arlo &
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J'avais passé un Noël... j'en avais jamais passé un aussi bon. ça n'avait pas été fou, attention, très simple même. Enfin, en apparence. Non parce que quand votre crush vous invite pour Noël chez lui avec sa cousine, c'est pas rien. J'avais tenté de ne pas trop en faire, c'était fini depuis récemment avec sa copine et je ne voulais pas lui sauter dessus comme une moule à son rocher. Il m'invitait et je répondais humblement, le remerciant d'avoir pensé à moi car en effet je n'avais pas vraiment de connaissance assez proche pour passer Noël, bien que je pense qu'une des filles m'auraient volontiers accueilli si j'avais demandé. Mais bon, j'avais bien été contente que ce soit Arlo qui se "dévoue" à m'acceuillir d'autant que je rencontrais ainsi son adorable cousine qu'il aime tant. leur amour familial m'inspirait énormément et c'était encore mieux à voir en vrai. Nous avions décidé que je dormirai avec Sibbie, puisqu'elle refusait que je prenne le canapé. Ils avaient deux chambres seulement, une chacun et malgré mon envie de connaître celui d'Arlo, il fallait chaque chose en son temps. D'ailleurs, Sibbie m'avait beaucoup observé et me questionna une bonne partie de la nuit. Nous avions bien ri et bien discuté, nous avions même le doute qu'Arlo nous ait entendu rire de son lit. L'imaginer dans les draps, sûrement torse nu... enfin bref. Sibbie semblait bien décidée à ce que je sois la femme dans la vie d'Arlo et évidemment, je niais, disant que je ne voulais pas le brusquer même si je ne pouvais nier par contre que clairement j'étais attirée par lui. Elle me disait de toute façon que ça se voyait comme le nez au milieu de la figure, bien qu'elle aurait aimé que je la regarde elle plutôt comme ça. Sibbie était très drôle et j'en faisais une bonne amie. Je lui avais acheté à elle une belle veste cintrée avec des bijoux et à Arlo j'avais offert en clin d'oeil un distributeur rose adapté en porte clé pour rire puis un ensemble de sport spécial boxe ainsi qu'une belle montre pour quand il était le boss au travail. Je ne dépensais que pour eux deux alors j'avais de quoi leur faire plaisir. j'avais aussi acheté pour mes récentes amies quelques bricoles mais eux m'avaient invité.

Durant cette soirée, nous avions bu pas mal c'est vrai et décidé qu'on prendrait le 31 au matin le premier avion pour la première destination pour faire Nouvel An avec un sac à dos. Sibbie, voulant sûrement jouer l'entremetteuse déclinait quelques jours plus tôt pour nous laisser en duo. Je sentais tout de même l'anguille sous roche me souvenant de notre conversation. Enfin, Arlo ne semblait pas vouloir annuler et je n'en fus pas moins heureuse quoique mes pulsions envers lui seraient compliquées à contrôler en étant en tête à tête. Mais j'allais être forte. On se retrouvait donc tous les deux à l'heure prévue à l'aéroport avec juste un sac à dos et évidemment nos papiers. coucou fis-je avec un large sourire sur le visage une fois que je l'avais retrouvé. attends. le premier avion là c'est...? Marrakech. Mais non. Je me mettais à rire en voyant la tête d'Arlo se décomposer. Je n'allais pas me dégonfler, ce n'était vraiment pas mon genre. Bon bah go sous les 30 degrés! Ils parlent français là-bas en plus! lui fis-je alors en avançant vers les guichets en riant encore. Ce pari était fou mais nous n'avions pas froid aux yeux, tous les deux. Nous avions convenus de tout acheter là-bas puisque nous ne savions pas où nous allions attérir : et tant mieux vu la destination ! tu aimes les hammams j'espère. fis-je une fois dans la file, me mettant face à lui. tu devrais voir ta tête! fis-je en riant de bon coeur.

Nous nous retrouvions alors dans un avion en direction du Mahgreb pour fêter le passage à 2021. tu as déjà fais ce genre de trip? lui demandais-je alors en m'installant sur mon siège à côté de lui, installant nos grignotages et le PC portable pour Netflix. on regarde quoi? Les Chroniques de Bridgerton? Sherlock? tu aurais été plus dans ton élément à Londres fis-je alors en riant en le regardant. Je posais ma main sur son bras musclé et ça me fit un électrochoc, je la retirais doucement pour ne pas trop que ça se voit. Néanmoins, en regardant Netflix dans l'avion, je m'endormais sur son épaule. Au réveil, je m'excusais et fit genre de rien, souriant, gênée. Le soleil était là : nous étions à Marrakech.

En sortant de l'avion, on prenait un taxi. Je parlais beaucoup car ils parlaient très bien français au Maroc. je regardais partout autour de nous et Arlo aussi. c'est magnifique. fis-je alors avant d'arriver dans le premier hôtel conseillé sur place que nous avions regardé dans l'avion avant de décoller. Un hôtel bien traditionnel et classe. On achetait de quoi s'habiller pour la soirée et le lendemain. J'achetais une belle robe scintillante, on était déjà tard. On allait pouvoir bientôt faire la fête en terrasse en bord de piscine et apparemment ils faisaient même un feu d'artifice pour minuit. On allait bien s'amuser. On avait pris une chambre avec deux lits. Je me changeais dans la salle de bain et je sortais le voir, je souris. tu es beau. et moi, comment tu trouves?

