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 We used to say that we were brother and sister

 :: Saison dix :: sujets et autres
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Gabriel S. Baker
Gabriel S. Baker
Desigual

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(#)Sujet: We used to say that we were brother and sister  |   Mer 11 Nov - 16:30
Jasmine&
Gabriel

We used to say that we were brother and sister
Et voilà que je venais d’apprendre que j’allais être tonton. Ce n’était pas évident pour moi de gérer le fait que Jasmine soit enceinte. L’apprendre de cette manière alors qu’elle était prête à accoucher, m’avait blessé. J’aurais apprécié être mis dans la confidence dès le début ! Mais peut-être que si elle ne l’avait pas fait, c’est justement parce qu’elle ne me connaissait que trop bien et savait que j’aurais tenté de la résonner… Elle était trop jeune pour ça ! A son âge, on est supposé s’amuser, pas s’apprêter à prendre autant de responsabilité, seule qui plus est. C’est de dernier point qui m’inquiéter le plus.  Tout un tas de femme gérait seule et très bien leur bébé, mais, je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter. En même temps, si je ne m’inquiétais pas, je ne serais plus vraiment moi. Heureusement, elle débarquait à Miami et j’allais pouvoir la surveiller et prendre soin d’elle, tout en veillant à ce qu’elle reprenne ses études évidemment !

J’avais proposé à Jasmine de venir vivre chez Mackenzie et moi, le temps qu’elle trouve quelque chose pour elle. Il fallait qu’elle se repose, qu’elle prenne ses marques et pour l’instant c’était donc le plus simple. L’appartement disposait d’une chambre d’amis que nous avions arrangé rapidement avec Mackenzie. Finalement l’intimité que devait nous procurer cet appartement à Mackenzie et moi, ce n’était pas pour tout de suite. Par chance, j’avais la petite amie la plus compréhensible au monde ! Lorsque je lui avais demandé si nous pouvions accueillir celle que je considérais depuis toujours comme ma petite sœur à la maison, elle avait tout de suite accepté, précisant que vu l’état de Jasmine, c’était bien mieux ainsi.

Je devais donc aller cherche Jasmine à l’aéroport. Son avion arrivait à 14h précise et même si je n’étais qu’à 20 minutes de l’aéroport, je préférai partir aux alentours 12H45. Histoire d’être sûr d’arriver à l’heure ! C’est durant le trajet que je remarquai que cela faisait presque 2 ans que nous ne nous étions pas vus, depuis le noël 2018. Il faut dire que depuis, elle était partie à Londres pour ses études et moi, je n’allais que très rarement à New-York voir nos parents, faute de temps. De plus l’année dernière, j’avais passé mon Noël au foyer et n’étais du coup pas rentré. Bref, cela faisait donc une éternité à mes yeux, même si bien sûr on s’appelait régulièrement.

C’est à 14h15, lorsque les passagers commencèrent à sortir par la porte de débarquement, que le Gab’ qu’elle connaissait bien, toujours prêt à faire l’idiot, sortit une jolie pancarte ! Sur un grand carton, j’avais inscrit « Ma petite Princesse », comme de nombreuses personnes le feraient pour venir chercher une personne qu’elle ne connaissait pas. A l’exception qu’elles n’écriraient pas « Ma petite Princesse » mais bien « Mr Smith ». Bref, j’avais toujours appelé Jasmine comme ça. Etant petite, elle adorait ce surnom mais en grandissant, cela avait bien changé et je prenais un réel plaisir à la taquiner avec ça ou « Jaja ».


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Jasmine Carter
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Desigual

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(#)Sujet: Re: We used to say that we were brother and sister  |   Mer 11 Nov - 23:38
@Gabriel S. Baker

C'est le grand jour. Celui du retour à la maison. Ou, en tout cas, à la nouvelle maison. Ce vol que je prend n'est pas pour retourner à New York, mais bel et bien à Miami, ou m'attend le meilleur des grands frères. Cette parenthèse étudiante à Londres a été très enrichissante à bien des égards, et c'est avec un réel pincement au coeur que j'ai du me résoudre à partir. Car, malgré toute la bonne volonté du monde dont je peux faire preuve, le moment ou j'allais passer de fille à mère me terrifie. La transition est bien trop brutale. Ma jeunesse n'est même pas encore terminée que je vais devoir endosser le costume de mère. Oui, j'aurais pu m'éviter cette épreuve. Oui, j'aurais pu faire le choix de la facilité, me débarasser de cette petite chose qui prend de plus en plus de place, et qui ne cessera d'en prendre une fois qu'il sera à mes côtés. Mais quelle femme je serai si j'abandonnais mon enfant ? Comment me lever chaque matin, me regarder dans le miroir, et me dire que je viens de faire le choix le plus égoiste de ma vie, dans le but de pouvoir continuer à être une fille bientôt femme ? Le traumatisme de la perte de Maman doit y être pour beaucoup dans cette réflexion, mais peu importe. J'ai fait mon choix, et c'est ma décision que je vais assumer. Mais j'ai besoin d'aide. Et cette aide, personne ne peut me l'apporter à Londres.

