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 too hard to understand

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(#)Sujet: too hard to understand  |   Dim 25 Oct - 14:54
Je rentrais de l'hôpital où j'avais écourté moi-même mon séjour. En effet, je ne supportais pas de rester en bon légume allongé sur ce lit d'hôpital. Cette image me donnait froid dans le dos. Je ne supporte pas de me savoir dans une position faible, et c'est bien connu. Je rentrais donc avec le mal de chien que me faisait cette blessure au torse, c'était la fin d'après-midi. Je ne bronchais pourtant pas. J'étais droit, je restais fort, parce que je le suis après tout. Alayna me suivait, je fermais la porte derrière elle. A peine rentré, je ne disais pas un mot. Je savais très bien ce qu'elle me dirait, et je savais d'avance que ça m'énerverait. J'allais enlever ma veste en cuir et je grimaçais, je sortais même un bruit sourd. Heureusement qu'ils m'avaient forcés à prendre les médocs. Le problème, c'est que je risque de devenir accro. Enfin ça, c'est leur problème finalement, moi j'ai prévenu. Je l'enlevais finalement doucement avant de la ranger à sa place. Ensuite, j'allais me chercher une cigarette. J'ouvrais la porte vitrée et je m'asseyais là, en restant droit sur ma chaise histoire de ne pas grimacer une nouvelle fois. Je regardais au loin la ville. Je regardais dans le vide, ça faisait du bien l'air. J'allumais ma cigarette. Je savais que j'en aurais besoin.
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(#)Sujet: Re: too hard to understand  |   Dim 25 Oct - 20:07
Enaël revenait enfin de l'hôpital, j'étais passé le voir tous les jours bien entendus après le travail . Mais je me sentais soulagée que tout cela soit derrière nous où du moindre c'est ce que je pensais jusqu'à ce que je m'aperçoive de l'ambiance qui régnait à la maison. Enaël ne disait mot, et semblait dans son monde, et je pense qu'il devait avoir besoin d'être seul, cependant son silence me laissait pas indifférente je me sentais mal à l'aise. Il semblait faire comme si je n'étais pas là et tout faire pour s'isoler au début je me disais qu'il fallait que je lui laisse du temps pour que ce qu'il lui était arrivé ne lui hante pas toutes ses nuits, mais par la suite je me disais que partis comme ça il pouvait s'enfermer et on finirait par ne plus se parler. Je le laissais tout d'abord respiré et j'allais boire un verre de soda , limonade du sprite , pour prendre aussi le temps de me décontractée. Pendant ce temps il est partit fumer, fumer... il venait de sortir du coma, et il fumait comme première réaction je m'attendais à mieux , après je ne savais à quoi il avait pensé durant son coma, alors je ne pouvais pas imaginer non plus dans quel état il pouvait vraiment être. J'allais le voir alors qu'il prenait l'air. Tu veux boire quelque chose ? Lui proposais je d'une voix basse et hésitante , je tentais une approche. Je me pinçais fortement la lèvre inférieure, signe que je n'étais pas tellement à l'aise. Tu comptes rester là à ne dire aucun mot, parce qu'à un moment faudra bien que tu me dises ce qu'il s'est passé, parce que j'ai eu une peur bleue moi pour toi pendant que monsieur était dehors à faire je ne sais quoi . Alors je veux bien que ça t'a marqué mais tu peux pas me laisser sans rien, sans explication, j'ai besoin de savoir Enaël , j'ai bien cru que tu allais plus revenir.. Dis je en montant le ton de ma voix, qui vibrait vers la fin d'une manière fébrile sous le coup de l'émotion rien qu'à l''imaginer de nouveau dans ce lit d'hôpital..Ma gorge se nouait, et je sentais déjà que la réaction d'Enaël ne serait pas une qui me plairait et finalement j'avais peur de sa réaction, j'avais peur d'aller trop loin, mais en même temps je ne pouvais pas passer à côté de celle que j'étais et étouffer mon caractère , il savait très bien que je pouvais avoir un fort caractère et il en était de même pour lui et on s'était prit comme nous étions, alors peut être que ce serait qu'un mauvais moment à passer après tout et qu'il fallait passer par là pour crever l'abcès, et qu'ensuite ça irait mieux, que sais je ...De plus je ne pouvais pas toujours me taire, il fallait plutôt que je reste moi même on m'aimait et me détesterait pour cela, mais je voulais être égale à moi même, certes on peut faire des efforts par amour, mais il ne faut pas s'effacer, il fallait que je lui dise que il n'était pas le seul à souffrir dans cette histoire, que l'on était deux, et qu'il fallait qu'on y arrive ensemble à passer au dessus de cela...
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(#)Sujet: Re: too hard to understand  |   Dim 25 Oct - 21:13
J'étais là, assis à l'air frais dehors sur ma terrasse avec ma cigarette en bouche. Je regardais autour de moi, l'esprit complètement vide de tout. J'avais besoin de ça, et ça me faisait du bien. C'est sûrement les calmants qui me font ça. Je suis bien, là tout de suite. Je pourrais limite sourire. Mais bien sûr, il faut que la réalité revienne à moi. Alayna est derrière moi, elle me demande si je veux boire quelque chose. J'étais en train de tirer, je ne pouvais pas lui répondre tout de suite. Elle enchaîna, en me reprochant d'être silencieux, qu'elle voulait savoir ce qu'il s'était passé, qu'elle passerait pas plus de temps à ne pas savoir comment j'en étais arrivé là. Non merci, pour le verre. répondis-je d'abord, sans la regarder en finissant ma clope. Je me levais ensuite, mettant ma clope dans le cendrier. Je le prenais pour le vider à l'intérieur. Je dépassais donc Alayna pour se faire. Elle voulait que je lui raconte? Très bien. Je savais très bien comment ça finirait, de toute façon, fallait bien foncer pour que ça passe plus vite. C'est comme un pansement, faut l'enlever vite. Je soupirais avant de commencer, en vidant le cendrier. J'ai été chez Nessa parce qu'elle allait replonger dans la drogue. Je devais l'en empêcher, j'suis allé lui faire à manger et regarder un film avec elle. Sauf que les gars abandonnent pas. Quand on les appelle, ils insistent. Ils sont venus pour des représailles sur elle. Je suis sorti à sa place et ils ont cherché la bagarre. Ils l'ont eu. Sauf qu'ils m'ont touché en fuyant et voilà. Il n'a rien touché de vital, je n'allais pas mourir non plus. Je la regardais enfin dans les yeux, lui faisant face.  Voilà pourquoi je me suis retrouvé à l'hôpital. Parce que j'ai protégé ma petite soeur. Voilà ce que monsieur faisait dehors. ajoutais-je simplement. Je disais ça normalement, parce que pour moi il n'y avait rien d'exceptionnel à cette situation. Elle par contre, je savais qu'elle ne le verrait pas du même oeil. Et puis, qu'elle se soit inquiété, ça me faisait bizarre. Je veux dire, que ma soeur se soit inquiétée, j'arrive à comprendre. Mais sans savoir pourquoi, qu'elle agisse comme ça je.. je n'arrive pas à le comprendre, vraiment. J'essaie quand même de faire un effort et de dire ça assez neutre.
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(#)Sujet: Re: too hard to understand  |   Dim 25 Oct - 22:40
Je voulais me lancer et réussir à rétablir la conversation, il n'avait dit mot même dans la voiture, tout le long du retour. J'avais l'impression même parfois que ma présence l'horripilait. Ce qui forcément me touchait au fond de moi. Je ne sais pas pourquoi mais le voir ainsi avait provoquait une fissure en moi, que je ne me connaissais pas, quelque chose qui me faisait bien plus peur, que la peur de m'engager, ce qui montre bien la force de se ressentis, et je ne voulais pas qu'il soit là en vain, alors il fallait que je sois certaine que cela en valait la peine. Je sentais bien qu'il se sentait mieux à fumer parce qu'à peine avais je passais le pas de la porte, qu'il se mit à soupirer. Je tentais de rester agréable et nous mettre en condition afin que l'on puisse avoir une discussion sérieuse tout les deux. De rien, je voulais juste prendre un peu soin de toi, c'était un peu idiot, tu peux toujours le faire toi même. M'exprimais je maladroitement, en réalité, je faisais référence à notre couple car depuis notre retour de Paris, je trouvais que les choses avaient bien changées, moi j'aurais évolue que cela évolue autrement, mais je n'étais pas seule, et peut être que le fait de dormir ensemble allait trop vite pour lui aussi, en faite je me demandais clairement s'il avait pas envie de respirer, et que je ne sois plus près de lui depuis son accident , il avait vu sa sœur, et moi il n'avait pas l'air enchanté de me revoir. Je voulais tout de même savoir ce qu'il lui était arrivé, pour lui montrer que je m'en fichais pas et qu'au contraire cela m'avait touchée particulièrement et que je m'étais inquiétée pour lui, qu'il était plus précieux que je n'aurais pu le croire, en faite, il devenait tout simplement ma moitié, et cela avait des répercussions dont je ne pouvais soupçonnait avant de comprendre ce que c'était d'aimer une personne. Et finalement je me demandais si je faisais le bon choix, j'avais peur de souffrir et de le perdre à un moment ou à un autre sans que je ne puisse rien y faire.