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La fin de l’année avait été douce. Réunie avec sa cousine, Arlo prévoyait passer du temps de qualité en famille incluant les jumeaux qu’il aimait comme s’il était leur oncle de sang. Il avait laissé la petite famille en paix les jours de fêtes, mais avait laissé des colis emballés par Sibbie sinon ils auraient été moche.
Laissant une enveloppe pour les parents incluant un certificat cadeau personnalisé pour des heures de babysitting pour leur donner la seule chose que l’argent ne pouvait pas leur acheter était du temps de qualité entre eux. C’était plutôt une gesture significative puisqu’il se déplacerait pour les bébés jours et nuits, mais bon, quand ils voudront la paix, il leur paierait un bon resto ou quelques nuits de paix à l’hôtel. Noël, il l'avait passé avec deux demoiselles bien précieuses à ses yeux pour des raisons différentes. Sibbie, c’était sa perle. Et la mission qu’elle avait dû faire à la fin de l’année lui avait fait bien voir oh combien il avait besoin d’elle dans sa vie. Rose, elle venait tout juste d'entrer dans sa vie et il se demandait déjà comment il avait respiré pleinement toutes ses années sans elle à ses côtés. Il venait de vivre une rupture et trouvait quand même certains moment plus difficile, mais son ex avait déjà prévu retourner au Montana pour les fêtes, alors bien avant de la laisser, il s’était imaginé passé ce jour loin d’elle. Ils avaient cuisiné à trois en buvant du vin choisi par l’experte français. Rose avait même tenté de faire d’eux des ballerines en fin de soirée alors que les fous rires résonnaient dans l’appartement.
Ils s’étaient échangé des cadeaux tard dans la nuit du vingt-quatre au vingt-cinq
et il avait été touché par la générosité de sa nouvelle amie. Il lui avait offert des gants de boxe dans l’espoir de lui donner des cours privés et deux billets pour Disneyland à Orlando. Ils auraient un petit roadtrip à faire, mais il lui avait promis qu’il la ferait tomber en amour avec la Floride. Ça commençait par là. Et honnêtement, il n’y avait jamais mis les pieds. Et Sibbie avait eu des billets pour le Universal Studio. Il avait compris en 2020 que les moments de qualités étaient les véritables cadeaux et ils voulaient en profiter avec elles en 2021. Rose le croirait peut-être fou de déjà prévoir si loin, mais il s’en fichait. Ils s’entendaient aussi bien que des amitiés qui durent toute la vie. Ce genre de lien, on le sait dès la rencontre qu’il allait fleurir et ça tombe bien que c’est une Rose le lien avait cliqué.
C’est d’ailleurs cette conversation sur créer des souvenirs et le temps passé en bonne compagnie qui avait mené à aujourd’hui. À Marrakech avec Rose sans bagage. Juste un sac à dos sur lequel était son nouveau porte clé rose en honneur de leur premier souvenir. Un endroit où il ne comprenait pas la langue, mais où il se sentait tout de même en sécurité puisque la ballerine lui traduisait tout avec le plus beau des accents. C’était plus chaud que Miami, mais au moins, la température n'était pas trop étrange pour le rouquin habitué de ne voir plus que l’été maintenant qu’il vivait en Floride. Il n'avait jamais quitter son pays et encore moins fait un voyage sans bagage. Étrangement, quand Arlo bougeait habituellement c’était avec tous ses pieds puisqu’il quittait son bout de pays pour s’établir ailleurs. C’était tout nouveau pour lui, elle devait le sentir puisqu’elle le questionna. C’est une première pour moi, j’espère qu’on va s’amuser.Il avait du googlé l’endroit dans l’avion alors qu’elle dormait sur son épaule. Un moment qu’il avait apprécié plus qu’il avouait à son cœur. Ils ne s'étaient pas vraiment de sa rupture, mais elle avait passé la nuit avec Sibbie le vingt-cinq, il savait qu’elle savait. Il se rappelait de ses conseils au casino. Pour comprendre les filles faut leur parler, mais il ne voulait pas aller trop vite s'embarquer dans une nouvelle relation pour la détruire si son coeur embaumait attristé sa vision. Rose n’était pas qu’une fille pour le divertir. Elle était devenue une partie de sa vie qu’il ne voulait pas perdre.
Dans l’hôtel, ils étaient prêt à aller fêter le passage à la nouvelle année. Chacun s’était mis sur leur trente et un de leur côté. Des habits achetés ensemble. Il n’avait pas l’habitude de mettre vestons, mais vu la robe de sa compagne, il devait être à la hauteur à ses côtés. Quand elle sortit de la salle de main, elle lui demanda comment il la trouvait. Son visage rougit parlait peut-être pour lui, il avait eu cette envie de l’attraper par les hanches pour l’embrasser longuement, mais s’ils étaient venu si loin ensemble, leur premier baiser devait être à minuit. On dirait que cette robe a été fabriquée pour toi. Il attrapa tout de même sa main pour la faire tournoyer sur elle-même. Alors, on va enfin danser jusqu’en 2021? L’heure de la journée était floue à cause du décalage horaire. Il ne savait pas trop combien d’heure restait avant de passer à une nouvelle année, mais il avait bien hâte.
Sortant de la chambre, il la suivait puisqu’elle avait compris les indications des gens qui les avaient conseillé. L’endroit, la vue, l'atmosphère, tout était à rêver, mais il n’avait de yeux que pour lui. C’était parfait d’être sur un autre continent avec Rose. Dans Miami, plusieurs endroits lui rappellent Ellie qui était toujours une corde sensible, mais là son seul repère était la ballerine hypnotisante. Depuis sa rencontre qu’il veut la revoir chaque fois qu’elle le quittait et elle le hantait jusque dans ses rêves.
Ils avaient attrapés des coupes de champagne en arrivant sur la terrasse. Ils auraient pu se mêler à la foule, mais Rose semblait ne pas avoir envie autant que Arlo. Ils avaient vite atterri sur la piste de danse, la maison de la française, où elle menait la danse ce soir et où Arlo appréciait chaque mouvement. Il n’était pas un pro, mais il s’était toujours débrouiller pour la base. Puis ça forçait une proximité entre eux qu’ils n’osaient habituellement pas franchir. Ses mains avaient parcouru certaines de ses courbes pour la première fois. Ce qui rendait ce pays bien chaud encore plus tropical. La robe scintillante était encore plus hypnotisante avec les lumières de la fête qui reflétaient sur ses détails. C’est pas pour rien qu’on est que nous deux finalement, pas vrai? Qu’il lui souffla puisqu’il connaissait assez sa cousine. Elle avait apprécié Rose et avait vu combien Arlo était à l’aise à ses côtés. Elle n'aurait jamais craché sur ce genre de voyage, c’était tout à fait elle de partir sans destination. S’ils étaient deux, c’était parce qu’elle voulait les voir revenir un item.