Alors il a fallu que je décroche mon téléphone pour prévenir Gabriel de la situation. A sa voix, j'ai senti qu'il n'était pas très enchanté par l'idée, et je le comprends. Je me mets à sa place, ça doit être compliqué à gérer d'entendre sa petite soeur lui annoncer qu'elle est enceinte de plusieurs mois et qu'elle a besoin de lui pour affronter cette épreuve. Mais j'ai la chance d'avoir un grand frère très prévenant, très compréhensif, et c'est presque immédiatement qu'il accepta de m'aider. Et nous y voilà, l'avion est en train d'amorcer son atterrissage, et je sens que mon coeur s'accélère de plus en plus. Cela faisait un long moment que l'on ne s'était pas vus avec Gabriel, alors avec les hormones, il y a une forte possibilité que je fonde en larmes en le voyant. Après quelques minutes, je sors de l'appareil, me dirigeant vers le hall des sorties. Je n'avais pas grand chose avec moi, seulement une grosse valise pleine de vêtements, et un sac à dos ou j'avais pu ranger quelques gadgets, allant de l'ordinateur portable au sèche cheveux en passant par le chargeur de téléphone. Je scrute les visages, mais mon attention est vite portée sur une petite pancarte ou je vois noté dessus "Ma petite Princesse". Des frissons parcourent mon corps, et je sens ma gorge se nouer encore un peu plus. Il est là, à quelques mètres seulement. Un sourire radieux, comme à son habitude. J'ai envie de courir, me jeter dans ses bras, l'enlacer de toutes mes forces, mais j'arrive tant bien que mal à contrôler tout cela. Au loin, je lui souris en lui faisant un signe de main, puis je vais à sa rencontre. Une fois assez proche de lui, je laisse tomber ma valise et je parcours les deux ou trois derniers mètres qui restent, jusqu'à me jeter dans ses bras.

- GABOU !!!

Malgré la foule de gens autour de nous, j'ai le sentiment d'être dans une bulle rien qu'avec lui. Je relâche tout ce que je me forçais à contenir, et je sens les larmes couler par dizaines. Trop de mélanges d'émotions, entre la joie de le retrouver, le soulagement d'avoir de l'aide, la honte de lui avoir caché ma grossesse pendant plusieurs mois. C'est finalement une main pas complètement terminée qui vient frapper à la porte de mon ventre, touchant par la même occasion Gabriel. Visiblement, bébé veut participer lui aussi aux retrouvailles. Je déserre mon étreinte, laissant la possibilité à mon frère de regarder mon petit changement physique.

- Tu as vu, ça me fait un sacré ventre hein ? C'est que bébé prend de la place.

Je souris, encore et encore. Dans un demi-tour, je retourne chercher ma valise errant à quelques mètres de nous, puis je reviens vers lui, les yeux encore humides.

- Merci, merci d'être là pour moi.
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Gabriel S. Baker
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(#)Sujet: Re: We used to say that we were brother and sister  |   Sam 14 Nov - 14:15
Jasmine&
Gabriel

We used to say that we were brother and sister
Bien sûr, j’étais anxieux à l’idée de retrouver Jasmine. J’avais essayé de ne pas trop réagir comme un con au téléphone et évidemment, ça n’avait pas été facile. Il faut dire qu’apprendre que sa petite sœur était enceinte de 8 mois et seule, ce n’était pas évident à encaisser. Puis ce n’était pas ce que j’avais imaginer pour elle. J’aurais préféré qu’elle finisse ses études, qu’elle rencontre LE mec parfait et non pas un parmi tant d’autres avant de fonder sa famille. Mais les choses se déroulaient rarement comme on les avait imaginées… Alors j’allais devoir me faire à cette nouvelle et être présent pour elle. Elle en avait besoin et en aurait besoin encore un petit moment.

Mackenzie et moi avions arrangé la chambre d’amis plus rapidement que ce que nous avions prévu afin que Jasmine puisse avoir son intimité. Dans son état, on se voyait mal lui laissé le canapé ! Ce n’était pas le grand luxe, mais au moins elle aurait un vrai lit et son espace à elle.

J’avais posé ma journée afin de pouvoir récupérer Jasmine à l’aéroport et passer du temps avec elle. Cela faisait quasiment 2 ans que l’on ne s’était pas vu et même si nous nous appelions régulièrement, nous avions forcément 36 000 choses à nous dire. Enfin surtout elle pour le coup. Bien qu’elle m’ait fait un court résumé de sa situation actuelle, il y avait sûrement tout un tas de choses que j’ignorais encore ! Quoi qu’il en soit, j’étais arrivé à l’aéroport avec une petite pancarte, en souvenir du bon vieux temps. Sur place, je regrattai de ne pas m’avoir fait un tee-shirt avec une énorme photo « dossier » de Jasmine. Histoire qu’elle se fasse bien remarquer ! J’aimais blaguer et elle le savait très bien.

