On écouta le petit récit qu'il n'avait rien pu faire pour empêcher Dominik de lui faire un petit maquillage. Ça n'avait rien de très viril en soit, mais cela ajoutait à son regard un petit on ne sait quoi. Ou si, il savait, ce regard plus ténébreux et 'méchant'. Cela lui allait très bien au teint. C'était juste très surprenant de voir un homme se maquiller de la sorte.

« - Oh, j'ai rien vraiment critiqué. En vrai, ça te va bien. »

Mais était-ce le moment de parler beauté? Derek avait bien d'autres sujets en tête que celui des traits physiques de son frère, qui semblait même avoir rajeunit de quelques années. Petit raclement de la gorge pour revenir à notre premier vrai problème. Christian qui ne semblait guère autonome et cela était tout un problème. Derek avait même peur que cela ne se reflet sur son propre fils. Nous avions donc quelques doutes sur les vraies capacités de la nounous. Lui n'avait pas envie de voir Matthew avoir le même genre de soucis que Christian.

« - Peut-être que le pédiatre serait une bonne idée. Désolé de l'avouer, mais la médecine n'est pas une simple science d'église, et même si tes prêtres sont sûrement de bons conseils. Il faut penser aux besoins de notre neveu et le faire voir des spécialistes. Son père ne devrait pas poser de problème, et Deborah débute sa dernière année en droit. Je doute qu'elle est du temps pour t'empêcher de s'occuper de son fils. Mais occupe-t-en. »

Car lui, avait des craintes, même s'il ne le dira pas ouvertement. Espérons seulement que le soucis venait que Christian avait besoin de plus de temps pour se développer, on s'en voudrait de devoir dire à son frère qu'on avait plus envie qu'il s'occupe de Matthew. D'ailleurs, on leva les yeux sur notre beau gothique qui tenta de changer de sujet. Petit redressement du nez, entre famille et travail, Derek risquait de bien mettre le sujet Christian de côté.

« - Deborah sait déjà faire les patrons, elle en a fait quelqu'un... on manque surtout de place dans la maison. C'est donc pour cela que j'aimerais acheter un bâtiment. Un étage pour la vente, et plusieurs bureaux pour un atelier ou elle sera plus a l'aide pour travailler. Et moi-même j'aurais un bureau. Avec Apple qui arrive bientôt, il nous sera plus difficile de travailler directement ici. On manque déjà de place. »

Raphael devait surtout se demander ou était sa place dans ce grand-projet.

« - Pour ce qui est de ton travail, j'aimerais que tu t'occupes de ce qui est de l'import-export provenant de l'Asie. Leur faire parvenir les patrons, et ramener ici les stocks conséquences. Je prévois des sorties de deux lignes de mode par trimestre. De petites quantités, avec toujours un renouvellement. Si l'une des lignes ne se vends pas, on pourra se rattraper avec la deuxième. J'ai donc besoin d'un homme de main, pour assurer que les stocks ne soient pas prisonnières aux douanes. Et je ne pense pas à une seule boutique, mais à quelques unes en ville pour commencer, et en ouvrir d'autres selon les chiffres d'affaires. »

Un père qui serra les dents, il avait surtout l'impression que son fils allait devenir une grosse baleine si on laissait notre grand-frère s'en occuper plus longtemps. 15 biberons? C'était pas un peu trop? A ces yeux cela semblait l'être. Il n'aimait pas trop, mais bon, il allait gérer d'une autre manière sans devoir avouer a haute voix les craintes qui nous gagnait. Raphael devait croire qu'on allait chercher à l'éloigner, sauf que Derek voyait cela plus globalement. Il avait besoin d'agrandir ces réseaux, et de fournir une ligne constante d'approvisionnement. Pour ce faire, on ne pouvait pas reléguer cela a n'importe qui. Pas à un inconnu, c'était donc soit lui ou son frère qui allait devoir s'y coller. Puis, Derek vous l'avait un jour promis. Il vous fournirait un emploi digne de vos capacités et de quoi faire vivre d'eux-même la famille. Plus jamais, ils n'auront à compter sur des aides extérieurs.

« - Au début... oui, avec Williams, nous avons déjà établis quelques liens avec des gens sur place qui sont d'accord pour faire des affaires avec nous. »

Ne lui demander pas comment les négociations s'étaient dérouler, disons que les gens qu'ils avaient côtoyer sur place n'était pas des plus nobles des gens d'affaires.