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On se retrouvait à prendre un avion pour le Maroc tous les deux. Sibbie nous avait "lâché" sous un prétexte sûrement hyper bidon. Je me souvenais de tous nos mots échangés la nuit de Noël, elle avait carrément signé le contrat d'entremetteuse pour son cousin et moi. je m'étais moqué d'elle en disant que ça ne se passerait pas comme ça vu qu'il venait de vivre une rupture assez difficile et que même moi je ne voulais pas précipiter les choses. je n'avais pas pu cacher longtemps mon intérêt pour son tendre cousin car apparemment, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Je m'étais cachée sous la couette quand elle m'avait dit ça. Je tentais de retenir mes pensées, mes envies quand il était là. Et quand il n'est pas là, je veux qu'il soit là. C'était un vrai bordel dans ma tête et il faut aussi dire qu'aimer sans l'être en retour... j'ai plutôt l'habitude. Sauf qu'Arlo n'est pas mon ex petit ami. J'avais raconté tout ça aussi à Sibbie, lui révélant mes plus grands secrets. Elle avait compris pas mal de choses et avait été d'excellents conseils, me promettant de ne rien dire à son cousin évidemment, à part de l'embêter pour qu'il craque avec moi, elle ne dirait rien. Elle était vraiment adorable et une magnifique famille pour Arlo, il avait de la chance.

Bref, un voyage en avion avec ma tête sur son épaule plus tard, nous nous retrouvions au pays du hammam et de l'eucalyptus. Et aussi... d'une architecture incroyable. J'avais toujours adoré les images que je voyais dans les spas du Maroc et ce qu'on voyait sur les réseaux... j'étais conquise aussi en arrivant ici. Et puis, se retrouver rien qu'avec Arlo ici, à des milliers de kilomètres de Miami, c'était aussi quelque chose. Nous n'avions pas d'autres repères que l'autre et je me rendais vraiment compte que je ferais vraiment n'importe quoi avec lui les yeux fermés. Ce qui ne m'aidait pas pour tenter de freiner mes pulsions d'ailleurs... mais ça je pense que c'était aussi un objectif de Sibbie.

Nous allions trouver des vêtements pour la soirée organisée dans l'hôtel pour le nouvel an. Je sortais de la salle de bain dans ma robe scintillante et je souriais en le voyant sur son 31. non mais vraiment tout te va. c'est incroyable. du slip de boxe jusqu'au costume. parfait, je le dis depuis le premier jour. fis-je alors qu'il me disait qu'elle semblait faite pour moi, tirant légèrement la langue de manière mignonne comme je le fais trop souvent. Je rougissais. Je me disais un instant que notre duo devait envoyer du pâté, présentement. Je n'osais pas lui proposer de photos ensemble de peur de vraiment craquer en la regardant. Il me prit la main pour me faire tourner sur moi-même avant de me proposer d'aller danser jusque la fin de l'année. Je souris en gardant sa main dans la mienne : allons-y, ça va être génial lui fis-je alors en reprenant ses mots plus tôt où il disait espérer que ça serait amusant. On ne s'ennuyait jamais tous les deux. L'un avait toujours une idée pour anticiper je ne sais quelle bêtise ou actions qui entraînerait une autre qui entraînerait une autre... C'était sans fin.

Une coupe de champagne à la main, nous allions rapidement sur la piste de danse tous les deux. Main dans la main, puis nous dansions à deux. C'était clairement mon endroit favori au monde et je le partageais avec Arlo sans retenue. Ses mains se posaient sur moi plus aisément que jusqu'alors et je ne peux pas dire que je dépréciais la chose, au contraire. Chaque parcelle de sa peau qui entrait avec la mienne m'envoyait une décharge électrique à toute épreuve. L'alcool montait et j'avais de plus en plus de mal à cacher mes réactions physiques. Je m'accrochais tantôt à son cou pour danser, je passais parfois quelques doigts dans ses cheveux dans le mouvement. Sa phrase à l'oreille me donna le frisson dans tout le corps. Je tournais le regard légèrement, sans trop me reculer de lui après sa question. Il sous entendait clairement et confirmait ce que je pensais du retrait de sa cousine, visiblement. J'avais peur de répondre de travers mais il fallait que je réponde. Sibbie est une fine maline, je dois l'avouer. répondis-je d'abord, c'est la première chose qui me vint à l'esprit. Je louchais bien trop sur ses lèvres, je m'en rendais compte. Concentres-toi. Oh oui mais ses yeux c'est pas bien mieux... j'avouerai aussi que ce n'est pas pour me déplaire. avoir changer de vie. finir l'année avec toi. finis-je par dire, tant pis. J'avais bien peur de me prendre de beaux vents avec Arlo, mais j'étais d'abord un peu trop alcoolisée pour tout mesurer et puis... tant pis. Où allait-il aller, de toute manière? pas bien loin. Arrête de loucher sur ses lèvres, Rose. Alors qu'un serveur vint - thanks god - nous interrompre en distribuant des verres et quelques biscuits apéritifs que je prenais pour dissimuler cette tension, un autre danseur bouscula légèrement ce dit serveur qui me bouscula et dans l'élan, je restais accrochée à Arlo pour finir directement... dans la piscine.

Il fallait bien qu'une bêtise pareille n'arrive. Je sortis de l'eau morte de rire alors qu'une voix annonçait le décompte de minuit dans cinq minutes avant de lancer le titre Fever d'Angèle et Dua Lipa. Je regardais alors intensément Arlo alors que la musique tournait avant de danser doucement dans l'eau en riant puis en chantant la partie française en croisant souvent - bien trop - son regard. c'est pour toi fiou le champagne montait, je l'avais dis voix haute. Ce mélange d'anglais/français, ces paroles... je pensais souvent à lui en l'entendant. Là, elle raisonnait pour nous, alors que nous étions trempés dans la piscine.