Lorsque les passagers arrivèrent, je ne mis pas longtemps à la trouver parmi la foule et non pas à cause de son énorme ventre. « Hey ! On ne me saute pas dessus avec un ventre pareil, si on veut éviter l’accident ! » plaisantais-je dans un léger rire avant de la serrer dans mes bras. Ca faisait du bien de l’avoir près de moi. J’avais l’impression de retourner 10 ans en arrière et d’être à nouveau le « grand-frère » qui doit s’occuper d’elle. Peut-être que ça m’avait manqué au final « Je vois ça oui ! Au fait, fille ou garçon ? Avec tout ça, j’ai même pas demandé !» avouais-je un peu honteux. Pas que je ne m’intéressais pas à son enfant, non. Seulement l’annonce avait été un tel choque que je ne m’étais pas préoccupé des « détails ». J’attrapai alors son sac à dos et pris la poignée de sa valise. « T’as pas à me remercier. C’est normal. » souriais-je avant de reprendre la parole. « Aller viens, je t’emmène prendre un truc en ville. »

Je mis sa valise et son sac à dos dans le coffre avant de prendre la direction du centre-ville. Le trajet ne dura pas plus d’une vingtaine de minutes et on parla de tout et de rien. « T’as mangé dans l’avion ? » demandais-je alors qu’on s’installa dans un bistrot pour boire un verre. Certes, moi, j’avais mangé avant de partir, mais ce n’était peut-être pas son cas. « Tu …tu as parlé aux parents ? » Cela faisait 2 jours que j’évitais les appels de ma mère pour ne pas avoir à lui mentir plus.



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Jasmine Carter
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(#)Sujet: Re: We used to say that we were brother and sister  |   Lun 16 Nov - 22:27
@Gabriel S. Baker

Cette déferlante d'amour fraternel est compliquée à gérer pour mon petit coeur si fragile. Je suis à la fois heureuse et triste, euphorique et dépressive. Je sens que je peux sourire, éclater de rire avant de me mettre à verser une pluie de larmes. Puis répéter le cycle encore et encore. Etre isolée à Londres pour vivre le début (et quasiment toute) de ma grossesse a été une véritable épreuve. Et même si j'ai pu compter sur le soutien de quelques amis, rien ne valait ce soutien que m'apporte Gabou depuis le plus loin que je me souvienne. Toujours là, mon protecteur, à s'assurer que le fleuve de ma vie ne sorte pas de son lit, veillant à ma santé, mon bien être, mon bonheur. Même en ayant grandi, même avec la distance et l'éloignement, il savait trouver les mots pour me réconforter en toute circonstance. Alors le revoir aujourd'hui, après presque deux ans provoque en moi tellement de choses. Ces phrases, ces anecdotes dont j'ai honte et pour lesquelles j'aurais aimé qu'il me prenne sans ses bras en me disant "ça va aller, t'inquiètes pas". Ces fous rires que j'aurais aimé partager avec lui. Ces discussions, sur n'importe quel sujet, afin qu'il puisse éclairer mon esprit de son savoir...

Nous prenons donc la route vers la ville. Sur le chemin, on parle de diverses choses, la plupart sans réel intérêt. Cela me donne le temps de prendre la mesure de mon nouveau chez moi, ces nouvelles terres qui ont bien voulu m'accueillir. Ce qui est certain, c'est qu'on ne m'a pas menti lorsqu'on m'a dit qu'il fait toujours beau à Miami. Un soleil éclatant réchauffe très vite mon corps, encore emmitouflé dans un sous pull noir en laine. Il faut dire que le temps londonnien n'est pas vraiment le même. Après quelques minutes de trajet, nous voilà devant un petit bistrot très sympathique. Sa proposition de venir ici était d'autant plus judicieuse que je n'avais quasiment rien avalé de la journée. Je commande donc une salade, histoire de ne pas s'éterniser trop longtemps. Non pas que je n'ai pas envie de rester là à trainer avec mon frère, mais le voyage en avion qui m'a été très fortement déconseillé par le médecin m'avait beaucoup fatigué. Le serveur repart, et je vois dans les yeux de Gabou qu'une question lui brûle les lèvres. Je le sais, je le sens, la conversation va prendre une tournure beaucoup plus sérieuse, beaucoup plus dramatique. Il me demande si les parents sont au courant... Forcément qu'il souhaite avoir cette réponse. Lui a été prévenu que très récemment, comment réagirait-il si il apprenait que les parents le sont depuis bien plus longtemps ? C'est lui qui m'ouvre les bras, pas eux. C'est à Miami que je viens d'atterir, pas à New York. Sa question avait très probablement pour but que je lui confirme que non, ils ne sont pas au courant, et que c'est bien sur lui que je fonde tout mes espoirs.

