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 we need to talk... - Brooklyn & Jason.

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(#)Sujet: we need to talk... - Brooklyn & Jason.  |   Mer 10 Fév - 20:54
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Brooklyn & Jason

Je ne lui avais même pas dit que j'étais parti à New York pendant plus d'une semaine, et qu'il faudrait encore que j'y retourne souvent dans les mois à venir. C'était ma petite amie et pourtant, je ne partageais plus rien avec elle alors il fallait bien remettre les choses en ordre et ce soir, je lui avais demandé de venir chez moi. J'aurais pu avoir honte de l'état de mon appartement mais non, j'en avais clairement rien à foutre : des affaires qui trainaient dans tous les coins, le sol qui n'avait pas rencontré l'aspirateur depuis plus de deux semaines, un amas de vaisselle dans l'évier de la cuisine, et j'en passe. Clairement, je me laissais complètement aller, aussi bien dans ma vie personnelle que professionnelle vu que je m'étais mis en maladie. Avec Brooklyn, ça faisait plus de quinze jours qu'on ne s'était pas vu et que j'évitais aussi ses messages et ses appels. Je n'en étais pas fier mais je pouvais pas faire autrement.
Brooklyn arrivait vers dix-huit heures, sans doute directement après son travail et même si j'appréhendais de me retrouver face à elle, j'étais content de pouvoir la revoir. Enfin, content est un bien grand mot. Lorsque j'allais lui ouvrir la porte de mon appartement, je compris rapidement à son regard qu'elle était surprise. Mon aspect physique était bien différent de ce qu'elle avait l'habitude de voir : cheveux mal coiffés, barbe de plusieurs jours et des vêtements qu'il ne vaudrait mieux pas décrire. J'étais une loque. Je m'avançais quand même vers elle pour déposer rapidement mes lèvres contre les siennes mais un sourire était bien trop demandé. Salut Brooke, lui dis-je simplement en allant vers le salon, elle savait bien comment refermer une porte après tout. Ne fais pas attention au bazar, ajoutais en attrapant tout ce qui pouvait se trouver sur le canapé pour le mettre par terre, devant la télévision. Et comment pourrait-elle faire pour ne pas se préoccuper du bordel de l'appartement ? On ne voyait que ça. Vas-y, installe-toi. Tu veux quelque chose à boire ? Sans même attendre sa réponse, mon postérieur se retrouvait déjà sur le canapé et mon visage ne se tournait pas vers elle comme ça aurait dû se passer en temps normal. Non, mon regard trainait dans le vide ; je ne comprenais même plus pourquoi je l'avais faite venir.

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: we need to talk... - Brooklyn & Jason.  |   Mer 10 Fév - 23:24
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BROOKLYN MCKENZIE, et JASON DWIGHT.



Voilà, ça y est décembre est fini, c’est la nouvelle année. Nouvelles résolutions et tout ça. Nous étions rentrés chez nous après le nouvel-an, et on avait reprit nos vies, pour ma part, ça avait été difficile, car j'avais passé de très bons moments. Même si j'avais eu la surprise de voir mon meilleur ami parti le matin du nouvel-an après Alexie, ce qui me désolait un peu, je ne savais ce qui s'était passé tout les deux, mais j'en déduisais qu'ils s'étaient disputés, et violemment pour qu'Alexie parte en pleine nuit. Je repensais souvent aux paroles de Nathaniel, mon meilleur ami, j'ignorai si je pouvais faire confiance à Jason, ce qui me tracassait, j'avais envie de le faire, mais quelque part par là mon cerveau me disait de faire attention tandis que mon coeur disait le contraire. Je n'avais plus de nouvelles de Sherlyn, on s'était plus ou moins quitté dans de mauvais termes, je ne sais même pas si elle a ouvert son cadeau... Janvier c'est un calme complet dans ma vie, et je crois bien que c'est la