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Les jours de Libby à Miami était compté. Enfin, pas vraiment, mais elle savait qu’elle devait partir. Cette endroit lui laissait un drôle de goût dans la bouche maintenant qu’elle venait de compliqué son amitié en y ajoutant une pincé de retrouvailles un peu trop amical et quelque tasse d’amour qui remontait de souvenir du passé, mais toujours trop vrai. Elle était une voyageuse. Les globetrotteurs ne s’attachent pas, pas vrai? Fallait repartir. Ses papiers étaient toujours aussi faut. Elle espérait encore et toujours que son mari en Inde ne trouve pas les traces qu’elle laissait derrière. Toujours être en mouvement était encore à ses yeux sa meilleure chance. Une chance qui pour la première fois depuis l’achat de son van la rendait un peu triste.
Avec Chad ou n’importe qui d’autre, si elle trouvait le bonheur, allait-elle devoir le laisser derrière chaque fois qu’elle y prenait goût? Soupirant en fermant fermement la portière de son véhicule, elle avait rendez-vous avec un policier qui l’avait prise au mauvais endroit quelques mois plus tôt.
Elle n’était pas dans le pétrin. Du moins, elle l’espérait. Sa contravention avait été payée et ce presque le jour même. Elle n’était pas riche, mais elle ne voulait pas attirer l’attention. Se débarrasser de cette effraction et filé loin loin. Sauf qu’il a eut le confinement, puis son voyage avec Chad qui l’a gardé dans les parages encore un peu plus longtemps. Fallait quitter la Floride Libby, Jake avait été aimable durant leur repas qu’il lui avait généreusement offert, mais familiarisé avec un agent de la paix semblait absurde pour une immigrante illégale. Elle pourrait se perdre dans ses mensonges et dévoiler quelque chose qui la renverrait chez son mari.
Entrer dans un poste de police rendait sûrement beaucoup de gens anxieux. Les personnes coupables encore plus. Techniquement, elle avait commis aucun crime la petite hormis dormir au mauvais endroit, mais elle angoissait. Les cheveux remontrer en jeans et un t-shirt blanc pour tenter de sortir le moins possible de la foule, elle aurait voulu faire mine qu’elle était muette pour cacher son accent hindou. À la place, elle souria à la réceptionniste. Bonjour, l’agent Halstead m’a demandé de me présenté ici. Son coeur débattait jusqu’au creu de ses oreilles. La demoiselle avait peur qu’il est découvert son secret. Enfin, c’était presque certain, sinon pourquoi aurait-il voulu la revoir quand elle avait payé la contravention qu’il lui avait donné?

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Ça fait maintenant quelques mois que j’enquêté sur une certaine personne, sur Libby plus précisément, lorsque j'ai du intervenir pour une contravention justement pour elle parce que avec son véhicule elle s'était installer sur chemin interdit et lorsque j'ai eu ses papiers dans les mains, quelque chose m'avait paru louche lorsque j'avais examiné de plus près des papiers. Et sans qu'elle se rende compte j'avais noté ce que j'avais besoin et lorsque je suis rentré au commissariat j'avais commencé des recherches sur elle qui n'avait pas vraiment donner quelque chose de concret. Quelques jours plus tard qui avait suivi de sa contravention je l'avais croisé de nouveaux sur un parking d'un restaurant alors que je m’y rendais, je l'avais invité à manger un bout avec moi, malgré le doute que j'avais sur elle sur son identité elle m'avait semblé fort sympathique et au fond j'avais un peu culpabilisé d'avoir enquêter sur elle surtout qu'elle n'est pas méchante pour un rond et je devais enlever ce doute en moi.