- Non, ils ne sont pas encore au courant... J'ai tellement peur de leur réaction que j'ai préféré ne rien dire pour le moment. Ils pensent que je suis encore à Londres et que j'ai déjà repris les cours pour ma troisième année.

Puis je lui explique que j'ai résilié mon contrat de location là bas, et que de toute façon, vu que les parents me versent de l'argent chaque mois, que j'habite à Londres ou à Miami ne fera aucune différence pour eux. Je vois bien que Gabou ne semble pas approuver cette méthode, mais je n'y peux rien, j'ai peur qu'ils me rejettent, qu'ils se demandent comment ils ont pu rater leur fille, que je suis la honte de la famille... Toutes ses pensées négatives ont raison de moi, et c'est à nouveau un concert de pleurs qui résonne dans la salle. Les quelques regards que je sens se poser sur moi ne suffisent pas à me calmer. Au contraire, je sens que ma respiration est de plus en plus courte, les larmes troublent ma vision. Je parviens tout de même à distinguer la main de mon frère, posée sur la table. Je l'attrape de mes deux mains, la serrant de toutes mes forces, pour trouver les ressources nécessaires pour me calmer. Ces mois de solitude et de douleur enfouis en moi ne demandaient qu'à sortir, à être évacués une bonne fois pour toute. Après plusieurs minutes, j'arrive enfin à me calmer, à retrouver un état à peu près correct. Je resprie un grand coup, j'essuie avec mes doigts encore tremblants l'humidité de mes yeux. Pile au moment où le serveur nous amène la commande. Sens du timing impeccable, bravo.

- Désolée, vraiment désolée... Ces derniers mois ont été très compliqués à vivre, et les hormones de la grossesse n'arrangent rien...

Je constate, gênée, que dans mon état second, j'ai planté mes ongles dans la chair de Gabou. Un petit sourire, tout aussi gêné, se dessine sur mon visage.

- Et désolée pour les griffures aussi.
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Gabriel S. Baker
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(#)Sujet: Re: We used to say that we were brother and sister  |   Mer 18 Nov - 17:14
Jasmine&
Gabriel

We used to say that we were brother and sister

Même si j’avais encore du mal a accepté la situation, j’étais très heureux de retrouver Jasmine. Elle avait toujours compté énormément pour moi. J’avais essayé d’être un grand frère exemplaire pour elle, mais au final c’était plutôt un échec ! En partant à Miami il y’a quasiment 9 ans, je l’avais « abandonnée ». A l’époque, la petite fille qu’elle était m’en avait énormément voulu. Elle avait d’ailleurs refusé de me parler pendant plus d’un mois. C’était normal… Egoïstement, une partie de moi s’était senti « heureux » de cette réaction. Au moins, elle avait de l’affection pour moi. En grandissant, j’étais resté proche de Jasmine, beaucoup plus que de sa sœur avec qui, pour certaines raisons, le courant avait toujours eu du mal à passer. J’appelais Jasmine au moins deux fois par semaine et lui envoyait toujours un sms quand j’avais une nouvelle blague à partager !

Sur le chemin entre l’aéroport et le centre-ville, Jasmine et moi, parlâmes de tout et de rien. Bien sûr, nous allions avoir certains points à éclaircir mais pour l’instant la légèreté était de rigueur ! Je ne voulais pas la faire fuir à peine arrivée ! Et puis avec ce long voyage, elle devait être affamée et fatiguée. Lorsque des monuments importants de Miami se profilaient à l’horizon, je ne pouvais m’empêcher de jouer les guides touristiques et d’expliquer leur origine ou encore leur utilité actuelle. En quasiment 10 ans, j’avais arpenté de nombreuses rues de la ville et connaissais pas mal d’endroits sympas ! Mais il était évident qu’il m’en restait encore tout un tas à découvrir.

C’est en nous installant dans un bistrot sympa que je ne pus m’empêcher de mettre les pieds dans le plat. Son père et ma mère étaient-ils au courant qu’elle était ici et enceinte ? J’imaginais bien que la situation n’était pas évidente pour Jasmine. Elle leur mentait depuis des mois et plus le mensonge est long et plus il est difficile de dire la vérité. Mais elle en était capable ! Elle l’avait fait avec moi et ça c’était bien passé. Bon, okay, je lui avais d’abord ri au nez pensant à une bonne blague. J’avais ensuite déchanté en saisissant la réalité de la situation. La je n’avais pas été des plus tendres avec elle. Il faut dire que j’avais été vexé de l’apprendre ainsi après tout ce temps. Une fois la colère partie, j’avais essayé de la rassurer de mon mieux. Nos parents suivraient probablement le même schéma ! Ils n’abandonneraient jamais Jasmine. « Forcément, ils vont avoir besoin d’un peu de temps pour digérer la situation. Etre enceinte à 19 ans et se retrouver seule, forcément ça inquiète. Puis pour être totalement franc avec toi, tu leur mens depuis des mois… Ils vont être blessé de ce manque de confiance… » autant être franc avec elle. Ils n’allaient probablement pas la féliciter tout de suite, mais une fois la nouvelle info assimilée, ils seraient heureux de pouponner ! « Mais tu les connais, quand il va être là ce bébé, ils vont être ravis ! Ca va être les premiers à le couvrir de cadeau. On va les voir débarquer à Miami toutes les deux semaines, je suis sûr. » dis-je large sourire pou la rassurer, mais aussi parce que j’étais convaincu de ce que je disais. « Néanmoins, tu peux pas garder ça plus longtemps pour toi. Il faut que tu leur parle… et vite. Je me vois pas leur mentir sur un sujet aussi important… » avouais-je.