Il passait devant moi et ce mit à m'énoncer son périple avec nessa, sa soeur qui est également une de mes amies. Je me sentais un peu abasourdie pas sa nonchalance, je ne comprenais pas son comportement si détaché comme si cela n'avait aucune importance et que c'était normal que c'était le quotidien de tout le monde Son ton ressemblait même à du dédain, et honnêtement je le prenais vraiment mal, comment pouvait il me dire. Tu n'allais pas mourir non plus ? Répétais je méprisamment, non mais il se moquait de moi, j'étais surprise de sa réaction et pas dans le bon sens du terme, comment pouvait il s'en foutre autant. Je me suis inquiétée, pour toi, j'ai eu peur Enael, d'accord? Commençais je à lui énoncer en m'emportant, haussant le ton de ma voix, la manière dont il se détachait de moi me heurtait et me blessait. J'avais l'impression que pour lui enfaite rien n'avait changé. Il n'avait pas eu le déclic que j'avais eu , à croire que les garçons sont peut être toujours plus lents que les filles à comprendre ce genre de sujet ou alors qu'ils continueront toujours à fuir le restant de leur vie. Tu aurais pu mourir Enaël! Tu peux jouer au héros, tu peux défendre ta sœur, mais seul, tu es complètement inconscient? M'empressais je de lui dire, anéantie pas son détachement, par le fait de banaliser ce qui venait de lui arriver, je trouvais cela inquiétant même, d'avoir si peu de recul sur cela. C'est ta sœur je comprends que tu veuilles la protéger mais ce n'est pas de cette manière que tu réussiras je ne pense pas, j'étais la première à te soutenir et vouloir t'aider à vous rapprocher, mais là je pense que tu vas bien loin, Tu penses que c'est un modèle pour elle te mourir devant elle, juste pour montrer ta bravoure? Elle sait que tu seras toujours là pour elle, elle a besoin de toi, et c'est pas mort que tu pourras l'être. Finis je par lui dire énervée, j'avais envie de taper dans quelque chose et le voir souffler, ou soupirer comme si je le dérangerais, ça me mettait encore plus dans une rogne que je n'arrivais pas à contrôler, j'avais même envie de lui claquer la porte au nez, c'est surement la première fois qu'on était aussi fortement en désaccord sur un sujet, et la cela dépendait de sa vie , c'était très sérieux pour moi. Je pouvais pas le voir mourir, je pouvais pas le perdre de cette manière, je n'en étais pas capable, tout simplement parce que je l'aime. J'ai pas l'impression que tu te rends compte que tu aurais pu perdre la vie Enaël. A quel point c'est dangereux, je supporterais pas de te voir te mettre en danger de la sorte, et de te laisser y'aller sans rien faire, sans rien te dire, je peux pas me taire face à ça, tu peux pas recommencer Enaël , un jour tu vas y laisser ta vie... Lui tentais je de lui expliquer, avec le cœur qui se serrait, ça me faisait mal de lui dire tout cela, car je lui faisais comprendre que j'étais vulnérable, qu'il était ma faiblesse, et que le perdre serait une des pires choses qui puissent m'arriver...