première fois. J'avais besoin de temps pour moi, c'est pour cela que je n'avais pas envoyé de suite un message à Jason, mais je me devais quand même prendre de ses nouvelles, c'est pourquoi après la journée de travail, il m'avait appelé pour que je vienne, il était un peu distant dans son message, et puis surtout pour m'excuser d'avoir été aussi distante ces derniers temps, ça pouvait venir de moi. Après tout, c'est moi qui avait voulu m'engager dans cette relation avec lui, et j'ignorais si c'était encore réciproque. Je l'aimais, du moins c'est ce que je crois bien, je ressentais quelque chose de tous les cas. L'amour est bien mystérieux. J'étais habillée en tenue de travail qui est un petit short bleu, avec un marcel blanc moulant, avec une petite veste par dessus, avec le nom de la boite. Il y a quelques jours, j'avais eu la surprise d'apprendre que mon petit-ami avait prit quelques congés, je n'avais pas eu le temps de le voir plus tôt, j'avais des choses à faire, j'essayais de re-nager à la piscine, même si ce n'était pas encore au point. Je toque à sa porte, je me tortille un peu, je suis un peu nerveuse. Sans plus tarder, on ouvre la porte, et je découvre un Jason... miteux, ce qui me fait de gros yeux en le voyant, je ne sais pas quoi dire. « Salut Brooke. » Dit-il simplement, avant de s'approcher de moi et de déposer un baiser sur mes lèvres, il était mal coiffé, et une barbe de quelques jours, ça me faisait bizarre de le voir comme ça. « Hi Jason.. » Dis-je doucement, avant de pénétrer dans l'appartement en suivant Jason, je ferme derrière moi, puis je m'avance où mon regard se porte sur le sol pour y découvrir un tas d'affaires partout. « Ne fait pas attention au bazar. » Ajoutait-il en essayant d'attraper tout ce qui traine pour les jetés par terre, ça me met mal à l'aise bizarrement, car je ne sais pas ce qu'il se passe et il se passe clairement quelque chose. « Je... Je vais essayer. » Dis-je en fronçant mes sourcils avant de le regarder, mais visiblement il ne me regarde pas, il se laisse tomber carrément sur le canapé. « Vas-y installe toi. Tu veux quelque chose à boire ? » Demandait-il tandis que je déposais mon sac dans un coin de l'appartement, si on peut appeler un coin. Et je retirais ma veste en la déposant sur l'accoudoir du canapé avant de m'asseoir près de Jason, en le regardant, mais ce dernier guettait le vide. Je me penchais pour éteindre la télévision, on devait discuter clairement, monsieur n'était pas dans son état normal. « Non merci, ça va. Jason, que t'est-il arrivé? ... » Demandais-je en bougeant dans le canapé, quelque chose me gênait sur mes fesses, je passe ma main pour voir que c'était, et j'attrape l'objet pour le tirer, c'était une cannette de soda. Ok. Je pose la canette usagée sur la table basse avant de me concentrer sur ce dernier. « Tu peux me parler, tu sais? » Demandais-je, j'étais vraiment inquiète pour lui, je levais mes yeux pour regarder autour de moi, c'était un vrai bordel, je me demandais comment il pouvait s'en sortir dedans.
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(#)Sujet: Re: we need to talk... - Brooklyn & Jason.  |   Jeu 11 Fév - 20:59
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Il n'y avait rien qui roulait dans ma vie, pourtant c'était bien parti avec Brooklyn mais comme je ne lui avais pas donné une seule nouvelle depuis plusieurs semaines, je me doutais qu'on allait avoir une discussion importante pour notre relation. J'étais parti en urgence à New York sans la prévenir, sans prévenir personne d'ailleurs, et depuis que j'étais revenu à Miami, il y a de cela environ une semaine, je ne l'avais contacté qu'aujourd'hui pour lui demander qu'on se voit. Elle avait du s'inquiéter et se demander pourquoi je ne lui répondais plus alors que je suis quand même son petit ami.