C’est à ce moment là que Jasmine fondit littéralement en larmes. Elle se retenait depuis déjà quelques minutes, je m’en étais aperçu à sa voix. Elle avait peur d’être rejetée, mais elle ne le serait pas. Elle ne le serait jamais. « Hey ! Ca va aller. » souriais-je alors que je lui tendis ma main. Elle l’attrapa et la serra fortement. Elle avait besoin de sentir que j'étais là et que je n'allais pas la lâcher. « Quoi qu’il arrive, je suis là. » Après quelques minutes, la jeune femme parvint à se calmer. « Ah les hormones ! J’ai oublié que c’était chiant à supporter ! » me moquais-je gentiment tout en tentant de lui décrocher un sourire. En retirant sa main de la mienne, la jeune femme s’aperçut qu’elle venait de me laisser quelques « souvenirs ». « Oh ça… je m’en remettrais. » souriais-je avant de reprendre une nouvelle fois la parole. « Ecoute, oui les parents vont devoir assimiler la nouvelle et oui, il va leur falloir un petit peu de temps, mais ça va passer.  Regarde quand je leur ai annoncé la veille que je partais pour Miami ?! Ils ont pas compris pourquoi je partais alors que j’aurais très bien pu faire mes études à New-York. Ca leur a vite passé ! Et ça sera pareil pour toi ! Ma mère n’a pas encore rencontré Mackenzie qu’elle me demande déjà quand est-ce qu’elle sera grand-mère. Alors, tu vois, tu me sauves presque la mise ! » plaisantais-je.

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(#)Sujet: Re: We used to say that we were brother and sister  |   Jeu 19 Nov - 22:49
@Gabriel S. Baker

Les mots justes. Les mots qui font mouche. Les mots maniés si habilement que je ne peux m'empêcher d'esquisser un grand sourire. Aucun doute possible, j'avais bien devant moi mon grand frère, toujours le même malgré le temps qui file à la vitesse de l'éclair. Sa gestuelle, ses intonations de voix, sa présence... Tout était là, bien encore là. Je ne compte même plus les années que nous avons passé ensemble, les bons moments, les mauvais moments. Gabriel me connait absolument par coeur, et c'est très probablement pour cela que c'est le premier vers qui j'ai souhaité me tourner afin d'avoir de l'aide. Ses arguments n'étaient pas saupoudrés de reproche, bien au contraire. Son raisonnement est aiguisé, précis, délicat. Je ne pouvais pas garder ce secret pour moi encore longtemps. Et puis je me mets à la place de mon père, comment réagirait-il le jour où lorsque l'on se verra, il constatera qu'un bambin s'accroche à mon bras, inquiet de ne pas savoir qui est ce vieux monsieur ? Le temps était compté, car chaque jour qui passe me rapproche un peu plus du grand final. Au moins, ce qui était certain, c'est que je devais leur dire le plus rapidement possible. Mais pas aujourd'hui. D'abord, je veux profiter de ces instants fraternels. Deux ans sans voir Gabriel, c'est bien trop long.

Alors que mes yeux sont encore humides, je commence à déguster ma salade alors que j'écoute Gabriel m'expliquer comment son départ à Miami s'est déroulé. Et c'est très intéressant, car étant encore jeune à l'époque, je n'avais pas vraiment cette interprétation des choses. Dans mon souvenir, il est parti, et la vie a suivi son cours. Je n'étais pas seule, Abigail était encore là pour veiller sur moi. Plus j'écoute son récit, plus je me rends compte que notre famille donne l'impression d'être totalement désunie. Non pas que ce soit volontaire, mais entre le peu de nouvelles que l'on a de notre soeur, le fait que les parents n'ont pas vu la fiancé de Gabriel et qu'ils ne soient pas au courant de ma grossesse étaient une accumulations de détails qui au final accouchait d'un ensemble plutôt dérangeant. Je pense que c'est à cet instant que j'ai réalisé qu'il fallait tout leur dire. Et puis comme me l'a très bien précisé Gabriel, même si je me fais réprimander, ce ne sera rien à côté de la joie qu'ils ressentiront quand leur descendance arrivera sur Terre. Vraiment délicieuse cette salade, je suis plutôt satisfaite de mon choix. Dans une ambiance plus calme, nous continuons à échanger sur le sujet des parents afin de déterminer quel serait le moment le plus opportun pour leur annoncer. Car mine de rien, en plus de la grossesse, il fallait aussi parler du fait que j'allais continuer mes études à Miami et non pas à Londres. L'horloge tourne, et très rapidement je me rends compte que je fatigue. Entre le décalage horaire et le trajet, je sens mon corps se crisper, j'ai quelques frissons, et petit alien n'arrête pas de tambouriner mon ventre. Merci à lui.