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(#)Sujet: Re: too hard to understand  |   Lun 26 Oct - 8:20
Il fallait que je lui réponde, parce qu'elle voulait savoir. Malheureusement, je savais ce que ça allait donner par la suite. Du coup, j'essayais avec tant bien que mal de prendre l'air le plus détaché possible, car sinon ça l'aurait encore plus énervé. J'aurais pris un air un peu dérouté et énervé d'avance - ce qui aurait empiré la situation. Et puis, je pense que les médicaments y sont pour quelque chose aussi. Je suis bien trop calme. Cela me fait du bien, au final. Je suis calme pour une fois. Mais bon, s'il y a quelque chose contre lequel les médocs ne peuvent rien, c'est mon sale caractère. Je la remerciais tout d'abord pour le verre, et elle me répondit que de toute façon j'aurais pu le faire moi-même. Je levais les sourcils, étonné de cette réponse. J'ouvrais la bouche pour répondre mais, je la refermais rapidement. Ne pas envenimer les choses.

Je lui racontais donc toute l'histoire, en sachant très sincèrement qu'elle s'énerverait dans les secondes qui viendraient. Je lui faisais face maintenant que j'avais fini mon récit, je la regardais. Elle répéta ma phrase et je ne changeais pas le regard. Quoi, c'est vrai, ce n'était pas la première fois que je prenais une balle, mais ça, je ne sais pas si elle s'en rendait compte. Pour moi, c'était limite une routine et pour Nessa aussi. Ce n'est pas qu'on le prenait à la légère mais quand même, on savait quand la vie était en danger ou pas. D'où l'humour de Nessa à mon réveil d'ailleurs. Elle savait que ça avait été inévitable, et même si elle n'avait pas voulu que j'y aille, elle savait que ça n'aurait pas pu être autrement. Alayna par contre, c'était autre chose. Je la laissais me cracher ce qu'elle avait à me dire. Me faisant la morale sur mon soi disant héroïsme, le fait que j'aurais pu y laisser la vie et apparemment - elle insistait sur ce point là - elle avait peur qu'un jour j'y laisse ma vie et ne me laisserait pas y aller. Cela m'énervait déjà un chouilla qu'elle puisse me dire ça. Comme si quelqu'un pouvait m'empêcher de protéger ma petite soeur. Certes j'aurais pu y laisser la vie, mais je m'en fichais. C'était comme ça dans ma tête. Je pourrais mourir pour mes frères et mes soeurs. Je me l'étais toujours juré. Du coup, je lui répondais avec un peu d'emportement. D'où tu m'empêcherais de faire ce que mon instinct me dit de faire? Je sais pas si tu t'es encore rendu vraiment compte de qui je suis, en fait. Je suis comme ça. Je n'ai pas peur de me prendre une balle ou de me faire écraser par un train si c'est pour un ou une de mes frères et soeurs. C'est comme ça. J'ai été chef de bande pour eux, j'ai été en prison pour eux, je me suis pris les coups de mon père pour eux, j'ai encaissé pour eux, je me suis pris des balles pour eux oui et alors? Je ne fais pas ça par héroïsme. Je fais juste ce qu'un grand frère est censé faire. Si tu m'en avais empêché, en grande sage que tu crois être, ce n'est pas moi que tu serais venu voir à l'hôpital, mais moi et Nessa, et sûrement pas dans le même état tu vois. lui dis-je, effaré de ses paroles. Que tu aies eu peur, je veux bien essayer de le comprendre, excuse-moi si personne d'autre à part ma famille ne s'est jamais inquiété pour moi - et c'est peut-être pour cette raison d'ailleurs. Quand il s'agit d'eux, je suis incontrôlable. Quoi que tu puisses me dire, tu ne changeras jamais ça, jamais. dis-je assez sévèrement. Oui, elle m'avait énervé. Elle agissait comme si elle voulait contrôler mes actes et ça, je ne pouvais pas la laisser faire. Personne ne pouvait contrôler Enaël Aeden Tate. J'ai déjà assez détesté que tu me voies allongé sur ce lit d'hôpital, parce que ça montrait que je peux être faible à un moment, mais je ne le suis pas, d'accord? Personne ne me dictera mes actes, et encore moins quand il s'agit de ma famille. Oublie, ok? On passe à autre chose. Oui, je répondais comme un enfant majeur réponds à sa mère. Mais j'avais vraiment l'impression qu'elle voulait me faire la morale comme une mère le ferait à son gosse et ça, bah j'avais jamais eu. J'ai toujours fais comme bon me semblait et, c'est ce qui me semble toujours d'ailleurs être la meilleure réaction. Et puis, c'était encore la violence qui avait repris le dessus sur moi, comme toujours.
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(#)Sujet: Re: too hard to understand  |   Lun 26 Oct - 20:52

Je restais stoïque au premier abord, je voulais écouter, ce qu'il avait à me dire, même si cela ne m'enchantais guère, je voulais juste voir jusqu'où sa réflexion pouvait aller, et voir ce qu'il avait lui à me reprocher dans l'histoire, apparemment je devais surement l'empêcher d'être celui qui voulait, j'étais bien loin du compte au final, surement le fait d'avoir voyager m'avais aveugler et rendu crédule face à l'évolution de notre histoire. On ne pensait pas la même chose et on en était pas au même stade, et cette différence allait peut être nous éloigner aujourd'hui. Je t'empêche rien Enaël, et le fait d'avoir peur de prendre une balle n'a rien à avoir. J'ai compris que tu souhaitais faire cela pour ta sœur, mais tu penses que c'est un modèle que de se prendre une balle, de montrer l'exemple? Le vrai fond du problème c'est qu'elle se drogue et je ne pense pas que la balle que tu as prise changera quelque chose à cela, elle y replongera , tu dois être la pour elle d'une autre façon, je pense pas que ça va régler la raison pour laquelle tu devrais vraiment être là pour ta sœur. Lui répliquais je alors en devenant un peu méprisante face à ce qu'il pouvait me dire, il me parlait d'une façon qui me plaisait guère , et il en allait avoir les conséquences. Sauf que c'est pas ça qu'eux te demandent en soit. Excuses moi si je tiens un minimum à toi c'est vrai c'est quelque chose qu'on connait pas tous les deux certes, mais moi je le conçois et au vue de ta réaction ça montre que toi tu aurais réagis d'une autre manière à l'inverse, Si je résume tu pourrais pas toi avoir peur pour moi en sens inverse, je pense que ça veut déjà en dire beaucoup rien que sur notre relation. Me mettais je alors en colère, j'avais l'impression qu'en faite on tournait en rond dans l'histoire et qu'il était surement pas prêt à ce que cela devienne officiel devant les autres, mais si cela devait toujours rester secret, il fallait croire que c'était plus un flirt qu'autre chose au final.

