To fall at your feet wasn't my intention ft. Jonas

Natsy Gal

To fall at your feet wasn't my intention« The sun doesn't give life to the moon. Assuming, the moon's gonna owe it one. It makes me think of how you act to me »J’avais profité d’un bon coefficient de marée pour me faire une petite session de surf. J’avais trouvé un bon petit spot où les vagues étaient vraiment remarquables. Dès que je pouvais, je fonçais à l’océan. Cette sensation de liberté que me procurait le surf avait été pour moi une véritable découverte quand j’étais arrivé à Miami. Je n’étais pas une pro, mais avec le temps je m’étais pas mal perfectionnée et j’assurais plutôt bien.

Assise sur ma planche, je regardai l’heure sur ma montre connectée. Il était l’heure pour moi de quitter l’eau pour retrouver la terre ferme. Mon boulot de journaliste m’attendait. J’avais réussi à grappiller une matinée de congé mais je ne pouvais pas abuser de plus. Je pris alors une dernière vague avant de retourner sur le sable. Avec ma planche sous le bras, je sortis de l’eau. Le soleil était éblouissant et m’obligea à plisser les yeux. Je passai une main dans mes cheveux pour enlever les quelques mèches qui s’étaient logées sur mon visage. Le soleil réchauffait ma combinaison noire, il fallait que je l’ouvre avant de faire une syncope à cause d’un coup de chaud. Je remontai la plage jusqu’à atteindre les galets et d’y déposer ma planche. Je dézippai ma combinaison du haut jusqu’en bas, puis la fis glisser au niveau de ma taille. Mon buste découvert, frissonna légèrement sous l’effet de la petite brise. Je penchai ma tête en avant afin de secouer mes cheveux et au moment où je me relevai, je me retrouvais face à un homme, lunettes de soleil sur le nez.

« Jonas. » Son nom s’était échappé de mes lèvres instinctivement. Je n’avais aucune hésitation, pas le moindre doute sur sa personne. Même si ces yeux se cachaient sous les verres teintés, je pouvais le reconnaître d’un seul coup d’œil. J’avais l’impression de revenir dix ans en arrière. Mon cœur se mit à battre à tout rompre dans ma poitrine. Je sentais mes poumons se vider de toute l’air stockée à l’intérieur. Il me semblait reconnaître un début de crise de panique. « Je dois aller bosser. » Je n’avais pas envie de m’attarder dans des retrouvailles douloureuses. Je récupérai ma planche sur les galets et alors que je tentais de contourner mon ex-amant, ma cheville eut un loupé et je m’étalais par terre. « PUTAIN ! » jurai-je énervée et à la fois honteuse. Je tentai de me relever mais je sentis une douleur lancinante au niveau de ma cheville droite. Une grimace s’afficha sur mon visage. Il manquait plus que ça… que je me retrouve aux pieds de Jonas. Je ne pouvais vraiment pas tomber plus bas… Et c’était le cas de le dire !
@Jonas Kaine

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To fall at your feet wasn't my intention« The sun doesn't give life to the moon. Assuming, the moon's gonna owe it one. It makes me think of how you act to me » La vue de l’océan à partir des plages de Miami était pratiquement aussi magnifique que la vue de la plage à partir des maisons de riches qui les bordaient. Ce qui serait encore plus magnifique toutefois, ce serait de savoir comment il avait bien pu attérir dans l’une des dites maison. Bon, en réalité, Jonas avait tout de même une idée générale de la chose : un joli garçon ou une jolie fille, une fête et beaucoup d’alcool. Mélangez le tout et voilà, vous avez droit à une gueule de bois carabiné et aucun souvenir de la veille. Il avait donc ouvert les yeux sur un plafond inconnu et n’avait prit que quelques secondes à reprendre ses esprits - un minimum hein je vous rappelle que Mooonsieur à une gueule de bois.