Quand elle rentrait dans mon appartement, je comprenais assez rapidement qu'elle ne se sentait pas à l'aise ; mais qui le serait dans un environnement comme ça, et avec un personnage comme moi en ce moment ? Je ne voulais pas être désagréable, je ne pouvais pas non plus sourire et montrer un quelconque signe de joie alors je restais comme j'étais depuis quinze jours, il fallait attendre que ça passe si ça passait un jour. Elle prenait ses aises et faisait comme chez elle pendant que j'étais allé m'affaler dans le canapé sans m'inquiéter vraiment de ce qu'elle faisait. Je ne regardais rien de spécial, et je ne faisais rien de spécial. Lorsqu'elle s'asseyait dans le canapé, je remarquais quand même qu'elle s'était assise sur quelque chose qui trainait et qui semblait la déranger mais ça va, elle prit l'objet et le posait par terre ? Je ne sais même pas ce qu'elle faisait et tant qu'elle ne m'embêtait pas, elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait. Alors comment aurait-elle pu m'embêter alors que je ne faisais absolument rien actuellement ? Bonne question... Et je n'avais pas envie de réfléchir à ça. C'est alors que Brooke me demandait ce qu'il m'était arrivé. Je relevais la tête, mais pas forcément pour la regarder. Ma bouche restait fermée. Alors elle insistait, en me disant que je pouvais lui parler. Mais ce que je devais lui dire, je ne l'avais pas encore dit à haute voix alors je ne savais pas comment faire, comment m'y prendre. Mon cœur se serrait, je repensais à des instants de New York, des visions que je voulais effacer complètement de ma mémoire. Je revoyais mon père allongé dans ce lit d’hôpital, j'entendais ce "biiiiiiip" du monitoring qui me mettait face à la mort, à sa mort. Non, je n'allais pas pleurer. Je retenais mes larmes et j'y arrivais plutôt bien d'ailleurs. J'avais ma fierté et je ne voulais pas que Brooklyn me plaigne ou se sente triste par ma faute. Pour me changer ces idées, je regardais ma petite amie qui était en train de regarder discrètement le bazar dans mon appartement. Je t'ai dit de ne pas faire attention, lui dis-je un peu sèchement toujours en la regardant et en attendant que son regard se repose sur moi plutôt que sur les divers objets qui jonchaient le sol. Quand nos regards se croisèrent enfin, je me remettais à regarder en face de moi en retournant donc mon visage, toujours fuyant. J'étais parti à New York. Et je suis rentré jeudi dernier. De cette façon, elle comprendrait que j'étais revenue depuis plus d'une semaine mais que je n'avais même pas dénier la prévenir. Et toi, quoi de neuf ? Quelle question débile ! Elle allait vraiment se poser des tonnes de questions sur mon cas et sur mon comportement vraiment bizarre. J'étais clairement en dépression, j'imagine qu'elle le comprendrait mais ce n'était pas sûr qu'elle apprenne la raison de si tôt.

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: we need to talk... - Brooklyn & Jason.  |   Jeu 11 Fév - 21:55
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Quand Jason avait ouvert sa porte, je ne m’attendais pas du tout à le voir si … répugnant? Quand il lâcha la poignée de la porte pour aller au salon, je me contentais de fermer la porte par moi-même, avant de me retourner et de découvrir l’état de la pièce, un tas d’affaires par terre, un boite de pizza qui trainait sur la table basse, je fronçais mes sourcils en découvrant tout ça, il y avait clairement quelque chose qui clochait avec lui. Je m’asseyais donc auprès de mon petit-ami, où je trouvais une canette usagée sur mes fesses où je l’a déposais sur le sol, en essayant de trouver de la place, puis je me tournais vers lui pour lui demander ce qui n’allait pas, mais il ne sort aucun mot. Je me mords la lèvre, je ne sais pas quoi dire alors que j’étais venue dans le but de parler avec lui, alors je me contente de regarder autour de moi, où il y a le bordel qui traine, tout en pensant que peut-être qu’il a besoin de temps pour lui, mais es-ce-que c’était de ma faute? J’entendis une voix grave, qui ne pouvait qu’être lui où je tourne ma tête lui pour l’écouter. « Je t’ai dis de ne pas faire attention. » Lâchait-il sèchement, bizarrement, je reçois un pique dans mon coeur, ça me fait mal qu’il me parle comme ça. Comme puis-je me concentrer sur lui alors qu’il n’ose même pas me regarder? « Je… je suis désolée je suppose. » Lâchais-je, je ne sais même pas pourquoi je m’excusais, je ne savais même pas ce qui clochait chez lui, j’ignorais si c’était moi la fautive, mais en tout cas ce n’était clairement pas le bon moment pour lui annoncer que j’étais peut-être enceinte. En effet, j’avais du retard, et j’avais fais un test qui s’avérait être… positif. Puis, il se tournait vers moi, où je le regardais toujours, nos regards se croisaient, tout ce que je réussi à lire, c’est de la tristesse… Puis, il évite de nouveau mon regard en regardant le sol, ma gorge se serre. « J’étais parti à New-York. Et je suis rentré jeudi dernier. » Lâchait-il comme ça, où j’ouvrais ma bouche car j’étais surprise qu’il ne m’ai rien dit, c’est donc à ça se résume notre relation? À ne plus rien se dire? Juste à coucher ensemble puis basta, je me demandais une nouvelle fois dans quoi je m’étais embarquée. « Et toi, quoi de neuf ? » Demandait-il, je fronçais mes sourcils, où je me levais soudainement, assez vite, où j’eus de petits vertiges, puis je me rasseyais sur le canapé en posant ma main sur la tête en fermant les yeux. « Rien. » Dis-je assez sèchement, avant de me relever et d’attraper un t-shirt qui trainait sur le sol, je me dirige vers un panier qui traine sur le coin de la porte. « Comment c’était New-York? » Demandais-je un peu sur la défensive, j’étais un peu énervée qu’il ne m’ai rien dit, surtout, j’avais l’impression qu’il n’osait pas me regarder, mais ces derniers temps j’avais l’impression de ne pas avoir de réponses à mes questions, je balançais tout le linge que je trouvais par terre dans le panier, de façon comme si je m’en prenais au linge. Avant qu’il ne puisse protester, je m’approchais de lui en pointant un doigt en l’air, pour me justifier. « Je range parce que c’est un vrai foutoir ici, tu ne peux pas vivre comme ça! » Dis-je, en continuant de ranger, puis je déposais le panier à linge devant lui avant d’ajouter. « Que s’est-il passé Jason, s’il te plaît, parle moi! Comment puis t’aider si tu ne me parles pas?! » Dis-je en le regardant d’un air désespéré, je voulais qu’il me parle, rien de plus, je voulais savoir.  