Quand bien même tu serais faible, on a tous le droit d'avoir ses faiblesses, tu penses qu'à un moment donné la drogue n'a pas été la tienne? Tu me l'as dis tu as déjà été dépendant, et je ne t'en ai pas tenu rigueur, tu es humain après tout Enaël bon sang! M'exclamais je pour lui faire comprendre qu'il n'est pas infaillible comme tout le monde, il est fort certes, mais c'est normal d'avoir ses petits démons, et on peut pas toujours être comme on voudrait, on fini toujours pas faillir un jour pour au moins une chose, et je ne voulais pas qu'il se prenne la tête pour cela, parce que c'est sur que ça arrive à tout le monde, alors il ne devait pas être trop dur avec lui même sur ce sujet. Tu me demandes d'oublier, mais comment je peux oublier ? Je te signale que je peux pas oublier ce que j'ai vu Enaël, j'ai vu ton corps partir , et j'ai eu peur que tu ne saches pas revenir! Je peux bien te perdre de plusieurs manière mais je ne peux pas de celle ci, je peux pas te voir te laisser te tuer ainsi et ne rien dire désolée. Je peux te perdre comme ça... Je préfère encore partir plutôt que de te perdre de cette façon, je pourrais pas... je serais incapable... Lui fis je alors remarquer essayant de lui faire comprendre que si je m'inquiétais autant c'était bien pour une raison, je pouvais le perdre parce qu'il avait cesser d'avoir de l'affection et de la tendresse pour moi mais je ne pouvais le perdre par sa mort, non, ce serait bien trop dure pour moi... Je te dicterais rien Enaël, je pense juste que ce n'est pas la meilleure solution. Finis je par lui dire, froidement et d'un air détaché.

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(#)Sujet: Re: too hard to understand  |   Lun 26 Oct - 23:29
Je la laissais parler jusqu'au bout, et tantôt elle répétait ce qu'elle avait déjà dit, tantôt je prenais un peu dans ma dose d'énervement. Nous avons tous les deux un fort caractère et là, on le prouve parfaitement bien. Elle ne comprenait pas pourquoi j'avais pu faire une chose pareille, évidemment, et moi je ne comprenais pas qu'elle puisse juste passer à autre chose parce que ça pouvait arriver à n'importe quel moment après tout. Ce n'était pas une chose incroyable pour moi que de me faire tirer dessus, je commençais malheureusement à être même habitué alors je n'y voyais pas l'inconvénient. Elle me reprochait tout un tas de chose, notamment de me prendre pour un héros ou un modèle que sais-je. Elle me reprochait mon envie de rester fier et de me faire croire invincible à ses yeux. Et pire que tout, elle sous-entendait que je puisse ne pas avoir peur s'il lui arrivait quelque chose à elle. ça, je pense que c'est la partie qui me titillait le plus à l'oreille. Je retenais toutes ces choses là, en la laissant me répondre, en bouillant de plus en plus de l'intérieur. De plus en plus, le médicament ne faisait plus d'effets. Mon caractère reprenait le dessus. Je marchais plus loin dans l'appartement, avant de me retourner vers elle. J'essayais quand même de me contenir un minimum.

J'hallucine. Tu veux que je te dise quoi? Désolé d'avoir voulu protéger ma petite soeur? Non. J'ai jamais dis que je me prenais pour un héros ou que sais-je. Ni pour un modèle, j'en aie jamais eu la prétention. Arrête de me faire la morale, tu seras gentille, j'ai pas eu de mère pour le faire et c'est pas toi qui va commencer. dis-je d'abord. Être un peu sévère avec elle me calmait un peu les nerfs, ça m'aidait à ne pas utiliser de trop graves mots par la suite. Pour le reste de tes propos, franchement réfléchis deux minutes avant de parler. J'ai dis que je pouvais limite comprendre que tu te sois inquiétée, que tu aies eu peur. Certes je n'ai pas l'habitude non que quelqu'un ressente ça pour moi mais je peux le comprendre parce que justement, moi j'aurais eu peur à ta place, tout comme toi. Tu crois vraiment que je me dirais "pouf c'est bon elle respire salut" comme un gros con? Il faut qu'il t'arrive quelque chose pour que tu te rendes compte que je tiens à toi, c'est ça? Même quand tu te casses un ongle, j'ai peur que tu aies mal alors c'est bon. Tu voulais l'entendre, tu l'as entendu je ne le répéterais pas. Par contre, je trouve ça fou que tu puisses arriver jusque là, vraiment. Merci de la confiance. lui dis-je en plissant les yeux. Ouais, cette partie là je l'avais plutôt mal digéré. Ensuite, si je ne veux pas que tu me vois comme ça c'est juste pour que jamais tu doutes justement que je puisse te protéger. Je ne me montre jamais en situation d'infériorité pour que jamais on puisse douter que je manque de force et qu'on ait juste pas peur avec moi. Et c'est exactement en faisant ça 24h sur 24 depuis que ma petite soeur est dans mes bras qu'elle n'a pas eu peur pour sa propre vie en tout cas ce soir-là. C'est mon objectif. Si demain un mec te poursuit dans une rue sombre, je veux que tu saches que tu peux compter sur moi pour le dégager, et je pense que tu seras bien contente d'avoir un mec comme ça à tes côtés si quelque chose de ce genre t'arrive. Je suis bien placé pour savoir combien il y a de cons sur Terre. Et ma dépendance, tu te la gardes, elle n'a rien à faire là. Je déteste qu'on me remette mes faiblesses sur le tapis, et c'est ce qu'elle venait de faire. On va pas aller voir un handicapé pour lui rappeler qu'il est handicapé, eh bien là c'est pareil pour moi et mon problème de drogue.