Le plus subtilement possible, pas qu’il se souciait de réveiller ceux qui l’entouraient.. mais le bruit c’est le mal m’voyez, il s’était levé de l’endroit où il s’était écrasé la veille et avait attrapé une paire de lunette de soleil qui trainait près de lui – même pas les siennes donc. Il boit, il vole qu’est-ce que ce jeune garçon ne fait pas il faut se poser la question – avant de les glisser sur son nez et d’enjamber les autres corps inanimés au sol avant de quitter la maison. Il avait quelque peu grimacé lorsque les rayons du soleil lui avaient fait remarquer leurs présences, à quelques part entre le patio et la plage, et il avait réalisé une fois les deux pieds dans le sable chaud qu’il avait oublié ses chaussures à l’intérieur de la maison. Oh et puis merde, il avait haussé les épaules en continuant son chemin, pas question qu’il retourne là-bas.

C’est environ à ce moment-là qu’il l’avait apercu. À n’importe qui qui le lui demanderait, il raconterait plutôt avoir voulu se rincer l’œil sur une nana quelconque à moitié habillé, mais en réalité il l’avait reconnu dès l’instant où elle était sortit de l’eau un peu au ralenti – un peu comme dans Baywatch – l’eau dégoulinant sur ses formes parfaites et ses cheveux collés sur son visage. Une petite voix lui avait hurlé de fuir pendant qu’il était temps – la voix de la raison, voix qu’il n’écoute jamais. C’est étonnant même qu’elle s’épuise à encore essayer – Il n’avait pourtant pas bougé et ce qui devait arriver…

Son cœur à lui s’était serré. Elle avait ouvert la bouche. Sa voix. Il avait reculé d’un pas, bien décidé à l’ignorer même si elle se trouvait à quelques centimètres tout au plus de lui. Elle était tombé, il ne savait pas comment. Il avait voulu se réjouir de la voir souffrir, devait-il se rappeler à lui-même qu’à une époque pas si lointaine elle lui avait brisé le cœur ? – Elle l’avait détruit, mais ça il est bien trop orgueilleux pour l’avouer- Jonas étant toutefois Jonas, il s’était retrouvé accroupi à côté d’elle en moins de temps qu’il ne le fallait pour former l’idée. « Reste là.. Tu risques de te casser la cheville.. si c’est pas déjà fait. » Il avait bien tenté de ne pas faire ressentir de jugement dans sa voix.. mais il n’était qu’un humain. « J’aurais cru qu’en dix ans t’aurais eu le temps d’apprendre à marcher sans tomber..

@Athénaïs P. Moore

Natsy Gal

To fall at your feet wasn't my intention« The sun doesn't give life to the moon. Assuming, the moon's gonna owe it one. It makes me think of how you act to me »Le karma avait l’air de se retourner contre moi. Ok, j’avais commis des erreurs dans le passé mais était-ce une raison pour m’amener à me ridiculiser devant mon ex ? Alors que je tentai de me relever pour prendre la fuite le plus vite possible, Jonas fut preuve d’empathie à ma plus grande surprise. J’aurais pensé qu’il se serait réjoui de me voir me casser la gueule et de me faire mal. Un bon coup de retour de bâton quant à ma fuite dix ans auparavant, mais pas du tout. Il s’était rapproché de moi pour me dire de rester au sol. Cette proximité entre nous ne me laissait pas indifférente. J’avais essayé de l’oublier ces dernières années et je pensais m’en être convaincu. Le revoir aujourd’hui me faisait penser que je les avais juste enfouis sous un bloc de béton. « Ca va aller … » commençai-je par dire juste avant de me faire interrompre par un pique bien placé comme autrefois. Je lui jetai un regard noir en fronçant les sourcils. Il n’avait pas perdu de son humour acerbe d’antan. Fallait croire que certaines choses ne changeaient pas au fil des années. « Et toi, je vois que tu n’as pas amélioré tes punch-line. Toujours aussi naze ton humour Kaine. » Je passai une main sur ma cheville. Je sentais que celle-ci commençait à enfler sur le côté. J’étais bonne pour une belle entorse apparemment. Quelle poisse !

