| ( #)Sujet: Sage - I'm standing on my own two feet out of the doorway the bullets rip | Dim 6 Déc - 18:40 | Sage J. Morgenstern
Prénom(s) Nom Sage. Prénom ô combien ironique. Sage n'a jamais été ... sage ! Bien au contraire. D'ailleurs, il n'aime pas vraiment ce prénom. Mais il n'a pas le choix pas vrai ? Janus. Le dieu au deux visages. Au début, il trouvait ce nom con... Trop "smartass" pour que les gens comprennent, trop décalé pour s'en servir vraiment. Et puis, finalement, il sonne comme une prédiction. Il lui ressemble bien. Mais il n'y a pas grand monde pour l'utiliser. « Rhapsody ». Dans l'antiquité grecque, une rhapsodie est une suite de poèmes épiques. La passion de sa mère pour l'antiquité a déteint sur lui lorsqu'il s'est choisi son pseudo de hacker... Peut-être aussi parce qu'il est fan de Queen. Morgenstern. L'étoile du matin. Il n'y a pas plus pédant comme nom de famille. Il se serait contenté d'un Smith ou d'un Jones, franchement.
Occupation Sage est étudiant à Miami Dade, plus précisement à l'EnTec en Cybersécurité (EnTec), il est dans sa dernière année d'études. Il a toujours été doué avec un pc dans les mains. Ce n'est pas forcément une passion pour lui, mais il faut bien faire des études. Il est aussi hacker, comble de l'ironie n'est-ce pas ? Ou peut-être pas, en fait. La meilleure défense c'est l'attaque. Parfois, il agit comme un white hat, du bon côté de la loi. D'autre fois... Eh bien, quand on a une dette envers Meredith Foley, tout est relatif. Date et lieu de naissance, nationalité Ses grands-parents paternels étaient des juifs allemands qui ont émigré aux Etats-Unis juste avant la Seconde Guerre mondiale. Sa mère est australienne. Il a donc les deux nationalités. Il est né le 9 novembre 1998 à Perth. Situation amoureuse, orientation sexuelle Sage, il déteste les cases. Il déteste s'enfermer dans quelque chose. Il est plutôt ouvert d'esprit. Il expérimente. Il drague à tout va, il ramène filles et garçons chez lui, sans se cacher. Mais il ne s'engage pas vraiment. La seule personne avec qui il aurait pu envisager quelque chose... Il n'y a aucune chance que ça se fasse, c'est clair. Caractère Sage, c'est une tempête, un ouragan, un orage... Il est impulsif, il fonce sans réfléchir, il joue avec le feu et il se crame, à chaque putain de fois. Emmerdeur, il aime faire grincer des dents, prendre les gens à contre-pieds, ça le fait marrer. Impulsif, il agit d'abord et réfléchit après, expert en décisions coups de tête. Et en coups de tête, il est bagarreur, pour sûr, pas forcément à la loyale, c'est une teigne. Intelligent, pour sûr, il a montré qu'il en avait dans le crâne. Le problème, c'est qu'il n'utilise pas toujours ses neurones à bon escient. Colérique, extrême, il a oublié comment on gère les émotions. Il s'emporte, il tempête. Blessé, l'arrogance l'empêchera toujours de l'avouer, mais il souffre. Il sait pas le dire. Il veut pas le dire. Fragile, il joue les durs, les grandes gueules, mais ça reste un gamin effrayé. Perdu, il sait pas quoi faire d'autre que dériver. Il s'autodétruit plus ou moins rapidement. Routinier, il a besoin de ses points de repères pour ne pas snapper. Autres infos 01. Il est comme un poisson dans l'eau. Il a probablement appris à nager avant de savoir marcher. Quand il ne surfe pas, il nage. Hiver comme été. Il a toujours passé son temps libre dans l'eau, depuis gamin. 02. Il enchaîne les relations éphémères, panique dès que ça devient un peu trop sérieux, s'amourache de ceux qui prennent un malin plaisir à piétiner son coeur en friche. Comme s'il se punissait. 