« - J'y ai déjà acheter l'usine et quelques bureaux que tu pourras utiliser. Pour le moment, ils vont nous prêter un petit entrepôt sur les quais. Par la suite, on pourra l'acheter quand les fonds seront plus conséquents. »

Derek tira un petit cartable avec plusieurs écrits, avec tous les renseignements qu'il avait pu retenir, avec le nom des investisseurs sur place et des actifs de transport qui seront disponibles sur place.

« - voilà, les réseaux en place là-bas. Williams m'a beaucoup vend... vendus l'idée qu'on pouvait leur faire confiance. Et ils ont plutôt adorer mes charmes et ceux de Dominik. »

Les joues du petit frère venait de se teinter de rouge, dévoilant que ces rendez-vous d'affaires n'avaient pas seulement tourner autour de la visite d'usine et d’entrepôt.

« - Mais j'irais souvent te rejoindre là-bas, c'est que pour quelques mois, le temps que Deborah donne naissance, et qu'on s'assure que les petits auront tous ce qu'il faut ici. Dans les prochains mois et années, je veux vraiment m'assurer de créer une bonne base, et construire tout un réseau.  Miami n'ait qu'un tremplin et je rêve qu'un jour, nos boutiques soient présents dans tous les pays du monde. Avec Debo... enfin je pense qu'on a assez de matériel, mais je sens qu'elle me fait un peu la tête depuis quelques temps.»

Derek le fixa bizarrement, dormir dans l'usine ou les bureaux? En voilà de drôle d'idée, à croire qu'il pensait qu'à sa propre personne et pas à ces amants qui risquaient fort de l'accompagner pour profiter un peu du fait qu'il soit loin de sa famille pour être en beaux trios. Enfin, Raphael verrait en tant voulut avec les deux amoureux qui ne risquaient pas de le laisser partir de la sorte.

« - hmm? Hein... un avion? T'abuse là, les bâteaux sont beaucoup moins cher, et peuvent contenir à leur davantage de container. D'autres produits pourront aussi être livrer, avec diverses compagnies qui font aussi du commerce entre l'Asie et les US. Tu rêves si tu penses que j'ai les moyens pour un avion cargo... »

Monsieur avait presque du mal à bien joindre son compte dans le vert, faut avouer qu'il investissait énormément, et pour le moment, Raphael allait devoir se contenter de jouer le pirate des mers. Et encore sur un bateau pas très neuf. Que voulez-vous, il fallait bien commencer quelque part, et pour le moment, l'usager ferait très bien l'affaire.

« - J'suis pas aussi riche que tes amoureux... »

Parlant d'amour, il lui demanda s'il avait vu Déborah depuis son retour, à quoi il haussa légèrement l'épaule. Qu'est-ce que cela aurait changer? Elle était enceinte et côté passion de couple, c'était pas les gros papillons dans le ventre. Ce dernier était bien trop charger.

« - Bah euh... si on veut... enfin non... et puis elle est enceinte, pas handicapé. »

Elle devait bien être en mesure de se faire son sandwich et de s'occuper du petit déjeuner de son fils. D'ailleurs, savait-elle au moins que Derek était rentré. Bon allons la voir. Derek se leva non pas sans se frotter le dos. Mince, la nuit passé sur une chaise de bois, très mauvaise idée. Il grimaça avant de suivre l'homme poule jusqu'au bureau de leur artiste. Derek s'appuya l'épaule contre l'embrasure de la porte, toujours aussi surprit de voir son frère aussi excentrique. C'est à ce demander comment ce dernier allait être une fois parent. Soupirant, Derek s'approcha de sa femme pour se pencher vers elle, cherchant à lui faire un baiser, mais il se prendre une jolie main sur le nez pour être repousser. Il se redressa, l'air maussade.

« - Mouais... bel accueil... »

Il leva les yeux vers le plafond avant de prendre son fils dans ces bras.

« - Moi je dis que c'est qu'en même l'heure du dîner. »

Quoi a 14h30? Que voulez-vous, le mec venait de se réveiller et avait bien envie d'un bon petit repas, non pas sans autre chose.

« - J'ai drôlement envie d'un cheeseburger. Ça vous dit? On part le barbecue et on se fait ça ?"