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Tout près de sa belle fleur, Arlo était dans le moment présent. Dans une pays qui lui était étranger, il pourrait vouloir observer tout ce qui l’entour, mais il n’avait d’yeux que pour elle. Difficile de faire autrement, surtout sur une piste de danse où elle bouge comme personne d’autre. L’alcool dans leur veine y était peut-être pour quelque chose puisque parmi les autres personnes ici pour pour le rouquin il n’y avait qu’elle qui importait.
Sortir du pays le sortait de sa tête. Ici, ça ne lui servait à rien de s’inquiéter pour sa cousine, il était trop loin pour prendre soin d’elle. Puis, il ne serait pas partie si elle n’avait pas insisté pour avoir la paix. Son cœur avait récemment été brisé et il était persuadé qu’il serait mieux pour tout le monde qu’il reste seul pour éviter des incidents comme celui qu'elle avait vécu. C’était peut-être pour cette raison qu’il avait évité de parler de sa rupture avec la jolie blonde. Son cœur s’attachait déjà trop vite. Quel mensonge, son coeur s’était attaché juste en la regardant danser la toute première fois.
Ça termine bien l’année oui. Qu’il répondu à sa compagne en souriant. Et elle va encore mieux commencer je crois. Encore une fois, l’alcool le rendait peut-être moins réservé, mais il sous-entendait bien qu’il attendait juste minuit pour la faire goûter à ses lèvres qu’elle n’arrêtait pas de regarder.
L’heure arrivait justement et des coupes étaient remises pour trinquer à la fin de l’année.
Puis une malchance les fit atterrir directement dans la piscine où la danse continuer sur une chanson qui devenait à l’instant la leur. D’autres invités croyant cette chute volontaire les avait rejoints pour terminer l’année dans l’eau. On entendait des rires, mais le monde d’Arlo arrêta de tourner. Stoppa la belle ballerine au milieu de sa danse, il jeta un coup d'œil à l’heure sur sa montre. 11h57. Fuck it. Il doit bien être minuit quelque part. Ses mains avaient trouvé son visage. Il pouvait enfin fermer les yeux. Pas besoin d’avoir son regard rivé sur elle puisqu’enfin il goûtait à ses lèvres aromatisées par l’alcool ce soir.
Ils avaient traversé l’océan, ils étaient dans un pays où il ne connaissait rien. Il n’avait pas de valise. Juste Rose. Et pourtant, il ne s’était pas senti à sa place de cette façon depuis un long moment. Sans doute même jamais.
Quand minuit sonna, ils étaient encore collé un à l’autre, mais leur lèvres se séparèrent et le sourire de Rose faisait rougir le cœur du boxeur. Les gens criaient de bonheur, les couples s’embrassaient, la musique était encore plus forte et on pouvait entendre toute la ville festoyer. Bonne année jolie ballerine.
Il était tard pour les gens du coin, mais pas pour ceux qui venaient de Miami. Ce fut quand même une grosse journée, mais il n’était pas prêt à fermer les yeux. Allez, viens t’en. Ils s’étaient embrassés longuement dans la piscine. Passionnément. Oubliant les festivités. Oubliant où ils étaient. Arlo finit par la traîner hors de l'eau, la gardant tout près d’elle jusqu’à leur chambre. Reprenant les baisers sur la route quand les désirs le succombaient.

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Les idées un peu perturbées par l'alcool, je descends avec celui pour qui je craquais complètement. Depuis que je l'avais rencontré, il n'avait cessé de m'obséder. J'avais su à la seconde qu'il ne serait pas à moi : un mec comme ça ne restait pas célibataire et j'avais eu raison. Lors de notre premier échange, il m'avait avoué être en couple bien qu'autrement il aurait sans doute tenter ce chemin-là avec moi. je l'avais poliment accepté, bien qu'à l'intérieur je flambais. Beaucoup étaient au courant, Eileen, Jade, Sibbie même. Je n'étais pas allée les voir pour leur dire mais elles l'avaient vu. La façon dont je le regardais me trahit à chaque fois. Je ne fais même pas exprès, le pire. Je ne remarque même pas comment ça fait. Je le regarde juste... Lui... Son sourire, ses traits, ses cheveux, le rebelle qui lui tombe sur le front, ses yeux noisettes, sa mâchoire carrée virile, le son de sa voix, ses mains fortes, ses bras musclés... Son corps était juste parfait. Je me languissais d'y avoir droit un jour mais je restais dans le secret et ne l'imaginais que seule le soir.

C'était sans compter sur l'intervention d'une des détentrices du secret : sa cousine Sibbie, qui avait décidé de nous laisser seul dans ce trip du 31 décembre. J'étais donc trempée des pieds à la tête, dans une piscine, à quelques minutes de minuit, à danser contre Arlo en contrôlant de moins en moins mes faits et gestes. L'alcool me faisait agir naturellement, il me faisait faire ce que d'habitude je m'empêchais. Je passais mes mains dans ses cheveux, je le regardais intensément, je passais mes doigts contre son torse au dessus de la chemise mouillée pour deviner le dessous. J'avais dû me mordre la lèvre clairement que ça m'étonnerait pas ! J'étais pompette. Mais quand il m'arrêta de danser sans raison et qu'il me regardait comme ça. omg que j'avais failli fondre sur place. Je fronçais légèrement quand il baissa le regard sur sa montre et qu'il balbutiait qu'il devait être minuit quelque part. je n'avais pas eu le temps de réfléchir à quoique ce soit que mon visage était entre ses mains viriles et mes lèvres tendrement posées sur les siennes. Mon corps entier explosa de l'intérieur. Toutes ma peau frémit d'un coup, mon coeur s'emballait. Je m'accrochais alors à lui, laissant les minutes nous mener à minuit et les gens autour se le fêter dignement. Il n'y avait que lui et moi, je ne voyais plus autour quand on se séparait doucement et que je souriais plus qu'autorisé. Je me mordillais - sûrement pour la deuxième fois ce soir - la lèvre inférieure alors qu'il me souhaitait une bonne année. bonne année boxeur parfait soufflais-je alors sans lâcher son regard du mien. Ce baiser m'avait complètement chamboulé. Il m'avait envoûté jusque la moelle.
Il finit par me faire sortir de la piscine en me disant de le suivre. On avait un sacré horaire de décalage alors nous n'étions pas tellement prêt à se dire bonne nuit. Encore moins le soir de la nouvelle année, de toute manière. Je serais restée danser en autre cas et des heures. Mais je le suivais, bien évidemment, dans les couloirs vides de l'hôtel où nous nous arrêtions souvent pour échanger d'ultimes baisers.

