what did you expect?

Invité

Je la tenais dans mes bras, je ne bougeais plus. Je me demandais pourquoi j'avais fais ce geste.. Depuis tout petit, je ne suis pas très habitué au contact affectif. Mes parents ne nous ont pas vraiment initiés à cela. C'était plutôt "va faire ci", "va t'occuper de ta soeur", "elle a vomi, nettoie", "t'as vendu combien?" et j'en passe. Le seul contact humain vraiment très proche que je n'ai jamais eu, c'était avec Nessa. Depuis tout petit entre baisers et câlins, on était deux êtres connectés et tactiles. Mais nous étions frères et soeurs, ce n'était pas la même chose. Là, j'échangeais une réelle étreinte avec une femme qui n'avait rien à voir avec ma famille. Je tenais à l'avoir dans mes bras, à sentir son souffle, l'odeur de ses cheveux. J'aimais ça, en réalité. Dans l'instant, ça m'avait semblait naturel et logique comme geste. Je venais de la protéger, mon instinct m'avait fait foncé vers cet homme, et me l'avait fait mettre dehors. Maintenant, je la prenais dans mes bras car j'étais soulagé qu'elle aille bien, et que j'ai réussi à la protéger. Dieu seul sait ce que cet homme aurait pu lui faire si je n'avais pas été là, et je ne voulais même pas l'imaginer. Je le tuerais sinon.

Je m'excusais, et je la remercierais. Elle fit remarquer le fait que j'ai pu faire faire du bouche à oreille quant à la violence et donc de la contre publicité, mais je me disais que je lui payerais un peu de publicité plus tard. Enfin, je ne le disais pas, je voulais juste l'avoir contre moi à présent. Elle me fit la promesse de ne jamais me laisser tomber, chose qui me fit quelque chose, là, dans la poitrine. Je me sentais encore plus soulagé. Je me calmais véritablement. Puis, je sentis qu'elle embrassait mon cou. A partir de cette sensation, s'envola des tas de particules électriques dans tout mon corps. C'était très étrange, je fronçais les sourcils. Mais je ne voulais pas gâcher ce moment, je ne relevais pas. J'avalais un coup. Je sentis qu'elle se reculait doucement de mon étreinte. Je voulais la retenir mais, je la laissais partir doucement. Elle caressa mon cou une dernière fois, ce qui me fit comme le geste précédent. Elle leva la tête, sans être trop proche et elle me dit qu'elle savait que moi non plus, je ne la laisserais pas tomber. Je répondis et je fus surpris que je ne su sortir qu'un souffle de ma bouche, sûrement à cause de ce qu'elle venait de me faire ressentir : « Tu as raison.. Jamais je ne te laisserais tomber. » dis-je alors qu'elle s'éloignait de moi. Je la regardais une dernière fois sans rien dire, de dos. Je baissais les yeux pour reprendre mes esprits et je les relevais. J'avais peur de ce qu'elle me faisait ressentir. En effet, je ne voulais pas fuir à l'instant précis. Pour rien au monde. Mais j'avais peur. Peur de son emprise sur moi, peur de ma réaction envers elle. Je ne savais vraiment pas ce que je ressentais, ce que je faisais. En tout cas, je savais qu'il fallait trouver une nouvelle alternative, et vite.

Je me raclais la gorge et je rompais le silence, reprenant un peu ma voix de base. Je ne savais plus comment réagir maintenant. Je sortais mon téléphone et préparais une photo que j'avais prise pour lui montrer. « Je t'ai dis que j'avais travaillé sur un concept de voiture pour enfant? J'ai essayé de faire la voiture miniature de Flash MacQueen pour un enfant hospitalisé que j'ai rencontré l'autre jour. » Je lui montrais mon portable. Je restais ni trop proche, ni loin. J'avais peur de ce qu'un nouveau contact entre nous deux pouvait me faire encore ressentir. En fait, ma diversion était pourrie. J'étais vachement maladroit. Je rangeais mon téléphone alors ensuite et je repris la parole : « Je t'apporte le déjeuner, on mange tous les deux ici? » proposais-je alors. Je savais qu'elle travaillait, je n'allais pas la faire se déplacer c'était complètement irresponsable. Mais comme ce café, je pouvais lui ramener ce qu'elle voulait. Et puis, faut dire que j'essayais de faire comme si de rien était.

made by pandora.

Invité

Si j'aurais osé pensé qu'un jour il me prenne dans ses bras.. Je pense que je n'aurais même pas osé frôler cette idée, cette idée, qui me plaisait , que je devais absolument enlever de mon esprit. Je me devais de faire taire cette petite voix dans ma tête qui approuvé ce contact. Et qui voudrait surement d'ailleurs qu'un jour il se reproduise. C'était étrange. Etrange, d'avoir deux idées contradictoires, celle de me reculer, de me l'interdire formellement et de l'autre de ne penser uniquement qu'à la chaleur de son corps, et l'odeur de son être, à la profondeur de son âme , éperdue dans son regard mystérieux... Je ne voulais pas comprendre ce qu'il se passait surement pour ne pas gâcher cet agréablement moment, je ne pouvais me défaire de cette emprise, qu'il avait semé, rien qu'en m'attirant vers lui par un geste simple et tendre que tout amis pourraient avoir en principe. Cependant je sentais bien que c'était différent , que c'était une étreinte sans conséquence pour moi, ça demandait de ma part un engagement, celui de m'ouvrir un peu plus à lui. Et ça me foutait la trouille. J'étais comme paralysée dans les première secondes de ce rapprochement que je n'aurais jamais imaginé. Je sais pas j'étais bien là au creux de ses bras, je sentais que c'était l'endroit où je devais être à ce moment précis, après qu'il m'est défendu, en fait, je me demandais aussi pourquoi cela était si évident, si naturel. ..Puis j'oubliais, je perdais la notion du temps et de ce que je faisais...

Il s'excusait, je ne sais pas pourquoi je lui ai dis pour la publicité, après tout c'était aussi de la faute de l'autre homme. Pourquoi , avais je réagis comme une idiote, je n'avais qu'à faire un démenti dans les journaux ou autre tout simplement, mais je pense que c'était plus facile pour moi, plus facile de le repousser, que d'aller vers lui, alors que je savais que c'était ce que je voulais là, être tout bonnement contre lui et rien d'autre. Je n'avais juste pas l'habitude de me sentir si protégée, et sereine, c'est vrai comment par de simples bras, on pouvait se sentir forte, puissante, invincible et sentir en même temps cette attention si particulière dont on aimerait toutes avoir chaque jour , cette sensation de vide, et de soutien, d'instabilité, et en même temps autant aimer ce doute, ce bien être, ce mélange de sensations qui est à vous en faire perdre la raison. Alors que je sentais que j'étais comme un aimant qui avait besoin de ses bras, besoin de son affection, je lui soufflais que jamais je ne pourrais le laisser tomber, c'était vrai, vraiment sincère, tellement surprenant envers un homme. Je sentais que ma respiration se faisait plus courte, quand je le sentais se soulager, s'apaiser contre moi. Je commençais à avoir légèrement mal dans la poitrine, je ne savais pas ce que c'était mais pour le coup, je respirais fortement.. Je glissais mes lèvres dans ce cou, instinctivement.. Alors que je posais mes mains sur ses bras pendant mes petits bisous. Je souhaitais qu'il soit rassuré, et que sa tension redevienne à la normale, malgré que la mienne s'intensifiait , ce qui n'était pas logique , vu que j'étais contre lui, je devais me porter aussi calme et pourtant rien n'y faisait....Je me sentais poussé vers lui. A vouloir être quelque peu tactile, en vérité, à ne jamais vouloir sortir de ses bras, et de cette alchimie qu'il venait de se produire, par peur, par idiotie aller savoir, je me reculais, comme une protection qui venait naturellement , car après tout j'étais ainsi je me protégeais moi même ayant une crainte de m'attacher de quelque façon que ce soit à quelqu'un. Pourtant avec Enaël, c'était plus fort que moi, et ça se résorbait dans tout mon corps, et ça se battait contre moi même, ma réflexion.. Mais c'était le plus sure, pour nous deux, c'était surement le meilleur choix.. du moindre c'est ce que je voulais me faire croire ...