Raphael venait de prendre Matthew pour laisser le couple seul dans le bureau, de quoi leur donner le temps et l'espace pour se retrouver. Enfin, si Deborah voulait bien se montrer ouverte au pardon, ce qui pour le moment ne semblait pas quelque chose qu'elle allait accordé à son époux. Elle lui passa sous le nez pour aller en cuisine. Sortant les condiments pour les burger.

« - Aller rends-toi utile pour une fois, et prépare les boulettes. »

Du bon petit venin craché au visage de son époux contre qui allait avoir sûrement envie de lui mettre une jolie petite baffe. Sauf que ce dernier savait très bien minauder quand venait le temps de se faire pardonner. Petit homme macho n'allait pas laisser sa femme en colère contre lui bien longtemps. Il devait seulement faire abstraction à ces mots crachés, venant à sourire et faire les beaux yeux. Le paon se pavana dans la cuisine, fier et enjoué comme tout. Il lui lançait plein de beau regard d'amour et de passion, mais sans s'approcher. La tigresse avait encore les griffes sorties. Lui devait se montrer patient, passer très d'elle en baissant les yeux pour admirer ces courbes avec le regard d'un homme qui avait envie.

« - Tu es si belle ce midi. »

Un joli compliment, avec une distance vraiment très courte entre eux, car la tigresse avait effectivement les griffes encore sorties et passait mal le fait de passer après tout. Surtout après un mois d'absence. Elle l'observera faire du coin de l'oeil faire sa petite danse ou amadouage. Elle en poussa un grognement. Même si, elle en aura les joues bien rouges car comment ne pas trouver agréable de voir son homme lui tourner autour après aussi longtemps sans le voir ? Hein ?

«  - hum... Même avec mon gros ventre ? Car niveau ventre, il y avait de quoi faire avec la petite Hope. »

Toujours avec son mots sourire sur les lèvres, il s'approcha d'elle, mais tendu vers ce joli ventre qui ne le dérangeait pas spécialement. Bien au contraire, ceci le rendait fier et des plus heureux. Douce tentative pour toucher sa femme, il viendra glisser la paume de la main sur cette belle rondeur, ou on sentait déjà bien la fermeté de ce ventre. Ce n'était pas un de ces ventres gras, non, celui-là était un beau ventre bien rond et naturel.

«- Tu es magnifique, même enceinte, personnellement ça ne me dérange pas du tout. »

Deborah le laissa faire et aura un petit frisson quand il lui touchera ainsi le ventre. Cela lui faisait tant de bien de sentir sur elle la paume de sa main chaude.

«- merci... Je... Pourquoi t'as pas venu me voir... Tu m'as manqué tu sais... »

Elle s'adoucissait lentement, les charmes de son époux semblait faire effet, elle murmura ces mots tout en redressant la tête pour ancrer son regard sincère au sien, attendant de voir ce qu'il allait lui dire pour sa défense.

«- Tu dormais, je ne voulais pas te réveiller sans raison, surtout que vu l'état ...»

Non, n'avouons pas que par contre, il avait vu Raphael, mais cela avait été un rencontre fortuite et surtout bien surprenante. Il lui était littéralement tombé dessus pendant la nuit. Il aura une rapide reprise de lui-même, venant a lui caresser le nez avec le sien, doux et ''faux'' baiser qu'il adorait donner.

«- des lieux, je me suis dis que toi et Raphael étiez vraiment fatigué, ça traînait plus que d'habitude. Donc, j'ai préféré te laisser dormir, surtout que j'avais dans l'optique de travailler toute la nuit pour mettre mes idées sur papier. Tu me connais, quand j'ai quelque chose en tête, impossible de me détendre tant que je ne l'ai pas fait sortir. Ce n'est pas agréable quand je suis tendu. Si ?»

Elle l'écouta et fera finalement un non de la tête en se blottissant contre lui.

«- Non ! Cela ne l'est pas. Désolée d'avoir été en colère mais cela a été pénible de passer un mois sans te voir. A avoir peur que Hope naissance avant que tu reviennes... Et... Savoir toutes ses femmes autour de toi.»  

Elle n'avait pas envie de se faire voler son époux.

«- Tu as pu trouver ce que tu voulais mon coeur ?»

Elle posa sa main sur la sienne, la caressant doucement. Il avait tellement les mains large, si chaude et lui réchauffant bien le ventre que cela appaissait la petite Hope. Derek pencha les yeux vers elle, lui attrapant le menton, il sentait bien qu'elle avait besoin d'être réconforter dans cette idée ou qu'elle était sa seule et unique femme. Plongeant un regard des plus sincères dans le sien, il viendra à bien la serrer entre ces bras.