- Si cela ne te dérange pas, ce serait bien qu'on rentre, je commence vraiment à fatiguer.
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Gabriel S. Baker
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(#)Sujet: Re: We used to say that we were brother and sister  |   Dim 22 Nov - 11:43
Jasmine&
Gabriel

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Je n’étais pas vraiment le meilleur pour la réconforter. Je ne pouvais pas affirmer que son père et ma mère aller sauter de joie lorsqu’elle allait leur annoncer qu’elle allait accoucher et élever un enfant seule d’ici quelques semaines. Bien évidemment il leur faudrait du temps pour encaisser le mensonge de Jasmine. Ca serait sûrement ça le plus dure, se dire que leur fille leur avait mentis… et aussi peut-être le fait qu’elle n’était elle-même plus une enfant… Je devais l’avouer, pour moi aussi ce n’était pas évident. Je la voyais encore comme la petite fille que j’avais découverte 15 ans plus tôt. Hors, elle ne l’était plus. Elle avait grandi et était devenue une femme et bientôt même une maman. Même si la situation n’était pas évidente, j’étais certains qu’après avoir encaisser tout ça, son mère tout comme ma mère seraient ravis de devenir grands-parents. Je suis sûr qu’ils embêtaient autant Abi’ que moi sur ce sujet. Malheureusement, ils s’étaient trompés de cible ! Le bon côté des choses, c’est que j’allais être tranquille un petit moment.

Mes paroles eurent l’air de la rassurer un peu. De tout façon, elle savait que j’avais raison et qu’elle devrait leur en parler et rapidement. Mais pour l’instant, elle était fatiguée. Entre son état, le décalage horaire et le vol, cela pouvait se comprendre. « Pas de soucis. Je vais payer et on rentre ! »souriais-je en me levant.

Le trajet en voiture fut rapide. A cette heure-ci et en semaine, les gens travaillaient. Tant mieux, je détestais les bouchons ! J’avais beau être patient, ma patience avait des limites ! Et comment dire… en voiture celle-ci était très réduite ! Par chance, l’appartement où Mackenzie et moi venions d’emménager était en rez-de-chaussée. Enfin il était sur deux étages, donc Jasmine aurait quelques marches à monter mais c’était tout de même mieux que 3 étages sans ascenseur. « Voilà. » souriais-je en la laissant entrer dans l’appartement. « Bon c’est encore un peu le bazar, on n’a pas eu le temps de tout ranger. » Quelques cartons trainaient ici et là, mais avec nos emplois du temps respectifs, c’était difficile de trouver un moment pour faire le tri dans tout ça. Puis lorsque j’avais appris l’arrivée de Jasmine, le salon n’avait plus été la priorité.

Je l’emmenai jusqu’à la chambre d’amis qui serait la sienne le temps qu’elle le souhaiterait. « Voilà ta chambre. Bon c’est spartiate, mais tu l’aménages comme tu veux et surtout, tu restes aussi longtemps que nécessaire. » Il n’y avait qu’un lit et un placard pour l’instant, mais le lit était confortable et c’était l’essentiel. « Je vais te laisser te reposer. » souriais-je avant de rajouter. « Si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas. »


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(#)Sujet: Re: We used to say that we were brother and sister  |   Dim 29 Nov - 10:49
@Gabriel S. Baker

Il a beau s'être écoulé à peine quelques heures que je suis déjà convaincue de la pertinence de mon choix. Aller à Miami, me rapprocher de Gabriel était clairement la meilleure idée possible. Ce lien que nous avons tissé depuis des années est toujours là, toujours présent, toujours palpable. Oui, nous avons grandi. Mais je suis toujours cette petite soeur fragile, parfois instable, qu'il sait protéger avec la plus grande bonté. Et c'était bien là l'essentiel. Ce fardeau que je porte depuis des mois me parait soudain bien moins lourd. Si c'était à refaire, je m'y serai peut-être pris d'une autre manière. Enfin bon, remarque, si c'était vraiment à refaire, j'aurais été plus vigilante sur les rapports sexuels que j'ai pu avoir pour éviter ce genre de déconvenue. Mais finalement, est-ce que ça ne serait pas un mal pour un bien ? Bientôt je ne serai plus jamais seule, et cet amour, cette affection dont je suis en recherche permanente pourrait se tenir à mes côtés chaque jour qui passe. Seul le temps nous le dira.