Je caressais tout de même sa nuque , une dernière fois, afin que notre étreinte se finisse tendrement et en douceur. Je ne voulais pas précipiter la chose, je voulais que ça se fasse correctement, comme il se devait. Pas pour qu'il pense que je ne voulais pas , au contraire, j' y étais confortable, et si bien, peut être trop bien, pour en avoir le droit.. valait m'en convaincre, fallait oublier?! Comment le pourrais je... ça allait dur, car une partie de moi mémoriser cet instant, serait -il trop tard ? Je soufflais intérieurement pour chasser tout idée faussement interprété, il m'avait aidé, il m'avait sauvé, et c'était tout ce que je devais comprendre... alors pourquoi avais je tant envie de le saisir de nouveau contre moi ?!...

Je leva ma tête, à une juste distance, dommage collatéral, à ce soudain rapprochement, qui me troublait encore un peu. Je lui fis comprendre par des mots , que je savais très bien qu'il en serait de même pour lui, ce qui me plaisait aussi d'ailleurs. J'avais besoin d'être importante pour lui et qu'il ne m'oublie pas, c'était bête, mais je l'appréciais beaucoup au fond de moi. Et j'avais peur de m'éloigner un jour de lui, juste parce que j'avais peur qu'il m'abandonne, qu'un jour on se perde de vue, pour une raison futile..Et l'entendre par sa propre bouche, je ressentis un frisson me parcourir, comme un soulagement également, j'étais protectrice envers lui et avec ce qui venait de se passer, je savais que maintenant il me protégerait contre tout aussi. On pourrait toujours compter l'un sur l'autre quoi qu'il arrive ..

Je finis par mettre fin à cette longue étreinte, périlleuse en sensations, et éprouvante, délectable, douce,.. je m'éloignais à contre cœur, d'ailleurs je sentais qu'il venait de se serrer, que voulait -il dire? Et si le cœur savait parlé se serait surement plus facile, mais le mien avait souvent pas les mots, surement parce que je l'avais affaibli en le faisant taire, par conditionnement... J'avais les mains qui tremblaient, comme si je venais de commettre un crime, ou une erreur, un interdit, oui c'était le cas, mais on avait l'air de le vouloir tout deux alors ... pourquoi ne pas se laisser aller, pourquoi toujours être dans la retenue, j'avais l'impression que je ne savais que compliquer les choses, et je me décevais moi même. Je ne savais pas me comporter, je ne savais pas quoi dire ensuite, et j'avais peur d'avoir tout bonnement gâcher ce moment avec lui. Ou alors peut être était il soulagé que je mette enfin un terme à notre enlacement. Je le regardais ; il semblait hésitant, mais il finit tout de même par rétablir la conversation, je me sentais si coupable , je pensais avoir tout briser la complicité qu'on avait eut avant cela et je fus reconnaissante qu'il puisse relancer la discussion.

Il me parlait maintenant d'une photo qu'il voulait me montrer sur son portable, j'étais toujours abasourdie par le câlin, Mais je faisais mine que cela était passée, que cela m'avait rien fais, c'était pas très subtile mais fallait que je fasse bonne figure, que je sois plus forte, que ce besoin de proximité avec Enaël depuis cette étreinte, c'était bête après tout comment un simple enlacement, pouvait donner envie de juste se retrouver à nouveau tout contre la personne qui anime cette pensée? ...Non tu ne m'avais pas dit . Commençais je pour dévier tout ce qui me traversait l'esprit je ne voulais pas écouter ce qui se disait ou se passer en moi, je voulais étouffer ses envies qui venaient me perturbaient alors que je reprenais une attitude "normale" à son égard. Mais c'est de l'excellent travail, quand je te dis que tu as de l'imagination ! tu es aussi très doué dans ton domaine de prédilection. M'exclamais je emballer par son travail, et par tout ce qu'il faisait de toute manière, Tout ce qu'il entreprenait était toujours de très bonnes idées, je pouvais pas le nier. Je le regardais droit dans les yeux, il était beau. Notre relation était belle. Voilà ce qui résumé parfaitement cette matinée. Je sortis rapidement de mes pensées alors qu'il me proposait d'amener le déjeuné jusqu'à moi afin de passer un autre moment ensemble. Ce qui me dit sourire dans un premier temps, laissant entrevoir mes jolies fossettes. Oui, brillante idée, tu vas te débarrasser de moi trop vite au moins. Lui rétorquais je pour le taquiner, pour qu'on reprenne sur les échanges qu'on entretenait avant cela. Et Puis je ne veux pas que tu me quittes si vite non plus.... Lui confiais je en le regardant un peu perdue, dans un souffle pourquoi j'avais dis ça . J'avais envie de me gifler .. franchement Alayna, où l'art de s'enfoncer et d'être maladroite parfois. Tu veux mangeais quoi ? Lui lançais je comme un cheveu sur la soupe tentant désespérément de m'en sortir indemne.

Invité

Nous venions d'échanger une étreinte. Une étreinte longue et.. Agréable. Etrangement. Je ne savais pas comment me comporter à présent. Je ressentais une pression au coeur immense. Comme si une main le tenait fortement, ça faisait mal mais du bien en même temps beaucoup de bien. Je ne comprenais pas. Je n'avais jamais ressenti une chose pareille, je ne savais donc pas l'identifier. Je la serrais juste contre moi et je ne pensais à rien d'autre qu'au parfum de ses cheveux, qu'à la douceur de ses cheveux, qu'à la sensation de sa peau sur la mienne. Ce fut quand elle me caressa la nuque, et qu'elle y posa ses lèvres que je fus réellement perdu. Je ne savais pas comment me sentir par rapport à ça. Je n'avais jamais reçu une telle affection de la part de quelqu'un d'autre que de mes soeurs. Je decidais de mettre cette sensation de coté, de ne pas m'attarder dessus.