«- Deborah, tu es l'unique femme que j'aime. Je ne t'ai pas trompé avec d'autres femmes là-bas.»

Ces propos semblaient être des plus sincères, pas une onze de mensonge ou de remords ne semblaient apparaître dans ces grands yeux bruns. Quand il mentait, à l'habitude, il avait ce regard qui décrochait, cette fuite du regard et de sa personne qu'il essayait de mettre. Non, là, il restait bien ancrer dans son regard.

«- Hmm ? Pour le travail ? Oui, oui, l'usine est acheté, et nous avons déjà quelques endroits pour engranger les premières productions... mais ne t'en fait pas avec ça, concentre-toi seulement sur Hope, rien d'autre ne comptent.»

Une épouse qui sera sous le charme de son bel homme qui savait si bien tout lui faire oublier avec ses beaux mots et son regard a faire tomber. Elle gonfla bien sa poitrine déjà imposante avec sa grossesse quand il lui dira n'aimait qu'elle et être sa seule femme. Mais ne pourra que gonfler les joues un peu a son propos.

«- et moi aussi je compte, n'est ce pas.»

Elle finit par sourire heureuse et se coller bien a son époux. Venant à mendier un baiser.

«- je t'aime mon cœur. »

La main posée sur son menton, caressa la zone, venant à se glisser sous ce dernier pour approfondir, mais surtout lui offrir ce baiser qu'elle clémendait. Après l'avoir repousser, elle demandait de se faire embrasser. Gentleman, sans lui tenir rigueur de l'avoir repousser, il l'embrassa avec passion. Venant à bien la tenir contre, la serrant, tout en lui caressant le bas du dos, une vilaine petite main se glissa même sous son chandail et le bout des doigts venant à passer la couture du pantalon. Ne croyez pas que parce qu'elle était enceinte qu'il n'y avait plus de désir envers elle, bien au contraire.

«- Grrrrr... Je t'aime aussi, ma Déborah.»

Derek la sentit bien frissonner et violemment. Ayant tellement envie de son amoureux et ne répond que plus ardemment a son baiser. Elle lova bien contre lui en se mettant sur la porte des pieds en gémissant sous ce simple et long baiser.

«- Je t'aime aussi mon Derek.»

Et pendant ce temps là, Matthew avait disparu de la cuisine avec son tonton. Oui fallait laisser les amoureux ensemble et lui avait fait son opération disparition proprement. Raphael était encore là ? Mais non, il avait dû filer depuis un moment dans le jardin. Préparer le barbecue et s'assurer de bien faire chauffer le charbon. Le tout, avec un garçonnet qui demandait de vouloir sortir des jouets dans le grand jardin. De quoi, bien vous occupez et vous détournez aussi de votre tâche qu'était de préparer le dîner. Le petit couple aura certainement le temps de se faire des minis-câlins d'amoureux, surtout que là, nous avions une belle envie.

«- Hmmm... tu te sens bien aujourd'hui ? Moi, j'aurais bien envie de te consommer sur la table.»
«- Bien sûr que je me sens bien et...»

Elle viendra lui mordiller le cou en grognant.

«- Je meurs d'envie de toi. »

Elle glissa ses mains lentement le long de son torse puissant pour arriver a taille et tirer sur son tee shirt pour le relever et glisser avec Émoi ses paumes sur sa peau douce.

«- J'ai envie de te croquer.»

Espérons que leur enfant n'aura pas trop faim, et jouera dans le jardin encore bien longtemps. Quoique a 14h30, ca devrait aller pour le gamin. Papa et maman pouvait bien s'amuser entre eux. Après un mois, c'était chose toute naturelle que de vouloir en profiter un peu. Derek attrapa sa merveilleuse femme par les fesses, la laissant s'accrocher à ces avants-bras, maintenant dénudé. Le chandail lui étant retiré, il lui sourit diablement tout en venant à l'embrasser une fois qu'elle fut posé sur la table. Papa et maman allait maintenant s'amuser ensemble, et surtout se retrouver mutuellement après ce long mois d'absence.