Durant notre déjeuner en tête à tête rien qu’elle est moi, je lui avais posé pas mal de questions sur elle et sur sa vie et à chaque fois que je poser une question je l’avais sentie quelque peu nerveuse et quelques fois elle avait esquiver quelques mes questions. Sa nervosité m'avait davantage mis le doute sur elle et lorsque je suis à nouveau au commissariat j'avais poussé mes recherches plus loin sans éveiller les soupçons de mes collègues et ce que j’avais découvert sur elle avait était gros mais aussi très important et si j’étais un connard je la mettrai dans la merde à l'heure actuelle or je ne suis pas du tout un connard et je n'ai clairement pas envie de la merde même si je risquais d'avoir des ennuis avec mes supérieurs. Parce que cette jeune femme est devenue une amie mais j'allais quand même la convoquer pour avoir un peu plus d'explications de sa part.

C'est donc aujourd'hui que je reçois la jeune femme au commissariat, il est environ 9 heures lorsque je rentre dans mon bureau, je pose mon café que j'avais acheté sur la route sur mon bureau, j'enlève ma veste et la pose sur mon fauteuil, je n'ai pas eu le temps de poser mes fesses sur mon siège que mon téléphone de mon bureau. Halstead. Dis-je au bout du fil. Très bien j'arrive. Dis-je à nouveau avant de raccrocher puis je me dirige à l'accueil pour accueillir Libby qui venait d'arriver. J'arrive rapidement à l'accueil pour pas la faire trop attendre, la pauvre elle doit se demander ce qui passe mais au fond elle doit bien se douter un peu le pourquoi je l'ai convoqué. Libby. Dis-je en m'approchant d'elle en lui offrant un sourire.

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Libby était bien nerveuse ce matin. N’importe qui dans sa situation le serait à vrai dire. Depuis l’élection du président américain, des horreurs circulent dans les journaux et partout sur internet sur les gens habitants ce pays illégalement. Des enfants à peine capable de marché mis en cache alors que leur parents sont on ne sait où. Des gens arraché à leur famille alors qu’ils n’ont aucun souvenir de leur pays natal puisqu’ils sont arrivés ici avant d’en avoir conscience avec leur parents qui cherchaient désespérément un refuge.
Par chance, Libby n’avait personne. Si on la renvoyait demain en Inde, quelques personnes remarquerait peut-être sa disparition, mais ceux qui compte, elle les avait déjà assez fait souffrir en les quittant pour reprendre la route et fuir cette réalité qu’elle s’imaginait devoir regarder dans les yeux ce matin. Sa contravention était payé depuis longtemps, si l’agent de police voulait la revoir, c’était pour autre chose. Libby était peut-être ici sans papier, mais elle n’avait rien d’une fauteur de trouble.
En attendant que le policier viennent la chercher, son anxiété lui répétait intérieurement sans cesse il sait, il sait, il sait.
Alors qu’elle voudrait lui parler de ses inquiétudes pour une amie avec un ex dangereux qui semblait refaire surface, elle se disait qu’il penserait qu’elle ne cherchait qu’à changer de sujet. Dans cette salle aussi froide qu’on peut imaginer une station de police, elle cherchait quelque chose du regard qui la calmera. Une image sur un mur qui la ferait sourire peut-être. Alors que sa cervelle lui rappelait qu’elle devra rentrer sur sa terre natale encore une fois sans avertir Chad. S’il ne la détestait pas là, ça serait définitif quand l’agent Halstead viendrait la chercher.
Madame Wallace? Un visage qu’elle reconnu. Vous allez bien? Son coeur qui palpitait déjà alors que Jake n’était pas dans la même salle se calma un peu. Elle avait croisé cette agent dans le passé. Justement, alors qu’elle cherchait de l’aide pour Dani. Libby avait posé quelques questions vagues à la policière qu’elle avait croisée. Ce n’était pas son histoire à raconter, mais elle avait peur qu’il arrive quelque chose à son amie depuis la discussion avec le grand frère de celle-ci. Au final, elle avait eu l’air de venir chercher de l’aide pour elle-même, mais son mari agressif est sur un autre continent, il ne pouvait plus lui faire de mal ici.
Puis, l’agent qui l’avait convoqué était finalement sortie de son bureau. Il venait la chercher. Libby aurait sans doute dû démarrer son van ce matin et reprendre la route pour fuir Miami pour ne pas se faire prendre. Sauf qu’une partie d’elle en avait marre de fuir et toujours perdre les gens qu’elle laisse derrière. L’hindou ne connaissait pas vraiment l’agente, mais elle avait eu une approche réconfortante quand elle avait écouter Libby. Peut-être que la nervosité de Libby se sentait puisque celle-ci aborda le policier qui l’avait convoqué pour finalement être tous les trois dans son bureau.
Libby se sentait comme une criminelle assise face aux policiers qui allaient lui annoncé la peine qu’elle devra payer pour son crime. Puisque oui, techniquement Libby était une criminelle, mais c’était plus compliqué que cela.