Elle s'ecarta elle-même de moi. J'avais du mal à m'en remettre, très sincèrement. Les idées dans ma tete se bousculaient dans tous les sens. Je n'avais plus le contrôle dur rien. Je froncais les sourcils, décontenancé. Je me raclai la gorge. Il falait que je trouve quelque chose. Je le dis, mais c'était vraiment nul. Une photo sur mon téléphone. Génial. Le mec le plus génial de la terre quoi. Mais bon, trop tard. Je le faisais. Etrangement, elle me répondit très enthousiasmante, me felicitant de mon travail. Je me disais qu'elle disait cela pour me faire plaisir. J'étais nul sur le coup sans doute. Elle pouvait me dire n'importe quoi. Il fallait que je trouve encore quelque chose en plus. Je proposais de manger quelque chose. Je voulais qu'on continue la journée en oublit ce petit flou. Sa réponse me fit sourire.

Mais non au contraire, je veux qu'on partage une réelle journée.

Lui dis-je. Je ne soulevais pas sa réflexion. Je ne me rendais pas compte de ce qu'elle pouvait bien dire. Je lui souris.

Eh bien je ne sais pas pourquoi pas une box à pates ou bien une pizza, un truc simple quoi je te ramène ce que tu voudras.

Je voulais faire simple, qu'elle ne croit pas autre chose. Cet autre chose que je ne m'avouai même pas à moi-même. Je reculais dans le magasin, je regardais ailleurs, histoire de ne pas montrer que j'étais encore perturbé par notre étreinte. Je regardais le reste et je remarquais une belle robe, je l'imaginais très rapidement et facilement sur elle.

Tu devrais l'essayer.

Dis-je dans un souffle, parlant haut dans mes pensées. Elle serait merveilleuse la dedans, j'en perdais la raison. Je la touchais avec attention. J'étais ailleurs là avec de telles pensées...

Invité

Ce moment, je venais de le graver en moi, après tout , c'était un bon moment avec lui. Oui, même que je l'avais apprécie bien plus que j'aurais surement du. Bien plus, que je ne saurais l'avouer à quiconque, mais je ne voulais pas montrer un seul signe de faiblesse, j'étais comme cela, je ne voulais pas montrer que ces gestes anodins pour les autres, de sa part j'en avais encore envie. C'était le premier qu'on partageait aussi proche et de façon aussi intense, et je ne voulais pas m'égarer, et également en devenir dépendante un jour. Même si, cela devait se reproduire, je saurais l'apprécier davantage encore surement, malgré cela, je prendrais surement et ne le demanderait pas, il fallait que cela vienne de lui, naturellement, je ne pouvais pas lui demander cela, qu'il me prenne avoir force, et tendresse dans ses bras, non je ne pouvais pas. Je souhaitais simplement que ce moment se reproduise un jour, je le voulais fortement et le désirais plus que tout au fond de moi, mais cela restait bien enfouie à l'intérieur de moi. Il venait de créer en moi, un besoin, un besoin inattendu et dont je ne m'attendais strictement pas. Néanmoins, c'était un beau moment, un agréable souvenir, que je n'oublierais surement pas d'ailleurs..Mais auquel je ne pouvais m'habituer malheureusement. Il fallait que les choses reprennent comme avant, par habitude, et aussi pour que notre relation, notre conversation n'en soit pas atteint. C'était dur au début de faire comme si rien ne s'était passé, comme si je ne pouvais pas aimé ce moment magique. En faite, je me disais que pour lui comme pour moi , c'était la meilleure chose à faire, de reprendre les choses normalement, si je pouvais dire. Mais au fond c'était surtout pour lui que je le faisais, par peur de le perdre aussi. Je voulais pas insister après tout, ces instants sont magiques car rares, et aussi car ils viennent quand on s'y attend le moins alors surprenons nous, à recommencer, ou non dans l'avenir , qui peut le dire de toute manière ce qu'il peut se passer, pas moi en tout cas, je n'en ai pas le pouvoir, ni le pouvoir de savoir ce qu'il en a pensé, ou comment lui la ressenti.. je me sentais démunie, et ne contrôlant plus rien. C'était à la fois comme plonger dans le vide, ou apprendre pour la première à nager, ou encore à faire du cheval. C'est un moment privilégié entre deux personnes mais qui malheureusement parfois n'est ressentie que de cette façon que par une seule des deux personnes. Alors je préférais passer outre, me protégeant incessamment , je ne savais rien faire d'autre, que prendre du recul et tout questionner, parfois j'aimerais seulement m'abandonner..

D'ailleurs, c'était moi qui avait mis fin à tout cela. J'avais été stupide, inconsciente des conséquences que cela aurait pour la suite. Et j'étais aussi transpercé légèrement , il avait crée une faille en moi, que ne pouvais expliquer, ni même à moi même. Je voyais bien qu'il se sentait aussi troublé par cela, car il cherchait à meubler à son tour, mais je ne savais pas si cela était dans le bon sens ou plutôt de l'autre au contraire, pour cela nous nous ressemblons, jamais montré ce que l'on pense vraiment à part à notre famille et encore... La conversation reprit grâce à lui car il avait eu le courage ou la faiblesse, je ne saurais le dire de changer le tournent de la discussion , et de repartir sur des fondamentales: soit nos métiers, le sien en l'occurrence, et ce qu'il avait réussi à faire de ses mains, récemment. Je trouvais cela prodigieux, comme tout ce qu'il pouvait concevoir, d'ailleurs, on aurait plus croire que j'étais une vraie petite fan, prête à le soutenir, au delà des vents et des marées. Il nous engageait ensuite vers un autre sujet, trouvant celui peut être trop rapide, ou cela ne le mettait peut être pas suffisamment à l'aise je ne savais pas vraiment, mais je le supposais cependant. Pour des pâtes seraient parfait, car la pizza, j'ai bien peur de faire des bêtises, et de salir, mes croquis, tête en l'air que je peux être parfois. Lui répondis je en riant légèrement, amusée par ce que je venais de lui dire comme petite plaisanterie.