Quelques minutes plus tard, nous voilà dans l'appartement de Gabriel et Mackenzie. Le trajet en voiture a été d'une rapidité déconcertante, et tant mieux, car je me sens de plus en plus fatiguée. J'ai le droit à une visite des lieux, quoi de plus logique vu que je vais rester là quelques temps. Puis vient le moment de la découverte de ma chambre, ce QG ou je vais pouvoir profiter de mes derniers instants avant de devenir mère. C'est très apuré, il faut dire que Gabriel était prévenu que depuis très peu de temps que j'allais arriver sur Miami. Cependant, je ne peux m'empêcher de faire un grand sourire quand je vois cette petite peluche en forme d'ours sur mon oreiller. Il s'est souvenu que lorsque j'étais petite, j'avais une peluche fétiche que je trimballais partout, et elle ressemblait beaucoup à celle de la chambre. Une petite attention très appréciable.

- Merci pour la peluche, t'es vraiment le meilleur.

Je le prends dans mes bras, puis une fois l'accolade terminée, Gabriel sort de la pièce, me laissant le temps de me poser tranquillement. Je m'assieds sur le lit pour enlever mes chaussures, puis je m'allonge quelques instants pour souffler. Tout se bouscule dans ma tête. Le silence de l'appartement me permet de faire le point en toute sérénité, et à première vue, je suis plutôt heureuse de la tournure des événements. Je sens ma respiration se faire de plus en plus calme, mes yeux se fermer. Quand je les ouvre à nouveau, je m'aperçois que la luminosité n'est plus aussi forte dans la chambre. J'ai du m'assoupir quelques instants. Et bien, cette petite sieste m'a fait du bien. Motivée, j'attaque le rangement de ma valise, ce qui est plutôt rapide vu le peu d'affaires dont je dispose. Puis je prépare des vêtements plus confortables, et, armée de ma trousse de toilette, je me mets en quête de la salle de bain. Bingpot, je l'ai trouvé. De longues minutes plus tard, me voici à nouveau fraiche comme jamais, habillée de façon beaucoup plus décontractée. Je retourne ranger mes affaires, puis je retourne vers le salon pour retrouver Gabriel.

- Entre la sieste et la douche, je me sens bien plus en forme ! Parlons un peu de toi et Mackenzie. Cela fait un moment que vous êtes ensemble maintenant. C'est quoi la suite ? Mariage, bébé, grande villa ? Je veux tout savoir.
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Gabriel S. Baker
Gabriel S. Baker
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(#)Sujet: Re: We used to say that we were brother and sister  |   Dim 6 Déc - 11:35
Jasmine&
Gabriel

We used to say that we were brother and sister

Le voyage et probablement aussi la discussion avaient été épuisant pour Jasmine. Elle avait besoin de se reposer. L’appartement n’était pas encore des plus ordonnés. Mackenzie et moi avions emménagés depuis peu et notre vie professionnelle respective nous prenait beaucoup de temps. Alors oui, des cartons trainaient par-ci, par-là au grand désespoir de Mackenzie qui était bien plus ordonnée que moi. Dans mon ancien appartement, j’avais passé 6 mois avec des cartons entassés. Certains avaient même fini dans la chambre d’amis sans être déballé. Et ce ne fut que cette semaine que je découvris ce qu’ils renfermaient. La moitié du bazar partie à la poubelle, pour l’autre moitié, ce fut de bonnes découvertes.

Je ne savais pas combien de temps Jasmine allait rester ici, mais j’avais fait en sorte qu’elle puisse se sentir au maximum à l’aise dans sa chambre. Certes, elle était plutôt vide, mais le petit présent que j’avais déposé sur son oreiller. A la base, j’étais allé dans un magasin de maternité pour trouver un petit cadeau pour mon futur neveu ou ma future nièce. J’étais finalement tombé sur ça et évidemment j’avais pensé à Jasmine et son petit ours qu’elle trimballait partout quand elle était petite. Bien sûr celui-ci était en bien meilleur état ! « Le meilleur, je ne sais pas, mais content que ça te fasse plaisir. » souriais-je avant de la laisser se reposer.

Je profitai de ce temps là pour tenter de ranger d’autres cartons. Un vrai casse-tête. Finalement au bout d’une heure, je décidai de faire une pause en m’installant devant la télé. C’est après un long moment que Jasmine descendit dans le salon. La sieste semblait lui avoir été bénéfique. Elle semblait moins préoccupée par la situation qu’elle vivait et j’étais content de voir qu’elle était mieux. « Je vois ça. » souriais-je avant qu’elle ne vienne s’installer à mes côtés. Nous avions énormément parlé d’elle et de sa situation depuis son arrivée et peu de moi (ce qui m’allait très bien au final). Cependant, c’était à mon tour de passer un interrogatoire. Je ne pus s’empêcher de rire à ses propos. « Oh oh! On va se calmer desuite sur les projets." dis-je dans un léger rire face à son enthousiasme un peu trop poussé. "Ecoute, on vient d’emménager ici et c’est déjà un grand pas pour l’un comme pour l’autre. » Jasmine n’avait jamais réellement compris, mais j’étais plutôt du genre à prendre mon temps en ce qui concernait ma situation amoureuse. J’avais besoin d’être sûr. Alors oui, je savais que j’étais totalement amoureux de Mackenzie mais ça ne m’empêchait pas de me mettre des freins. Je ne voulais pas aller trop vite. Un pas après l’autre, comme on dit. « Le reste, on a le temps. » souriais-je. Et puis Mackenzie et moi n’en avions jamais vraiment parlé. « Je suis bien avec elle et c’est le principal. »