Je regardai l’heure sur ma montre. Le temps filait. J’allais surement être en retard au bureau. Je n’aurais qu’à prétexter qu’un événement avait attiré mon œil de journaliste et m’avait retardé. Quoique… ce ne serait pas tellement un mensonge car les retrouvailles avec un ex qu’on a lâchement abandonné ça pouvait faire un potentiel article.

Je relevai mon visage vers celui de Jonas et mes yeux détaillèrent son visage le temps d’un instant. Avec quelques rides et peut-être quelques centimètres de cheveux en plus, il était resté le même que dans mon souvenir. J’avais pensé tirer un trait sur cette histoire passée, ne plus avoir à remettre les pieds dedans, mais voilà que le destin m’y confronter. « Qu’est-ce que tu fais à Miami ? » Est-ce que l’enfant était avec lui ici ? Cette question je ne la lui poserais pas car je ne savais pas si j’étais prête à entendre la réponse. Si je n’avais pas pensé depuis plusieurs années à ce petit être que j’avais laissé derrière moi, en voyant l’homme avec qui je l’avais conçu, je ne pouvais m’empêcher de me mettre à me questionner à son sujet. « Attends, laisse-moi tenter de trouver la réponse à ma question … Tu es venu habiter dans l’une de ses résidences pour séniors friqués, maintenant que tu es un boomer … » Je lui offris un sourire malicieux et passai une main dans mes cheveux blonds, assez fière de ma répartie. Moi aussi je pouvais lancer des piques d’humour.
@Jonas Kaine

Invité

To fall at your feet wasn't my intention« The sun doesn't give life to the moon. Assuming, the moon's gonna owe it one. It makes me think of how you act to me » Tout ceux qui connaisse Jonas vous le diront. Ce mec est incapable de prendre une bonne décision même si sa vie en dépends. C’était donc probablement la raison pour laquelle, au lieu d’être très très loin, il s’était accroupi près d’Athéna afin d’examiner sa cheville. Il était loin d’être un spécialiste, mais il s’était pêté la gueule assez souvent pour savoir à quoi ressemblait une entorse vs une cheville cassée.. il fallait bien que ses expériences de vie lui servent à un truc. Ca lui permettait aussi de se concentrer sur autre chose que leur proximité, autrement il craquerait. Il ne savais pas comment, mais il savait qu’il flancherait. Il avait froncé les sourcils lorsqu’elle lui avait finalement répondu. « C’est bas ça Moore.. Très très bas comme humour. T’as besoin que je vole la pelle en plastique d’un des chiards ici pour t’aider à creuser un trou? Question d’être le plus bas possible? » Ca lui ferait plaisir même, l’enterrer jusqu’au cou et l’abandonner là. Question de karma et tout et tout.

Elle avait plongé son regard dans le sien et il n’avait tenu que quelques secondes avant de regarder ailleurs. Le regard de la jeune femme était l’une de ses plus grandes faiblesses et il ignorait à qu’elle point elle le savait.. pas question de jouer avec le feu. Elle lui avait ensuite demandé ce qu’il faisait là. « Je pourrais te renvoyer la question. Trop occupé à trouver ton futur sugar daddy peut-être? » Il avait haussé un sourcil, un sourire en coin. Ça l’avait toujours amusé cette guerre de commentaires qui ne prenait une pause que lorsque leurs bouches étaient occupées à d’autre chose – le plus souvent sur la bouche de l’autre quoi. Il lui avait emmêlé les cheveux d’une main, question de bien l’emmerder et parce que les réflexes sont durs à tuer, tout en l’aidant à se lever de l’autre. « Je vais faire comme si je n’avais pas entendu ce commentaire disgracieux.. Moi? Un boomer? Franchement! Je vais prendre pour acquis que c’est la douleur qui te fait dire encore plus de connerie que d’habitude. Et c’est dur à battre croit-moi! » Il l’avait vu vasciller de nouveau et il l’avait attrapé pour la poser sur son épaule en mode poche de patate. Encore heureux qu’elle ne soit pas devenue lourde et qu’il ai continué d’aller au gym. « Sérieusement, je sais même pas pourquoi je te laisse pas t’écraser de nouveau au sol, ca me ferait surement du bien en plus. » commenta-t-il à voix haute. « Bon aller, dit-moi que t’es arrivé en voiture et qu’elle est pas trop loin que je puisse t’abandonner là et continuer ma vie » marmonna-t-il en s’éloignant doucement de la plage.