03. Il s'est fait renvoyer de son lycée à Perth pour "Introduction frauduleuse de gallinacées dans un amphithéâtre". Probablement son départ le plus flamboyant : il a lâché des poules dans un amphithéâtre. Trois. Portant un dossard numéroté respectivement 1, 2 et 4. Ils ont longuement cherché la poule numéro 3. Ce qu'il a le plus retenu, c'est le rire de Bonnie. Clairement il n'a pas toujours brillé pour les bonnes raisons. 04. Il a manqué de mourir quand il avait dix ans : il s'est fait renverser par une voiture. Trauma crânien. Il a eu beaucoup de chance. Ou peut-être pas. Si physiquement, il s'est vite remis, mentalement c'est une autre paire de manche. Colère, comportement impulsif, c'est à partir de là que les ennuis ont commencé. 05. La musique. La musique est ultra importante pour lui. Les seuls moments où il n'en écoute pas, c'est quand il est dans l'eau. Elle le calme. Elle l'apaise. Avec une prédilection pour le Rock et ses dérivés. Il peut vous en sortir une pour chaque situation de chanson. Il ne le fera probablement jamais en public mais il adore chanter. 06. Rhapsody, c'est pas juste un pseudo, c'est aussi un code, quand il est au bord de l'explosion, quand il sent qu'il perd pied. Rhapsody, c'est sa bouée de sauvetage. Une playlist comme une promesse. Une présence amie pour chasser le sombre dans sa tête. 07. Il ne conduit que rarement des voitures. Il préfère être passager quand il doit en prendre une. Le reste du temps, il se déplace en moto. Il possède une Triumph Bonneville T100 Black pour se déplacer en ville. Bonnie. C'est pas qu'une moto, c'est une partie de son histoire. Et une Daytona uniquement destinée à la piste. 08. Le deal avec son oncle pour qu'il continue de vivre chez lui, c'était qu'il voit une thérapeute. Sage déteste ça, mais il n'a pas le choix. Il n'aurait pas vraiment les moyens de subsister si son oncle le foutait dehors et que ses parents lui coupaient les vivres. Seulement, il y a quelques mois, la psy a changé. Et tout est reparti de zéro. Sage aime pas trop sortir de sa routine et il se méfie des inconnus. 09. Sage est un sportif. Il a toujours eu besoin de se défouler. Même avant son accident, il ne tenait pas en place. Outre le surf pour le plaisir, il fait aussi de la boxe et va souvent courir en bord de mer. Et enfin, bien qu'en total amateur, il fait des courses de moto, sur une Triumph Daytona verte et grise. 10. Il n'est pas juste une brute. Il faut le voir quand il parle de ses passions, quand il devient vivant à parler de ce qu'il aime. Vous devriez voir sa douceur quand il apprivoise ce chat errant surnommé Hades, quand il a appris à Aislin à apprivoiser l'océan. Oui, comme Janus, il a vraiment deux visages. Et bien souvent, il choisit celui qu'il veut montrer au monde. 11. Il a hésité entre Eig-Watson et EnTec pour ses études, l'aéronautique le fascinant depuis l'enfance et depuis que le vieux Kipling lui avait fait survoler une partie du bush dans un antique biplan restauré. Il a finalement opté pour la cybersécurité. Il n'exclut pas de passer sa licence privée un jour. Il met de côté ce qu'il gagne dans cette optique. 12. Il a trois tatouages : un sur le bras gauche composé d'une boussole et de la silhouette d'un avion. Et l'ombre de Peter Pan au niveau de son coeur. Parce que dans une autre vie, il avait promis de ne jamais grandir. Seulement, les choses ne se passent pas toujours comme on le souhaiterait. Le dernier, sur l'omoplate droite, il le voit rarement, mais il sait qu'il est toujours là : un renard en train de sauter, mi-minimaliste, mi-travaillé, inspiré du Petit Prince. 13. Il est claustrophobe. Ça ne lui avait jamais posé de gros problème, jusqu'à ce qu'un merdeux ne l'enferme dans son casier. Il a paniqué et totalement défoncé le casier... Puis le petit malin en question. Il s'est fait renvoyer pendant une semaine pour la bagarre, mais ça en valait clairement la peine.