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Encore une belle matinée ensoleillée de quoi encourager les habitants de miami pour leurs journées de travail. Comme à ses habitudes, le lieutenant de police avait accompagnée son fils à l'école tôt au matin avant de filer de suite au commissariat pour se mettre au travail. D'une démarche assurée elle salua les secrétaires à l'entrée, les quelques collègues qui croisaient sa route pour rapidement filer jusqu'à son bureau ou elle pourrait déposer ses affaires et commencer à feuilleter quelques dossiers et papiers en tout genre présents sur son bureau. Il lui manquait quelques photocopies de dépositions pour boucler un dossier, le plus lourd sur lequel elle travaillait ses derniers temps. Alors, en feuilletant les différents rapports et dépositions, elle s'avança jusqu'à la photocopieuse pour pouvoir photocopier le tout, histoire de rentre le dossier au complet à ses supérieurs. Les vacances étaient terminées, et il fallait à tout prix qu'elle se replonge dans son travail, même si ce n'était pas évident et que Haydan traînait toujours dans un coin de sa petite tête. Sévère et professionnelle mais avant tout femme et mère de famille.Il ne fallait pas qu'elle oublie qu'elle gérait toute une équipe, qu'elle avait des responsabilités ici aussi, en plus de celles qu'elle avait auprès d'Haydan. C'était son choix de vie depuis toujours, elle s'est longtemps démenée pour arriver la ou elle est aujourd'hui, pour se faire respecter sur ce lieu de travail ou les hommes n'apprécient pas spécialement de se faire mener à la baguette par une femme. Et elle y parvenait, avec plus ou moins brio de gérer sa vie actuelle, même si tout n'était pas forcément évident tout les jours.

Concentrée sur ses papiers, elle sortit de la pièce, s'apprêta à entrer à son bureau quand une petite voix féminine l'interpella. Rapidement elle leva les yeux et vit ce petit bout de femme, cette jolie brune qu'elle avait déjà croisé ailleurs par le passé. Libby c'est ça? Elle plissa les yeux, fronça un peu les sourcils, étonnée de la voir dans les parages. Les deux femmes s'étaient rencontrées il y a un petit moment, elles avaient changées quelques mots toutes les deux, et Astrée avait de suite vue que la brunette était bienveillante. Pas le genre de femme sans scrupule qui se permettent tout et rien. Libby était un vrai petit rayon de soleil, ce genre la qu'ont aimerait avoir dans nos vies pour les égayer. Pourtant, aujourd'hui, quelque chose semblait la tracasser. Elle avait une bien drôle de lueur dans le regard, comme ci quelque chose l'inquiétait, la mettait mal à l'aise. Poliment, elle lui demanda si tout allait bien, même sa question sonnait faux. Ca va..et toi? Elle insistait sur le "et toi" comme pour tenter de la faire avouer quelque chose qu'elle lui cachait. Mais Libby n'eut pas le temps de le dire, Jake l'en empêcha. Il sortit de son bureau, interpella la jeune femme. Libby semblait avoir des soucis, et cela ne rassurait pas le lieutenant Wallace qui attendit que la brunette entre dans le bureau de son collègue et meilleur ami, pour aller lui souffler quelques mots à l'oreille. Il se passe quelque chose avec Libby? C'était sûr qu'il se passait quelque chose et Astrée était bien décidée à le savoir. Ça te déranges pas si, je viens avec vous? A moins que Jake souhaite s'entretenir avec elle d'une manière plus privée, elle ne voyait pas l'inconvénient de sa présence. Elle avait très bien comprit à travers le regard de la brune que quelque chose clochait, entre femmes, parfois la parole n'est pas nécessaire pour exprimer ce que l'ont ressent, un regard, une attitude, un geste suffit et la clairement, Libby n'était pas du tout à son aise et si il fallait qu'Astrée vient à son secours pour lui retirer cette anxiété qui s'était emparé d'elle alors elle le ferait, pour son bien, c'est à ça que servent aussi les forces de l'ordre, être à l'écoute des autres et trouver des solutions pour que tout se passe plus ou moins bien.