Après ma réponse concernant le fait de dîner ensemble, enfin dîner c'était un bien grand mot, on allait partagé un petit repas, sans arrières pensées, juste entre amis, de très bons amis avec une complicité qui m'était essentielle. J'étais bien contente de passer encore du temps avec lui, et je me voyais pas aller dans un grand restaurant ou autre, les choses simples sont parfois les meilleurs, tant que l'on se trouve en bonne compagnie! Alors que je me réjouissant de ne pas lui faire peur, ni qu'il fuit alors que même moi cela m'avait traversait l'idée après ma réplique que je trouvais de trop et à laquelle il n'avait pas répondu ce qui m'avait bien soulagée d'ailleurs. J'avais peur qu'il le prenne mal.. ou alors qu'il veuille tout simplement que l'on se voit moins et cela aurait pu être légitime de sa part. Je le voyais ensuite tournoyer , faire des allers retours autour des collections. Très vite, je le vis absorbé dans ses pensées, perdu, devant une robe provenant de ma collection personnelle, car je n'étais pas la seule styliste pour cette maison. Il semblait pensé à quelque chose de profond pour lui, et cela me perturbée un peu car j'aurais aimé savoir lire dans ses pensée à cet instant précis. Parce que cette robe, ce n'était pas n'importe laquelle, c'était ma préférée, celle qui était juste dans un coin, et pourtant elle avait retenu son attention. D'ailleurs je n'osais pas la mettre en vente, car elle était spéciale à mes yeux, elle était en unique exemplaire comme les autres d'ailleurs pour le moment, mais je ne voulais pas qu'elle soit reproduite , ou quoi que ce soit d'autre, portée par des bonnes femmes qui sont aisées, et qui pour elles ne seraient qu'une parmi tant d'autres robes et qui finiraient par l'abîmer, ou pire encore sans lasser à un moment donné. Elle était mon trésor, mon petit bijou, une petite perle , et je n'étais pas sure que j'étais capable d'en faire des aussi bien , une nouvelle fois . La coupe me semblait parfaite, la couleur également, et le fait qu'il la choisisse elle particulièrement, cela me fit sourire au fond de moi. J'avais pris des heures à la concevoir, pour qu'elle soit au plus près de mes dessin, je l'avais même confectionnée moi même dans les moindres détails. Tu penses sincèrement que je devrais ? Lui demandais je surprise, et en même temps , je me disais que je ne pouvais pas, elle était tellement parfaite, si sublime, que dedans moi la fille quelconque, de quoi aurais je bien pu avoir l'air ? ! Me demandais je en moi même. Il prenait soin de ses robes, la touchant avec délicatesse, comme s'il venait de trouver quelque chose d'inestimable. Je trouvais cela touchant et mignon, et je comprenais alors ce que pouvais ressentir une femme qui pouvait être regardée de la même manière. Son doux regard, luisant, intensif, perdu, plongé , captivé par le vêtement... je pense que la femme dont il regardera de cette manière pourra se sentir unique, aimée, et la plus belle et la plus précieuse dans cet univers, que dis je au sein de la galaxie même! Je ne voudrais pas l'abîmer, la froissée, ou faire un accro, elle.. est merveilleuse.. éblouissante..transcendante .. enfin je n'ai pas de mots pour cette robe, je devrais la ranger et la remettre chez moi, je pense que je ne suis pas prête à la vendre, je la donnerais peut être à ma sœur, je ne sais pas.. Bredouillais je admirant la robe à mon tour, j'arrivais alors derrière lui, je passais ma tête sur son épaule. Mais si tu le souhaites je peux l'essayer, juste une fois, après je la mettrais dans une protection, et je verrais ce que j'en ferais. Lui répondis je en reculant pour lui laisser la place, afin qu'il se tourne vers moi pour me répondre, il semblait toujours d'accord sur son idée. Attends moi surtout ne t'envoles pas. Lui lâchais je timidement en lui adressant un sourire, accourant derrière le paravent, afin de me déshabiller et d'enfiler cette somptueuse robe, dont je ne me trouvais pas à la hauteur pour la porter, mais je voulais lui faire plaisir. Je passais délicatement et soigneusement la robe, afin d'être négligence sur les éventuelles catastrophes que j'aurais pu commettre. Je remis bien mes cheveux en place, j'enfilais des chaussures de la collection qui se trouvais derrière la caisse, elles n'ont plus pas encore en vente. Elle devait être mis aujourd'hui comme la robe en rayon mais comme ce n'était pas encore ouvert, je pouvais toujours revenir sur ma décision finalement avant que quelqu'un ne les voient. J'avançais avec appréhension , au début il ne pouvait voir que mon ombre, et finalement j'apparaissais finalement avec douceur dans la lumière, relevant délicatement ma tête, avec un petit sourire sur les lèvres, je me sentais godiche dans cette robe, mais c'est surement parce que je ne me voyais pas comme les autres pouvaient me voir, et finalement je pense que je n'étais également pas prête pour affronter le regard d'Enaël , après tout il ne pouvait pas mentir, et son regard était peut être l'un des plus importants voire le plus important tout bonnement sur moi même. Oui c'est ça, j'étais pétrifiée, par le regard qu'aurait Enaël sur moi maintenant...puis s'il devait être négatif je ne lui en tiendrais pas rigueur, après tout , les remarques ne sont que constructives..Je sentais mes jambes tremblées intérieurement, ma démarche n'était pas aussi assurée comme j'en avais l'habitude, mais pour une fois je m'adressais à lui fébrilement et à nue d'une certaine manière, je n'étais que moi, seulement moi...

Invité

Je ne pouvais pas m'attarder sur ce que je venais de ressentir. C'était plus fort que moi. Je suis de nature à ne pas s'attarder sur quelque chose.. Dont j'ai peur. La sensation de ses cheveux sur mon visage, de son parfum dans mes narines, de son contact contre moi.. Tout cela je ne pouvais pas le souligner. Depuis toujours, je refuse de connaitre ces sensations. Je vois ces gens là dans la rue, je me dis qu'ils n'ont pas grand chose d'autre à se soucier dans la vie. Jusqu'à présent, je vois ces relations comme des "plus" de la vie. Des trucs qu'on prend quand on a rien à coté. En réalité, je n'avais juste jamais connu ça. Je suis quelqu'un de très complexe, qui s'attache rarement à quelqu'un. J'ai connu l'abandon, la haine, la colère, la mort, la violence. Après tout cela, c'est dur de se dire que l'homme est capable de choses aussi agréables. C'était mon cas. Je ne pouvais pas identifier ce que je ressentais pour elle à cet instant unique, que nous n'avions pas encore partagé avant cela.

Après avoir tenté une fois de reprendre le contrôle, tentation ratée, je cherchais autre chose sur laquelle me rattraper. Je proposais donc un déjeuner, qu'on pourrait prendre avant qu'elle n'ouvre le magasin. Je proposais des choses simples, qui ne faisaient pas "trop". D'abord parce qu'elle n'avait pas beaucoup de temps mais aussi pour ne pas faire louche. Elle acceptait les box à pâtes avec son sourire si unique que je lui rendais.

Parfait.

Lui adressais-je, presque juste pour montrer que j'étais heureux de partager ce ridicule box de pâtes avec elle. Je m'enfoncais de plus en plus en réalité.

Alors que je m'avancais vers la sortie pour aller chercher ces box promises, je beuguais sur une création du magasin. Je ne saurais pas expliquer. Cette robe avait attraper mon regard comme si elle l'avait peché. Pire qu'un appat. Elle était destinée à mon regard. Automatiquement, je l'imaginais sur Alayna. Je l'imaginais avec de belles chaussures en accompagnement et je souriais. Dévoilant mes pensées à haute voix, je lui dis que je l'imaginais très bien là dedans. Je la touchais, comme s'il s'agissait d'un diamant rare. Je reposais mon regard sur la jeune femme, un peu perturbée par mon avis. Mais je gardais le regard serein et sûr de moi, afin qu'elle finisse par vouloir l'essayer. Je souris à son initiative. Elle aussi semblait adorer cette robe, j'avais eu l'oeil. Elle la prit et alla en cabine, je regardais le reste de la collection en attendant. Un moment plus tard, j'entendais à nouveau des pas. Des chaussures différentes, elle avait du en accorder. Puis je me retournais et perdais mon souffle. Sa chevelure allait parfaitement avec la teinte de la robe et le tissu embrassait son corps. Les chaussures étaient exactement comme je les avais imaginées. Je souris comme un idiot me semble t-il. J'essayais de garder la tête froide. Je froncais les sourcils pour reprendre le contrôle.

C'est bien ce que j'avais dis. Une robe splendide va forcement parfaitement bien à une femme splendide.