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Certains diront que la chaleur avait vite monté entre eux, mais Arlo s’en fichait. C’était peut-être se retrouver seul de l’autre côté du monde qui l’empêchait de penser à son cœur récemment brisé, mais il allait bien près d’elle. Au Maroc ou à Miami, la fraîcheur de son rire était comme un pansement sur son cœur. Le brin de folie dans son regard lui rappelait qui il était. C’était pas n’importe qui qui prendrait l’avion avec lui sur un coup de tête sans réfléchir, mais elle oui.
Il n’est pas un expert en amour ou en relation amoureuse et ne pouvait prédire vers quoi cette soirée-là allait mener, mais il se rappelait des mots de la française. Tu sais, pour comprendre les filles, il suffit de leur parler. Chose qu’il fera quand l’alcool dans leur sang ne mènera plus la danse.
C’était leur corps qui avaient besoin de communiquer depuis qu’ils avaient commencé à célébrer sur la piste de danse que la tension montait. Dans l’eau, sa robe collée sur sa peau lui donnait un avant goût de la suite. Ses mouvements sensuels et son touché rendait le moment trop intense pour attendre minuit pour poser ses lèvres contre les siennes. Et comme s’il développait une dépendance à sa chair, la seconde où il avait enfin goûter ses lèvres, son corps complet en demandait plus. Le reste des festivités devenait un arrière-plan et il ne voyait plus qu’elle.
S’embrassant jusqu’à la chambre, ses mains ne quittait plus son corps, la tenant par les hanches, il trouvait sa nuque pour la chatouiller avec sa bouche par moment. D'autre part, il la plaquait contre un mur pour la serrer contre lui. L’excitation montait et montait jusque dans la chambre où doucement elle enleva sa robe. S’il avait pu capturer l’image d’elle sous la lumière de la lune qui traversait par la fenêtre de la chambre d’hôtel, il aurait pu.
Ça faisait longtemps qu’Arlo n’était pas allé jusque là avec une femme, vu sa relation précédente, mais il espérait être à la hauteur des attentes de la ballerine devant lui.
Son énergie était enivrante et Arlo se retenait pour la toucher alors qu’elle détachait sa chemise collé à sa peau à cause de la piscine. Il inspira profondément de désir avant que leur lèvres reprennent le contrôle de la situation. Ses mains trouvaient pour la première fois les courbes si désirantes alors qu’il aida la robe à laisser le reste du corps de Rose briller. Mon dieu qu’elle est divine qu'elle pensait. Ses mains étaient maintenant sous ses fesses pour la tenir contre lui alors qu’elle avait l’entourer de ses jambes. Ses doigts s'aventurent de plus en plus dangereusement de son entrejambes qu’il voulait déjà embrasser.
Maintenant à poils, dans un petit lit pour une personne, il avait embrassé son cou, sa poitrine, son abdomen avant de descendre délicatement vers ses cuisses si douce pour explorer de sa bouche une partie d’elle qu’il ne connaissait pas encore. Écoutant ses gémissements pour qu’ils le guide, la faire jouir l'excitait de plus belle. Il ne put s'empêcher de rire légèrement quand son nom résonna dans la chambre avec cette accent qu’il aimait tant. Avant de terminer au sol sous la jolie fleur qui voulait à son tour m'amuser de sa bouche. Son sexe durçissait dans sa bouche alors qu’il se concentrait pour tenir plus longtemps. Ses mains massaient la peau de la française puisqu’elles ne pouvaient plus la quitter maintenant qu’elles la connaissaient.
Puis Rose prit la parole après avoir rejoint sa bouche à nouveau. Arlo n’utilisa pas les mots qui étaient de trop dans le moment, les gardant un moment de plus séparés. Enfilant rapidement un préservatif alors qu’elle le taquinait en embrassant sa nuque, ses épaules et son dos. Enfin près, il se retourna pour la soulever facilement tellement elle était légère. S’assoyant sur le petit lit, elle avait un genou de chaque côté des hanches du rouquin quand il s’installa en elle. Il sentait son dos arqué de plaisir et sa bouche retourna à ses mamelons durcis. Ses mains au creux de ses reins. Le plaisir montait si vite, la flamme entre eux brûlait intensément.
Changeant de positions quelquefois, Arlo était un peu rouillé et n’avait pas tenu aussi longtemps qu’il l’aurait souhaité, mais rien n’arrêtait la partie de plaisir là. Retournant la tête sous les draps, il embrasserait tout son corps jusqu’au levé du soleil s’il le fallait. Elle goûtait terriblement bon. Ils s’amusaient toute la nuit à se découvrir, passant éventuellement sous la douche tellement il faisait chaud.
Minuit arriva éventuellement à Miami et le sommeil finit par les succomber. Arlo avait commandé le petit déjeuner pour qu’ils en profitent au lit. Elle dormait toujours quand le service fut livré. Et aussi cliché que ça semble être, il n’était pas pressé de la voir se réveiller. Il adorait observer ses traits doux dans un sommeil profond.