@Athénaïs P. Moore

Natsy Gal

To fall at your feet wasn't my intention« The sun doesn't give life to the moon. Assuming, the moon's gonna owe it one. It makes me think of how you act to me »La répartie de Jonas avait toujours été une des choses qui m’avait fait craquer chez lui. Même si la plupart du temps son humour se retourner contre moi, j’avais toujours trouvé que ça lui donnait un certain charme. Je du me retenir de sourire lorsqu’il me dit vouloir voler une pelle pour m’aider à m’enterrer dans un trou. Au lieu de cela, je lui lançai un regard noir. Je lui demandais ce qu’il faisait à Miami. C’était quand même un peu fou de se retrouver dans la même ville dix ans plus tard. Les Etats-Unis étaient pourtant bien assez grands pour que jamais je n’ai à croiser de nouveau son chemin. Faut croire que la vie en avait décidé autrement. Je lui balançai dans la tronche qu’il était sans doute à la recherche d’une maison de retraite. Cela ne resta pas sans conséquences car mon ex me retourna une réponse piquante. Je soupirai. Je repoussai une de ses mains qui s’était glissée dans ses cheveux. Le contact de ma main contre la sienne, me rappela des sentiments enfouis au fond de mon cœur depuis bien longtemps. Il m’aidait à me relever. Je ne comprenais pas vraiment ce comportement héroïque dont il faisait preuve. Avec le coup que je lui avais fait, il aurait pu me laisser dans la galère sur ce tas de galets. « J’essaie de battre ton record de conneries à la minute … » commençai-je par dire alors que je sentis mon pied valide glisser légèrement sur les pierres lisses. En moins de temps qu’il ne fallut pour dire ouf, je me retrouvai sur l’épaule de Jonas. Je fus trop surprise sur le coup pour protester. Je fronçais les sourcils. « Hey tu pourrais être plus délicat, non mais ! » Je devais avoir l’air d’une vieille gourde comme ça. « Et n’en profite pas pour me toucher les fesses ! » dis-je avec un léger sourire en coin. Je disais cela à la blague mais le connaissant je savais qu’il en serait bien capable. Profiter de la situation, c’est sans doute ce qu’il faisait de mieux dans la vie. Je remontai le haut de mon bikini qui avait légèrement glissé. Manquerait plus que je me retrouve la paire de nichons à l’air !

Jonas râla qu’il ne savait pas pourquoi il m’aidait et qu’il devrait plutôt me laisser m’écraser au sol. Je me pinçai les lèvres pour retenir une réplique cinglante. Mes cheveux me tombaient dans le visage c’était assez désagréable. J’essayai de les retenir d’une main maladroitement. « Ouais j’ai ma voiture en haut de la plage un peu plus loin vers la gauche. Ramasse ma planche, j’y tiens vraiment. Je voudrais pas le faire voler … Quoi que, je sais pas si tes petits muscles vont supporter tout ce poids … Faudrait pas que tu froisses un muscle papi ! » Je tournai la tête en arrière, vers mon ex avec un large sourire provocateur. Oui j’aimais l’emmerder, même après dix ans sans se voir. En faite, toute cette situation était tellement étrange … On aurait dit qu’on ne s’était jamais séparés, que le temps n’avait pas eu d’effet sur notre relation. Nous étions toujours les mêmes, se lançant des piques à tour de rôle. Au début de notre relation, cela avait été des petites taquineries ici et là et puis finalement, au fil du temps, c’était devenu un peu la marque de fabrique de notre couple. Une personne extérieure ne nous connaissant pas pourrait croire que l’on se détestait, peut-être y avait-il de ça oui, mais il y avait sans doute davantage de détresse dissimulée par ces petites phrases acerbes.