Finis-je par dire en un souffle. J'avais du mal à ne pas faire plus de compliments que ça, c'était très très maigre par rapport à ce que je pensais d'elle en réalité à ce moment même. Je lui souris et m'approchais. Je mis une mèche de ses cheveux autre part, afin que ca fasse plus naturel avec un effet un peu sauvage. Je souris davantage.

Voila, un parfait trésor.

Lui dis-je finissant mon geste en caressant sa joue. Je me reculais malgré moi.

Prépare toi à la garder pour toi, elle n'ira à personne d'autre comme ça. Les chaussures avec.. Je vais chercher les pates, je reviens vite.

Lui dis-je ensuite remettant mes idées en place, je l'embrassais délicatement sur le front. Je reculais de deux pas restant face a elle puis je fis volte face pour sortir prendre les pates. J'allais vite. Je ne voulais pas rester loin d'elle, surtout si un homme revenait. Excuse bidon.. Je revenais avec les pates, elle était rhabillée.

Bon appétit ma belle.

Lui dis-je. Je commençais, je la regardais. Je continuais.

Il faudra bien que je te laisse travailler après.. Ca te dit qu'on fasse un truc ce soir..?

Mon dieu il va pleuvoir des grenouilles. Moi proposer un plan, dans le futur, avec une femme qui n'est pas une de mes soeurs. Première. Il fallait le mettre dans le Guiness. Je n'étais pas sur de moi d'ailleurs, on entendait à ma voix. Je n'avais jamais dis cette phrase là, jamais.

Je pourrais te prendre quand tu auras fini et on fera ce que tu veux.

Continuais-je, mine de rien.

Invité

Je n'étais pas douée pour lui montrer mon affection, puis en réalité je ne savais pas tellement ce que cela était envers lui, pouvons nous parler, d'attirance dans ces cas là ? ou alors serait -ce autre chose? Je pense que je m'étais déjà trompée une fois sur ce que je pouvais ressentir, ne connaissant pas vraiment les sentiments des personnes qui peuvent être fort proches en amitié, alors je ne voulais pas me tromper également cette fois-ci. Je pensais donc simplement que je tenais beaucoup à lui. Et plus que je ne lui montrais c'était certain, mais je ne voulais pas lui témoignais trop d'attention de peur de ne plus maîtriser après ce que je ferais, j'allais doucement avec lui, et peut-être serait ce une erreur, mais fallait que je comprenne ce que je pouvais éprouver pour chaque personne, et la complexité des liens qui peuvent unir ces même personnes, avant même de me lancer dans toutes genres d'aventures, périlleuses d'ailleurs pouvaient être certaines d'entre elles. On ne pouvait pas toujours avoir le contrôle de tous, ni même tout géré, c'était une certitude, néanmoins je voulais voir où nous mènerait notre amitié si unique et si précieuse soit telle à mes yeux.

Je respirais délicatement, espérant que tout irait naturellement et que je n'aurais rien à faire, après tout des rapports aussi proches en amitié, c'était plutôt rare pour ma part, à part pour des amitiés filles, mais je savais ce que cela voulait dire, surtout avec ma sœur. Mais la gente masculine avec mon père comme exemple, je ne les comprenais pas souvent, alors j'avais également peur de ce qu'il pensait ou ressentait, car je pensais surtout que la plupart ce n'était que des simples mots, comment savoir s'ils pensent réellement ce qu'ils disent? Ils n'ont aucune morale à vous faire tourner la tête et partir, c'était ce que ma mère m'avait expliqué et à part cette vision de la vie, je n'en avais pas d'autre pour comparer, sauf mes propres expériences, et à vrai dire aucune n'avait rimée avec le mot amour. C'était loin d'être le cas, une idylle je pouvais en rêver et imaginer, mais cela s'arrêter à cela pour le moment. Les effusions d'affections étant inconnus pour nous deux avec le sexe opposé, je me questionnais sur ce qu'il pensait, je le voyais beaucoup réfléchir, et être un peu loin d'ici parfois. Alors par contre pour les changements de sujets on devait de vrais professionnels , au plus la conversation avancée, je trouvais cela limite drôle d'une certaine manière, car on était aussi maladroit l'un que l'autre, et ça avait le don de me faire rire intérieurement et de rester sereine malgré mes réticences et la protection que je donnais en façade. Valait mieux être prudente, car il semblait si parfait , par rapport, il avait tout pour plaire. J'acceptais donc l'invitation de déjeuner ensemble, après tout cela était plutôt joviale, et sympathique. Et ça me faisait sourire doucement, de voir qu'il attachait une petite importance, au fait de passer du temps en ma compagnie. Il me soulignait donc qu'il trouvait cela parfait. Parfait, comme ce sourire qu'il m'adressait, je pense que c'était vraiment le mot exact.

Je te remercie de ne pas me laisser seule, et de manger avec moi, ça me fait plaisir que tu le fasses. Je voulais que tu le saches. Tentais je vaguement de lui faire comprendre. Bon , c'était léger et pas très explicite, mais c'était déjà un début pour qu'il sache que lorsque je n'étais pas avec lui son absence se faisait ressentir, et les journées de travail semblaient longues et se ressemblaient toutes entre elles. Oui, en résumé, quand il est absent il me manque. Oui , considérablement. Il m'était toujours du panache dans mes journées, et j'aimais sa conversation, même sa maladresse. En faite je le trouvais mignon et craquant tout bonnement...Puis il était franc , et drôle aussi..

Enfin si je devais le décrire, je passerais surement des heures, de longues heures, à dire combien il était l'homme qui se rapprochait le plus de la perfection, il était attentionné, toujours prêt à aider, c'est simple même quand il était de mauvaise humeur, et râleur, je le trouve attachant, car il ne peut l'être longtemps avec moi. En faite j'appréciais son comportement avec moi, et si nous étions pas si complice je pense que peut être cela serait différent, alors fallait il que jamais rien ne change ? On ne peut jamais dire jamais. Oui , la preuve lorsqu'il tombait sur une robe qui me tenait particulièrement à cœur. Celle qui pour moi était spéciale, elle était une représentation de la vie , comme j'aimerais qu'elle soit, de la féminité, de la grâce à l'était pure, qui fait ressortir la beauté naturelle d'une personne. Elle montrait l'âme de la personne qui la choisirait pour moi. Et cela voulait dire beaucoup. Je pensais échapper à toutes pensées, mais cela était sans compter que j'entendais tout haut, pour une fois ce qu'il pensait comme si on me faisait grâce de ce qu'il pouvait pensait le temps d'un instant. Je finissais donc par lui céder, et essayer cette robe époustouflante, que je n'aurais jamais osé porter, ni même rêver de le faire, tant je pensais qu'elle était loin de moi, elle représentait un idéal de perfection. Je me tenais alors devant lui, je me sentais godiche, idiote, une petite rousse qui était troublée par un blondinet qui semblait être sur de lui. Il me souriait une nouvelle fois, et je sentais alors l'organe où l'on pouvait ressentir une multiples de sensations et qui pouvait se sentir poussait des ailes, s'accélérait et venir tapait légèrement contre le coffre de ma poitrine. Mon souffle se faisait plus court, tandis que mon regard déviait vers le bas, se stabilisant au niveau de ses lèvres rosées, elles semblaient si douces, si somptueuses, au parfum et goût délicat... et rien qu'à cette pensée, je sentais que j'en avais la chair de poule...Mes jambes étaient plus fébriles et j'avais du mal à me tenir droite devant lui à présent, pourquoi pouvait il me troublait autant, il n'en avait pas le droit, non, pas cet effet là. .. Il était seulement un homme.. d'autres pourraient en faire autant, mais ce n'était pas le cas, en vérité à ce moment précis, je n'avais de yeux que pour lui.. et j'avais qu'une seule envie lui plaire dans cette robe, je trouvais cela idiot, et tellement naïf, je pinçais délicatement la lèvre inférieure pour quitter cette pensée insouciante. Je respirais délicatement, tentant de reprendre mon souffle, je me sentais tellement bête, comme cela...J'attendais alors qu'il prenne la parole, fallait à tout prix que je quitte de mon champs de vision ses lèvres... Je sentais mes mains devenir légèrement moites. Je fus soulagée quand il me répondit positivement. Oh sur une autre femme, elle devrait aller mieux, puis tu sais c'est la robe qui fait tout sur moi. Rétorquais je humblement, en prenant du recul.. c'était plus fort que moi, et je m'en voulais d'être aussi si cruche avec lui.. Quel comportement.. il devait surement penser que j'étais idiote vraiment..