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(#)Sujet: Re: we need to talk... - Brooklyn & Jason.  |   Dim 14 Fév - 15:13
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La distance était grande entre ma petite amie et moi. Ce n'était plus une distance physique vu que j'étais revenu de New York il y a plusieurs jours maintenant, mais plutôt une distance psychologique parce qu'elle ne sait pas ce que je traverse en ce moment. Je suis bien d'accord qu'elle ne pouvait pas le deviner car elle ne savait même pas que mon père était souffrant depuis plus de six mois, et c'était bien de ma faute si cette distance s'était mise en place. Alors que nous n'avions plus grand chose à dire alors qu'elle n'était là que depuis moins de dix minutes, je lui demandais d'arrêter de regarder le bordel de mon appartement. Elle s'excusait, un peu perdu face à mon comportement mais je le remarquais à peine et de toute manière, mon attitude n'était pas prêt de changer vu que ma tristesse ne s'envolerait pas d'un claquement de doigt. Je lui annonçais ensuite que j'étais parti à New-York pendant un peu moins de deux semaines et que j'étais rentré il y a plusieurs jours déjà. Elle était surprise mais peut-être rassuré parce que ça expliquait mon silence pendant ces dernières semaines ? Non, elle ne l'était pas vu qu'en une semaine, j'aurais pu prendre le temps de venir la voir ou au moins de lui expliquer pourquoi je ne venais plus travailler. Elle me répondait qu'elle n'avait rien de neuf à me raconter et me demandait comment c'était New-York. Je réfléchissais à quoi répondre à ça, si je devais lui dire et si j'avais le courage de le faire, alors je prenais un certain temps à rester dans le silence et ce moment ne devait pas plaire à Brooklyn vu qu'elle se levait assez brusquement en commençant à mettre des affaires dans un panier, à ranger mon appartement. New-York ? C'est New-York, quoi. J'avais répondu n'importe comment et alors elle s'empressait de me dire qu'elle rangeait parce que je ne pouvais pas vivre comme ça. Sans doute qu'elle savait que ce n'était pas moi de vivre dans un tel bordel mais actuellement, c'était ma vie et je ne pouvais pas passer du temps à ranger ou faire le ménage ; je n'en avais pas envie. Et puis elle me demandait de lui parler, de lui dire ce qui se passait d'anormal chez moi pour qu'elle me retrouve comme ça, à vivre dans un bazar monstre et à me couper du monde pendant des semaines complètes. Mais arrête de ranger ! Je vis bien où je veux et comment je l'entends, dis-je en commençant à m'énerver. C'était une manière de me défendre. Et puis, je devais quand même lui dire. Je prenais le temps d'avaler difficilement ma salive avant de lui annoncer tristement, changeant complètement le ton de ma voix : Mon père est mort. Mes sourcils se fronçaient naturellement et mon regard se détournait du sien pour poursuivre : Voilà comment c'était New-York : à chier. J'y suis allé pour voir mon père mourir sur son lit d’hôpital et depuis, c'est juste cette image qui me hante, jour et nuit. Je me frottais les yeux et le front, en essayant de retenir ma tristesse qui se manifesterait par des larmes. Alors tu peux bien comprendre que vivre dans ce bordel, c'est le dernier de mes soucis parce que ça me convient parfaitement en ce moment. J'étais à la fois énervé et triste de devoir lui parler de ça, mais en même temps soulagé parce qu'elle devait comprendre bien des choses maintenant : mon silence, mon absence au travail, mon comportement ce soir et ma vie qui part en bordel comme le sol de mon appartement.