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Aujourd'hui était la confrontation avec Libby, je sais à présent qu'elle m'avait menti depuis le début, tout ce qu'elle m’avait dit était totalement faux, bien sûr j’ai été déçu de son comportement, certes au début je peux laisser paraître dur et froid mais je lui est clairement fait sentir que j'étais un flic surtout un homme gentil qu'il ne voulais en aucun cas du mal à la jeune femme. Je sais aujourd'hui qu'elle est une réfugier sans papiers et qu'elle vient de l'Inde et qu'elle a fui son pays pour je ne sais qu'elle raison et je compte bien le savoir. C'est pour cela que je l’avais convoquée au poste avant qu'elle comprenne et qu'elle prenne la fuite dans une autre ville des États-Unis.

On m’avait rapidement prévenu que la jeune femme était arrivée et qu'elle m’attendait, sans plus attendre je quitte mon bureau pour aller l'accueillir à l'accueil. Plus vite elle m’avouera son secret mieux je serais la protéger, oui je compte bien la protéger et non la renvoyer dans son pays, si elle l'a fui c’est qu'elle a ses raisons. Arrivé près de la jeune femme je remarque qu'elle n'était pas seule, qu'elle était en conversation avec une autre femme et cette jeune femme je pourrais la reconnaître parmi la foule, c'est Astrée, je fonce un peu les sourcils j'étais toute de même intrigué comment elles se connaisse ? Astrée savait elle son secret ? Je l'ignore. Je m'avance donc vers les deux jeunes femmes, je sers la main de Libby avec un sourire rassurant, je salut Astrée avec un bisou sur la joue. On y va ? Demandais-je à Libby en lui fessent signe de me suivre.

Je la laisse passer devant moi, je m'apprête à aller la rejoindre dans mon bureau lorsque je fus stoppé par Astrée qui me demandait si il y avait quelque chose avec Libby avec son air interrogateurs mais aussi inquiet. Je ne peux pas trop en parler ici, je te le dirais plus quand j'aurai mon entretien avec elle. Je commence à m'avancer de nouveau lorsqu’elle me stop encore une nouvelle fois pour me demander cette soirée elle pouvait venir à l'interrogatoire sans que ça gêne bien sûr. Non, bien sûr non, après toi. Dis-je en levant mon bras pour lui faire signe que je la laisse passer la première puis nous rejoignons tous les deux Libby dans mon bureau. Je ferme la porte derrière moi, je m'avance pour m'installer sur ma chaise de bureau, je laisse Astrée prendre place sur le coin de bureau en croissant les bras. Merci d’être venue Libby, tu te demandes pourquoi tu es là. Dis-je en m'arrête quelques secondes pour l'observer elle était en train de jouer avec ses doigts nerveusement.