This is the story. « I followed, so taken So conditioned I could never let go Then sorrow, then sickness then the shock when you flip it on me So hollow, so vicious so afraid I couldn’t let myself see That I could never be held Back up, no, I’ll hold myself. » ❝Si je ferme les yeux suffisamment fort, si je me concentre, j'arrive à revoir la maison de Perth. A sentir la chaleur du soleil sur ma peau et l'odeur des embruns. C'est pas pareil, ici. C'est ressemblant, mais c'est pas ça. Déjà, on est vachement plus au nord... Et en fait, non, juste à ça n'a rien a voir.❞ ❝C'était juste, il y a cinq ans et parfois, ça me parait être dans une autre vie. A des années lumières. J'étais heureux, là-bas. Je crois. J'avais des amis. On était une petite bande. Mickey. Debbs. ... Ash et moi. On se retrouvait après les cours. On prenait nos planches et on allait sur la plage. On surfait. On sifflait les bières qu'on piquait chez les parents de l'un ou de l'autre. On était un peu des sales gosses. On se prenait pour des durs, mais dans le fond, on était plutôt juste des bouffons. On croyait tout savoir... Putain, qu'est-ce qu'on peut être con quand on a seize ans. Perth, c'était plutôt cool comment endroit où grandir. Bon, l'Australie, c'est particulier, quand même. Mais c'était chez moi. J'ai jamais trop compris pourquoi ils traînaient avec moi... Enfin, Ash... On a grandi ensemble. Nos mères étaient... sont toujours amies j'pense. Ash... Elle me voyait vraiment. Elle savait qui j'étais. Et c'était réciproque.❞
« And I get lost in the nothingness inside of me (I was confused) And I live it all out to find That I'm not the only person with these things in mind (Inside of me) But all that they can see the words revealed Is the only real thing that I've got left to feel (Nothing to lose) Just stuck, hollow and alone And the fault is my own. And the fault is my own. » ❝C'est étrange l'amitié, non ? On choisit des personnes, un peu au hasard et sur des milliards d'individus possibles, on dit "toi, là, tu seras mon idiot favori". Sur sept milliards d'individus. Au final, ça tient à quoi l'amitié ? Pas grand chose. On est sept milliards à peupler la planète, alors, pourquoi autant de gens se sentent seuls ? Regardez cette ville. Miami. On est combien de milliers à vivre ici ? Un paquet, non ? Plus qu'à Perth, si je dis pas de connerie. Pourtant, j'me suis jamais senti aussi seul. Puis, regardez les réseaux sociaux. Tout le monde s'affiche. C'est celui qui aura les plus belles photos, le plus de followers. Mais c'est que de la vitrine. Vous savez ce qu'il se passe derrière ? Non ? Moi ouais. C'est mon domaine ça. Et j'dis pas que je suis mieux. Mais moi au moins, j'ai pas la prétention de dire que je vaux plus qu'un autre. J'ai pas vraiment d'amis ici, je crois. Des potes, des gens avec qui surfer, boire des bières. Mais pas d'amis. Les gens me trouvent bizarre. J'peux pas leur en vouloir. Je m'emporte facilement. Je suis pas forcément fiable. Je suis pas le mec le plus sociable du coin. Parfois, j'me dis que j'suis un peu comme un robot, sauf que mon logiciel est pas compatible avec les gens qui m'entourent. Je fais comme tout le monde. Je porte un masque. J'imite ceux qui m'entourent. Peut-être qu'ils le sentent. Peut-être pas. A quoi bon être sincère si eux le sont pas ?❞ ❝Les gens mentent. Mais mettez leur un masque, faites leur croire qu'ils peuvent être anonymes et là, ils se révèleront... Quand j'étais gamin, j'adorais les superhéros. J'aurais voulu être Iron Man, j'crois bien. Mais maintenant que je suis adulte, je crois que je comprend mieux les supervilains. Des fois, je serais tenté de dire qu'ils ont raison. On est censé être des animaux évolués, le top de la chaîne... Comme on dit "je vois des humains, mais pas d'humanité".❞
« Sharp edges have consequences, I Guess that I had to find out for myself Sharp edges have consequences, now Every scar is a story I can tell » ❝Je vrille des fois. Pour un rien. Faut croire que ça arrange pas les choses de se prendre une bagnole sur le coin de la gueule. Je sais pas pourquoi je vrille comme ça. Pourquoi je fais tous ces trucs stupides. Je vous arrête tout de suite, j'ai pas eu une enfance larmoyante. Au contraire. J'ai manqué de rien. J'avais mes parents et tout. Non. C'est dans ma tête que ça foire.❞ ❝Il paraît que ça fait partie des séquelles de l'accident... Un an de ma vie perdu. L'accident, je m'en rappelle pas. Juste les cris de ma mère. Puis l'hôpital. En tout, c'est un an de ma vie qui a disparu. Le temps passé en réanimation, j'en ai aucune idée. Après, il a fallu tout réapprendre ou presque. Je me souviens juste d'un petit renard en peluche qui me suivait partout. Au départ, il sentait la vanille. Et d'un livre du Petit Prince. Je l'ai tellement lu et relu qu'il est presque en morceaux maintenant. Le renard, y me suit partout. C'est ma mascotte, si on veut. Y en a même un de peint sur ma moto de course. C'est marrant. Cet accident, c'est le pire truc qui m'soit arrivé... Et c'est celui qui m'a laissé le moins de cicatrices visibles. Comme quoi. Les bagarres, les gamelles en vélo, en moto... La fois où j'me suis pété l'arcade au surf... Y en a tellement. Mais je les aime bien. Les cicatrices, ça prouve qu'on est vivant, non ?❞