Alors d'accord tu as du mal à comprendre mon attitude protectrice que j'ai eu envers ma soeur, d'accord tu as eu peur et ça j'le comprends je le répète, d'accord j'suis un grand malade qui agit sur un coup de tête et qui ne supporte pas qu'on porte atteinte à sa fierté, mais c'est bon, j'ai pas envie qu'on me fasse la morale toute la nuit, ça ne changera rien de toute façon. Je suis comme ça, je suis comme ça, ça fait vingt cinq ans et c'est pas aujourd'hui que ça va changer, j'pense que notre relation comme tu dis en fait déjà assez sur le changement de ma personnalité. dis-je avant d'aller vers la salle de bain de ma chambre. Je vais aller prendre une douche, si ça ne te dérange pas. Je déteste cette odeur d'hôpital. J'vais mettre un peu de temps, faut que je fasse gaffe à mon "pansement". Tu n'as qu'à réfléchir à ce que tu veux manger. dis-je d'un air détaché. Oui, elle m'a fatigué sur le coup. Je m'avance vers la salle de bain en soufflant un coup. Une fois entré, je regarde la boite de ce fameux calmant. J'en prends un. Je file sous la douche. J'ai du mal avec ma blessure, mais je m'en sors. Je galère avec le pansement avant d'aller chercher un tee shirt dans ma chambre, en caleçon.
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(#)Sujet: Re: too hard to understand  |   Mer 28 Oct - 0:06
Je me demandais si l'un ou l'autre allions lâcher du lest, car il fallait bien à un moment donné qu'on finisse par tempérer la conversation, et réussir à atténuer l'affront de nos paroles. Le problème c'est qu'on avait tous deux notre caractère, et surtout qu'on ne lâchait souvent pas l'affaire autant si c'était pour de la jalousie on savait comment calmer l'autre, mais cette situation était tout autre et il fallait avouer que j'avais peur qu'elle prenne des proportions démesurées, comme toujours s avec nous deux. Je le voyais s'emporter un peu plus à chaque minute, je me disais qu'on se retenait tout de même, donc je n'imaginais pas si on s'énervait vraiment sur l'autre ce que cela pourrait donner, mais fallait que j'arrive à prendre un peu sur moi, sinon je le trouverais inconscient. Tu as protégé ta sœur en quoi s'il te plais ? je t'ai déjà expliqué tu l'as aidé en rien là, elle se droguera toujours ta satanée sœur ! et je me prends pas pour ta mère, mais j'ai encore le droit de dire ce que je pense si tu es cinglé et inconscient ben c'est pas mon problème c'est le tien, croire que c'est ainsi que tu les sauveras, tu te fou le doigt dans l'œil et tu comprends rien à la vie, si tu penses que te battre contre le monde entier changera quelque chose je t'en prie, après tout c'est ta vie pas la mienne. Lui répliquais je amèrement , j'allais pas le laisser me parler de la sorte, surement pas.

Avant de me laisser porter par mon énervement et par le climat qu'il commençait à prendre possession également de moi ,m'entrainant plus vivement dans la colère, je respirais lentement afin d'écouter ce qu'il avait aussi à me dire, de toute manière il fallait que tout cela sorte, pour soulager notre conscience et également pour régler cette mésentente. Ces paroles suivantes eurent au moins le don de m'apaiser légèrement, voire même vers la fin limite de m'attendrir. Pourtant les mots étaient prononcés comme des reproches. Ils raisonnaient dans ma tête et je comprenais qu'il puisse m'en vouloir sur cela. on aurait juste eu l'impression que vu comment tu le prenais , toi tu prendrais cela à la légère c'est tout, c'est pour ça que j'ai agis ainsi, tu allais tellement de t'en foutre, que honnêtement tu vois j'ai eu un peu peur que tu le prennes comme ça si c'était moi également, tu as l'air de trouver cela normal, alors que pourtant suffit juste d'en faire par aux autorités compétentes, tu penses que tu seras toujours là ; mais parfois il suffit d'un empêchement, et à ce moment là tu feras quoi tu vas de culpabiliser toute ta vie ? Lui questionnais je , essayant de lui faire comprendre que dans la vie tout ne se passe pas comme on le souhaite, et qu'on peut pas toujours être là même si on le voudrait. J'espérais pas et je ne lui souhaitais pas cela, ce n'était qu'une hypothèse afin qu'il puisse en prendre conscience.

je me la garde ? Non mais tu peux parler plus poliment Enaël Tate. Lui lançais je pour qu'il calme un peu le ton et les mots tout de même, ça fait genre j'ai rien à lui dire, que je suis une femme et que je dois me taire et je n'aime pas du tout ça, je sais bien qu'il n'est pas comme ça , juste têtue. Honnêtement si je devais mourir et que tu viens me sauver je préfère encore y rester plutôt que tu meurs devant moi, Enaël j'arriverais pas à te voir mourir comme ça.. tu imagines perdre quelqu'un a qui tu tiens comme ça ? Lui demandais je la voix un peu tremblante rien qu'à imaginer, même mes mains tremblées. Et ce qui venait de m'énoncer ensuite n'aider en rien dans l'état second dans lequel je devenais j'avais peur pour lui et il agissait comme un con à cet instant précis. Non mais je rêve Enaël! j'ai jamais dis que tu étais un grand malade, et j'espère sincèrement avoir mal entendu parce que dire que notre relation induit déjà suffisamment de changement chez toi, le dire comme un reproche crois moi que là, ça , je vais pas te louper et surement pas l'oublier! Si tu as un problème avec notre relation , je t'en pris c'est le bon moment, vide ton sac, qu'est ce que tu as à reprocher à notre relation. Rétorquais je assez énervée, bougeant sur place, parce que je sentais que ça montait clairement de plus en plus . Il partait même en pleine conversation maintenant, non mais j'étais clairement en train d'halluciner. S'il pensait qu'en mettant court à la conversation ça allait tout changer, il se trompait lourdement cela avait eu le don de me mettre encore plus en rogne contre lui.