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Jasmine Carter
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(#)Sujet: Re: We used to say that we were brother and sister  |   Lun 28 Déc - 22:29
@Gabriel S. Baker

Je suis suspendue à ses lèvres, et le temps me projette plusieurs années en arrière. Ses moments m'ont tellement manqués que je nous visualise à nouveau chez les parents, assis sur mon lit, à écouter mon grand frère me parler de choses diverses et variées, allant de la pluie et du beau temps aux confidences, en passant par quelques conseils que je me devais de suivre. Visiblement, il a oublié de me dire de ne pas faire d'enfant avec des gens que je ne connais pas bien. Je ne peux pas lui en vouloir, ça tombe quand même sous le sens. Et puis ma vraie décision a été de garder l'enfant, pas de le concevoir. Mais passons, je dois me concentrer sur ce qu'il me raconte. D'accord je suis la petite soeur, mais moi aussi je dois veiller à ce que mon frère aille bien. Et, après l'avoir entendu me donner quelques vérités sur leur vie de couple, j'ai la certitude que tout va bien et que Gabriel est vraiment très heureux dans sa relation amoureuse. C'est un réel soulagement, bien que pas si surprenant que cela à vrai dire. C'est un homme passionné par tout ce qu'il touche, et ce n'est pas son "addiction" à la musique qui dira le contraire. J'en viens presque à l'envier. Il a un bel appartement, sa vie professionnelle semble lui sourire, il est totalement épanoui dans sa vie de couple... Ou est le vice caché ? Ou est le point faible ? J'ai beau chercher, je n'en trouve pas. Depuis que l'on se connait, je n'en ai jamais trouvé.

- Et bien, vous avez l'air vraiment très amoureux l'un de l'autre, c'est génial ! J'espère que ma présence ici ne va pas trop la déranger. De toute façon c'est juste l'affaire de quelques semaines, je ne veux pas devenir un fardeau pour vous.

Le temps depuis lequel je n'avais pas vu Gabriel se comptait en années. Alors même si il est très attaché à moi et que la réciproque est vraie également, je ne souhaitais pas lui imposer ma présence trop longtemps. Supposons qu'avec Mackenzie le courant ne passe pas ? Mon frère à beau dire ce qu'il veut et lui avoir déjà parlé de moi dans des termes élogieux plusieurs fois, ce n'est pas pour autant que la relation que je pourrais avoir avec elle sera forcément géniale. Dans ma tête, l'objectif était de rester deux ou trois mois grand maximum, le temps que le bébé arrive et que je m'habitue à sa présence. Ensuite, ce sera l'heure de mon envol. Mais avant toute chose, il y avait une dernière étape que je me devais d'accomplir : annoncer la nouvelle aux parents. Retarder l'échéance était déjà une mauvaise idée de base, et cela n'a fait qu'engendrer d'autres mensonges. Il fallait rétablir la vérité, peu importe leur réaction. Gabriel me fait un signe de tête approbateur, alors je me lance et je compose le numéro de mon père. Une sonnerie, puis deux, puis sa voix, ravi d'entendre la mienne. Mais très rapidement, il sent que quelque chose ne tourne pas rond et me demande si je suis certaine que tout va bien. Mes mains tremblent à nouveau, ma respiration se fait de plus en plus forte, mais la présence de mon frère m'aide à me contrôler.

- Voilà Papa, faut que je te dise quelque chose. Je suis enceinte.

Le silence qui suivit n'augurait rien de bon. Je lui demande si il est toujours en ligne et il me répond que oui, mais qu'il n'était absolument pas prêt à entendre ce genre de nouvelles. S'en suit quelques questions basiques auxquelles je réponds, non sans prendre parfois une petite pique méritée, il faut bien l'avouer. Et comme une nouvelle n'arrive jamais seule, je devais donner un peu plus de précisions sur ma situation professionnelle.

- Et aussi, j'ai déménagé de Londres pour m'installer à Miami, chez Gabriel. Je suis chez lui là. Il te passe le bonjour.

Nous parlons encore quelques secondes, puis mon père raccroche. Je ne sais pas trop quoi penser de cet appel, surtout que je n'ai pas précisé que l'accouchement était prévu pour dans quelques semaines. Mais au moins, je me sens libérée d'un énorme poids, le dernier restant sur ma conscience. Les larmes se mettent à couler à nouveau, il faut dire que ce n'était pas vraiment un moment agréable à vivre...
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