@Jonas Kaine

Invité

To fall at your feet wasn't my intention« The sun doesn't give life to the moon. Assuming, the moon's gonna owe it one. It makes me think of how you act to me » Jonas avait soupiré bruyamment avant de revenir sur ses pas suite à la demande de la jeune femme. « Non, mais j’ai que ça à faire non hein. » Il n’était pas son putain d’esclave! Mais il s’était quand même penché pour attraper la planche de son bras libre – il a un grand cœur que voulez-vous - et il s’était ensuite de nouveau dirigé vers la voiture de la blonde en suivant les indications de celle-ci. On aurait pu croire qu’ils ne s’étaient jamais quittés ou bien qu’ils se détestaient, l’un était plus vrai que l’autre et ca tordait les tripes de l’homme dans tous les sens. C’est qu’ils retombaient dangeureusement rapidement dans les vieilles habitudes et c’est surtout ça qui faisait peur au brun – doit-on encore répéter qu’il est incapable de prendre de bonnes décisions? Il était arrivé à la voiture assez rapidement et après avoir poser la planche contre celle-ci, il avait offert deux petites claques à l’arrière-train qui se trouvait bien trop près de son visage. C’est elle qui avait commencé hein! Et puis, ca avait le mérite de lui changer les idées. « Terminus tout le monde descend! » Il avait laissé le corps d’Athéna glisser doucement le long du sien afin de l’installer elle aussi contre le véhicule.

Le temps semblait s’être arrêté.. ou un truc comme ca en tout cas, on était pas dans un livre à l’eau de rose non plus.

Il était resté le corps embriqué contre le sien, comme s’il avait un jour oublié à quel point ses courbes s’installaient avec perfection contre sa peau. Ses yeux s’étaient plongés dans les siens et il avait soupiré. Un soupir de tristesse? Non, plutôt un soupir de contentement. Avant même de se rendre compte de ce qu’il faisait, il avait glissé sa main dans la chevelure blonde de la jeune femme pour dégager son visage et il avait comblé la distance entre leurs lèvres. Peut-être qu’elle le frapperait, et il l’aurait bien mérité, mais dix ans sans sa bouche s’était diablement trop long pour lui.

@Athénaïs P. Moore

Natsy Gal

To fall at your feet wasn't my intention« The sun doesn't give life to the moon. Assuming, the moon's gonna owe it one. It makes me think of how you act to me » Un sourire de satisfaction se dessina sur mes lèvres quand il s’abaissai, malgré ses protestations, pour ramasser ma planche au sol. Finalement, je semblais toujours avoir un quelconque pouvoir de persuasion sur cet homme, c’était bon à savoir … Je ne savais pas si on allait se revoir un jour, ou si c’était l’unique fois en dix ans, mais c’était une info utile à garder dans un coin de ma tête. Sait-on jamais.