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Je n'aurais jamais imaginé que la soirée finisse ainsi. Pourtant, c'était un rêve éveillé. Les lumières de la lune reflétant les palmiers jusqu'à l'intérieur alors que nos lèvres s'étaient retrouvées. Son corps sculpté sous mes doigts vernis, sa peau contre la mienne, nos souffles qui se croisent, nos gémissements mutuels. J'étais ennivré par son parfum, par ses gestes, par sa simple présence. Je me laissais aller alors que jusqu'aujourd'hui je retenais mes pulsions envers lui : j'avais envie de lui, je le voulais en moi. Il était si beau, si bon. Je voulais laisser ma trace sur lui, comme de peur qu'il ne change d'avis quand l'alcool se serait dissipé. Je profitais de chaque contact, de chaque seconde. Chacun d'entre eux était une vague électrique, traversant tout mon corps jusqu'à atteindre mon coeur de plus en plus fort. Il entrait en moi et la danse était à son climax. Nous changions de position quand nous le voulions, lui, moi. Ce n'était pas long pour lui la première fois mais il n'abandonnait pas là : il continuait à me noyer de baisers sous la couette avant de recommencer, une, deux, trois fois. Nos corps ne se quittaient plus. Ils s'appelaient, encore et encore comme des aimants, comme deux parfaites entités l'une avec l'autre. Il n'y avait plus besoin de mots, de rire, juste son regard dans le mien et j'étais conquise. Il me faisait un effet inédit, comme depuis le premier jour où mes yeux s'étaient posés sur lui. Jamais mon corps n'aurait imaginé être tant chouchouté par celui qu'il désirait ardemment, celui pour qui il brûlait en secret depuis plusieurs semaines. C'était encore mieux que dans mes rêves.

La fatigue finissait par nous rattraper et nous nous endormions l'un contre l'autre dans un de ces lits simples, ce qui n'était pas pour me déplaire. Je ne me souvenais même pas m'être endormie. ça avait été naturel, doux, apaisant. Je me sentais en sécurité. Cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps. Arlo ignorait pas mal de choses à mon sujet, il ne pouvait pas imaginer tout ce que tout cela pouvait me faire. Sibbie, elle, savait. je m'étais confiée à elle ce fameux soir et elle m'avait juré ne rien lui dire. Je dormais paisiblement, complètement apaisée. Je me réveillais nue entourée du drap blanc marocain. Ils savaient y faire en textile, c'était tout doux. J'ouvrais les yeux doucement, me frottant légèrement les yeux et me redressant, le drap contre la poitrine. L'odeur du petit déjeuner m'avait sûrement réveillé, maintenant que je la remarquais. je souris en voyant Arlo près de moi à me regarder. bonjour. mmmh merci pour le petit déjeuner, c'est trop gentil soufflais-je alors entre à moitié réveillée. je me souvenais parfaitement de la veille, évidemment. Qui aurait pu oublier cela? Mais je ne savais pas ce qu'il en était pour Arlo. je savais qu'il sortait d'une relation et qu'il voulait prendre son temps. Peut-être étions-nous trop alcoolisé la veille pour lui. Mon sourire baissa doucement tout à coup. La première fois que vous vous êtes vu, tu lui as dis que tu chiais aussi en relation et que l'important était de discuter pour savoir. Tu n'allais pas aller contre ça, si? Non, tu avais été dans le secret trop longtemps. Il fallait que tu saches. tu as bien dormi? demandais-je alors d'abord en levant un genoux contre moi dans ma souplesse naturelle en observant le petit déjeuner. écoute, je.. j'ai besoin d'en parler. je... je ressens tout ça pour toi depuis le premier jour, tout le monde le voit, j'essayais que ça reste secret mais même Sibbie m'a dit que ça crevait les yeux.. bref.. j'ai toujours voulu faire taire cette flamme parce que je sais que c'est compliqué pour toi et je, je ne veux pas que ça le soit. je veux dire qu'après hier soir, je.. je souris légèrement tout de même au souvenir de la veille et d'imaginer à nouveau son souffle sur moi. je ne veux pas que tu te sentes forcé de quoique ce soit... on fera comme tu voudras je... il n'y a pas d'engagement. j'haussais les épaules. je veux juste qu'on soit confortable ajoutais-je légèrement ensuite puis je regardais ma tenue, nue... d'ailleurs je devrais peut-être me mettre quelque chose sur les épaules fis-je alors en riant légèrement, peut-être un peu forcé. J'avais vraiment peur de ce qu'il se passait dans la tête d'Arlo et j'avais surtout encore peur de me prendre un bon vent, je m'y étais préparée quelque part aussi. Pour moi, ça ne pouvait pas être différent, ça m'arrivait toujours. ça me faisait un mal de chien d'avance, ce que je ressentais pour Arlo était unique. Je tendais mon bras pour chercher mon gilet gris tout doux avant de regarder le petit déjeuner, ne voulant pas commencer sans lui.