« Thought that I was finished, but I hardly had begun in fact I'ma beast, I'ma monster, a savage And any other metaphor, the culture can imagine And I gotta caption for anybody asking That is I'm feeling fucking fantastic » ❝L'informatique, c'est formidable. Vous avez pas idée du nombre de choses que les gens laissent traîner. Je parle pas que de l'historique de recherche. Les gens pensent à tort être protégés, anonymes... Mais c'est l'inverse. Ils sont nus. L'informatique, c'est une arme redoutable. Autant qu'un couteau ou un flingue. Et le pire, c'est que les gens y consentent. Ils jouent à la roulette russe avec joie. Autant vous dire que j'ai une belle carrière devant moi. J'ai beau avoir perdu presque deux ans de scolarité en tout, j'ai rattrapé le coup pour les études. ❞ ❝Voler une bagnole à seize ans et la bousiller, c'était vraiment le pire truc à faire. Ok, sur le coup, c'était très drôle mais c'est comme ça que je me suis retrouvé ici, à Miami. Puis sur ce divan. A vivre chez mon oncle. Oh, j'l'aime bien, hein. J'adore ma famille. Mais bon, j'ai dépassé l'âge où on doit me surveiller. J'suis majeur après tout. Mais bon, j'avoue que vivre dans son garage reconverti en appart, c'est plutôt pas mal. J'ai juste à garder de temps en temps mes petits cousins et mes petites cousines. Ouais, non, j'suis un peu privé de sortie, surtout si c'est des soirées étudiantes. Ça finit pas toujours très bien. Oh non, même plutôt l'inverse les trois quart du temps. Façon, sans mes potes d'enfance, ça n'a pas la même saveur.❞
« In every loss, in every lie In every truth that you'd deny And each regret and each goodbye Was a mistake too great to hide And your voice was all I heard That I get what I deserve So give me reason To prove me wrong To wash this memory clean » ❝Le truc, c'est de rester occupé. Si je m'occupe, j'ai moins de chances de vriller. Les études. Le baby-sitting. Le surf. La boxe un peu. La moto. Au début, Andrew - c'est mon oncle - il était pas forcément très motivé pour que je fasse de la moto, il trouvait que j'étais trop... Impulsif pour ça. Et puis, il a vu à quel point je pouvais être impliqué et attentif quand je m'y mettais. D'accord, j'ai snappé une fois. Juste une ! Mais parce qu'un abruti a failli m'envoyer dans le décor parce qu'il était pas foutu de tenir une putain de trajectoire ! Du coup, il a failli se manger mon casque. Et je me suis pris des pénalités. C'est plutôt ça qui m'a calmé en fait.❞ ❝J'ai un rythme de vie plutôt barré, ouais. Les cours, le sport, la famille. J'fais tout pour rester clean, juré. Dans un an, je finis mes études. Si je merde pas, j'pourrais trouver un taff correct. Dev'nir quelqu'un de respectable, même. Mes parents seraient fiers de moi. Mais je sais pas si je rentrerai à Perth. J'sais même pas ce que je veux faire de ma vie. C'est quoi l'intérêt de toute cette masquarade franchement ? Grandir, avoir un taff, payer les factures ? C'est une arnaque. Osez me dire que vous êtes vraiment heureux . Pour moi, le bonheur, c'est la route, à deux roues, une planche de surf et des potes. C'est pas m'enfermer entre quatre murs. Putain, je déteste les murs. Et les portes. Pourquoi y a autant de porte ? Pourquoi on se ferme autant aux autres ?❞
« You didn't get your way And it's an empty feeling You've got a lot to say And you just want to know you're being hurt But this is not black and white There are no clear solutions » ❝Qu'est-ce qui tourne pas rond chez moi putain ? Pourquoi je peux pas me contenter d'être n'importe quel connard de vingt-deux ans ? Elle est où ma place dans ce merder ?❞ Il y a ces mots qu'il voudrait hurler mais qui se bloquent dans sa gorge et qui forment un noeud qui l'étrangle. Ils refusent obstinément de sortir. Alors, il les noie sous les décibels, sous les riffs agressifs de ses groupes favoris. Il s'engourdit par la musique ou il s'épuise. Parfois, il discute durant ses longues insomnies avec l'un de ses derniers liens de l'autre côté de l'océan. Mickey. Il ne sait pas pourquoi Mick continue à lui parler, à garder un oeil sur Ash pour lui. Il aurait tous les droits de le jeter, de l'envoyer se faire voir. Il attend presque le jour où ça arrivera. Il les a abandonné après tout. Surtout elle. Alors qu'elle avait toujours été là pour lui. Mais c'était sa faute. Meredith lui avait bien fait comprendre qu'il valait mieux qu'il disparaisse. Qu'il se fasse oublier. Il a toujours leur playlist. Leur code secret. Il se demande si elle l'écoute toujours. Parfois, quand il le fait, ça lui fait comme un coup de couteau dans le coeur. Il a plus d'une fois hésité à la surprimer. Mais dans ses chansons, il y a son sourire. Il y a la coccinelle et le trampoline de leur première recontre. Il y a tous les bons souvenirs. Et ceux de cette nuit fatidique. Il a pas la force de la supprimer. Il a pas la force de l'oublier. Il a menti pour elle. Pire que tout, il lui a menti à elle.
