'on pourrait passer une autre nuit ensemble. Un plus large sourire s'étire sur mon visage. J'étais bien d'accord là dessus. Il me rassure enfin sur le fait qu'il ait pris son temps pour venir. Je te remercie d'avoir tenu aussi longtemps. Ça nous a permis d'avoir beaucoup plus de plaisir. C'est vrai que pour le coup, il avait fort. Il avait bien tenu. Il avait le droit à un peu de repos maintenant. Je fermai les yeux un instant quand il reprit la parole. Une idée ? Chez toi ? Ok je suis partante ! Je lui rends son sourire et il m'embrasse allant jusqu'à mordre ma lèvre. Je mouille déjà en pensant au deuxième acte. Il faut dire que son corps tient toutes ses promesses. C'est un véritable dieu au lit. Je serais folle de ne pas vouloir remettre le couvert assez rapidement. Je file donc en direction de la salle de bain pour me rafraîchir puis je retourne dans ma chambre pour me préparer. Je choisis de la lingerie rouge en dentelle fine: soutien gorge qui me fait un décolleté d'enfer et un shorty assorti. Je ne suis pas très string. Je trouve les shortys bien plus sexy à voir si ça va plaire aussi à Chad. J'enfile ensuite un short moulant et un petit débardeur. Je n'ai pas vraiment besoin de m'habiller, je sais que mes vêtements vont rapidement s'envoler et la lingerie c'était juste pour l'exciter. En général ça les émoustille pas mal les mecs quand on s'apprête de cette manière et je sais que Chad ne sera pas une exception. A voir son regard sur mon corps déjà. J'en frissonne. Je crois qu'aucun homme ne m'avait regardé de cette manière. Ça me rend tout chose. Pourquoi est-ce qu'il me fait autant d'effet ?

Une fois prête je le rejoins et nous partons dans sa belle voiture pour aller chez lui. En chemin, je ne peux m'empêcher de penser à cette idée qu'il a. Un arrêt à un feu rouge fait monter la température. Chad passe un doigt sur mon sein et je frissonne. Un petit peu ... Ça te plaît ? Un peu beaucoup que je l'ai fait exprès oui et effectivement ça a l'air de lui plaire. Il commence à être tendu dans son caleçon. Ça m'excite. Il descend maintenant sa main entre mes cuisses et me caresse. Hmmmm. Je gémis déjà. J'avais hâte d'arriver. Je voulais encore jouer avec lui, le sentir partout sur moi, en moi. J'allais devenir dingue. C'était comme une drogue et il me fallait ma dose. Le premier round m'avait fait beaucoup trop d'effet. Ce n'était que le début et je n'étais clairement pas rassasiée. Il m'en fallait plus. Je voulais encore son corps contre le mien et ça semblait bien réciproque. Arrivés devant une belle maison, il se gare dans l'allée et recule son siège. Il me dit que je bouscule ses plans et je suis bien contente de lui faire cet effet-là. Lui aussi ne s'imagine pas à quel point il me fait monter la pression. Je mets la main dans son caleçon et il bande bien fort déjà. Je le caresse un peu avant de venir sur lui. Il m'enlève mon haut en disant que ce n'est pas juste et qu'il est moins vêtu que moi. Je souris. Il peut me déshabiller autant qu'il le souhaite, j'aime ça. J'aime sentir son désir. Il s'amuse à frotter son sexe contre moi tout en me caressant les seins et les mordillant encore et encore. Ce mec est le diable en personne. La tentation incarnée. Comme disait très justement Oscar Wilde "Le seul moyen de résister à la tentation c'est d'y céder." Je l'embrasse alors fougueusement et ma main retrouve sa queue bien droite prête encore à me faire jouir comme une dingue. Je la libère du bout de tissu qui l'étouffe et je baisse le siège conducteur d'un seul coup. Je me recule un peu histoire que ma bouche vienne bien sur son sexe et l'engloutis en entier cette fois. Je le suce ensuite bien vite pour lui faire comprendre à quel point il m'excite. Oh oui et toi aussi tu vas l'adorer ce round je crois. Je sors ensuite un préservatif de mon sac, déchire l'emballage et le place comme il faut. Je grimpe sur lui et m'empale sur son sexe sans attendre. Je veux juste assouvir mon désir. J'ai besoin qu'il me fasse jouir, j'en peux plus, j'ai trop envie. Il se redresse pour mordiller mes seins alors que je le chevauche bien fort. Je ne vais pas tarder à venir. Il empoigne mes fesses et s'enfonce encore plus en moi. Je ne peux retenir mes cris et dans un dernier râle j'explose de plaisir. Du sexe pur et sauvage comme j'aime. Je me laisse retomber sur lui, complètement essoufflée par cette baise endiablée et passionnée.

Après avoir repris notre souffle, il m'emmène hors de la voiture, récupère nos affaires et me tiens la main pour que je le suive. On se dirige vers un grand jardin et des petites lumières nous éclairent le chemin. J'en profite pour regarder un peu sa maison mais avec la pénombre je ne distingue pas bien. J'ai l'impression qu'elle est assez volumineuse quand même. Je le suis sans poser de questions quand je vois un jacuzzi devant moi. Chad l'actionne et les remous entrent en action. Oh wooow ! J'adore ça ! Tu es plein de surprises toi ! Je lui dis ça en l'embrassant plus tendrement que je ne l'aurais pensé. Il me tient toujours la main pour que j'entre dedans. La température est très agréable. Je m'assois juste devant un jet et je me laisse masser. Le paradis sur Terre. Un jacuzzi et je suis heureuse ! Il m'en faut pas beaucoup. Je lâche un petit rire alors que le jeune homme arrive entre mes cuisses. Rectification ! Le paradis sur Terre c'est toi et un jacuzzi hmmm non toi DANS un jacuzzi avec moi. Voilà la formule la plus juste. Je prends ensuite son visage entre mes mains et l'embrasse le plus tendrement possible. Je veux qu'il sache à quel point je passe une très belle nuit avec lui. Peut-être l'une des plus belles de ma vie.