J'avais pas envie de manger surement pas dans cet état là. et puis pour le peu que j'avais faim, il m'avait coupé l'appétit. Je l'attendais en bas alors que monsieur prenait tout son temps en haut à faire je ne sais quoi, je savais qu'il n'allait pas forcément super bien depuis son retour à la maison , depuis son accident, à croire qu'il voulait de l'espace et plus je le laissais seul et plus j'avais l'impression de le perdre, je montais à l'étage voir quand même si il se débrouillait bien avec son pansement, puis je me rappelais qu'il pourrait mal le prendre et me dire qu'il n'était pas un assisté, alors j'allais dans ma chambre, regardant ma valise, je ne savais pas si je devais la faire ou non, partit quelques jours pour lui laisser de l'espace , ou alors il m'en voudrait et je le perdrais, je ne savais plus vraiment quelle réaction adoptée face à cela, je n'avais encore jamais vécue ce genre de situation, et je me sentais démunie. Je le croisais dans le couloir. Je suppose que pour ce soir , c'est mieux qu'on fasse chambre à part. Lui lançais je le regard dans le vide, me raclant la gorge. Rien que le dire était lourd de conséquences, car cela faisait un poids sur mon cœur, j'aimais pas cette situation et pourtant fallait bien passer par là. Et je suppose que les prochains jours ne seront pas facile, parce que je pense pas que ça peut se résoudre si facilement malheureusement, néanmoins, on est à peine rentré que ma présence a l'air de t'être insupportable, dans ta manière de te comporter, et je sais pas si je supporterais longtemps Enaël... Lui exprimais je le cœur qui se serrait, se rétractait de plus en plus...
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(#)Sujet: Re: too hard to understand  |   Mer 28 Oct - 11:13
Je l'écoutais et là, je ne pouvais pas me retenir. C'était trop. Elle ne comprenait pas. Elle ne voulait pas comprendre ou, je ne sais pas. Et là, ses mots étaient de trop. Entre me dire que je n'ai aidé en rien, me dire que j'suis inconscient et que je ne comprends rien à la vie, je pense qu'on a touché un certain point qui me force à passer au dessus de mon contrôle. Malgré tous mes efforts pour me retenir, pour ne pas lâcher la bombe, là, c'était trop, et je ne pourrais pas passer à côté sans rien dire, c'était fichu. Sur le coup, je me retournais et je tapais fortement sur le bar de la cuisine. Là, j'hurlais. Pour qui tu te prends? Je protège ma petite soeur comme je l'entends. Je pense que je m'en suis occupé plus longtemps que toi pour la connaître par coeur et savoir quoi faire pour elle! Et ne colle plus jamais le mot satané à côté de ma soeur. Je parlais entre mes dents, pour retenir un hurlement. Oui ça y'est, elle avait appuyé sur le bouton rouge et j'allais exploser. Je serais toujours là pour ma petite soeur, toujours. lâchais-je avec autant de colère que précedemment. Me dire de laisser faire les autorités mais bien sûr. Elle serait morte à l'heure qu'il est si j'avais appeler les flics. La preuve, j'avais eu le temps de me prendre une balle et ils étaient partis le temps qu'ils arrivent. Et encore, je les avais retenus. Alors sans mon intervention, qui sait ce qui aurait pu arriver à Nessa. Je te signale madame j'ai toutes les bonnes décisions au monde qu'on les a appelés les flics, qui sait ce qui aurait pu arriver à Nessa pendant ce lapse de temps où moi je retenais ces connards??! Personne ne peut savoir, ni toi, ni moi.

Elle haussait le ton et sérieux, si ça continuait comme ça, ça promettait une fin horrible de cette scène-là. Elle me parlait encore comme si elle était ma mère, et ça, je ne pouvais vraiment pas le supporter. Personne ne me dit ce que je dois faire. Personne. Je peux comprendre qu'elle ne comprenne pas, que ce soit un terrain étranger pour elle que de protéger de cette façon ce qu'on aime mais je serais même prêt à le faire pour elle, mais évidemment là, même ça elle avait du mal à le comprendre. Mais putin mais je suis pas mort, merde! Je suis là en face de toi et tout ce que tu fais là c'est m'éloigner de toi, tu t'en rends même pas compte, apparemment. Elle soulignait ce que j'avais dis sur notre relation, et l'avait horriblement mal compris. Et mais sérieux tu comprends rien. J'préfère aller prendre cette douche que continuer cette discussion sans queue ni tête. Réfléchis avant de parler.