[HRP – J'te laisse faire une éclipse ou papa et maman s'amuse ensemble]

Apple était venu au monde à la maison, un petit bébé qui n'aura pas su attendre l'ambulance et qui avait décidé de sortir très rapidement. Pour Derek, se fut un moment plutôt traumatisant que de voir sa femme accouché dans la cuisine. Une chance pour nous, Raphael était là, et c'est lui qui fit office de sage-femme. À peine aura-t-on eut la force de couper le cordon par nous-même. Notre seul tâche fut d'accueillir les pompiers et de les emmener à la femme qui sera déplacer à l’hôpital.

Beaucoup de chose s'était passé durant les deux derniers mois, autant que pour Derek cela n'était pas grand changement que pour son frère, cela était de gros changement et beaucoup de chose à gérer. Peut-être que s'il avait suivi les instructions de son frère au Cambodge sans chercher à tout changer sans demander les avis du dits monsieur qui avait gérer les stocks auraient été différents? Raphael aimait trop gérer à sa manière, ou n'avait pas été en accord dans les dits accord commerciaux que son frère avait prit pour les rentrés du coton? On ne saura dire, mais notre cher Archange semblait beaucoup traiter au noir, et passer de nouveau accord dans le dos de son petit frère qui n'aura rien su de tout les problèmes de Raphael. Ainsi, il n'aura pas pu l'aider, et disons que lorsque Derek apprit que tout ne s'était pas déroulé comme lui l'avait prévu, autant dire qu'il aura la mâchoire prête à s'en casser les dents. Derek n'était pas le genre d'homme qui appréciait que les choses ne se déroulent pas comme lui l'avait prévu selon son cahier des charges. Ces usines au Cambodge était son bébé à lui, alors savoir que notre frère avait gérer à sa manière, nous n'en étions pas heureux. Avoir su, il n'aura pas envoyer Raphael, mais y pouvait-il grand chose? Apple venait de naître et nous ne pouvions laisser la petite maman seule à la maison. Surtout que notre première boutique allait bientôt ouvrir. Pour Derek, cette boutique s'était plus important que tout le reste. Il ne s'occupa que très peu de sa femme et de l'enfant, toujours occupé au travail et la finalisation de notre projet. Tout allait être parfait, enfin on l'avait cru, car notre beau planning ne sera pas aussi simple. Derek, pendant une game importante de baseball s'était déboiter l'épaule après qu'on lui ait envoyer une balle, il l'avait prit dans les tendons qui s'était déchiré. Pour la peine, un séjour très prolongé à l'hopital, étrange quand cela n'aurait dû être qu'une chirurgie d'un jour. Que s'était-il passé entre ces jours d'hospitalisation? Il n'en savait trop rien, et aura même été surprit d'apprendre qu'il avait passé 2 jours en soin intensif. Étrange, mais passons, il se sentait juste comme un vilain lendemain de veille, quand il avait trop bu et fumée.

Son éveil se fit totalement quand il comprit que l'ouverture de sa boutique était pour bientôt et qu'il allait devoir le faire avec un bras dans une écharde. Bon tant pis, il n'allait pas repoussé ce grand jour. Là, il devait attendre son frère qui allait venir le chercher et le ramener chez lui, enfin, non, il allait surtout l'emmener à la boutique. 3 jours avait passé, et l'ouverture était dans 2. Il devait s'assurer que tout était prêt et que les étales étaient tous remplis.

« - M'habiller? Clairement, tu es déjà en retard, a croire que tu étais encore occupé à changer des couches, sérieusement, cet enfant devrait changer de parent... enfin, il n'a pas de chance, si celle de t'avoir. Bon, je suis prêt, car ne t'inquiète pas, j'ai eut les infirmières qui ont fait la file pour m'aider. Maintenant allons à la boutique, je dois m'assurer que tout est prêt pour mardi. »

On ajusta l'atèle à notre bras, encore une journée et il allait pouvoir entièrement la retirer, même si on lui déconseillait les grands mouvements.

« - T'a pu voir si les boites étaient toutes arrivés? Enfin, sûrement, c'est tout de même ta tâche principale, sauf si monsieur était trop occupé avec un soi-disant docteur? On m'a dit que tu avais fait une belle rencontre. Tous les employés en parle dans l'hôpital. Parait que ta défleuré un doc? J'me demande ou tu trouve le temps pour ça. »

Oui, le gros justement, que voulez-vous, votre petit frère était ainsi, surtout que lui-même ne donnait pas du tout sa place quand il était question de tromper sa femme. Il vous faudra sûrement beaucoup de patience et vous mordre la langue pour ne pas répondre à votre frère qui semblait juger vos petites aventures masculines.