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: we need to talk... - Brooklyn & Jason.  |   Dim 14 Fév - 17:23
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L’appartement de Jason était dans un sale état, vraiment, il y avait des vêtements, des boites à pizzas qui traînaient, même des canettes usagées que j’ai eu la chance de trouver sous mes fesses quand je me suis assise sur le canapé auprès de Jason, c’en était trop, beaucoup trop, je n’étais pas de nature très maniaque, mais là, il y avait sérieusement besoin d’un gros coup de ménage, c’est pourquoi je m’étais empressée à ramasser tout le linge que je trouvais, en lui demandant comment c’était New-York, il était parti sans rien me dire, et je dois bien dire que ça m’énervait, pourquoi il cherchait à s’éloigner autant de moi? Avais-je fait quelque chose de mal depuis? Je me retourne le cerveau pour trouver que ça peut bien être. « New-York ? C’est New-York, quoi. » Lâchait-il comme s’il me parlait à un chien, alors que j’étais en train de ranger, je me lève d’un bond pour prendre une grande inspiration pour me calmer, car là, ça ne va plus du tout. Il ne va clairement pas bien, j’essaie de me convaincre que ce n’est pas de ma faute, il me le dirait sinon. Je demandais donc sérieusement qu’il me parle, je voulais savoir ce qui clochait, et que si c’était moi, je préférais le savoir tout de suite. Il mit un temps à répondre d’où pourquoi je continuais à balancer tout ce que je trouvais dans le panier à linge, comme si j’en voulais carrément aux t-shirts que je trouvais un peu partout, je pourrais les déchirés tellement que Jason m’énerve, mais je ne le fais pas, je tente de rester calme dans la situation qu’on traverse. « Mais arrête de ranger ! Je vis bien où je veux et comment je l’entends. » Dit-il en commençant à s’énerver, je me relève une nouvelle fois, je ne suis plus Brooklyn la gentille, je deviens instantanément Brooklyn la furie. Je balance le dernier t-shirt que je trouve dans le panier à linge. « Je range si je le veux! Tu crois que je vais te laisser comme ça?! T’as rêvé mon coco! » Lâchais-je assez énervée, où je voyais Jason qui évitait de nouveau mon regard, je me pinçais une nouvelle fois l’arrête du nez pour me calmer, il fallait clairement me dire ce qu’il se passait, car je suis énervée, je perds patience assez rapidement. Je ne sais pas si c’était la grossesse qui me faisait ça, mais je l’étais, ça faisait un bail que je ne l’avais pas été. « Mon père est mort. » Lâchait-il en me regardant avant de détourner son regard, soudainement mon humeur change, il devait me prendre pour une folle. Je dépose le panier à linge par terre pour m’approcher de lui, sur ce coup-là je m’en voulais énormément. « Voilà comment c’était New-York : à chier. J’y suis allée pour voir mon père mourir sur son lit d’hôpital et depuis, c’est juste cette image qui me hante, jour et nuit. » Dit-il en frottant ses yeux, tentant de masquer sa tristesse, mais je la voyais bien, je m’assois près de lui, je ne sais pas quoi dire, je n’ai jamais eu l’amour de mes parents, mais visiblement c’était un modèle aux yeux de Jason. « Alors tu peux bien comprendre que vivre dans ce bordel, c’est le dernier de mes soucis parce que ça me convient parfaitement en ce moment. » Lâchait-il comme si c’était moi la fautive de la situation, comme si c’était de ma faute que son père soit mort, je peux comprendre qu’on peut s’en prendre à la personne qu’on aime le plus. « Je.. Je suis désolée Jason. » Murmurais-je, je ne savais pas quoi dire, vraiment pas du tout, mais c’était sincère, parce qu’il était attaché à lui, clairement ça se voyait. Je me sentais comme une conne sur ce moment. « Mais tu ne peux pas vivre comme ça. Laisse-moi t’aider s’il te plaît. » Dis-je en posant ma main sur son dos pour caresser doucement, en espérant qu’il y trouve du réconfort. J’attrape sa main pour la tirer vers moi, et qu’il y vienne dans mes bras. « Je ne compte pas te laisser comme ça… Je serais là, tu m’entends? » Dis-je doucement, je savais à peu près ce qu’on pouvait ressentir, car j’avais ressentis cette perte avec Sherlyn, j’étais complètement détruite, heureusement que j’avais mon meilleur ami qui était présent pour m’aider à m’en sortir, je ne sais toujours pas comment j’aurais fais sans lui. Je prends une grande inspiration, je continue le mouvement de la main derrière son dos, et je me permet de gratter doucement avec mes ongles. « Laisse-moi être là pour toi, même si ce n’est pas facile mon chéri. » Dis-je, tandis qu’il a la tête sur ma poitrine, de mon autre main, je la passe dans ses cheveux, continuellement pour y caresser.