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rose

Arlo et les relations amoureuses c’était quelque chose d’assez nouveau. Avant l’année dernière, il avait peut-être préféré protéger son coeur. C’est difficile de s’ouvrir. Être assez vulnérable pour laisser entrer quelqu’un dans sa vie, c'est quelque chose de compliqué. Communiquer n’est pas la tasse de thé de tout le monde. Il s’était ouvert à une jolie brune qui ne voyait en lui qu’une distraction et du réconfort sous les draps. Ensuite, il est allé dans une direction totalement opposée. Le cœur encore ébranlé par le rejet de Paisley, il avait rencontré Ellie. Complètement différente que Paisley sur plusieurs points, mais similaires sur la communication. Arlo avait tenté de communiquer avec la jeune femme. Elle était un casse-tête en soi pour le rouquin qui n’avait pas l’habitude aux relations sérieuses. Encore moins avec une personne croyante qui se réserve pour l’homme de sa vie.
Peut-être qu’ils savaient tous les deux en entrant dans la relation qu’il n’était pas ce chevalier qu’elle attendait. Il ne l’aurait jamais forcé à faire quoi que ce soit avec elle. Sauf qu’il aurait voulu être capable de discuter. Ils venaient de deux mondes différents et la frontière était trop fragile. Des cachoteries s’étaient mis entre eux puisqu’il ne voulait pas qu’elle connaisse son côté plus sombre alors qu’elle avait du mal à exprimer ses limites et ses désirs autour du jeune homme qui ne savait jamais où mettre les pieds. Ils s’étaient aimés. Une partie d’eux s’aimera sans doute toujours, mais la vie avait appris à Arlo que l’amour n’est pas suffisant pour souder un couple.
Attrapant la main de Rose alors qu’elle prenait la parole, il sentait la nervosité dans sa voix et sans la couper, il voulait lui montrer qu’il était là pour elle par ce geste simple, mais remplie de signification.
Je me souviens le jour de notre rencontre de tes mots. Rose avait été claire dès le début. Elle est une jeune femme libre et pour suivre un rouquin au bout du monde, Arlo pouvait voir qu’elle aimait le plaisir. Souffler sans réfléchir, profiter de la vie sans hésiter et vivre à fond chaque instant. Je ne te cacherai rien, la vie est trop courte pour perdre son temps avec les cachoteries. Il avait appris de son passé, les secrets avaient mis en danger son ancienne copine et avaient mené à leur rupture. Un soir après le boulot, mon ex s’est fait menacé par un mec parce qu’il voulait avoir de l’argent perdu en pariant sur un de mes combats. Lui décrivant ensuite la scène, l’état d’Ellie qui elle l’avait rejoint terrorisé. J’aurais dû conclure notre relation ce soir-là, mais je me suis accroché. Sauf que j’ai culpabilisé et en discutant avec son frère, il m’a bien fait comprendre que si je l’aimais. Je devais la laisser partir. Alors au début de décembre, ils s’étaient quitté d’un commun accord pourtant bien douloureux. Je m’étais promis de rester seul après Rose. Pas parce que je ne pense qu’à elle, mais pour ne pas remettre personne dans cette situation. Arlo croyait qu’une partie de lui aimera toujours Ellie, comme toutes personnes qui ont marqué auront toujours une place dans son cœur. Sauf qu’il a grandi avec elle et n’est plus le même qui avait été assez naïf pour laisser son coeur s'accrocher à une fille comme elle. J’apprécie chaque moment avec toi depuis notre rencontre. Ce voyage ne fait que débuter, mais j’ai quand même du me pincer en me réveillant ce matin. C’est trop beau, j’me dis que je dois rêver. Embrassant sa main qu’il ne voulait pas lâcher avant de la tirer contre lui. Je ne sais pas vers où notre histoire va, je veux pas te mettre en danger non plus, mais ça, cette énergie entre nous, je veux pas qu’elle s'éteigne. J’veux pas rentrer à Miami, je veux rester sur ce nuage avec toi. Voilà son coeur avait dit ce qu’il avait à partager. Elle savait tout et pourrait faire un choix logique avec toutes les informations en mains. Je ne suis pas pressée, je veux rien gâcher en allant trop vite avec toi. J’ai envie de surfer cette vague et savourer chaque moment. Il n’avait pas envie d’aller voir ailleurs, c’était elle qu’il désirait depuis son petit numéro dans les rues de Miami, mais ça ne les forçait pas à aller trop vite dans leur histoire. Justement, ça leur donnait tout le temps du monde puisqu’au final, il sera toujours là avec elle. Une partie de son cœur éternellement au Maroc avec la plus belle des femmes qu’il avait pu avoir la chance de rencontrer.

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J'étais là, sur le lit, assise, le drap contre moi. J'avais cherché mon gilet gris en parlant et je l'avais mis sur moi. Il me cachait suffisamment, juste dessous des fesses. Il me laissait parler, attrapant ma main entre deux. Je supposais que je ne devais pas avoir peur. Peur qu'il me dise que c'était l'alcool, peur qu'il me dise que c'était sur le moment, avec cette ambiance, le nouvel an tout ça, qu'il n'avait pas eu de réelles raisons de m'embrasser à ce moment-là. Je brûlais pour Arlo depuis le jour où j'avais posé mes yeux sur lui. J'avais vite appris qu'il était en couple et avait pris ça pour un coup du karma : je le méritais. Alors forcément, en me réveillant avec ces souvenirs de sa peau contre la mienne, de ses lèvres contre les miennes - souvenirs qui me faisait encore vibrer au réveil - j'avais peur, j'étais même terrorisée. J'avais, comme je lui avais déjà dis, bien trop l'habitude d'être mise de côté. Mais après un acte pareil, j'aurais été bonne à ramasser à la petite cuillère.

A la fin de mes paroles, il ouvrit sa bouche sur laquelle je ne pouvais m'empêcher de loucher. Mais à partir de là, je ne quittais pas son regard hypnotisant, écoutant ce qu'il me racontait. Je souris d'abord quand il me disait se souvenir de ce que j'avais dis la première fois où l'on s'était vu et qu'on vivait bien trop peu pour se cacher des choses. Là, il m'expliqua. Il me parlait d'une agression envers son ex copine, que ça avait été de trop pour lui. Il me racontait qu'il aurait dû la quitter ce moment-là mais qu'il ne l'avait pas fait avant que son grand frère n'intervienne. Je fronçais les sourcils, cette idée de famille, je ne connaissais pas. J'étais tellement à fond dans son histoire que je réagissais simplement. Il ajouta qu'il s'était juré de ne plus avoir de relation, surtout par sécurité. J'avalais fortement. J'avais encore peur de la suite mais il posa ses lèvres sur ma main, ce qui m'envoyait de l'endorphine immédiatement. Il revenait sur moi, disant qu'il adorait ce voyage, qu'il ne voulait pas rentrer, qu'il avait dû se pincer ce matin pour être sûr de la réalité de la solution. Il me disait ne rien vouloir presser, juste vouloir vivre chaque instant sans se poser trop de questions suite à cela, parce qu'il sentait notre énergie et qu'il ne voulait pas passer à côté. Je souris doucement, touchée par cette parole, ayant même les yeux mouillés par l'émotion. Je baissais légèrement le regard de ce fait avant de le relever vers lui, assumant peu ma réaction. j'vais finir par avoir des bleus à force de me pincer depuis quelques jours, moi. lui fis-je alors avec un petit sourire avant de piquer une pâtisserie du petit déjeuner de ma main libre afin de la ramener à mes lèvres, un regard et un sourire coquin au visage. Finissant ma bouchée, reculant sur le lit pour lui laisser de la place, je continuais : tu as raison. vivons chaque goutte de cette belle vague. lui fis-je alors. Forcément, cette solution me plaisait. Malgré tout, il fallait que je garde la tête sur les épaules, tout ne pouvait pas se résoudre ainsi.