A ma voiture, il me redéposa sur le sol après avoir donné deux petites tapes sur mes fesses. Je soupirai. Ce type était irrécupérable. Je m’adossai au véhicule et mon regard se plongea quelques instants dans celui de Jonas. Cette proximité entre nos corps me décontenançait légèrement. J’avais l’impression de retomber une décennie en arrière, quand nos regards s’étaient croisés pour la première fois. Je pouvais sentir son souffle sur mon visage. Je sentis sa main se glisser dans mes cheveux. Ma tête me disait de ne pas succomber. Mon corps m’envoyait les signaux inverse. Et mon cœur … lui dans tout ça il subissait carrément un dysfonctionnement total ne sachant pas quel camp choisir. Quand je sentis ses lèvres chaudes sur les miennes je perdis pieds, ou plutôt le seul pied qu’il me restait. Je posai une main sur ma voiture pour m’éviter une chute et mon autre main libre attrapa la chemise de Jonas pour le rapprocher encore plus près de moi et sentir le poids de son corps m’écraser. Pendant quelques secondes, je ne répondis plus de ma personne, laissant même ma langue se perdre autour de la sienne, intensifiant ce baiser. Je ne sais pas combien de temps dura ce moment. Et puis soudain, comme si on venait de rebancher un câble manquant dans mon cerveau, je repris mes esprits et repoussa mon ex. « On peut pas faire ça. » En faite c’était une excuse bidon. Qu’est-ce qui nous empêchait de faire ça ? Honnêtement rien ni personne. Mais c’était juste mon instinct qui me criait de ne pas me lancer là-dedans. Je ne voulais pas souffrir de nouveau comme ce fut le cas dans le temps. Mais l’idée de le sentir en moi comme autrefois … Bon dieu, cela me faisait perdre toute capacité à être rationnelle.

@Jonas Kaine

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To fall at your feet wasn't my intention« The sun doesn't give life to the moon. Assuming, the moon's gonna owe it one. It makes me think of how you act to me » La gravité de son monde c’était elle, ça avait toujours été elle. Comment avait-il pu espérer l’oublier, tout aussi loin qu’il ait pu l’enfouir au fond de ses souvenirs. Ses lèvres sur les siennes, son odeur bien trop fruité pour ne pas intoxiquer ses sens… Il était certain que la main qui avait glissé sur la hanche de la jeune femme y laisserait des echymoses à force de rapprocher son corps du sien. Elle s’était détaché de lui pour lui dire qu’ils ne pouvaient pas faire ca. Effectivement, c’était une très mauvaise idée. Il était bien là toutefois, toutes les terminations nerveuses de son corps étaient feux et il avait l’impression d’être en vie pour la première fois en une décennie. Quitte à ne plus avoir accès à sa bouche, il avait commencé à glisser ses lèvres contre la courbe de sa nuque. Il avait souris légèrement en y sentant la chair de poule qu’il y faisait apparaitre. « On peut, on devrait pas. Depuis quand je prends les bonnes décisions dans la vie? » ajouta-t-il à son tour. Il posait un nouveau baiser sur la peau de la blonde entre chaque affirmation.

Après un nouveau moment, il s’était arrêté à son tour. Question de reprendre son souffle, de faire un peu le ménage dans son esprit embrumé de luxure et pour ne pas se faire coller une contravention d’attentat à la pudeur sur la tronche. C’est pas que ca le dérangerait vraiment, mais il n’avait pas vraiment l’argent à y mettre donc hein.

Il avait donc reculer d’un pas, pas assez pour se détacher complètement, mais juste assez pour pouvoir plonger son regard dans le bleu orageux de celle qui avait un jour été la femme de sa vie. « J’habite à 15 min d’ici… » proposa-t-il un sourire en coin.

@Athénaïs P. Moore

Natsy Gal

To fall at your feet wasn't my intention« The sun doesn't give life to the moon. Assuming, the moon's gonna owe it one. It makes me think of how you act to me » Ma respiration s’était mise à s’accélérer et mon cœur semblait vouloir s’échapper de ma poitrine. Je tentais de garder ma raison alors que mon corps réclamait davantage de proximité avec celui qui m’avait autrefois brisée. Il serait imprudent de me laisser importer par mes sentiments, quels qu’ils soient aujourd’hui. Alors que je tentais de le raisonner, de me raisonner, Jonas me poussait dans la direction contraire. Je ne pouvais le reconnaitre à voix haute mais ses baisers m’avaient manqué. Je fermai les yeux, tandis que ses lèvres chaudes se posaient à multiples reprises dans mon cou. Cela ne manqua pas de me faire frissonner de plaisir. Je me pinçai la lèvre inférieure. Comment pouvais-je résister alors que tant de désir s’emparait de moi ? Il me rendait faible, il avait toujours été comme de la kryptonite, me rendant incapable de garder du self-control. C’en était presque rageant de voir qu’après toutes ses années il continuait à avoir le même effet sur moi. « Tu ne changes pas … » lui répondis-je dans un murmure. Cette réponse valait autant pour ma propre réflexion intérieure que pour ses propos. Il était vrai qu’il n’avait jamais su prendre de bonnes décisions, d’aussi loin que je m’en souvienne.