« You say that I don't belong You say that I should retreat That I'm marching to the rhythm Of a lonesome defeat But the sound of your voice Is the pain in reverse No surrender, no illusions And for better or worse » ❝Dépassée une certaine vitesse, le monde cesse d'exister. Il se reduit au rugissement du moteur de la machine sur laquelle t'es perché. Au ruban noir de la route. Le reste, c'est flou, c'est inexistant. Le monde existe plus, sauf cette bande noire devant tes yeux. Ton coeur bat au rythme du moteur. La moindre erreur et c'est la mort quasi certaine. Et pourtant, tu peux pas te sentir autre chose que vivant à ce moment là. Peut-être parce que t'as surtout conscience d'être mortel.❞ Parfois, il n'a l'impression de ne vivre que pour ces moments-là, ces moments suspendus au monde. Ces moments volés à la mortalité elle-même. La fureur disparait, noyée par l'endorphine que lui procure cette liberté. Il n'a personne avec qui partager ça. Il le voudrait tellement. Que quelqu'un comprenne. Il faut le vivre pour comprendre. Sage, il veut pas mourir. Il veut juste se sentir vivant et trouver sa place dans ce monde en perpétuel mouvement. Il ne veut pas être le grain de sable qui fait gripper la machine, ce qu'on l'accuse d'être bien trop souvent.
« When they turn down the lights I hear my battle symphony All the world in front of me If my armor breaks I'll fuse it back together » L'apercevoir, juste un instant. Et se rendre compte que le soleil n'avait pas brillé comme ça depuis près de cinq ans. Se rendre compte soudain, avec une acuité douloureuse, que la vie est là, juste devant ses yeux. Elle ressemble à un mirage, et il se pince pour s'assurer que ce n'est pas juste une fantaisie, un fantasme qui s'incarne, un sale tour de son esprit. Voir le monde en apnée pendant ce fragment d'éternité. Comprendre qu'il a passé cinq ans à essayer d'oublier de vivre. En vain. ❝Tu vois, Ash, j'ai tenu ma promesse. Peter Pan a pas grandi.❞ Il aimerait lui dire ces mots. Les murmurer ou les hurler. Mais l'instant est passé. Aislin a disparu.
C'était peut-être un mirage après tout.
« Too late, my time has come Sends shivers down my spine Body's aching all the time Goodbye everybody - I've got to go Gotta leave you all behind and face the truth Mama, ooo - (anyway the wind blows) I don't want to die I sometimes wish I'd never been born at all »
About me PSEUDO Moriartea. AGE 28 tours de compteurs révolus. PAYS/VILLE Capitale Européenne de l'Aérospatiale. FREQUENCE DE CONNEXION Plus ou moins tous les jours. COMMENT ES-TU ARRIVE(E) SUR LE FORUM ? J'étais là y a fort longtemps. J'ai eu envie de réessayer. ES-TU UN SCENARIO ? Nope.. AS-TU ENVOYE TES DEUX SECRETS A NIGHTMARE ? Oui. UN PETIT MOT ? Ornithorynque. CHOIX DE GROUPE Twitter. CREDITS AVATARS Balaclava. sethicons |
|