Il me souriait en venant près de moi, et je sentais que j'allais de nouveau être confrontée aux montagnes russes.. intérieurement.. Il remit une mèche de mes cheveux , afin d'ajuster ma chevelure à la robe. Il faut que tu arrêtes d'être aussi parfait.. ça devient vraiment difficile de lutter, et d'être à la hauteur tu sais ? ! Lui répliquais je sous le ton de l'humour afin de faire croire que je plaisantais pour me détendre et rendre mon corps qui se redisait à son contact, plus détendu. Certes, je le pensais vraiment au final, cependant il ne pouvait pas s'en doutait, ni même le déchiffrer, c'était plutôt difficile à décoder une fille parait il! Il passait sa main en suite sur ma jour, et je touchais doucement celle ci avant qu'il ne la retire assez vite d'ailleurs, ce qui me décevait un peu au fond, j'aimais ces gestes tendres de sa part, et j'y prenais surement goût malgré moi, malgré le fait que je ne voulais pas me laisser céder à ce jeu là entre nous deux...mais j'aimais sincèrement nos rapprochement en ce moment, je n'en demandais pas plus, en tout cas pour le moment, je me satisfaisais de cela, aller davantage plus loin , serait peut être trop subitement. Enfin si cela arrivait.. c'est que cela devait tout bonnement se faire...

Ce qu'il me dit ensuite me fit rougir vivement, et je ne savais alors pas vraiment où me mettre, avoir cette réaction je me sentais un peu honteuse, j'avais toujours pensé que c'était exagéré, mais en vérité ça ne se contrôlait pas, il me dépossédait de mes habitudes, me provoquer dans mes limites, et j'en étais satisfaite. En vérité, je ne demandais pas mieux, et je me demanderais pas pourquoi la raison d'un tel comportement de ma part, il me rendait heureuse, c'était le principal. Flatteur. Lui adressais je en remerciant, le regardant avec gratitude, et complicité. Je t'attendrais, toute la vie même s'il le fallait . Lui répondis je en souriant en coin radieusement laissant apparaître ma dentition blanche, plaisantant avec lui. Enfin dépêches toi quand même parce que sinon je mourrais de faim, et de tristesse sans toi, ça serait moins mignon d'un coup et pas très beau à voir; Poursuivis je afin que cela n'apparaisse pas comme quelque chose d'adorable que j'aurais pu prononcer... Il m'embrassait le front en guise de baiser pour me montrer sa promesse de revenir bientôt, dès que possible.
J'en profitais ainsi pour me remettre avec mes vêtements mais également pour mettre la jolie robe dans une protection et les paires de chaussures également, je les mis ensuite dans un sachet et le mis derrière le comptoir pour les reprendre et les amener chez moi suivant le conseil de mon ami.

Il revient alors avec les festivités, ah la nourriture, un des graal de cette terre! Il faisait tout pour être gentleman et adorable, et c'était appréciable. Il faisait beaucoup d'efforts et j'en avais conscience! On s'installait alors pour commencer à nous rassasier. Merci, à toi aussi petit chou d'amour. Lui retournais je d'une voix douce, et délicate. Il reprit la discussion afin de me faire comprendre qu'ensuite il allait surement partir afin de me laisser travailler, mais il ne me dérangeait nullement! mais je ne me voyais pas le retenir, cela aurait parut louche et incompréhensif! Après tout on allait se revoir.. même si c'était toujours plus simple de l'avoir près de moi. Oui je vais pas te séquestrer, je vais te rendre ta liberté. Commençais je par plaisanter pour rire avec lui. Puis tu dois surement avoir des choses à faire également alors je ne veux pas te retenir trop longtemps. Ajoutais essayant de paraitre sur de moi même. Puis finalement il me proposait de se revoir ce soir, Ce qui me fit sourire automatiquement.

Avec joie. Répondis je brièvement pour ne pas paraitre surexcité. Mais c'était rare qu'il se comporte ainsi et moi aussi d'ailleurs, mais ce changement était un ravissement pour mon être, ma personne. Cela me convient parfaitement, je termine à 18 heures aussi ça fait peut -être tôt pour toi ? Le questionnais je attendant sa réponse impatiemment pour être franche. Je me sentais comme une adolescente, ça pouvait paraitre ridicule à première vue. Cinéma ? gauffre ou churros sur la plage ? Ou alors se balader n'importe ou ? Je disais cela à la suite, afin qu'il sente avoir le choix et surtout qu'il se sente à l'aise et que cela lui plaise, s'il avait d'autres suggestions je lui en laissais la possibilités mais sur le moment , c'était les idées qui venaient à mon esprit. Je goûtais la box de pâtes qu'il avait choisis pour moi, hum, c'était un délice et ça avait eu le temps de refroidir un peu, c'était bon , ni trop chaud, ni froid, ni tiède, parfait. Tu as pris le même goût pour nous deux? Le questionnais à propos des pâtes, sinon on aurait pu se faire goûter mutuellement pour voir lequel on préférait pour une prochaine fois pourquoi pas ...Je lui fis ensuite signe de regarder sur la chaise , où j'avais déposé la robe et les chaussures pour montrer que j'avais pris son opinion en compte. Et lui souris tendrement...Plongeant mon regard dans le sien.. appréciant juste l'instant présent...

Invité

what did you expect?

Je voulais passer plus de temps avec elle. Je voulais qu'on me le permette. Plutôt, que je le permette à moi-même. Du coup, après une étreinte qui m'avait assez chamboulé comme ça et une tentative de reprendre le dessus qui eut pour effet d'échouer, je lui proposais d'aller chercher à manger et que nous mangions tous les deux là avant qu'elle n'ouvre. Je souris à sa réplique, amusé. « Ne dis pas de bêtise, ne me remercie pas, c'est normal. » J'ai envie d'être avec toi aurais-je pu ajouter mais.. non. Je lui serrais le bout du menton mignon à la place, comme pour la taquiner. J'étais supra maladroit là durant ces dernières minutes, une horreur. Je pense que personne ne pourrait me contredire là-dessus.