Il se recula de mon cou, m’arrachant un léger soupir de déception très spontané qui me surprit moi-même. Instinctivement je m’agrippai au bas de sa chemise, laissant me doigts frôler sa peau furtivement. Son regard croisa le sien. Les souvenirs de notre première rencontre me revinrent en mémoire. Cela faisait plus de dix ans et pourtant il avait laissé une marque indélébile en moi. Indéniablement, je savais qu’il ferait toujours partie de moi-même si je m’efforçai de mettre du temps et de la distance entre nous. Un sourire s’afficha sur ses lèvres et quelques mots remplis de sous-entendus sortirent de sa bouche. Je fis mine de m’offusquer alors que mon cerveau se mettait à réfléchir aux différentes réponses que je pouvais lui apporter. « Je … » commençai-je. Je connaissais l’issu d’une réponse positive et je mentirais en disant que la tentation d’accepter n’était pas grande. Mais si j’acceptais, je risquais d’être prise de remords. Mais n’en aurais-je pas à refuser ? Je pris une grande inspiration avant de soupirer. « Si tu as de la glace pour ma cheville ou de la vodka pour faire passer de la douleur … dans ce cas oui … » Un sourire glissa sur mes lèvres et ma main lâcha le bas de sa chemise. Je m’échappai de son emprise en boitillant pour aller récupérer mes clés que j’avais cachées sous le châssis de ma voiture près d’une roue. Je les lançai à Jonas qui les rattrapa avec brio. « Tu conduis et t’as pas intérêt à faire d’excès de vitesse sinon je te jure qu’on retrouvera ton cadavre chez toi demain matin. » Je connaissais bien Jonas pour savoir qu’il se foutait pas mal des lois alors cette menace était tout à fait légitime. Je ne prenais pas la décision la plus rationnelle possible alors autant éviter les emmerdes routières en plus de cela. Il m’aidait à m’installer du côté passager de mon véhicule tandis qu’il prenait place au volant.

Je savais que je faisais une connerie mais je ne voulais pas y penser et quel meilleur moyen de ne pas y penser en mettant de la musique. J’enclenchai une playlist de mon téléphone qui se diffusa dans l’habitacle. Du rock. « T’habites pas dans une résidence pour boomer dis-moi ? Parce que j’ai pas trop envie de me faire reluquer les nichons par une bande de vieux pervers en manque ! » D’ailleurs en parlant de nichons, ceux-ci étaient toujours découverts, tandis que mon popotin était toujours à l’étroit dans ma combinaison. Je commençais d’ailleurs à avoir bien chaud là-dedans. Tant bien que mal, je la descendis en bas de mes chevilles. « Regarde la route. » lançai-je au conducteur au regard lubrique qui se posait sur moi. Je ne pu m’empêcher de sourire en sentant mon égo se gonfler. Je me sentais toujours aussi désirable à ses yeux et ce n’était franchement pas désagréable. Je passai mon premier pied non sans difficultés, mais pour le second, celui qui était estropier ce fut plus compliqué. « Putain. » jurais-je en sentant une vague de douleur se diffuser dans ma cheville. J’espérais ne m’être fait qu’une bête petite entorse et n’avoir rien de casser.

@Jonas Kaine

» Je Jure Solanellement que mes intention son mauvaise ↕ Lah'
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