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Depuis que Libby avait été convoqué dans le bureau de ce policier que Libby avait l’estomac nouée. Elle n’était pas normalement le genre anxieuse et pourtant, ce rendez-vous venait la hanter même dans ses rêves.
Jake ne pouvait pas avoir mille et une raison de demander à la revoir. Sa contravention était payée depuis qu’il lui avait donné même si ses ressources étaient minces. Elle avait voulu éviter qu’on regarde encore son dossier pour éviter les questionnement. Clairement, ça n’avait pas du tout fonctionné puisque ce matin, elle attendait Jake à la réception du poste de police depuis ce qui lui semblait des heures. Pouvaient-ils enfin être dans ce bureau qu’elle ne veut pas vraiment voir pour en terminer avec ses craintes? Le temps passait moins rapidement et son coeur lui accélérait alors qu’elle interpelle la collège de l’agent qui avait trouvé son véhicule garée où il n’aurait pas dû.
Vite, ils terminent tous les trois dans le bureau de l’homme qu’elle avait rencontré près de son arrivée à Miami. Libby n’arrêtait pas de se répéter mentallement qu’elle aurait dû fuir la ville dès leur rencontre alors qu’il lui disait une phrase à laquelle la réponse était bien évidente. Sauf qu’elle avait des raisons de rester maintenant. Des proches qu’elle voulait garder près d’elle. Une amie qu’elle voulait aider. Et un homme bien important qu’elle devait convaincre de lui pardonner ses bêtises.
Bien sûr qu’elle veut savoir, alors qu’au fond, elle sait bien pourquoi il l’avait contacté à nouveau. Bien sûr qu’elle voulait en finir et l’entendre lui dire qu’elle n’était pas citoyenne des états-Unis et qu’elle était dans de sérieux ennuis. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait lui répondre vraiment? Elle jouait nerveusement avec ses doigts puisqu’elle ne savait pas comment rester assise calmement. Le coeur près des lèvres. Sa plus grande peur depuis deux ans était face à elle et elle figeait. Il y a quelque chose d’étrange sur mes papiers? C’était une question, mais elle l’avait dit sur un ton affirmatif. Elle ne pouvait pas mentir encore longtemps et elle n’avait pas la force de le faire devant deux personnes qui avaient été bien gentilles avec elle. Elle avait caché ses origines, mais c’était pour se protéger. Libby n’aimait pas mentir, mais depuis deux ans, elle devait le faire pour survivre.

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La petite Libby tellement gentille, tellement adorable. Astrée n'avait pas la chance de la connaître si bien que ça, mais le peu qu'elles ont pût échanger toutes les deux suffit pour lui faire comprendre qu'elle est une bonne personne. Alors, quand elle l'avait vu au sein du commissariat, totalement désemparée, cherchant d'un regard de chien battu de l'aide, Astrée n'avait pût s'y résoudre et l'abandonner. L'homme qui l'auditionnerait était Jake Halstead, le meilleur ami de la jeune femme. Une chance pour elle qui pourrait espérait faire partie de la conversation qu'ils échangerait tout les deux. Libby entra la première, Astrée la suivit et Jake ferma la marche comme la porte derrière elles. Il prit place à son bureau, pendant que la brunette s'installait sur le coin de ce dernier, tenant fermement ses photocopies et feuilles dans ses mains tout en gardant un regard sur la brunette qui ne semblait pas à jour dans ses papiers d'identités, à moins que ça ne soit autre chose.  Jake avait la mit la main sur un os, sur quelque chose qui concernait Libby et peut-être de sa protection du gouvernement américain. Quelque chose qui menaçait ses jours ici, sa présence même. Silencieuse, Astrée se contenta de laisser parler à tour de rôle la civile et son collègue et ami qui ne tarderait pas à révéler le fruit de ses découvertes. Jake qu'est-ce qui se passe avec ses papiers? Demanda t-elle finalement en tournant cette fois son regard en direction du jeune homme, parfois sur l'écran d'ordinateur devant lui.

Ca sentait plutôt mauvais pour Libby et quoi que Jake révélerait, Astrée tâchera d'être pragmatique et juste. Les cachoteries n'ont pas leurs places ici. Libby allait devoir leur dire plus que ce qu'elle semblait cacher entre ses petits regards et ses gestes nerveux. Dans tout les cas et connaissant Jake, il ne lui arriverait rien de grave, du moins, Astrée s'en assurerait personnellement et ce peu importe la situation, ils feraient en sorte de la protéger malgré tout, car la bienveillance était une qualité qu'elle s'efforçait de faire régner en maître au sein du commissariat. Les forces de l'ordre sont censés aidés les autres, peu importe leur situation et mettre derrière les verrou ceux qui se contente de faire le mal autour d'eux et qui ne cherchent qu'à nuire à la civilisation. Libby n'a pas le profil d'une criminelle, loin de la et elle ne mérite pas d'être jugée pour si peu, à elle de collaborer avec les policiers face à elle et il ne lui arriverait strictement rien, l'inverse restait possible si elle refusait de les mettre dans une mauvaise piste, dans un mauvais chemin.