tu sais, je ne veux pas être un travers pour toi, pour quoique ce soit. Surtout après la décision que tu avais prise avant de me rencontrer... je pense que c'est à mon tour de lever certaines "cachotteries" pour que tu comprennes que tout ça... ça me fait pas vraiment peur. lui fis-je alors entre deux bouchées du petit-déjeuner. je suis trop gourmande pour faire une pause là-dedans, malgré le sérieux de cette conversation. Assise en tailleur face à lui et près du petit déjeuner, j'allais lui raconter le secret d'une vie. J'adore être ici aussi, avec toi. J'y resterais bien longtemps. Mais,... Miami ne représente pas tout à fait la même chose pour toi que pour moi, forcément. déjà, je t'y ai rencontré fis-je d'abord en souriant malicieusement malgré le sérieux de la conversation. c'est ce que je suis. là, je ne mangeais plus. ma gorge était nouée de toute façon. J'avais trop peur de le regarder, peur de voir un regard différent que celui que j'avais tant aimé plus tôt. Je lui avais dis pour moi aussi être sincère avec lui, lui dire la vérité. Qu'il sache que je savais ce que c'était d'être traînée dans la boue et que je n'avais pas peur. Qu'il sache qui il avait vraiment devant lui.

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rose

Arlo avait dit ce qu’il avait à dire sans savoir où ça mènerait. Il était heureux d’une chose bien simple. Ils réussissent à communiquer. S’ouvrir un à l’autre sans avoir peur de se faire juger. C’était déjà quelque chose qui manquait dans son ancienne relation. Rien n’est parfait, mais plusieurs fois il avait tenté de discuter avec son ex qui se fermait ou lui répondait vaguement. Ça lui donnait toujours l’impression de ne pas savoir où ils en étaient. Là, sa relation avec la belle française commençait sur de belles bases.
Il pouvait voir qu’elle ne parlait que très rarement de son passé. Son ton changeait par moment et même quelques larmes s’étaient échappées de ses yeux. Toujours près d’elle dans le lit, mais une distance s’était faite entre eux. La pauvre se sentait coupable. Ses yeux ne retrouvaient plus ceux du rouquin qui s’ennuyait déjà de son regard. Ses doigts jouaient avec son verre nerveusement alors qu’un récit de moins en moins joyeux se peignait sur les murs de la chambres.
Le silence finit par prendre place dans la chambre d’hôtel. Arlo regardait Rose qui s’était renfermée sur elle-même. Il n’avait pas besoin d’une seconde pour digérer ce qu’elle lui avait partagé, mais il resta silencieux une minute ou deux pour la laisser se ressaissir.
Commençant par l’invité relever la tête. Faut pas avoir peur de me regarder Rose, j’crois que tu devrais commêtre un meurtre pour que ma vision de toi change. Et même là… Je suis certain que tu aurais des raisons valables. Arlo commençait avec un peu d’humour pour détendre l’atmosphère. Tu sais que tu n’es pas ton passé? Elle avait conclu en précisant que tout ça c’était celle qu’elle était, mais il ne voyait pas les choses comme ça. On est humains, on fait tous des erreurs. Les bêtises que tu as pu faire ne sont pas celles que tu es aujourd’hui. Au contraire, nos bêtises nous aident à grandir et devenir meilleur. Et tu étais si jeune… Et il était ton supérieur. Il a abusé de la situation. Tu sais qu’il était celui dans le tord? Il avait l’impression qu’elle avait besoin d’entendre qu’elle avait été victime dans cette histoire-là.
Ce que tu as pu faire pour réussir à vivre de tes rêves ne me fait pas peur ou ne me dégoûte pas. Dans ta situation j’aurais peut-être fait pareil. Elle savait qu’il participait et organisait des combats illégaux. Il avait commencé ça dans les rues pour survivre. Il sait que la plupart des gens qui partent vraiment de loin n’ont jamais les mains totalement propres. Tu es la même à mes yeux. Une fille courageuse avec des rêves dingues qui n’a pas froid au yeux et qui n’a pas besoin de quelqu’un pour faire son bonheur! Tu es admirable Rose! Encore plus maintenant que je sais tout ça. Il se permit de la prendre dans ses bras à ce moment-là, déposant un baiser réconfortant sur sa tempe. On est venu si loin pour rester sous les draps? Qu’il lui dit maintenant après avoir sauté hors du lit. Pas qu’il ne l’aurait pas fait, mais ils étaient au Maroc, il fallait qu’il en profite. On passe sous la douche et on va explorer cette ville? La tirant hors du lit, le prenant dans ses bras tendrement avant de caresser son visage et embrasser ses lèvres. Je suis le plus chanceux. Qu’il dit en se pinçant avant de filer sous la douche en sa compagnie.
Rapidement, ils se retrouvaient parés pour l’aventure. Ils avaient un peu traîné dans les rues la veille avant d’aller à la fête soulignant l’arrivée de 2021. En sortant de l’hôtel, utilisant Rose comme traductrice sexy, il demanda à un passant qui venait du coin qu’est-ce qu’il leur conseillait. Résultat, ils allaient commencer leur immersion à Marrakech dans un cour de cuisine. On découvre une culture à travers leur nourriture, pas vrai? Alors rien de mieux qu’apprendre avec un chef originaire de là-bas comment faire des plats authentiques de la région. Ensuite, ils iraient se perdre dans un marché dont tout le monde parle à la recherche de cadeau pour leur proches et des souvenirs pour se remémorer cet endroit et ce moment, mais si Arlo savait bien que jamais il ne pourrait oublier une aventure comme celle-ci. Le rouquin rêvait déjà à leur prochaines folies.