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(#)Sujet: Re: we need to talk... - Brooklyn & Jason.  |   Dim 14 Fév - 19:05
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Je n'étais plus le Jason que Brooke connaissait depuis quelques mois, j'avais perdu ma bonne humeur et mon humour qui me caractérisait pourtant assez bien. Elle devait être complètement déboussolée et ne pas savoir comment réagir face à mon silence pesant et mes remarques déplacées et méchantes. Alors quand elle se mit à ranger mon propre appartement en me disant que je ne pouvais pas vivre dans ce merdier et qu'elle voulait remettre de l'ordre, je soupirais longuement. Je ne voulais pas qu'elle se sente obliger de ranger mes affaires parce qu'elle est ma petite amie alors qu'elle n'a rien à voir là-dedans. Elle n'aurait pas du voir mon appartement dans cet état d'ailleurs mais il fallait bien que je la vois et lui explique mes problèmes du moment. D'ailleurs, quand elle continuait son rangement, je prenais la parole pour lui annoncer la dure nouvelle. Comme ça, elle savait. Je m'étais aussi emporté pour lui dire que je le vivais extrêmement mal et elle devait bien le comprendre si elle avait des parents aimants ; chose que je ne savais pas, c'est qu'elle n'avait pas connu sa mère et que son père la frappait. On ne parlait pas assez de notre passé l'un à l'autre et peut-être que cette nouvelle allait changer des choses dans le futur de notre relation.
Elle me disait alors qu'elle était désolé, et qu'elle voulait m'aider et me soutenir dans cette étape. Je l'écoutais, je l'entendais mais j'hésitais à accepter son soutien. Elle n'avait pas à subir cette épreuve en même temps que moi alors qu'on était ensemble que depuis deux mois, et qu'elle n'avait même pas connu mon père. Elle continuait alors à parler, elle me serrait contre elle et caressait mon dos. Je ne me rendais même pas compte que j'étais bien installé avec ma tête posée contre sa poitrine. Elle passait ses mains dans mes cheveux comme l'a fait ma mère quand elle est venu me soutenir à New-York. Tu n'as pas à faire ça, soufflais-je simplement en me demandant ce qu'allait devenir notre relation au vu de mon état mental. Je veux dire, le ménage. Tu n'as pas à faire le ménage chez moi. Mon regard se perdait sur le rebord du canapé que je voyais devant mes yeux. Et je ne sais pas si ça sert à quelque chose qu'on se voit encore régulièrement. Je sais que je ne serais pas de bonne compagnie. Ma voix était plate, sans émotions et sans intonation particulière.