J'allais prendre cette douche. Je galérais avec mon pansement et j'avais mal c'était horrible. Mais bon, il me fallait cette douche. En passant, je tapais un bon coup dans ce mur et en me séchant, je restais assis quelques longues minutes à regarder dans le vide, à essayer de ravaler ma colère. J'essayais de respirer, comme on avait pu me le conseiller, de faire le vide, de ne pas penser à des choses qui pourraient éveiller ma colère comme mon père, les services sociaux qui me séparent de mes frères et soeurs, Nessa qui me fuit lors de notre rencontre, et maintenant Alayna. Je secoue la tête et je retape une fois contre le mur. Tout ça allait réellement me refaire devenir fou. Je m'habillais après avoir encore galéré avec mon pansement. Je sortais de ma chambre et je croisais Alayna. Je la regardais, et ses paroles me firent mal. Oui c'est ça, mal. Elles me heurtaient les une après les autres. Je levais les yeux au ciel, je serrais le poing. Je m'approchais peut-être un peu dangereusement d'elle en m'énervant à nouveau. Tu veux pas essayer de comprendre cinq misérables secondes?! Je sais qu'il faut peut-être un mode d'emploi à livrer avec le machin que je suis, mais je pense que le titre ce serait ne pas essayer de le changer. J'ai l'impression que c'est ce que tu veux Alayna, et ça ne marchera pas, ou alors pas comme ça. Tu me changes déjà et c'est ce que je voulais dire dans ce que je disais de notre relation que tu n'as pas du tout compris. Ca me rend fou la façon que tu as de me rendre si tendre, si attentif, si attentionné, je sais pas comment tu fais mais tu le fais et c'est ça que je voulais dire putin! Je sais pas pourquoi tu l'as mal pris. Si j'ai agis comme ça en rentrant c'est juste parce que je déteste que tu aies vu cette facette de moi alors que bah c'est juste moi. Et en la voyant ta réaction? Tu veux me changer. Avoue qu'il y a vraiment de quoi devenir barge. Je prenais son épaule dans ma main, oui bah là, j'avais juste besoin de la toucher. Je suis impulsif, têtu, con, caractériel, irresponsable mais c'est ce que je suis. Quand on me prends c'est avec le package entier. Concernant mes soeurs, rien et personne ne pourra changer quoique ce soit et je ne peux pas supporter que quelqu'un me fasse des réflexions sur comment je dois agir avec elles comme ce que tu viens de faire. Vraiment, n'essaies même plus. J'ai beau avoir tort sur tous les niveaux, laisse tomber. Je veux bien entendre que tu ne comprennes pas, mais je ne changerais pas. Je devenais un peu plus sévère et grave parce que je voulais que ça entre bien dans sa tête. Après, si vraiment c'est insensé pour toi et que tu ne peux pas passer au dessus de ça et comprendre que j'agirais toujours de la sorte, alors oui, ça finira bien par t'être insupportable, c'est sûr. dis-je clairement. Autant être sincère l'un envers l'autre après tout. Elle m'avait suffisamment énervé et dit des choses qui auraient pu me rendre vraiment dingue pour qu'en plus de ça je lui cède tout.
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(#)Sujet: Re: too hard to understand  |   Mer 28 Oct - 20:50
Un point pour lui, le fait qu'il tape sur le bar, j'avais un peu l'impression que c'était pour éviter de le faire sur moi, mais ça ne retirait rien au sens violent de ce geste, comme si je pouvais vraiment me prendre le cou, je ravalais ma salive et tentais de ne pas me laisser impression par la rage qui sortait de lui sinon je me ferais bouffer clairement, il avait un fort caractère et le mien pouvait lutter contre le sien certes, parce que je n'étais pas toute blanche non plus. Je fermais les yeux à l'attente du coup et je recommençais ensuite à écouter ses mots qui claquaient dans sa bouche, qui étaient bien plus durs que précédemment surement parce que je venais de toucher un point sensible. Pour qui je me prends ? Beh déjà certainement pas pour ta petite amie, parce qu'il est clair qu'on en est pas encore à ce point là, surtout qu'apparemment pour ta sœur je serais jamais celle que ta mère voudrait ou autre. alors tu vois je l'ai dis et je peux le redire, satanée sœur, oui parce qu'excuse moi mais on dirait que c'est elle qui dirige ta vie, ton monde ne tourne autour qu'elle, si elle te demande d'arrêter de respirer tu vas le faire aussi ? Non je me demande parce qu'il me semble que tu as pas qu'elle dans ta vie, et pourtant on dirait que y'a qu'elle qui compte. Faut faire tout ce que madame veut attention, tu es pas capable de prendre tes décisions comme un grand tout seul, alors laisses moi rire, je peux pas dire ce que je pense, mais elle peut dire ce que tu dois faire, c'est l'hôpital qui se fou clairement de la charité la Enaël, tu vois à l'hôpital j'avais presque envie de partir et te laisser avec elle, tellement tu vois j'étais gênée. Parce que elle te veut rien pour elle, et qu'il fallait que tu vois qu'elle. J'ai beau l'adorer, je comprendrais jamais que tu te fasses bouffer par ta propre sœur, c'est le comble. M'énervais je parce que j'en avais marre qu'il me laisse pas vraiment une place dans sa vie, j'ai beau faire des efforts, je veux bien mais ce que j'ai entendu à l'hôpital me restait clairement en travers de la gorge, si elle souhaitait que son propre frère ne puisse pas être heureux avec une fille, je me demande clairement si elle lui accordait autant d'importance que lui parce que pour moi une réaction comme celle là c'est ne penser qu'à soi même. J'adorais cette fille mais parfois j'avais l'impression qu'elle avait besoin d'être le centre du monde , je la prenais comme ça parce que je l'aimais telle qu'elle était, mais dans ma relation avec son frère cela me blessée, je pensais qu'en me connaissant elle m'aurait pas repoussé autant, et je m'étais trompée, en faite j'étais déçue, et je n'avais rien voulu dire car je ne voulais pas la perdre également...

Je ne t'ai jamais reproché d'être là pour ta sœur, pas une seule seconde, au contraire je t'ai encouragé à te rapprocher d'elle parce que j'ai vu combien ça vous faisiez du mal à vous deux de ne plus vous parler et d'être proche, elle a besoin de toi et tu as besoin d'elle, ça c'est tout à fait compréhensif et heureusement encore. Mais j'essaye de te faire comprendre que être là, ça passe pas forcément par le fait d'être violent et colérique. Je pense pas que c'est ça qui va l'aider dans le fond, elle a besoin de toi et faut que tu sois là pour elle, mais c'est pas en prenant des coups dans la gueule qu'elle va avancer ta sœur, bon sang Enaël, elle prend de la drogue, tu sais plus que moi surement le merdier pour en sortir, me dis pas que ce que tu as fais ça à changer vraiment quelque chose parce que la ta sœur elle est pas sauvée! Et j'ai envie aussi de l'aider tu crois quoi, tu penses que je veux voir mon amie, en train de se détruire la santé également, beh non tu vois, je tiens à elle aussi , je connais pas tout d'elle, mais toi tu as été là à une période ? Non quand tu étais là j'ai pris le relais, alors là ta sœur pour moi c'est ma petite protégée, je veux que le meilleur pour elle, alors la voir dans le pétrin ça me fait pas plus plaisir qu'à toi, loin de là ! Lui exprimais je alors parlant à cœur ouvert, ayant la voix qui portait, sentant l'émotion que cela provoquait dans le coffre de ma poitrine. C'était peut être sa sœur, mais elle était aussi mon amie, alors je ne pouvais pas croire qu'il puisse dire que je ne connaissais rien sur elle. Au plus la conversation allait , au plus je me disais qu'on allait pas sortir de cette dispute, c'était rare avec nous mais c'était toujours puissant quand ça arrivait, enfin d'habitude on arrivait toujours à calmer l'autre, mais ce sujet était beaucoup plus grave et plus sérieux, alors ça ne se passait pas tout à fait de la même façon. Mais on savait que l'autre pouvait être dur dans ses paroles et c'est surement pour cela qu'on tentait de garde un self-control.