En même temps, avec une femme aussi mignonne en face de moi, je ne pouvais pas grand chose d'autre. Je l'imaginais partout, souvent. Comme là, avec cette robe. J'imaginais forcément une femme avec une silhouette à la limite de la perfection, une bouille qui vous inspire le sourire, des yeux qui vous attire, des cheveux qui semblent doux à souhait, des gestes délicats, une présence importante, une peau parfaite. Alayna en d'autres termes. Et encore, je suis gentil. Je pourrais en faire des pages. Mais avec une robe aussi belle que celle-là, il était naturel que j'imagine Alayna dedans. Elle lui irait parfaitement bien. Je ne manquais pas de le lui faire remarquer, d'ailleurs, et je tapais juste. Elle adorait aussi cette robe et semblait gênée de l'essayer. Pourtant, pour me faire plaisir ou pas, elle se lança à l'essayer. Quand je me retournais, c'est comme si je voyais se réaliser matériellement ma pensée. Elle était là, en face de moi, somptueuse. Je souris comme un idiot, automatiquement. Elle avait même les chaussures que j'avais imaginé plus tôt. Tout pareil. Un rêve, mais en vrai. Je mesurais mes mots pour lui dire ce que j'en pensais. Il le fallait bien, ou bien elle fuirait. Elle était juste éblouissante, incroyable, magnifique, parfaite. C'était à la limite du fantastique. Elle venait d'ailleurs. En bonne modeste, elle se descendit face à la beauté de la robe. Je ne nie pas sa beauté, bien évidemment, mais il faut bien une jeune femme qui soit à la hauteur pour la porter ainsi. Elle parla d'une autre femme dedans. Je bougeais la tête pour dire non, m'avançant vers elle. « Personne ne la porterait comme tu la portes, crois-moi. » la contredisais-je. Je remettais une mèche de cheveux en place et elle fit une remarque qui me fit vraiment rire. « Tu dis vraiment n'importe quoi ce midi je suis très loin d'être parfait, alors ça ne risque rien. » niais-je tout sourire, avec humour et sincérité à la fois. Je descendais la main qu'elle toucha un pauvre instant, un instant que j'aurais voulu prolonger. Mais je ne forçais rien. Ça avait été électrique et ça le restera.

Je l'embrassais sur le front et je lui dis que je revenais avec nos pâtes. Sa réponse me fit sourire. Je ne répondais pas à cela, trop peur de dire quelque chose de travers, à côté, puisqu'elle employait le ton de l'humour. Je me contentais juste d'aller vite chercher les box de pâtes et de revenir aussi vite. Je pressais limite le geste de la serveuse. J'avais envie d'aller faire son boulot à sa place pour que je sois plus vite revenu après d'Alayna, mais je me contentais de l'imaginer et non de le faire. Je ne répondais jamais à mes pulsions. Je revenais aussi vite donc vers son magasin. Nous commencions à manger tranquillement tous les deux. Puis je reprenais la conversation. Il fallait bien que je la laisse travailler un jour. Elle le prit de manière à ce que j'avais d'autres choses à faire.. peut-être oui mais je préférais quand même être là. Elle ne pouvait pas le savoir, et elle ne le saurait pas. Je riais juste en lançant un « Pfft. » à sa référence à ma liberté. Comme s'il m'était insupportable de rester avec elle. Au contraire.

D'ailleurs là, je perdais le contrôle et répondais à ma pulsion. Ce qui m'arrivait, je ne savais guère, mais pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, Enaël Aeden Tate proposait à une jeune femme de la revoir plus tard. Il parlait au passé. Mon dieu je ne parle pas de moi, ce n'est pas possible. Pourtant si, je l'ai fais un instant avant, lui proposant de venir la chercher après son travail. Je ne voulais pas faire le mec trop relou qui prend trop son aise avec elle et qui se l'approprie. Je ne voulais pas être ce gars. Pourtant, elle me donnait l'heure de sa sortie sans problème, me demandant même si ce n'était pas trop tôt pour moi. « Non dix-huit heures c'est noté. » dis-je avec un simple sourire. Je ne savais plus tellement comment me comporter. Je n'assumais pas l'énorme pas en avant que je venais de faire. Je ne savais pas comment rebondir là dessus. D'ailleurs, quand elle énuméra toutes les possibilités, j'avais presque envie de la faire taire, mais je me contentais de la couper court, avec une voix peu sûre. « On verra tout à l'heure, qu'en dis-tu? » Proposer de la revoir au futur c'était une chose, mais alors prévoir de faire quelque chose en particulier, il ne fallait pas trop pousser non plus. Je suis la dernière personne sur cette Terre qui pourra vous répondre ce qu'elle fera le lendemain, alors le soir-même et avec une femme.. jamais. J'essayais de ne pas montrer combien j'étais perturbé à l'instant.

Heureusement, elle rebondit à ma place cette fois, me sauvant un peu de la situation. Elle partit sur le sujet des pâtes, ce qui me permit de refaire le tri dans mes pensées. Je regardais ma box. « Non, je me suis pris la box au Saumon, Moza et Aneth moi. » lui répondis-je avec un sourire, le lui montrant. « Tiens goûte si tu veux. » lui proposais-je alors avec politesse. Elle me fit un signe de tête pour me montrer qu'elle avait rangé la robe et les chaussures, comme pour qu'elle les emmène ensuite. Je lui souris tendrement, la revoyant dans cette robe. Voilà, j'ai reperdu mes esprits. « Tu fais très bien de la garder, elle est faite pour toi. » lui dis-je alors à nouveau, insistant.

made by pandora.

Invité

Finalement , notre naturel plaisantin et taquin reprit le dessus, sur la douceur de ce moment. Nous n'étions pas des brutes, mais on était pas prêt non plus pour trop de démonstration affective surtout que ce n'était pas tellement dans notre caractère, il était mystérieux et j'étais plutôt rustre par rapport aux évènements qui m'avait forgé cette carapace dont j'avais du mal à me défaire. Je dis souvent des bêtises, je pense que ça doit être ce charme dont le seigneur m'a doté. Osais je me moquer gentiment de moi même. Et puis tu n'étais pas obligé de le faire dont je trouve ça vraiment gentil de ta part. Lui rétorquais je répondant à son tendre sourire.