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: we need to talk... - Brooklyn & Jason.  |   Dim 14 Fév - 19:38
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Alors que j’étais en train de ranger l’appartement de mon petit-ami qui d’ailleurs, lui qui était en piteux état, je ne pouvais pas supporter voir ça. C’était bien trop bordélique, et il ne pouvait pas vivre de la sorte. Il y avait clairement quelque chose entre lui et moi, on avait mit une distance, moi la première, je me posais énormément de questions à propos de moi-même concernant Sherlyn, je n’avais pas plus de nouvelles d’elle et ça m’inquiétait. Jason me fit une révélation, et sur le coup, je me sentais comme une conne à lui gueuler dessus, sûrement parce que je m’étais fait trop d’idées. Il m’annonçait donc que son père était décédé, et comme je supposais, la perte devait affreuse, je ne pouvais pas compatir, n’ayant jamais vraiment eu l’amour de mes parents, ma mère est décédée quand je suis née, et mon père me frappait. Mais je pensais avoir un semblable à ce qu’il pouvait ressentir, et uniquement parce que je pensais avoir perdu Sherlyn. Je ne tardais pas à m’installer auprès de lui, et de le prendre dans mes bras, je pense que c’était la seule chose que je pouvais faire à ce moment précis. Il était mal, et peiné, remplis de chagrin, la seule chose auquel je pensais, c’était d’être là pour lui. « Tu n’as pas à faire ça. » Soufflait-il, tandis que je passais mes mains dans ses cheveux, pour tenter l’apaiser de ce chagrin qui l’envahissait. « Je veux dire, le ménage. Tu n’as pas à faire le ménage chez moi. » Ajoutait-il doucement, tandis que je le regardais, ses cheveux précisassent, puisqu’on se regardait pas vraiment. Je ressentis un petit pincement au coeur, je n’aimais pas du tout voir mon petit-ami comme ça. « C’est bon, ne t’en fait pas pour ça. » Dis-je, c’était vrai, il ne devait pas avoir la tête à faire le ménage, je m’en occuperais donc, comme ça, il n’aura pas grand chose à faire. Il pourrait se reposer et prendre du recul tranquillement, même si je sais l’état de l’appartement sera pareil dans une semaine, mais au moins pour une journée, ça sera propre. « Et je ne sais pas si ça sert à quelque chose qu’on se voit encore régulièrement. Je sais que je ne serais pas de bonne compagnie. » Dit-il, sa voix avait changé, j’essayais de mettre ça sur le côté qu’il soit peiné, mais ça me fait mal tout de même, je me mords les lèvres pour m’aider à retenir mes larmes. « Arrête. Bonne compagnie ou pas, je suis avec toi, Jason. Je ne vais pas te quitter si c’est ce que tu penses. » Dis-je avec sincérité, ce n’était pas parce qu’il avait perdu son père que je devais le quitter, j’allais l’aidé à porter ce poids sur ces épaules, il n’était plus seul désormais, il m’avait. Je jugeais donc, qu’il n’était pas encore utile que je parle de ma grossesse, je devrais faire des examens sanguins histoire d’être sûre, ça m’inquiétait, et ça jouait sur mon humeur. « Tu as mangé aujourd’hui? » Demandais-je à ce dernier, tout en continuant mes gestes, je comptais m’occuper de lui, puis je regardais l’heure sur la box d’internet qui était pas loin de sa télé. « Je peux dormir ici ce soir, si tu as envie. » Dis-je en espérant qu’il accepte, il n’avait pas besoin de dire quoi que soit, j’étais juste là, parfois le silence est plus réconfortant dans les bras de la personne qu’on aime.
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(#)Sujet: Re: we need to talk... - Brooklyn & Jason.  |   Mar 16 Fév - 19:25
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Pour me soutenir après ce que je lui avais enfin annoncé, ma petite amie me prenait dans ses bras et me réconfortait en appliquant ses mains sur moi, dans mes cheveux pourtant sales. Elle devait prendre sur elle parce que je ne devais pas non plus sentir la rose alors j'appréciais ce qu'elle s'infligeait pour me montrer qu'elle était là pour moi dans cette épreuve. Et elle voulait s'occuper du ménage chez moi, ainsi que ranger tout ce qui pouvait trainer au sol. Je pensais que ce n'était pas forcément nécessaire mais elle semblait insister et voir un tel chantier devait bien l'exaspérer et s'imaginer que ce n'est pas dans cet environnement que je réussirais à remonter à la surface.
Je lui avais quand même fait comprendre que ma compagnie ne serait certainement pas des plus intéressantes dans les jours, voire les semaines à venir. Par la même occasion, je sous-entendais qu'il faudrait peut-être mettre un terme à notre relation pour ne pas lui infliger ma mauvaise humeur et mes énervements passagers. Elle me dit alors clairement qu'elle n'avait pas dans l'idée de me quitter parce que justement, elle était avec moi. Je soupirais légèrement et après un petit silence, je répondais : Ce n'est pas ce que je te demande. La décision viendra peut-être de moi. Si je lui disais que j'envisageais de la quitter sur un ton totalement détaché ? Oui, parfaitement. Au point où j'en étais, je crois que je ne réalisais même pas ce que je disais, sans oublier que mes mots pouvaient l'atteindre réellement.
Un peu après, elle s'inquiétait de savoir si j'avais mangé aujourd'hui alors je pointais mon doigt sur le bol qui trainait sur la table du salon, un fond de lait chocolaté dedans. Oui. Si elle comprenait bien, j'avais juste pris des céréales en guise de déjeuner donc je n'allais pas refuser si elle comptait me faire à manger, ou commander quelque chose parce que je n'oubliais pas qu'elle n'est pas douée en cuisine. Et elle proposait de dormir ici ce soir, ce qui me fit réfléchir parce que mes draps de lit n'étaient là encore pas des plus propres et je ne savais pas si j'avais envie de passer la nuit avec elle. Je m'imaginais alors une solution dans ma tête : je pouvais dormir sur le canapé pendant qu'elle prendrait mon lit avec des draps propres. Si tu veux, lui répondis-je simplement en gardant mon idée de côté pour lui annoncer plus tard.