Spoiler:

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Je ne chercher pas à ce que Libby aille des ennuis bien au contraire je voulais l'aider sans que mes supérieurs le sache au pire j'en payerai les conséquences. J'avais bien suivi mon intuition concernant la jeune femme je savais que quelque chose n’était pas net dans ses papiers et après plusieurs recherches il s’avère que ses papiers étaient faux et que sa vraie identité n'était pas ce qu’elle prétend être. La seule chose que j'attends de la jeune femme d’où elle a eu ses papiers et savoir qui elle était réellement, tout façon lors de l’interrogatoire je serais si elle me ment ou pas. J’avais reçu un coup fil pour me dire que la jeune femme était arriver, le moment de vérité est arrivé, j'avais quitté mon bureau pour aller l’accueillir, en me dirigeant vers elle je remarque qu’elle était en plein conversation avec Astrée j'arrive a la hauteur des deux jeunes femmes pour faire part de ma présence et que j’étais prêt pour mon entretien avec Libby.

Astrée avait entendu notre conversation ce qui l’avait intrigué et avait demander si elle pouvait participer à l’interrogatoire de Libby, pour moi il n'avait pas de soucis si Libby était d’accord pour que Astrée puisse venir avec nous, ça avait plutôt rassurer de savoir qu’une inspectrice soit a nos côtés, je laisse les deux jeunes femmes entrer en première dans mon bureau puis je les suivent en dernier. Nous étions a présent tous les trois dans mon bureau, mon regard se pose directement sur Libby, mes yeux ne la lâcher pas je la vois pas très a l'aise sur son fauteuil, elle joue avec ses mains elle est nerveuse même si elle essaye de pas le faire montrer. Avant de me lancer dans le vif du sujet je remercie tout d’abord la jeune femme d’être venue après tout après mon appel elle aurait très bien pu ne pas venir ou alors quitter la ville tout simplement. En sentent comme un malaise dans ce bureau, Astrée plusieurs fois Libby et moi chacun son tour puis elle s’arrêta sur mon visage et me questionne sur les papiers de la jeune femme qui était présent face à nous.

Mon regard était toujours fixé sur Libby, je reste silencieux quelques secondes en gardent mes coudes sur le bureau le bureau en jouant avec mon stylo dans les mains, j'ai toujours ce comportement lorsque je veux stabiliser la personne que j'ai en face de moi. Finalement je me redresse un peu et colle mon dos sur le dos de mon siège en laissant tomber mon stylo sur mon bureau. Libby je sais que tes papiers son faux, j'ai fait des recherches tu ne t’appelle pas Libby Emani et que tu as fui ton pays. Lui dis-je j’étais cash sur mes mots, Astrée sais clairement que je ne vais pas par quatre chemins. Je ne suis pas la pour te faire retourner à ton pays rassure toi, si tu la fui s’est qui y avait une raison et je voudrais le savoir et savoir ou tu t'es procurer ses papiers. Ajoutai-je par la suite en rassurant la jeune femme sur mes intentions envers son égard.