Attirée par une robe sublime, je reposais mon regard sur sa personne, alors qu'il pensait à haute voix, ses pensées me troublèrent mais me poussa néanmoins à faire quelque chose dont je n'aurais pas soupçonner. Cette robe si parfaite à mes yeux, si précieuse, et élégante, voyant le regard avec lequel il était absorbé par cette dernière , je voulais juste l'enfiler afin qu'il est la même réaction à mon égard, ça pouvait paraitre ridicule car c'était la robe qu'il appréciait temps , pas moi, mais je voulais qu'il me tienne exactement ce même regard d'attirance, et d'envoûtement.. Ce vêtement, c'était celui de mes rêves , celui que jamais je n'aurais osé porté avant cela. Celui qui sublimait une personne qui avait déjà une prestance, une élégance naturelle, une personne raffiné avec un beau port de tête. Je pouvais pas m'imaginer la dedans , ce serait un crime et pourtant je devais avoir surement un coup de folie ou alors c'était peut être parce qu'il me faisait tourner la tête sur le moment et que j'aurais aimé l'impressionné ou lui faire plaisir alors savoir. Il n'en est pas moins que je me retrouvais vêtue de cette robe, si chère à mes prunelles, d'un ravissement pour les yeux. Je ne pouvais pas croire ce qu'il me disait au sujet de moi même, je pensais simplement que comme nous étions amis, il ne voulait pas me blesser, et avait donc été gentil, et prévenant comme d'habitude, et je ne pouvais croire qu'il me trouvait vraiment jolie tout bonnement pas Enaël,, le Enaël que je voyais comme un homme si charmant , à la limite de la perfection , j'en plaisantais d'ailleurs, sur ce sujet, alors que mes mots rimaient vraiment avec ma pensée au final, je préférais faire passer cela pour une taquinerie, qu'est ce que je pouvais être à côté de tout par moment.. Si je pouvais être à sa hauteur ce serait surement plus facile.. Mais je me sentais déjà peu digne de son amitié, alors inutile de croire ou de rêver à plus. Cela me ferait seulement de douces illusions et un pincement au cœur, si ce n''est plus! N'importe quelle fille serait mieux que moi avec ce bijou. Lui avouais je d'une voix faible dans un souffle. Ce qu'il répondit sur lui même me fit sourire mais si cela était faux à mes yeux, il valait beaucoup plus qu'il ne le pensait. Il était rare , comme peu de personne, il était autrement, que les autres, et attachant et au final c'est surement cela qui me plaisait chez lui, le fait que tout soit différent, qu'il soit mignon à sa manière bien à lui. Et qu'il était autant peur que moi de s'attacher aux gens, Maladroits tout les deux. Il est particulier. Tu n'es pas dans ma tête, tu ne sais pas ce que je pense, et tu ne te vois pas comme je te vois.. Lui répondis je bêtement, surprise moi même d'ailleurs de ma réaction, mais je ne pouvais pas le laisser se dénigrer ainsi. Il avait tellement de qualités, et ses défauts étaient si mignons, qu'on ne pouvait que le trouver attachant. Sincèrement j'espère qu'il trouvera une femme qui sera révéler sa beauté intérieur comme extérieur, qui le rendra heureux comme il le mérite.. Alors qu'il avait remis une de mes mèches en place et touché ma joue, j'avais posé ma main sur la sienne, un court instant, ne voulant rien retirer à cet instant, qui aussi simple soit il était merveilleux à partager.

Il déposa délicatement ses lèvres sur mon front, et je pouvais sentir à quel point elles étaient douces. Il parti assez vite pour chercher de quoi nous restaurer afin de nous sustenter. Je lui fis comprendre que son absence allait me laisser un vide même s'il partait un cours instant, cela me paraissait des heures, tellement j'étais bien en sa présence. Je le disais en plaisantant mais je ne pouvais pas lui dire réellement le fond de ma pensée, je ne voulais pas non qu'il décide de ne plus me voir pour des paroles qui pourraient lui déplaire! Il revient assez vite, et cela me fit sourire , quelle idiote pensais je de moi même, parce que je savais très bien au fond de moi qu'il n'avait pas été plus vite pour moi, mais c'était plus fort que moi. Il me fit alors la confidence qu'ensuite il partirait afin que je puisse travailler dans de bonnes conditions, et je sentais déjà que mon visage changeait et que mon sourire s'était tout simplement effacé. Je plaisantais alors pour garder la tête froide et ne pas montrer que j'étais un peu déçue de pas passer plus de temps avec lui, mais c'était déjà pas mal, je n'avais pas faire un caprice après tout , ça ne me ressemblait pas, puis fallait aussi qu'il fasse les choses dont il avait prévu, qui étais je pour le retenir après tout ! Je sentais dans son pouffement nonchalant qu'il était déçu de ce que je venais de lui dire, je ravalais alors ma salive en me taisant pour ne pas en ajouter davantage et m'enfoncer... Mon visage s'éclairci ensuite et mon sourire refit son apparition délicatement sur mon visage laissant apparaître des petites fossettes sur mes joues. Pour se retrouver plus tard, je lui donnais l'heure de la fermeture du magasin étant de fermeture ce soir. Je lui demandais si cela lui convenait car je ne savais pas ses horaires à lui et dont je voulais m'accommoder à ses envie, et aussi à son temps libre. Après tout je ne suis pas la personne la plus importante dans sa vie et il avait d'autres préoccupations, je ne suis pas le nombril du monde, et je ne me considérerais jamais comme telle. Alors je serais ravis de te revoir. Exprimais avec un peu d'enthousiasme en me contrôlant intérieurement, la raison l'emportait sur le cœur et tant mieux pour cette fois, j'avais peur de lui dire un truc comme je suis impatiente de revoir ou autre qui aurait été embarrassant ne sachant pas comme il pourrait réagir..Je lui proposais alors une multitudes de propositions pour qu'il soit plus à l'aise mais apparemment cela fit le contraire du résultat que j'escomptais. Je soufflais alors un peu en colère contre moi même, me trouvant pathétique.. Oui on fera comme ça . Dis je tout bas décontenancée, je m'étais vraiment pris un mur littéralement parlant , pouvoir fallait il que je fasse une bourde monumentale à la fin, je me demandais même si finalement il n'aurait pas changé d'avis et qu'on se verra quand même.

Je goûtais par la suite, ces fameuses pâtes au sein de la box. Je trouvais que c'était plutôt pas mal, j'en reprendrais surement d'ailleurs un jour, ça changeait de d'habitude, souvent je mangeais un sandwich et parfois je ne mangeais même pas , mais ça, j'allais pas le dire à Enaël, parce qu'il penserait surement que ce serait une excuse pour le voir plus souvent. Même si cette idée ne me dérangerait pas. Je lui demandais alors s'il avait pris la même chose pour lui, sinon on aurait pu goûter celle de l'autre ça pourrait être sympathique. Il me montrait sa box en me répondant , et je adressais alors à nouveau un tendre sourire, je lui piquais une petite cuillère, je voulais pas non plus l'empêcher de manger, et après tout c'était simplement pour goûter. Je lui adressais ensuite un regard pour montrer ma robe que j'avais mise de côté, même si je n'étais pas sure de la reporter un jour, au moins j'avais fais attention à son avis, et j'espérais que ce soit important pour lui.. Même si j'avais du mal à croire son compliment ça me touchait... On fini alors de déjeuner tout deux, en parlant de tout et de rien, tout en riant ensemble. Dans la joie et la bonne humeur, puis ce fut le moment tant fatidique où il fallait reprendre le travail et sortir de cette bulle enveloppante, en sa compagnie, je me réconfortais alors par l'idée de le revoir peut être ce soir...

» what did you expect?
» what did you expect ? (aloysia)
» Oops I didn't expect that
» Sexe not Schweppes what did you expect buddy ?
» Love is always showing where you least expect it. (bellamy)

what did you expect?

what did you expect?

Sujets similaires

Sujets similaires