Emi Burton
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(#)Sujet: Re: we need to talk... - Brooklyn & Jason.  |   Ven 11 Mar - 16:01
we need to talk.
BROOKLYN MCKENZIE, et JASON DWIGHT.



Je venais d’apprendre une terrible nouvelle auprès de mon petit-ami, il venait tout juste de perdre son père, ce qui expliquerait pourquoi il était aussi froid, et distant avec moi, mais il faut dire que de mon côté ces dernières semaines, j’avais été un peu ailleurs. Je m’étais précipitée pour ranger à droite et à gauche avant de m’installer auprès de lui et de le prendre dans mes bras, je pense que dans ces moments comme ça, on ne peut pas dire grand chose, à part qu’on est désolé pour sa perte, je pouvais compatir, puisque moi-même ayant ressenti ce même sentiment de perte avec Sherlyn, mon coeur se serra quand je regardais Jason qui était perdu, déboussolé, sans repère, j’imaginais bien que son père était son héros, son modèle d’homme. Je réalisais qu’à ce moment-là, j’ignorais quoi faire, si je devais lui laisser de l’espace ou bien le contraire, que je devais être un peu plus présente que d’habitude. Et il est clair que je n’allais pas le quitter parce qu’il avait perdu son père, il avait besoin d’une épaule qu’il le veuille ou non. Et j’osais espérer que ça tombe sur la mienne. « Ce n’est pas ce que je te demande. La décision viendra peut-être de moi. » Dit-il froidement, sur un ton détaché, alors que je l’avais dans mes bras, en train de passer mes doigts dans ses cheveux, je m’arrêtais net, je senti mon visage se chauffer, et mes yeux se mouillés petit à petit, je soufflais discrètement avant de passer un doigt sous mes yeux en tirant pour éviter que je pleure devant lui. « Si tu veux je te donne de l’espace Jason, je le ferai, je te laisserais prendre le temps ce qu’il faut pour te remettre de la perte de ton père. Si c’est ce que tu veux. » Déclare-je, je pris une grande inspiration, peut-être que c’était la meilleure chose à faire. De plus, je me retrouvais dans un état de stresse où j’avais des questions permanentes dernièrement, et il était clairement pas le bon moment que j’en parle à mon petit-ami. Je ne voulais pas le perdre, chose sûr.

Puis, je demandais s’il avait mangé, c’était la moindre des choses que je pouvais faire pour lui. Il pointa du doigt le bol qui trainait sur la table où mon regard se portait, je hochais la tête positivement, c’était au moins ça. « Oui. » Déclare t-il, je sentais vraiment que j’étais de trop, mais je prenais sur moi. Je le poussais un peu pour qu’il se rassoit sur le canapé, je devais encore ranger, même si je sais pertinemment que dans quelques jours ça sera de nouveau le bordel. « Je vais te commander une pizza. » Déclarais-je en me levant et en sortant le téléphone, puis je lui demandais s’il voulait que je reste. Mais il ne semblait pas être sûr de sa décision, ce qui me serrait encore un peu plus le coeur, j’avais besoin de sortir d’ici, prendre de l’air, ça devenait étouffant ici, et je ne pouvais rien y faire pour l’aider. « Si tu veux. » Dit-il simplement, tandis que je me contentais de lui afficher un sourire, je m’isolais pour commander une pizza XL, au bout de cinq minutes, après avoir passer la commande et donner l’adresse au livreur, je partais retrouver Jason qui ne semblait de ne pas avoir bouger un poil. « La pizza arrive dans trente minutes. Je pense que je vais rentrer chez moi après avoir rangé ici. » Dis-je en rentrant mon téléphone dans la poche, j’attrapais de nouveau le panier à linge, et je continuais à mettre les affaires sales de Jason, il fallait que je fasse quelque chose, que de penser que peut-être on va rompre. Le silence était insoutenable. « Je… » Je suis peut-être enceinte, pensais-je. « Je ne sais pas comment marche ta machine à laver, tu me montres s’il te plaît? » Demandais-je en me retournant vers lui.


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