J'ai jamais prétendu avoir les meilleures décisions au monde, Monsieur je pense qu'à me battre et je fonce tête baisée. Moi aussi je peux trouver des surnoms à la con rien de plus facile tu sais. Lui dis je remarquer sur un ton plutôt provocateur et un peu pris de haut. A croire que c'était à celui qui allait parler le plus fort et blessé l'autre à un moment donné, je me posais la question si ce n'était pas cela, car on se faisait du mal mutuellement sans le vouloir en première attention , mais étant blessé, on avait plus tendance à en faire de même pour l'autre ensuite et c'était dommage parce qu'une certaine partie de moi le regretterait c'est une évidence, je ne savais pas si on pourrait s'arrêter , je voulais juste éviter qu'on aille trop loin de préférence , même si dans ces circonstances c'est difficile de doser, de prendre sur soi, et en même temps rester lucide tout le long pour éviter tout débordements.

Mais tu aurais pu y rester, tu t'en rends même pas compte! M'exclamais je assez brutalement, les yeux s'humidifiant Tu crois que je suis aveugle ? non j'ai conscience qu'on s'éloigne l'un de l'autre, et c'est foncièrement différent, je suis pas la seule, tu le vois pas que toi aussi tu es légèrement différent depuis ? Lui retournais je parce que je voulais bien avoir énormément de tords, mais à mon humble avis on en partageait pas mal en commun. Je devais avouer que durant cette conversation il devait surement avoir des quiproquos car bornés comme parfois on pouvait l'être parfois cela pouvait être un dialogue de sourds comme on pourrait dire, car chacun avec son avis sur la question et n'en démordrait pas. Je prenais donc effectivement mal ce qu'il avait pu avancer sur notre relation. Et son réfléchis avant de parler et la goutte d'eau qui venait de faire déborder le vase. Je le dévisageais sans rien répondre sinon je savais que j'irais trop loin, et j'avais peur de qui arriverait ensuite, je le laissais donc aller sous la douche, en étant pleine de questionnement sur notre relation, son comportement, et je lui en voulais , oh ça oui énormément. Je gagnais ma chambre durant ce temps là. Je soupirais je partais dans mes pensée jusqu'à ce que je le croise de nouveau. Je profitais pour relâcher la pression en moi et lui dire clairement que je ne pourrais pas prendre sur moi infiniment si la situation n'évoluaient pas. Il semblait vraiment mal le prendre et les traits de son visage étaient devenus plus durs plus sérieux, je pense que j'avais du touché une corde sensible chez lui qui l'endurcissait davantage.

Je finissais par m'assagir finalement avec le discours qu'il suivit. Je comprenais mieux à présent ce qu'il avait voulu dire et effectivement on ne l'avait pas vu de la même manière, c'est pour cela que je m'étais vexée , une fois les choses éclairées cela allait mieux dans mon esprit. Je me sentais un peu plus apaisée. Je n'essaye pas de te changer Enaël, depuis le début je te prends tel que tu es, et je t'ai pris avec tes qualités et tes défauts, j'ai rien voulu gommer, parce que c'est ce qui faisait que je t'appréciais toi, et que je trouvais tes défauts mignons. Tentais je de lui faire comprendre que si je tombais amoureuse , c'était de son essence, de son être, de ce qu'il était et de ce que nous étions ensemble. Ce n'est pas te changer, c'est te faire remarquer ton côté suicidaire, ton côté qui aime le risque; la bagarre, la violence, c'est le système facilité, mais la prochaine fois que tu te prendras une balle, ne t'entend pas à ce que je sois là, parce que cette fois ci je ne viendrais pas, si tu meurs également , t'attend pas à ce que je vienne devant ton cadavre, parce que ta mort, je suis désolée, mais je la supporterais pas, alors si tu veux continuer c'est ton problème plus le mien, j'aurais dis que ce n'était que pure folie, maintenant je n'ai rien à ajouter, vis ta vie comme tu l'entends, mais ne t'attend pas à ce que je change d'avis sur cela non plus. Je serais incapable de vivre sans toi, pas comme ça. Pas séparer de cette manière violente, je peux endurer une rupture parce que tu ne veux plus de moi, que on a plus rien à faire ensemble, mais pas de cette manière Enaël, je supporterais pas de te perdre comme ça... c'est la pire des manières que ce soit, car on m'arracherait à toi, parce que ce ne sera pas voulu ni de toi, ni de moi, ce serait malgré nous, et ça me tuerait d'une certaine manière , parce que ... je.. Je sentais mon coeur tambourinant contre le coffre de ma poitrine , il voulait surement se libérer, se détacher, en sortir, exploser, je sentais que les pulsations se faisaient de plus en plus fortes et rapides, je me sentais mal, ça me faisait mal, je pouvais pas le sortir, c'était trop fort comme ressenti, je portais alors ma main sur mon cœur, et l'autre main sur le main ; puis je m'asseyais alors contre le mur. Trop d'émotions d'un coup pour réussir à lui dire, à sortir les mots de mon cœur même si je les pensais plus que jamais. Je tentais de respirer mais cela me faisait mal dans la poitrine, j'avais l'impression de suffoquer....
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