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Le coeur de Libby palpitait. L’impression qu’une bombe venait d’exploser dans son abdomen s’était emparé d’elle alors qu’il avait repris la parole pour lui annoncer le pire. Il détenait la vérité. Ses plus grandes peur lui revenait au visage, alors que le policier avait découvert qu’elle avait fuit son pays.
Elle aurait voulu les retenir, mais des larmes avaient commencé à perler son visage. L’anxiété la faisait perdre ses moyens. Même s’il lui disait qu’il voulait l’aider. Dans les mains de la mauvaise personne, cette information la renvoyait directement en Inde. Et maintenant, elle se disait que c’était une question de temps avant que son secret la renvoie d’où elle venait.
Chassant vite ses larmes, il attendait des explications. Elle devait coopérer maintenant qu’il connaissait sa vrai identité. Lipika est mon vrai prénom. Emani c’est le nom de jeune fille de ma mère, mais je porte officiellement le nom de mon mari depuis douze ans. Lipika Patel. Juste mentionné ce nom lui glaçait le sang. Libby ne voulait plus être Lipika.
Puis le restes de ses mots se rendit enfin à Libby. Vous voulez m’aider? Mais pourquoi? Surprise par sa bonté, il pouvait mettre son emploi en danger pour ce genre de chose. Elle n’avait pas sa place aux États-Unis et ils se connaissaient peu pour qu’il risque autant pour elle. Je veux pas vous causez d’ennuies vous savez. Ils s’étaient croisé dans le passé et avait passé au tutoiement, mais vu les circonstance, l’indienne avait repris la politesse. Dans mon pays avant de partir, je ne pourrais dire exactement, ma mère avait organisé cette partie là pour  moi, j’ai eu qu’à donner de l’argent et on m’a remis un faux passeport etc.
Libby revivait alors son départ, sa mère avait eu peur pour sa vie et avait tout organisé sachant très bien que le divorce ne serait pas une option dans leur famille. J’ai fuis mon mari. Il était violent et disons que par chez moi, c’est pas simple d'obtenir le divorce. Son père était politicien, ça aurait créer des scandals qu’il n’aurait jamais voulu gérer. Par conséquent, il avait perdu sa fille qui ferait beaucoup pour ne pas retourner d’où elle vient.
Elle avait séché ses larmes avant d’expliquer son récit. Elle avait honte, Libby était criminelle sans le vouloir. Jamais elle ne voudrait causé d’ennuie à qui que ce soit. Qu’est-ce qui arrive habituellement, quand vous découvrez un immigrant clandestin? Elle voulait une réponse honnête, savoir ce qui l’attendait vraiment si Jake ne pouvait pas l’aider. Elle voulait se préparer au pire.

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J'avais lâcher la bombe je savais sont secret, je savais que Libby n’étais pas son vrai prénom, qu’elle n’était pas née pas a San Francisco, qu'elle n’était pas américaine, qu’elle avait fuit son pays pour quel raison ca je l’ignore mais je compte bien savoir toute l'histoire. La jeune femme rester figé comme une si tout ses Membres s’était bloquer du a mon annonce des larmes coula sur le long de ses joues, la pauvre était tétanisé a l’idée a été découvert. Non non pleurer pas je suis pas la pour vous enfoncé bien au contraire. Dis-je en lui tentent un mouchoir pour qu’elle essuie ses larmes qui venait de couler.

Je me lève de ma chaise de bureau, je m’avance vers la fontaine d'eau qui était installée au fond de mon bureau, je reviens vers la jeune femme avec un gobelet dans les mains, je lui tends le gobelet qu’elle le prends pour en boire quelques gorgées quand a moi je prends place sur le bord de mon bureau, je croise mes bras en gardent mon regard river sur le visage de la jeune femme et attend quelques secondes avant qu’elle prenne la parole pour m’expliquer son histoire.

J’apprends donc qu'elle est mariée depuis 12 ans, elle me donne son vrai prénom et nom, le nom qu’elle utilise actuellement est le nom de jeune fille de sa mère. Je voulais vraiment l’aider quitte à me faire remonter les bretelles par mes supérieurs je ne pourrais l’expliquer mais je sentis des la première minute que je l'ai vu qu'elle avait besoin de moi et j'avais raison elle a besoin d'avoir des papiers en règles et je vais l'aider pour ça. Je connais des gens qui travaillent au service immigration , elles peuvent vous aider pour que puissiez avoir des vrais papiers. Dis-je en insistant sur mes derniers mots. Je ne veux en aucun cas qu'elle retourne dans son pays surtout que son mari était violent et si il lui arrive quelque chose je m'en voudrais toute de ma vie de ne pas pu l'aider. Je vais pas vous mentir, il est directement renvoyé dans son pays. Dis-je en reprenant ma place sur mon fauteuil.